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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 23:37

 

 

Bozize KNK

 

13 février 2011

Juliette Abandokwe

Le 23 janvier dernier, le peuple centrafricain s'est rendu aux urnes, pour soi-disant choisir son prochain dirigeant. On connait la suite.

La Cour Constitutionnelle à Bangui a débouté le 12 février, de manière très hâtive et expéditive, la demande d'annulation du scrutin du 23 janvier dernier, faite par le groupe des trois candidats perdant face à Bozizé, soit Patassé, Ziguélé et Nakombo. Le hold-up des plus hautes instances de l'Etat continue, et toujours dans un silence terrible...!

L'impunité à l'état pur, au nez et à la barbe du monde entier.

Voilà donc ce qu'une partie de la diaspora centrafricaine a réussi à faire à Paris ce samedi 12 février...

http://www.youtube.com/watch?v=HwJal8X0Ca8&feature=player_embedded

http://www.youtube.com/watch?v=tAKajOrtH9A&feature=player_embedded#at=21

Un vrai cri du coeur, venant d'un petit groupe faisant écho à un peuple de Centrafricains de moins de 4 millions d'âmes, dont moins de 1 600 000 électeurs, qui ont "voté" dans un climat de violence psychologique et de terreur, comme ils connaissent déjà. Beaucoup d'électeurs se sont d'ailleurs vu priver de leur droit déposer leur bulletin à la dernière minute par des stratagèmes divers et très grossiers. 

« Un OUI n'a de sens que si celui qui le prononce, a la capacité de dire NON » disait Lamine Gueye. Or la volonté de dire NON très évidente du peuple Centrafricain, quelque soit l'alternative choisie, a été violée et écrasée comme un cafard par les bottes d'un pouvoir et son clan profondément indécent et complètement illégal dans toutes ses moindres activités.

Où sont les autres Africains...!?

Les élections en Centrafrique du 23 janvier dernier ont été les premières des 18 élections qui se passeront en Afrique cette année! 

Les manigances graves du scrutin par le pouvoir de Bozizé et sa clique sont intolérables. Ces manigances font partie du paquet de la promotion d'Omar Bongo, qui disait qu'on n'organise pas les élections en Afrique, pour les perdre ensuite". Nous sommes donc devant une immonde moquerie totale du peuple Centrafricain et Africain, puisque sans une once de doute, la plupart des homologues de Bozizé vont vouloir faire la même chose cette année. 

Après avoir vu les Tunisiens et les Egyptiens, aucun Africain n'a le droit de baisser les bras. 

Tous les Africains désireux de voir des changements en terme de lutte contre l'impunité et le pillage de biens publics par un clan, doivent très clairement se positionner. 

Les "gendarmes de l'Afrique" doivent absolument être privé de la justification de valider la "réélection" de François Bozizé de son assise sur son butin de guerre!

Il est donc vivement recommandé que les chefs de mouvement x, y ou z, fasse une déclaration publique et officielle concernant ce qui se passe aujourd'hui à Bangui, comme cela s'est fait pour la Côte d'Ivoire, la Tunisie et l'Egypte. 

Car aujourd'hui c'est eux, mais demain ça sera vous. 

Soutenons le peuple Centrafricain, car il en a besoin, et il le mérite.

A bon entendeur!

Juliette Abandokwe

 

Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des de gens de bien. - Edmund Burke

__________________________________________

 

AUJOURD'HUI C'EST AUJOURD'HUI

www.juliette.abandokwe.over-blog.com

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 13:58

 

 

drapeau françafricain

 

Paris, France (Pana) 11/02/2011 - La France souhaite que le souci d’apaisement et de dialogue qui a précédé la présidentielle continue de caractériser les relations entre les forces politiques pour régler le contentieux électoral en Centrafrique, a déclaré jeudi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. «La France a pris note des demandes d’annulation des scrutins de trois candidats à l’élection présidentielle du 23 janvier. Il revient maintenant à la Cour constitutionnelle de se prononcer en toute indépendance sur les recours déposés», a-t-il déclaré au cours d’un point de presse.

Dans une déclaration commune, l’ancien président centrafricain, Ange-Félix Patassé, l’ancien Premier ministre, Martin Ziguelé et le député Emile Gros-Raymond Nakombo, tous trois candidats à la dernière présidentielle, ont accusé la Commission électorale indépendante (CEI) d’avoir écarté du dépouillement les résultats de 1.262 bureaux de vote, soit 25 pour cent du corps électoral.

«La France rappelle que le calendrier adopté à l’été 2010 par la majorité et l’opposition avait fixé la date du 14 février pour la vérification des résultats», a rappelé M. Valero.

Les résultats provisoires publiés par la CEI donnent le président sortant, François Bozizé, vainqueur de la présidentielle dès le premier tour avec près de 66 pour cent des voix.

Estimant que les scrutins ont été entachés de fraudes, l’opposition ne reconnaît ni la réélection du président Bozizé, ni le résultat des législatives.

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 18:07

 

 

QUAI_D_ORSAY.JPG

 

                 MAE Quai d'Orsay

 

PARIS, France, 10 février 2011/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du 10 février 2011.

(…)Question : Quelle est votre appréciation de la crise post-électorale en Centrafrique où l’opposition ne reconnaît ni la victoire du président sortant François Bozizé ni le résultat des dernières législatives alors que la Cour constitutionnelle vient de dépasser le délai légal de 15 jours pour valider les résultats ?

Réponse : La France a pris note des demandes d’annulation des scrutins de trois des candidats à l’élection présidentielle du 23 janvier dernier.

Il revient maintenant à la Cour constitutionnelle d’examiner et de se prononcer en toute indépendance sur les recours déposés puis de proclamer les résultats officiels.

La France rappelle que le calendrier adopté à l’été 2010 par la majorité et l’opposition avait fixé la date du 14 février pour la vérification des résultats.

 La France souhaite que le souci d’apaisement et de dialogue qui a précédé l’élection continue de caractériser les relations entre les forces politiques centrafricaines.

 

SOURCE : France – Ministry of Foreign Affairs

 

NDLR : Comment peut-il avoir de l'apaisement dans le pays lorsque pour des élections financées par la France et la communauté internationale, Bozizé et son KNK fraudent massivement et humilient les opposants en les gratifiant de scores fantaisistes et leur barrent la route de l'Assemblée nationale qui pour eux, ne doit être composée que par la famille Bozizé et son clan.  

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 17:16

 

 

ben-ali-et-sa-femme

 

 

10 Février 2011 Par  Fabrice Arfi  Lénaïg Bredoux  Mathieu Magnaudeix

De nos envoyés spéciaux à Tunis

 

Après la révolution, les révélations. Des fuites de documents confidentiels récupérés dans des commissariats ou des préfectures au plus fort de la révolution tunisienne, auxquels Mediapart a eu accès, ainsi que des témoignages recueillis sur place, décrivent des pratiques généralisées d'espionnage de la population sous le régime du dictateur Zine el-Abidine Ben Ali.

Il s'agit, pour l'essentiel, de notes et rapports officiels rédigés en arabe qui ont été volés par des manifestants, des policiers ou même des militaires, tous sympathisants de la révolution, de peur qu'ils ne soient détruits par un pouvoir sur le point de s'écrouler.

Certains des documents montrent également à quel point le contrôle des activités religieuses, sous couvert de lutte antiterroriste, a pu être utilisé pendant des années par les services sécuritaires tunisiens, avec le soutien de la France et d'autres Etats européens, pour justifier la mise en place d'un vaste maillage de surveillance de la population, dans les cyber-cafés ou les transports collectifs.

De tous les pays du Maghreb, la Tunisie est réputée pour être celui qui exerçait l'espionnage d'Etat le plus systématique de ses propres citoyens par le biais de son gigantesque appareil policier, fort de plus de 100.000 agents – environ quatre fois plus que l'armée. Précision utile: en vingt-trois ans de régime Ben Ali, les rangs de la police ont quadruplé.

Dans un Etat policier comme la Tunisie, l'espionnage obsessionnel de la population est la première étape avant la répression (arrestation arbitraire, emprisonnement, torture...) des voix discordantes.

Le plus ancien des documents à la disposition de Mediapart (voir ci-dessous) date du 2 mars 1994. C'est une lettre classée «top secret», rédigée par le sous-préfet (ou maire) de M'Saken, à 140 kilomètres au sud de Tunis, et adressée au gouverneur de la région de Sousse.

Son contenu se passe de commentaire: «J'ai l'honneur de vous informer que nous avons chargé X – nous avons effacé son identité, NDLR – pour s'infiltrer au sein du Mouvement des démocrates communistes et assurer le suivi de leur activité pendant tout le temps de la campagne électorale.»

«La toile d'araignée est intacte»

Un autre document émanant d'un officiel de la commune de Boum'hel (à 15 km de Tunis), photographié à la hâte par des manifestants, permet de réaliser l'étendue de la surveillance de la population tunisienne. Il s'agit d'un tableau qui, dans une première colonne, segmente la ville en quartiers ; dans une deuxième colonne, les quartiers sont divisés en quatre rues principales ; et, dans une dernière colonne, est mentionné le nom d'un «indic» de la police par rue principale.

D'après de nombreux témoignages recueillis par Mediapart à Tunis, le sentiment d'être surveillé par les agents policiers du parti-Etat de Ben Ali, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), est d'évidence le dénominateur le plus commun de la population tunisienne. Administrations, universités, entreprises, vie quotidienne: les espions du RCD sont partout.

