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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 00:11

 

 

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LIBREVILLE (Gabon) - AFP / 26 février 2011 22h46 - L'opposant André Mba Obame, qui s'est autoproclamé président du Gabon le 25 janvier quittera dimanche l'agence onusienne de Libreville où il est réfugié avec son "gouvernement", a-t-il affirmé à l'AFP samedi soir.

"On va sortir demain (dimanche). Le secrétaire général des Nations unies M. Ban Ki-moon a envoyé une mission de très haut niveau au Gabon. Nous les avons rencontrés vendredi, aujourd'hui (samedi) et demain. Il fallait mettre les Nations unies et la communauté internationale devant leurs responsabilités. Le dossier du Gabon est entre les mains des Nations unies. C'est une belle et grande victoire. Une belle avancée", a affirmé Mba Obame, dit AMO.

M. Mba Obame s'est autoproclamé président le 25 janvier après être rentré au Gabon fin décembre et a nommé son "gouvernement". Il était réfugié depuis cette date au siège du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en même temps qu'une trentaine de personnes dont son "gouvernement" et des cadres de son parti l'Union nationale.

Ex-ministre de l'Intérieur, ex-baron du parti au pouvoir et actuellement député, André Mba Obame revendique la victoire à l'élection présidentielle d'août 2009 à l'issue de laquelle il est officiellement arrivé troisième et qui a été remportée par Ali Bongo, selon les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle et contestés par l'opposition.

L'Union nationale a été dissoute par le ministère de l'Intérieur le 27 janvier pour "non-respect des principes démocratiques; atteinte à la forme républicaine de l'Etat; atteinte à la souveraineté nationale; trouble à l'ordre public".

"On n'avait pas vocation à s'éterniser au Pnud. On n'était pas venu se cacher. Nous voulions attirer l'attention des Nations unies sur la situation au Gabon", a poursuivi AMO.

"Il y avait une sorte d'indifférence sur la situation politique gabonaise. Il fallait la faire connaître. On ne regarde plus le Gabon du même oeil. L'objectif de ce point de vue est rempli. Nous nous félicitons que le secrétaire général de l'ONU ait réagi en déplaçant de hauts fonctionnaires. Nous sommes honorés", a-t-il ajouté.

"Certes, nous n'avons pas été reconnus par des pays certes mais il y a deux semaines, Ben Ali et Moubarak étaient reconnus par la communauté internationale. Aujourd'hui, celle-ci a reconnu les demandes de leurs peuples. Nous sommes dans un combat politique dont le peuple est juge", a-t-il estimé.

Selon M. Mba Obame, la délégation onusienne a "aussi rencontré ceux d'en face, ils ont rencontré le pouvoir légitime et illégitime".

L'ancien ministre de l'Intérieur a affirmé ne pas craindre une arrestation à sa sortie: "On ne craint rien. Maintenant si le pouvoir illégitime veut nous arrêter qu'il le fasse. Pourquoi nous arrêterait-il?".

M. Mba Obame a précisé que l'occupation du Pnud n'était "pas une fin": "Ce n'est pas fini, nous continuons notre combat. Nous ne renonçons à rien. Je me considère toujours comme le président élu du Gabon".

(©)

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 17:29

 

 

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Des membres des départements politiques et droits de l’homme du cabinet du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), séjournent actuellement à Libreville. Ils ont engagé des pourparlers avec André Mba Obame et son gouvernent parallèle en vue de leur sortie des locaux du PNUD et d’une décrispation du climat politique au Gabon.

Dans la perspective d’un règlement rapide de la crise politique actuelle, une délégation de la division politique du cabinet du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU) est arrivée à Libreville le 24 février dernier. Des sources diplomatiques indiquent que cette mission qui compte également le directeur chargé des droits de l’homme à l’ONU, a eu une longue séance de travail avec les fonctionnaires du ministère gabonais des Affaires étrangères, le 25 février.

 Dans la même journée, des mouvements inhabituels ont été observés au siège Librevillois du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) où une rencontre avec les membres du gouvernement parallèle formé par André Mba Obame a eu lieu, selon une source de l’Union nationale (UN). Après un tête-à-tête de deux heures environ entre le chef de la délégation onusienne et le président autoproclamé de la République, la rencontre s’est élargie aux autres membres de son gouvernement. Les pourparlers se seraient poursuivis tard dans la nuit.

 Pour l’instant, rien n’a filtré de ces entretiens. La source de l’UN a néanmoins affirmé que «les choses devraient aller très vite». Selon une source diplomatique «la poire va être coupée en deux. On s’achemine vers des mesures de décrispation.»

 Le récent séjour du président Ali Bongo à New-York concernant le différend qui oppose le Gabon à la Guinée Équatoriale, aurais permis d’aplanir la problématique posée par l’exil d’André Mba Obame dans les locaux de la représentation de l’ONU au Gabon. Selon une source diplomatique, le secrétaire général de l’ONU avait programmé un huis clos avec le président gabonais à ce sujet. D’autres sources ont indiqué que durant son escale de Paris, alors qu’il était en partance pour New-York, le président Ali Bongo s’est entretenu, entre autres, de la crise politique gabonaise avec Nicolas Sarkozy et que les pourparlers politiques invoqués par bon nombre d’acteurs politiques seraient programmés dès le retour d’Ali Bongo de New-York.

La délégation venue de New-York ne devrait séjourner à Libreville que jusqu’au lundi 28 février. Serait-ce également la date du retour d’exil d’André Mba Obame et de la vingtaine de membres de l’UN qui l’y ont accompagné ?

Source : Gaboneco    26-02-2011   

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 02:56

 

 

Guide-libyen.jpg

 

 

Kadhafi engage des militaires guinéens

Par Valaine  24/02/2011 20:41:34 rédaction de Koaci.com en Guinée


Le Régime du guide de la révolution Libyenne Mouammar El Kadhafi confronté ces derniers temps à une vague de contestation sans précédent fait appel à certains pays amis de la Libye pour combattre la révolution d’une partie du peuple libyen.

En effet, Au lendemain de la chute du chef de l’Etat Tunisien, le guide de la révolution Libyenne a senti le vent du changement venir et a aussitôt fait appel à certains de ses pairs Africains pour l’aider à contrer toute éventuelle manifestation contre son régime.

Selon une source bien informée, les présidents Guinéen, Burkinabé, Angolais, Soudanais, Tchadien, Centrafricain et autres ont été contactés par les émissaires du guide, tous ont répondu positivement à la demande de sauvetage du patron de la révolution verte.

Selon toujours cette même source, ils sont des centaines de militaires Guinéens à avoir quitté la capitale guinéenne au début du mois pour Tripoli d’où ils ont été achemines au sud du pays dans la localité de Sebha. Un Guinéen résident à Tripoli la capitale libyenne, joint au téléphone par notre rédaction de Conakry confirme avoir vu des militaires Guinéens aux côtés des forces ‘’ mercenaires ‘’pro Kadhafi dans les rues de la capitale libyenne entrain de ‘’ restaurer l’ordre’’ : « Il y a bel et bien des Guinéens parmi les forces de répression en libye » nous dit-il avant de raccrocher son téléphone.

Interrogés ce jeudi matin dans les rues de la Capitale Guinéenne par rapport à une éventuelle présence des militaires Guinéens en Libye aux côtes de Kadhafi, certains citoyens pensent que, c’est un terrible choix du Professeur Alpha Condé Président de la République de Guinée qui n’a pas caché son soutien au dictateur Libyen en difficulté certaine dans un pays dont le contrôle semble progressivement lui échapper.

Ibrahima correspondant de koaci.com à Conakry

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 01:27

 

 

Bozize-et-Museveni.jpg

 

 

(AfriSCOOP Analyse) — Les oppositions en République centrafricaine et en Ouganda ont sonné le tocsin en vain. Les pouvoirs de Bangui et de Kampala ne sont pas décidés à abandonner la gestion des affaires publiques. Les régimes de François Bozizé et de Yoweri. Museveni sont un peu plus confortés dans leurs postures par le mutisme qu’adopte la communauté internationale vis-à-vis de leurs vols électoraux.

Ils embarquent une fois encore leurs pays vers des avenirs incertains. Faisant une fois de plus fi des cris du cœur de leurs opposants. Eux, ce sont François Bozizé et Yoweri Kaguta Museveni. Ils n’avaient pas des bilans hyper réjouissants pouvant plaider en leur faveur, mais ils ont, une nouvelle fois, trouvé les voies et moyens de se cramponner au pouvoir. Leurs peuples devront donc attendre l’ère de l’alternance ! A moins que les Ougandais et les Centrafricains se mettent entre-temps dans la peau des révolutionnaires tunisiens et égyptiens.

Comme d’habitude, en de pareilles circonstances, les Ougandais et les Centrafricains ont adopté la posture de l’Africain. C’est-à-dire être passif devant de flagrantes injustices. Les récurrentes répressions politiques dans ces Etats produisent donc leurs effets dissuasifs ; aucun citoyen ne voulant se sacrifier pour l’autre.

Bruxelles, Washington : de nouveau, bravo

Les élections qui viennent de se dérouler au pays de Barthelémy. Boganda avaient été reportées à plusieurs reprises. Avec l’onction de l’UE (Union européenne), pour que ces joutes soient démocratiques ! Pourquoi Bruxelles ferme-t-elle alors les yeux devant les grosses irrégularités ayant émaillé les dernières élections en Centrafrique ? L’on n’a pas besoin de pratiquer l’exégèse de ces élections pour s’apercevoir qu’il y a du faux dans le processus ayant conduit à la tenue de ces scrutins.

“Jeter” de l’argent du contribuable européen par les fenêtres semble être donc le nouveau sport favori des politiques européens oeuvrant dans le domaine des rapports entre l’Europe et l’Afrique. “Jeter” car en réalité, l’omerta qu’adopte de plus en plus l’Europe devant les coups de canif à la démocratie en Afrique est une mafia déguisée. Ces observateurs européens qui débarquent sur le terrain, à quelques heures des élections en Afrique, ne continueraient pas à s’adonner à ce vilain jeu s’ils n’y trouvent pas leur compte !! A titre d’exemple : quand il était ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Louis Michel (actuellement euro-député) ne se privait pas d’adresser des critiques objectives aux dirigeants africains. Devenu Commissaire à l’Action humanitaire de l’UE, il n’a cessé d’étonner le monde !! Il vient encore de s’adonner à ce jeu à la faveur d’élections législatives au Tchad. Quand les opposants au régime Déby dénonçaient de graves irrégularités, M. Michel et ses acolytes d’observateurs n’y ont lu que de la régularité…

Washington joue aussi avec le feu en Ouganda. Depuis plusieurs décennies. Après avoir cautionné les yeux fermés le hold-up de Paul Kagamé en 2010 (au Rwanda), Barack Hussein Obama et ses proches collaborateurs viennent de décerner un blanc-seing à la réélection de Yoweri Museveni. L’essentiel pour Washington étant que l’Ouganda reste un de ses importants alliés en Afrique orientale. MM. Bozizé et Museveni pourront donc continuer d’imprimer la marque qu’ils veulent à leur pays. Que la Centrafrique ou l’Ouganda se développent ou pas, là n’est pas leurs premières préoccupations. En avant donc la loi du plus fort contre les intérêts des Africains. 51 ans après « les indépendances africaines »…

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 18:27

 

 

A320_AfriqiyahAirways.JPG

 

 

 Par Didier Samson RFI 25 février 2011


La compagnie Afriqiyah Airways qui dessert une dizaine de capitales d’Afrique sub-sahariennes subit les conséquences directes des soulèvements populaires contre le régime de Mouammar Kadhafi. Tous les vols en direction de l’Afrique noire sont suspendus, théoriquement jusqu’au 28 février. Selon l’évolution de la situation, la direction de la compagnie se réserve le droit de proroger cette mesure.

 

Il a fallu plusieurs années pour que la compagnie aérienne Afriqiyah Airways se bâtisse une réputation de compagnie fréquentable. Ce crédit vient d’être balayé par les événements que vit actuellement la Libye. Avec un peu de courage les voyageurs se faisaient encore une raison de voyager par cette compagnie. Les tarifs les plus bas, slogan publicitaire partout affiché par Afriqiyah Airways, correspondent effectivement à une réalité. Le choix des dirigeants libyens a été d’emblée de proposer sur un marché africain déserté par Air Afrique (la compagnie africaine) des tarifs « charter » sur des vols réguliers. Ainsi le porte-monnaie a-t-il eu raison de la sulfureuse réputation du colonel Kadhafi.

 

Depuis le début des manifestations en Libye, l’aéroport de Tripoli, contrairement à celui de Benghazi, n’a pas subi de dégradations. Le personnel aéroportuaire a toujours assuré son service. Mais la présumée participation de mercenaires négro-africains à la répression des manifestations, puis le discours menaçant de Kadhafi à la télévision, le 22 février, ont effrayé les Africains qui se disaient encore « en dehors de tout ça ». Cette intervention du Guide de la révolution libyenne a mis un coup d’arrêt net au trafic d’Afriqiyah Airways vers l’Afrique sub-saharienne.

 

Toutes les réservations sont annulées 

 

Au départ de Paris Charles-de-Gaulle et de Lyon Saint-Exupéry, les voyageurs peuvent toujours faire le voyage de Tripoli. Vols maintenus mais horaires décalés. Toutefois les correspondances vers les capitales africaines sont suspendues. Par ailleurs, des capitales africaines et dans tous les aérogares, les vols Afriqiyah sont annulés. Cependant des remboursements sont mis en place par la compagnie : 100% du billet ou 50% selon le trajet restant à faire. Les voyageurs bloqués quelque part, qui ne sont pas arrivés à destination et tous ceux qui doivent impérativement effectuer leur voyage, sont remis sur d’autres compagnies. Pour ceux-là, Afriqiyah s’adresse tout simplement à la concurrence, Brussels Airlines, Royal Air Maroc (RAM) ou encore Ethiopian Airlines. C’est la solution mise en place par les Libyens pour satisfaire les nombreux voyageurs, par exemple, les festivaliers du FESPACO (Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou) qui démarre le 26 février dans la capitale du Burkina Faso. Les vols de la compagnie entre capitales européennes pour la destination Tripoli sont encore maintenus mais « les choses peuvent évoluer », dit-on dans les agences du groupe.

 

Afriqiyah Arways a été lancée en décembre 2001 et son implantation en Europe s’est faite progressivement : Paris en juin 2002, Bruxelles en mai 2003, Genève et Londres en 2004 et Amsterdam en 2006. Au moins quatre vols par semaine, emmènent d’Europe vers l’Afrique via Tripoli. Les capitales desservies sont : Abidjan, Accra, Bamako, Bangui, Cotonou, Douala, Johannesburg, Kano, Khartoum, Lagos, Le Caire, Lomé, Niamey, Ndjamena, Ouagadougou. Le succès grandissant de la compagnie, inconnue des Libyens, a conduit les autorités à lui réserver un important comptoir dans l’aménagement du nouvel aéroport en construction à Tripoli.

 

Afriqiyah qui veut dire en arabe Air Afrique a été voulu par le colonel Kadhafi qui réagissait à l’enterrement, par les Africains eux-mêmes, de la compagnie Air Afrique. Afriqiyah Airways est détenu à 100% par le gouvernement libyen. Et, pour marquer la mission africaine de cette compagnie, Kadhafi a joué des symboles. Le vert, le rouge et le jaune dans le sigle de la compagnie rappellent les couleurs dominantes des drapeaux africains, puis le noir pour « le continent noir ». Enfin le sigle qui se décompose en 9.9.99 évoque la conférence de Syrte en Libye où la décision de créer l’Union africaine a été prise et signée par tous les chefs d’Etat africains le 9 septembre 1999 : 9 / 9 / 99

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 05:20

 

 

Paul-Biya.jpg

 

 

Ai- Cameroun- Mercredi, 23 Février 2011 15:26 - Un grand meeting de commémoration des martyrs  était programmé ce jour à Douala, la capitale économique par des partis d’opposition et autres associations. Le pouvoir a brandi les muscles en déployant un nombre impressionnant de militaires, gendarmes et policiers.

Dès 9 h 30, environ un demi-millier de manifestants avaient répondu au mot d’ordre lancé par le Social democratic front, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), le parti démocratique social (FDS) et l’Union des populations du Cameroun (UPC), tous de l’opposition.

Ils n’ont même pas eu le temps de  s’organiser pour la marche pacifique quand les forces de l’ordre les ont brutalement dispersés à coup de gaz lacrymogènes et de violents jets d’eau.

Au niveau de la Salle des fêtes, en plein centre-ville, environ 200 pandores ont encerclé le député et président du SDF pour la région du Littoral Jean Michel Nintcheu.

Nonobstant sa qualité d’élu du peuple, il a été molesté, ses lunettes médicales confisquées, ses habits déchirés et le corps couvert de blessures.

Côté Manidem, son président Abanda Kpama, Anicet Ekane, le chargé des affaires stratégiques et extérieures, M. Mpouma, le secrétaire à la formation ont été arrêtés et conduits vers une destination inconnue.

Il en est de même pour certains manifestants qui sont toujours introuvables.

Approché par l’agence Ai, le 2ème vice-président chargé des relations avec les institutions et les élections du Manidem, Valentin Dongmo Fils, a estimé que cette journée de la commémoration des martyrs n’a pas été un échec.

Quant à Jean Michel Nintcheu du SDF, en dépit de la brutalité dont il a été victime de la part des forces de maintien de l’ordre, il n’entend pas baisser les bras.

« Nous organiserons pour les prochaines semaines des manifestations de grande envergure pour exiger le départ de M Biya. Le peuple camerounais doit prendre son destin en mains à l’instar des peuples tunisien et égyptien », a-t-il confié, visiblement déterminé,  à l’agence Ai.

Norbert Tchana Nganté, Ai Douala

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 05:07

 

 

ali-ben-bongo.jpg

 

Ai- Rca- Mercredi, 23 Février 2011 15:58 - "Nous sommes heureux de constater que le processus électoral en Centrafrique a tenu toutes ses promesse.  Notre joie est immense", a déclaré l'envoyé spécial du président gabonais et conseiller régional Aristide Ebang Essono au sortir de l'audience que le chef de l'Etat centrafricain lui a accordée le 22 février.

Selon une source proche de la présidence de la république,  M Ebang Essono était  porteur d'un message de son président « à son frère et homologue centrafricain».

"Le Gabon s'est réjoui de ce que le  processus électoral a été conduit de main de maître par son excellence le président de la république François Bozize", a-t-il confié, ajoutant que c'est pour cette raison que le président gabonais Ali Bongo a voulu,  pour manifester sa joie,  lui adresser ses félicitations.

De sources dignes de foi,  l'émissaire du Président gabonais était accompagné du consul du Gabon en Centrafrique Joseph Perrière.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : Depuis la proclamation de la victoire à la Pyrrhus de Bozizé, les chefs d'Etat ne se bousculent pas pour lui adresser des messages de félicitation, étant conscients que non seulement les élections centrafricaines n'ont été qu'une mascarade électorale mais aucun des adversaires de Bozizé à la présidentielle n'a reconnu sa défaite et par conséquent la victoire. Selon des informations en provenance de Bruxelles, l'Union Européenne ne serait pas disposée à mettre un seul euro dans le second tour des législatives desquelles l'opposition a déjà annoncé et confirmé son retrait.La prétendue victoire de Bozizé et sa famille clanique commence à avoir un goût amère.   

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 17:11

 

 

logo UA

 

 

AFRICAN UNION

UNION AFRlCAlNE

UNIAO AFRICANA

-

P.O. Box: 3243, Addis Ababa, Ethiopia, Tel.:(251-11) 551 38 22 Fax: (251-11) 551 93 21

Email: situationroom@africa-union.org, oau-ews@ethionet.et

 

CONSEIL DE PAlX ET DE SECURITE

261hmeR EUNION

ADDlS ABEBA, ETHlOPlE

 

23 FEVRIER 2011

 

COMMUNIQUE

 

PSC/PR/COMM(CCLXI)

 

COMMUNIQUE DE LA 261eme REUNION DU CONSEIL DE PAIX ET DE SECURITE

 

Le Conseil de Paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), en sa 261emere union tenue le 23 février 2011, a adopté la décision qui suit sur la situation en Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste:

Le Conseil,

1. Prend note des communications faites par Commission et par le Représentant permanent de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste;

2. Exprime sa profonde préoccupation face a la situation qui prévaut en Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste et condamne fermement l'utilisation indiscriminée et excessive de la force et des armes contre les manifestants pacifiques en violation aux Droits de l'Homme et au Droit international humanitaire, causant des pertes importantes en vies humaines et la destruction de biens. Le Conseil souligne la nécessite pour le peuple libyen de tout mettre en oeuvre pour éviter toute perte supplémentaire de vies humaines. Le Conseil présente ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blesses ;

3. Lance un appel aux autorités libyennes pour qu'elles assurent la protection et la sécurité des citoyens et l'assistance humanitaire aux blesses et autres personnes dans le besoin;

4. Lance également un appel au peuple libyen pour qu'il oeuvre a trouver une solution durable aux problèmes de son pays. Le Conseil exhorte les autorités et le peuple libyens a faire preuve de la plus grande retenue et de mettre un terme, le plus t6t possible, aux actes de violence et de destruction de biens;

5. Souligne que les aspirations du peuple libyen a la démocratie, a la réforme politique, a la justice et au développement socio-économique sont légitimes et exige à ce qu'elles soient respectées. Le Conseil appelle en outre, toutes les parties, en particulier le

Gouvernement, de s'abstenir de faire des déclarations susceptibles d'aggraver la situation.

Le Conseil souligne en outre la nécessite de préserver l'intégrité territoriale et l'unité de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste;

6. Décide de dépêcher urgemment une mission du Conseil en Libye afin d'évaluer la situation sur le terrain

7. Décide de rester activement saisi de la question.

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 01:49

 

 

Saleh-Kebzabo.jpg

 

 

(Alwihda) - 19 Février 2011


N'DJAMENA (Tchad) - L’opposant tchadien, chef du parti UNDR (Union Nationale pour le Développement et le Renouveau) a été investi hier Candidat pour les prochaines élections présidentielles du 3 Avril prochain.

C'est à l'issue d'un congrès extraordinaire tenu à N'Djamena que sa candidature a été annoncée dans une résolution signée par les délégués venus des différentes cellules base du parti.

Après plus de 10 ans de lutte politique et après s'être présenté à toutes échéances électorales organisées, Saleh Kebzabo
vient d'obtenir une fois de plus l'aval de son parti. Avec également la candidature de l'ex-Ministre de la Défense, Waddal Abdelkader Kamougué ayant fait son écho de sa candidature il y a plusieurs jours après le Président Idriss Déby, ils sont actuellement trois pour les présidentielles.

Le candidat de l'UNDR ayant bénéficié de la confiance de ses militants dit qu'il ira à cette élection avec une ferme conviction de gagner. Kebzabo a promis une lutte contre la main mise sur les médias publics.

"La main mise sur les médias doit cesser. Les reportages orientés pour servir l'intérêt d'un seul individu font honte aux Tchadiens" affirmait-t-il. Il à également indiqué qu'en attendant les résultats des recours et revendications déposés par rapport aux élections législatives dont de nombreuses irrégularités enregistrées, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a bien montré ses limites.

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 01:41

 

 

-mouammar-kadhafi-.jpg

 

 

 

Massacres des populations  Libyennes : Urgence d’un sommet extraordinaire de l’UA  et impératif de la responsabilité de protéger

 

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) exprime sa profonde indignation face à l’utilisation d’une  violence disproportionnée,  aveugle et cruelle qui se manifeste par l’usage de balles réelles, d’armes lourdes et de bombardements aériens qui s’abat sur des populations libyennes qui manifestent pacifiquement pour le respect de leur dignité, de leurs droits fondamentaux et contre la confiscation du pouvoir et la corruption.

 Aujourd’hui, pour le dictateur libyen, sa famille et son clan,  tous les moyens sont bons pour s’agripper au pouvoir et pire, les déclarations du fils, Seïf Al-Islam, sont de ce point de vue sans ambigüité, et méritent d’être sérieusement traitées par la communauté africaine et internationale et notamment par le Conseil de Sécurité des Nations Unies et la Cour Pénale Internationale (CPI)  qui doivent impérativement agir avant qu’il ne soit trop tard. Les crimes de masses commis délibérément par le dictateur aux abois,  ses milices  et ses mercenaires, posent avec beaucoup d’acuité la question relative à la Responsabilité de Protéger le peuple libyen.

 En effet, depuis le 15 février dernier, le peuple libyen à l’instar de ceux de la Tunisie, de l’Egypte, de Bahrein, du Yemen, d’Algérie et du Maroc, sont  dans les rues et  manifestent contre des dictatures corrompues régnant des décennies durant sur des Etats devenus leur propriété et confondus à un patrimoine familial, clanique  et/ou  tribal.

 La RADDHO est très fortement préoccupée par le silence et l’inaction de l’Union Africaine (U.A) et des Chefs d’Etats Africains face à la situation qui prévaut en Libye et surtout le Maghreb arabe dont les implications géostratégiques dans la sous-région, sur le continent et sur le fonctionnement des institutions de l’organisation panafricaine, sont totalement  imprévisibles du fait même de l’influence politique et économique du Colonel Khadafi sur une bonne partie de pays du continent.

 

La RADDHO :

-          Condamne énergiquement la répression aveugle et cruelle dont les populations libyennes qui contestent pacifiquement pour le respect des droits fondamentaux de l’homme, de la dignité humaine et de la justice sociale ;

-          Demande à Mommar El Khadafi de cesser immédiatement le massacre des populations civiles et  d’engager  sans délai le dialogue  avec son opposition pour trouver les voies et moyens de quitter le pouvoir dans la dignité et l’honneur, s’il en reste ;

-          Appelle l’Union africaine, la Ligue Arabe et l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) à se démarquer clairement du dictateur Khadafi, en condamnant sans ambigüité le massacre perpétré sur le peuple libyen et en exigeant  l’ouverture d’une enquête internationale par les institutions africaines et internationales les plus appropriées ;

-          Interpelle les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine pour qu’un sommet extraordinaire soit convoqué d’urgence afin d’examiner la situation en Libye, Egypte et en Tunisie, mais surtout leurs implications géopolitiques sur le continent et sur les institutions panafricaines ;

-          Invite le Conseil de Sécurité et la CPI à engager dans les meilleurs délais  des actions concrètes les plus appropriées pour que les crimes contre l’humanité ne restent pas impunis.

 

Fait à Dakar, le 22 février 2011

Le Président Alioune TINE

 

« VAE VICTIS* MOUAMMAR KADHAFI »

Kadhafi de tous les pays, dispersez-vous !

 

Il est des jours où l’actualité, malgré les horreurs qu’elle relaie en permanence, nous fournit des raisons pour croire que demain pourrait être différent. Oui, l’histoire se moque souvent des individus qui la considèrent comme un terrain vague sur lequel ils peuvent se soulager en toute impunité.

2011 est l’année de toutes les élections en Afrique. J’ai eu l’honneur de participer à l’animation de celle à laquelle le peuple centrafricain fut convié. Du solennel devoir citoyen nous sommes passés à un génocide electoral. Bien que tardive, je me réjouis de la décision prise par l’opposition pour boycotter le second tour et dernière étape de ce génocide electoral. Ce courage paiera si nous restons cohérent jusqu’au bout en refusant collectivement les strapontins offerts par les usurpateurs sortis des cahiers roses de Binguimale et en résistant individuellement aux tentatives de débauchage.

Nous avons assisté en observant ces élections à une fin de cycle aussi bien du côté de l’opposition que du côté du pouvoir sortant. L’empire qui a survécu malgré la restauration de la République en septembre 1979 vit ses dernières heures. Nous l’accompagnerons bientôt au cimetière de l’Histoire.

En effet une génération s’est levée avec ses espérances et se met en mouvement pour vivre ses rêves.

Pendant que le génocide electoral se préparait, le peuple tunisien s’est levé et Ben Ali s’en est allé.

Alors que le génocide electoral se déroulait, les Egyptiens ont dit : Moubarak dégage ! Et Tahrir Square a eu raison du sphinx.

Depuis que Mgr Pomodimo tente de ramener l’opposition aux urnes, les Libyens se sont levés et Kadhafi non seulement résiste, mais c’est l’Armageddon qu’il fait vivre à ses concitoyens. A l’heure où j’écris ces lignes, je suis convaincu que d’ici peu il partira et avec son départ sera inauguré un nouveau chapitre pour l’Afrique.

Dans une interview que j’avais accordé au Journal l’Indépendant(1) en Juillet 2007 à la question… Que vous inspire le dernier sommet de l’UA(2) ? Je déclarai : « Au-delà de l’aspect folklorique (cela a ressemblé à une pièce de théâtre), c’était une tragédie. J’ai parlé un jour de l’art de l’esquive. Ce qui s’est passé à Accra en est une parfaite illustration…… Cette cité d’Accra, terre par excellence du panafricanisme était l’endroit idéal pour relancer le panafricanisme. Mais cet idéal pour lequel se sont battus les Krumah et tous les pères du panafricanisme a été récupéré par des opportunistes, c’est cela le drame d’Accra et je le déplore. »

En effet le départ de Mouammar Kadhafi, loin de résoudre tous les problèmes africains participera  à  freiner certains fossoyeurs du continent et permettra surtout à la Commission de l’Union Africaine de travailler sereinement à la recherche des solutions aux maux structurel et infrastructurel qui minent l’Afrique. Kadhafi était non seulement un opportuniste mais c’était aussi et surtout un comique cruel. Avec la diplomatie du dollar, il était parvenu à prendre en otage le destin de plusieurs nations africaines et l’esprit de certains  brillants  cerveaux. Le roi des rois d’Afrique est parvenu avec sa volonté de réaliser coûte que coûte les Etats Unis d’Afrique à anesthésier les initiatives porteuses d’espoir pour le continent tel que le NEPAD.

Jusqu’au bout, il aura été fidèle à lui-même. Après 42 années de brimade et de frustration une majorité des Libyens ne se reconnaît plus dans le système alors la diplomatie du dollar vient en secours, et c’est au sud du Sahara que Mouammar est allé recruter ses supplétifs. Mon cœur saigne en voyant sur Internet ces vidéos montrant des subsahariens tués sur le territoire libyen en tentant de défendre ce régime qui a non seulement participé à l’installation de nombreuses satrapies au sud du Sahara mais aussi et surtout manifestait un comportement à la lisière du racisme envers les noirs qui se trouvaient sur son territoire pour des raisons économiques.

Lorsque j’ai entendu que l’aviation libyenne bombardait les Libyens, cela m’a rappelé cette période d’angoisse si proche de nous lorsque celle-ci était maîtresse du ciel centrafricain à la suite des hommes de Bemba au sol. Bangui aura donc servi de terrain d’exercice à l’aviation libyenne qui tire aujourd’hui sur ses propres concitoyens. L’histoire a fini par faire l’addition des conditions et au moment venu, celui qui pensait avoir le droit de vie sur les Centrafricains a pris les tortueux chemins de l’exil. Dommage que cela n’ait servi de leçon à ceux qui sont venus après.

Alors je n’ai pas envie d’attendre la chute officielle de Mouammar pour exprimer en public cette plénitude qui m’envahit de voir la fin de son cycle qui inaugurera un nouveau pour l’Afrique.

Maintenant et ça c’est entre nous :

ü  A tous ceux qui pensent que nous les autres Africains, qui avons la mélanine en plus ou qui mangeons du manioc sommes des peureux : ils se trompent ;

ü  A tous ceux qui pensent qu’il suffit de payer régulièrement les salaires, les bourses et les pensions : ils sont dans l’erreur ;

ü  A tous ceux qui pensent que c’est à eux que le ciel a remis le bail de nos pays : qu’ils regardent et méditent la fin d’Ali, de Moubarak, de Mouammar et un peu plus loin de Mobutu et Bokassa ;

ü  A tous ceux qui pensent qu’il faut rendre la violence spectaculaire afin d’euthanasier toute tentative d’aspiration à plus de liberté, de démocratie et de bien-être : nous sommes au 21ème siècle et les banlieues oubliées de la planète se raréfient ;

ü  A tous ceux qui pensent qu’une armée constituée de cousins, d’oncles,  de neveux, des gens du village ou du même coin peut garantir la pérennité : qu’ils sachent que les 20.000 gardes de Kadhafi ne suffisent pas face au soulèvement et à la détermination d’un peuple ;

ü  A tous ceux qui pensent qu’il faut absolument entrer à l’Elysée, au Quai d’Orsay, à la Maison Blanche ou payer gracieusement des conseillers et marabouts venus du nord pour assoir un pouvoir fort : les masses Africaines font la démonstration par A+B de l’endroit où se trouve le véritable pouvoir ;

ü  A cette Union Africaine que l’on n’entend pas sur les graves crimes commis en ce moment : vous serez tenus responsables pour non-assistance à peuple en danger ;

ü  A tous les complices endogènes ou exogènes, à toutes les élites, à tous ces opposants instables sachez que la vraie ELITE, c’est la masse ;

ü  A tous les brimés, martyrisés. A tous ceux qui souffrent dans le silence et l’indifférence : la flamme de la liberté s’est allumée à Tunis, faisant lui traverser le continent.

Alors ! Avant que tu ne tombes officiellement Mouammar, j’associe ma voix à toutes les autres qui exigent la mise en place d’un tribunal international pour te juger, tes enfants et tous ceux qui t’ont permis de provoquer cette longue nuit sur la Libye qui a duré 42 années. Avant de te faire harakiri car je ne te vois pas réfugié politique en paix quelque part, appelles tes autres amis fossoyeurs de l’Afrique et dis-leur de se disperser ou de se reformer.

Une chose est sûre, c’est que ni toi, ni tes enfants et encore moins tes collabos ne jouiriez de tes 82 milliards de dollar. Par contre tes milliers de cadavres te poursuivront que ce soit en enfer ou au paradis.


Alors vae, VAE VICTIS MOUAMMAR KADHAFI.

Clément BOUTE-MBAMBA 

1 : Interview accordée le 26 juillet 2007 après le sommet de l’Union Africaine d’Accra du 29 juin 2007.

2 : http://lindependant-cf.com/Clement-BOUTE-MBAMBA-Si-ce-dialogue-national-se-deroule-ce-sera-un-deni-de-democratie-et-de-Justice_a132.html?print=1

*Expression latine signifiant : Malheur aux Vaincus.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE