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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 00:05

 

 

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(Communiqués 20/02/2011)


LES POUVOIRS des GOUVERNEMENTS CORROMPUS SANGUINAIRES TORTIONNAIRES du NÉOCOLONIALISME FONT RAGE en TUNISIE, en ÉGYPTE, au CAMEROUN, aux COMORES, à MADAGASCAR, en ALGÉRIE, au MAROC, en LIBYE, au GABON, au NIGERIA, en REPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE du CONGO, au TCHAD, en CENTRAFRIQUE ; l’AFRIQUE en feu et en sang.


OÙ est DONC le FAMEUX CONSEIL de SÉCURITÉ des NATIONS UNIES, où est aussi, également, la mascarade fantoche CONSEIL de PAIX et de SÉCURITÉ de  l’UNION AFRICAINE, où se cache donc le génocidaire CONSEIL de la soi-disant UNION ARABE ?


Aussi, ces fossoyeurs des Droits des Peuples à disposer d’eux-mêmes, selon  GARIBALDI resté symbole du combat historique pour l’unité italienne, sont désormais  placés devant le Tribunal de l’Histoire après la faillite désastreuse des Nations Unies, de  l’Union Africaine, de la Ligue Arabe, dangereusement coupables de non-assistance à peuples en danger, sous la férule des criminels au pouvoir pendant 50 ans.

 

Enfin, c’est ainsi que les populations affamées, précarisées, marginalisées, esclavagisées, persécutées par les ouvoirs néocoloniaux corrompus en Afrique, productrice d’or, de diamant, de manganèse, de cuivre, de bauxite et autres matières précieuses et riche d’une agriculture diversifiée, dotée de longs fleuves navigables et de rivières toujours convoités, sont toujours livrées à la violence, à l’autodestruction, tirant sur tout ce qui bouge, « ventre affamé n’ayant point d’oreilles ».

 
Les « fameux CASQUES BLEUS et les CASQUES NOIRS » ont failli sous la responsabilité coupable des « CASQUES BLANCS ».

 

Ainsi, les peuples désespérés en appellent désormais aux « CASQUES ROUGES ». L’Afrique, Berceau de l’Humanité, marginalisée, se meure.

 
Pourtant, que faire ?

 
RAPPEL DES SIX IMPERATIFS de la Société Savante des Encyclopédistes africains de 1990.

LES SIX IMPERATIFS DE REPARATION DE L’EUROPE ESCLAVAGISTE GENOCIDAIRE

Premier Impératif :


Proclamation solennelle par les Nations Unies de l’esclavage, de la traite d’êtres humains notamment des noirs, du partage de l’Afrique, de la colonisation et du génocide comme crime contre l’Humanité conformément aux sentences du Jury international de Fort-de-France que nous avons organisé les 10, 11 et 12 Décembre 1993 au Cercle Frantz  Fanon. Sous la pression de notre combat historique, la France et l’Etat du Vatican viennent d’inscrire cette reconnaissance de leur crime contre l’Humanité dans le nouveau chapitre de leur histoire respective. Nous veillerons à ce que cette histoire soit désormais enseignée dans les écoles de toutes les nations pour la mémoire collective, partie intégrante du patrimoine général de l’Humanité.

 
Deuxième Impératif : Proclamation solennelle sous l’égide des Nations Unies réorganisées et équilibrées du pardon de l’Europe, des U.S.A., du Moyen-Orient et du Vatican génocidaires à l’Afrique pour l’avoir colonisée et pillée.

 
Troisième Impératif : Création d’une Commission internationale d’évaluation et de compensation des destructions et des dégâts ou préjudices causés à l’Afrique et aux peuples noirs du fait du génocide Euro - U.S.A. et du Moyen-Orient esclavagistes.

 
Mise en place d’une Commission internationale d’évaluation de ces dommages et préjudices en établissant une procédure d’indemnisation.


Quatrième Impératif : Modification, refonte et équilibrage des structures et institutions des Nations Unies, notamment le Conseil de Sécurité disposant de cinq membres dont un par continent, corrigeant ainsi l’accaparement d’un siège par la seule Amérique du Nord (U.S.A.), au détriment de l’Amérique latine et du siège revenant au Continent Asiatique par la Chine toute seule, en fait, quel crime d’avoir ignoré l’existence de deux continents « l’Afrique et l’Australie ». C’est, depuis une dizaine d’années déjà que les encyclopédistes africains, en liaison avec les différentes organisations des peuples noirs et de la diaspora ont inscrit ce point d’interpellation dans leur programme de combat pour la réhabilitation et le développement de l’Afrique.


