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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 00:10

 

 

 

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N'DJAMENA AFP / 08 août 2011 17h23 - Le président tchadien Idriss Deby Itno, au pouvoir depuis 1990 et réélu en avril, a été investi lundi pour un nouveau mandat de 5 ans au cours d'une cérémonie à N'Djamena lors de laquelle il a promis de lutter contre la corruption et des efforts pour le monde rural.

Je consacrerai les trois premières années de mon mandat au monde rural, car l'indépendance alimentaire passe par le développement du monde rural, et nous devons absolument atteindre notre autosuffisance alimentaire a déclaré M. Deby, à la Villa des hôtes, une résidence officielle, au cours de la cérémonie, a constaté un journaliste de l'AFP.

Il n'y aura aucune clémence pour les auteurs de détournement des biens publics a indiqué le président Deby. Une lutte sera engagée contre les corrupteurs et les corrompus. Tous ceux qui se livrent à la pratique de gain facile doivent cesser a-t-il averti.

Onze chefs d'Etat, dont le Soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) ont assisté à la cérémonie. Outre Omar el-Bechir, étaient présents: les présidents centrafricain François Bozizé, béninois Boni Yayi, nigérien Mahamadou Issoufou, sénégalais Abdoulaye Wade, burkinabè Blaise Compaoré, nigérian Goodluck Jonathan, congolais Denis Sassou Nguesso, équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, togolais Faure Gnassingbé et ivoirien Alassane Ouattara.

Réélu au premier tour de l'élection du 25 avril (avec 83,59%) qui a été boycottée par l'opposition, le président Deby, arrivé au pouvoir par un coup de force en 1990, va entamer son 4e mandat de 5 ans après avoir été élu en 1996, 2001, 2006 dans des scrutins contestés.

Depuis janvier 2010, le Tchad et le Soudan se sont engagés dans un processus de normalisation de leurs relations après cinq ans de guerres par rébellions interposées. Leurs relations sont depuis au beau fixe.

 Les deux pays ont mis en place des patrouilles communes à leur frontière et ont expulsé de leur pays les chefs rebelles luttant contre le régime voisin.

 Omar el-Béchir est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour. Son arrestation dépend de la bonne volonté des Etats qui n'ont l'obligation de l'arrêter que s'il transite par leur territoire.

Il s'était déjà rendu au Tchad à N'Djamena en juillet 2010 pour le sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) qui lui avait apporté leur soutien sur le dossier de la CPI.

Le conflit du Darfour a fait en sept ans 300.000 morts selon les estimations de l'ONU -10.000 d'après Khartoum- et 2,7 millions de déplacés.

Le Conseil national pour le changement et la démocratie (CNCD), une coalition regroupant des partis de l'opposition et des mouvements rebelles tchadiens basée en France, a critiqué le régime militaro-clanique du général Idriss Déby Itno s’estimant qu'il s'agissait d'une investiture survenant après les élections les plus calamiteuses depuis l’instauration de la fausse ouverture démocratique.

La masse des travailleurs des villes et des campagnes voient leurs conditions de vie et de travail se dégrader de jour en jour, malgré les annonces démagogiques du pouvoir, accuse sa coordinatrice Annette Laokole.

La manne pétrolière de ces dernières années est un prétexte pour des détournements et des gaspillages sans précédents, à travers une frénésie de pseudo investissements, mal conçus et mal réalisés, dans le viol permanent des règles financières et techniques, et qui n’ont aucune retombée positive sur le niveau de vie des citoyens, ni sur le chômage massif qui frappent les jeunes, conclut le texte.

Le CNCD regroupe des représentants des principaux partis d'opposition et de la plupart des rébellions dont celle du général Mahamat Nouri.

 

NDLR : Dans ce syndicat, on note l'absence de Paul BIYA, de Joseph KABILA et d'Ali Bongo ONDIMBA de l'Afrique centrale ainsi que celle d'Alpha CONDE et de bien d'autres encore de l'Afrique de l'ouest. Comment doivent se sentir parmi tous ce chefs d'Etat mal élus ceux qui eux ont été plus ou réellement bien élus et que Barack OBAMA avait récemment reçus pompeusement à la Maison Blanche ? 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 01:46

 

 

 

Mahamadou-Issoufou-CONFIRME-COUP-DETAT-NIGER-3-AOUT-2011.jpg

 

 

(MISNA) 3Août, 2011 - 15:39 - Dans le pays du Sahel, en ce 3 août, on fête le 51° anniversaire d’indépendance de la France par des célébrations rituelles comme entre autres, la plantation de 2000 arbres à Niamey et d’autres initiatives locales à l’occasion de ce jour déclaré férié. 

Cependant le climat de fête semble un peu altéré par les révélations faites hier soir par le président Mahamadou Issoufou, qui dans un discours à la nation est sorti du silence en confirmant avoir été victime d’une tentative de coup d’état, dans la nuit du 12 au 13 juillet. La semaine dernière, certaines sources des forces de sécurité avaient signalé l’arrestation de plusieurs militaires, dont un lieutenant pour « tentative de coup d’état » et « tentative d’homicide du président Issoufou », opposant historique, élu le 12 mars lors d’un vote organisé par l’administration militaire au pouvoir précédemment. Depuis, aucune confirmation officielle au sujet de cet épisode n’avait été diffusé, ni par le gouvernement, ni par la présidence.

À 100 jours de son arrivée au pouvoir, après un vote démocratique qui a donné un espoir de démocratie au peuple et au continent entier, Issoufou a souligné le lien entre « ceux qui ont cherché à nuire à la sécurité de l’État et « l’action que le gouvernement met en œuvre pour mettre fin à la corruption et à l’appropriation de fonds publics ». Lors de son intervention, le président, tout juste rentré d’une visite officielle aux Etats-Unis, a parlé de manière rassurante “dix responsables ont déjà été arrêtés, il reste un seul fugitif, l’enquête se poursuit afin d’identifier les responsables et la loi sera appliquée avec rigueur”, déclare celui-ci en direct de la radio et de la télévision. Il promet également que la lutte contre la corruption et le népotisme, qui a caractérisé le pouvoir au Niger pendant des années, continuera grâce la Haute autorité de lutte contre la corruption créée dans ce but par ses soins.

Outre les craintes par rapport à la sécurité et à la stabilité politique du pays suscitées par une telle nouvelle, les nigériens doivent aussi subir les fréquents « black-outs » (coupures de courants), dont les populations du Tanout se plaignent particulièrement, mais ils doivent aussi supporter une nette hausse des prix de la nourriture en ce début de mois sacré du Ramadan.

© 2011 MISNA - Missionary International Service News Agency Srl - All Right Reserved.

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 01:25

 

 

 

wade_1_0.jpg

 

Par RFI jeudi 04 août 2011

Au Sénégal, le Mouvement du 23 juin recueille l’adhésion d’un allié de taille : les syndicats. Ce jeudi 4 août 2011, plusieurs leaders syndicalistes se sont réunis pour lancer le « Mouvement des travailleurs/Touche pas à ma Constitution ». L’objectif des syndicalistes est de fédérer les travailleurs autour de la défense des institutions et empêcher un troisième mandat de l’actuel président, Abdoulaye Wade.

« Travailleurs, Travailleuses, ne dites plus que la Constitution est l’affaire des politiciens, dîtes vous plutôt que c’est votre affaire ». Par ce message, plusieurs leaders syndicaux veulent convaincre les travailleurs de rallier la cause du Mouvement du 23 juin, qui depuis plus d’un mois, mène une campagne contre un troisième mandat d’Abdoulaye Wade.

En adhérant à ce mouvement, les syndicalistes veulent alerter l’opinion publique sur d’éventuels risques de déstabilisation sociale en cas de crise politique. « Nous sommes les premières victimes des crises sociales : chaque fois que la paix sociale est menacée, les travailleurs sont en première ligne », déplore Sidya Ndiaye, le secrétaire général de la Fédération générale des Travailleurs du Sénégal.

« Nous n’accepterons pas que ce pays s’embrase, l’heure des troisièmes mandats est terminée dans les démocraties modernes ! », averti ce responsable qui dénonce une « forfaiture ». Selon Sidya Ndiaye, cet avertissement vaut aussi pour « la postérité » : « celui qui sera élu en 2012 devra comprendre que plus jamais, aucun Sénégalais, n’a le droit de faire trois mandats », souligne-t-il.

Les syndicalistes affirment avoir entamé un travail de terrain pour sensibiliser les travailleurs dans leurs bureaux. Leur objectif : convaincre près de 500 000 personnes de soutenir le Mouvement du 23 juin. Dans leur démarche, les syndicalistes disent vouloir restaurer le dialogue en rencontrant des chefs religieux, l’opposition et le parti au pouvoir.

 

Youssou Touré

Responsable de la Coordination des forces sociales, l'un des syndicats qui a rejoint le Mouvement du 23 juin.

ll n’est pas question pour les travailleurs d’accepter un troisième mandat.

 

NDLR : Et en Centrafrique où sont les centrales syndicales naguère très battantes ? Elles n'existent que pour servir de vivier à BOZIZE et TOUADERA qui affectionnent de toujours débaucher en leur sein leurs ministres du travail et de la fonction publique. C'est dommage ! 

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 03:51

 

 

 

Habré

 

 

 Ci-dessous, la fameuse lettre d'Abdoulaye WADE adressée à Idriss DEBY au sujet d'Hissène HABRE. Elle se passe de commentaires ! 

 

 

Lettre-Wade-a-Deby-1.JPGLettre-Wade-a-Deby-2.JPG

 

 

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 23:42

 

 

 

Mahamadou Issoufou

 

 

NIAMEY - AFP / 03 août 2011 00h14 -  Dix personnes ont été arrêtées et une autre est en fuite pour tentative de putsch en juillet au Niger, a annoncé mardi soir le président Mahamadou Issoufou, élu en mars après un an de junte militaire dans ce pays depuis longtemps secoué par des coups d'Etat.

C'est la première fois que cette tentative de putsch est confirmée par les autorités nigériennes.

Une source sécuritaire avait indiqué à l'AFP fin juillet, sans plus de précision, que plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, avaient été arrêtés depuis le 22 juillet pour tentative de renversement du régime et tentative d'assassinat du président Issoufou.

Dix de ceux qui avaient décidé de porter atteinte à la sécurité de l'Etat à travers les événements programmés dans la nuit du 12 au 13 juillet 2011, sont aux arrêts disciplinaires et l'un d'entre eux est en fuite, a déclaré le président dans un message radio-télévisé à l'occasion du 51e anniversaire de l'indépendance du Niger.

Selon sa famille, le lieutenant Ousmane Awal Hambaly, relevé de son poste à la garde présidentielle en juillet, fait partie des personnes arrêtées.

L'enquête se poursuit avec l'espoir de remonter aux commanditaires. La loi sera appliquée dans toute sa rigueur à tous ceux qui, sans raison objective, ont cru devoir remettre en cause le choix opéré par le peuple nigérien souverain il y a moins de quatre mois, a promis le chef de l'Etat.

Ces événements interviennent à un moment où le gouvernement a décidé de mener une action rigoureuse contre le détournement des deniers publics à travers le paiement de fausses factures, a-t-il encore souligné, réaffirmant son engagement à lutter contre la corruption.

Une série de dossiers concernant de présumés détournements ont été transmis récemment au tribunal militaire, selon le gouvernement.

M. Issoufou a vanté les efforts faits en direction des forces de défense et de sécurité, notamment le lancement de la réhabilitation des casernes, l'augmentation des salaires et des indemnités du personnel de la garde nationale et la police.

C'est cet élan salvateur que certains ont voulu briser, a-t-il assuré.

La tentative de remise en cause du choix opéré par notre peuple intervient aussi au moment où notre pays, après avoir été mis au ban des nations, en a rejoint le concert de manière éclatante, avec notamment la reprise des relations avec la communauté des bailleurs de fonds, a-t-il dit.

L'Union européenne a décidé en juin de reprendre sa coopération au développement avec le Niger et vient de débloquer 25 millions d'euros pour la lutte contre la pauvreté.

M. Issoufou a été reçu le 29 juillet à la Maison blanche, avec trois autres chefs d'Etat d'Afrique subsaharienne francophone, par le président américain Barack Obama, en signe de reconnaissance des progrès démocratiques accomplis.

L'ancien opposant historique a été élu le 12 mars à l'issue d'une présidentielle organisée par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja. Au pouvoir durant dix ans, M. Tandja avait voulu se maintenir au-delà de son dernier mandat légal.

Le scrutin de 2011 a été unanimement salué comme démocratique et transparent, une étape majeure pour ce pays sahélien très pauvre abonné aux coups d'Etat depuis son indépendance de la France en 1960.


(©)

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 01:00

 

 

 

Ouattara-Dramane.jpg

 

               

28 Juillet 2011

Côte d’Ivoire: Un climat de peur empêche le retour des personnes déplacées

Les forces de sécurité gouvernementales et une milice soutenue par l’État ont créé, en Côte d’Ivoire, un climat de peur qui empêche des centaines de milliers de personnes déplacées suite aux violences postélectorales de retourner chez elles, affirme Amnesty International dans un rapport publié aujourd’hui.

Le rapport intitulé :“Nous voulons rentrer chez nous, mais nous ne pouvons pas” Insécurité et personnes déplacées en Côte d’Ivoire : une crise persistante,  décrit comment les homicides et les attaques commises par les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et une milice composées de Dozos (chasseurs traditionnels) à l’encontre de personnes ciblées en raison de leur appartenance ethnique empêchent les personnes déplacées de quitter la sécurité toute relative offerte par les sites qui les accueillent de manière temporaire.

« Cette impasse qui empêche plus d’un demi-million de personnes de regagner leurs foyers ne peut plus être tolérée », a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.

« Les autorités doivent mettre en place une chaîne de commandement bien établie et démanteler les milices qui, malgré la fin du conflit, continuent de propager la peur parmi les populations ».

Le rapport d’Amnesty International montre comment les forces de sécurité gouvernementales (FRCI) et les Dozos continuent à perpétrer des homicides et à prendre pour cible des personnes uniquement en raison de leur appartenance ethnique, même après l’investiture du Président Alassane Ouattara.

Les Dozos semblent prendre pour cible notamment le groupe ethnique des Guérés qui sont considérés comme étant des partisans de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Les hommes jeunes qui ont l’air d’être « costauds » courent un risque particulier d’être la cible d’attaques car ils sont présumés avoir été membres des milices pro-Gbagbo.

À Duékoué, dans le quartier Carrefour, où des centaines de civils ont été tués à la fin du mois de mars 2011, quelques Guérés ont osé retourner chez eux. Ceux qui ont regagné leur maison ont raconté à Amnesty International que des combattants dozos armés roulaient désormais fréquemment à moto sur la rue principale du quartier. Un habitant a dit à Amnesty International:

« Ils n’ont pas besoin de faire autre chose. Ils n’ont même pas besoin de descendre de leur moto. Le simple fait de venir ici aussi souvent avec leurs armes suffit pour nous maintenir dans la crainte. C’est ce qu’ils veulent. »

Amnesty International est particulièrement préoccupée par le « rôle de maintien de la sécurité » que les forces officielles (FRCI) ont confié aux Dozos. Des Dozos armés assurent la surveillance de postes de contrôle sur les routes principales de l’ouest de la Côte d’Ivoire dissuadant ainsi les personnes déplacées de retourner chez elles.

 « La liberté avec laquelle les Dozos agissent désormais montre que leur comportement est toléré ou est même encouragé par les FRCI », a déclaré Gaëtan Mootoo.

« Le Président Ouattara et le Premier ministre Guillaume Soro doivent s’atteler à créer une force de sécurité impartiale qui puisse assurer la protection de tous les citoyens ivoiriens quel que soit le groupe ethnique auquel ils appartiennent », a ajouté Gaëtan Mootoo.

Durant les mois de violences qui ont suivi l’élection présidentielle contestée en Côte d’Ivoire, des violations graves aux droits humains, y compris des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, ont été commis aussi bien par les forces loyales à Alassane Ouattara que par celles fidèles à Laurent Gbagbo.

Amnesty International a relevé qu’au cours de leur retraite d’Abidjan et durant leur fuite vers le Liberia début mai 2011, les mercenaires libériens et les milices pro-Gbagbo ont tué des dizaines de partisans avérés ou supposés d’Alassane Ouattara. La majorité de ses personnes appartenaient à la communauté dioula, qui est considérée comme étant favorable à Alassane Ouattara.

Un Dioula a raconté à Amnesty International comment les mercenaires libériens avaient tué 24 personnes au village de Godjiboué (sud-ouest d’Abidjan) le 6 mai 2011 :

« Au moment de leur arrivée, les villageois ont été pris de panique. Chacun se cherchait, les gens ont couru pour aller en brousse. Mon père, qui était vieux et ne pouvait pas courir vite, s’est réfugié dans une maison. Les mercenaires l’ont poursuivi et l’ont abattu, lui ainsi qu’une autre personne ».

Amnesty International appelle le Président Ouattara à mettre en place, de manière urgente, un plan d’action global afin de rétablir la sécurité dans l’ensemble du territoire afin de créer les conditions d’un retour sûr et durable dans leurs foyers des personnes déplacées et des réfugiés. Cela doit inclure un programme efficace de désarmement, démobilisation et réinsertion des milices et autres forces irrégulières.

Étant donné que les forces de sécurité et les Dozos commettent actuellement des violations des droits humains, Amnesty International salue la décision de l’ONUCI d’établir huit camps militaires dans l’ouest du pays afin de remplir de manière plus efficace leur mandat de protection de la population civile.

« Les graves conséquences de cette récente vague d’insécurité et de déplacements de populations doivent être rapidement résolues, sinon elles porteront atteinte aux efforts de réconciliation menés dans un pays déchiré par une décennie de conflits ethniques et violents », a affirmé Gaëtan Mootoo.

Le rapport est disponible à l’adresse suivante : http://www.amnesty.fr/node/3166

Amnesty International France

 

 

 

Service presse - Aurélie Chatelard / Laure Delattre +33 1 53 38 65 77 - 65 41      

Créée en 1961, Amnesty International est un mouvement mondial et indépendant de plus de 3 millions de personnes qui œuvrent pour le respect, la défense et la promotion de tous les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Amnesty International a reçu le Prix Nobel de la paix en 1977. Amnesty International France (AIF) a été créée en 1971. Son financement repose sur la générosité du public (plus de 200 000 donateurs), sur les ventes de produits de soutien et les cotisations de ses membres (près de 20 000). AIF est agréée par le Comité de la charte du don en confiance.

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 23:04

 

 

 

 

Mahamadou-Issoufou.jpg

 

 

NIAMEY (AFP) - 26.07.2011 20:13 - Plusieurs militaires nigériens, dont des officiers, ont été arrêtés pour "tentative de renversement du régime" et "tentative d'assassinat" du président Mahamadou Issoufou, élu en mars après un an de junte militaire, a-t-on appris mardi de source sécuritaire.

C'est la première fois que de tels soupçons sont portés sur des éléments de l'armée depuis l'arrivée de l'ancien opposant à la tête de cette ex-colonie française, abonnée aux coups d'Etat depuis l'indépendance de 1960.

"Plusieurs militaires, dont un commandant et un lieutenant, ont été arrêtés depuis vendredi (22 juillet) et sont toujours placés en garde à vue à la gendarmerie pour +tentative de renversement du régime+ et +tentative d'assassinat+ du président Issoufou", a indiqué à l'AFP, sans plus de précision, une source sécuritaire qui a requis l'anonymat.

Les officiels gardaient le silence sur cette affaire. Les autorités s'exprimeront "le moment venu", "les investigations se poursuivent toujours", a expliqué une source gouvernementale.

Hawa Abdou Hambaly, députée de la mouvance présidentielle et belle-soeur du lieutenant Ousmane Awal Hambaly, un des militaires arrêtés, a raconté qu'il l'avait appelée le 12 juillet pour lui dire "qu'il avait des +problèmes+ et qu'il venait d'être relevé de son poste à la garde présidentielle".

"Le même jour, dans la soirée, beaucoup de militaires armés sont venus chez lui et ont examiné son ordinateur, où ils ont dit avoir découvert des +choses+", a-t-elle poursuivi, s'exprimant en haoussa sur la radio privée "R et M". Elle a dit avoir demandé "en vain" lundi à voir le lieutenant Hambaly.

Un autre proche de ce militaire a déclaré à l'AFP, sans plus de détails, que "trois civils, deux frères et un cousin du lieutenant Hambaly, ont été arrêtés puis relâchés".

Dans son édition de mardi, l'hebdomadaire indépendant Le Courrier évoque le placement en garde à vue, à la gendarmerie de Niamey, d'un capitaine et d'un lieutenant accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" ourdie par "des éléments de la garde présidentielle".

Des documents sur la mise en place d'un "Conseil national pour la restauration de la démocratie populaire" ont été saisis chez un civil, qui a réussi à "prendre la fuite", affirme le journal.

Les informations du Courrier n'avaient pu être confirmées pour l'heure.

Lors d'une tournée mi-juillet dans des garnisons du pays, le ministre de la Défense, Mahamadou Karidjo, avait appelé les militaires à "s’abstenir de faire de la politique".

L'opposant historique Mahamadou Issoufou a été élu le 12 mars à l'issue d'une présidentielle organisée par la junte du général Salou Djibo, qui avait renversé en février 2010 le président Mamadou Tandja. Au pouvoir durant dix ans, M. Tandja avait voulu se maintenir au-delà de son dernier mandat légal.

Le scrutin de 2011 a été unanimement salué comme démocratique et transparent.

Investi le 7 avril à la tête de ce pays sahélien parmi les plus pauvres du monde mais riche en uranium, M. Issoufou a dit se donner pour priorités le développement et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui commet dans le nord des rapts, essentiellement d'Occidentaux.

Selon la télévision publique, il a quitté mardi après-midi Niamey pour les Etats-Unis, où le président Barack Obama doit le recevoir vendredi à la Maison blanche avec trois autres chefs d'Etat d'Afrique subsaharienne francophone. Washington veut exprimer son soutien à ces "démocraties en développement".

L'Union européenne a décidé en juin de reprendre sa coopération au développement avec le Niger, en signe de reconnaissance de ses progrès démocratiques, et vient de débloquer 25 millions d'euros pour la lutte contre la pauvreté.

© 2011 AFP

 

NDLR : Après Alpha Condé, voici maintenant le tour de Mahamadou Issoufou. L'Afrique est vraiment à la croisée des chemins. C'est une lutte à mort qui est engagée entre les démocrates africains et ce qu'on appelle "armées africaines" mais qui sont en réalité un ramassis de délinquants quasi analphabètes et illéttrés dont on a beau faire mais on ne réussira jamais à en faire de vrais soldats républicains et disciplinés. Sans vouloir minimiser ni excuser la part de responsabilité qui revient aux Africains eux-mêmes,  faut-il peut-être rechercher les causes de cette maladie infantile des armées africaines chez les différents pays colonisateurs, France et Gde Bretagne, dont la part de responsabilité dans cette situation n'est pas moindre dans toutes ces affligeantes successions de coup d'Etat et de tentatives d'assassinat qui ne règlent en réalité rien sur le fond. Quelle perte de temps !    

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 19:17

 

 

 

 

Eduardo-dos-Santos.jpg

 

 

Angola : la coopération militaire américano-anglaise sur un bon train

 

A travers des programmes d'enseignement de l'anglais, dans la lutte contre VIH/Sida, ou encore dans l'appui à la construction des cliniques, le département de la défense des Etats Unis d'Amérique, à travers le cabinet de l'attaché militaire en Angola, a déjà investi cette année 1,3 million $. La visite du vice-amiral Harry B. Harris, commandant de la VIème flotte des États-Unis, force de combat et d'appui à l'OTAN, samedi 9 juillet à Luanda, à l'invitation de la marine de guerre angolaise, n'est donc pas fortuite. L'illustre hôte de l'Angola, accompagné de James Mc Gee, conseiller politique de la VIème flotte, a participé au 35ème anniversaire de la force navale angolaise, commémoré dimanche 10 juillet. Des sources proches de l'ambassade des Etats Unis à Luanda font état d'un renforcement de la coopération militaire entre les deux pays.

 

Les Afriques - N° 171 - 21 au 27 juillet 2011

 

Le chef d'état-major adjoint de l'armée angolaise à Juba

Le général Jorge de Barros, chef d'état-major général adjoint des forces armées angolaises (FAA) chargé des opérations et du développement, a été reçu, dimanche 10 juillet, à Juba, capitale du Sud-Soudan, par James Hoth Mai, chef d'état-major général de l'armée de ce nouveau pays.

D'après un communiqué qui nous est parvenu, la coopération militaire a été abordée au cours de cet entretien qui s'est déroulé un jour après la proclamation de l'indépendance.
SE John Gai Joh, ambassadeur du Sud-Soudan pour l'Afrique australe, qui a assisté à cette entrevue, a précisé que la formation de militaire sera considérée comme prioritaire dans ce
rapprochement. De toutes les façons, le général Jorge de Barros a exprimé la disponibilité de son pays à contribuer au développement de Forces Populaires de Libération du Soudan (SPLA).

Les Afriques - N° 171 - 21 au 27 juillet 2011

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 19:15

 

 

 

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Le Gabon vient de s’offrir pour 6,5 millions de dollars la propriété du défunt sénateur américain Ted Kennedy à Washington. Selon le "Washington Post", le pays projette de transformer la demeure en résidence officielle pour son ambassadeur.

6,5 millions de dollars, soit un peu plus 3 milliards de francs CFA, c’est la somme que vient de dépenser le Gabon pour s’offrir la propriété du défunt sénateur américain Ted Kennedy à Washington, a indiqué Tim Hanan, l'agent immobilier qui a mené la transaction. Selon le "Washington Post", le Gabon projette de transformer la demeure en résidence officielle pour son ambassadeur. La même source indique que l'ambassade du Gabon n'a pu être jointe pour commenter ces informations.

Selon Tim Hanan, la demeure, de couleur blanche, comprend six chambres, sept salles de bains, cinq cheminées, une piscine intérieure et une salle de gym équipée d'un matériel choisi par Arnold Schwarzenegger, neveu par alliance du sénateur décédé en août 2009. Ted Kennedy, plus jeune frère du président John Kennedy assassiné en 1963, et son épouse Vicky avaient acheté la propriété, située dans le quartier chic de Kalorama, en 1998. Vicky Kennedy, qui l'a mise en vente l'an dernier après le décès de son mari, s'est installée dans une maison plus petite du même quartier.

En mai 2010 l'achat par l'Etat gabonais d'un immeuble à Paris qui, selon deux journaux français, a coûté 100 millions d’euros, soit près de 65,5 milliards de francs CFA, avait suscité des protestations en France. Des associations gabonaises membres de la coalition anticorruption Publiez ce que vous payez (PCQVP), qui milite pour une gestion transparente des revenus pétroliers, avaient demandé une enquête parlementaire. Le prix avait été démenti par la présidence gabonaise, sans plus de précisions.

Source : europe1.fr 23-07-2011   

 

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 19:08

 

 

 

Ouattara investi

 

 

Côte d’Ivoire : le président du Conseil constitutionnel pro-Gbagbo, débarqué

Abidjan AFP / 25 juillet 2011 19h20 - Le président du Conseil constitutionnel ivoirien, Paul Yao N'Dré, qui avait déclaré l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo vainqueur du scrutin de 2010, plongeant le pays dans la crise, a été débarqué lundi par le président Alassane Ouattara, a-t-on appris de source officielle.

Monsieur Francis Vangah Romain Wodié est nommé président du Conseil constitutionnel par un décret d'Alassane Ouattara, selon un communiqué de la présidence.

Vétéran de la classe politique et éminent juriste, Francis Wodié, 75 ans, succède à Paul Yao N'Dré, 55 ans, proche de M. Gbagbo qui l'avait nommé à ce poste en 2009.

Le 3 décembre 2010, M. Yao N'Dré avait ouvert la plus grave crise de l'histoire du pays en proclamant M. Gbagbo réélu avec 51,45% des suffrages.

Le Conseil constitutionnel invalidait ainsi les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), certifiés par l'ONU, donnant M. Ouattara vainqueur avec 54,1% des voix.

Il avait finalement avalisé les résultats de la CEI le 5 mai (bien: 5 mai), après une crise ayant fait au moins 3.000 morts et une guerre de dix jours dans Abidjan.

La crise s'était conclue avec l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril par les Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara, dont la victoire a été rendue possible par l'appui militaire de l'ONU et surtout de l'ex-puissance coloniale française.

Alassane Ouattara a été solennellement investi président le 21 mai lors d'une cérémonie dans la capitale politique Yamoussoukro, à laquelle assistait notamment le président français Nicolas Sarkozy.

Ce changement à la tête de l'institution qui a le dernier mot en matière de résultats électoraux, comme le choix de M. Wodié, étaient attendus depuis la chute du régime Gbagbo.

Paul Yao N'Dré avait cependant décliné toute responsabilité particulière dans la crise post-électorale, jugeant que les Ivoiriens étaient tous responsables. Satan nous a possédés tous, avait-il assuré.

Après deux remplacements en mai, deux autres membres du Conseil constitutionnel ont par ailleurs été remplacés lundi et deux autres reconduits qui, parmi les sept membres, sont les seuls déjà en place sous Laurent Gbagbo.

Avec Francis Wodié, le président Ouattara achève de nommer des hommes de confiance à la tête des principales institutions du pays. Il avait ainsi nommé des personnalités de son camp notamment à la tête de la Cour suprême et du Conseil économique et social.

Figure historique de l'opposition sous le père de la Nation Félix Houphouët-Boigny (au pouvoir de 1960 à 1993) et longtemps compagnon de route de Laurent Gbagbo, Francis Wodié avait quitté récemment la présidence de son Parti ivoirien des travailleurs (PIT), une petite formation.

Plusieurs fois candidat à la présidentielle, arrivé en sixième position sur 14 (0,29%) au premier tour du scrutin le 31 octobre 2010, il avait apporté son soutien au candidat Ouattara contre Laurent Gbagbo pour le second tour le 28 novembre, mais son parti s'était déchiré durant la crise.

Des législatives sont attendues fin 2011, à l'issue desquelles un nouveau gouvernement doit succéder à celui dirigé par le Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion nordiste dont les hommes ont formé le gros des FRCI.


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Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE