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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 16:09

 

 

 

 

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BAMAKO 22.03.2012 15h46 (AP) — Des soldats mutins se livraient jeudi à des pillages dans le palais présidentiel de Bamako, où des tirs résonnaient toujours, quelques heures après l'annonce du renversement d'Amadou Toumani Touré, président de l'une des rares démocraties d'Afrique, un mois avant la fin légale de son mandat.

Dans la capitale Bamako, où de jeunes soldats circulant à moto tiraient en l'air, les magasins restaient fermés et les rues étaient désertes après l'annonce du putsch.

Les informations étaient contradictoires sur la situation du président Touré, depuis l'annonce par les soldats, en tout début de matinée, de la prise du pouvoir sur les ondes de la télévision publique. Un conseiller proche du ministre de l'Intérieur a déclaré que le chef de l'Etat avait été escorté jusqu'à un camp militaire, protégé par des gardes au béret rouge. Un autre a démenti l'information, affirmant qu'il n'était pas sur la base.

Les soldats ont trouvé le palais quasiment vide quand ils l'ont investi.

Devant les caméras, le groupe d'une vingtaine de putschistes en tenue de combat a lu un communiqué annonçant que le Mali était désormais sous contrôle d'un mystérieux Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat, ou CNRDR. Ils ont annoncé la suspension de la Constitution et la dissolution des institutions.

Les mutins ont justifié ce geste par la mauvaise gestion par le gouvernement civil de la rébellion touarègue dans le nord désertique du pays depuis la mi-janvier, dénonçant "l'incapacité du gouvernement à donner aux forces armées les moyens nécessaires de défendre l'intégrité de notre territoire national".

Les Touaregs se révoltent régulièrement contre le pouvoir central au Mali depuis l'indépendance de la France en 1960. Le dernier épisode en date, à la mi-janvier, a provoqué la fuite de dizaines de milliers de personnes vers quatre des pays voisins.

Cette nouvelle insurrection est une conséquence de la crise libyenne: elle a fait suite au retour au Mali de combattants touaregs lourdement armés, après avoir servi dans les troupes d'élite du régime de Moammar Kadhafi.

De nombreux soldats ont été tués dans ce conflit, et le mécontentement grondait dans les rangs de l'armée malienne, les hommes se plaignant de manquer de moyens, d'armes et munitions mais aussi de vivres.

Le bilan militaire des affrontements n'a jamais été publié, mais le mois dernier, les veuves de soldats, furieuses, ont interpellé publiquement le président Touré, alors que les critiques se multipliaient sur la manière dont son gouvernement gère le conflit.

Les soldats mutins ont dit avoir imposé un couvre-feu dans tout le pays, enjoignant à la population d'éviter les rues jusqu'à plus ample informé. L'aéroport a été fermé, poussant à faire demi-tour un avion qui se dirigeait vers Bamako.

Le CNRDR a "décidé d'assumer ses responsabilités et de mettre un terme au régime incompétent et désavoué d'Amadou Toumani Touré", selon le terme de son communiqué. Et d'affirmer que l'objectif n'était pas la confiscation du pouvoir, s'engageant à le remettre aux civils quand "l'intégrité du territoire aura été rétablie".

La déclaration des soldats mutins sur les ondes intervenait quelques heures après un premier démenti du palais présidentiel, qui avait affirmé via Twitter qu'il n'y avait pas de coup d'Etat en cours et qu'il s'agissait d'une simple mutinerie.

Les troubles avaient commencé mercredi, avec des blindés encerclant le siège de la télévision d'Etat dans l'après-midi, tandis qu'en soirée, une garnison se mutinait à Gao, la grande ville du nord, à 3.200 km de Bamako.

Le président Touré, connu sous ses initiales d'ATT, était lui-même arrivé au pouvoir une première fois via un coup d'Etat, en 1991, avant de devenir l'un des rares putschistes à remettre le pouvoir aux civils de son propre chef. Une décennie plus tard, il remportait l'élection démocratique, en 2002. A 63 ans, il devait céder les commandes le mois prochain après deux mandats de cinq ans.

Outre la rébellion touarègue, le nord du Mali est en proie à la menace d'Al-Qaïda, qui se joue des frontières dans cette région du Sahara: des militants proches d'AQMI, la branche maghrébine du mouvement terroriste fondé par Oussama ben Laden, sont très actifs dans le secteur, où ils ont enlevé et détenu de nombreux étrangers.

L'armée américaine notamment participe à des missions de formation à la lutte anti-terroriste auprès de l'armée malienne.

Dans la journée, la France a "décidé de suspendre toutes ses coopérations régaliennes avec le Mali". "Nous maintenons notre aide en faveur de la population, en particulier l'aide alimentaire, et nous poursuivons notre action dans la lutte contre le terrorisme", précise le Quai d'Orsay dans un communiqué.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé avait déclaré jeudi matin sur Europe-1 que Paris condamnait "ce coup d'Etat militaire parce que nous sommes attachés au respect des règles démocratiques et constitutionnelles".

"Nous demandons le rétablissement de l'ordre constitutionnel, des élections", qui étaient à l'origine "programmées pour le mois d'avril", a ajouté le chef de la diplomatie française. "Il faut qu'elles aient lieu le plus vite possible pour que le peuple malien puisse s'exprimer".

La Tunisie également s'est dite "préoccupée" par la situation, disant "suivre de près l'évolution des événements dans ce pays frère". AP

 

   

Coup d'Etat militaire au Mali, frontières fermées

Par David Lewis et Tiemoko Diallo| Reuters 

BAMAKO (Reuters) - Les militaires mutinés au Mali ont annoncé jeudi à la télévision nationale qu'ils s'étaient emparés du pouvoir devant l'incapacité du gouvernement d'Amadou Toumani Touré à mater la rébellion touarègue dans le nord du pays.

Les institutions ont été dissoutes, la Constitution suspendue, un couvre-feu décrété et les frontières fermées. Les putschistes, des officiers dont les grades ne dépassent pas celui de capitaine, ont promis de remettre le pouvoir à un nouveau gouvernement démocratiquement élu dès que le pays serait réunifié et que son intégrité ne serait plus menacée.

Par la voix d'Alain Juppé, la France, ex-puissance coloniale, a exprimé sa "très vive préoccupation à la suite du coup d'État qui vient de se produire au Mali" et condamné "avec la plus grande fermeté ce renversement par la force de l'ordre constitutionnel".

Le ministre français des Affaires étrangères a également appelé "au rétablissement de la Constitution et des institutions, au respect des libertés et des droits fondamentaux et tout particulièrement de la personne du président M. Amadou Toumani Touré".

Dans l'intervalle, Paris suspend "toutes ses coopérations régaliennes avec le Mali" mais maintient ses programmes d'aide en faveur de la population et de "lutte contre le terrorisme" - le Mali est situé en pleine "zone grise", cette bande de l'Afrique subsaharienne où opèrent des groupes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

"METTRE FIN AU RÉGIME INCOMPÉTENT ET DÉSAVOUÉ D''ATT'"

A Bamako, les mutins, regroupés au sein d'un Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR), présidé par le capitaine Amadou Sanogo, ont annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes du pays.

Flanqué d'une vingtaine de soldats, leur porte-parole, le lieutenant Amadou Konaré, est apparu à la télévision pour expliquer qu'ils avaient "décidé de prendre leurs responsabilités en mettant fin au régime incompétent et désavoué de M. Amadou Toumani Touré", accusé d'impuissance face à la rébellion touarègue.

Ces derniers temps, la colère n'avait cessé d'enfler au sein de l'armée contre le manque de moyens mis à sa disposition pour lutter contre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

Les rebelles touaregs du MNLA, qui revendiquent trois régions septentrionales pour créer une enclave dans le nord du pays, ont engrangé des succès sur le terrain ces dernières semaines, en partie grâce au renfort de combattants de retour de la guerre civile en Libye. Ces combats ont fait des dizaines de morts et 200.000 déplacés.

Les rebelles se sont notamment emparés, ce mois-ci, de la ville de garnison de Tessalit, près de la frontière algérienne.

En dépit du couvre-feu décrété jusqu'à nouvel ordre, automobilistes et motocyclistes continuaient à circuler jeudi dans les rues de la capitale, où des soldats tiraient en l'air par moments, a constaté jeudi un journaliste de Reuters.

L'aéroport de Bamako a été bouclé par des policiers, et non par des militaires, et il est impossible de savoir si les mutins disposent de suffisamment de moyens pour boucler les frontières d'un pays grand comme deux fois la France et qui compte sept Etats voisins.

Dans la nuit précédente, des tirs sporadiques à l'arme lourde et des balles traçantes ont retenti à Bamako, et les mutins ont temporairement contraint la radio-télévision nationale à cesser d'émettre.

Aucun décès n'a été signalé, mais un responsable de l'hôpital Gabriel-Touré de Bamako a indiqué qu'une vingtaine de personnes blessées par balles avaient été admises.

UNE VISITE MINISTÉRIELLE, ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR DES ÉVÉNEMENTS

C'est mercredi soir que les soldats mutinés ont attaqué le palais présidentiel, où ils sont entrés dans la nuit.

Parlant alors de "tentative de coup d'Etat", une source au ministère de la Défense a confié que le président Amadou Toumani Touré se trouvait en lieu sûr, sans préciser où.

En février, Bamako avait été brièvement paralysé par des barricades érigées par des centaines de Maliens en colère, qui avaient brûlé des pneus dans les rues en signe de protestation contre l'incapacité des autorités à mater la rébellion.

Selon une source militaire, l'un des déclics des événements de mercredi a été la visite du ministre de la Défense dans une caserne située à Kati, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bamako.

Un fonctionnaire du ministère qui était présent lors de la rencontre à Kati a expliqué qu'un soldat l'avait accusé de trahir l'armée en ne lui accordant pas les moyens nécessaires pour combattre les rebelles. Des soldats se sont mis alors à lancer des pierres en direction du ministre avant de prendre des armes à l'armurerie et de tirer en l'air.

Sur le plan international, quelques heures avant l'intervention des mutins à la télévision nationale, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a lancé un appel au calme et demandé que les doléances des révoltés soient évoquées dans un cadre démocratique.

Jean Ping, président de la Commission de l'Union africaine (UA), s'est déclaré, lui, "vivement préoccupé par les actes répréhensibles perpétrés actuellement par certains éléments de l'armée malienne".

Une élection présidentielle était programmée pour le 29 avril. Amadou Toumani Touré ("ATT"), au pouvoir depuis 2002, avait annoncé qu'il ne serait pas candidat.

Avec Adama Diarra à Bamako et Richard Lough à Nairobi; Bertrand Boucey, Eric Faye et Henri-Pierre André pour le service français, édité par Gilles Trequesser et Jean-Philippe Lefief

L’Union africaine condamne fermement le coup d’Etat au Mali

ADDIS ABEBA AFP / 22 mars 2012 15h56 - Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping, a condamné fermement jeudi dans un communiqué le coup d'Etat militaire au Mali et a demandé aux mutins de mettre un terme à leur action.

Le président de la Commission condamne fermement cet acte de rébellion qui porte gravement atteinte à la légalité constitutionnelle et constitue un sérieux recul pour le Mali et pour les processus démocratiques en cours sur le continent, selon un communiqué de l'Union africaine.

M. Ping rappelle la politique de zéro tolérance de l'Afrique pour tout changement anticonstitutionnel et son rejet total de toute prise de pouvoir par la force.

A cet égard, il demande instamment aux éléments mutins de mettre un terme immédiat à leur action et de se soumettre à la légalité constitutionnelle. Il exhorte l'institution militaire à demeurer résolument au service des autorités civiles démocratiquement élues, poursuit le texte.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine devait tenir vendredi une réunion d'urgence, au niveau des ambassadeurs, consacrée à la situation au Mali, a-t-on précisé dans l'entourage de M. Ping.

L'Union africaine était par ailleurs en contact jeudi avec la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a également fermement condamné le coup d'Etat militaire au Mali, et de possibles initiatives conjointes étaient à l'étude pour obtenir un retour à l'ordre constitutionnel au Mali, que les deux institutions réclament, a-t-on appris de source diplomatique.

Des militaires ont annoncé jeudi avoir renversé le pouvoir au Mali après plusieurs heures d'affrontements, l'accusant d'incompétence dans la lutte contre la rébellion touareg et les groupes islamistes dans le nord du pays.

Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg - dont des hommes lourdement armés ayant combattu en Libye pour le régime de Mouammar Kadhafi - qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.

Le gouvernement malien a accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA.

Selon un militaire loyaliste et un membre de son entourage, le président malien Amadou Toumani Touré est en sécurité entouré de sa garde présidentielle dans un camp militaire de Bamako.

La situation restait floue à Bamako, où des tirs sporadiques étaient entendus.


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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 15:54

 

 

 

 

Ntsimi

 

Jeune Afrique 08/03/2012 à 09h:42 Par Jean-Michel Meyer

Le chef de l'État centrafricain François Bozizé a prononcé un réquisitoire contre le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire (Cemac) Antoine Ntsimi. Et mène campagne pour qu'il ne soit pas reconduit.

« Dégage ! » Le slogan rageur du Printemps arabe semble avoir trouvé une nouvelle cible en Afrique centrale. Il vise cette fois-ci le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) et n'est pas lancé par le peuple mais par des dirigeants en colère. En poste depuis le 14 mai 2007, le Camerounais Antoine Ntsimi doit achever son premier mandat en mai 2012 - et espère rempiler. Mais certains bataillent pour qu'il ne soit pas reconduit, voire pour qu'il disparaisse avant l'échéance programmée.

Très remonté contre Ntsimi, François Bozizé, le chef de l'État centrafricain, mène campagne depuis plusieurs mois pour obtenir son limogeage. « La Cemac fait du surplace depuis deux ans, a jugé Bozizé le 15 février sur la chaîne Voxafrica. Nous accusons le président de la Commission de ne pas respecter les textes, de faire traîner les choses. » Et d'enfoncer le clou : « Il faut qu'un sommet des chefs d'État ait lieu pour prendre enfin de grandes décisions. La Cemac doit fonctionner comme les autres institutions sous-régionales d'Afrique. On tourne en rond. Je dois le dénoncer. » Antoine Ntsimi n'a pas réagi à ce coup de sang présidentiel. « Je ne commente pas les propos des chefs d'État », a-t-il confié à Jeune Afrique.

Rotation

Depuis les deux sommets de 2010, en janvier à Bangui et en juin à Brazzaville, les dirigeants des six pays de la Cemac ne se sont plus réunis, laissant en plan plusieurs grands chantiers : le rapprochement des Bourses de Libreville et de Douala, le passeport biométrique, le lancement de la compagnie sous-régionale Air Cemac...

Pour relancer la machine, François Bozizé rappelle le principe de rotation à la tête des institutions selon l'ordre alphabétique, adopté en janvier 2010 au sommet de Bangui. Il pousse, au poste de président de la Commission, ses poulains, deux anciens Premiers ministres centrafricains: Élie Doté (65 ans) et, surtout, Enoch Dérant-Lakoué (67 ans), l'actuel président du Parti Social Démocrate (PSD). Issu comme François Bozizé de la région de Bossangoa, franc-maçon, ce dernier présente en outre l'avantage d'être un proche de Denis Sassou Nguesso. Le chef de l'État congolais, qui assure actuellement la présidence de la Cemac, soutiendrait ainsi son homologue centrafricain dans sa volonté d'évincer Antoine Ntsimi.

Grand-messe

Encore faut-il qu'un consensus se dessine au plus haut niveau - le Camerounais Paul Biya s'oppose en toute logique au départ de Ntsimi - et qu'un sommet se tienne enfin... Initialement prévu en janvier 2012, il a été repoussé à mars, Coupe d'Afrique des nations oblige (elle s'est tenue du 21 janvier au 12 février au Gabon et en Guinée équatoriale). Puis, il a été à nouveau remis, à fin avril, en raison du départ du président camerounais vers la Suisse. La grand-messe devrait finalement avoir lieu en mai. À ce rythme, Antoine Ntsimi tiendra probablement jusqu'à la fin de son mandat.

 

NDLR : Selon nos informations, à la suite d’ « instructions présidentielles », Antoine Ntsimi a été empêché le mercredi 21 mars par le Commissaire de l’aéroport Bangui-Mpoko de débarquer du vol d’Ethiopian Airlines arrivant de Douala. Il a dû poursuivre involontairement le voyage jusqu’à Addis-Abeba, terminus du vol. Selon des sources bien informées à Bangui, Ntsimi aurait toujours manifesté beaucoup d’arrogance et tenu personnellement Bozizé en mépris en ne répondant jamais aux invitations des autorités généralement honorées par le corps diplomatique de Bangui.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 23:39

 

 

 

logo cemac

 

Bangui, 21 mars (C.A.P) – D’après des informations de sources concordantes, le Secrétaire Exécutif de la CEMAC sur le départ, le Camerounais Antoine Ntsimi a été empêché par les autorités centrafricaines de débarquer à l’aéroport Bangui Mpoko ce mercredi du vol d’Ethiopian Airlines en provenance de Douala et en partance pour Addis-Abeba.

A l’escale de Bangui, c’est le commissaire de l’aéroport Bangui-Mpoko en personne qui serait monté à bord de l’appareil pour notifier à M. Ntsimi qu’il était indésirable dans le pays le contraignant ainsi à poursuivre son voyage avec Ethiopian jusqu’à Addis-Abeba.

Les autorités de Bangui sont dans un bras de fer avec Antoine Ntsimi qui a toujours manifesté une grande arrogance et de mépris à l’égard de Bozizé qui a choisi à présent de lui en faire voir de toutes les couleurs en descendant aussi dans l’arène comme le Camerounais. C’est ainsi que ces dernières semaines, les griots du régime de Bangui ont multiplié sur les antennes de Radio KNK pour ne pas dire Radio Centrafrique, les chroniques d’insultes et de dénigrements à son égard.

Antoine Ntsimi qui pense et proclame à qui veut l’entendre qu’aucun cadre centrafricain ne serait en mesure de lui succéder au Secrétariat exécutif de la CEMAC qui est pourtant maintenant tournant, aurait déjà empoché ses derniers salaires et indemnités de départ ce qui lui aurait fait un sacré pactole. Venait-il à Bangui faire ses valises et ses adieux ?

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:56

 

 

 

 

ATT-2-janvier-2012

 

BAMAKO AFP / 21 mars 2012 22h48 - Des tirs étaient échangés mercredi soir entre des soldats mutins et ceux de la garde présidentielle près du palais du chef de l'Etat à Bamako, où des mutins occupaient toujours les locaux de la radio-TV nationale investie plusieurs heures auparavant, ont rapporté des témoins à l'AFP.

Nous contrôlons le palais présidentiel, des gens tirent vers le palais et nous ripostons, a déclaré un membre de la garde interrogé par téléphone.

Nous sommes en train de tout faire pour que nos revendications aboutissent, a pour sa part affirmé un soldat mutin, également interrogé au téléphone. Le journaliste de l'AFP a entendu les coups de feu pendant la conversation.

Ces échanges de tirs ont été confirmés par d'autres témoins, dont un fonctionnaire du secrétariat général du gouvernement qui jouxte le palais.

La garde présidentielle est composée de soldats parachutistes connus sous le nom de Bérets rouges, une unité d'élite fidèle au chef de l'Etat Amadou Toumani Touré, lui-même un ancien militaire.

Le palais présidentiel de Koulouba est situé sur une des collines surplombant la ville de Bamako. Avant cet échange de tirs, un conseiller à la présidence avait affirmé que le chef de l'Etat s'y trouvait toujours.

Les Bérets rouges ont en outre pris position autour de plusieurs bâtiments officiels, dont l'Assemblée nationale, le Trésor public et l'Office de la radio-télévision du Mali (ORTM, public).

L'ORTM est occupé depuis le milieu de l'après-midi par des dizaines de jeunes soldats mutins qui l'ont investi en tirant en l'air et en ont évacué le personnel. Télévision et radio n'émettent plus depuis cette occupation.

Ces soldats du rang, qui ont également tiré des coups de feu dans les rues de Bamako en y semant la panique, ont ainsi voulu protester contre le manque de moyens pour combattre la rébellion touareg et les groupes armés dans le nord de leur pays, réclamant un armement adapté.

Ils s'en sont également pris verbalement à des officiers supérieurs.

La mutinerie avait débuté dans la matinée dans un camp militaire de Kati, ville-garnison à quinze kilomètres de Bamako, où des soldats avaient manifesté en tirant en l'air.


(©)

 

NDLR : Est-ce l’ironie du sort ? Après avoir joué au médiateur pendant longtemps dans les mutineries et autres tentatives de coup d’Etat en Centrafrique sous Patassé, ATT, lui-même ancien putschiste reconverti à la démocratie, est aujourd’hui victime du fléau des coups d’Etat en Afrique. Il s’apprêtait pourtant à quitter le pouvoir par la grande porte. Le Mali souvent cité en exemple de démocratisation réussie en Afrique ces derniers temps, en voie de rejoindre la liste des pouvoirs kaki. Quel dommage !

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L’UNION AFRICAINE APPELLE AU RESPECT DE L’ORDRE

CONSTITUTIONNEL AU MALI

AddisAbeba, le 21 mars 2012: Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, est particulièrement préoccupé par les actes répréhensibles perpétrés actuellement par des éléments de l’Armée malienne à Bamako, au Mali. Il exprime la condamnation ferme par l’UA de toute tentative de prise du pouvoir par la force, et souligne la nécessité du respect de la légitimité constitutionnelle incarnée par les institutions républicaines, dont le Président de la République, chef de l’État, Amadou Toumani Touré.

Le Président de la Commission continue de suivre de près l’évolution de la situation. À cet égard, il est en contact avec le Président Thomas Yayi Boni, Président de l’Union, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CÉDÉAO) et d’autres acteurs internationaux concernés.

 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 15:37

 

 

 

Carlos_Gomes_Junior.jpg

              Carlos Gomez Junior

 

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                       Kumba Yala 

 

BISSAU AFP / 21 mars 2012 15h20 - L'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, candidat du parti au pouvoir en Guinée-Bissau, et l'ex-président Kumba Yala, sont qualifiés pour le second tour de la présidentielle prévu le 22 avril, selon les résultats publiés mercredi par la Commission nationale des élections (CNE).

Carlos Gomes Junior arrive en tête du premier tour du 18 mars avec 48,97% des voix, suivi de Kumba Yala (23,36%), Manuel Serifo Nhamadjo (15,75%)) et Henrique Rosa (5,4%). Ces trois derniers candidats ont réclamé l'annulation du scrutin, qu'ils affirment être entaché de fraudes.

Le taux de participation a été de 55%, selon la CNE.

Les candidats ont 48 heures pour déposer leurs réclamations à la CNE qui va ensuite disposer d'un temps similaire pour les examiner avant de transmettre ces résultats officiels provisoires à la Cour suprême qui doit les valider à une date indéterminée.

Nous rendons la CNE responsable des conséquences de la publication de résultats électoraux frauduleux et de ce qui va arriver dans le pays, avait déclaré M. Yala, au nom de cinq candidats qui ont réclamé l'annulation du scrutin.

Le premier tour de la présidentielle pour remplacer Malam Bacaï Sanha, élu en 2009 et décédé de maladie en janvier, s'était déroulé dans le calme, mais avait été terni par l'assassinat le soir même du colonel Samba Djalo, ex-responsable des services de renseignements militaires à Bissau.

La Guinée-Bissau est un pays de 1,6 millions d'habitants dont l'histoire, depuis son indépendance du Portugal en 1974, est jalonnée de coups, tentatives de coups d'Etat militaires et autres violences politiques.

Elle est en outre devenue ces dernières années une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe, au point d'être qualifiée par des analystes de narco-Etat, certains de ses responsables étant répertoriés par les Etats-Unis comme barons de la drogue.


(©)

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 03:31

 

 

 

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Boz-et-Deby-a-N-djamena.jpg

 

N'DJAMENA (Tchad) - 20 Mars 2012 (ATP) - Le Président de la République Centrafricaine, François Bozizé, est arrivé à N’Djamena, capitale de la République du Tchad, le mardi 20 mars 2012, en fin de matinée. L’hôte du Tchad, qui effectue sa quatrième visite au Tchad en deux mois, est venu discuter avec son homologue tchadien, Idriss Déby Itno, des questions bilatérales liées à la paix, à la sécurité, au renforcement des liens de coopération et de développement des deux pays frères.

Le Président centrafricain a été accueilli au bas de la passerelle par le Président de la République du Tchad. Le premier ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Nadingar, les membres du Gouvernement, les députés, le maire de la ville de N’Djamena et l’Ambassadeur de la RCA auprès de la République du Tchad ont fait le déplacement de l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena pour réserver un accueil chaleureux au Chef de l’Etat Centrafricain.

Outre les questions liées à la paix, à la sécurité et au développement, le Président Idriss Deby Itno et son homologue centrafricain vont sûrement aborder des sujets d’actualité dans la sous -région Afrique Centrale, en Afrique et dans le monde.

La République du Tchad et la République Centrafricaine partagent des ambitions communes sur plusieurs aspects. Des questions énergétiques et environnementales en passant par l’agriculture, la santé et la formation, ces deux Etats d’Afrique Centrale entendent agir en solidarité pour booster le développement de leurs peuples.

Hassan Adoudou Bao

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 03:33

 

 

 

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Sénégal : Wade demande trois ans de plus pour terminer ses chantiers

RFI mercredi 14 mars 2012

Les deux candidats à la présidentielle sénégalaise Macky Sall et Abdoulaye Wade battent campagne à travers le pays pendant cet entre-deux-tours. Lors de ces diverses visites de proximité en région, Abdoulaye Wade, le président sortant qui brigue un troisième mandat, assure aux électeurs que s'il est élu le 25 mars prochain, il restera au pouvoir seulement trois ans, afin d'achever ses chantiers.

Amadou Sall est le porte-parole de campagne d’Abdoulaye Wade, le président sortant. Même si le mandat présidentiel est de sept ans, Wade pourrait passer le relais au bout de trois ans, affirme-t-il.

« Notre candidat a bien dit qu’il a besoin de trois ans, trois ans parce qu’il a commencé des projets, des chantiers qu’il doit terminer, et le président a bien envie de mettre en place des politiques. Sur les trois ans, naturellement, il fera le nécessaire pour préparer une équipe de relève, de relève générationnelle, mais aussi de relève capable de maintenir le cap (…) Il est élu pour sept ans, il n’est pas élu pour trois ans. Mais si au bout de trois ans, il termine ses projets, il lui est loisible à ce moment-là, de voir dans quelle mesure il peut passer le relais ».

Lors du meeting de la coalition Benno Bok Yakaar qui soutient Macky Sall, organisé ce mardi 13 mars à Saint-Louis sur une scène érigée au stade Babacar Seye, le doyen de l'opposition Amath Dansokho a indiqué ce qu'il pensait de cette demande lancée par Abdoulaye Wade. Pour lui, il s'agit d'une opération de « maquillage ».

« Les trois ans qu’il nous demande, ce ne sont pas trois ans pour un chantier ! C’est trois ans parce que ce grand tricheur croit qu’il peut maquiller les vols, les pillages des ressources publiques, qu’il peut sauver par ce biais l’oligarchie qu’il a fabriquée ! On n’a jamais vu, de mémoire d’homme, une accumulation de ressources faite à cette vitesse et de manière aussi grossière ! »

 

Sénégal/présidentielle: Youssou Ndour en campagne à Ziguinchor pour Macky Sall

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ZIGUINCHOR (Sénégal) - Des milliers de personnes ont participé samedi soir en Casamance, région du sud du Sénégal en proie à une rébellion armée, à un meeting du chanteur Youssou Ndour en campagne pour Macky Sall opposé le 25 mars au président Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle.

Le célèbre chanteur a été accueilli par une foule formée à majorité de jeunes sur la place de Gao, à Ziguinchor, principale ville de Casamance, dans le cadre de son opération dite wer ndombo (ceinturer en langue wolof) pour faire tomber Wade au profit de Macky Sall à la tête du Sénégal.

J'appelle tous les électeurs qui avaient voté pour Abdoulaye Wade au premier tour (le 26 février) à reporter leurs voix sur Macky Sall. Le train pour la victoire de Macky est en marche. Ziguinchor et la Casamance ne peuvent pas être en reste, a déclaré Youssou Ndour devant une assistance estimée à plusieurs milliers de personnes.

Dans une semaine, Wade va quitter le pouvoir. Nous ne lui donnerons pas un jour de plus, a-t-il ajouté alors qu'une foule surexcitée entonnait de la musique appelant au départ du pouvoir de Wade.

Youssou Ndour, arrivé samedi matin à Ziguinchor, avait déjà rendu visite aux dirigeantes de la plate-forme des femmes pour la paix en Casamance, où il a été accueilli par des dizaines de personnes.

Pour qu'il y ait la paix, il faut que Wade dégage. Vous pouvez compter sur le président Macky (...) pour la paix en Casamance, leur a-t-il dit, ajoutant: Si le pouvoir vous donne de l'argent en échange de votre vote, prenez-le, mais votez pour Macky Sall le 25 mars.

Le cortège de Youssou Ndour avait également dans la matinée sillonné les grandes artères de la ville sous les acclamations de dizaines de badauds. Des partisans d'Abdoulaye Wade ont bien tenté d'empêcher son passage en dressant quelques barricades de fortune, mais se sont repliés à l'arrivée du cortège.

La Casamance est le théâtre depuis 1982 d'un conflit opposant l'armée sénégalaise au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).

Des périodes d'apaisement relatif y alternent avec des périodes de violences marquées par des accrochages entre rebelles et militaires, des attaques à main armée et, dernièrement, des rapts de membres de forces de sécurité. Depuis fin 2011, les rebelles ont intensifié leurs actions.

Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés.

Youssou Ndour, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a décidé d'apporter son soutien à Macky Sall, comme tous les candidats d'opposition battus au premier tour du 26 février et la plupart des organisations de la société civile.

Les douze candidats battus ont créé autour de M. Sall une nouvelle coalition, le Rassemblement des forces du changement (RFC)/Benno bok Yaakkar (unis pour le même espoir en langue wolof), qui mène campagne en sa faveur.


(©AFP / 17 mars 2012 21h33)

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 03:14

 

 

 

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WASHINGTON AFP / 16 mars 2012 22h51 - Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi avoir accordé au Niger une assistance financière de 92,2 millions d'euros sur trois ans.

Les autorités de Niamey peuvent tirer immédiatement 13,17 millions d'euros au guichet du FMI, indique le Fonds dans un communiqué, précisant que, comme de coutume avec ce genre de facilité de caisse, le reste de l'assistance sera mis à disposition par tranches successives.

Dans la typologie du FMI, le prêt accordé au Niger est une facilité élargie de crédit (FEC), instrument destiné à accorder une aide à moyen terme aux pays à faible revenu ayant des problèmes prolongés de balance des paiements.

Les financements accordés au titre de la FEC sont assortis d'un taux d'intérêt nul, d'un délai de remboursement de cinq ans et demi et d'une échéance finale de dix ans, précise le Fonds sur son site internet.

Pour obtenir ce prêt, les autorités de Niamey sont convenues avec le Fonds d'un programme de réformes économiques à mettre en oeuvre en vue de maintenir la stabilité macroéconomique tout en augmentant la résistance du pays aux chocs, indique le communiqué du FMI.

Parmi les objectifs du programme, figurent également le renforcement des finances publiques et de la gestion de la dette et la mise en place de limites légales et d'un cadre de surveillance pour le secteur minier et le secteur pétrolier.


(©)

 

NDLR : Voilà le genre de situation derrière laquelle courent désespérément les autorités de Bangui mais qui elles ne remplissent nullement les conditions pour en bénéficier. Au Niger, le président de la République n'a pas fait un hold-up électoral mais plutôt été démocratiquement et brillamment élu. Il a même été invité par le président Obama à la Maison Blanche, privilège et honneur que Bozizé n'a pas eus. En outre, le ministre centrafricain des finances, pourtant déclaré persona non grata à Washington par le Département d'Etat, continue de pavoiser au gouvernement de Bozizé et Touadéra contre toute raison, ce qui nuit grandement à l'image et aux intérêts du pays.     

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 02:20

 

 

 

Brazzaville-victimes-explosions.jpg

RFI lundi 12 mars 2012

 

Brazzaville gère l’après-catastrophe ce lundi 12 mars 2012, au lendemain des obsèques des nombreuses victimes de l'explosion qui a ravagé le 4 mars un dépôt de munitions de la capitale. Si la ville a repris son rythme habituel, treize mille sinistrés sont en centres d’accueil et l’accès à l’eau de bonne qualité reste difficile. Les autorités doivent à présent gérer les dossiers d’indemnisations.

Le deuil terminé, Brazzaville retrouve son charme et ses bonnes vieilles habitudes. Embouteillée, rythmée par les klaxons des minibus verts et blancs, ses trottoirs bondés de petits vendeurs et de cireurs qui s’activent, là sur une Rangers, là sur un mocassin de cuir.

Les drapeaux ne sont plus en berne et les autorités ont désormais de multiples dossiers à gérer, notamment celui des indemnisations. Une première allocation d’urgence de trois millions de francs CFA doit être versée à chaque famille frappée par le drame, des familles qui se demandent quand elles toucheront cet argent.

Dans les centres d’accueil, si la situation reste difficile pour les 13 000 sinistrés, l’aide continue d’arriver sous couvert d’anonymat. Un responsable d’ONG demande qu’une véritable coordination soit mise en place, chacun travaillant dans son coin, la plus grande difficulté reste aujourd’hui l’accès à l’eau de qualité. De nombreux enfants en bas âge sont victimes de diarrhées et l’on craint des risques d’épidémie.

Au quartier de Mpila où des cadavres sont sortis des décombres chaque jour ou presque, le périmètre de sécurité est en place. L’armée travaille d’arrache-pied avec les démineurs de l’ONG britannique MAG (Mining Advisory Group). Cinq à six cents kilos de munitions évacuées de la zone dangereuse seront détruits ce lundi 12 mars 2012, dans un site isolé de la population, à soixante kilomètres de la capitale.

Pour venir en aide au Congo-Brazzaville

Un appel aux dons est lancé pour venir en aide au Congo-Brazzaville. La collecte est effectuée à l'ambassade du Congo en France, située 37 bis rue Paul Valéry, à Paris dans le XVIe arrondissement.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter le réseau international des Congolais de l'extérieur par email à urgencecongo@le-rice.com

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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 04:27

 

 

 

 

Macky


DAKAR AFP / 10 mars 2012 22h10 - L'opposition sénégalaise a décidé de resserrer les rangs en créant samedi le Rassemblement des forces du changement, un cadre réunissant tous les candidats battus au premier tour de la présidentielle, pour soutenir Macky Sall au second tour le 25 mars face au président Abdoulaye Wade.

Nous avons décidé de créer aujourd'hui le Rassemblement des forces du changement (RFC) que nous allons appeler Benno bokk yaakkar (unis pour le même espoir en langue wolof) qui est désormais le cadre privilégié de toutes nos actions, a déclaré Macky Sall au cours d'une conférence de presse.

C'est la synergie de toutes nos forces, de nos énergies et de nos moyens. Ensemble nous irons à la conquête des suffrages, ensemble nous gagnerons et ensemble nous allons gérer le Sénégal, a affirmé M. Sall, en présence des douze candidats battus au premier tour de la présidentielle le 26 février ou de leurs représentants.

Neuf des douze candidats battus au premier tour et le chanteur Youssou Ndour, dont la candidature au scrutin a été rejetée, étaient présents à cette rencontre au cours de laquelle M. Sall a affirmé que ces derniers vont tous battre campagne avec lui, en vue du second tour, face au président Wade.

Nous nous trouvons face à lui (Wade), décidés à le chasser du pouvoir. Nous devons rester unis et mobilisés pour le 25 mars, a déclaré l'ex-Premier ministre Moustapha Niasse, arrivé en troisième position au premier tour.

Abdoulaye Wade est arrivé en tête de ce premier tour avec 34,81% des voix, suivi de son ex-Premier ministre devenu opposant, Macky Sall avec 26,58% des voix.

Le chanteur Youssou Ndour a par ailleurs organisé samedi soir une manifestation de soutien à M. Sall devant au moins un millier de personnes, dans un quartier populaire de Dakar, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Cette manifestation, qui s'est tenue en présence de M. Sall et de plusieurs responsables de l'opposition et de la société civile, était organisée par le mouvement du chanteur, Fékké Ma ci Boolé (Je suis là, donc, j'en fais partie en langue wolof).

M. Ndour, dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par le Conseil constitutionnel, a plusieurs fois appelé à voter contre Abdoulaye Wade.

La création du RFC a été annoncée à la veille d'un grand rassemblement populaire prévu sur la Place de l'Obélisque, près du centre-ville de Dakar, pour soutenir Macky Sall, en présence de tous les candidats battus le 26 février.

Ce rassemblement est également organisé en hommage au peuple sénégalais et aux martyrs après des violences préélectorales qui ont fait de six à quinze morts selon les sources dans la contestation de la candidature, illégale selon l'opposition, de la candidature de M. Wade, 85 ans, qui a selon elle épuisé ses deux mandats légaux.

Les partisans de M. Wade estiment pour leur part que des réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui donnaient le droit de se représenter.


(©)

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