Cinquième Impératif : Création d’une Commission internationale pour la réécriture de l’Histoire de l’Humanité basée sur la nouvelle physionomie du monde ainsi réorganisé et rééquilibré, condamnant devant le nouveau tribunal de NUREMBERG tous les dirigeants au pouvoir dans les gouvernements européens et nord-américains et arabes esclavagistes lors du partage et de la colonisation de l’Afrique, de l’Amérique latine et de l’Asie pour génocide et crime contre l’Humanité :


- Division et partage du Cameroun, du Congo, de la Guinée, du Niger, du Viêt-Nam, de la Corée, de la Guyane, des Antilles pour ne citer que les plus barbares des crimes de la colonisation européenne, sans oublier le crime de déportation contre le peuple palestinien et la persécution nazie et l’holocauste juif.


- Installation du système criminel d’apartheid en Afrique du Sud.


- Ségrégation raciale criminelle aux U.S.A.,


Sont autant de conséquences du crime de génocide liées à la traite des noirs et à la colonisation…

Sixième Impératif : Création sous l’égide des Nations Unies d’une banque internationale pour la Reconstruction et le Développement de l’Afrique aux fins de réparation des dégâts et préjudices causés par la traite des noirs, la colonisation et le pillage des ressources naturelles de ce continent par les puissances coloniales européennes et leur allié nord-américain, inversant ainsi ce que l’escroquerie mondiale appelle l’endettement des pays sous-développés, le sous-développement étant à son origine le résultat du pillage esclavagiste, le partage et la colonisation que perpétuent, depuis 1960, date des Indépendances Africaines, les pouvoirs néocoloniaux et antidémocratiques.

 

Les thèses de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme pour la reconstruction et la renaissance nationales


Thèse I : La bonne gouvernance politique. Réconciliation et reconstruction nationales.

- La nature du système politique camerounais : République laïque démocratique une et indivisible anti- tribaliste et panafricaine.


- Système électoral : Elaboration d’une Charte nationale et création d’un  Observatoire de la démocratie et de la bonne gouvernance transparente alternante au Cameroun pour la justice et le développement durable contre la corruption et l’impunité. Code de bonne conduite. Egalité hommes – femmes dans le système de représentation nationale. Système électoral obligatoirement à deux tours, limitation des mandats des élus, contrôle des biens et patrimoine des élus au début et à la fin de leur mandat.


Thèse II : La bonne gouvernance économique. Inventaire de l’économie camerounaise :

Etat des lieux et gestion. Industrie et agriculture – richesses naturelles du sol et du sous-sol (problèmes particuliers du pétrole, gaz, électricité, eau, manganèse, or, bauxite….).


Thèse III : La bonne gouvernance militaire. Réorganisation de la défense nationale :

 

Armée – police – gendarmerie et protection civile.

Thèse IV : La bonne gouvernance socioculturelle :

 
- La refonte du système éducatif national : une nouvelle philosophie de l’éducation de base, de l’école et de l’apprentissage pour tous (pas de village sans école).


- Recherche fondamentale et appliquée, formation et développement scientifiques, techniques et technologiques.


- Création des grandes écoles nationales polytechniques : Mines, Ponts et Chaussées.

- Création des institutions universitaires, pédagogiques et des écoles d’administration et de gestion polytechniques.


Thèse V : Coopération internationale et solidarité. Structures des consulats et ambassades. Rayonnement du Cameroun. Le rôle primordial de la diaspora.


Thèse VI : Communication et multimédias. Le régime de la presse et de l’information au Cameroun. Primauté de l’indépendance de la presse. Liberté d’opinion, d’expression, de circulation des biens et des personnes.


Thèse VII : La jeunesse, les personnes vulnérables. Droits de l’enfant, de la famille et
des personnes âgées.

 
Thèse VIII : La représentation nationale de la diaspora camerounaise au plan national et au plan international (Consulats et Ambassades). Recensement de la diaspora camerounaise à travers le monde. (Ce qu’elle est, ce qu’elle fait, comment elle vit, etc…).


Thèse IX : La société civile camerounaise sous son acception socio- politique et socio-économique.

Thèse X : L’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. Création d’un Observatoire des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales. Création d’une Fondation nationale des Droits de l’Homme et de la Paix. Réparations dues aux victimes de 40 années de génocide du système tortionnaire néocolonial. Le pardon exigé des bourreaux (exemple : Afrique du Sud) POUR QUE PLUS JAMAIS CA !

 

Thèse XI : Santé publique. Observatoire national contre le VIH – SIDA et lutte contre les pandémies (paludisme, lèpre, etc…) et l’institution d’une politique sanitaire de santé pour tous. Recherche médicale et valorisation de la pharmacopée nationale.

Thèse XII : Protection de l’environnement, des écosystèmes et du cadre de vie (Forêts, eau, faune, flore) - Education environnementale.


Thèse XIII : Création des Académies nationales : Académie de Médecine, Académie des Sciences techniques et technologiques, Académie des Lettres et des Langues, Académie des Arts et des Métiers, Académie Militaire, Académie de la Marine, Académie de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Académie spécialisée des Sports et de la Musique pour la performance nationale.

 
Thèse XIV : Création des grandes bibliothèques nationales, régionales, départementales, communales hautement informatisées. Création de musées communaux, départementaux, régionaux, nationaux.


Thèse XV: Création d’un Panthéon à la mémoire des grandes figures mortes pour la patrie.

Thèse XVI : Institutionnalisation des Prix Nationaux d’Excellence, de Performance et d’Emulation dans tous les domaines de la connaissance pour le rayonnement national.

 
Professeur Kapet de BANA, Coordinateur International du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine, Président fondateur de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme,
Membre fondateur et Président d’Honneur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme,
Chargé de mission en tant qu’en Ambassadeur itinérant, Ancien conseiller du Gouvernement de la Côte d’Ivoire du Président Houphouët BOIGNY, Ancien conseiller du Gouvernement algérien du Président BEN BELLA, Ancien membre de la délégation camerounaise à l’Assemblée Générale des Nations Unies consacrée à la réunification et l’indépendance du Cameroun (16ème session spéciale – 1115ème séance) New York, Avril 1961.



AMPLIATION


- Union Africaine


- Gouvernements africains

 
- Union Européenne


- Gouvernements européens


- Nations Unies


- Conseil de sécurité des Nations Unies


- UNESCO


- PNUD


- OMS


- Presse africaine et internationale Organisations de défense des Droits de l’Homme :


- Amnesty International


- Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (F.I.D.H.)


- Union Interafricaine des Droits de l’Homme (U.I.D.H.)


- Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture (A.C.A.T.)


- Human Rights Watch (H.R.W.)


- Ligue Internationale contre le racisme et l’antisémitisme (L.I.C.R.A.)


- Et autres intéressés.



COMMUNIQUÉ de PRESSE du CONSEIL MONDIAL de la DIASPORA PANAFRICAINE.

COORDINATION INTERNATIONALE PERMANENTE – DELEGATION en FRANCE

85, boulevard Saint – Michel - 75005 – PARIS - tél/fax : (+33) 143.258.050.


« Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org Chargé de mission : Victor TOKAM : tokamkaptu@orange.fr

Correspondance nationale :


- Fondation panafricaine des devanciers, héros et martyrs : Douala- Tel : 77 67 50 46/ 99 20 09 06 – acrpac@yahoo.fr


- Observatoire des Droits de l’Homme: Yaoundé – Cameroun tél. : +237. 976.00.56 –


- Courriel : hrm_odh@yahoo.fr Site : www.odh.cmonsite.fr


- OS-CIVILE – Organe de la Société Civile - BP. 3 Kousseri. Cameroun


Tél. (00237) 675 06 77/602 94 07 - Cameroun. :
os_civile@yahoo.fr


- Correspondance à Genève : Association Maison de l’Afrique à Genève (MAGE) :


19, rue du Perron - 1204 Genève – Suisse tel : +41 22 311 26 30 +41 70 633 38 33 – mail :

info@maison-afrique-geneve.org

Secrétariat permanent international : Anne Marie POTTIER :
africa@smol.org



 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:46

 

 

petrole.jpg

 

 

TRIPOLI - AFP / 21 février 2011 11h15- La Libye, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), est le quatrième producteur de pétrole en Afrique, après le Nigeria, l'Algérie et l'Angola, avec près de 1,8 million de barils par jour et possède des réserves évaluées à 42 milliards de barils.

A l'arrivée au pouvoir du colonel Kadhafi en 1969, les compagnies pétrolières, majoritairement américaines, extrayaient du sol libyen plus de 2 millions de barils par jour. Mais très vite, le numéro un libyen nationalise le pétrole, limite la production et crée la Compagnie nationale du pétrole (NOC) qui constituera des coentreprises avec des participations minoritaires des compagnies étrangères.

Après vingt ans de mise à l'écart, la Libye a vu affluer toutes les compagnies pétrolières occidentales avides de brut qui s'affrontent dans des enchères.

Dans le domaine des hydrocarbures, une quarantaine d'opérateurs étrangers du monde entier ont participé à quatre rounds d'attribution aux enchères de champs d'exploration. L'objectif est de porter la production de près de 1,8 mbj actuellement à 3 mbj en 2013 pour des investissements de l'ordre de 30 milliards de dollars.

Selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), la Libye était en 2009 le quatrième producteur de pétrole en Afrique avec une production de 1,789 million de barils par jour, derrière le Nigeria (2,211 mbj), l'Algérie (2,125 mbj) et l'Angola (1,948 mbj).

La Libye exporte la majorité de son pétrole vers les pays d'Europe, dont l'Italie, l'Allemagne, l'Espagne et la France.

La Libye veut également développer sa production de gaz naturel dont les réserves prouvées sont estimées à 1.540 milliards de m3, selon l'Opep.

Le pays a quasi-doublé ses exportations en gaz naturel en trois ans, de 5,4 milliards de m3 en 2005 à plus de 10 milliards de m3 de gaz naturel par an, toujours selon les chiffres de l'Opep.

