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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 22:14

 

 

 

 

soldat-ONUCI.jpg

 

LEMONDE.FR avec AFP | 22.06.11 | 09h16  •  Mis à jour le 22.06.11 | 10h53

Amnesty International dénonce, mercredi 22 juin, la détention sans aucune charge de dizaines de partisans de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. "C'est loin d'être un début encourageant pour la présidence d'Alassane Ouattara", pointe Véronique Aubert, directrice adjointe de l'ONG pour l'Afrique, citée dans un communiqué.

Deux mois après l'arrestation de Laurent Gbagbo par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) de M. Ouattara à l'issue d'affrontements sanglants, "les autorités ivoiriennes détiennent au moins cinquante personnes sans charge, parmi lesquelles figurent des hommes politiques de haut rang", précise l'organisation de défense des droits de l'homme. Au moins "vingt et une" sont retenues à l'hôtel La Pergola d'Abidjan, selon l'ONG.

Et, ajoute Véronique Aubert, "la présence de soldats de l'ONU devant l'hôtel où des partisans supposés de Laurent Gbagbo sont détenus arbitrairement soulève de troublantes questions."

"DEGRÉ DE SUPERVISION"

Plusieurs des personnes détenues à l'hôtel "ont été battues par les FRCI (...) au moment de leur arrestation, dont l'une assez violemment pour avoir perdu connaissance", poursuit le texte.

Et l'ONG de déplorer : "Des soldats français [de la force Licorne déployée sans la bannière de l'ONU] et de l'Onuci [mission de l'ONU en Côte d'Ivoire] étaient présents au moment de ces arrestations et du transfert des détenus à l'hôtel, mais n'ont rien fait pour empêcher ces mauvais traitements." Car, si les FRCI sont en charge de la sécurité à l'intérieur du complexe hôtelier de La Pergola, relève Amnesty, des casques bleus de l'Onuci sont postés devant l'hôtel pour la sécurisation à l'extérieur du bâtiment. "Cela signifie qu'ils [les casques bleus] exercent un degré de supervision concernant les personnes autorisées à y entrer."

Amnesty appelle les autorités ivoiriennes à inculper les personnes détenues ou à les "libérer immédiatement", et appelle l'Onuci à s'assurer que ses soldats ne sont pas impliqués "dans la sécurisation de centres où des personnes sont détenues illégalement".

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 01:05

 

 

 

 

petrole-niger-20-juin-2011.jpg

 

 

Cette révélation vient du Premier ministre nigérien Brigi Rafini. « La production du pétrole nigérien débutera au cours du premier trimestre de l’année 2012 ».

En effet, c’est en janvier 2008 que le gouvernement du Niger a signé un contrat de partage de production de pétrole avec la société chinoise ‘’ China national oil and gaz development and exploration corporation ‘’ (CNODC).

Dans ce contrat est prévu la construction d’une raffinerie et d’un oléoduc de près de 2000 km jusqu’au port de Cotonou au Bénin. Les travaux de la construction de cette raffinerie située dans la région de Zinder au centre-est du pays s’achèverons à la fin de cette année.

La production par jour est de 20.000 barils de pétrole. La consommation journalière du Niger est de 7000 barils. Le reliquat de 13.000 barils sera destiné à l’exportation.

L’exploitation du pétrole nigérien se fera sur le bloc pétrolier d’Agadem dans l’est du pays. Une partie du brut sera transportée par des pipelines longs de 462 kilomètres à la raffinerie de Zinder pour la consommation interne. L’autre partie sera transportée au port en passant par le Tchad.

Le démarrage de tous ces travaux a crée de l’emploi aux jeunes nigériens. Cependant les travailleurs se plaignent des conditions difficiles de travail. Selon plusieurs d’entre eux interrogés par Koaci.com, les Chinois ne payent pas bien les ouvriers. « Pour un rien tu es licencié. Chaque jour on est sous la peur d’être licencié », a témoigné a koaci.com A. Boubacar, chauffeur à la raffinerie.

L’autre fausse note, ce que près d’une centaine de familles dont la raffinerie a été construite sur leurs champs de cultures attendent depuis 3 ans leur indemnisation.