 «Dans notre département, on avait un agent du pouvoir. Ils lui donnent une voiture, il devient un œil, il surveille tout le personnel, il savait où j'habite, ce que je mange. On ne peut pas être chef de service ou directeur si on n'est pas RCD. Les responsables de la municipalité, les conseillers communaux, les délégués, tous les hauts fonctionnaires appartiennent au RCD», raconte Djamila, une universitaire de Tunis, qui affirme que «la toile d'araignée est intacte» malgré la révolution.

Alya, étudiante à Tunis, espère des jours meilleurs et relate qu'«avant c'était partout “bonjour/bonsoir”. On ne parlait qu'en famille, et encore. Les voisins, on se méfiait. On savait qu'il y avait des indicateurs. Les concierges, les voisins... Même avec mon mari, dans la voiture, on osait pas parler. Il y a comme un stress permanent, un poids, qu'on sent beaucoup moins aujourd'hui.»

Dans un grand journal de Tunis, une rédactrice étiquetée anti-Ben Ali raconte avoir fait une grave dépression nerveuse à cause de la surveillance permanente de certains confrères dont tout le monde savait qu'ils étaient rémunérés par la police pour espionner leurs collègues.

Un autre se rappelle de coups de fils mystérieux de demoiselles à son bureau offrant leurs charmes. Il en a ri, sentant bien qu'il s'agissait sans doute d'espionnes. Mais tous ses confrères n'ont pas eu son flair: «Le régime espérait tenir tout le monde, soit par de l'argent, soit par des affaires de mœurs.»

Encore aujourd'hui, les conversations téléphoniques font peur. Impossible de parler de sujets jugés sensibles (la corruption, les malversations...). Pour discuter, il faut se rencontrer, et si possible dans un endroit discret. «Quand j'avais des opposants en ligne, on se parlait par mots-clés et on ne se donnait jamais rendez-vous par téléphone», explique un diplomate européen en poste à Tunis, qui avait pris l'habitude de mettre les sbires du régime sur de fausses pistes en évoquant au téléphone de faux lieux de rendez-vous.

Pour lui, pas de doute, ses interlocuteurs étaient écoutés.

«Parmi eux, il y avait une avocate défendant des islamistes: c'était leur ligne rouge», dit-il. Un jour, ce diplomate s'est même fait taxer d'«activiste» par un ministre de Ben Ali, parce qu'il continuait à recevoir des opposants. Il espère désormais que ce genre d'«intimidations» appartient au passé. Sinon, dit-il, la parole s'est tellement libérée depuis le départ de Ben Ali que ce serait «un carnage». 

«Il s'est vérifié qu'elle fait la prière régulièrement»

En Tunisie, la lutte contre l'islamisme a été utilisée pendant des années par le président Ben Ali comme un moyen commode pour obtenir le soutien sans réserve des démocraties occidentales, au premier rang desquelles la France, qui, en échange, ont fermé les yeux sur le caractère despotique de son régime. 

Sauf qu'à la lecture des documents adressés à Mediapart, dont une partie circule aujourd'hui sur les réseaux sociaux, il apparaît que la surveillance – pour ne pas dire dans certains cas le harcèlement – de sympathisants islamistes a aussi été un prétexte pour mettre la population en coupe réglée.

Outre la surveillance systématique de l'activité des mosquées, des thèmes développés pendant les prêches ou le recensement du nombre de fidèles à chaque prière, la lutte anti-terroriste a de fait permis de quadriller l'espace public, où une parole contestataire pouvait prendre corps. 

Ainsi, un rapport «de travail» du 27 mars 2008 (ci-dessous), signé par le directeur de la préfecture de Bizerte (au nord du pays) et consacré «aux efforts contre le danger terroriste», préconise de «se concentrer sur l'observation des espaces dédiés à Internet (les cyber-cafés, NDLR) et la collaboration avec les propriétaires». Il leur est par exemple imposé de tenir «un cahier spécial» des allées et venues dans leur commerce, avec le nom de chaque visiteur. Islamiste ou non.  

Dans le même rapport, qui a notamment été adressé au ministère de l'intérieur et à l'administration générale de la sécurité d'Etat, un paragraphe est consacré au recrutement «des sources spéciales dans le secteur des vendeurs ambulants et les propriétaires de transports en commun», qu'il s'agisse des taxis collectifs ou individuels. Le tout sous le contrôle permanent du parti hégémonique, le RCD.

Dans ce contexte de guerre au terrorisme, les cibles déclarées du régime sont les salafistes, partisans d'un islam rigoriste, dont certaines franges peuvent épouser les thèses djihadistes mais dont d'autres branches s'affichent au contraire comme non-violentes, tout en développant une conception politique de leur foi.

Deux rapports policiers d'interpellation en possession de Mediapart montrent qu'il n'en fallait pas beaucoup, sous Ben Ali, pour subir le harcèlement du régime. Dans le premier d'entre eux, il est fait état de l'arrestation le 17 novembre 2007, à Nabeul (nord-est du pays), d'un «groupe de barbus» simplement parce qu'ils étaient... barbus.

Les policiers notent: «Ils nous ont dit qu'ils étaient en train de discuter de questions religieuses, notamment sur la vie d'un disciple du Prophète.» D'après le rapport, qui ne dit pas ce qu'il est advenu par la suite des personnes interpellées, l'un des «barbus» serait fiché comme «salafiste» par la police.

Frappé du sceau «secret», le second rapport évoque l'arrestation, le 18 mars 2009, d'une jeune femme de 24 ans, habitant à Beni Khiar (région de Nabeul), parce qu'elle était «voilée». «Après vérification avec elle, observent les policiers, il s'est vérifié qu'elle fait la prière régulièrement. Il lui a été notifié l'obligation d'arrêter de porter l'habit religieux et de montrer des dispositions à le faire.»

De Tunis à La Mecque, l'hypocrisie d'une régime

Interrogée par Mediapart, l'avocate tunisienne et militante des droits de l'homme Radhia Nasraoui explique que «la répression des islamistes est la même que pour les syndicalistes ou les militants de gauche. Ce sont les mêmes pratiques, les mêmes méthodes de torture, le même harcèlement. A part que les gens de gauche en prison se sont davantage défendus depuis le début de l'ère de Ben Ali, parce qu'ils avaient des traditions de lutte».

Elle ajoute: «Le fait d'avoir défendu les épouses des islamistes à l'étrangers puis les détenus m'a causé beaucoup de problèmes au sein du mouvement démocratique. J'ai perdu des amis, qui ne comprenaient pas facilement que je défende les droits des islamistes. Je suis pourtant connue pour être de gauche, laïque et profondément anti-intégriste. Je ne partage pas du tout leurs idées mais c'est inadmissible de les torturer sauvagement parce qu'ils font la prière ou même se basent sur la charia.»

Par ailleurs, la sincérité de la “chasse aux salafistes” sous la dictature Ben Ali prend une tournure toute particulière lorsque l'on découvre, toujours grâce au vol de documents pendant la révolution, certains investissements du clan Ben Ali en Arabie saoudite, monarchie islamiste dont le père fondateur, Mohamed ibn Abdelwahab, est l'un des deux principaux disciples du dogme salafiste au XVIIIe siècle.

Non seulement c'est en Arabie saoudite que le dictateur lui-même est parti se réfugier après sa fuite de Carthage le 14 janvier, mais un document récupéré lors de la mise à sac de la maison de Hayet Ben Ali, à Hammam Sousse, décrit de dispendieux projets immobiliers à La Mecque.

Des manifestants, puis des militaires, ont ainsi mis la main sur une «offre de prix définitive», datée du 20 avril 2006 (voir ci-dessous), concernant l'achat par la sœur du dictateur et son mari d'un appartement au seizième étage d'une tour du futur complexe de gratte-ciel Abraj al-Bait. Avec vue sur les lieux saints de l'islam.  

La lettre est adressée à «Madame-Sœur Hayet Ben Ali». Elle commence par «Que Dieu la garde» et se termine par des considérations beaucoup moins spirituelles, le prix: 1.322.030 dollars.

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 14:15

 

 

Deby.jpg

 

 

N'DJAMENA 10 février 2011 à 12h09 (AFP) - Des élections législatives doivent se tenir dimanche au Tchad, un test important pour l'opposition qui a boycotté la présidentielle de 2006 et pourra ainsi mesurer son poids face au parti du président Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis plus de vingt ans.

Ces législatives à un tour (proportionnelle) se tiennent à un mois et demi de la présidentielle d'avril et avant des locales en juin.

"C'est comme si on faisait le premier match d'un championnat", déclare le porte-parole du Mouvement patriotique du Salut (MPS) du président Deby, Mahamat Hissène, ancien ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

Les dernières législatives remontent à 2002.

Les principaux partis d'opposition (notamment la Fédération action pour la République, Far, et la vingtaine de partis de la Coordination pour la défense de la coalition, CPDC) avaient boycotté l'élection présidentielle de mai 2006 qui avait vu la réélection du président Deby, au pouvoir depuis 1990.

Cette fois, l'opposition va au scrutin. Entre temps, elle a signé après six mois de négociations sous l'égide de l'Union européenne l'accord du "13 août 2007" qui officiellement met le pays sur la voie de la démocratie et d'élections justes et transparentes.

Selon des acteurs et observateurs politiques, l'accord a permis "de replacer l'opposition dans le jeu électoral en évitant tout boycott".

L'élection devrait aussi donner plus de poids à l'opposition politique dans un pays où la seule réelle contestation possible a longtemps été celle des armes.

Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat, Idriss Deby a eu à écarter de nombreuses attaques de rebelles dont certaines sont arrivées jusqu'aux portes de son palais.

Depuis le réchauffement avec le Soudan, la guerre des "rezzous" (raids) semble terminée, d'autant qu'avec ses nouveaux pétro-dollars, le président Deby a pu équiper son armée.

"Le MPS (au pouvoir) a accédé à presque toutes les demandes de l'opposition", souligne Mahamat Hissène, soulignant les concessions faites à l'opposition.

Figure politique tchadienne, Saleh Kebzabo, secrétaire général adjoint de la CPDC, concède que l'accord "a apporté les conditions de la transparence". En témoigne le récent renvoi du président de la Céni réputé proche de Deby et limogé par le comité de suivi de l'accord, malgré l'opposition du président tchadien, selon lui.

M. Kebzabo estime qu'il y a un "engouement" des Tchadiens pour ces élections.

Un avis partagé par un membre de la communauté internationale qui juge que la phase pré-électorale se fait dans des "conditions relativement bonnes" même s'il subsiste "des problèmes d'information et de sensibilisation".

En 2002, le MPS avait raflé 116 des 155 sièges de l'Assemblée qui en compte 188 aujourd'hui.

"On peut estimer qu'il y va y avoir une recomposition à l'Assemblée", estime cet observateur. "Tout le monde a à y gagner": une plus grande présence de l'opposition "ne ferait que conforter (la) crédibilité" du président Deby, ajoute-t-il.

Toutefois, selon lui "l'opposition reste faible parce qu'il n'y a pas de stratégie nationale". Une faiblesse due en partie au morcellement.

Il existe en effet plus de 100 partis, dont de nombreux n'existent qu'à l'échelle régionale, explique un autre membre de la communauté internationale qui relève "une énorme disparité de moyens" entre opposition et MPS, le seul parti à avoir fait campagne "à l'échelle nationale".

Aucun sondage d'opinion ne permet de se faire une idée sur le résultat du scrutin auquel 4,8 millions d'inscrits sont invités à se prononcer, selon des chiffres transmis en décembre par les autorités tchadiennes, pour une population de 11,1 millions d'habitants.

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 03:38

 

 

Mahamadou-Issoufou.jpg

 

 

NIAMEY —9 fév 2011 (AFP)  L'ex-Premier ministre Hama Amadou, arrivé troisième au premier tour de l'élection présidentielle du 31 janvier au Niger, a décidé de soutenir l'opposant historique Mahamadou Issoufou au second tour le 12 mars, a annoncé mercredi son parti.

"Après une large consultation des militants de base, le Mouvement démocratique nigérien (Moden) choisit de soutenir M. Mahamadou Issoufou au deuxième tour de l'élection présidentielle du 12 mars", indique un communiqué du Moden.

Avec 19,8% des suffrages au premier tour, Hama Amadou fait figure d'arbitre du second tour.

Mahamadou Issoufou, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) et opposant historique au président Mamadou Tandja renversé par un putsch en février 2010, est arrivé en tête avec 36,06% des voix.

Il affrontera au second tour Seïni Oumarou, ex-Premier ministre de M. Tandja comme Hama Amadou. Candidat du Mouvement national pour la société de développement (MNSD) du président déchu, M. Oumarou avait recueilli au premier tour 23,2% des suffrages.

La présidentielle est destinée à rétablir un régime civil après un an de junte militaire dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et placé sous la menace grandissante d'Al-Qaïda, qui y multiplie les rapts d'Occidentaux.

"Le PNDS fait partie de nos partenaires dans le combat pour la restauration de la démocratie", a expliqué devant la presse Hama Amadou, ex-dauphin de M. Tandja ensuite tombé en disgrâce.

Les partis de Mahamadou Issoufou et Hama Amadou avaient avec d'autres fait front commun en 2009 quand le président Tandja avait causé une grave crise en cherchant à se maintenir au pouvoir au terme de ses deux quinquennats légaux.

"Nous voulons pour ce pays un responsable capable de respecter la Constitution et les règles de la démocratie", a ajouté M. Amadou.

Il a dit "ne plus faire partie" de l'Alliance pour la réconciliation nationale (ARN), conclue avec cinq autre candidats, dont Seïni Oumarou, quelques jours avant le premier tour pour barrer la route à Mahamadou Issoufou.

Il y a eu "trahison" de "certains partis" au sein de l'alliance, a-t-il accusé, sans plus de précision.

MM. Amadou et Issoufou ont effectué ces derniers jours une tournée dans des capitales africaines et ont notamment été reçus ensemble par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, selon la télévision libyenne.

L'ex-colonel à la retraite Moussa Moumouni Djermakoye (3,95% au premier tour) avait assisté à l'entretien.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 17:31

 

 

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rédaction de Koaci.com au Gabon

 

La présence d'André Mba Obame (ph) et des autres cadres de l'Un dans les locaux du Pnud à Libreville semble désormais embarrasser l'Onu .

 Des membres de l'Union Nationale (UN) d'André Mba Obame auraient reçu ce mercredi soir ce message en provenance du siège des nations-Unies à Libreville. C'est ce que nous apprenons d'une source proche du leader de l'UN.

"La tension avec les responsables du système des nations unies est montée d'un cran aujourd'hui. le représentant algérien était extrêmement gêné de nous faire passer un message verbal de ses supérieurs à NY nous demandant si nous voulions quitter les lieux car ne pouvant nous forcer à le faire. Par ailleurs ils nous ont demandé de nous séparer de tous nos moyens de communication et de n'utiliser que le téléphone fixe du seul bureau auquel nous pouvons accéder. De même nous n'avons plus droit qu'à la nourriture exclusivement comme ravitaillement, même pas de vêtements et autres. Ils veulent nous rendre la vie difficile pour nous pousser à la sortie, mais ils ont peur de nous signifier tout cela par écrit et tu devines pourquoi."

André Mba Obame, Zacharie Myboto et nombreux autres cadres du part d'opposition avaient trouvé refuge dans les locaux du PNUD au Gabon depuis la proclamation d'André Mba Obame à la présidence de la République Gabonaise.

Par ailleurs nous vous proposons quelques éléments de clarification de la positon de l'Union Nationale vis à vis de la crise politique gabonaise (source UN).

- L’Union Nationale, Premier parti politique de l’opposition, a été dissout. Par cette vaine tentative de dissolution du Premier parti politique de l’opposition gabonaise par sa représentation au Parlement et dans les assemblées locales, le pouvoir illégitime porte atteinte à la liberté politique au Gabon.

- Le pouvoir "illégitime", en violation de la loi et de la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et réglementaire, a prononcé la levée de l’immunité parlementaire d’André Mba Obame. Aucune procédure judiciaire à l’encontre de ce dernier n’est en cours et en définitive, la levée de l’immunité parlementaire est une compétence du parlement à la suite d’une demande du juge. Mais Ali Bongo Ondimba n’en a cure, il faut se débarrasser d’André Mba Obame par tous les moyens.

-Les fonctionnaires qui ont été nommés au Gouvernement sont révoqués, en violation flagrante des lois qui régissent la fonction publique gabonaise et ses agents. Dans le cas d’espèce il y a non seulement atteinte à la liberté d’opinion, mais aussi violation de la loi. Ce qu’Ali Bongo feint d’ignorer c’est que Le Premier Ministre de ce gouvernement est Docteur en droit et enseignant à la faculté de droit de Libreville et que le Ministre de l’Intérieur John Nambo est agrégé de droit.

-La chaîne de télévision privée TV+ a été suspendue pour trois (3) mois au motif qu’elle a diffusé la cérémonie de prestation de serment. Il y a dans le cas d’espèce atteinte à la liberté d’information. Cet évènement a été relaté par tous les médias du pays (Télévision, Radio et presse écrite), il y a manifestement volonté de bâillonner ce média en particulier au motif qu’il serait la propriété d’André Mba Obame.

-Le 27 janvier 2011, à 5h du matin, les militaires du bataillon des parachutistes ont brutalement dispersé les populations qui soutiennent la démarche d’André Mba Obame et se trouvaient pacifiquement devant le siège du PNUD. Une cinquantaine de blessés a été dénombré à l’issue de cette opération. Il convient de signaler que cet acte, qui porte atteinte aux dispositions de la Convention de Vienne, a été posé alors que des engagements avaient été pris auprès de la représentation des Nations Unies afin qu’il n’y ait aucune intervention des forces de sécurité ou de défense.

-Depuis le 25 janvier 2011, les forces de sécurité et de défenses sont entièrement mobilisées pour réprimer et arrêter les citoyens gabonais qui manifestent leur adhésion au pouvoir légitime. Les arrestations arbitraires, les violences sur personne et les atteintes aux droits de l’homme se comptent par dizaines chaque jour. Elles sont le fait de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police aux ordres du pouvoir illégitime.

En 1960, l’attitude du Secrétaire Général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, a conduit à l’assassinat de Patrice Lumumba.

En 1994, l’attitude des Nations-Unies au Rwanda a abouti au résultat que l’on connait.

Comment comprendre que dans la situation actuelle, le Secrétariat Général des Nations-Unies puisse songer un seul instant livrer Zacharie Myboto, Jean Éyeghe Ndong, André Mba Obame, ainsi que tous les responsables de l’Union Nationale et les membres du Gouvernement de Raphaël Bandega à la folie furieuse d’Ali Bongo Ondimba et de Jean-François Ndongou ?

L’ONU veut-elle assumer une nouvelle fois, en toute impunité, un drame dans un pays africain ?

Cette question se pose aujourd’hui à Ban Ki-Moon et à toute la communauté Internationale.

Delaeu, correspondant de Koaci.com à Libreville

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 01:46

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

ven, 04/02/2011 - 17:55

« Paris, Bruxelles et l'ONU, en se concentrant sur la seule Côte d'Ivoire, prouvent une nouvelle fois l'intérêt sélectif porté aux élections présidentielles en Afrique » (L’ONG Survie)

«Gbagbo doit partir ». Tel est le credo de la communauté internationale – Nations Unies, Union Européenne, Etats-Unis, France, Allemagne, Grande Bretagne, Union africaine, CEDEAO, UEMOA … - Le « boulanger » d’Abidjan est sommé de vider le plancher et de laisser l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara jouir de sa victoire proclamée par la Commission électorale indépendante (CEI) et certifiée par l’Organisation des Nations Unies.

Une kyrielle de sanctions s’abattent sur lui et plusieurs dizaines de ses proches. En attendant une intervention militaire de la CEDEAO, la communauté internationale tente aussi de l’asphyxier économiquement en bloquant ses avoirs et ceux appartenant à ses compagnons, et en entérinant la signature du ministre des Finances de Ouattara, seul habilité à faire des opérations dans l’espace UEMOA. De même, une nouvelle chance est donnée au dialogue avec le panel des cinq chefs d’Etat africains mis en place au dernier sommet de l’UA.

On se rappelle, à l’issue d’une de ses laborieuses visites en Côte d’Ivoire, l’ex-émissaire de l’UA, le Premier ministre kényan Raila Odinga, avait martelé qu’il fallait tout faire pour que Gbagbo quitte le pouvoir et que le verdict des urnes soit respecté en Côte d’Ivoire. Pour lui, si rien n’est fait, on risque d’assister à la même situation dans une dizaine de pays africains qui vont organiser des élections au cours de cette année 2011. Mais, la communauté internationale semble tellement obnubilée par la situation ivoirienne et les révolutions qui secouent le monde arabe qu’elle n’est plus regardante sur ce qui se passe dans d’autre pays de l’Afrique. De fait, sachant que personne ne le voit, le président centrafricain François Bozizé a su conserver son bien dès le premier tour du scrutin tenu le 23 janvier dernier. Il s’est offert 66,06 % des voix et a laissé ses adversaires dont les éternels Ange Félix Patassé et Martin Ziguélé, se partager le reste des pourcentages.

En réalité, ce fut un véritable hold-up électoral : organisation du scrutin bâclée, absence d'affichage de listes électorales, vote par procuration abusif, nombre de votants sans rapport avec le nombre d'inscrits, bourrages d'urnes ou fausses urnes, étrangers en possession de fausses cartes d'électeurs, etc. Comme le hasard n’existe pas, c’est le remake de l’élection présidentielle du 4 mars au Togo où justement Bozizé était venu solliciter des urnes. Autre chose bizarre, l'Union Européenne finance l’élection centrafricaine avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) pour 9,5 millions d'euros sur 16 millions du coût total, mais n'a pas envoyé de Mission d'observation. Et c’est le silence radio autour de cette mascarade électorale. Des Nations Unies à l’Union européenne en passant par la France et les Etats-Unis, personne n’en parle. Les intérêts de cette fameuse communauté internationale en Côte d’Ivoire ne sont pas les mêmes en Centrafrique où on peut tolérer la « pagaille électorale ». Comme quoi tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne et les coups de gueule de la communauté internationale sont sélectifs. A qui le tour après Bozizé ?

Zeus AZIADOUVO

Source : LIBERTE HEBDO TOGO

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 20:45

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

Le Monde.fr | 02.02.11 | 18h47

François Bozizé, chef de l’Etat centrafricain sortant, a été réélu avec 66,06 % des suffrages (607 184 voix) lors du premier tour du scrutin présidentiel qui s’est déroulé, dimanche 23 janvier, selon les résultats provisoires annoncés, mardi 1er février, par la Commission électorale indépendante (CEI).

Ange-Félix Patassé, ancien président (de 1993 à 2003), qui avait été renversé par François Bozizé lors d’un coup d’Etat, est arrivé en deuxième position (20,10 %) devant Martin Ziguélé (6,46 %). Les deux derniers candidats n’ont pas franchi la barre des 5 %. Ces résultats doivent maintenant être validés par la Cour constitutionnelle dans les quinze jours.

Dans un pays peuplé de 4,5 millions d’habitants, d’une superficie comparable à la France et la Belgique réunies mais dépourvu d’infrastructures routières et en queue de classement de tous les indices sociaux-économiques, l’organisation de ces élections présidentielles et législatives avait pris les allures d’un défi.

A deux reprises, le scrutin avait été reporté en 2010 et il fut incertain jusqu'au dernier moment. Du recensement des électeurs à l’affichage tardif des listes électorales, l’opposition avait pointé plusieurs dysfonctionnements.

"C'EST TELLEMENT GROSSIER ET RIDICULE"

Prêts à patienter plusieurs heures dans les files d’attente pour aller voter, les Centrafricains s’étaient déplacés en nombre, dimanche 23 janvier. Le vote s'était achevé cinq heures après l'horaire prévu, et le dépouillement avait eu lieu pendant la nuit, à la lueur des bougies et des lampes de poche.

"Tous ont décrié la mauvaise organisation, surtout en ce qui concerne les listes électorales qui ont été affichées en retard, qui n’existaient pas à certains endroits ou se retrouvaient à des endroits qui n'étaient pas les bons", avait déclaré Fulgence Zeneth, coordinateur national de l'Observatoire national des élections, au lendemain du scrutin.

L'attente des résultats – ils auraient dû être communiqués quelques jours plus tôt par la CEI – a renforcé les soupçons de fraude dans le camp de l'opposition. "C'est un non-événement, a déploré Martin Ziguélé lors de la proclamation des résultats. C'est tellement grossier et ridicule. Maintenant, nous allons porter plainte et déposer un recours devant la Cour constitutionnelle, mais nous ne sommes pas dupes. La Cour va valider les résultats."

Au cours de la campagne, le parti KNK (pour Kwa Na Kwa, qui signifie "le travail rien que le travail" en langue sango) de François Bozizé s’était donné comme objectif de remporter cette élection "par KO, dès le 1er tour". C’est donc chose faite.

"C'EST LA RÉCOMPENSE D'UN TRAVAIL BIEN FAIT..."

"C'est la victoire de la démocratie pour quelqu'un qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat et qui l'a légitimé par les urnes en 2005, a déclaré Fidèle Ngouandjika, porte-parole du gouvernement et directeur adjoint de la campagne du chef de l’Etat. C'est la récompense d'un travail bien fait..."

Dans un tel contexte, il est difficile de croire que ces élections pourront enfin amener la paix dans ce pays ruiné par des décennies d’instabilité politique. Ce scrutin se présentait pourtant comme l'aboutissement d’un dialogue national amorcé en 2008 entre le pouvoir, l’opposition et différents groupes armés qui occupent une grande partie du pays.

"Nous serons obligés de reprendre les armes afin de faire rétablir une réelle démocratie en Centrafrique, a confié à l’AFP Joachim Kokaté, l’un des représentants de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une rébellion qui n’avait pas participé au processus de paix. Nous avions observé une trêve dans l'intérêt du peuple centrafricain. Nous dénonçons la fraude massive. Le président Bozizé a tourné le dos à la jeunesse et à tout le peuple."

Comme pendant toute la campagne électorale, le calme régnait dans Bangui, la capitale, lors de l’annonce des résultats.

Pierre Lepidi (avec AFP)

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 00:59

 

 

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Source: Direct « Scoop.net ».

Le contingent Ghanéen au sein des casques bleus des « Nations Unis » en terre ivoirienne a commencé à être rapatrié, a-t-on appris de source militaire. Les militaires ghanéens ont indiqué à leur gouvernement, le refus de voir dévoyer leur mission originelle au sein des casques bleus en Côte d’Ivoire.

Les casques bleus depuis les élections en Côte d’Ivoire, soutiennent ouvertement les rebelles, allant même jusqu’à tirer à balles réelles sur des civils ivoiriens aux mains nues. Le 16 décembre 2010, les soldats onusiens ont préparé et armé les rebelles à l’occasion d’une marche insurrectionnelle lancée par Alassane Ouattara, causant ainsi de nombreux morts dont des « Forces de Défense et de Sécurité du pays.

Le Ghana, par son président John Atta Mills, a exprimé le refus de son pays de constituer l’armée de l’« Ecomog » que la France et certains pays comme le Burkina-Faso, le Sénégal et le Nigeria appellent de tous leurs vœux, afin de déloger le président Laurent Gbagbo pour installer son opposant Alassane Ouattara. Plusieurs pays s’opposent à l’option militaire dans le règlement de la crise ivoirienne, notamment l’Afrique du Sud, l’Angola, la Gambie, le Cap-Vert, le Ghana, de même que la Russie, la Chine, le Brésil.

Le « Conseil constitutionnel » ivoirien, plus haute juridiction ivoirienne chargée de donner les résultats définitifs de l’élection présidentielle a proclamé Laurent Gbagbo, élu (51, 45%) contre son adversaire Alassane Ouattara (48%). Le chef de la mission de l’« ONU » en Côte d’Ivoire, en violation de son mandat, a lui, déclaré sur les médias français, Alassane Ouattara, élu.

 

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