(©)

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:37

 

 

ben-ali-et-sa-femme

 

 

20minutes.fr 21 février 2011

Un magot rassemblant des milliers de billets de banque, des bijoux d'or et de diamants, des bouteilles de vins millésimées d'une «valeur inestimable»: Les Tunisiens ont découvert, samedi, les images diffusées par la télévision d'Etat tunisienne d'une cache trouvée dans l'une des résidences de l'ancien président Ben Ali, à Sidi Bou Saïd, en périphérie de Tunis. Cette découverte a été réalisée par la commission nationale tunisienne d'investigation sur la corruption et les abus de l'ancien régime, relève l'agence de presse AP.

Derrière les livres, les devises

Le trésor de l'ancien président, qui a fui le 14 janvier en Arabie Saoudite, était dissimulé derrière une fausse bibliothèque. Plusieurs coffres-forts, de différentes tailles, étaient cachés derrière les livres, grâce à un système de portes coulissantes. «Il y a là des milliards et des milliards, peut-être plus qu'il y en a à la Banque centrale», s'est exclamé un journaliste sur place, Mehrez Laâmari.

Où ira cet argent? Après évaluation, la commission tunisienne d'enquête sur la corruption, qui a réalisé cette découverte, «a promis de restituer la totalité de ses biens au peuple tunisien», d'après l'agence AP. Le trésor sera d'abord déposé dans les coffres de la banque centrale tunisienne.

Extradition demandée

Si l'état de santé de l'ancien président Zine Ben Ali reste incertain, la Tunisie a demandé, dimanche, son extradition à l'Arabie Saoudite pour répondre d'accusations à la violente répression des manifestations du mois dernier

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 02:19

 

 

Blaise-Compaore.jpg

 

 

OUAGADOUGOU - AFP / 21 février 2011 01h40 Le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré ne se rendra pas lundi en Côte d'Ivoire, où il devait arriver avec les autres membres du panel de présidents africains chargé de dénouer la crise ivoirienne, a-t-on appris auprès de la présidence dimanche soir.

Interrogée sur la venue de M. Compaoré lundi, une source à la présidence à Ouagadougou a indiqué à l'AFP: "le président ne part pas à Abidjan". Cette source a invoqué des "raisons de sécurité", sans autre précision.

Le camp du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo s'était mobilisé depuis plusieurs semaines contre la venue de Blaise Compaoré, accusé de soutenir Alassane Ouattara, reconnu président élu de Côte d'Ivoire par une grande partie de la communauté internationale après le scrutin du 28 novembre.

Plus d'un millier de jeunes pro-Gbagbo étaient d'ailleurs rassemblés dimanche soir à l'aéroport d'Abidjan pour contester sa visite, selon des sources concordantes.

La télévision publique ivoirienne RTI a montré par ailleurs que le drapeau burkinabè n'avait pas été hissé à l'aéroport au côté de ceux des autres pays du panel de présidents africains.

M. Compaoré est rentré dimanche soir au Burkina, après avoir participé plus tôt à Nouakchott à une réunion avec les autres membres du panel de l'Union africaine - Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad) et Jikaya Kikwete (Tanzanie) - pour étudier des voies de sortie de la crise ivoirienne.

Selon des sources diplomatiques à Nouakchott et à Abidjan, la venue des autres chefs d'Etat lundi restait incertaine dimanche soir.

Le panel est censé présenter d'ici le 28 février des solutions "contraignantes" pour les camps Gbagbo et Ouattara.

(©)

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 02:15

 

 

Khadafi-m.jpg

 

 

TRIPOLI - AFP / 21 février 2011 01h21 - Seïf Al-Islam Kadhafi, un fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé que la Libye était au bord de la guerre civile et la cible d'un complot étranger, lors d'une allocution télévisée dans la nuit de dimanche à lundi.

Seïf Al-Islam Kadhafi a reconnu que plusieurs villes du pays, dont Benghazi et Al-Baïda dans l'est du pays, étaient la proie de violents combats et que les émeutiers s'étaient emparés d'armes militaires. Des dizaines de milliers de personnes se dirigent vers Tripoli, a-t-il déclaré.

"En ce moment des chars se déplacent dans Benghazi conduits par des civils. A Al-Baïda les gens ont des fusils et de nombreux dépôts de munitions ont été pillés. Nous avons des armes, l'armée a des armes, les forces qui veulent détruire la Libye ont des armes", a-t-il lancé.

Selon lui, les affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste, selon ces déclarations retransmises par la télévision d'Etat libyenne.

"Nous allons détruire les éléments de la sédition", a-t-il dit, tout en promettant la "formation d'une commission pour créer une constitution".

"L'armée aura maintenant un rôle essentiel pour imposer la sécurité parce que c'est l'unité et la stabilité de la Libye" qui sont en jeu, a déclaré le fils du dirigeant libyen.

"La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye", a affirmé Seïf Al-Islam.

Il a répété à plusieurs reprises ce chiffre de 84 morts dans les violences qui ont débuté la semaine dernière en Libye et affirmé que les bilans donnés par "les médias étrangers" étaient "très exagérés".

Selon Human Rights Watch, au moins 173 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation le 15 février.

Selon un décompte de l'AFP établi à partir de différentes sources libyennes, le bilan des manifestations contre le régime du colonel Kadhafi s'élève à au moins 77 morts, pour la plupart à Benghazi.

Des tirs nourris étaient entendus vers 23h45 GMT dans plusieurs quartiers de Tripoli par le correspondant de l'AFP sur place.

Seïf Al-Islam a affirmé que "la Libye n'est pas l'Egypte ou la Tunisie", en référence à ces deux pays voisins dont les dirigeants, Hosni Moubarak et Zine El Abidine Ben Ali, ont été chassés par la rue ces dernières semaines. "L'armée libyenne jouera un grand rôle. Ce n'est par l'armée tunisienne, ce n'est pas l'armée égyptienne", a-t-il déclaré.

"Mouammar Kadhafi n'est pas Zine El Abidine Ben Ali. Il n'est pas Moubarak", a-t-il lancé.

Le colonel Kadhafi n'a fait aucune déclaration publique depuis le début des violences. Il est au pouvoir en Libye depuis 1969.

"Nous n'allons pas abandonner un pouce de la Libye", a encore déclaré Seïf Al-Islam qui a affirmé: "Nous vivrons en Libye, nous mourrons en Libye".

Selon certaines informations non confirmées, Mouammar Kadhafi, né en 1942, aurait quitté la Libye dimanche soir.

(©)

 

Le pays au bord de la guerre civile, selon un fils de Kadhafi

21 février 2011 02:05 - Seïf Al-Islam Kadhafi, un fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé que la Libye était au bord de la guerre civile. Lors d'une allocution télévisée dans la nuit de dimanche à lundi, il a déclaré que son pays était la cible d'un complot étranger.

Seïf Al-Islam Kadhafi a reconnu que plusieurs villes de Libye, dont Benghazi et Al-Baïda dans l'est du pays, étaient la proie de violents combats et que les émeutiers s'étaient emparés d'armes militaires. Des dizaines de milliers de personnes se dirigent vers Tripoli, a-t-il déclaré.

"En ce moment des chars se déplacent dans Benghazi conduits par des civils. A Al-Baïda les gens ont des fusils et de nombreux dépôts de munitions ont été pillés. Nous avons des armes, l'armée a des armes, les forces qui veulent détruire la Libye ont des armes", a-t-il lancé.

Selon lui, les affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste, selon ces déclarations retransmises par la télévision d'Etat libyenne. "Nous allons détruire les éléments de la sédition", a-t-il dit, tout en promettant la "formation d'une commission pour créer une Constitution".

"L'armée aura maintenant un rôle essentiel pour imposer la sécurité parce que c'est l'unité et la stabilité de la Libye" qui sont en jeu, a déclaré le fils du dirigeant libyen.

"La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye", a affirmé Seïf Al-Islam.

Il a répété à plusieurs reprises ce chiffre de 84 morts dans les violences qui ont débuté la semaine dernière en Libye et affirmé que les bilans donnés par "les médias étrangers" étaient "très exagérés".

"Kadhafi n'est pas Ben Ali"

Selon Human Rights Watch, au moins 173 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation le 15 février. Selon un décompte de l'AFP, le bilan s'élève à au moins 77 morts, pour la plupart à Benghazi. Des tirs nourris étaient entendus au milieu de la nuit dans plusieurs quartiers de Tripoli.

Seïf Al-Islam a affirmé que "la Libye n'est pas l'Egypte ou la Tunisie", en référence à ces deux pays voisins dont les dirigeants, Hosni Moubarak et Zine El Abidine Ben Ali, ont été chassés par la rue ces dernières semaines. "L'armée libyenne jouera un grand rôle. Ce n'est par l'armée tunisienne, ce n'est pas l'armée égyptienne", a-t-il déclaré.

"Mouammar Kadhafi n'est pas Zine El Abidine Ben Ali. Il n'est pas Moubarak", a-t-il lancé. Le colonel Kadhafi n'a fait aucune déclaration publique depuis le début des violences. Il est au pouvoir en Libye depuis 1969. "Nous n'allons pas abandonner un pouce de la Libye", a encore déclaré Seïf Al-Islam qui a affirmé: "Nous vivrons en Libye, nous mourrons en Libye".

(ats /)

 

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 16:23

 

 

Wade et son fils

 

 

Par Malickou Ndiaye | 18/02/2011 | 11:02:27 koaci.com

Une protestation devant le Palais présidentiel et le Conseil constitutionnel contre ‘le coup de force électoral de Wade (à travers le découpage administratif qu’il envisage), le projet de dévolution monarchique…’.C’est ce qu’envisage l’opposition regroupée dans le cadre de Bennoo. En tout cas, l’opposition sénégalaise est décidée à aller jusqu’au bout pour combattre Me Wade. Car, elle a montré hier, sa colère contre Me Wade qui, selon elle, a détruit l'image du Sénégal.

L’opposition regroupée au sein de la coalition Bennoo Siggil Sénégal semble déterminée à en découdre avec Abdoulaye Wade. Et pour cause, Amath Dansokho et ses camarades prévoient, dans un nouveau plan d’action, qu’ils ont décliné hier, une protestation devant le Palais présidentiel et le Conseil constitutionnel contre ‘le coup de force électoral de Wade (à travers le découpage administratif qu’il envisage), le projet de dévolution monarchique… ’.
Selon les leaders de l’opposition sénégalaise, ils n’accepteront plus les injustices du président sénégalais Me Abdoulaye Wade. Pour cela, ils veulent se faire entendre au plus haut niveau, ils négligeront rien ont-ils laissé entendre hier.

Pour ces leaders de l’opposition, cette nouvelle stratégie est appelée le second plan, qu’ils entendent dérouler le plus rapidement possible.

Ce nouveau plan, est proposé par l’ancien secrétaire général du Pit, Amath Dansokho, mais il est validé par la Conférence des leaders . « Nous allons initier un mouvement de protestation, au niveau de la présidence de la République et du Conseil constitutionnel contre le coup de force électoral de Wade, le projet de dévolution monarchique ainsi que toutes les autres dérives du pouvoir. L’opinion sera édifiée sur le jour de la manifestation’, a fait savoir Souleymane Ndiaye ‘Brin’, porte-parole du jour de la Conférence des leaders de Bennoo.
Pour le porte-parole du jour’, par ailleurs secrétaire général du Bloc populaire sénégalais, il informe qu’une rencontre est prévue entre les leaders de Bennoo et leurs élus (maires, présidents de conseil régionaux, ruraux) ce samedi à la maison du Ps.

Selon ses explications, au menu des débats pour cette rencontre, « il y’aura des échanges sur le projet de découpage administratif qu’envisage le pouvoir. Les opposants voient dans ce procédé du chef de l’Etat, une volonté de déstabiliser la carte électorale. Et c’est pour, a’, ‘avoir comme résultat une confiscation du suffrage des Sénégalais » confie-t-il.
Pour les leaders de ce cadre, Wade et ses alliés savent, sur la base des résultats issus des élections de 2009, qu’ils peuvent, crayons en main, faire des découpages pour redessiner la carte électorale et rééquilibrer les rapports de force. Et cela nous a été signalé partout à travers le Sénégal. Ils ont cité par exemple le cas, dans la région de Dakar de Sangalkam, Bargny, Sendou, etc. Mais partout les populations manifestent leur désaccord.

«Le découpage déstabilise la carte électorale c’est-à-dire que la carte d’électeur qui va dans une circonscription donnée devient caduque, une fois qu’on procède au découpage de cette circonscription » renseigne Abdoulaye Vilane du parti socialiste. Pour étayer ses propos, le socialiste renvoie au découpage qui a eu lieu, la veille des élections de mars 2009. « Ce découpage a eu pour résultat la création de nouvelles entités régionales. Résultat : sur les 48 collectivités locales qu’a créées le pouvoir, ils ont remporté les élections dans les 45 », se rappelle-t-il.

Maintenant, ces leaders d'opposition pourront-ils marcher jusqu'au palais? Là, est toute la question.


Malickou Ndiaye, correspondant de koaci.com à Dakar

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 17:29

 

 

carte Côte d'Ivoire

 

AFP 15/02/2011 | Mise à jour : 16:39

Le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, a mis en garde aujourd'hui contre les conséquences d'une partition de la Côte d'Ivoire, estimant qu'après la sécession au Sud-Soudan, elle pourrait entraîner une "balkanisation" et une "ethnicisation" de l'Afrique.

"S'il devait y avoir une division de la Côte d'Ivoire, après le Soudan, cela pourrait remettre en question bien des situations sur le continent, et conduire à une balkanisation, à une ethnicisation de l'Afrique, ce qui n'est pas la meilleure façon pour elle d'aborder le XXIe siècle", a dit le ministre devant l'Association de la presse diplomatique.

M. de Raincourt a estimé que ni le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz ni son homologue burkinabè Blaise Compaore, qu'il a rencontrés la semaine dernière et qui font partie du panel de cinq chefs d'Etat africains chargés de trouver une solution à la crise ivoirienne, "ne souhaitent que cette crise aboutisse à la partition de la Côte d'Ivoire". "C'est une des raisons pour lesquelles (le président élu) Alassane Ouattara n'est pas allé à Yamoussoukro ou Bouaké (centre du pays) comme certains le lui conseillaient", a-t-il observé.

Depuis l'élection présidentielle du 28 novembre, dont le président sortant Laurent Gbagbo revendique la victoire, M. Ouattara est resté dans un hôtel d'Abidjan, soumis à un blocus des forces armées ivoiriennes, plutôt que de gagner des régions où ses partisans sont nombreux. La stratégie française, c'est qu'"il est fondamental de préserver la cohésion de la communauté internationale et de l'unité africaine" dans la crise ivoirienne, et
"ce n'est pas simple".

M. de Raincourt a jugé que les sanctions économiques permettent de "resserrer chaque jour l'étau" autour de Laurent Gbagbo et que "l'option militaire est extrêmement difficile à mettre en oeuvre". Si les Africains décidaient d'intervenir, "il est exclu de les aider", la force française Licorne stationnée à Abidjan ne devant intervenir que si les Français étaient "menacés", a-t-il rappelé. Depuis le 28 novembre, la Côte d'Ivoire est déchirée entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale.

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 16:45

 

 

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Slate.fr 14/02/2011

Ancienne colonie espagnole, la Guinée Equatoriale semble désormais plus proche des Etats-Unis —du moins en affaires, si l’on considère les récentes découvertes de gisements de pétrole qui font le bonheur de nombreuses compagnies américaines.

Des notes diplomatiques publiées le 10 février 2011 par le quotidien espagnol El Pais révèlent que «l’ambassade a pour objectif de réaffirmer la position des Etats-Unis et d’éviter que d’autres pays occupent les espaces stratégiques en Guinée Equatoriale».

L'administration Obama a exigé en 2009 une étude approfondie de ce pays «isolé et mal compris» afin de redéfinir sa politique envers le gouvernement d’Obiang. Les câbles diplomatiques rapportent cependant une continuité dans les échanges: la préoccupation des droits humains au second plan. Pour El Pais:

«Ce petit pays est important pour les Etats-Unis, et leur relation aspire à se renforcer avant les considérations sur le respect des droits humains qui, toujours selon les diplomates américains, entravent le rythme des relations diplomatiques de Malabo avec Madrid et Paris».  

Un télégramme du 13 mars 2009 revient sur la «préoccupation des droits humains» tout en insistant sur le fait que la Guinée Equatoriale «va vers une meilleure gestion des finances publiques, un objectif auquel contribue l’appui américain». Selon ce même télégramme, seules les ONG sur place et la presse espagnole sont responsables de la mauvaise réputation du pays en terme de respect des droits fondamentaux.

En matière de corruption, la Guinée Equatoriale se situe au 168e rang mondial (sur 178) d’après le classement 2010 de l’ONG Transparency International. Pourtant, l’ambassade américaine reconnaît brièvement «quelques preuves  qui montrent que la corruption est en baisse».

Parallèlement, un câble daté du 30 mars 2009 assure qu’en «moins d’une génération, un des pays les plus pauvres du monde est en train de devenir l’un des plus riches». En effet, entre 1999-2009 le PIB du pays a été multiplié par 10. Une croissance économique exceptionnelle impulsée par la découverte du champ pétrolier Zafiro en août 1996.

Pourtant, il semblerait que la répartition des richesses en oublie certains, puisque l’Indicateur de développement humain du pays (IDH) demeure au 118e rang mondial (sur 182). Et d’après l’institut universitaire de statistiques Perspective, la période 2002-2006 a enregistré une chute de 48% sur la part du PIB consacrée aux dépenses de santé publique.

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 16:42

 

 

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Slate.fr 14/02/2011

Soumises à une pression internationale depuis 48 heures, les autorités algériennes n'ont pas l'intention de céder.

Habituellement très discret, Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères algérien, est sorti de son bureau pour tenter de réagir à la pression internationale accrue depuis le rassemblement de l'opposition du 12 février. Un mouvement qui a été réprimé par la police.

La communauté internationale réagit

Il y a deux jours en effet, au soir des manifestations réprimées à Alger, alors qu'un député français exigeait de Sarkozy de condamner «fermement les dérapages du régime de Bouteflika», le président du Parlement européen a critiqué «le maintien de l'état d'urgence». Il a demandé la libération de tous les prisonniers politiques. Le 13 février, Barack Obama annonçait qu'il allait suivre la situation de près, en prévision de la prochaine marche de l'opposition, prévue pour le samedi 19 février: 

«Nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d'expression. Ces droits s'appliquent sur Internet.»

Le même jour, ce fut au tour du chef de la diplomatie allemande d'interférer dans le débat: 

«Nous condamnons toute forme de recours à la violence», ajoutant, sans voile, «nous sommes, en tant que démocrates, du côté des démocrates. Je l'ai déjà dit en ce qui concernait la Tunisie et l'Égypte.»

Puis, en direction de l'Algérie:

«Je le redis maintenant en allusion à d'autres pays».

Le régime d'Abdelaziz Bouteflika, coincé entre deux feux, intérieur et extérieur, a immédiatement réagi. Il a annoncé par la voix de son ministre des Affaires étrangères sa décision de «lever l'état d'urgence dans quelques jours». Une déclaration qui fait suite à la promesse du président Bouteflika faite il y a deux semaines, au lendemain des émeutes nationales de janvier 2011.