Souleymane Maâzou, Koaci.com Niamey

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 02:14

 

 

 

20080201Sarkozydeby.jpg

 

 

14 juin 2011 par Billets d’Afrique et d’ailleurs... (Survie.org)

Les temps sont durs pour le président tchadien, Idriss Déby, embourbé dans une double crise, intérieure et extérieure. Réélu frauduleusement ce printemps, Deby s’est aussi fait rabrouer à Paris, le 16 mai, pour sa position pro-Kadhafi par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat.

Empêtré dans son soutien à Kadhafi, et boycotté par ses concitoyens lors des récentes élections, Idriss Deby se doit de marquer le coup.

Sur le plan intérieur, avec des arrestations (entre autres du colonel Daoud Ali Bouyeneou, ancien chef d’Etat-major adjoint de l’UFR (union de groupes politico-militaires) et d’Adoum Erdimi, frère de Timane Erdimi, président de l’UFR).

Et sur le plan extérieur, par la réactivation d’un accord Soudan-Tchad-République centrafricaine sur la mise en place d’une force conjointe protégeant les frontières communes afin de combattre les activités criminelles transfrontalières.

Le message s’adressant aux alliés du Tchad qui n’ont pas apprécié les prises de positions pro-Kadhafi de Déby, en particulier la France...

Accompagné de François Bozizé, le président centrafricain, réélu lui aussi frauduleusement, Idriss Deby est arrivé le 23 mai à Khartoum.

En proie à des difficultés à Abyei (ville pétrolière située entre le Nord et Sud, dont le statut lié à la partition du Soudan n’a pas encore été réglé), le président soudanais Omar El-Béchir s’est montré très serviable.

Le président tchadien réclamait ces arrestations accusant les rebelles tchadiens d’avoir pris des contacts politiques avec le Conseil national de transition (CNT) libyen en proposant à ce dernier une aide militaire et une alliance diplomatique.

Fortement engagé dans un soutien à Mouammar Kadhafi, Idriss Déby, sous la pression française, rechigne pourtant encore à toute action en direction du CNT libyen, et tente de se rassurer sur la stabilité à ses frontières en s’appuyant sur cet accord avec le Soudan.

Mais les rapports Tchad-Soudan ne sont pas si idylliques et un tel accord pourrait ne pas avoir d’effets réels. Surtout si le président soudanais a besoin de faire appel à des supplétifs dans la zone d’Abyei... Des rebelles tchadiens par exemple.

 

 

Tchad : Affaire Ibni Oumar Saleh : Grand déballage ou simulacre de justice ?

Jean Claude Kongo Observateur Paalga 14 Juin 2011

Mieux vaut tard que jamais ! La patience ainsi que la persévérance de la famille et des amis de l'illustre disparu auront finalement payé. La justice tchadienne consent enfin à l'examen d'un dossier dont tout le monde imagine qu'il est plutôt embarrassant pour le régime d'Idriss Déby Itno. Après trois années passées à traîner les pieds.

On se rappelle qu'Ibni Oumar Saleh a été enlevé le 3 février 2008. Le temps était à l'épreuve pour Déby : la coalition des rebelles se trouvait aux portes de N'Djamena et menaçait de prendre le palais présidentiel, à l'intérieur duquel s'était claquemuré le chef de l'Etat en compagnie d'une poignée de ses fidèles.

La sollicitude ainsi que la promptitude de la réaction de l'ancienne métropole furent alors providentielles pour un Déby qui voyait déjà son pouvoir en lambeaux. Les rebelles furent repoussés et renvoyés à leur lieu de départ, et dans la foulée, Déby prit la résolution de nettoyer une fois pour toutes les écuries tchadiennes, histoire d'étouffer dans l'oeuf toute velléité d'insurrection future. En a-t-il profité pour s'en prendre à des opposants aussi tenaces qu'indésirables pour son régime ?

Toujours est-il que Saleh, à l'époque secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement, disparut. Les autorités, interrogées, ont régulièrement nié une quelconque responsabilité dans ce rapt et, tout aussi constamment, conseillé de laisser la justice travailler en toute sérénité.

