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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 01:27

 

 

 

Cameroun-vote.jpg

 

 

Le Pays vendredi 14 octobre 2011

Des voix s’élèvent de partout au Cameroun pour dénoncer des irrégularités et des cas de fraude dans l’élection présidentielle du 9 octobre dernier. N’en déplaise donc au ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, qui, se voulant Calife à la place du Calife, s’est empressé de déclarer que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Il ne s’agit pas, ici, de s’attabler sur les conséquences désastreuses d’une telle déclaration de cet observateur de la présidentielle du Cameroun situé, lui, de l’autre côté de l’océan, plus précisément dans les fauteuils dorés du Quai d’Orsay.

Dans nos précédentes éditions, nous en avons largement parlé. Interrogeons-nous plutôt sur l’avenir post-électoral du pays que Paul Biya dirige d’une main d’acier depuis près de 30 ans, et montre de plus en plus qu’il a un appétit d’oiseau pour l’alternance et la démocratie. Il vaut mieux le dire, quitte à être taxé d’oiseau de mauvais augure, les contestations observées ici et là, ne sont, ni plus ni moins, que des escarmouches qui annoncent des lendemains post-électoraux incertains au Cameroun.

A tout le moins, si, contre vents et marées, la Cour constitutionnelle camerounaise - qui est, comme la plupart d’autres en Afrique, la caisse de résonance du pouvoir - venait à valider les résultats du scrutin, on assisterait à deux cas possibles. Soit l’opposition et le peuple camerounais, par peur du pouvoir de Yaoundé, se contentent de grommeler, laissant ainsi le soin au mastodonte Biya d’empoigner sa chose ; soit ils se jettent dans la rue, prenant le risque d’affronter l’armada militaire sans doute déjà mise en place par le pouvoir camerounais pour mater du contestataire. Il faut craindre, malheureusement, le pire.

L’opposition se verra d’autant plus dans ses droits de contester les résultats de l’élection que le président-candidat lui a servi un scrutin qui, à lui seul, est la synthèse de toutes les élections mal préparées que l’Afrique contemporaine ait connues jusqu’ici. Des personnes ont témoigné être détentrices de plusieurs cartes d’électeurs, des bureaux de vote sont restés sans matériel électoral, des localités n’ont pas pu voter faute du nécessaire à cet effet...

C’est bien dommage qu’au crépuscule de sa vie, Paul Biya manque de sagesse, ruse éhontement avec la démocratie et le destin de son pays. Tant il est vrai que, comme le dit l’autre, " le pouvoir corrompt et le pouvoir indéfini corrompt indéfiniment". On aimerait tout de même voir l’intelligentsia camerounaise ( de la diaspora comme de l’intérieur du pays) s’agiter, comme elle l’a fait, concernant la Côte d’Ivoire, pour sauver le peuple camerounais de l’apocalypse voulue par Paul Biya. Mais jusque-là, cette intelligentsia se montre amorphe face à ce septuagénaire qui souffre d’une sérieuse anorexie démocratique. Le "printemps africain" viendra-t-il donc du Cameroun ? Les ingrédients y sont, en tout cas, réunis.

Boulkindi COULDIATI  

 

France - Cameroun : La caution de la France à un dictateur

 

Deux jours seulement après l’élection présidentielle au Cameroun, le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, ne s’est pas gêné pour déclarer que "selon le rapport de l’OIF, l’élection s’est bien déroulée", tout en appelant les acteurs politiques à utiliser les voies de recours constitutionnelles.

Ainsi donc, comme dans une course de vitesse, la France s’est empressée de cautionner une énième élection chaotique de Paul Biya, qui totalise 29 ans au pouvoir. Rien d’étonnant à ce jeu politique malsain et cynique.

Nos "ancêtres les Gaulois" apportent et continueront d’apporter leur soutien aux dictateurs de la trempe des Biya, pour peu que ceux-ci défendent leurs intérêts. Alain Juppé, qui est un dinosaure du système de la Ve République, sait certainement ce qu’il fait en se prononçant aussi rapidement. S’il a sacrifié la prudence qui devrait le caractériser surtout pour une élection qui compte des morts et dont les risques de dérapages sont toujours présents, c’est que le jeu en vaut la chandelle.

Mais alors, la France ne peut plus se vanter d’être le pays des droits de l’Homme et se faire le chantre du respect de la démocratie. En effet, malgré toutes les insuffisances constatées durant tout le processus, elle n’a pas levé le petit doigt pour interpeller les dirigeants camerounais.

Dans cette situation, la France ferme les yeux et se montre complaisante avec une dictature solidement installée de 29 ans qui a pris en otage la vie des Camerounais. Sous la Ve République, les méthodes chiraquiennes se poursuivent allègrement au grand dam de l’avenir des citoyens africains.

Pour sûr, il ne faut pas compter sur la France pour défendre une cause aussi juste que l’alternance dans certains pays. C’est pourquoi les Camerounais devraient se réveiller et se battre pour une véritable démocratie dans leur pays dont les dividendes leur seront d’abord profitables. Car, enfin, ils sont aussi responsables de la sclérose du régime camerounais dont les exploits sont d’entériner la nomination en conseil de ministres de personnes décédées.

© Le Pays : P. SILGA

 

 

Mila Assouté écrit à Nicolas Sarkozy

 

Lettre ouverte au Président Français, Monsieur Nicolas SARKOZY

 

Monsieur le Président de la République Française,

Cette lettre ouverte que j’adresse à votre haute attention et à celle du Peuple Français fait suite aux déclarations scandaleuses et surprenantes du Ministre d’État, ministre des Affaires Étrangères Françaises et Européennes, Monsieur Alain Juppé, sur la mascarade qui vient de se tenir au Cameroun. Ses accointances avec Paul BIYA étant bien connues il est très inconvenant que Monsieur Juppé se laisse aller à de telles déclarations, même à titre diplomatique. Il a heurté le Peuple du Cameroun qui souffre dans sa chair.

En affirmant dans un contexte électoral très  tendu au cours duquel  3 Camerounais ont trouvé la mort, sans énumérer les violences inavouées et les dysfonctionnements graves enregistrées dans le pays, en plus de la cacophonie dans l’organisation des élections, le ministre d’Etat a plutôt laissé parler son émotion personnelle et amicale. Il dit : « l’élection présidentielle s’est déroulée de manière 'satisfaisante'.. » Les propos du ministre d’Etat choquent le Peuple Camerounais et me heurte à titre personnel comme réfugié politique en France. L’élection présidentielle prochaine en France où de nombreux Franco-Camerounais voteront soit pour l’UMP soit pour le PS sera-telle soumise à une fermeture des frontières aériennes et terrestres et au couvre-feu le jour même du scrutin pour vous faire élire ?

Qui parle d’élection satisfaisante au Cameroun le 09 Octobre 2011 ?

Il est tout de même surprenant qu’en France, pays où la vie d’un seul Français est sacrée, pays où la liberté et la démocratie sont les fondements de la République, d’entendre un responsable gouvernemental français d’un si haut niveau se satisfaire d’une élection tronquée sans évoquer les morts provoqués par ladite élection. Un tel propos venant d’un Gaulliste alors que de nombreux journaux français dénoncent la confiscation du pouvoir républicain pendant 30 ans avec une volonté affichée d’y mourir sans tenir compte des suffrages est encore plus que choquant.

Nous voulons bien croire à l’innocence du satisfécit de Monsieur Juppé, mais lorsque les familles portent le deuil de nos compatriotes assassinés au cours de ce simulacre d'élection présidentielle qui a mobilisé au Cameroun et dans toutes les chancelleries occidentales, des militaires armés et des policiers appelés au secours pour neutraliser le mécontentement populaire, on s’en étonne !

La déclaration de Monsieur Juppé intervient alors même qu’une polémique grave enfle encore en Afrique et au Cameroun sur les mallettes de Maître Bourgi et le financement  des campagnes électorales de certains candidats en occident par des despotes en échange de tels satisfécits.  La veille de l’élection présidentielle en France... Monsieur Bougi a fait à ce propos des révélations fracassantes toujours d’actualité en France dans les juridictions qui s’en sont saisies.

Il reste à espérer que le propos du ministre d’Etat a peut-être dépassé sa pensée en outrepassant inconsciemment le respect qu’il a dans son propre pays en tant  que humain pour la vie des citoyens français. Je constate aussi qu’il prend à contrepied, peut-être innocemment, pour des raisons qui lui sont propres, l’aversion que le Président Obama et vous –même avez ouvertement affichée à l’égard des dictatures sur le Continent Africain et ailleurs dans le monde...

Monsieur le Président de la République,   POUR NOTRE PART, LE PEUPLE DU CAMEROUN NOUS A  LARGEMENT SUIVI. LE MOT D’ORDRE DE  L’ABSTENTION A GAGNE : le coup d’Etat électoral de Paul BIYA est tout sauf « satisfaisant ». Nul n’a le droit où que ce soit dans le  monde, d’ignorer le message d’abstention du Peuple ni de violer les valeurs de la démocratie sans se rendre complice de la tyrannie que notre jeunesse nationale décrie ; laquelle  sera vaincue au-delà de toutes les déclarations de convenance qui insupporte notre Peuple depuis les années d’indépendance.

L’immense majorité du Peuple souverain a  snobé l’arbitraire  administratif et juridique que traine comme un boulet le processus électoral camerounais ; les tours de passe-passe magiques des prestidigitateurs politiques et leurs complices internes et parfois étrangers ne marchent plus… Nous nous élèverons contre des cartels au pouvoir au Cameroun avec des tentacules qui n’ont aucun intérêt pour notre Peuple.  Nul ne se prévaudra d’aucune légitimité que notre Peuple a refusé de concéder. La rapine  n’a que trop duré dans ce pays, Monsieur le Président.

Au Cameroun, il n’y a plus de doute dans l’inconscient collectif que seule la force populaire rétablira le droit face à notre dictateur BIYA. Notre Peuple mérite d’être vivement et patriotiquement félicité et respecté partout où ils se trouvent dans le monde pour son calme apparent et son courage face à la persécution du système en place que certains confondent complaisamment avec à la légitimité.

Les manigances électorales de BIYA ayant échoué notre détermination et celle du Peuple souverain du Cameroun à résister par tous les moyens est inébranlable. Il ne faut surtout pas que d’aucuns sous-estime précocement notre Peuple et notre capacité à libérer le Cameroun…

La  première marche de notre liberté collective vient d’être gravie : l’abstention. La suite est à venir.

S’il est naturel de faire des compliments aux amis de fortune, il devient indécent de ne pas tenir compte en démocratie du  message clair des Camerounais, et surtout de ne pas respecter la mort des victimes de cette parodie d’élection qui menace pourtant sérieusement la paix dans notre pays.

Ailleurs en démocratie, un seul mort même naturel en forêt, à plus forte raison quand il s'agit d'un assassinat,  mobilise de nombreux hélicoptères et des pans entiers des services de police et de gendarmerie et souvent toutes les télévisions…pour élucider le drame. La mort d’un Camerounais mérite la même considération. En Février 2008, pour les mêmes desseins intumescents de confiscation du pouvoir politique,  200 Camerounais ont été massacrés et personne ne s'en est ému ! C’en est assez !

Aucune élection en démocratie ne se déroule avec le pistolet à la tempe : la prestidigitation du 09 Octobre 2011 n’est pas une élection. Elle ne mérite aucun compliment, ni de Monsieur Juppé, ni de personne d’autre... On ne peut pas saluer une élection qui se déroule sous le couvre-feu, la fermeture des frontières, les  enlèvements de citoyens, la militarisation des bureaux de vote, la vassalisation des institutions républicaines ; surtout pas de la part d'un membre de la famille politique de Charles De Gaulle…

 La résistance que je dirige ne l’acceptera pas, que cela soit clairement entendu. J’ai recommandé à notre Peuple de rester confiant et mobilisé pour affronter la lutte qui va commencer: la République de liberté et de démocratie que mérite notre pays n'est pas  négociable.

 Nous rendons ici patriotiquement, un hommage appuyé aux hommes et aux femmes qui se sont abstenus de cette mascarade. Nous félicitons également très chaleureusement toute notre jeunesse nationale, nos paysans, nos très nombreux étudiants et sympathisants ainsi que l’ensemble des membres de la communauté nationale vivant à l’intérieur et celle de l’extérieur qui nous contactent pour organiser la lutte de la libération sur le terrain.

Nous avons travaillé pour parvenir à un changement alternatif et démocratique par la voie des urnes au Cameroun... Elle nous est refusée. L’autocratie a décidé arbitrairement d’interdire notre candidature, une deuxième fois après un premier refus arbitraire en Octobre 2004. Notre électorat ne sera pas muselé. Il devra parler en fin de compte après la libération.

J’ai créé un Conseil National de Résistance et de Libération en marge du parti politique, le RDMC muselé, pour mener autrement la lutte pour la liberté et la démocratie que réclame mon pays.

J’en profite Monsieur le Président, pour faire savoir solennellement à la communauté internationale que le cinéma du 09 Octobre 2011 n’engage que ceux qui sont concernés. La multiplication des arguments fallacieux tendant à justifier les raisons de tirer encore en longueur l’exploitation et la misère de notre Peuple a duré 29 ans ! Nous serons en face de toute agression, de tout complot contre le Peuple du Cameroun. Nous   nous battrons contre toute « monarchisation » de la république du Cameroun, et au besoin les armes à la main, comme en 1956 quand il a fallu accéder à l’indépendance de nos territoires.

Notre mouvement ne se laissera pas impressionner par quelque honteux soutiens apportés à  un despote en villégiature permanente. Ils seront considérés et traités comme partisans de la déprédation de notre pays et des crimes chroniques dont leurs auteurs se rendent complices aux yeux du monde.

 Le Ministre français des affaires étrangères a vite parlé ; d’autres Français ont un point de vue différent que la presse française livre abondamment. Je crains qu’il se soit trompé précocement au Cameroun comme on l’a observé en Tunisie.

La nationalité Suisse de Paul BIYA ne souffre plus d’aucun doute. Son inéligibilité au Cameroun  au terme de nos lois est probante et réelle. Son serment sera donc nul et de nul effet au même titre que le résultat connu des «  élections ». La violence post-électorale pour le démettre de force après son intronisation par ses juges deviendra un devoir sacré de notre Peuple s’il ne s’arrêtait pas dès maintenant…

Le Peuple du Cameroun, de l’Est à l’Ouest, du Nord au Sud et dans la Diaspora est épuisé des vols, des mensonges, des crimes sur leurs enfants et des souffrances.

La paix en Afrique centrale et la stabilité sont consubstantielles à la paix au Cameroun, donc à l’essence même du respect des règles de droit qui fixent et régulent  notre « vivre ensemble ». Ces valeurs ne s’exercent que dans un Etat de droit, de démocratie et de liberté comme en France et qu’aucun autocrate comme Paul BIYA ne peut tolérer.

Tout nous a été  volé ces 29 ans durant : la dignité, la richesse nationale, les suffrages, les vies sont brisées, écourtées, la liberté  nous est interdite, les citoyens sont enlevés dans les rues sans motifs, les femmes et les enfants humiliés, les jeunes massacrés…

Le temps de la liberté a sonné… !

Le Cameroun n’est pas une monarchie, il ne l’a jamais été, il ne le sera jamais… Nous prendrons la rue s’il le faut, pour la liberté et la démocratie. Aucune velléité de « monarchisation » de la République du Cameroun qui pointe à l’horizon ne verra le jour. Elle relève des fantasmes puérils de ceux qui ignorent ou feignent d’ignorer le Cameroun et son Peuple lorsqu’il a le dos au mur…

Monsieur le Président, les Camerounais vous observent et ils vous ont vu faire ailleurs contre les dictatures… La neutralité que la France à travers vous a observée dans les affaires de notre pays où vous n’êtes jamais allé auréoler  la dictature vous honore. On verra s’il y a dans le monde des zones de démocratie du pétrole à gauche et celles des dictatures des mallettes à droite.

Fait le, 13 Octobre 2011.

Pour le Conseil National de Résistance et de Libération du Cameroun

Chief Pierre Mila Assouté.

Réfugié politique.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 00:02

 

 

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PARIS AFP / 11 octobre 2011 16h27 - La France considère que le déroulement de l'élection présidentielle dimanche au Cameroun est acceptable, a déclaré mardi devant l'Assemblée nationale le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Ce que je peux vous dire, c'est que selon l'Organisation internationale de la Francophonie et le Commonwealth, qui ont suivi le déroulement de ces élections, on peut considérer aujourd'hui qu'elles ont eu lieu dans des conditions acceptables, a-t-il déclaré devant les députés.

Nous appelons donc la population, la presse camerounaise et tous les acteurs politiques à faire preuve jusqu'au 24 octobre, date de proclamation des résultats et au-delà bien sûr, de modération et d'éviter tout recours à la violence pour faire valoir leurs vues, a-t-il ajouté.

A Yaoundé, l'équipe d'observateurs du Commonwealth avait estimé lundi que les élections avaient été exemptes de coercition mais souligné qu'il y avait un bon nombre de plaintes sur l'organisation.

Le président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, est le grand favori de l'élection de dimanche. A 78 ans, il briguait un sixième mandat après avoir modifié en 2008 la Constitution afin de briguer d'autres mandats. Il est accusé par l'opposition d'avoir verrouillé le système électoral à son avantage.


(©)

NDLR : On avait pourtant compris d’après les récentes et fracassantes déclarations de Robert Bourgi au sujet des valises d’argent selon lesquelles Nicolas Sarkozy allait être intransigeants avec les chefs d’Etat africains qui s’éternisent au pouvoir. Avec ces propos d’Alain Juppé, on s’aperçoit que Bourgi amusait simplement la galerie. Plus que jamais la Françafrique se porte bien. La France ou les Français peuvent-ils accepter que leur président puisse briguer le palais de l’Elysée pour la sixième fois ?  

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 00:27

 

 

ua

 

AFRICAN UNION

UNION AFRICAINE

UNIÃO AFRICANA

Addis Ababa, Ethiopia, P.O. Box: 3243 Tel.: (25111) 5513 822 Fax: (25111) 5519 321

Email: situationroom@africaunion.org

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

LUNION AFRICAINE SALUE LACCORD DE CESSEZLEFEU ENTRE LUFDR ET LA CPJP ET ENCOURAGE LE GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN A SOUTENIR SA MISE EN OEUVRE EFFECTIVE

 

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Dr Jean PING, a suivi avec un intérêt particulier les pourparlers de paix en République Centrafricaine (RCA), dans le cadre du Comité de conciliation créé par le Médiateur de la République et le Gouvernement centrafricains, à la suite des affrontements meurtriers survenus dans la ville de Bria, entre l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) et la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et de la dégradation de la situation humanitaire au nord ouest du pays qui s’en est suivie.

Le Président de la Commission se félicite de l’accord de cessezlefeu signé par les deux groupes armés, aux termes duquel ils s’engagent à cesser toute hostilité, à rétablir la libre circulation des biens et des personnes et à assurer le respect des droits des populations civiles. Il rend hommage au Médiateur de la République, ainsi qu’à tous les acteurs, nationaux et internationaux, qui ont contribué à ramener la paix et la sérénité dans la zone affectée par cette crise. Il demande instamment aux deux parties de respecter scrupuleusement les engagements pris, et encourage le Gouvernement centrafricain à soutenir cet élan de réconciliation et de paix conformément à l’accord signé entre les deux parties.

Le Président de la Commission de l’UA exhorte tous les mouvements armés, qui ne l’ont pas encore fait, à adhérer à l’Accord de paix global de Libreville et de s’intégrer pleinement dans le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR) en cours dans le pays.

Le Président de la Commission tient à marquer la disponibilité de l’UA à contribuer au renforcement du processus de paix en RCA et appelle les organisations régionales, les partenaires de la RCA et l’ensemble de la Communauté internationale à maintenir et à renouveler leur appui au Gouvernement et au peuple centrafricains en vue de consolider la paix et la sécurité dans le pays.

 

 

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 02:21

 

 

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YAOUNDE AFP / 09 octobre 2011 23h46- Deux gendarmes camerounais ont été tués dimanche à Bakassi (sud-ouest), zone instable théâtre de nombreux assauts et enlèvements, alors qu'ils assuraient la sécurité du vote de la présidentielle, a annoncé le ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (Intérieur).

Deux gendarmes ont été tués ce jour par des individus armés non encore identifiés dans l'arrondissement d'Isanguelé (un des arrondissements de Bakassi, a annoncé le ministre Marafa Hamidou Yaya lors d'un point de presse en soirée et alors que le dépouillement du vote de dimanche se poursuivait dans le pays.

Ces vaillants éléments de nos forces de l'ordre étaient en mission commandée de sécurisation du processus électoral, a-t-il ajouté dans une déclaration à la presse portant sur le déroulement de la présidentielle de dimanche.

Toutes les dispositions sont prises pour rechercher et appréhender leurs assassins, a-t-il poursuivi, sans plus de précisions sur cet acte.

Quelque 7 millions de Camerounais sur les 20 millions d'habitants étaient appelés à voter dimanche pour une présidentielle à tour unique que semble devoir remporter le président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.

Plusieurs groupes, souvent armés, sont actifs dans la péninsule de Bakassi, région côtière et marécageuse de 1.000 km2, potentiellement riche en pétrole, en gaz et en ressources halieutiques.

La zone a été entièrement restituée par le Nigeria au Cameroun en août 2008 après un différend frontalier de 15 ans.

Les attaques - souvent attribuées par les autorités à des pirates et aux cibles variées - s'y sont multipliées depuis deux ans malgré la présence du Bataillon d'intervention rapide-Delta (BIR-Delta), unité d'élite de l'armée chargée de la sécurisation de la péninsule.

Depuis trois ans, les enlèvements par des pirates mais aussi des attaques contre les autorités sont monnaie courante.

En avril, des pirates venus de Bakassi avaient braqué une banque à Douala faisant cinq morts, les autorités avaient ensuite annoncé avoir tué 18 pirates à Bakassi dans le cadre de la même affaire.

En février, trois attaques s'étaient produites en moins d'une semaine, faisant plusieurs morts, un militaire camerounais et un assaillant avait notamment péri lors d'une attaque à Isangelé, où ont été tués les gendarmes dimanche. Le 6 février, treize personnes dont un sous-préfet avaient été enlevées avant d'être relâchées quelques jours plus tard.

L'Africa Marine Commando (AMC) est actuellement le groupe rebelle le plus actif dans la région de Bakassi.


(©)

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 01:21

 

 

 

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Afriqueredaction.com  Dimanche 9 octobre 2011 7 09 /10 /Oct /2011 14:39

 

Etienne Tshisekedi ne fera pas figure de parent pauvre à la prochaine élection présidentielle. Des bailleurs localisés dans les capitales occidentales ont décidé de le nantir suffisamment. Ils lui avaient déjà doté d'un jet pour la campagne. Les voilà qui lui expriment, à nouveau, un élan de «générosité» avec la mise à disposition d'une Jeep Mercedes G500 cabriolet qu'il acheminera à Kinshasa à la veille de l'ouverture de la campagne électorale, selon des sources dignes de foi. La particularité de ce 4x4 est que sa carrosserie et ses glaces sont blindées, rapportent les mêmes sources. Ceux qui ont offert ce présent ont pensé naturellement à disponibiliser un avion cargo pour transporter l'engin blindé d'une province à une autre. Le choix porté sur un décapotable répond à des raisons pratiques pour une campagne.

 

A Lubumbashi, Tshisekedi avait fait son entrée dans la ville hissé à travers l'habitacle d'une Jeep Nissan Armada offerte par un proche. Selon des membres de son entourage, l'historique opposant s'était retrouvé dans des conditions peu confortables, ne trouvant pas d'espace accommodant pour poser les pieds. Même infortune retour à Kinshasa où Tshisekedi avait fait le voyage de l'aéroport de N'Djili au stade des Martyrs juché à travers le toît ouvrant d'une Jeep Cherokee. Ce qui lui avait coûté beaucoup d'efforts physiques chaque fois qu'il fallait se rasseoir pour ressortir la tête par la suite. «La G500 qui a été offerte à Etienne Tshisekedi est conçue pour la circonstance.

Le Grec Kyriakos

Elle comprend un pose-pied, outre qu'elle laisse son occupant beaucoup d'espace pour faire des mouvements», a expliqué un familier de la 10ème rue Pétunias, à Lime- te. Quant au prix, allez-y demander chez Mercedes, à Stuttgart, en Allemagne qui livre ta G5 carbriolet sans options à 85.350 euros et la full options à 131.000 euros. Et avec blindage... Selon certaines sources, les souteneurs de Tshisekedi proposaient de lui fournir un hélicoptère mais cette information était à prendre encore avec beaucoup de réserve, Hormis la logistique, des gros moyens financiers sont en train d'être mobilisés.

De ce côté, pas de souci à se faire pour Tshisekedi vu l'engouement de toutes les grosses bourses du monde frustrées sous le régime de Joseph Kabila comme la canadienne First Quantum dépossédée d'un investissement de plus de 600 millions de dollars dans les mines de cuivre du Katanga ou ce richissime belge sacrifié au profit des contrats chinois ou encore le Grec Georges Kyriakos qui a perdu des dizaines de millions de dollars avec Mag Energy dans le projet G24 du barrage d'Inga. Au total, c'est toute une coalition financière prête à casquer pour s'ouvrir la possibilité de revenir en RD-Congo. Ils reviendront mais Tshisekedi lui revient déjà mi- octobre via Kisangani pour une tournée qui le conduira à Goma et à Bukavu jusque dans des territoires reculés comme Fizi-Baraka.

 Dans la Province Orientale, il est prévu qu'il descende à Buta et dans l'Ituri chez Thomas Lubanga avec qui Tshisekedi s'est entretenu à La Haye, il y a quelques semaines. Il est inscrit un déplacement dans e Nord de la province du Katanga, à Kalemie, à l'agenda de celui qui passe désormais pour le «candidat commun» de l'opposition. Ce statut allait se consolider avec le tête à tête attendu entre Tshisekedi et Vital Kamerhe à Washington, aux Etats-Unis. Antipas Mbusa Nyamwisi qui séjourne également au pays de l'Oncle Sam s'entretiendra également avec Tshisekedi. Avec Léon Kengo wa Dondo, tout a été bouclé à l'étape de Bruxelles.

Le tour de table terminé avec le ralliement des autres candidats, Tshisekedi envisageait un nouveau meeting au stade des Martyrs sur la même tribune avec Kamerhe, Kengo et Mbusa. Si cela avait lieu un jour, c'est fort probable que les 80.000 places du stade omnisports ne suffisent pas accueillir les supporters de l'opposition réunifiée.


H.M. MUKEBAYI NKOSO

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 01:26

 

 

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Le Pays  6 Octobre 2011

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Parmi les pays devant abriter prochainement des consultations électorales, figurent notamment le Cameroun et le Liberia. Les Camerounais vont aux urnes ce dimanche 9 octobre 2011, soit deux jours avant les Libériens. Ils sont convoqués pour le premier tour des élections présidentielle et législatives le mardi 11 octobre prochain. A eux deux, ces pays symbolisent la réalité des luttes pour la démocratie sur le continent.

Le Cameroun de Paul Biya est un tissu d'anachronismes, un véritable sanctuaire de la résignation au plan des luttes pour l'amélioration des conditions de vie et de travail des peuples africains. Après plus de deux décennies d'exercice du pouvoir, soit quatre mandats successifs de cinq années, l'homme, âgé de 78 ans, s'apprête encore à rempiler.

Nul doute en effet que le successeur du premier chef de l'Etat camerounais, Ahmadou Ahidjo, se succèdera encore à lui-même à la sortie des urnes. Cela, d'autant qu'en face, se trouve une opposition morcelée, et pratiquement muselée. Paul Biya aura face à lui 22 candidats, dont le leader historique de l'opposition camerounaise, John Fru Ndi, le président du SDF, le Social democratic front.

Le Cameroun de Paul Biya est le prototype même du pays qui évolue en donnant la nette impression d'avoir emprunté un chemin sans issue. Il a pourtant tout pour réussir : des ressources naturelles à rendre jaloux de nombreux pays, un potentiel humain extraordinaire parce que constitué, en tout cas ici mieux qu'ailleurs, de hauts cadres dans tous les domaines d'expertise.

Malheureusement, ce pays traîne aujourd'hui de l'arrière. Il aurait cependant pu servir de boussole pour une grande majorité d'autres en Afrique. Ses dirigeants semblent avoir choisi de manquer le précieux rendez-vous avec l'histoire.

A l'heure où l'on célèbre l'intégration des peuples, le Cameroun de Paul Biya n'est toujours pas parvenu à forger une conscience nationale à partir des riches substrats culturels anglophones et francophones.

Par ailleurs, berceau incontestable du football, il n'est toujours pas en mesure d'offrir à sa jeunesse des stades de qualité. Beaucoup de ses « lions indomptables », en ont même fini par...perdre leurs crocs.

Une bonne partie de ce pays n'a pourtant pas l'aridité du sol d'autres espaces géographiques. Cinquante ans après les indépendances, avec ses énormes ressources, le Cameroun de Paul Biya s'offre encore aujourd'hui en spectacle, particulièrement sur deux plans : la corruption et les manquements graves aux libertés et aux droits humains.

Ce ne sont pas les journalistes qui souffrent chaque jour le martyre qui vont nier ce qui paraît une évidence : au Cameroun de Paul Biya, les journalistes qui choisissent réellement de faire leur boulot, ont le sommeil trouble, s'ils ne sont pas en sursis. Après avoir brillé pendant longtemps au plan sportif, voilà le Cameroun qui entreprend de battre un autre record, plus triste cependant : l'importance de sa diaspora.

Elle illustre de la part de nombreux Camerounais, la tendance à s'éloigner de leur pays. Par peur d'une dictature impitoyable, mais aussi du fait du chômage et de la misère qui découlent d'une gestion calamiteuse du pouvoir d'Etat.

Plus de vingt ans après s'être appropriés le destin de leur pays, Paul Biya et ses partisans semblent toujours à la recherche de solutions qui tardent à venir au secours des populations dans l'attente.

L'immobilisme étant source de frustrations et de calvaire, il est probable que ce pays continuera de végéter lorsqu'après le décompte des voix, les officiels proclameront Paul Biya vainqueur du scrutin présidentiel du 9 octobre.

Par contre, le Liberia de Ellen Johnson Sirleaf constitue un réel espoir. La candidate cherche aussi à succéder à elle-même. Lors du scrutin présidentiel en 2005, elle avait promis de ne faire qu'un mandat.

La première femme présidente sur le continent africain a donc changé d'avis. La Dame de fer du Liberia ne souffrira pas de la concurrence de la star du ballon rond, George Weah.

Ce dernier avait dépassé les 40 % des voix au deuxième tour en 2005. Mais en mai dernier, il a été écarté de la course, au profit du haut fonctionnaire onusien, Winston Tubman par son parti, le Congrès pour le changement démocratique.

Durant son premier mandat, Ellen Johnson Sirleaf, presque inconnue de l'opinion au tout début, a su redonner aux Libériens le goût de revivre ensemble, et de tout rebâtir après une guerre civile atroce. Le pire semble aujourd'hui relever du passé.

En effet, l'on avait craint le retour des vieux démons à la moindre occasion, nombre de ses compatriotes s'étant illustrés par leur comportement sanguinaire durant les années de plomb.

Des chefs de guerre connus pour être des « sans foi ni loi », semblaient aussi ruminer des airs de revanche. Fort heureusement, l'actuelle présidente a su faire preuve de tact, de sérénité mais aussi de poigne dans la gestion des affaires publiques. L'estime dont elle bénéficie auprès des uns et des autres, a également conforté la communauté internationale qui a soutenu le Liberia dans ses efforts de développement.

De nos jours, le Liberia souffre moins de la corruption qui avait gangréné l'appareil d'Etat, et plongé le pays dans une certaine léthargie. Mais mieux que le Cameroun de Paul Biya, le Libéria qui revient de loin, a fait du chemin sur ce chapitre.

En cela, ce pays constitue un exemple sérieux. Egalement, au plan des luttes pour l'affranchissement des peuples, le Liberia incarne l'espoir en matière d'alternance démocratique. Tout candidat y a ses chances. Le peuple, après des années de disette et d'égarement, semble aujourd'hui avoir trouvé sa voie.

La sortie du tunnel paraît moins loin. C'est qu'à elle seule, Ellen Johnson Shirleaf constitue tout un symbole de réussite. Leader et militante dans un environnement qui infantilise la femme, elle est parvenue à faire de son pays un exemple que l'on voudrait voir se multiplier sur le continent. Le Cameroun et le Liberia qui votent ces jours-ci, présentent ainsi deux visages contrastés d'une Afrique en mutation.

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 21:41

 

 

 

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8 octobre 2011 Juliette Abandokwe

 

Dans le cadre de l'élection libre et transparente du 9 octobre 2011 

"Fermeture des commerces, et interdiction de circuler sauf pour des urgences médicales"

"La circulation des personnes et des biens par voies routière, ferroviaire ou aérienne est interdite du 8 octobre à partir de 18 heures au 9 octobre 2011 à 18 heures”, selon un arrêté ministériel, qui précise aussi que “les frontières nationales sont fermées 48 heures avant le jour du scrutin. Elles sont rouvertes le lendemain de la clôture du scrutin."

Cameroon borders closed 48 hrs before election; all air, road & rail travel banned from 6pm on Oct 8 to 6pm, Oct 9 

Avec des électeurs menacés aujourd'hui de représailles s'ils ne votent pas pour Paul Biya, et des distributeurs de tracts disparus depuis des jours dans l'obscurité assassine d'une cellule puante et délabrée, l'ampleur de la fraude massive qui se prépare au Cameroun depuis deux ans, avec l'intention manifeste de violer une fois de plus dans la violence et la terreur le droit à l'auto-détermination du peuple camerounais, l'augmentation exponentielle de ces dernières semaines de multiples atteintes aux droits de l'Homme (arrestations, passages à tabac, tortures, racket des forces de l'ordre) expose ouvertement la guerre que Paul Biya a déclaré au peuple Camerounais.

Une question très lancinante se pose: Où est la communauté internationale, où est l'ONU, où est l'Union Européenne?

En pensant à l'intervention militaire française en Côte d'Ivoire, avec le soutien des forces onusiennes, des Etats-Unis, avec l'issue que nous connaissons, tout porte à prouver une fois de plus que la communauté internationale ne s'intéresse purement qu'à ses intérêts économiques.  

Les souffrances du peuple Camerounais n'intéressent pas les Gendarmes du monde! 

De fil en aiguille, il est à pressentir nettement que la communauté internationale dont nous parlons, se prépare à valider implicitement la victoire annoncée de Paul Biya. 

Qui valide les activités d'un criminel contre l'Humanité, se rend automatiquement co-responsable de ces crimes, d'autant plus s'il a lui-même commis des crimes contre l'Humanité sur le même territoire. 

L'IMPUNITE OMNIPRESENTE AU CAMEROUN, VALIDEE A L'EXTERIEUR, EST INTOLERABLE  

Mis à part la continuation des efforts de la société civile camerounaise dans la recherche d'une organisation efficace, l'opinion publique africaine et mondiale doit exiger clairement des comptes aux leaders de cette communauté internationale, et doit exiger, en ce qui concerne le Cameroun en particulier, que l'Etat français soit traduit devant un Tribunal en vertu de ses graves crimes contre le peuple Camerounais de 1958 à nos jours,  et que soit arrêté immédiatement tout soutien et facilitation des séjours de Paul Biya à l'étranger. 

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 00:47

 

 

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ALGER Jeudi 6 octobre 2011 | 02:54 (Xinhua) - Des experts militaires ont mis en garde contre les retombées de la crise libyenne sur la région du Sahel africain, après la chute du régime de Mouammar Kadhafi et la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays nord- africain.

Selon l'agence de presse algérienne APS, lors d'une conférence animée mercredi par le Centre de recherches stratégiques et sécuritaires, consacrée à "La crise libyenne et ses retombées sur la sécurité dans la région du Sahel africain", les participants ont souligné que les signes avant-coureurs des implications de cette crise commencent à poindre à l'horizon, à travers la prolifération d'armes et l'instabilité qui règne dans ce pays.

"En dépit de toutes ses lacunes, le régime de Kadhafi constituait un facteur de stabilité et d'équilibre dans la région", a estimé Benameur Benjana, ancien colonel en retraite, avant d'ajouter que "la chute du régime de Kadhafi de cette manière aura certainement de graves répercussions sur toute la région".

Après avoir rappelé "le rôle primordial" joué par l'OTAN dans la chute du régime de Kadhafi, l'ancien militaire a indiqué qu'"il est très difficile à l'heure actuelle de reconstruire un nouvel Etat en Libye en raison, a-t-il dit, d'un conflit d'intérêts entre plusieurs courants idéologiques et des convoitises des grandes puissances qui veulent se partager les richesses pétrolières de ce pays".

Il a également exprimé sa crainte d'un redéploiement du courant "djihadiste" qui jouit désormais d'une "grande influence" dans la Libye post-Kadhafi et qui risquerait, selon lui, "de servir d'appui aux groupes terroristes armés activant dans la région du Sahel".

M. Benjana a relevé le problème de la prolifération d'armes, surtout les armes lourdes, tels les missiles antiaériens et le risque de leur utilisation par des groupes terroristes, précisant que les nouvelles autorités en Libye "sont incapables de maîtriser la situation ou de donner des chiffres sur l'endroit ou sont cachés ces armes".

L'expert militaire Nouredine Amrani a souligné le "caractère géostratégique de la région du Sahel africain qui fait l'objet de convoitises des grandes puissances".

Selon lui, la région du Sahel "est sur le point de plonger dans l'instabilité et l'insécurité, en raison de la dégradation de la situation en Libye et du chaos qui y sévit, après que les factions armées qui avaient dirigé le mouvement de rébellion se soient accaparés du pouvoir à Tripoli".

 

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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 00:08

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 07 Octobre 2011 13:51

 

L’information a été reprise par la plupart des quotidiens de Bangui publiés ce 7 octobre 2011. Le président de la commission de la Communauté Économique et Monétaire des États d’Afrique Centrale (CEMAC), le Camerounais Antoine Ntsimi, aurait été révoqué pour « gestion opaque ».

Interrogées par Radio Ndeke Luka, plusieurs sources au siège de la CEMAC dans la capitale centrafricaine apportent un démenti : « Antoine Ntsimi est toujours à son poste. C’est le sommet des Chefs d’Etat qui doit se prononcer à son sujet. Or cette réunion ne s’est pas encore tenue ».

Nommé à ce poste en avril 2007, Antoine Ntsimi a achevé son mandat depuis avril 2010. Une décision doit être prise par les chefs d’Etat, le concernant, ce qui n’est pas encore fait.

Les mêmes sources indiquent toutefois que « le Président centrafricain François Bozizé a déjà envoyé à ses pairs une liste de trois personnes parmi lesquelles le successeur du Camerounais devra être désigné ».

En effet, la présidence tournante de la Commission de la CEMAC revient prochainement à la République Centrafricaine qui abrite en même temps le siège de l’institution.

 

NDLR : Ce monsieur dont la gestion de la CEMAC étaitsurtout caractérisée par les dépenses somptuaires avec les surfacturations à la clé selon certains observateurs proches de ce dossier, est actuellement en pleine campagne électorale de la présidentielle du Cameroun pour le candidat de son parti le RDPC Paul Biya mais une chose est vraie, seul le sommet des chefs d'Etat est habilité à lui trouver un successeur. Selon certaines informations dignes de foi, Antoine Ntsimi et d'autres commissaires sur le départ ne sont pas à plaindre car ils devraient quitter la CEMAC avec des parachutes dorés.

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 02:08

 

 

 

 

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