Le but: désamorcer les pressions de l'opinion nationale et internationale. Même si l'argumentaire de Medelci reste très léger, d'abord avec le classique «l'Algérie n'est ni la Tunisie ni l'Egypte», ensuite avec un mépris mal placé, en dénigrant des partis d'opposition présents à la marche. Il souligne que leurs scores électoraux «stagnent depuis des années». Contrairement à celui de Bouteflika, qui se rapproche à chaque scrutin du 100%.

De l'énergie à revendre

Le régime algérien, dirigé par un vieux briscard de la politique internationale —Bouteflika était déjà ministre des Affaires étrangères à 24 ans, à la fin des années soixante—, est fort, dans le sens où il a résisté à toutes les crises. Emeutes d'octobre 88, terrorisme des années 90, les crises internationales, les guerres avec le voisinage et le dangereux pourrissement de la situation sécuritaire au Sahel.

L'Algérie «digne et forte», pour reprendre le dernier slogan de campagne du président Bouteflika, dépense une énergie considérable à contrer toutes les manœuvres internationales et à déjouer calculs et stratégies de l'opposition interne. Mais elle dépense aussi de l'énergie tout court, étant le 14e producteur de pétrole et le 4e exportateur mondial de gaz naturel.

Et c'est grâce à ces ressources que les menaces extérieures risquent d'être sans effet, particulièrement de la part des Etats-Unis dont la politique d'approvisionnement énergétique dépasse largement les intérêts purement éthiques sur l'imposition de la démocratie partout dans le monde.

Les Etats-Unis ont lâché l'Algérie

Sauf qu'il y a un malentendu: en 2009, afin de s'assurer du soutien des Etats-Unis pour sa troisième réélection, le président Bouteflika avait promis d'aller plus loin dans le partage des hydrocarbures. Il avait ainsi concocté une loi privatisant une grande partie des de ces ressources au profit des grosses compagnies pétrolières américaines —pratiquement le seul secteur où elles sont présentes en Algérie.

Pour ce faire, il s'était rapproché de Chakib Khelil, un Algérien possédant la nationalité américaine et présent dans le domaine énergétique aux Etats-Unis. Chakib Khelil, ministre de l'Energie, surnommé le «Derrick US» à Alger, avait fait passer cette loi au Parlement dès 2010. Mais sous la pression de l'opinion interne, scandalisée par ce bradage du patrimoine national, et l'intervention expresse d'Hugo Chavez (à la tête du Venezuela), le président avait fait marche arrière. Il a annulé cette loi qui privait les générations futures du seul capital national que possède l'Algérie.

Depuis, les Américains ont perdu confiance en Bouteflika, roublard et changeant. Ils ne le soutiennent plus —ce dont le président algérien est parfaitement conscient. Mais la bataille est rude. Car le pétrole est d'abord une arme énergétique entre ses mains habiles : elle sert également à acheter un semblant de paix sociale au plan interne, contrairement à la Tunisie ou l'Egypte.

Bouteflika a des idées et du pétrole. Et il ne lâchera pas si facilement ses gisements.

Chawki Amari

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 15:55

 

 

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Ai-Gabon- Lundi, 14 Février 2011 10:31 -Dans son communiqué datant du 10 février dernier, le ministère de la justice, Garde des Sceaux,  par la voix de son conseiller en communication, Roger Mickala Manfoumbi , a déclaré que l’affaire de L’Union Nationale sera portée devant la Cour de justice de Libreville, le 17 février prochain.

Dans cette déclaration, le ministère de la justice a précisé les points suivants : le 25 janvier 2011, les responsables de l’ex-parti politique l’Union Nationale, en l’occurrence, André Mba Obame, Zacharie Myboto, Casimir OYE MBA, Paulette Missambo, Jean Eyeghe Ndong, Chantal Myboto, Pierre Marie Ngondjout, …ont rassemblé leurs militants et sympathisants et ce jour-là, Monsieur André Mba Obame s’est autoproclamé président de la République, a prêté serment devant témoins, notamment Monsieur Jules BOURDES OGOULIGUENDE, président de la République Gabonaise, après avoir formé et présenté un gouvernement.

Bien après cette manifestation, ils se sont réfugiés à la direction du Programme des Nations Unies pour le Développement. Les 27 et 28 janvier 2011, le procureur de la République a instruit les unités de police aux fins d’interpeller André Mba Obame et 19 autres personnes figurant dans son gouvernement, ainsi que les dirigeants de l’UN.

En outre, le 29 janvier et le 2 février,  des mouvements de protestations ont été observés entre Nkembo et Rio.

Ce sont autant d’éléments qui ont amené le gouvernement a accusé ces derniers de trouble à l’ordre public. Le ministère de la justice a par ailleurs  précisé qu’aucune autre procédure ne sera envisagée en dehors de celle engagée à Libreville.

AM, Ai-Libreville

 

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