Mais les témoignages concordent sur un point plutôt gênant pour Déby et son régime : l'opposant aurait été enlevé par des éléments de la garde présidentielle. Se peut-il que la garde prétorienne du chef de l'Etat ait décidé d'elle-même de s'en prendre à Saleh sans avoir, auparavant, reçu quelque ordre qui provienne de quelque haut lieu ?

La décision prise par le pouvoir en place, de permettre enfin l'ouverture de ce dossier, devrait permettre de mesurer sa sincérité dans sa volonté de vérité que tout le monde souhaite. Et on est en droit d'en attendre une investigation approfondie qui situe toutes les responsabilités, à quelque niveau qu'elles se trouvent.

La déception serait immense si, après trois longues années d'attentes, de dilatatoire et d'atermoiements, il ne devait sortir de cette procédure qu'une parodie de justice qui ne condamne que des lampistes et exonère les vrais coupables. Idriss Déby Itno, dont la dernière réélection date d'avril 2011, sait à la perfection que le dossier Saleh représente une grosse ombre à son tableau.

Saura-t-il accepter que justice se fasse en toute vérité et en toute indépendance ? Il faudra sans doute attendre pour le savoir. Pour la famille ainsi que les partisans du disparu, les choses sont d'une clarté d'eau de roche : il ne s'agirait là que d'une vaste mascarade destinée à amuser la galerie et à laquelle on ne saurait accorder aucun crédit.

Leur sentiment, c'est Icham, le fils aîné de Saleh, qui l'exprime, sans ambages : Il voit dans ce procès des «bourreaux qui jugent leur victime». A Déby de savoir lui porter la seule et vraie réplique qui vaille en pareille occasion : que la justice tchadienne dise la vérité, rien que la vérité, mais toute la vérité.

 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 00:01

 

 

 

Burkina_1_0.jpg

 

AFP | 03.06.11 | 14h09  •  Mis à jour le 03.06.11 | 16h56

Des éléments de la sécurité du président burkinabé, Blaise Compaoré, sont intervenus, vendredi 3 juin au matin, à Bobo Dioulasso (Sud-Ouest), capitale économique, livrée depuis mardi soir aux tirs en l'air et aux pillages de militaires en colère. Alors que les affrontements auraient fait au moins dix blessés, l'état-major a mis en garde les mutins, affirmant que toute nouvelle vague de violence sera réprimée par la force.

C'est la première fois depuis le début de la grogne des militaires, en mars, que le pouvoir emploie la manière forte pour mater l'une de ces protestations violentes, généralement motivées par des revendications financières. Peu avant midi (heure de Paris), des témoins ont rapporté que des hommes du régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui avaient rejoint la ville dans la soirée, étaient passés à l'action. Ils "ont pratiquement encerclé le camp, et sont entrés pour chercher les militaires qui y sont", a déclaré un résident. "J'ai vu des éléments du RSP qui tirent en l'air en allant vers le camp. On a vraiment peur", a dit un autre.

Au même moment, des "tirs d'armes lourdes" retentissaient vers le gouvernorat et l'hôpital, non loin du camp Ouezzin Coulibaly, où sont basés les mutins, selon un témoin. La nuit avait été marquée par des tirs en l'air intenses à travers la ville et de nouveaux pillages massifs, ont précisé des habitants.

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 00:56

 

 

 

blaise-compaore-president-du-burkina-faso

   

 

OUAGADOUGOU - AFP / 02 juin 2011 23h55 - La capitale économique du Burkina Faso, Bobo Dioulasso (sud-ouest), était livrée jeudi soir à des militaires en colère malgré l'instauration d'un couvre-feu, alors que 15 personnes ont été blessées par balles, ont rapporté des habitants.

C'est comme s'il n'y avait pas de couvre-feu, les tirs (en l'air de militaires) ne se sont pas arrêtés. On entend des tirs partout, ils sont dans la ville partout, a indiqué à l'AFP un résident.

Face au mouvement de protestation - tirs accompagnés de pillages - qui a commencé mardi soir, le gouverneur de la région avait annoncé dans un communiqué l'instauration d'un couvre-feu de 18H00 (locales et GMT) à 06H00 dans toute la ville jusqu'à nouvel ordre.

Tout le monde est rentré chez soi, sauf les militaires, a souligné un autre habitant. Ils ont récupéré des voitures, a-t-il ajouté, disant avoir vu un car de l'université rempli d'hommes en uniforme.

L'antenne locale de la radio-télévision publique et son centre émetteur ont été fermés parce qu'un groupe de militaires est venu pour tenter d'y passer un message, a par ailleurs affirmé un journaliste.

Les protestataires avaient auparavant bloqué la voie menant à la radio-télévision, comme ils ont bloqué une bonne partie des rues conduisant à leur camp, selon des habitants.

La ville est déserte, tout est fermé, a décrit un résident. Un hôtelier a raconté que son hôtel était pratiquement vide après le départ précipité de la plupart de ses clients, apeurés.

Dans la journée, exaspérés par les pillages de leurs boutiques, des commerçants s'en étaient pris à la mairie, y cassant des vitres et du matériel et incendiant trois véhicules, dont celui du maire, selon plusieurs témoins. Le bureau de la douane a aussi été saccagé, de même que la direction régionale du commerce.

Les services médicaux ont reçu depuis mercredi soir 15 personnes blessées par des balles perdues, a-t-on appris de source médicale. Une femme enceinte a été touchée au poignet, selon la même source.

Les militaires en colère réclament des indemnités de logement et de formation pour les éléments du Citap (Centre d'instruction des troupes aéroportées), a expliqué à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Alain-Edouard Traoré.

Les jusqu'au-boutistes ont pris les choses en main, ce qui fait que l'état-major ne sait plus avec qui discuter, a-t-il poursuivi.

Les autorités sont en train de réfléchir sur la conduite à tenir, mais il nous faut assurer la sécurité, a insisté M. Traoré, sans préciser les moyens qui pourraient être mis en oeuvre.

La grogne des militaires, qui a débuté en mars, persiste malgré les nombreux avantages financiers accordés ces dernières semaines à l'armée, confrontant le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, à une crise sans précédent.

Mercredi soir, le gouvernement a appelé les militaires à la retenue et au dialogue et dit envisager des mesures en vue du rétablissement de l'autorité de l'Etat.


(©)

 

Nouveaux tirs de militaires à Bobo-Dioulasso, colère des commerçants

RFI  jeudi 02 juin 2011

Malgré les avantages financiers accordés aux militaires mécontents par le régime de Blaise Compaoré, la mutinerie ne se calme pas au Burkina Faso. Un nouvel épisode de pillages et de tirs en l’air est signalé dans la capitale économique du pays, Bobo-Dioulasso. Depuis mardi 31 mai, c’est le camp Ouezzin Coulibaly qui est entré dans le mouvement de révolte. Les commerçants de la ville, excédés par les pillages se sont réunis ce jeudi 2 juin et ont saccagé la mairie.

La situation est tendue à Bobo Dioulasso. Des militaires tiraient en l'air ce jeudi 2 juin dans la ville. Comme la nuit dernière, où ils se sont aussi livrés à des pillages dans la capitale économique du Burkina Faso. C'est d'ailleurs ce qui a visiblement poussé aussi les commerçants à manifester et à s'en prendre à des édifices publics : ils se sont notamment attaqués à la mairie. Selon des témoins, ils ont été dispersés par les gendarmes

« Les jeunes commerçants manifestent leur ras-le-bol, je leur donne raison : nous leur avons fait des promesses hier (mercredi) qu'on allait les dédommager, ils ont gardé le calme, et maintenant on vient les piller encore ! », a expliqué le maire, Salia Sanou.

Depuis le mois de mars, les garnisons du pays se sont soulevées afin de réclamer des indemnités et des primes. Et c’est à chaque fois le même scénario: tirs en l’air et pillages. Le régime de Blaise Compaoré a accordé, il y a quelques semaines, les versements demandés. Mais la grogne persiste. Et cette fois, c’est le camp de Ouezzin Coulibaly au sud-ouest du Burkina Faso qui se mutine. Les tirs se poursuivaient ce jeudi 2 juin à l’intérieur de ce camp.

Il s'agit d'une crise sans précédent pour le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987 et dont l'autorité est défiée par les mutins depuis le début du mouvement. Ni la nomination en avril dernier d'un nouveau Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, ni les mesures en faveur des militaires n'ont jusqu'ici permis d'arrêter le mouvement. 

   

NDLR : Ce que ces militaires burkinabé veulent en réalité sans vouloir trop le clamer est inavouable et va au-delà de leurs revendications corporatistes qui ne leurs servent de prétexte que pour faire le coup de feu en dehors leur caserne. A force de tirer en l'air, ils finiront bien un jour de tirer dans le mil ou dans le tas. 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 02:58

 

 

 

Gata-Ngoulou.jpg

 

 

Par Sébastien Lamba - 01/06/2011JDB

Le ministre des Finances et du Budget du Tchad, Gata Ngounlou a séjourné dans nos murs afin de lancer cette levée de fonds sur les marchés de la sous-région

 

Le ministre tchadien des Finances a indiqué que cet Emprunt est assorti d’un certain nombre de conditions notamment le taux d’intérêt de 6% et remboursable sur une durée de 5 ans. Cette opération de levée des fonds se fera au profit des Institutions Bancaires, des Assurances et des particuliers. Il a ajouté que cet Emprunt est levé sur tous les marchés financiers de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale(CEMAC). Le ministre Gata Ngoulou a affirmé que «Le Tchad a levé 100 milliards de FCFA pour le financement de ses projets prioritaires de développement». C’est là la substance de sa mission en terre centrafricaine.

 Pour intéresser davantage son pays hôte, il a rassuré que la République Centrafricaine peut également souscrire à cet Emprunt Obligataire bien que n’étant pas un pays pétrolier car, a-t-il admis «l’Emprunt Obligataire est un outil au service des pays de la CEMAC». Concernant la fiscalité, le ministre Tchadien a souligné que les obligations et les intérêts y afférents seront exonérés d’impôts dans les Etats membres de la CEMAC. «Les fonds collectés au titre de cet emprunt serviront, d'une part, à la réalisation d'un certain nombre de projets d'investissement public indispensables pour le développement du Tchad et d'autre part à l'apurement de sa dette intérieure», a précisé Gata Ngoulou. Ces projets concernent le domaine des infrastructures (achèvement de la construction de l'aéroport de Moundou, modernisation du réseau routier, aménagement et bitumage des voies à N'Djaména et dans le reste du pays), le secteur de la santé (construction et équipement des établissements hospitaliers et des centres de santé) et le domaine de l'éducation (construction des écoles et lycées, ainsi que l'achèvement de l'université de Toukra).

Le Président de la Commission de Surveillance des Marchés Financiers(COSUMAF), Alexandre Gandou a lancé un appel aux chefs d’Etat de la CEMAC d’emboité le pas et de moderniser leur mode de financement en venant sur ce marché. Il a précisé que, les personnes concernées sont les personnes physiques et morales des pays membres de la CEMAC ainsi que les investisseurs régionaux et internationaux. La période de souscription devra s'achever le 23 juin 2011. La durée de l'emprunt est de cinq ans, soit jusqu'en 2016. La dette publique intérieure du Tchad, quant à elle, est estimée à 249,7 milliards francs CFA environ (soit 7,7% du PIB) à la fin 2009.

 

NDLR : Cet emprunt tombe vraiment mal, c'est le moins qu'on puisse dire. Dans le contexte des relations centrafricano-tchadiennes à l'heure actuelle, il y a lieu de se demander si ce genre d'initiative pourrait connaître beaucoup de succès en RCA. Avec toutes les recettes pétrolières du Tchad, que ce pays voisin et frère soit obligé de lancer un emprunt obligataire, il y a vraiment lieu de se poser des questions. Où va l'argent du pétrole tchadien car avec tous les milliards qu'engrange ce pays, il pouvait valablement se passer de ce genre de chose et financer très aisément sur le budget de l'Etat tous ses grands travaux d'équipements et autres infrastructures dont le financement sert de prétexte à la levée de cet emprunt obligataire !

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 18:55

 

 

 

IDI-BOZIZE-Syrte-juil-09--1-.jpg

 

 

Source : blog de Makaila Mercredi 1 juin 2011 3 01 /06 /Juin /2011 00:02

Cher Makaila,


Je viens par la présente vous signaler en tant que Tchadien résident en France  la souffrance qu'endurent nos compatriotes se trouvant dans ces pays signataires  des accords et des conventions allant dans le sens du respect de la liberté de
circulation  de biens et des personnes, nos représentations diplomatiques qui  sont sensées apporter les protections nécessaires à nos compatriotes réagissent  rarement en cas de sollicitation de  ceux derniers si jamais ils se trouvent face à une situation qui les expose ou compromet leurs intérêts.

 Au moment où je vous écris ce mail, il se passe depuis hier une situation  extrêmement grave en République Centrafricaine, nos compatriotes sont  pourchassés et spoliés, leurs demeures sont détruites, les magasins brulés et pillés.

L'histoire est partie suite à la découverte de deux cadavres dans la voiture  dans les camions d'un  compatriote résident à Bangui dès cette découverte les centre africains se sont mis à chasser les ressortissants Tchadiens et raser  leurs habitations ce comportement est fréquent chez les Centre Africains, il est  temps que notre Pays agisse pour cesser cette chasse à l'homme ainsi que  la  haine et la  xénophobie dont sont sujet nos compatriotes.

 Le Tchad doit faire de la protection de ses ressortissants une priorité absolue de sa politique  étrangère, chaque Tchadien se trouvant à étranger doit faire en sorte que  ses  intérêts soient préservés par la mission diplomatique accréditée au près du pays  dans lequel il y réside. Aussi, il convient de souligner que tout Tchadien se  trouvant à l'étranger se doit de se montrer exemplaire et éviter tout ce qui  peut nuire à l'image de son Pays car chacun de nous est le porte étendard de  notre cher Pays.

Le Tchad a les moyens et la possibilité de se faire entendre face à de telles pratiques qui compromettent les intérêts de ses ressortissants  et dénature l'esprit des accords et des conventions qui lient ces Etats.

C'est pourquoi je viens vers vous cher Makaila, vous demander de vous pencher  sur cette situation en procédant par une investigation journalistique et  mobiliser  nos compatriotes ainsi que l'Etat du Tchad à se pencher sur la question.

Vous souhaitant une bonne réception, acceptez, cher Makaila, mes salutations distinguées.

YOUSSOUF MAHAMAT Abakar

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 18:42

 

 

 

Ble-Goude.jpg

 

 

 

Publié le mardi 31 mai 2011  

 

Il n`est pas mort comme l`avait laissé croire la rumeur. Il est vivant, terré dans un endroit qu`il tient secret. Pour couper court à toutes les rumeurs sur son compte, Charles Blé Goudé, leader de la jeunesse patriotique ivoirienne et ancien ministre sous Laurent Gbagbo, rompt le silence à travers ce courrier adressé aux Ivoiriens. 

 


Mes chers compatriotes,


Je suis vivant!


Si certains ont souhaité ma disparition physique, d`autres, plus nombreux certainement, aimeraient me voir en vie afin que je puisse participer au débat politique dans notre pays, la Côte d`Ivoire. 


Dans tous les cas, cette situation m`aura permis d`expérimenter la symbolique des funérailles du vivant dont me parlait souvent mon grand-père.


En effet, vivant, j’ai assisté à mes funérailles à plusieurs reprises. Je sais que toutes les tentatives des uns et des autres pour me tuer sinon physiquement, à tout le moins médiatiquement, sont la preuve de l’intérêt qu’ils portent à ma personne et à notre combat. 


A ceux qui ont jubilé à l’annonce de ma prétendue mort, je souhaite longue vie. La vie humaine est sacrée. Toutes nos croyances ne nous enseignent- elles pas que nul ne doit ni souhaiter ni fêter la mort de son prochain, fût-il son pire ennemi? Et dire que parmi ceux qui ont jubilé à l’annonce de ma ``mort`` se trouvent certains individus se targuant d’avoir été mes collaborateurs(?)


