Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 19:40

 

 

 

abou_zeid_0.jpg

 

Abou-Zeid.JPG

 

 

 

 

ALERTE - Le chef djihadiste Abou Zeid a été abattu par les troupes tchadiennes



LIBREVILLE AFP / 01 mars 2013 19h46- Les troupes tchadiennes ont abattu Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 22 février, lors d'affrontements dans le massif des Ifoghas, a annoncé le président tchadien Idriss Déby Itno vendredi soir.



Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C'est pour la première fois qu'il y a eu un face à face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid et ils ont libéré Tessalit, a déclaré le président Déby aux corps constitués venus lui présenter leurs condoléances après l'hommage solennel rendu vendredi aux 26 soldats tchadiens morts dans le nord Mali.


(©) 

 

 

 

AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE

 

Abou Zeid, le chef du terrorisme au Maghreb, aurait été tué au Mali


http://www.jolpress.com 


Le leader de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui a investi le Mali il y a plusieurs mois, aurait été tué par l’armée française lors d’une opération aérienne et terrestre. Si l’information était confirmée, elle signerait l’une des plus grandes victoires de l’armée française sur le terrain.

 

Il pourrait s’agir d’une des plus importantes victoires des forces françaises sur le sol malien. Selon des informations transmises par un média algérien, le chef d’une katiba d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, active au Mali depuis plusieurs mois, aurait été tué lors d’une opération menée par la France.

 

Riche et cruel preneur d’otages


Considéré comme l’un des plus cruels membres de l’organisation islamique, Abou Zeid serait notamment à l’origine de l’exécution de deux otages, le Britannique Edwin Dyer en 2009 et le Français Michel Germaneau, âgé de 78 ans, en 2010.


A la tête d’une immense fortune, constituée à partir des rançons des otages, Abou Zeid est incontestablement devenu, en quelques années, une figure principale du terrorisme mondial.


Abou Zeid s’appellerait en fait Mohamed Ghedir. Algérien d’origine, il serait né à Debded, à la frontière avec la Libye.

 

Engagé depuis les premiers jours du terrorisme algérien


Il a le parcours parfait du terroriste du Maghreb, engagé au sein du Front islamique du salut(FIS) puis dans le Groupe islamique armé (GIA), il participe à la création du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).


Il entame ensuite sa « carrière » auprès de l’islamiste Mokhtar Belmokhtar, notamment responsable de la prise d’otages sanglante d’In Amenas, de qui il se séparera quelques temps plus tard. Il apprend également à connaître le Touareg Lyad Ag Ghaly, aujourd’hui à la tête du groupe islamiste Ansar Dine.


Il prête surtout allégeance à l’émir Droukdel, grand idéologue de l’islamisme, au Tchad.

 

Le djihad comme seul combat


En 2007, Abou Zeid envisage d’aller combattre en Afghanistan. Il rencontre alors un émissaire de Ben Laden au Tchad, mais ce dernier est tué et les tractations s’interrompent alors.


Il restera au nord de l’Afrique et constituera son quotidien autour de multiples prises d’otages. Il marque également sa différence avec les grands maîtres du djihad au Sahel par un dogmatisme sans faille. Abou Zeid n’est pas un homme d’affaires ni un contrebandier, son unique lutte est ledjihad, tout comme celle des hommes qu’il recrute.


Il se crée au fur et à mesure des années une réputation de grande cruauté, notamment avec les assassinats sauvagement orchestrés des otages britanniques et français.


Acteur dans les révolutions arabes


Alors que les diverses révolutions arabes commencent, Abou Zeid envoie des hommes sur place, notamment en Tunisie et en Libye.


Le conflit malien aura sans doute été son dernier combat. Al-Qaïda au Maghreb islamique aura sévit plusieurs mois à Tombouctou. Abou Zeid s’installera notamment dans l’ancien palais deMouammar Kadhafi, avant d’en être délogé par l’armée française et de fuir au nord, dans le massif des Ifoghas.

