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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 02:33

 

 

 

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PANA- 29/06/2011 - La Commission de l'Union africaine (CUA) fait face à des contraintes financières, seuls neuf sur les 53 Etats membres ont entièrement versé leurs contributions pour l'année 2011 à la veille du sommet de l'organisation continentale prévu cette semaine, à Malabo, en Guinée Equatoriale. Comme pour corser la situation financière, sur les 28 contributions attendues des partenaires de l'UA, trois seulement ont été reçues, soit un montant de 20,6 millions de dollars sur 124 millions de dollars promis. Le faible rythme de versement des contributions est attribué au retard accusé pour la signature du 'Pooled partners Agreement' ou 'Accord groupé des partenaires', qui n'est intervenue qu'en juin et non dans le premier trimestre de l'année. De même, la Guinée Equatoriale, seul Etat membre à avoir promis une contribution volontaire au programme de la Commission, n'a pas encore honoré sa promesse d'un montant de 370.000 dollars.

 

Les contributions totales des Etats membres s'élèvent jusqu'ici à 43,8 millions de dollars, ce qui représente 35,7 pour cent du total des contributions fixées. Le retard dans le versement des contributions a inquiété le sous-comité chargé de la question, qui a recommandé qu'il soit demandé aux Etats membres de payer leurs contributions au début de l'année pour réduire les contraintes financières que connaît la Commission. Le sous-comité a également exhorté la Commission à continuer à rappeler aux Etats membres qui n'ont pas encore payé qu'ils risquaient des sanctions. Jusqu’ici, seuls deux Etats membres, la République centrafricaine et la Guinée-Bissau, font l'objet de sanctions faute d'avoir payé leurs arriérés.

A la fin du premier semestre de l'année 2011, seuls l'Algérie, l'Angola, l'Erythrée, le Lesotho, l'Île Maurice, le Mozambique, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Rwanda avaient totalement payé leurs cotisations. Par ailleurs, 26 pays ont des arriérés; 16 n'en ont pas, mais n'ont pas encore payé pour l'année en cours, tandis que deux autres ont remboursé leurs arriérés et payé pour l'année 2011. La dérogation aux sanctions accordée à la RD Congo sera prorogée aussi longtemps que ce pays honorera ses engagements de paiement, a fait savoir le sous-comité qui a également invité la Commission à étudier des voies et moyens d'améliorer le recouvrement auprès des partenaires.

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 03:03

 

 

 

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Bozizé KNK

 

 

Malabo 30 juin 2011 - Après une minute de silence observée à la mémoire des anciens présidents Ange Félix Patassé de Centrafrique et Frédérick Chiluba de la Zambie, c'est le président de la Commission de l'Union Africaine qui a pris la parole pour lancer l'ouverture des travaux. Dans son intervention, Jean Ping a salué les élections démocratiques sur le continent, en particulier celle d’Alpha Condé en Guinée, Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire et Mahamadou Issoufou au Niger.  

 

 

NDLR : Voici l’extrait d’une dépêche d’une agence de presse sur le sommet des chefs d’Etat de l’UA ouverte le jeudi 30 juin 2011 à Malabo en Guinée Equatoriale.  Les oreilles de Bozizé qui participe à ce sommet ont dû énormément siffler lorsqu’on leur a demandé d’observer une minute de silence en mémoire des deux anciens d’Etat africains qui sont récemment décédés à savoir Ange-Félix Patassé dont la mort continuera à le hanter encore  longtemps et Frédérick Chiluba. Est-ce par ironie du sort que ce soit à Malabo où Bozizé a empêché Patassé de se rendre pour se soigner que se tienne ce sommet de l’UA ? On ne peut que remarquer la frappante coïncidence.  

Par ailleurs, en saluant les élections démocratiques qui ont eu lieu sur le continent africains depuis le début de cette année 2011, le président de la Commission de l’Union Africaine Jean Ping a cité les pays en question ainsi que les présidents démocratiquement élus mais a non seulement soigneusement oublié de signaler la République centrafricaine où des élections avaient pourtant aussi eu lieu le 23 janvier 2011, mais aussi le nom de celui qui a gagné ces élections. C’est une cruelle omission qui n’était pas due au pur des hasards mais traduisait clairement le grand embarras des plus hauts responsables de l’UA qui n’ignorent pas que les élections présidentielles qui ont eu lieu en Centrafrique n’en étaient pas et que l’identité de celui qui a été prétendument déclaré vainqueur ne méritait pas non plus d’être mentionnée. En clair, la pseudo victoire d’un certain François  Bozizé fait honte à toute l’Afrique donc ne mérite pas qu’on en parle à haute voix. Fermons le ban !

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 02:08

 

 

 


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Sénégal : un opposant accuse le pouvoir de recruter des mercenaires  

  DAKAR - AFP / 01 juillet 2011 14h22 - Un des leaders de l'opposition sénégalaise, l'ancien Premier ministre Macky Sall, a accusé vendredi le pouvoir du président Abdoulaye Wade de recruter des mercenaires venant notamment de Côte d'Ivoire pour s'en prendre à l'opposition.

Le pouvoir a fait recruter des mercenaires aux mains tâchées de sang venus de Côte d'Ivoire, mais aussi de Guinée et du Nigeria dans le but de commettre des rapts d'opposants et de membres de la société civile, a dit M. Sall lors d'une rencontre avec la presse étrangère à Dakar.

Quatre cent sont entrés sur le territoire national en passant par la frontière du sud du Sénégal qui le sépare de la Guinée et de la Guinée-Bissau, a-t-il ajouté en précisant qu'il était en train d'approfondir ses investigations.

Le pouvoir n'a plus que la terreur pour se maintenir, a affirmé M. Sall, président de l'Alliance pour la République (APR) qui ne cache pas qu'il sera candidat à la prochaine présidentielle de 2012.

On ne peut pas terroriser tout un peuple, on le paye fatalement, a-t-il ajouté.

Interrogé par l'AFP, Moustapha Guirassy, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, a catégoriquement démenti ces accusations.

Ce sont des déclarations très irresponsables et très dangereuses venant d'un ancien chef du gouvernement et d'un responsable politique qui déshonorent les Sénégalais, a-t-il dit.

Il a affirmé que le président Wade a connu un parcours exceptionnel d'opposant au cours duquel il disait qu'il ne marcherait pas sur des cadavres pour accéder au pouvoir. Il ne saurait être question pour lui de recruter des mercenaires, selon M. Guirassy.

Macky Sall a par ailleurs affirmé que le gouvernement sénégalais a fait appel à la France pour avoir des armes, du matériel de maintien de l'ordre. C'est la panique au sein du régime, selon lui.

Le président Wade, âgé de 85 ans, au pouvoir depuis 2000 et candidat à sa propre succession en 2012, a été confronté le 23 juin à de violentes manifestations contre son projet de loi visant à faire élire en même temps l'an prochain un président et un vice-président avec 25% des voix au premier tour.

Face à la pression de la rue, le projet de loi a été retiré, mais selon Macky Sall, cette affaire a ridiculisé le Sénégal.

Il a affirmé que le chef de l'Etat a fini son temps et son oeuvre après une vie bien remplie dans l'opposition et au pouvoir et qu'il doit partir en 2012, sa candidature étant selon lui anticonstitutionnelle, puisqu'il a déjà effectué deux mandats.

Selon lui, les marches de protestation contre une nouvelle candidature de Wade, à l'initiative d'une soixantaine de partis d'opposition et d'organisations de la société civile regroupés au sein du Mouvement du 23 juin, ne vont pas s'arrêter.

Le droit de manifester est un droit fondamental, a-t-il rappelé.


(©)

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 01:30

 

 

 

UA-flag.jpg

 

 

AFRICAN UNION UNION AFRICAINE*

UNIÃO AFRICANA

P. O. Box 3243, Addis Ababa, ETHIOPIA Tel.: (251-1) 513822 Fax: (251-1) 519321 Email: oauews@telecom.net.et

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

REMISE OFFICIELLE PAR L’UA AUX PARTIES LIBYENNES D’UNE PROPOSITION D’ACCORD-CADRE POUR UNE SOLUTION POLITIQUE A LA CRISE EN LIBYE

 

 

Malabo, le 1er juillet 2011- Le Comité ad hoc de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye a, ce jour, officiellement remis aux parties libyennes les propositions de l’UA en vue d’un Accordcadre pour une solution politique à la crise en Libye, telles qu’entérinées par la 17ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement, tenue à Malabo, en Guinée Equatoriale, du 30 juin au 1er juillet 2011.

Ces propositions s’inscrivent dans le cadre de la Feuille de route de l’UA pour le règlement pacifique de la crise en Libye et du communiqué de la réunion du Comité ad hoc de haut niveau tenue à Pretoria, en Afrique du Sud, le 26 juin 2011, y compris l'engagement du Colonel Muammar Qaddafi en faveur d'un processus de dialogue inclusif avec la participation du Conseil national de transition (CNT) de Libye et son acceptation de ne pas faire partie du processus de négociation. Elles s’inscrivent également dans le cadre des résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) du Conseil de sécurité des Nations unies. L’objectif est de mettre un terme à la crise actuelle, d’assurer la protection effective de la population civile, y compris l’acheminement de l'aide humanitaire, et d'entamer un processus politique qui permettra de répondre aux aspirations légitimes du peuple libyen à la démocratie, à l’Etat de droit, à la bonne gouvernance et au respect des droits humains.

Il est envisagé de convoquer prochainement, à Addis Abéba, des négociations entre les parties pour discuter de ces propositions.

 

 

 

Libye: UA décide de ne pas exécuter le mandat d'arrêt de la CPI contre Kadhafi

 

MALABO (Guinée équatoriale) AFP / 01 juillet 2011 23h21 - L'Union Africaine a décidé vendredi lors de son sommet à Malabo que ses membres n'exécuteraient pas le mandat international lancée par la Cour pénale internationale contre le leader libyen Mouammar Kadhadfi.

Dans une résolution, l'UA décide que les états membres ne coopéreront pas à l'exécution du mandat d'arrêt contre le colonel Kadhafi et demande au Conseil de sécurité de mettre en oeuvre les dispositions en vue d'annuler le processus de la CPI sur la Libye.

L'UA se dit préoccupée par la manière dont le procureur de la Cour pénale internationale gère la situation en Libye, affaire déférée auprès de la CPI par le Conseil de sécurité des Nations unies.

En outre, l'UA note que le mandat d'arrêt (...) complique sérieusement les efforts visant à trouver une solution politique négociée à la crise en Libye et à traiter les questions d'impunité et de réconciliation de manière à prendre en compte l'intérêt mutuel des parties concernées.

Lors de la conférence de presse de clôture, le président de la commission de l'Union Africaine, le Gabonais Jean Ping a affirmé : Nous sommes contre l'impunité. Nous sommes pour la lutte contre l'impunité. 31 pays africains font partie de la Cour pénale internationale mais nous sommes contre la manière dont elle fonctionne.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo ne condamne que des Africains, il ne juge que des Africains. En Afghanistan, au Pakistan, à Gaza, en Tchétchénie... Au Sri Lanka Il n'y a qu'en Afrique qu'il y a des problèmes ? C'est la question qu'on se pose, a-t-il poursuivi.

Il existe trois tribunaux internationaux (Yougoslavie, Rwanda...) Vous les voyez (les magistrats) à la télé comme Ocampo. Vous les voyez en train de parader. On lui dit de lire le droit, pas de faire la politique. Comme l'a dit un dirigeant: +Ocampo, it's a joke+ (Ocampo c'est une blague).

Les juges de la CPI ont délivré des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité commis en Libye depuis le 15 février contre M. Kadhafi, son fils Seif a-Islam et le chef des services de renseignements libyens Abdallah Al-Senoussi.


(©)

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 15:12

 

 

 

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Malabo  01/07/2011(Xinhuanet) - Le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a demandé jeudi à ses homologues africains de rester unis en ce moment où le continent subit des pressions étrangères qui menacent de diviser les dirigeants et le continent.

M. Nguema, qui est aussi le président de l'Union africaine (UA), s'exprimait à la cérémonie d'ouverture du sommet de deux jours de l'UA organisé à Malabo sous le thème: "L'Accélération de l'autonomisation de la jeunesse pour un développement durable".

"Nous sommes conscients du fait que nos États et gouvernements sont souvent exposés à des pressions créées par les intérêts des autres pays et des ambitions individuelles extérieures à l'Afrique, ainsi que nos divergences qui réduisent très souvent la capacité de l'UA à résoudre efficacement les problèmes de notre continent," a-t-il déclaré.

Il n'y a qu'une Afrique unie, d'après lui, qui peut être en mesure de résister aux pressions étrangères.

M. Nguema a déclaré que les pays étrangers et les organisations qui ont le pouvoir d'utiliser la force ne devraient pas intervenir en Afrique sans un consensus sur le continent.

"L'Afrique n'a pas la prétention de résoudre les problèmes européens, asiatiques ou américains, mais de résoudre ses propres problèmes. L'Afrique n'a ni été un conquérant, colonisant et exploitant le continent. Son combat a toujours été de rejeter et de se débarrasser de ces idées de politiques qui victimisent et subjuguent l'Afrique ", a-t-il dit.

Les dirigeants africains devraient discuter de la crise libyenne qui a été décrite comme l'un des principaux défis auxquels l'UA fait face.

Asha-Rose Migiro, la sous-secrétaire générale des Nations Unies et l'ancien président brésilien Lula da Silva font partie des invités qui ont assisté à la cérémonie d'ouverture.

© Copyright Xinhuanet

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 22:42

 

 

 

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Libreville, 27 juin (GABONEWS) – Après les différents événements qui se sont déroulés sur le continent, dans les pays tels Madagascar, Côte d’ivoire, Tunisie, Egypte et aujourd’hui la Lybie, et les interventions tardives, parfois hasardeuses et éparses des dirigeants africains en tête desquelles le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), le Gabonais Jean Ping, à qui la Radio France internationale (RFI) a consacré quelques minutes d’antenne dimanche 26 juin 2011, à quelques jours du 17ème Sommet de l’UA à Malabo (Guinée Equatoriale), l’on est en droit de se poser des questions quant à la pertinence de son action à la tête de l’Organisation continentale; sujet d’ailleurs déjà entamé par GABONEWS.

Avant d’y arriver, rappelons déjà que lors du sommet extraordinaire, à Addis-Abeba (Ethiopie) - les 25 et 26 mai 2011 – en vue de statuer sur l'état de la paix et de la sécurité en Afrique, l’anathème avait été jeté sur l’UA puisque certains n’avaient pas hésité à dire que cette rencontre était finalement « une honte pour la diplomatie africaine qui peut se monnayer à coup de dollars ».

On se souvient aussi qu’une source de GABONEWS à Addis-Abeba avait rapporté qu’un pro-Gbagbo, fulminant de colère dans les couloirs, avait déclaré que « Laurent Gbagbo n’avait pas eu d’amis aussi puissants que ceux de Kadhafi ». Puis, il avait ajouté que « Le pauvre a tort d’être pauvre ».

Il fustigeait ainsi le fait que les chefs d’Etat de l’Union africaine avaient, à l’unisson, demandé et obtenu le départ de Laurent Gbagbo (Ex-chef de l’Etat ivoirien chassé du pouvoir au terme d’une crise militaro-politique le 14 avril 2011) appuyé en cela par la résolution 1975 votée par trois éminents membres non - permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies et néanmoins membres de l’UA.

Dès lors, ce fut comme un pavée dans la marre. A ce niveau, le rôle néfaste dans la crise ivoirienne qu’aurait joué le président de la Commission, le gabonais Jean Ping, a été évoqué. L’on indiquait alors que certaines preuves, à ce sujet, pourraient être révélées au grand jour.

Lorsque GABONEWS a commis un article le 18 mai 2011, intitulé « Libye: le Sommet Extraordinaire de l’UA ou le sommet de la solidarité et du double jeu », dans lequel l’on faisait l’analyse de ce sommet qui avait permis aux chefs d’Etat du continent, à l’exception de quelques-uns, de faire volte-face et de demander la cessation des frappes de l’OTAN contre le Frère Guide Libyen Mouammar Kadhafi, tout en faisant état des informations (à prouver) reçues concernant le rôle néfaste de Jean Ping dans la crise en Côte d’Ivoire, certains ont estimé que l’informateur de GABONEWS nichait au palais du bord de mer.

Après la sortie de François Soudan, le Directeur de la Rédaction de l’hebdomadaire Jeune Afrique sur RFI, dimanche dernier, notamment sur les griefs qui sont faits à Jean Ping concernant la gestion de la Commission de l’UA, la prise de position face aux événements en cours sur le continent, son manque d’aura … on ne peut que se demander si l’informateur de M. Soudan est aussi au palais du bord de mer.

Lorsque le patron de la Rédaction de Jeune Afrique indique qu’il y aurait une frustration chez ce diplomate gabonais, du moins à cause du fait que lors de ses passages à Libreville, il ne soit pas reçu par le chef de l’Etat actuel, Ali Bongo Ondimba, l’unique question que l’on pourrait se poser est de savoir si le président de l’UA a formulé une demande dans ce sens et qui n’avait pas abouti.

On se souvient qu’un journal satirique gabonais avait repris l’article de GABONEWS avec  certainement la tentation de voiler le fond du problème d’autant qu’aujourd’hui c’est sur RFI que ces mêmes questionnements sont clairement évoqués.

In fine, la question des comptes de la Commission de l’UA, qu’on le veuille ou non, devrait être préalablement posée au premier responsable de l’institution chargé de mettre en musique les décisions prises lors des différents sommets des chefs d’Etat et de Gouvernement.

Point n’est donc besoin de faire l’autruche en refusant de voir la réalité en face. Il y a des défaillances dans la gestion de cette organisation africaine (dénoncées de part en part). Alors, ne pas en parler ne serait qu’organiser un silence coupable; un silence qui contribuerait à tuer davantage le rêve de certains grands leaders du continent qui ont, un jour, rêvé d’une Afrique Unie.

La 17ème Assemblée des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA (23 juin - 1er juillet 2011) à Malabo, en République de Guinée Equatoriale, a pour thème central: «Accélérer l’autonomisation de la jeunesse pour le développement durable ». Cependant, il n’est pas à douter que lors de ces assises, le sort de Jean Ping, cette figure de la diplomatie gabonaise, soit en première ligne, eu égard aux griefs  et à  la polémique qui enfle autour du personnage.

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 18:26

 

 

 

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(BBC Afrique 30/06/2011)

Le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping. A n'en point douter, l'ombre du Colonel Kadhafi va planer sur ce sommet, lui qui a été un des grands financiers de l'Ua.

Cependant, les pays membres de l'organisation panafricaine ne parviennent pas à adopter une position commune sur la situation en Libye.

A Malabo, Certaines délégations au sommet appellent à un soutien indéfectible au leader libyen, alors que d'autres demandent à ce qu'il quitte le pouvoir.

Le comité des chefs d'Etat, mis en place par l'UA pour s'occuper du conflit libyen, a tout de même appelé à un arrêt immédiat des bombardements de l'Otan.

Le président de la commission de l'Union africaine a, par ailleurs, affirmé que la décision unilatérale prise par la France de fournir des armes aux rebelles libyens est dangereuse et compromet la sécurité de toute la région.

Jean Ping a déclaré à la BBC que cette action risquait d'aboutir à ce qu'il appelle la "somalisation" de la Libye.

La France a confirmé plus tôt avoir parachuté, dans les montagnes du sud-ouest de la capitale libyenne, Tripoli, une quarantaine de tonnes d'armes aux rebelles qui combattent les forces loyales au colonel Kadhafi. Certains analystes estiment que cette opération pourrait être en violation de l'embargo du Conseil de sécurité de l'Onu sur toutes les livraisons d'armes à la Libye.

Les autres dossiers chauds que devraient aborder les chefs d'Etat sont la situation au Soudan et en Somalie mais aussi le financement de l'UA.

Le thème choisi pour ce 17è sommet porte sur la jeunesse et le développement durable.

© Copyright BBC Afrique

 

Sommet de l'UA: Le Guide de la discorde

(Le Nouvel Observateur 30/06/2011)  C'est en principe aujourd'hui 30 juin 2011 que s'ouvre à Malabo (Guinée Equatoriale), plus précisément sur le site de Sipopo, le 17e sommet de l'Union africaine (UA) sur le thème : "Accélérer l'autonomisation des jeunes pour le développement durable".

Cela, c'est le côté pile de ce raout continental. Mais il y a le côté face : la Libye, ou plus précisément l'avenir de son Guide, Mouammar Kadhafi, qui erre actuellement en bon bédouin, non pas dans le désert avec ses chameaux, mais de bunker en bunker pour échapper aux désormais obsolètes "frappes chirurgicales" de l'OTAN.

L'efficacité d'un sommet, c'est d'être rattrapé par l'actualité brûlante, au propre comme au figuré, et pour brûlante, la situation en Libye l'est assurément.

Concrètement que peuvent faire les têtes couronnées du continent pour éteindre ce brûlot qui n'a que trop duré ? Comment résoudre l'équation Kadhafi avec une solution africaine ?

Les foyers de tension ou de crises ouvertes en Afrique ont toujours trouvé une UA lézardée et inapte à les gérer et à les maîtriser. La Côte d'Ivoire reste l'exemple récent où il a fallu la France et l'ONU pour ramener les choses à la normale.

En Libye, l'UA a bien tenté de jouer son rôle : un comité de médiateurs avait bien été mandaté pour s'occuper de la question, mais la montagne n'a même pas accouché à l'époque pour des raisons d'intérêts et d'ego hypertrophié.

Lorsque la résolution 1973 de l'ONU tomba, préconisant la sécurisation de l'espace aérien libyen pour protéger les civils, l'unanimité fut totale au sein des chefs d'Etat africains, car cet oukase onusien froissait un tantinet l'UA, mais c'était pour la bonne cause, Kadhafi menaçant de rayer de la carte certaines villes du pays. Au demeurant, l'UA n'avait pas non plus matériellement les moyens de sécuriser cet espace aérien.

Mais entre éviter un massacre à huis clos et se muer en libérateur, il y a peut-être un pas que l'OTAN a franchi et qui a exacerbé la division au sein des présidents africains.

C'est vrai que le Guide ne fait plus rire personne, pas même ses obligés de la CEN-SAD ; un guide qui suscite à présent reconnaissance et gêne, voire de la compassion. On salue l'amphitryon qui a déversé des milliards de petro-CFA dans de nombreux pays africains, pour mieux flétrir Ubu roi.

Car depuis ce 2 février 2009 où Kadhafi fut intronisé "roi des rois", lors du 12e sommet de l'UA à Addis-Abéba, la preuve était administrée que la structure continentale ne s'était pas dépêtrée totalement des tares congénitales de sa mère l'OUA. En assumant à l'époque ce vaudeville, les chefs d'Etat et de gouvernement montraient d'ailleurs que l'UA était tout sauf un bloc monolithique. N'oublions pas que l'UA a vu le jour grâce surtout à ce même Kadhafi qui y a mis les moyens, afin que le gouvernement supranational voie le jour, avec lui bien sûr à la tête. Un péché originel, puisque face à un empressement du bédouin de Syrte, certains de ses pairs avaient prôné l'évolution par cercles concentriques, mettant en son temps Kadhafi dans une colère noire.

C'est dire si le n°1 libyen suscite des sentiments ambivalents. Il est avant tout un Africain et fait partie du syndicat des chefs d'Etat. Mais le côté bourru du personnage dérange.

Cependant, pour difficilement défendable qu'il soit, la première salve française en terre libyenne avec le blanc-seing de la Grande-Bretagne et des USA constitue pour des chefs d'Etat africains pratiquement un casus belli, à tout le moins une ingérence inacceptable dans les affaires africaines.

Excepté en effet un Abdoulaye Wade qui a osé dire au Guide de s'en aller, et qui a fait le déplacement de Benghazi, fief du Conseil national de transition (CNT), ou du Gambien Yaya Jahmet qui se pique de donner des leçons de démocratie, ou encore d'un Jacob Zuma ou d'un Idriss Déby qui donnent de la voix contre l'OTAN, c'est la prudence partout :

- Blaise Compaoré du Burkina Faso qui a rompu les amarres avec le Guide depuis 2008 est dans ce cas, même si des contacts sont pris avec le CNT ;

- on sent chez son homologue ATT du Mali, après qu'il a déploré "ce qu'on fait à Kadhafi", un fléchissement langagier ;

- le Béninois Yayi Boni reste coi, de même que François Bozizé de Centrafrique.

Gardons-nous pourtant de penser que tous ces chefs d'Etat se soucient du tombeur du roi Idriss. Que nenni. Ils n'ignorent pas que le Libyen est redevenu infréquentable au sein de l'UA, mais surtout il y a des présidents qui peuvent lire leur propre avenir dans celui du Guide. Un Guide qui n'a jamais prétendu que l'Etat de droit était sa tasse de lait de chamelle. Or nombre de chefs d'Etat qui sont présents à Malabo ont des décennies au compteur de la magistrature suprême, mais continuent par des subterfuges, charcutage constitutionnel et élections truquées ou tronquées de se maintenir au pouvoir.

Que peut bien reprocher au Guide l'hôte du sommet, le président équato-guinéen, Obiang N'Guema, qui a 32 ans au pouvoir ?

A ce 17e jamboree de l'Union africaine, les dirigeants africains vont encore étaler en mondio vision leurs divergences, et derechef peu de problèmes trouveront solution.

Les plus sincères reprendront peut-être leur avion seulement après l'ouverture des travaux effectuée, les autres pourront toujours profiter du site paradisiaque de Sipopo. Ce ne sera pas là-bas en tout cas que le sort de Kadhafi se décidera mais bien à Bruxelles, au siège de l'OTAN.

L'Observateur © Copyright Le Nouvel Observateur

 

NDLR : A rappeler que Bozizé, son épouse Monique et sa maîtresse favorite Renée Madeleine Bafatoro étaient des habitués de la tente du colonel libyen et de Mme Kadhafi pour mendier. Peu avant l’entrée en vigueur de la « no fly zone » zone d’exclusion aérienne, une des femmes de Bozizé était même coincée à Tripoli et qu’il a fallu aux autorités libyennes beaucoup d’initiative pour lui faire regagner Bangui par les moyens du bord. Depuis lors, Bozizé reste totalement muet sur ce qui se passe en Libye comme s’il avait perdu la langue alors qu’il figure bien parmi les chefs d’Etat africains financièrement arrosés par Mouammar Kadhafi.

 

 

UA: le 17e sommet à Malabo dans un climat apaisé en dépit de la crise persistante en Libye

Malabo (Xinhuanet 29/06/2011) - Contrairement au dernier fin janvier à Addis-Abeba en Ethiopie, dominé surtout par la crise postélectorale ivoirienne, le 17e sommet de l'Union africaine (UA) organisé cette semaine à Malabo en Guinée équatoriale, avec l' emploi des jeunes comme thème central, se déroule dans un climat apaisé, malgré l'escalade de violences persistante en Libye.

En dehors des échanges informels de couloirs, aucun dossier chaud ne perturbe la sérénité des discussions ministérielles ouvertes lundi à Sipopo, banlieue coquette avec des édifices au design époustouflant spécialement construite par les autorités équato-guinéennes sur les berges de l'Atlantique, à une vingtaine de kilomètres du centre-ville de Malabo.

Dans la matinée de mardi, après l'examen du rapport d'activités de la Commission de l'UA la veille, les travaux à huis clos ont été consacrés à deux sujets de l'agenda classique relatifs l'un et l'autre à la désignation de nouveaux membres dans deux institutions de l'UA : la Commission du droit international de l'Union et la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples.

Avec une envie de faire entendre leur voix face aux leaders du continent à qui, comme de tradition en pareille circonstance, le tapis rouge est déroulé au travers des effigies déployées le long des principales artères de la capitale équato-guinéenne, des jeunes africains se distinguent par une présence visible au sein de l'imposant Centre de conférences de marbre et de pierre de Sipopo.

Mais pour quelques-uns, c'est une présence décrite comme une figuration, avec des récriminations sur des difficultés d'accès aux réunions officielles. "Alors que le thème central du sommet a été consacré à la jeunesse, je me demande comment on discute des problèmes des jeunes sans que les jeunes mêmes soient impliqués", a soupiré un représentant d'organisation de jeunesse à Xinhua.

Pour celui-ci, "on pourrait certes dire que tout a été fait à Addis-Abeba fin avril, lors d'un forum qui a failli tourner au fiasco. Mais maintenant, il est question pour nous de faire entendre notre voix face aux dirigeants de notre continent. On a peur que le travail fait à Addis-Abeba ne soit pas pris en considération et soit éclipsé par l'actualité brûlante".

Interrogé, le commissaire de l'UA aux ressources humaines, à la science et à la technologie, Jean-Pierre O. Ezin, rassure en affirmant que "les jeunes ont un espace d'expression qui leur est totalement réservé au sommet, puisque c'est eux qui ont donné le coup d'envoi de l'ouverture du sommet depuis le 13 juin. Nous avons rassemblé ici environ 130 jeunes, venus de tous nos pays pratiquement et qui sont en formation dans le cadre du corps des volontaires de l'Union africaine".

Soutenant que le sommet proprement dit, c'est-à-dire la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, s'ouvre le 30 juin, il appelle à la patience. A l'ouverture des assises, annonce-t-il, deux jeunes issus des régions d'Afrique du Nord et du Centre prendront la parole à la suite des interventions de trois chefs d' Etat.

"C'est leur rapport justement qui est parvenu à l'appréciation des chefs d'Etat. Comment ça a été organisé ? Il y a eu un forum des jeunes, suivi par un panel de haut niveau sur les problèmes de financement des activités de jeunesse sur le continent. Puis, le bureau de la conférence des ministres s'est réuni pour entériner tout ce qui a été dit", indique encore M. Ezin.

Pour mieux convaincre, le commissaire situe la prise en compte des préoccupations liées à la jeunesse depuis le sommet de 2005 à Banjul en Gambie. "Il y a eu une déclaration des chefs d'Etat qui montrait déjà que l'autonomisation de la jeunesse constitue désormais un enjeu majeur. Et c'est à ce sommet qu'il a été adopté la Charte africaine de la jeunesse. C'est unique sur le plan international".

Sur un autre plan, en conformité avec une pratique ancienne, le sommet de Malabo grouille de d'observateurs étrangers pour qui l' occasion set plutôt offerte pour conforter les liens avec ce continent qui suscite des convoitises en raison de ses immenses ressources du sous-sol. Ainsi des représentants du ministère iranien des Affaires étrangères.

"Nous avons toujours été invités. On participe aux réunions, on discute avec les différentes délégations des pays africains et avec les membres de la Commission de l'Union africaine pour renforcer les liens avec l'Iran. C'est une bonne occasion parce que tous les pays sont là", a relevé Zadeh Mashalchi, membre de cette délégation de trois diplomates.

"Nous constatons que l'Etat équato-guinéen a bien organisé le sommet et nous espérons que les Etats africains parviendront à surmonter leurs problèmes et à gérer leur destin eux-mêmes", a-t- il poursuivi. Sur l'intervention militaire de l'OTAN en Libye, il réaffirme la condamnation exprimée par les autorités de son pays.

"De toute façon, la crise libyenne ne doit pas être un prétexte pour certains pays de s'ingérer dans les affaires libyennes et renouveler leur colonisation. Notre position est proche de celle de l'Union africaine. Le peuple libyen a la capacité de régler pacifiquement ses problèmes par la négociation, ans ingérence surtout militaire d'autres pays", conclut-il.

Pour accueillir ses hôtes pour ce sommet qui marque le positionnement de son pays sur la scène internationale, le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, porté à la présidence tournante de l'UA pour le compte de l'Afrique centrale en janvier à Addis-Abeba, n'a pas fait dans le détail. Sur de nombreux sites, Malabo est parée de charmes extravagants.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 02:44

 

 

 

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MALABO Mercredi 29 juin 2011 | 21:58 (Xinhua) - Lors d'un mini-sommet sur le développement durable mercredi à Malabo en Guinée équatoriale en présence de ses homologues Jacob Zuma d'Afrique du Sud et François Bozizé de Centrafrique, le président congolais Denis Sassou Nguesso a proposé la création d'une institution spécialisée sur l'environnement pour l'Afrique et basée sur le continent.

"L'Afrique devrait pencher pour la création d'une institution internationale de l'environnement issue du PNUE (Programme des Nations Unies pour l'environnement), transparente dans sa structuration et son fonctionnement et dotée de moyens et de pouvoirs adéquats", a plaidé le dirigeant congolais pour qui le continent paie le plus lourd tribut de la dispersion de ressources et de la multiplication des institutions.

"L'équité étant le principe majeur de ses priorités, cette institution devrait disposer de capacités techniques à même d'aider les pays à répondre aux accords multilatéraux sur l'environnement. Elle sera la première agence spécialisée du système des Nations Unies, installée à Nairobi en Afrique", a-t-il poursuivi, après avoir par ailleurs attiré l'attention sur les effets nocifs du réchauffement climatique mondial en Afrique.

Selon Sassou Nguesso, cette architecture institutionnelle en faveur du développement durable se justifie d'autant que "l’Afrique possède plus d'un quart des sièges à l'Assemblée générale des Nations Unies. Elle représente l'essentiel des membres du Groupe des 77+la Chine".

"Un tel poids, a-t-il insisté, constitue un atout à mettre à profit pour peser sur les décisions qui seront à Rio (à l'occasion du 20e anniversaire du sommet mondial sur la terre en 2012, ndlr), notamment en appuyant celles qui vont dans le sens de nouvelles approches propices à son développement", a-t-il déclaré.

Soutenue par le Kenya, cette proposition défendue à la veille de l'ouverture officielle jeudi du 17e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA) à Malabo, a reçu l'adhésion spontanée d'autres pays tels que le Botswana. Le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a exhorté à son appropriation par l'ensemble du continent.

 

NDLR : Bozizé on le sait, est actuellement présent à Malabo pour davantage tenter de résoudre ses soucis d'argent que pour véritablement prendre part au sommet de l'UA. Des difficultés pour boucler la pie des fonctionnaires centrafricins se profilent à l'horizon et qui vont l'empêcher de trouver sommeil ces prochains jours s'il ne parvient pas à trouver de quoi renflouer encore les caisse du trésor de la RCA. Il pourra difficilement solliciter encore la BEAC car l'endettement du gouvernement centrafricain à l'égard de la banque sous régionale est déjà abyssal.

Dans ces conditions, on voit mal comment Bozizé aura la sérénité et la disposition d'esprit nécessaires pour suivre comme il se doit, les enjeux des questions liées à l'environnement telles que soulevées ici par Denis Sassou Nguesso. Il a l'esprit ailleurs. Les affaires de déforestation et d'environnement, il n'en a rien à foutre pour l'instant.     

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 00:47

 

 

 

 

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DAKAR - AFP / 26 juin 2011 01h06 - Plus de 60 partis politiques et organisations de la société civile du Sénégal ont formé un mouvement qui demande au président Abdoulaye Wade de renoncer à sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, ont indiqué samedi plusieurs de ses membres.

Nous sommes largement plus de 60 partis, associations, ONG de la société civile à avoir créé vendredi le Mouvement du 23 juin 2011. Notre première exigence, c'est que Wade déclare publiquement qu'il renonce à sa candidature à la présidentielle, a déclaré à l'AFP Me Aïssata Tall Sall, porte-parole du Parti socialiste (PS, opposition).

La date fait référence à la journée de jeudi, marquée par des manifestations d'ampleur dans le pays, ayant tourné à l'émeute à Dakar, contre un projet de réforme constitutionnelle instituant un ticket présidentiel -comprenant un président et un vice-président- susceptible d'être élu au premier tour avec seulement 25% des suffrages.

Cette disposition était l'une des plus décriées du projet de loi. Le président Wade a finalement renoncé à le faire voter et le calme est revenu dans le pays.

Le Mouvement du 23 juin regroupe toutes les composantes actives du pays qui veulent le changement dans la paix, dans le calme, a déclaré samedi sur la radio privée sénégalaise RFM l'ex-Premier ministre Moustapha Niasse, chef de l'Alliance des forces de progrès (AFP, opposition).

Le peuple s'est levé jeudi pour dire: ça suffit. Si Abdoulaye Wade a l'intelligence de comprendre ce message-là, il doit déclarer publiquement qu'il ne va pas se présenter aux élections en février 2012, a ajouté M. Niasse.

Abdoulaye Wade, 85 ans, a été élu en 2000 pour un mandat de sept ans, puis réélu en 2007 pour cinq ans à la suite d'une modification de la Constitution. Il a annoncé en 2009 qu'il briguerait un nouveau mandat en 2012, suscitant un débat, toujours vif, sur la légalité de sa candidature.

Selon Me Aïssata Tall Sall, la coalition exige aussi l'arrêt de toutes (les) mesures prises dans le sens de chambouler les règles du jeu électoral à huit mois de la présidentielle.

Le chanteur-vedette Youssou Ndour et le rappeur Didier Awadi, des célébrités au Sénégal et à l'étranger, ont aussi exhorté le président sénégalais à ne pas briquer un nouveau mandat dans des déclarations sur RFM, un des médias du groupe de presse de M. Ndour.

Je demande solennellement au président de la République (...) qu'il renonce à sa candidature, a lancé Youssou Ndour, en tournée à l'étranger.

La majorité des Sénégalais, aujourd'hui, ce qui les inquiète, c'est la validation ou non de la candidature de M. Wade, qui ne doit pas mettre la pression sur les juges qui vont valider ou invalider sa candidature, a-t-il estimé.

Pour Didier Awadi, il faudrait que le président dise clairement qu'il ne va pas se présenter et il faut respecter la volonté populaire exprimée lors des manifestations de jeudi.

Toute cette agitation, tout ce mouvement populaire (...) disait simplement qu'on ne veut plus de ce régime. Que M. Wade aille à la retraite, parce que je pense qu'il mérite sa retraite aujourd'hui à 85 ans, a dit le rappeur.


(©)

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 23:50

 

 

 

Wade et son fils

 

  Emeutes à Dakar contre la tentation monarchique de Wade

 

AFP-23/06/2011 à 21:17 - Le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé jeudi "de retirer" son projet controversé de réforme constitutionnelle sur l'institution d'un "ticket présidentiel", à huit mois de la présidentielle, qui a mis son régime face à une contestation d'ampleur marquée par des violences.

Le retrait du texte a été annoncé aux députés en fin de journée par le ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, après des échanges souvent houleux entre les députés et de longues heures de heurts entre manifestants opposés au projet et forces de l'ordre à travers Dakar.

Le président Wade "a pris en considération vos préoccupations", il "a pris bonne note" de toutes les réactions et "il m'a chargé de retirer ce projet de loi", a déclaré le ministre Sy, suscitant des applaudissements nourris dans l'hémicycle où les parlementaires étaient réunis depuis le matin en séance plénière.

Il avait aussi "reçu des messages de partis et de chefs religieux", a précisé Cheikh Tidiane Sy, l'air grave.

Le projet de loi avait été adopté en Conseil des ministres le 16 juin, à huit mois de l'élection présidentielle de février 2012, à laquelle Abdoulaye Wade, 85 ans, est candidat.

Dans sa version initiale, le texte visait à modifier la Constitution pour permettre aux Sénégalais d'élire simultanément, dès 2012, un président et un vice-président sur la base d'un "ticket" qui, pour l'emporter, pouvait ne recueillir au premier tour que 25% des suffrages exprimés.

Ce minimum de voix pour une victoire au premier au premier tour était parmi les dispositions les plus décriées par les opposants au projet. Jeudi matin, à l'ouverture de la séance plénière, le ministre Sy avait annoncé que M. Wade avait décidé d'abandonner cette disposition pour conserver dans le projet la majorité absolue (50% plus une voix) comme minimum pour emporter l'élection au premier tour.

Pour ses détracteurs, à travers cette initiative, Abdoulaye Wade, arrivé au pouvoir en 2000, entendait se faire réélire avec peu de voix pour ensuite céder le fauteuil à son fils et "super" ministre, Karim, 42 ans.

Le texte sur le "ticket présidentiel" a mis le régime de M. Wade face à une contestation d'ampleur jamais égalée depuis onze ans.

Plusieurs manifestations, certaines marquées par des violences ont été enregistrées mercredi et jeudi. Les protestataires se sont faits entendre jusque dans le camp du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) et de ses alliés.

Des députés de la majorité avaient clairement indiqué leur refus de voter pour le texte. Et peu avant l'annonce du retrait du projet de loi, le chef du groupe parlementaire de la majorité, Doudou Wade, avait interpellé le ministre de la Justice sur la violente contestation du texte.

"Je voudrais que vous répondiez à toutes ces personnes qui ont dit qu'il y avait des problèmes dans ce texte et que la paix au Sénégal valait plus que ce texte", a-t-il lancé au ministre.

Les manifestations de jeudi ont fait plusieurs blessés, sans qu'il soit possible jeudi soir d'en établir un bilan global. Des journalistes de l'AFP ont décompté au moins six blessés aux abords ou à l'intérieur de l'Assemblée: un gendarme, un policier et quatre manifestants.

L'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle), de son côté rapporté qu'un de ses journalistes "a dénombré dix blessés, dont un officier de police dans les manifestations" devant l'Assemblée nationale.

Autre blessé: une figure de la société civile, Alioune Tine, président de la Rencontre africaine des droits de l'Homme (Raddho), à la pointe de la contestation contre le projet de réforme constitutionnelle.

Il se trouvait en compagnie de l'ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio lorsqu'il a été attaqué par des présumés hommes de main d'un responsable du parti présidentiel, d'après la Raddho et le porte-parole de M. Gadio.

M. Tine "a été blessé et a été admis aux urgences" dans un hôpital proche de l'Assemblée, a précisé à l'AFP Iba Sarr, de la Raddho. M. Gadio en est sorti indemne, d'après son porte-parole Jean-Louis Corréa.

Des manifestants en colère ont pris pour cible des édifices publics ou symboles du pouvoir, des domiciles de responsables de la majorité présidentielle. Manifestations et interventions de forces de l'ordre ont fait ressembler Dakar par endroits à une ville morte, avec des services publics à l'arrêt, des transports perturbés, des commerces et boutiques fermés, sans piétons, marchands ambulants et véhicules qui se disputent habituellement les rues.

La France et les Etats-Unis avaient émis des réserves sur le projet de réforme.

"Les Etats-Unis sont préoccupés par le fait qu'une loi constitutionnelle, qui modifierait de façon aussi fondamentale le système utilisé pour élire le président du Sénégal depuis cinquante ans, ait été proposée sans faire l'objet d'un débat approfondi, significatif et ouvert", selon un communiqué de l'ambassade américaine à Dakar.

Paris s'est également dit "surpris" que la réforme constitutionnelle "n'ait pas été précédée d'une large concertation".

 

NDLR : Cette tentation de succession monarchique à laquelle veut succomber aussi Bozizé en Centrafrique doit être sévèrement mise en échec par les peuples.

 

 

Location de centrale de 50 MW : la BOAD accorde un prêt de 12 milliards

Dakar, 23 juin (APS) - La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a accordé au Sénégal un prêt confessionnel de 12 milliards de francs CFA pour la location et l’exploitation d’une centrale clé à main de 50 MW fonctionnel dans deux mois, annonce le ministère chargé de l’Energie.

Cette centrale qui est constituée de groupes conteneurisés fonctionnant au fuel lourd de puissance unitaire de 1,5 MW, vient s’ajouter au 50 MW de location, signale la même source, dans un communiqué.

Le conseil d’administration de la BOAD qui s’est tenu mercredi à Dakar a également accordé un prêt de 10 milliards de FCFA à SENELEC, la société publique d’électricité, destiné au volet "transport-boucle 225 KV" du Plan TAKKAL.

‘’Le Sénégal devrait par ailleurs obtenir un financement de 35 milliards de FCFA du Fonds de développement de l’énergie (FDE) dont le conseil d’administration se tient vendredi prochain en marge du conseil d’administration de la BOAD’’, poursuit le texte.

Le FDE, signale-t-on, est créé par les Institutions communautaires (BCEAO, UEMOA et BOAD-agent d’exécution). Il a pour vocation de soutenir le redressement du secteur de l’énergie des pays membres.

Le Sénégal avait déjà obtenu l’aval du conseil d’administration du Fonds, en novembre 2010, pour le financement de la boucle 225 KV pour 35 milliards.

‘’Afin de renforcer rapidement ses capacités de production électrique, le Sénégal a demandé au fonds une réaffectation de ce financement pour réaliser l’acquisition d’une centrale conteneurisée de 70 MW d’où la nécessité de l’aval du conseil d’administration du vendredi’’, pour le communiqué.

‘’Les 10 milliards qui restent sont accordés au Sénégal dans le cadre du soutien du FDE pour l’année 2011. Ils sont destinés à financer la boucle 225 KV’’, indique le communiqué du ministère sénégalais de l’Energie.

Le Plan TAKKAL avait bénéficié, rappelle-t-il, le 27 mai dernier d’une enveloppe de 40,5 milliards de FCFA accordé par le conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) la mise à niveau des capacités énergétiques au Sénégal.

‘’Le financement de l’AFD est destiné à la réhabilitation de toutes les centrales de la SENELEC et à l’achat de compteurs intelligents.’’

 

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