Je voudrais inviter ces papillons politiques toujours à la recherche du nectar à méditer les paroles suivantes: " ce sont les abeilles qui produisent le miel".


A vous qui, jusqu’ à cette adresse, portiez dans la tristesse et le silence le ‘’deuil’’, soyez rassurés, je suis bel et bien vivant! 


Mes chers compatriotes,


Je sais tout ce que nous subissons dans nos quartiers, nos villages, nos campements, nos différents lieux de travail...


Je sais que des villages entiers ont été incendiés, obligeant de nombreuses populations paysannes à trouver refuge en brousse.


Je sais que, invitées à reprendre le service, les forces de l’ordre formées par l’Etat de Côte d’Ivoire sont traquées, humiliées voire assassinées. La dernière trouvaille serait de payer leurs salaires désormais de la main à la main. Du jamais vu!


Je sais que pour échapper à la furie des tortionnaires, de nombreux Ivoiriens sont aujourd’hui refugiés dans des pays voisins sans le moindre sou.


Le fait d’avoir battu campagne pour La Majorité Présidentielle (LMP) étant désormais considéré comme un crime dans notre pays, nous continuons de subir des exactions de tout genre.


Chaque jour, d’honnêtes citoyens sont pris en otage. Les plus chanceux sont libérés moyennant une rançon dont le montant varie selon les humeurs de leurs bourreaux.
Il ne se passe un seul jour sans que nous ne soyons dépossédés de nos biens. Les véhicules, les appareils électroménagers, les fauteuils sont emportés au nom de la démocratie. Même les casseroles, les verres, les cuillères n`échappent pas à leur appétit. 


Je sais aussi que certains Ivoiriens, malgré leur appartenance au RHDP, ont vu leurs biens, fruits de plusieurs années de durs labeurs, emportés ; d`autres ont même été tués.


Sous le fallacieux prétexte de recherche de caches d’armes, ils tuent, violent et traumatisent impunément.


Mes chers compatriotes,


Voici autant d’actes qui sont en total déphasage avec l’esprit de réconciliation dont notre pays a plus que jamais besoin; réconciliation dont j`avais déjà ouvert les chantiers à travers plusieurs actions pour tenter de réduire la fracture sociale déjà trop profonde. Souvenons-nous de la Caravane de la Paix.


En clair, au-delà des slogans, la réconciliation doit se traduire en actes concrets surtout quand l’on sait que le président Gbagbo et plusieurs de ses compagnons sont illégalement incarcérés et isolés dans le nord de la Côte d’Ivoire.


En outre, notre pays, atteint du syndrome de l’allégeance et de la ‘’postophilie’’, enregistre le retour de caméléons politiques qui se vantent d’avoir prédit ce que nous vivons aujourd’hui.


Ces nomades politiques sans conviction accusent aujourd’hui le président Gbagbo de tous les maux d’Israël. 


Comme vous le savez, chers concitoyens, quelle que soit la virulence d`une épidémie elle ne contamine jamais tout le monde. C’est pourquoi, je voudrais rassurer mes frères Ivoiriens et Africains que dans ce capharnaüm, je demeure lucide.


Mes chers compatriotes,


Dans cette douloureuse épreuve, sachons rester dignes et solidaires. A ce stade de mon propos, je voudrais remercier tous ces Africains et Africaines pour leur soutien à cet autre virage dans l’histoire de notre continent. Point n`est besoin de douter car dans cette montagne de désespoir doit nécessairement se creuser un véritable tunnel d`espérance pour le bonheur des générations futures.


En ce qui concerne les sujets qui engagent la vie et l’avenir de notre pays, la COTE D`IVOIRE, je me prononcerai prochainement. 


Je suis vivant!


Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.


Charles Blé GOUDE

 

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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 01:57

 

 

 

vote d'une femme en Afrique

 

 

Reuters

Les élections législatives qui se sont déroulées en février au Tchad ont été entachées d'imperfections, ont déclaré vendredi les observateurs de l'Union européenne.

La mission dirigée par Louis Michel souligne notamment un manque de formation du personnel électoral et l'utilisation des ressources publiques au bénéfice du parti du président Idriss Déby.

Ce scrutin du 13 février a été largement remporté par le Mouvement patriotique du salut (MPS), qui a obtenu 110 des 188 sièges en jeu.

Au lendemain du vote, les observateurs européens avaient dit n'avoir relevé aucune irrégularité destinée à fausser le résultat.

Louis Michel a salué vendredi le fait que le Tchad se soit doté d'une commission électorale indépendante (Ceni) mais il a ajouté: "Malheureusement, l'indépendance et la neutralité de la Ceni ne suffisent pas à garantir un scrutin efficace."

Le Tchad produit environ 115.000 barils de pétrole par jour mais il demeure l'un des pays les plus pauvres du monde.

Idriss Déby a été réélu à la présidence le 25 avril avec 88,66% des voix lors d'une élection boycottée par ses principaux opposants.

Madjiasra Nasro, Bertrand Boucey pour le service français

 

NDLR : L'UE et la fameuse communauté internationale devraient veiller à tout faire en amont pour que les conditions de déroulement de ces élections en Afrique puissent répondre un tant soit peu aux standards d'élections en démocratie et non se contenter de faire le constat des hold-up des dictateurs qui font tout pour s'accrocher au pouvoir. Cela a été le cas avec Bozizé en Centrafrique qui a depuis sa dernière mascarade électorale, renoué avec le monopartisme. Bozizé est en même temps président de la République et député d'une circonscription de la capitale Bangui. Du jamais vu dans le monde. Ses femmes, ses enfants, sa soeur, ses cousins, neveux et nièces font également leur entrée à l'Assemblée nationale. C'est un véritable déni de démocratie sachant que cette parodie d'élections a été financé àrès de 80% par l'Union Européenne. C'est lamentable ! 

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 02:19

 

 

 

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OUAGADOUGOU - AFP / 24 mai 2011 01h34 - Des militaires sont sortis lundi soir d'un camp du centre de Ouagadougou et ont tiré en l'air dans le quartier, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que le Burkina a été depuis février secoué par plusieurs mutineries.

Une dizaine d'éléments sont sortis du principal camp de gendarmerie, baptisé camp Paspanga et où est logée aussi la Garde nationale, dans le centre-ville, et ont procédé à des tirs en l'air qui, selon des témoins, ont commencé vers 20H00 (locales et GMT).

Ce sont des éléments de la Garde nationale qui tirent, a déclaré à l'AFP un officier de la gendarmerie.

Nous revendiquons des indemnités, a expliqué à l'AFP un protestataire, kalachnikov à l'épaule. Ce sont des sous qui sont déjà là, mais qu'on ne nous verse pas. On ne sait pas où ça va, a-t-il dit, sans plus de précision.

Un officier de l'armée a affirmé de son côté que ces hommes réclament des indemnités spécifiques, les mêmes que la Garde présidentielle.

Les militaires en colère ont barré avec des autobus les principales voies passant autour du camp et refoulé les véhicules circulant dans le secteur.

Plusieurs d'entre eux ont arrêté des chauffeurs de taxi, fait sortir les passagers et récupéré les véhicules.

Le centre-ville s'est rapidement vidé dans la soirée, les passants rentrant chez eux en hâte.

Vers 23H00, les protestataires étaient réunis devant l'entrée du camp et effectuaient des tirs sporadiques.

Plusieurs mutineries (notamment de la Garde présidentielle), parfois accompagnées de violences et de pillages, sont survenues depuis février dans la capitale et plusieurs autres villes.

Avec d'autres manifestations violentes de différentes couches de la population, il s'agit d'une des plus graves crises auxquelles a été confronté le président Blaise Compaoré depuis son accession au pouvoir en 1987.

Certaines manifestations ont été réprimées dans le sang. Au total, une douzaine de personnes ont été tuées dans cette répression ou par des balles perdues de militaires et policiers mutins.

Lundi, des milliers de collégiens et de lycéens ont manifesté à Ouagadougou pour demander au gouvernement de satisfaire aux revendications de leurs professeurs en grève, qui exigent le versement d'indemnités.

Des jeunes ont cassé des vitres de l'immeuble abritant les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement secondaire et supérieur, et incendié des pneus sur la voie publique.


(©)

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