 

 

 

 

http://www.lejdd.fr   1 mars 2013

 

Le président tchadien, Idriss Déby, a confirmé vendredi soir la mort de l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Zeid. Plusieurs sources non officielles faisaient état de son décès depuis jeudi.

 

La confirmation est venue du Tchad. Vendredi soir, le président Idriss Déby a confirmé la mort d'Abou Zeid, l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique au Mali. "Ce sont les forces tchadiennes qui ont tué deux chefs djihadistes, dont Abou Zeid", a déclaré le chef de l'Etat à des hommes politiques de l'opposition, en présence de journalistes, à l'issue d'une cérémonie d'obsèques pour des soldats tchadiens tombés au combat. Des troupes tchadiennes sont engagées, de concert avec les forces françaises de l'opération Serval, dans le nord du Mali.

 

Jusqu'à présent, aucun pays n'avait confirmé l'information révélée par la chaîne algérienne Ennahar TV. Selon cette dernière, Abdelhamid Abou Zeid aurait été tué avec 40 autres islamistes après de violents combats près de Tigharghar. Le quotidien algérien El Khabar rapportait, lui, que des tests ADN ont été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille du leader djihadiste, pour tenter de confirmer son identité. Et cela, à partir "d'échantillons prélevés sur les restes d'un corps remis par les forces françaises" aux autorités algériennes.

 

Pas de confirmation par Paris

 

"C'est à prendre au conditionnel, nous n'avons pas de confirmation officielle", avait déclaré la porte-parole du gouvernement français, Najat Vallaud-Belkacem, interrogée sur la mort de l'émir d'Aqmi. De son côté, François Hollande n'avait pas non plus souhaité évoquer cet éventuel décès, affirmant "ne pas avoir à commenter" des informations qui "circulent".

 

Un peu plus tôt dans la journée, un haut responsable américain, sous couvert de l'anonymat, avait jugé "très crédibles" les informations en provenance d'Algérie sur la mort d'Abou Zeid. "Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi", avait-il alors ajouté.

 

Pour l'heure, Paris n'a toujours pas officialisé l'information.

 

A-Ch. D. (avec agences) - leJDD.fr

 

 

 

 

L’impatience du Tchad, englué au Nord-Mali

 

http://www.letemps.ch   Nicolas DufourJeudi 28 février 2013 

 

L’organisation régionale, la Cédéao, se réunissait mercredi et jeudi. Au menu, en particulier: les manoeuvres militaires au nord du Mali. Les Tchadiens, qui sont déjà présents en force, s’exaspèrent des lenteurs des pays d’Afrique de l’Ouest, lesquels réclament davantage de moyens

 

Idriss Déby, le président du Tchad, n’a pas attendu pour manifester son impatience. Dès mercredi, relate RFI, à l’ouverture d’un sommet de deux jours de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, le Tchadien a dit son «impatience». «L’heure n’est plus aux discours (…) mais plutôt à l’action», disait-il, menaçant: «L’ennemi n’attend pas.»

 

Le compte-rendu de Jeune Afrique ajoute: ««Nous appelons l’état-major de la Cédéao à plus de célérité en accélérant l’envoi des troupes dans la zone libérée», a déclaré [Idriss Déby]. Le président tchadien a tenu à rappeler l’armée malienne à l’ordre. «Votre place est au front, nous vous attendons dans le Nord à la lisière de la frontière de l’Algérie».»

 

Président en exercice – et reconduit jeudi – de la Cédéao, l’Ivoirien Alassane Ouattara a affirmé à ses collègues chefs d’Etats de la région, dans des propos rapportés notamment par L’Intelligent d’Abidjan: «Grâce à votre soutien et à celui de la communauté internationale, nous avons pu, rétablir la normalité constitutionnelle dans ces deux pays, à travers des processus de transition politique fiables, en cours d’exécution [...] Le conflit au Mali nous enseigne l’urgence de bâtir une politique commune de défense fondée sur la mutualisation de nos ressources et sur l’exacte appréciation de l’évolution et de la mutation des menaces auxquelles nos Etats seront confrontés.»

