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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 02:03

 

 

 

RDC-carte.jpg

 

 

MOUVEMENT DE LIBERATION INDEPENDANT  ET ALLIES

M.L.I.A

Mouvement de Libération National

 e-mail : mliardcongo2009@hotmail.fr

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 003/MLIA/BP/012.

 

 

 

 

Le 19 décembre 2012, le Gouvernement de Kinshasa a réuni dans la ville de Gemena, les Chefs des Communautés Enyele et Munzaya en vue de la signature, en janvier 2013, d’un nouveau du pacte de non agression pour le retour d’une paix durable dans la région de l’Equateur où le conflit entre ces deux communautés sur les étangs piscicoles avait dégénéré en une insurrection armée.

 

La réitération successive du pacte de non agression signé le 31 mars 2011 entre ces protagonistes, révèle l’incapacité du Gouvernement de Kinshasa à prendre les mesures appropriées pour un règlement définitif de ce conflit dont la racine remonte à plusieurs années.

 

Considérant qu’aucune paix durable n’est possible dans la région, tant que :

 

  1. Le Chef spirituel de la Communauté Enyele et Commandant en Chef de l’Armée des Patriotes pour la Libération du Congo Monsieur Ali Odjani Mangbama, n’est pas associé au processus du règlement de ce conflit.

 

  1. Toutes les personnes condamnées et détenues à la suite de ce conflit ne sont pas libérées ;

 

Le Mouvement de Libération Indépendant et Alliés « MLIA » exige :

 

  1. Le report sine die de la date de signature du nouveau pacte de non agression prévue en janvier 2013.

 

  1. La participation active de Monsieur Ali Odjani Mangbama à toutes les initiatives et négociations sur le règlement du conflit en cause et l’instauration d’une paix durable dans la région.

 

  1. La libération de toutes les personnes qui ont été arrêtées, condamnées et détenues à la suite de ce conflit.

 

                                                                                       Fait à Paris, le 31 décembre 2012

 

                                                                                       Pour le Bureau Politique

 

                                                                                        Jean Mossimba Nkoy

                                                                                        Secrétaire Général

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 05:04

 

 

 

Jacob-Zuma.jpg

 

 

D’après RFI« Le président Jacob Zuma a dépêché sa ministre de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, durant 24 heures pour qu’elle puisse analyser la situation. Pretoria invite les rebelles à se retirer des villes qu’ils occupent et appelle aussi au dialogue pour une sortie de crise pacifique.

Joint par RFI, Clayson Monyela, porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-africain, rappelle que l’Afrique du Sud, en tant que membre de l’Union africaine, condamnera toute tentative de prendre le pouvoir par la force. »

 

Le gouvernement sud –africain doit préalablement clarifier le rôle que Bozizé lui fait jouer. C’est un secret de polichinelle que l’Afrique du Sud qui ne cesse de fournir des armes de guerre et du matériel de militaire au régime de Bozizé. Très récemment encore, le désormais ex-ministre délégué chargé de la défense, Jean Francis Bozizé a dirigé une importante délégation qui s’est rendu à Pretoria pour négocier la livraison de plusieurs tonnes d’armes de guerre au pouvoir de Bangui. Francis Bozizé a même été reçu par le président Jacob Zuma dans sa villa de Johannesburg pour arracher la décision politique de ce dernier en vue de débloquer un stock d’armes précédemment achetées. Récemment encore, en pleine crise politico-militaire, un avion cargo Antonov a été aperçu sur un aéroport sud-africain en train d’embarquer des armes de guerre pour Bangui.

 

Par ailleurs, des informations concordantes font état du recrutement par Bozizé de plusieurs mercenaires sud-africains afin de les envoyer reprendre les villes tombées sous le contrôle des hommes de SELEKA.

 

Dans ces conditions, le gouvernement d’Afrique du Sud est très mal placé, lui qui est un des gros pourvoyeurs d’armes de guerre de Bozizé et son fils Francis, de donner des leçons sur les meilleures voies et moyens pour accéder au pouvoir. Pretoria est mal placé pour appeler au dialogue alors qu’elle soutien et fournit des armes de guerre à l’une des parties au conflit, en l’occurrence Bozizé. En vertu de quoi le gouvernement sud-africain demande-t-il que la rébellion se retire des villes qu’elle occupe. La présence de Mme Dlamini Zuma à la tête de l’Union Africaine ne confère aucun pouvoir particulier au gouvernement de Pretoria pour imposer son diktat. Ce n’est pas ce type d’attitude que les Centrafricains attendent du pays de Mandela.

 

Rédaction CAP

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 01:55

 

 

 

Itno Idriss

CPDC-communique.JPGCPDC-communique-2-.JPG

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU FRONT PANAFRICAINRÉVOLUTIONNAIRE(  FPR)

 

                                           COMMUNIQUE NO: 004/PR/FPR/2012.

 

   - Considérant la barbarie organisée par les multiples régimes dictatoriaux en Afrique et particulièrement au Tchad;

 

   - convaincu par la pratique de type fasciste et colonialiste du régime de Ndjamena;

   - convaincu de la confiscation hégémonique du pouvoir au Tchad par Idriss Deby et son clan;

   - rassure par le refus du régime sanguinaire de Ndjamena au dialogue inclusion afin de résoudre définitivement les problèmes que connait notre pays;

 

   - convaincu de l'ingérence de Deby dans les affaires d'autres pays surtout en Afrique: contre le Soudan au Darfour, en RDC,au Congo Brazza, au Rwanda, en Côte d'ivoire et indéfiniment en République Centrafricaine;

le FPR notre mouvement en opérations entre la frontière tchado- centrafricaine déclare a l'attention de l'opinion nationale et internationale ce qui suit:

 

  1- le FPR déclare ouvertement la guerre au gouvernement tchadien pour son implication directe contre le "SELEKA", la coalition de la rébellion centrafricaine qui ne réclame rien que le légitime droit d'un peuple meurtri et martyrisé par le régime impose en RCA par Deby lui-même;

 

  2- le FPR dès ce jour soutiendra militairement et politiquement la coalition UFDR, CPJP et CPSK afin que tombent les deux régimes fantoches;

 

  3- le FPR déclare par la même occasion que ses vaillants combattants révolutionnaires lanceront impérativement des attaques contre les positions de la milice de Deby dans leurs positions au Tchad jusqu'à la tombée de Ndjamena entre les mains de la nouvelle révolution;

 

  4- le FPR, par ses valeurs et principes révolutionnaires s'adresse a tous les tchadiens et les partenaires du Tchad que cette guerre n'est pas son option principale mais la cause est le refus d'Idriss Deby et de son gouvernement d'apporter les solutions pacifiques au pays;

 

   5- le FPR lance un appel à toute l'opposition qu'elle soit militaire ou politique de l'intérieur ou de l'extérieur de se consolider afin de ne pas croire à une seule opportunité qui s'ouvre au FPR et écartant les autres composantes politico-militaires, les partis politique de l'intérieur ou la société civile car le FPR entend apporter les solutions au pays avec l'implication de toute les communautés dans un État de droit, une vraie Démocratie et une Justice indépendante;

 

   6- c'est une nouvelle ère révolutionnaire qui s'impose contrairement au clientélisme des brebis galeuses ou des courtiers qui ont cause l'échec de la précédente résistance, donnant l'occasion a Deby de battre le tambour jour et nuit;

 

   7- par la même occasion, le FPR invite les autres composantes tels que le CNCD ( Conseil National pour le Changement Démocratique) et autres de resserrer les rangs pour que cette nouvelle incursion apporte un meilleur souvenir pour le pays dans la tolérance, la justice et la paix;

           

                                                      Fait à DJARA le !8 Démembre 2012

 

                 Pour le FPR:

 

LE COLONEL TATCHO AHMAT ADANO

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 22:36

 

 

 

Deby-a-Paris-le-5-dec-2012.jpg


En ce moment où, sous les yeux médusés de l’opinion internationale,  la faction dite du « Séléka » est en train de donner des insomnies au général François Bozizé en Centrafrique avec une terrifiante marche en avant, et que – comme Zorro – Idriss Deby envoie ses troupes de façon on ne peut plus spectaculaire au charbon en Centrafrique, les apparences pourraient faire croire que le chef de l’Etat Tchadien serait un bon samaritain. Que Non. En réalité, le dictateur tchadien est devenu ni plus ni moins un énorme danger, non seulement pour la sous région Afrique Centrale, mais même pour l’Afrique de l’ouest.


Ainsi donc, une fois de plus voilà les troupes Tchadiennes de retour en Centrafrique, mais cette fois – nous dit-on – ce serait pour jouer les forces tampons dans la perspective de négociations, entre le gouvernement en place à Bangui et des troupes rebelles hétéroclites,  qui devraient se tenir … à N’Djamena.

 

On se souvient, que cela ne fait  pas encore six mois que l’énorme contingent de militaires Tchadiens qui assurait la sécurité de François Bozizé était retourné au Tchad.

 

En fait, ce n’était pas parce que les choses s’étaient normalisées. C’était plutôt pour la simple raison qu’Idriss DEBY avait senti des velléités d’indépendance de la part de son protégé Centrafricain qui, non seulement affichait des amitiés avec d’autres chefs d’Etats sans l’aval de DEBY, mais surtout qui  avait « osé » envoyer un bataillon de militaires centrafricains en formation en Afrique du Sud.

 

Le dictateur Tchadien s’en était offusqué et s’était certainement  mis à ruminer sa vengeance. Et quand l’on sait que le Tyran Tchadien est plus rancunier qu’un sicilien, on ne pouvait s’attendre qu’à quelque chose avant longtemps.

 

Effectivement, des rumeurs puisées à bonne source, indiquent déjà que dès la mi-novembre 2012, Abdoulaye Miskine de sinistre réputation était en train de s’activer à organiser – avec la bénédiction et de gros moyens financiers et logistiques de Deby – une petite rébellion anti Bozizé à partir du sud du Tchad avec, comme premiers acteurs, quelques transfuges des troupes de Baba Laddé - qui erraient encore dans les brousses centrafricaines -  auxquels s’étaient joints tous les déçus des multiples milices ayant été écartées des accords avec le pouvoir.

 

Toute cette agitation n’était pas passée inaperçue des satellites et encore moins des services de renseignements. Ainsi, des câbles diplomatiques annonçaient déjà de sérieuses menaces de déstabilisation en Centrafrique pour le début du mois de Décembre.

 

Et effectivement, dès la fin de la première semaine de décembre, la coalition rebelle, autoproclamée « Seleka » est entrée en scène de façon fulgurante  en prenant sans coup férir la localité de Kabo, une ville du Nord après avoir investi la ville  minière de Bria (centre).

 

Leur marche en avant les oriente à l’heure qu’il est en direction de Batangafo, à une soixantaine de km au sud de Kabo.

 

Le « colonel » rebelle Djouma Narkoyo a assuré que ses hommes « contrôlent » Kabo et « progressent » vers Batangafo ».

 

Ces deux villes se trouvent à plus de 400 km de Bria, zone diamantifère, que le Séléka (alliance) tenait encore mercredi, selon des habitants.

 

Selon ce qui se dit dans les médias, des renforts tchadiens, « lourdement armés, à bord d’une vingtaine de véhicules », seraient arrivés en Centrafrique à la demande du président Bozizé, et transiteraient par Kaga Bandoro (centre), à une centaine de km au sud-est de Kabo pour prendre la direction « des zones occupées », selon une source militaire.

 

Par contre aux dernières nouvelles, le ministre Tchadien de la communication Hassan Sylla a personnellement déclaré à Rfi, ce jeudi 20 Décembre,  que c’est sur la demande des rebelles que les troupes Tchadiennes auraient été envoyées pour jouer les forces d’interposition.

 

Qui croire ? Les rebelles qui étaient en train d’écraser tout sur leur passage avaient-ils encore besoin de secours ? La ficelle, on le voit est trop grosse.

 

Car à en croire une dépêche de l’Afp : « Selon plusieurs observateurs avertis, l’arrivée des Tchadiens change considérablement la donne et devrait empêcher les rebelles de s’approcher de Bangui. Ils relèvent toutefois que cette offensive montre la fragilité du régime et annonce une période d’instabilité à venir si le pouvoir centrafricain ne fait pas un geste envers l’ensemble des ex-rébellions dont les hommes pourraient être tentés de reprendre les armes. »

 

Il est donc clair qu’Idriss DEBY est à la manœuvre : il a financé la rébellion, l’a armée, lui a même fourni des hommes, tout cela pour aboutir à forcer Bozizé à venir, la queue entre les pattes,  négocier à N’Djamena avec des rebelles qui n’avaient curieusement pas bougé le plus petit doigt quand les soldats Tchadiens étaient à Bangui. Deby joue aujourd’hui les médiateurs souverains prônant le DIALOGUE alors qu’il n’a lui-même jamais voulu dialoguer avec les factions rebelles qui contestent encore son pouvoir et ses abus.

 

Un danger, Deby l’est franchement pour la sous-région quand l’on sait qu’en plus de jouer avec des allumettes au milieu les rebelles de Centrafrique, il fait de même avec la coalition de la rébellion soudanaise (MJE et MLS de Mini Arkou). Une entreprise qui lui a été facilitée par l'engagement personnel du gouverneur de Wadi Fira, Mahamat Déliyo - dont une délégation avait  été reçue le 17 Décembre 2012 par Deby.  Au cours de cette rencontre, selon des sources proches de la rébellion soudanaise, le MJE aurait exigé des explications sur les circonstances de la mort de Khalil Ibrahim – le leader charismatique de ce mouvement - dont il est accusé de complicité avec el-Béchir.

 

Bien évidemment, Deby a réfuté ces accusations exigeant des preuves. Après de longues palabres, le dictateur Tchadien et ses vis-à-vis se sont mis d'accord sur deux points essentiels:

 

1 - l'unification de tous les BÉRIS (les Zaghawa du Soudan et ceux du Tchad (Zaghawa et Bidéyat-Bilia tribu de Deby)

 

2 – Omar  el-Béchir étant  affaibli à l’heure actuelle,  Deby s'est engagé à les aider discrètement.

 

Et voilà que revient au goût du jour le concept de la remise en marche de cette alliance sacrée  BÉRI qui avait permis à Deby de conquérir le pouvoir en 1990 avec le soutien des Zaghawa du Soudan. Un vaste programme de réconciliation entre les fils de Bidéyat-Bilia à l'intérieur du pays et ceux en opposition est lancé. Pourquoi ce rapprochement après tant de soubresauts depuis l'avènement de MPS?

 

Le régime clanique est-il vraiment menacé? Par qui?

 

En réalité, Idriss DEBY ne roule que pour lui-même et pour son plaisir personnel de déstabiliser tout ce qui est autour de lui afin qu’on l’appelle comme un sapeur-pompier. Mais un drôle de sapeur-pompier en réalité qui est en même temps le pyromane.

 

Un pyromane qui, cela est connu des services de renseignements Libyens et Maliens,  entretient des rapports vicieux avec  Boko Haram qui a réussi à  se connecter avec Aqmi  et en direction desquels il envoie  soutiens - armes et véhicules -  par le biais des circuits de narcotrafiquants.

 

Ces services sont largement informés que Deby avait  eu le culot  de promettre au pro-Kadhafi de leur rétrocéder l'aide destinée à ses troupes promise par la France dans le cadre d’une éventuelle participation militaire du Tchad dans l'intervention au Nord-Mali.

 

Il n'est de même un secret pour personne que des troupes pro-Kadhafi ont obtenu de Deby un campement de regroupement - la plupart venus du Niger avec la complicité du président nigérien - dans le Nord-Ouest du Kanem, plus précisément  dans la localité de Nokou,  près du puits Yeskouna.

 

Ce camp avait été un véritable carrefour toute l’année 2011  avant d'être transféré  en avril 2012 dans le Tibesti au nord du Tchad  où les nostalgiques du « Roi des rois »  attendent les conditions favorables pour attaquer les localités du sud de la Libye.

 

C’est en tout cas, probablement l'une des raisons de la fermeture de la frontière Libyenne avec le Tchad.

 

Danger pour la Centrafrique, danger pour le Soudan, danger pour la Libye, danger pour le Nigéria et même pour le Mali, il faut le dire : Idriss DEBY  tend à vouloir devenir le nouveau Mouammar Kadhafi qui adorait le grabuge autour de lui afin qu’on l’appelle pour venir mettre la paix. On sait comment il a fini.

 

 

Par A.K  | Ndjamena-matin JEU 20 DÉC 2012

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 00:55

 

 

Franck-Biya.jpg

Franck Biya

 

 

APA-Yaoundé (Cameroun) 2012-12-17 13:05:26 - L’association One Cameroon Movement (OCM) vient de déposer une requête auprès de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) de France, accusant le premier fils du président camerounais, Franck Emmanuel Biya, de posséder ‘’illégalement sur le territoire français une partie de la fortune de l’Etat camerounais’’.


Cette organisation de la diaspora demande ainsi l'ouverture de recherches sur de supposés biens mal acquis de l'intéressé en Hexagone, et plus particulièrement à Monaco, sous des prête-noms.

 

Pour OCM, différentes enquêtes effectuées ainsi que des informations recueillies par différents observateurs, ces dernières années, ont pu établir ‘'la preuve, ou en tous les cas la très grande probabilité, de la détention sur le territoire français plusieurs biens immobiliers parfois d'une très grande valeur par Franck Emmanuel Biya, et en tous les cas par certains membres de la famille Biya''.

 

Outre les détournements de la fortune publique camerounaise, insiste-t-elle, Franck Emmanuel Biya possèderait à Monaco un Bugatti Veyron, une Maserati MC12, une Ferrari Enzo, des véhicules coûtant presque 2 millions d'euros l'unité et qui ont pu être acquis au moyen de détournements de fonds commis au préjudice de l'Etat camerounais.

 

OCM suggère la perquisition de la ‘'Villa Isis'', sise à l'avenue Douine à Roque Brune Cap-Martin dont Franck Biya est le légitime propriétaire.

 

''Officiellement, la villa est au nom de +l'Immobilière du Sud Azur+, une société au capital de 1000 euros sise promenade des Anglais à Nice, dont le gérant n'est autre qu'un certain Emmanuel Biya... le second prénom de Franck.''

 

C'est la 2è fois en quelques semaines, note-t-on, que l'aîné du chef de l'Etat camerounais est ainsi officiellement cité dans une affaire de distraction d'enrichissement illicite.

 

En novembre dernier, l'Alliance pour la défense du bien public, une association non légalisée, avait accusé le même homme d'avoir, dans une opération de titrisation de la dette intérieure de l'Etat vis-à-vis des entreprises publiques Cameroon Telecommunications (CAMTEL) et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), ‘'encaissé sur la base d'une spéculation financière féérique opérée sur des bons du Trésor obtenus auprès du ministère de l'Economie et des Finances et baptisés Obligations du Trésor à coupon zéro (OTZ), près de 100 milliards FCFA''.

 

S'engouffrant dans la brèche, le Front social démocratique (SDF), premier parti de l'opposition parlementaire du pays, a demandé l'ouverture d'une enquête sur ces prétendues malversations financières.

 

Au sein du pouvoir de Yaoundé, l'on voit derrière toutes ces dénonciations la main d'anciens dignitaires du régime en délicatesse avec la justice de leur pays dans le cadre de l'opération en cours d'assainissement des mœurs publiques.

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 00:24

 

 

Niger : L’opposition rejette l’idée d’un gouvernement d’union nationale

 

Seyni-Oumarou-et-Mahamadou-Issoufou.jpg

 

NIAMEY 16/12/2012 à 17h:10 (AFP) L'opposition nigérienne a rejeté samedi toute participation à un "gouvernement d'union nationale", une offre qui, selon elle, lui a été faite par le président Mahamadou Issoufou.


"L'Alliance pour la réconciliation nationale (ARN) rejette toute idée de gouvernement d'union nationale. Cette proposition, que d'aucuns qualifient d'escroquerie politique, n'est qu'une absence de solution aux préoccupations de plus en plus fortes des citoyens", affirme cette coalition d'opposition dans un communiqué.

 

Le chef de file de l'opposition, Seïni Oumarou, a déclaré vendredi à la presse "s'être entretenu deux fois" cette semaine avec le président Issoufou, qui lui aurait "transmis une invitation" en vue d'une participation de l'opposition à un cabinet d'union.

 

Battu à la présidentielle de mars 2011 par M. Issoufou, M. Oumarou est le président de l'une des formations de l'ARN, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD) du président Mamadou Tandja, renversé en février 2010 par un coup d'Etat militaire.

 

"Un aveu d'échec des autorités"

 

Selon le communiqué de la coalition, l'idée d'un gouvernement d'union est "un aveu d'échec des autorités" et en pratique "mettrait entre parenthèses la démocratie".

 

Elle "invite" par conséquent le président Issoufou à "tirer toutes les conséquences de son échec", sans plus de précisions.

 

Le chef de l'Etat n'a pas évoqué publiquement une telle offre.

 

Mais son principal allié, le président du Parlement Hama Amadou, a créé la surprise le 4 décembre en appelant la classe politique à intégrer un "gouvernement d'union nationale", "si jamais" le président Issoufou faisait "cette proposition salutaire".

 

Le Niger ne traverse pas actuellement de crise politique. La très grave crise au Mali voisin, dont le Nord est occupé par des islamistes armés, inquiète cependant fortement les dirigeants nigériens.

 

© 2012

 



La Libye ferme ses frontières avec ses 4 voisins du sud

 

 

Carte-de-la-region.gif

 

 

TRIPOLI AFP / 16 décembre 2012 20h56 - La Libye a annoncé dimanche la fermeture de ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété zone militaire fermée, a-t-on indiqué de source officielle.

 

L'Assemblée nationale, la plus haute autorité politique du pays, a décidé la fermeture temporaire des frontières terrestres libyennes avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l'Algérie jusqu'à l'organisation de la circulation des biens et des personnes avec ces pays, selon le texte de la décision publié par l'agence libyenne Lana.

 

Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d'opérations militaires fermées, régies par les lois d'exception en la matière, précise le texte.

 

Une députée qui représente la ville de Sebha (800 km au sud de Tripoli) à l'Assemblée nationale, Souad Ganour, a expliqué que la décision de fermeture des frontières était temporaire jusqu'au rétablissement de la sécurité dans le sud.

 

Elle a dénoncé une hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d'une éventuelle action militaire internationale au Mali afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.

Elle a déploré aussi la recrudescence de la violence et du trafic de drogue et la présence de groupuscules armés qui agissent en toute impunité.

 

(©) 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 01:46

 

 

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L'AFP - 14/12/2012


La présidente de la Commission de l'Union Africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a "fermement" condamné les attaques menées par une faction rebelle dans le nord de la Centrafrique et demandé le retrait immédiat de ces assaillants des villes occupées, dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP.


"La présidente de la Commission condamne fermement ces attaques" d'une faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui estime que les accords de paix signés en 2007 avec le gouvernement ont abouti à un échec.

 

Ces attaques "constituent une violation flagrante de l'accord de paix global de Libreville (entre le gouvernement et les rebelles en 2007) et sapent les efforts de consolidation de la paix en République Centrafricaine", juge l'UA.

 

Sa présidente "demande instamment à la faction de l'UFDR qui est à l'origine de ces attaques, de se retirer immédiatement et inconditionnellement de toutes les localités qu'elle occupe, et de cesser toute action armée".

 

"Elle lui demande également de s'inscrire dans le processus de dialogue en cours et de prendre une part active au programme de Désarmement, démobilisation, et de réinsertion (DDR) dans le nord-est", selon le communiqué.

 

Lundi, une faction rebelle de l'UFDR, dirigée par Michel Djotodia, avait pris d'assaut la ville de Ndélé, qui compte 15.000 à 20.000 habitants, ainsi que les localités de Sam Ouandja et d'Ouadda, situées dans le nord-est du pays (à 200 km de Ndélé), une région où l'armée n'est pas ou peu présente.

 

La Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une autre ex-rébellion censée contrôler la zone en bonne intelligence avec l'armée depuis la signature d'un accord de paix en 2011, avait lancé mercredi à l'UFDR un ultimatum de 48 h pour quitter Ndélé.

 

De son côté, le ministère de la Défense avait affirmé mardi que l'armée avait pu "reprendre" le contrôle de Ndélé, carrefour du Nord près de la frontière tchadienne. Une partie de la population avait fui la ville.

 

L'armée ne contrôle qu'une petite partie du territoire centrafricain, essentiellement au sud. Le pays avait connu un calme relatif entre 2008 et 2011. Mais des dissidents de plusieurs rébellions ayant signé des accords de paix sèment le trouble depuis l'an dernier.

 

 

NDLR : L’UA sous la « clairvoyante » direction de Jean Ping a avalisé sans état d’âme les résultats frauduleux de la honteuse et grotesque mascarade électorale de 2011. Le 6 décembre dernier, sa représentante à Bangui se fendait d’un communiqué pour saluer les « progrès dans la situation sécuritaire en RCA ». Cela prête à sourire… !

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 22:56

 

 

 

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MOUVEMENT DE LIBERATION INDEPENDANT  ET ALLIES « M.L.I.A »

 

Mouvement de Libération National

 

 e-mail : mliardcongo2009@hotmail.fr

 

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 002/MLIA/BP/2012.

 

Concerne : Situation politique et sécuritaire en RDC

 

Chers compatriotes,

 

Au regard de la situation politique et sécuritaire volatile que vit actuellement notre pays, le mouvement politico-militaire, cher à Monsieur ALI ODJANI MANGBAMA dénommée Mouvement de Libération Indépendant et Alliés, « MLIA » en sigle, se fait l’insigne honneur de dénoncer avec véhémence, par le biais  de ce communiqué de presse, le complot savamment planifié contre notre peuple par l’incurie au pouvoir à Kinshasa, pour son refus  de négociation inclusive de toutes les forces vives de la nation avec l’implication active de l’opposition politique, de la société civile et de tous les mouvements politico-militaires de contestation du régime de Kinshasa responsable de l’instabilité généralisée qui mine notre pays depuis l’installation de Monsieur Kabila au pouvoir.

 

Force est de constater que, depuis  le Dialogue Inter-congolais de Sun City, sanctionné par l’Accord Global et Inclusif auquel avait pris part les forces vives, l’opposition politique non armée ainsi que tous les mouvements et entités politico-militaires de l’époque, le pouvoir de Kinshasa et la Monusco ne cessent d’exceller par la politique de deux poids deux mesures en faveur des mouvements politico-militaires qui naissent à l’Est au détriment de ceux de l’Ouest.

 

Toutes les rebellions et/ ou forces de contestation du régime de Kinshasa provenant de l’Est du pays n’ont jamais été réellement réprimées par le pouvoir de Kabila et la communauté internationale via la Monusco interposée.

 

Alors que tous les mouvements pacifistes de contestation légitime des populations civiles de l’Ouest du pays n’ayant aucune ramification avec des puissances étrangères, ont toujours été sauvagement massacrés et étouffés par un déploiement massif des milices et mercenaires à la solde de Monsieur Kabila avec l’usage disproportionnés des armes de guerre.

 

Ainsi, du CNDP au M23 en passant par toutes les forces négatives qui poussent comme des champignons dans cette partie de la République dont les Maï-Maï et ses différentes ramifications,  la plupart de leurs leaders auto-proclamés généraux ne cessent d’imposer l’intégration effective de leurs combattants et acteurs politiques au sein des institutions de la République à travers un cahier des charges qui a toujours été accepté par le pouvoir de Kinshasa quelles que soient ses déclarations, tergiversations ou son refus de négocier en amont avec ces forces.                                                                                                 …/..

Bien que la transition 1+4 ait pris fin, certains seigneurs de guerre de l’Est du pays continuent à disposer de leurs milices privées au vu et au su de Monsieur Kabila, de son Gouvernement et de la Monusco.

 

La plupart des militaires issus des groupes armés de l’Est du pays ont refusé jusqu’alors d’être affectés vers d’autres provinces du pays, décidant, avec la complicité de Monsieur Kabila, de son Gouvernement et de la Monusco, de ne rester servir sous le drapeau qu’au Kivu, sous prétexte d’assurer la protection de leurs communautés respectives enclines à l’épuration ethnique.

 

Un tel refus constitutif d’une désobéissance à la discipline militaire est un crime organisé en réunion infraction grave.

 

Force est de constater que ce refus est même encouragé par Monsieur Kabila et ses valets locaux dans la mesure où ils n’ont jamais envoyé leurs milices ni leurs mercenaires pour rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie de la République en ébullition, ou alors lorsque la Monusco y est envoyée c’est pour servir de sauf conduit à ces rebelles de l’est. Mieux encore 

 

Monsieur Kanambé et son Gouvernement n’ont cessé de les équiper, de les nourrir, de les payer voire de les gratifier par leur élévation aux grades supérieurs et ce, aux frais du contribuable congolais.

 

Par contre, le MLC de Jean Pierre Bemba a été brutalement attaqué, à Kinshasa,  par la Garde Républicaine (GR) et la Monuc à la veille de la publication des résultats du premier tour des élections présidentielles de 2006, jusqu’à attenter à la vie de son président au moment où celui-ci était en réunion avec les ambassadeurs  du Comité d’Appui à la Transition en RDC (CIAT).

 

Les militaires issus du rang du MLC ont été affectés partout ailleurs jusqu’au Kivu sans qu’ils n’aient opposé aucun résistance. Et malgré leur patriotisme à servir leur pays, leur élimination physique a été planifiée par Monsieur Kanambé et ses valets locaux, de sorte que la plupart d’entre eux a été soit empoisonnée soit assassinée.

 

En 2008, les contestations légitimes de nos frères du Bas-Congo des injustices commises par le pouvoir de Kinshasa sur leur population ont déclenché la folie meurtrière de Kanambé et de son gouvernement qui ont fait massacrer les adeptes de la confession religieuse « BUNDU dia KONGO » sous l’œil complice et inactif de la Monuc. Le pouvoir de Kinshasa principal commanditaire de ces massacres n’a pas un seul instant cherché à dialoguer avec le chef spirituel de ce mouvement sur ses revendications légitimes.

 

En 2009, suite à la mauvaise gestion du conflit des étangs piscicoles entre les communautés Enyele et Munzaya, le pouvoir sanguinaire de Kanambé massacra, avec le soutien de la Monusco et de plusieurs mercenaires recrutés en Afrique centrale, en Afrique australe et en Afrique de l’Ouest et en faisant un usage disproportionné d’armes de guerre, la population civile Enyele seulement armée de manchettes, de lances et des flèches sans soutiens extérieurs.

 

La campagne d’épuration ethnique organisée et lancée contre la communauté Enyele par certains médias au service de Monsieur Kabila, dont la radio Okapi en tête et autres chaînes privées,  a conduit à un véritable génocide des ressortissants de cette communauté où qu’ils se trouvent à travers toute l’étendue de la République démocratique du Congo, sans que personne n’ait levé son petit doigt pour dénoncer cette politique d’extermination ethnique défendue par la Charte des Nations Unies et la constitution congolaise en vigueur.           …/..

 

L’incendie systématique de plusieurs villages Lobala (ethnie à laquelle appartient le clan Enyele), les crimes de guerre et les violations du droit international humanitaire sans compter  les arrestations arbitraires dans le rang des Lobala et ethnies apparentées, par les FARDC n’ont  fait l’objet  d’aucune condamnation de la part de la communauté internationale ni de la Monusco.

 

En dépit de rapports de dénonciation de l’Association Africaine des droits de l’homme (Asadho) sur ces cas écœurants et surtout  l’assassinat ciblé des prisonniers membres de la communauté Lobala  arrêtés arbitrairement à Mbandaka, en représailles de la libération de cette ville par le Mouvement de Libération Indépendant et Alliés, la communauté internationale par la Monusco interposée et le pouvoir de Kinshasa n’ont  jamais diligenté jusqu’à ce jour une enquête indépendante pour sanctionner les coupables ou chercher à connaître les causes profondes de ce conflit ni rencontrer Monsieur Ali Odjani Mangbama, leader de ce mouvement pour dialoguer avec lui sur ses revendications légitimes. Au contraire, nous assistons aux arrestations massives et assassinats ciblés sur fond identitaire des membres de sa communauté et de sa famille biologique tandis que d’autres ont choisi le chemin de l’exil pour vivre en paix.

 

Il se pose alors la question de savoir si l’apanage des négociations avec les leaders de contestation du pouvoir de Kinshasa est-il seulement un privilège pour les ressortissants de l’Est .

 

Très récemment, après la publication des résultats des élections mal organisées et contestées de 2011 par le fameux pasteur Ngoy Mulunda, le Colonel Tshibangu opta pour une dissidence, réclamant le rétablissement de la vérité des urnes. Le pouvoir de Kinshasa,  en réaction à cette réclamation, déploya diverses milices et une armada de mercenaires pour piller, brûler, violer et arrêter arbitrairement nos paisibles concitoyens de deux Kasaï qui n’avaient jamais eu ni de loin ni de près contact avec cet officier supérieur. La répression sanglante atteignit même la cité de Kabeya Kamwanga et les environs tout simplement parce que reconnus comme fief à l’opposant historique Monsieur Etienne Tshisekedi, le Président de la République véritablement élu par le peuple congolais.

 

Chers compatriotes,

 

L’analyse historique de la situation politique de l’heure dans notre pays nous met devant une évidence selon laquelle, lorsqu’un mouvement de contestation naît à l’Est de notre pays, le pouvoir de Kinshasa s’empresse de reconnaître à ce dernier l’étiquette de rébellion en vue de négocier sa réinsertion illico presto au sein des institutions régaliennes. On mobilise alors à cet effet la population et la communauté internationale pour être derrière Monsieur Kabila.

 

A l’Ouest à contrario, l’on assiste au refus catégorique de reconnaissance de la qualité de rébellion à ses mouvements dans le seul et l’unique but d’éviter leur réinsertion par négociation dans l’armée et institutions politiques du pays, et on mobilise négativement la population et la communauté internationale dans le but d’étouffer, d’écraser et de massacrer ceux-ci et leurs leaders.

 

La déclaration de Kinshasa de refuser un dialogue inclusif ne nous surprend pas. Elle entre dans cette même logique selon laquelle « l’on ne peut envisager les négociations pour la paix qu’avec les forces politico-militaires de l’Est et non avec celles de l’Ouest ».                …/..

 

Chers compatriotes,

 

Eu égard à ce qui précède, le Mouvement de Libération Indépendant et Alliés « MLIA » fortement attaché à ses idéaux et convictions, ceux du rétablissement au Congo d’une société juste et où toutes les communautés deviennent des véritables participants aux différents secteurs de la vie nationale, exige la tenue du dialogue inclusif avec la participation de l’opposition, de la société civile et de tous les mouvements politico-miliataires tant de l’Est que de l’Ouest, en vue d’une solution globale et durable à la crise multiforme qui secoue notre pays.

 

Le silence du Mouvement de Libération Indépendant et Alliées « MLIA », face aux diverses injustices subies et aux malheurs qui pèsent sur l’ensemble de nos populations et particulièrement à l’Equateur d’où est partie notre contestation ne signifie pas son écrasement et/ou la neutralisation de son leader.

 

Puisque cela persiste, les forces acquises au changement de l’Ouest de la République ne se laisseront jamais faire jusqu’à ce que le pouvoir de Kinshasa arrive à reconnaître leurs leaders et leurs revendications pertinentes.

 

Fait  à Paris, le 12 décembre 2012.

Pour le Secrétariat Exécutif

Jean MOSIMBA NKOY

Représentant en France

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 19:04

 

 

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Simone Gbagbo est une piste sérieuse dans la recherche de la vérité relative aux massacres et au génocide en Côte d’Ivoire ainsi qu’aux implications de certains Chefs d’Etat africains dans cette phase sombre de l’histoire de ce pays réputé exemplaire en matière d’émergence économique en Afrique.

Ce personnage a été un acteur principal tout au long des événements douloureux qui ont secoué la Côte d’Ivoire. En effet, Madame Simone Gbagbo n’avait non seulement joué le rôle du conseiller le plus écouté de son mari mais en plus, elle avait supervisé toutes les basses besognes qui ont couté la vie à des milliers d’Ivoiriens et étrangers vivant en Côte d’Ivoire supposés gênants pour le régime. Dans certaines circonstances, c’est elle-même qui dirigeait certaines opérations pour s’assurer de la parfaite réussite de leur exécution.

Nous ne livrons aucun secret si nous affirmons qu’elle était classée à la tête des éléments faucons que comptait à l’époque le régime Gbagbo. Grâce à sa proximité avec son mari de Président voire son ascendance sur lui, elle avait carte blanche pour initier et mener toute opération qu’elle juge salutaire pour le régime. C’était ainsi qu’elle a tissé un vaste réseau relationnel impliquant plusieurs personnalités douteuses surtout celles ayant des accointances avec des barbouses. Au rang de ces personnalités on peut dénombrer un certain nombre de chefs d’Etat. Parmi ceux-ci, le Chef de l’Etat Tchadien Idriss Deby occupait une place de choix.

La Cour Pénale Internationale (CPI) peut diligenter une enquête parallèle à celle menée sur le plan national. Cette enquête doit prendre en compte la dimension internationale en vue d’une meilleure appréhension du bilan en perte de vies humaines supposé être très lourd et le degré d’implication de ceux qui se sont donnés le plaisir de massacrer des paisibles citoyens qu’ils soient nationaux ou simples résidents. Il serait désastreux que cette dimension ne soit pas élucidée. Nous pouvons d’ores et déjà retenir que le Chef de l’Etat tchadien fin connaisseur des milieux mafieux avait apporté un précieux concours à madame Gbagbo. En effet, en sus des moyens financiers qu’il avait mis à la disposition du couple Gbagbo pour mener à bien sa sale besogne, un soutien logistique spécial a été également mis en branle. Des avions battant pavillon Toumaï le nom de la compagnie tchadienne de transport aérien avaient transporté des mercenaires recrutés au Tchad ou hors du Tchad ainsi que des armes de tout calibre vers Abidjan.

La CPI ne doit pas oublié que le Chef de l’Etat Tchadien a battu sa réputation grâce aux ingérences dans les affaires intérieures des pays africains. A ce propos nous pouvons citer à titre d’exemple les cas ci-dessous déclinés :

Le Ruanda pour participer aux massacres des tutsi ;

Le Zaïre pour soutenir Kabila-père contre une rébellion interne ;

Le Congo Brazzaville pour soutenir Sassou contre Lissouba ;

La République Centrafricaine pour renverser le régime de Patassé et installer Bozizé qui joue un véritable rôle de vassal à Deby ;

Le Soudan des interventions directes ou indirectes via la rébellion du Darfour visant à renverser le régime de Khartoum :

Le Togo pour soutenir Eyadema père contre la contestation grandissante qui a failli faire vaciller son régime.

Nous ne devons pas enfin oublier la vaste opération de déstabilisation du Royaume de Bahreïn à travers une véritable tentative d’inondation de ce paisible pays par sa propre monnaie imprimée par Deby qui entendait la faire circuler tout en se moquant éperdument des conséquences qu’une telle opération ferait subir au pays concerné. N’eut été la vigilance de ce pays et l’appui de ses alliés, cet Etat serait présentement dans des mauvais draps.

La CPI se doit de réfléchir par deux fois avant de laisser passer sous le nez cette opportunité. En effet, nous n’exagérons pas si nous disons que monsieur Deby constitue un danger public non seulement pour le Tchad mais également pour bon nombre des pays africains dirigés par des hommes dont le souci principal est de  s’accrocher au pouvoir comme lui.

                                                               Fait à Djimézé Hamra le 12 décembre 2012.

 

Pour Le Bureau Exécutif du Front pour le Salut de la République (FSR)

 

Dr. Ali Gaddaye.

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 19:02

 

 

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WASHINGTON AFP / 12 décembre 2012 18h18 - Le FMI a estimé mercredi que la pauvreté et le chômage restaient élevés au Gabon en dépit de l'abondance des ressources naturelles, notamment pétrolières, dont le pays reste par ailleurs encore très dépendant.

Le Gabon fait face à des défis importants de développement économique et social, résume le Fonds monétaire international dans un communiqué publié après une mission dans le pays, dans le cadre de l'évaluation annuelle de ses Etats-membres.

En dépit de ressources naturelles abondantes (...), les taux de pauvreté et de chômage restent élevés, et les indicateurs de développement humain demeurent comparables à ceux de pays à faible revenu, détaille le Fonds.

Portée notamment par les investissements publics, la croissance économique du pays devrait atteindre 6 à 7% en 2012 comme l'année prochaine, selon le FMI, qui relève toutefois un risque pesant sur ces perspectives.

L'économie gabonaise est encore très dépendante du pétrole, la rendant vulnérable à la volatilité des prix internationaux, souligne le Fonds.

Une baisse des cours du pétrole et du manganèse risquerait de fragiliser le pays, ces deux produits représentant environ 90% de ses exportations de biens et 45% de son produit intérieur brut, a noté le Fonds.

Mercredi, le gouvernement gabonais a présenté à ses partenaires extérieurs (bailleurs de fonds et diplomates) un nouveau modèle de développement du Gabon visant à faire sortir le pays du tout-pétrole.

Le Gabon est le 4e producteur sub-saharien de pétrole avec 220.000 à 240.000 barils par jour, dont les recettes assurent officiellement à l'Etat 60% de son budget. 


(©) 

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