 

2000 soldats, 27 morts

 

Aux côtés de l’armée malienne et des Français, le Tchad, dont les effectifs ne sont pas comptés dans la Mission internationale de soutien au Mali, la Misma, a déployé 2000 hommes au Nord du Mali. Un article d’Afrik.com affirme que «les soldats tchadiens se sont particulièrement fait remarquer pour leur efficacité depuis le début de la guerre au Mali. Ils sont devenus en l’espace de quelques semaines, une force incontournable dans le conflit.» L’article précise: «Le Tchad, qui appui la France dans le conflit malien, a déjà payé un lourd tribut, avec la mort de 27 de ses soldats engagés dans le pays. Parmi les 66 blessés, figure le général Mahamat Idriss Deby, fils du président tchadien et numéro 2 du contingent au Mali, qui a été évacué vers la France.»

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 02:40

 

 

 

armée tchadienne pour le Mali

 

 

(AFP) 27.02.2013, 15h27 27

 

Le Tchad a affiché mercredi son impatience de voir les troupes ouest-africaines et maliennes se déployer dans le nord du Mali face aux jihadistes, alors que l’Afrique de l’Ouest, jugée à la traîne, a invoqué un manque de financements.

 

Dans le cadre policé d’un sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dont il était un invité, le président tchadien Idriss Deby Itno a parlé sans ambages.

 

« L’heure n’est plus aux discours (…) mais plutôt à l’action », a-t-il exhorté à l’ouverture de la réunion à Yamoussoukro, devant la plupart des présidents de la région.

 

« Nous appelons l’état-major de la Cédéao à plus de célérité en accélérant l’envoi des troupes dans la zone libérée », a-t-il déclaré. A l’intention des soldats maliens, M. Deby a lancé, sous les applaudissements: « votre place est au front ».

 

Le chef de l’Etat tchadien a précisé que son pays a envoyé « au-delà de 2.000″ hommes au Mali – le plus fort contingent africain – et déplore dans les rangs de son armée « 27 morts et 50 blessés », principalement lors de violents combats le 22 février, soit le plus lourd tribut payé par les troupes alliées.

 

Le Tchad est en première ligne aux côtés de l’armée française dans le massif des Ifoghas, dans l’extrême nord du Mali, voisin de l’Algérie. C’est là que se sont retranchés le gros des islamistes armés alliés à Al-Qaïda, après avoir été chassés des grandes villes du Nord depuis l’intervention française débutée le 11 janvier.

 

Le déploiement de la force de la Cédéao, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), à laquelle n’appartient pas le Tchad, est en revanche jugé lent.

 

Le président en exercice de la Cédéao, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a cependant assuré de la détermination de la région à porter ses effectifs à « 8.000 hommes ».


La Cédéao assure que quelque 6.000 de ses soldats sont déjà au Mali, mais côté français on parle plutôt d’environ 3.500. Dans tous les cas, l’essentiel de ces troupes n’est pas présent sur les points chauds.

 

Elections

 

Le président ivoirien a reconnu implicitement que la Misma rencontrait des difficultés en appelant à la mobilisation urgente des fonds promis lors d’une conférence internationale à Addis Abeba fin janvier, et à l’apport des« ressources additionnelles indispensables ».

 

Alors que la communauté internationale s’est engagée fin janvier sur une enveloppe de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR), destinée à la Misma, à l’armée malienne et à l’aide humanitaire, la Côte d’Ivoire a affirmé lundi que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars (715 M EUR), soit plus du double.

 

L’enjeu est de taille, au moment où le conflit change de nature avec des accrochages violents et une série d’attentats-suicides, dont le dernier a fait entre quatre et sept morts mardi à Kidal (1.500 km au nord-est de Bamako), où sont présents soldats français et tchadiens.

 

Les armées africaines sont censées prendre à terme le relais de la France mais, pour de nombreux observateurs, les troupes maliennes et la Misma ne sont pas pour le moment en mesure de contrôler à elles seules l’immense moitié nord du Mali, que les islamistes avaient conquise l’an dernier.

 

La France, qui a engagé 4.000 hommes et avait évoqué un début de retrait à partir de mars, a dû faire preuve de prudence, assurant ne pas vouloir « partir de manière précipitée ».

 

La durée de l’opération française passe notamment par la transformation de la Misma en « opération de maintien de la paix » sous mandat de l’ONU, ce qui pourrait se faire avant l’été, a estimé mercredi le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.

 

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a jugé comme une « nécessité absolue » que les élections présidentielle et législatives puissent se tenir en juillet, comme annoncé, pour permettre la stabilisation du pays.

 

Mais, vu l’ampleur des tâches à accomplir dans un Mali encore en guerre, ce calendrier paraît à beaucoup difficilement tenable.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 01:54

 

 

 

armée tchadienne pour le Mali

 

 

Le Tchad pas « démotivé » par la mort de 23 de ses soldats au Mali 


APA-Abidjan (Côte d'Ivoire) 2013-02-26 12:57:02 - La mort de 23 soldats tchadiens au Mali ne saurait "démotiver" le Tchad à aller jusqu’au bout de son engagement, a déclaré mardi à Abidjan, le ministre délégué à la défense et aux anciens combattants du Tchad, Benaindo Tatola.


"Ca ne pourra pas nous démotiver parce que c'est un engagement que nous avons pris", a-t-il dit dans un entretien à APA, à la veille du 42ème sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), ajoutant que son pays est plus déterminé que jamais malgré la perte de ces hommes. 



"Même si dans le parcours le Tchad perd quelques hommes, ça ne veut pas dire qu'il va cesser son action. Nous irons jusqu'au bout pour que l'objectif soit atteint", a-t-il encore dit. 

 

Parlant du banditisme dans la zone sahélienne, qui se caractérise entre autres par le trafic de drogue, il a fait remarquer que la situation au Mali risque de déteindre sur toute la bande sahélo-saharienne si les mesures idoines ne sont pas prises dès maintenant.



"C'est donc notre devoir de venir aider les frères maliens pour que nous puissions éradiquer complètement les narcotrafiquants, les terroristes de cette zone", a-t-il dit. 



Une vingtaine de soldats tchadiens ont été récemment tués dans le nord du Mali alors qu'ils combattaient contre les djihadistes qui ont également perdu une centaine des leurs.

 

Quelque 2000 soldats tchadiens sont engagés dans la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) aux côtés de l'armée malienne et de l'opération française Serval.



Le 42ème sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO s'ouvre mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.



Il sera consacré aux crises dans la sous-région, notamment au Mali, en Guinée Bissau, ainsi qu'au fonctionnement de l'organisation.

 

 

 

Hollande salue les soldats tchadiens tués

 

AFP  26 fév, 2013

 

François Hollande a salué mardi « le sacrifice » des vingt-trois soldats tchadiens tués vendredi dans les combats au Mali contre les islamistes armés, dans une lettre adressée au président du Tchad Idriss Deby. « C’est avec la plus grande tristesse que j’ai appris, avec consternation, la mort de vingt-trois soldats tchadiens au cours des combats meurtriers qui ont eu lieu au nord du Mali, dans le massif des Ifoghas », écrit le chef de l’Etat dans cette lettre communiquée à la presse par l’Elysée.


« Cette perte, s’il en était besoin, illustre l’engagement total et courageux des forces armées tchadiennes pour libérer, aux côtés des forces maliennes et françaises, le Mali du fléau du terrorisme », ajoute-t-il. « Elle illustre aussi les dangers de cette mission » poursuit le président de la République, estimant que « le sacrifice de ces jeunes soldats doit être salué avec le plus profond respect, et nous renforcer dans notre détermination ».


Des combats vendredi dans le massif des Ifoghas (nord-est du Mali) ont fait 116 morts, selon l’état-major tchadien: 23 dans les rangs de l’armée tchadienne et 93 dans le camp des islamistes armés. Le Tchad est, avec la France, en première ligne dans cette région proche de l’Algérie dans la traque des islamistes armés liés à Al-Qaïda qui s’y sont retranchés depuis le début de l’intervention française au Mali, le 11 janvier.

 

 

 

 

lettre-Hollande-a-Deby.JPGlettre-Hollande-a-Deby.-2-JPG.JPG

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 04:23

 

 

 

armée tchadienne pour le Mali

 

 

APA Bamako (Mali) 2013-02-24 14:05:03 - L’armée tchadienne a annoncé dimanche avoir, en définitive, perdu 23 hommes et tué 93 islamistes armés lors des violents combats de vendredi dernier dans l’Adrar des Ifoghas, à l’extrême nord-Est du Mali, vers la frontière algérienne.


Un premier bilan fourni samedi par l'état-major tchadien depuis N'Djamena, la capitale tchadienne, avait fait état de 13 soldats et de 65 islamistes tués durant les affrontements.

 

Au nombre des soldats tués, figurerait Abdel Aziz Hassane Adam, le commandant des forces spéciales tchadiennes au Mali.



Deux milliers de soldats tchadiens sont au total engagés en appui des forces spéciales françaises qui poursuivent leur traque de groupes terroristes censés détenir des otages français dans le massif des Ifoghas.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 19:03

 

 

 

Ahmat-Mahamat-Bachir.JPG

 



N'DJAMENA, 14/02/2013 15h33 GMT (AFP) - Le président tchadien Idriss Deby Itno a limogé sans donner de raison officielle jeudi les deux ministres chargés de l'Intérieur, selon un décret lu à la radio nationale.

 

"Il est mis fin aux fonctions de Bachir Ahmat Mahamat, ministre de la Sécurité et de l'Immigration, et de Bachar Ali Souleyman, ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation", selon le texte du décret.

 

D'après une source proche du pouvoir, "le ministre de la Sécurité" paie "une mauvaise gestion des moyens de la police" et un mauvais recrutement.

 

"Le ministre de la Décentralisation, ancien directeur général de la police avant d'entrer dans le gouvernement, fait également les frais de sa gestion de la police", estime la même source.

La police, dont l'image n'est pas bonne au sein de la population, est souvent accusée de corruption par les habitants.

 

Fin janvier, le président Deby avait changé de Premier ministre, remplaçant Emmanuel Nadingar, en poste depuis trois ans, par Djimrangar Dadnadji. Bachir Ahmat Mahamat avait alors conservé son poste lors du remaniement.

 

Les remaniements au sein du gouvernement sont fréquents dans ce pays sahélien tenu d'une poigne de fer par le président Deby, au pouvoir depuis 1990.

 

 

 

NDLR :  En bozizie, les recrutements entachés de corruption, chaotiques et discriminatoires à la police, à la gendarmerie et dans l'armée ne donnent jamais lieu à limogeage des ministres responsables. On s'interroge toujours sur c'est qu'est devenu le pactole constitué des 5000 F CFA récoltés par Francis BOZIZE pour les recrutements des jeunes qui n'ont pas été retenus dans les FACA. De ce point de vue, le Tchad peut servir d'exemple. 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 19:00

 

 

 

Yoweri-Museveni.jpg

 

 

(BBC Afrique 14/02/2013)

 

Le président ougandais Yoweri Museveni a jugé “honteux” l’”attentisme” des pays africains au sujet de l'intervention militaire au Mali.


"C'est honteux pour les armées africaines de ne pouvoir défendre leur propre territoire", s'est offusqué le président ougandais dans une interview avec la BBC.


Il a vivement critiqué le fait que les Africains aient attendu l'intervention de l'armée française contre les islamistes avant de mobiliser leurs troupes.


“Le fait que les Africains ne puissent pas défendre leur propre territoire, je trouve cela honteux. C’est honteux qu’on doive faire appel aux Français ou autres. A quoi servent les armées africaines? Le Mali est indépendant depuis 50 ans, et le pays est dirigé par des hommes en uniforme. A quoi sert cette armée si elle ne peut pas défendre le pays?”, a déclaré Yoweri Museveni.


“Si l’armée malienne ne peut pas”, ajoute-t-il, “qu’en est-il des autres armées de la sous-région alors? Pourquoi n’ont-elle pas aidé?”.


“Je remercie les Français, parce que eux au moins ont empêché que Bamako ne tombe”

Mahama explique le retard

 

Le président ghanéen John Dramani Mahama.


En revanche, le président ghanéen John Dramani Mahama a estimé qu'il existait des raisons légitimes qui pourraient justifier le retard du déploiement des forces africaines au Mali.

“C'est le résultat de plusieurs facteurs”, a déclaré John Dramani Mahama.


”Depuis de nombreuses années, tous nos pays ont réduit leurs budgets en matière de défense, et donc l'état de nos forces armées en termes d'équipement et de logistique n'est pas optimal. Vous ne pouvez pas blâmer nos pays.


"Avec les économies que nous avons, nous devions nous concentrer sur les dépenses sociales, pour donner accès à la santé, à l'éducation à nos peuples. Mais cela nous ramène à la réalité: oui, vous pouvez fournir des services sociaux, et vous pouvez avoir des gouvernements constitutionnels, mais en même temps, vous devez être préparés à faire ce qu'il faut pour maintenir la sécurité”.


“Vous savez bien sûr qu'il y a des implications financières et des préparations logistiques qui ne sont pas faciles”, a ajouté le président du Ghana.


“Mais je suppose que ce qui se passe au Mali et ailleurs rend ceci d'autant plus urgent. La forme que cette force devrait voir, c'est ce sur quoi nous devons nous mettre d'accord à présent. Mais je pense qu'il y a une volonté politique dans ce sens, et avec les progrès que nous avons réalisés dans nos contextes sous régionaux et régionaux, je crois que cela deviendra une réalité dans un futur proche.

 

© Copyright BBC Afrique

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 15:26

 

 

 

amo_0.jpg

 

 


LIBREVILLE AFP / 28 janvier 2013 14h23 - Le principal opposant gabonais André Mba Obame, absent de la scène politique depuis cinq mois, a invoqué lundi des attaques mystiques pour expliquer ses problèmes de santé, et a promis de reprendre très bientôt son combat politique.

 

Dans une interview à l'AFP, M. Mba Obame, qui revendique la victoire à la présidentielle 2009, remportée par Ali Bongo, et qui s'était autoproclamé président en 2011, assure qu'il a été l'objet d'attaques mystiques répétées, très fortes, très puissantes. Peut-être que vous trouverez ça difficile à comprendre (...) pas forcément rationnel et cartésien.



J'ai été à plusieurs reprises dans un état de coma avec une paralysie presque totale et des difficultés d'élocution. Ca ressemble à un AVC (accident vasculaire cérébral) mais il n'y pas de traces d'AVC au niveau du cerveau, a-t-il assuré.



Pour se soigner, la médecine traditionnelle lui a demandé un isolement le plus total, le silence, le recueillement, a-t-il ajouté pour justifier ses cinq mois d'absence pendant lesquels la rumeur a souvent annoncé son décès.



Cette lourde épreuve m'a rendu plus fort. Bientôt. Très bientôt (...) je vais pouvoir sortir de l'isolement et reprendre une vie normale, et dans ma vie normale il y a le combat politique, a-t-il déclaré.


Agé de 55 ans, M. Mba Obame, qui était rentré au Gabon en août après 14 mois d'absence pour d'autres problèmes de santé, s'exprime encore avec difficulté, se déplace avec une béquille, et n'a pas encore récupéré toutes ses facultés physiques notamment du côté gauche.

 

Secrétaire exécutif de son parti l'Union nationale (UN) qui a été dissous après son auto-proclamation comme président, M. Mba Obame continue de réclamer une conférence nationale souveraine réunissant pouvoir, opposition et société civile -à l'image de celle qui avait donné naissance au multipartisme en 1990 -- afin d'élaborer une nouvelle Constitution et d'organiser la tenue d'élections générales.



Le président Bongo a balayé cette idée la qualifiant de véritable coup d'Etat constitutionnel.

 

La conférence nationale est incontournable. Elle aura lieu. Il n'y aura peut-être pas de conférence nationale souveraine convoquée par le pouvoir (...), mais on a a vu des pays où il y a eu des Conférences nationales non convoquées par le pouvoir, au Niger, au Sénégal, a expliqué AMO, comme le surnomme les Gabonais.

 


On va l'organiser dans les prochaines semaines,
a-t-il ajouté.


M. Mba Obame estime que même dissous son parti est encore plus fort: L'UN va diriger ce pays très prochainement, pendant longtemps et de manière démocratique.



Ex-ministre de l'Intérieur d'Omar Bongo, décédé en 2009, M. Mba Obame a comparé son pays à la crise centrafricaine: Le président centrafricain François Bozizé a promis le dialogue (avec l'opposition) puis il a cherché à gagner du temps et il a pratiquement tout perdu.



Ce qui est arrivé au président Bozizé va arriver à d'autres, et notamment ici au Gabon, a-t-il prévenu.


(©) 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 00:57

 

 

 

Air France

 

 

APA – Libreville (Gabon)2013-01-25 16:22:08 Le groupe Air France compte renforcer cette année ses vols entre Libreville et Paris, a annoncé vendredi, à Libreville, dans une conférence de presse le délégué régional de la compagnie, Eric Chatard.



Air France, qui dessert Libreville cinq fois par semaine à ce jour, compte ajouter deux vols de plus et couvrir le Gabon sept jours sur sept à partir de deux avions de type Boeing 777-200 et Boeing 777-300, soit une augmentation de sièges évaluée à 35% au départ de Libreville.



"C'est une offre qui va permettre de régler ce problème de surcapacité auquel nous sommes confrontés", a souligné M. Chatard.



La desserte hebdomadaire compte se faire en deux phases. La première comprend le lancement du 6e vol par semaine prévu pour le 11 mars prochain, avant de desservir Libreville quotidiennement dès le 3 avril 2013.



La meilleure compagnie au départ de Libreville, avec 112 783 passagers transportés au Gabon en 2011, selon les chiffres publiés par l'Aéroport de Libreville (ADL), va également procéder à la réduction de près de 25% (dans certains cas) ces tarifs des billets



La clientèle d'Air France pourra désormais débourser 590 000 FCFA TTC pour certains billets, soit 200 000 FCFA de moins par rapport au tarif le plus bas appliqué en ce moment par cette compagnie aérienne.



Air France lance par la même occasion une classe intermédiaire entre la classe économique et la classe affaire destinée à une catégorie de sa clientèle.



Cette classe offre selon, M Chatard 40% d'espace supplémentaire par rapport à la cabine économique.
Air France, dont le premier vol officiel a été inauguré en 1946 au Gabon, emploie 44 personnes à Libreville.

 


Cette société aérienne desservira également dans un avenir relativement proche, la ville de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon et principale cité pétrolière où travaillent des centaines d'Européens dans les entreprises pétrolières.



Ce retard est dû aux travaux qui sont actuellement en cours de réalisation afin d'agrandir la piste d'atterrissage et l'aérogare de cet aéroport, indique-t-on.

 

 

 

 

NDLR : A quand une telle situation pour la RCA ? 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:52

 

 

 

Nassour-Ouaidou-Guelengdouksia.JPG

Le SG de la CEEAC

 

Le Secrétaire général de la CEEAC, Nassour Guelengdouksia Ouaidou, a demandé aujourd’hui un appui de l’UA pour la mise en œuvre et le suivi des accords de Libreville signé entre les rebelles du Séléka et le gouvernement centrafricain le 11 janvier dernier. Il a fait cette demande lors d’une rencontre avec le Commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra

 

Celui-ci a réitéré la disponibilité de la Commission de l’UA à aider la CEEAC, et il a souligné la nécessité pour les deux organisations de travailler plus étroitement dans le dossier centrafricain. MM. Ouaidou et Lamamra ont également discuté de la prochaine Conférence au Sommet sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, ainsi que des situations de paix et de sécurité en Afrique, notamment au Mali et en RDC.

 

 (Source : UA  23 jan. 2013)

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 03:03

 

 

 

tchad2

 

AFP  22 jan, 2013


La décision d’envoyer 2000 soldats tchadiens au Mali, constituant le plus gros contingent de la force africaine, affiche la volonté d’Idriss Déby de se placer en garant de la stabilité de la région sahélienne, et d’éviter la progression de djihadistes vers son pays.


Visiblement décidé à prendre du poids politique en Afrique, le président tchadien s’engage quelques semaines à peine après avoir déployé des contingents en Centrafrique, pour s’interposer face à la progression des rebelles du Séléka.


Démonstration de force


Bien entraînée, équipée et rompue au combat dans le désert, l’armée tchadienne ne fera pas officiellement partie de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), mais « agira sur le terrain » en coordination avec la Misma et l’armée française, selon une source à l’état-major tchadien.


« Ce sont des troupes extrêmement aguerries au combat dans le désert, contrairement aux autres armées de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest » (Cédéao), relève Philippe Hugon, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) en charge de l’Afrique.


« Ils supportent bien la chaleur extrême, ils savent que l’adversaire est très mobile, car c’est une guerre de pick-up, où les djihadistes se déplacent tout le temps », ajoute le chercheur.


Pour Roland Marchal, chargé de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), « les Tchadiens ont aussi compris que plus vous mettez de troupes dans des opérations internationales, plus vous êtes inattaquables sur les questions de politique intérieure. Même si les critères de bonne gouvernance ne sont pas vraiment remplis, la France et les Etats-Unis auront une plus grande retenue à critiquer le régime Déby ».


Bien qu’une partie de l’état-major français pour le Mali soit installée sur la base militaire française de N’Djamena, d’où décollent notamment les avions de chasse français, « ce n’est pas la France qui a poussé Déby à envoyer des hommes, ce sont plutôt les Etats-Unis. Ils veulent que ce problème (au Mali) soit réglé et après avoir formé plus de 1000 hommes dans des troupes d’élites au Tchad ces dernières années, c’est une manière de rentabiliser cet investissement ».


Stopper la menace islamiste

 

Mais pour la classe politique tchadienne, il s’agit surtout d’empêcher la progression de la menace djihadiste alors que plusieurs pays limitrophes sont en proie à des violences liées à des groupes islamistes. C’est notamment le cas du Nigeria où les violences de la secte Boko Haram et leur répression par les forces de l’ordre ont fait environ 3.000 morts depuis 2009.


« Ce danger (islamiste) nous menace aussi. Et c’est pour cela que nous apportons sans ambages notre soutien à l’envoi de troupes tchadiennes au Mali. Aller au Mali aujourd’hui, c’est se défendre pour enrayer le mal de loin », affirme sans détour le député et principal opposant Saleh Kebzabo.


« Nous devons considérer la situation du Mali comme étant la nôtre propre. Parce qu’aucun des pays du Sahel ne peut aujourd’hui prétendre y échapper et agir seul pour l’enrayer. Aller au Mali, c’est le combat des Tchadiens », souligne t-il.


Même son de cloche du côté de l’ancien Premier ministre Kassiré Koumakwé: « Si demain ces criminels s’emparent de Bamako, ils propageront leur idéologie négative dans le Sahel. Et le Sahel sera ingouvernable », estime-t-il.


L’engagement tchadien au Mali « est une manière d’anticiper la lutte contre les djihadistes sur leur propre territoire » souligne pour sa part Philippe Hugon.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE