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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 18:28

 

 

vendredi 20 juin 2008.

 

La guerre des communiqués reprend ses droits au Tchad. Le trouble est jeté sur la réalité des rapports de force, dans un regain de violence tel qu’il annonce des jours incertains. Comme à l’accoutumée, la bataille des chiffres, où chaque camp fait valoir qu’il a le contrôle de la situation, est relancée.

 

Mais au-delà de la campagne de désinformation menée par chaque partie pour démonter psychologiquement l’autre, la réalité est là, têtue : Idriss Déby mesure sa solitude face au péril qui rampe tout droit vers la présidence. Au demeurant, il en a manifesté l’impression, voire la peur, en déclarant qu’il était temps pour l’armée tchadienne de compter sur ses propres forces. La France ne rééditera-t-elle pas le scénario de février dernier ? Restera-t-elle, cette fois, les bras croisés alors que la rébellion est déterminée à maintenir sa progression vers le Palais rose ?

 

Si telle est effectivement son intention de ne plus voler au secours du fauteuil vacillant de Déby qui a, jusque-là, su rester équilibré, sa chute n’en serait donc que plus probable. A moins que le président tchadien sache parer à cette éventualité malheureuse ou heureuse, c’est selon, en réadaptant sa politique dans le sens d’une meilleure gouvernance, en ouvrant les vannes de la démocratie notamment. Reste à savoir si un fléchissement de Déby n’intervient pas assez tard, les rebelles s’étant juré de le déloger du Palais par tous les moyens.

 

Face à un régime aussi impopulaire que menacé, que sont-ils allés chercher ces opposants dans le gouvernement tchadien, eux qui n’ont même pas attendu que soit fait le deuil de leur ex-compagnon de lutte probablement mort, Ibni Oumar Mahamat Saleh, avant de s’asseoir à la table du seigneur Déby ? Ils pourraient un jour s’en mordre les doigts. Quant au Soudan, il n’a toujours pas quitté le banc des accusés du prétoire tchadien. Un banc sur lequel bien des Tchadiens voudraient bien voir leur président assis, pour dire sa part de responsabilité dans la crise. Interne et externe, cette crise l’est assurément. Une crise dont le dénouement est, à l’analyse, suspendu au départ d’un des deux ennemis intimes.

 

Cheick Beldh’or SIGUE

 

Le Pays

 

Vendredi 20 juin 2008

                 Communiqué de l'Alliance Nationale (AN)

                              N° 011/AN/BL/08

 

Les combats d'Am Zoer du 18 Juin 2008 ont été  l'une des  plus grandes batailles qu'enregistre le conflit inter tchadien.
Cette bataille par son intensité et sa violence constitue en soit une leçon que l'Alliance Nationale adresse à Idriss Deby. La communauté internationale est prise à témoin.

En effet l'armée de l'opposition est capable de défier les troupes gouvernementales en tout lieu et en tout temps.


Contrairement aux allégations mensongères que Idriss Deby et ses lieutenants ont balancés à travers les médias pour tenter de redorer leur blason et donner l'impression qu'ils ont encore le moral et qu'ils sont en position de force, la localité d'Am Zoer fut une hécatombe pour les troupes gouvernementales.

Nous nous refusons d'entrer dans le jeu macabre d'Idriss Deby et publier de chiffres de morts enregistrés dans les rangs de l'ennemi. Il s'agit pour nous des frères tchadiens  abusés par un pouvoir assoiffé de sang.


Nous osons croire que cette leçon sera retenue par le camp d'en face qui doit cesser ses fanfaronnades en regardant la réalité en face. La supériorité sur le plan militaire appartient à l'opposition armée. Elle dispose non seulement d'une détermination sans faille mais également d'une force de frappe qui lui permet  d'atteindre les positions de l'ennemi en tout temps et en tout lieu.

En dépit de cet avantage l'Alliance Nationale est disposée à s'asseoir autour d'une table ronde pour un dialogue inclusif au cours duquel tous les problèmes réels qui se posent au peuple tchadien seront débattus en vue d'une solution globale juste et durable. Ce qui permettra au peuple tchadien de renouer enfin  avec la paix, la sécurité et la quiétude.

En effet,  il s'agit pour l'AN de créer les conditions objectives favorables à l'événement d'un Etat de droits garant des libertés fondamentales et du multipartisme politique.

 

L'Alliance Nationale est convaincue que seule une démocratie réelle peut assurer une alternance du pouvoir pacifiquement et garantir au peuple tchadien la justice sociale et l'équité.

 

 

 Fait à Djimézé Hamra le 20 juin 2008

                                                         

Le Porte parole

Dr Ali Gaddaye

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 23:30

La Lettre du Continent n° 543 du 19 juin 2008

 

 

Paul Mathieu, toujours "stra­tège" à Bangui.

 

Cet économiste belge, qui a longtemps travaillé à la Commission  européenne et qui est aujourd’hui passé de l’autre côté du miroir comme DG du Converge for Africa Fund (Luxembourg), a toujours gardé un œil « stratégique » sur la Centrafrique. Dans un mémorandum sur ce pays diffusé à un nombre restreint de personnalités te 18 mai, Paul Mathieu vante notamment le dispositif de lutte contre la contrebande, d'abord de sucre puis d1autres produits, mis en place par Armand Iannarelli (un ancien légionnaire du 47e RIC) qui travaille en Centrafrique pour le groupe Castel. Iannarelli est ainsi devenu - aussi - le conseiller spécial du directeur général des douanes…Paul Mathieu a mis en relation, le 13 mai  au, Novotel de la Défense, à Paris, Armand Iannarelli  avec Marc R. De Vore, un ana­lyste proche du Pentagone. (Washington s'intéresse à un projet de base à Bouar). L’idée est de proposer au président François Bozizé la création d’un Conseil national de sécurité (CNS) chapeauté par l’équipe De Vore/Iannarelli et financé par de nouveaux investisseurs miniers tels que le groupe diamantaire Centreville (déjà très actif en Namibie) et le groupe Sagaspe (Pays Basque), spécialiste du bois. A suivre ....

 

 

Hilaire Moko Congo Brazzaville

 

Directeur de la sécurité présidentielle pendant dix ans (1997- 2007), ce neveu du président Denis Sassou Nguesso, 55 ans, général de marine, vient d’être nommé commandant de la Force multinationale en Centrafrique (Fomuc) créée en 2002 par les Etats de la Cemac et chargée" de la sécurité du président centrafricain, de la restructuration de l'année et de la surveillance de la frontière avec le Tchad. Hilaire Moko succède au général gabonais-Roger-Auguste Bibaye Itandas, qui occupait ce poste depuis septembre 2004. En concurrence avec un autre neveu du président Sassou, le conseiller spécial Jean-Dominique Okemba, le général Moko se voit éloigné du palais présidentiel de Mpila où il était toujours actif dans le renseignement ...

 

 

TCHAD / France

 

Les illusions perdues de l'Eufor

 

Un mois après le raid sur Khartoum des rebelles du Darfour soutenus par Idriss Déby (et surtout, par son frère aîné Daouda), le général Omar el-Béchir rend la monnaie de sa pièce au président tchadien: le jeudi 13 juin, deux hélicoptères (sur trois) pré-positionnés à Abéché ont été touchés par la DCA des insurgés tchadiens armés par le Soudan. Un MI-17 s'est écrasé sur le lieu d'accrochage alors qu'un MI-24, également atteint, a pu limiter les dégâts en regagnant la capitale de l'Est pour un atterrissage d'extrême urgence. Le MI-24 est en cours de réparation, mais deux des quatre hélicoptères basés à N'Djamena ont dû être dépêchés sur le front del'Est où la guerre a repris, moins de cinq mois après la dernière bataille aux portes du palais présidentiel.

 

La relève d'Eufor par l'ONU en pointillé.

 

Avant même la reprise des combats, la sécurité dans et autour des camps des 220000 réfugiés et des 180000 déplacés "n'a jamais été aussi mauvaise", selon le HCR à Abéché. A Goz Beida, les humanitaires, théoriquement sous la protection de l'Eufor, se font piller par les insurgés qui transforment leurs 4x4 en véhicules de combats. A la place des ONG dans l'incapacité de prodiguer leurs aides, les militaires européens vont-ils nourrir et soigner les civils chassés de leur foyer par la guerre ? Pour une opération d'un coût estimé à 800 millions d'euros, c'est déjà décevant Si l'Eufor trébuche, l'opération de relève par l'ONU tombe ... A la mi-mars 2009, la Minurcat (Mission des Nations unies en Centrafrique et au Tchad) devait pérenniser l'œuvre de stabilisation. Victor Angelo, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, préparait une future "opération de paix d'un type nouveau" composée de militaires, de gendarmes et de policiers internationaux. Au total, quelque 4 500 hommes, tous coiffés de casques ou de bérets bleus. Au propre comme au figuré, l'Europe devait allonger la piste d'Abéché pour que l'ONU puisse se poser. C'était (l'intérêt stratégique de la France qui, à terme, cherche à "s'exfiltrer" du guêpier post colonial dans lequel elle est empêtrée depuis quarante ans. Or, à présent comment monter une opération de maintien de la paix dans un pays en guerre? Où trouver des pays prêts à envoyer un contingent ?

 

Idriss Déby « bunkerisé »

  

Le chef de l'Etat tchadien se rend bien compte que « l'aide à la stabilisation" apportée par la France l'a plutôt affaibli. Il se trouve placé sous te regard de la communauté internationale sur les champs de bataille à l'Est comme dans sa capitale où, depuis l’alerte chaude en février, il s'est « bunkerisé » à l'abri de tranchées gardées par des chars T-55. Il vient de perdre sa supériorité aérienne, pourtant chèrement acquise à coups de primes de 5000 $ par décollage et de 1000 $ par tir effectué que perçoivent ses pilotes d'hélicoptère, des « contractuels » ukrainiens et mexicains. Et qui lui garantit que Khartoum ne finira pas par équiper ses adversaires de missiles sol-air ? Jusqu'à présent, par crainte de provoquer un casus belli avec la France, le Soudan s'en était abstenu. Mais des armes françaises livrées au Tchad, ont été retrouvées à Omdurman où s'est achevée la folle équipée des hommes de Khalil Ibrahim, le « frère de lait » de Daoussa Déby. Depuis, Paris a été sommé par les rebelles de ne plus envoyer les chasseurs de l’opération Epervier pour "tracer" les colonnes rebelles en route vers N'Djamena ...

 

L’opposition légale « atomisée »

 

Toute démocratisation du régime, même de façade, est compromise par la guerre dans l'Est y compris dans l'hypothèse où celle-ci ne "gagnerait" pas la capitale. L'opposition légale, signataire de l'accord du13 août 2007 en vue d'élections législatives ­propres en 2009, est divisée et menacée de mort. En enjambant le cadavre d’lbni Oumar Saleh, quatre leaders de la CDPC (Coalition des partis politiques pour la défense de la Constitution) ont rejoint le gouvernement de Youssouf Saleh Abbas. Les autres, après avoir désigné Saleh Kebzabo comme « porte parole adjoint » de leur défunt camarade, craignent pour leur vie. Ils ont coupé tout contact tant avec les rebelles qu'avec Idriss Déby …

 


Général Wadal Abdelkader Kamougué

 

Le ministre de la défense en titre vient de prendre toute la mesure de son impuissance. Dès le premier coup de feu tiré à l’Est, la « salle des opérations » installée dans une annexe de la présidence, a repris le contrôle total de l’armée tchadienne, qui est en fait une armée mexicaine des « parents » d’Idriss Déby. Ce dernier dirige lui-même les combats, une main plongée dans une cantine de billets, l’autre dans une mallette d’étoiles. De la sorte, le nombre des généraux au sein des forces armées nationales du Tchad (FANT) est passé de 70, il y a trois ans, à plus de 300 aujourd’hui…Or, quand le président s’est porté sur le front, à Abéché, il n’a même pas emmené le général Wadal Abdelkader Kamougué. Celui-ci a alors coupé ses portables, pour au moins faire semblant d’y être…

 

 


La Lettre du Continent n° 543 du 19 juin 2008

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 01:25

 

Inter Press Service (Johannesburg) 18 Juin 2008

 

Mattias Creffier


Bruxelles

La Suisse ne sait plus très bien ce qu'elle doit faire des 8 millions de francs suisses (environ 5 millions d'euros) de l'ex-dictateur congolais Mobutu Sese Seko décédé en 1997 et qui dorment toujours dans ses banques. Berne se dit prête à restituer cet argent à la République démocratique du Congo (RDC), mais Kinshasa ne semble pour l'instant pas vraiment intéressée.

L'an dernier, les autorités suisses avaient invité le gouvernement de la RDC à désigner un plénipotentiaire afin qu'une solution puisse être rapidement trouvée et que cet argent soit restitué au peuple congolais, mais Kinshasa ne semble pas encore avoir entrepris de démarches en ce sens.

 

Lors d'une visite au Congo, en juillet 2007, l'ex-présidente de la Confédération suisse, Micheline Calmy-Rey -- qui est aujourd'hui en charge des Affaires étrangères -- avait indiqué, au cours d'une conférence de presse conjointe avec le président congolais Joseph Kabila, que son pays était disposé à restituer cet argent. "Dommage qu'il ne s'agisse que de 8 millions de francs suisses au lieu des dizaines de milliards auxquels nous nous attendions", avait laconiquement déclaré le président Kabila devant la presse.

 

Cette somme ne mérite-t-elle pas d'envoyer un mandataire à Berne? "C'est en tous cas la réponse que nous recevons du département des Affaires étrangères", affirme André Rothenbühler, d'Action Place financière suisse, une organisation non gouvernementale (ONG) indépendante, installée à Bâle, en Suisse, qui traque l'argent sale des dictateurs. "Nos partenaires au Congo expliquent cette impasse par le fait que plusieurs proches ou fidèles de Mobutu siègent dans le gouvernement congolais actuel", ajoute-t-il.

 

Silence radio

 

A Berne, un haut responsable du département des Affaires étrangères interrogé par IPS, mais qui a préféré conserver l'anonymat, confirme que rien n'a bougé depuis un an. "Après la visite de Mme Micheline Calmy-Rey et ses rencontres au plus haut niveau politique, la Suisse a tout fait pour aider les autorités congolaises à passer à l'action. Nous avons offert notre assistance technique et juridique et nous avons continué à demander l'envoi d'un mandataire, mais nous n'avons pas eu d'écho de Kinshasa", dit-il.

 

De son côté, la Haute cour de justice suisse a décidé que la confédération ne pourrait pas geler indéfiniment les avoirs de l'ancien dictateur. "Si à la date du 15 décembre 2008 aucune solution n'est trouvée, l'argent bloqué devra être rendu à la famille Mobutu", a souligné ce haut fonctionnaire. "Aujourd'hui, la situation est telle que nous avons pris contact avec les ayants-droit afin qu'ils acceptent un partage 60 pour cent pour eux et 40 pour cent pour le peuple congolais, mais de ce côté-là aussi, c'est le silence radio. Ils savent que le temps joue en leur faveur et qu'ils n'ont qu'à attendre", a-t-il ajouté.

 

"Il y a environ un an, nous avons connu plus ou moins la même situation avec des avoirs de l'ex-dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier", poursuit le fonctionnaire. "Face à l'insistance des autorités suisses, Haïti a finalement décidé d'accepter une commission d'assistance juridique, parce que le président René Préval souhaitait lancer un signal fort dans le cadre de la lutte contre la corruption. "Une telle procédure serait également un signal fort de la part de la République démocratique du Congo, car ce serait -- à ma connaissance -- la première fois que de l'argent de Mobutu serait rapatrié vers la RDC", dit-il.


Pour Victor Nzuzi, de l'ONG congolaise Nouvelles alternatives pour le développement, c'est précisément là que le bât blesse. "Les hommes politiques ne vont pas couper la branche sur laquelle ils sont assis. L'argent de Mobutu est le fruit de la corruption, mais les habitudes politiques n'ont, entre-temps, pas changé", déclare-t-il. "Si les autorités signent des contrats miniers avec la Chine sans appel d'offre, par exemple, cela signifie que des commissions auront été payées sous la table. Une enquête sur les avoirs de Mobutu en Suisse pourrait en outre soulever des questions gênantes".

 

Pour Nzuzi, Kinshasa ne veut pas malmener des proches de l'ancien dictateur qui occupent aujourd'hui des fonctions importantes, comme son fils, Nganza Mobutu, ministre d'Etat chargé de l'Agriculture dans le gouvernement du Premier ministre Antoine Gizenga. L'un des fils de Mobutu siège également au sénat, présidé par Kengo Wa Dondo, qui fut à plusieurs reprises Premier commissaire d'Etat (Premier ministre) sous Mobutu, souligne-t-il.

 

Le 25 mars dernier, l'ONG congolaise a adressé une lettre au procureur général de la République, M. Mushagalusha, lui demandant d'intervenir dans le dossier des avoirs de Mobutu gelés en Suisse. "Nous n'avons pas eu de réponse à ce courrier. La justice ne fonctionne pas au Congo. Par contre, c'est le même procureur général qui a bien fait bloquer les comptes de Jean-Pierre Bemba, alors que celui-ci était arrêté à Bruxelles à la demande de la Cour pénale internationale de La Haye", explique-t-il.

 

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 01:26

 

Source : AFP 17/06/2008 | Mise à jour : 20:28 |

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La France a réaffirmé mardi son soutien aux "autorités légitimes" du Tchad face aux nouvelles attaques de la rébellion, tout en indiquant ne pas avoir "vocation à intervenir militairement".


"La France, qui n'a pas vocation à intervenir militairement, reste vigilante sur l'évolution de la situation et réaffirme son soutien aux autorités légitimes tchadiennes: le président Idriss Deby et le gouvernement de M. Youssouf Saley Abbas", a indiqué un communiqué du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.


M. Kouchner s'est aussi félicité de la condamnation par le Conseil de sécurité de l'ONU lundi de l'actuelle offensive rebelle contre le gouvernement tchadien dans une déclaration "à l'initiative de la France".

 

 

 


Deby accuse l’Eufor de coopérer avec des rebelles  

 

17/06/2008

 

Le Président tchadien Idriss Deby a affirmé, lundi, que son pays était "en droit de s'interroger sur l'efficacité" et ‎‎"l'utilité" de la "présence au Tchad" de l'Eufor, la force européenne déployée dans l'est du Tchad pour protéger les réfugiés du Darfour et les déplacés tchadiens. "Nous avons accueilli avec joie l'Eufor (...), mais qu’elle ne fut pas notre surprise de voir, dès la première épreuve hostile, cette force coopérer avec les envahisseurs" a affirmé M. Deby dans une allocution télévisée.

 

"Nous sommes en droit de nous interroger sur l'efficacité de cette force et l'utilité de sa présence au Tchad", a souligné M. Deby. L'Eufor a entamé officiellement à la mi-mars un mandat d'un an pour faciliter le travail des humanitaires et protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique et les déplacés internes tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes au total. Cette force doit déployer à terme 3.700 soldats




Tchad l’Eufor se comporte "de manière stricte" et selon son mandat (Solana)

 

 

 

AFP 17.06.08 | 16h48

 

Eufor se comporte "de manière stricte" au Tchad et selon son mandat, a déclaré mardi à Villepinte le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, en réponse au président Idriss Deby Itno qui a accusé la force européenne de complaisance avec la rébellion. "La mission de la Force n'a pas changé", a déclaré M. Solana en marge du salon international de la Défense Eurosatory à Villepinte.

 

La France, qui fournit le gros des troupes de l'Eufor, "est bien déployée elle est en train de remplir une mission qui est bien connue de tout le monde", a poursuivi M. Solana. "Il n'y a pas d'autre fonction que la fonction qui est déterminée pour la force. Tout le monde se comporte de manière stricte selon le mandat de la force", a-t-il assuré.

 

Interrogé sur les propos du président Idriss Deby, qui a accusé l'Eufor de "coopérer" avec la rébellion, M. Solana a répondu: "Je ne crois pas que ce soient des accusations". "Le président Deby a fait des déclarations à un moment difficile", a dit M. Solana, en référence aux attaques lancées par la rébellion dans l'est du pays.

 

"Mais la coopération avec lui est une coopération profonde. J'étais avec lui il y a une ou deux semaines, je continue à lui parler fréquemment", a ajouté le diplomate en chef de l'UE.

L'Eufor a pour mandat principal de protéger les réfugiés du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, ainsi que les déplacés tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes.

 

 

Tchad / France / EUFOR / Point de presse du 17 juin 2008

NDJAMENA, Tchad, June 17, 2008/African Press Organization (APO)/ — Actualités diplomatiques du ministère des Affaires étrangères :

Point de presse du 17 juin 2008 :  

(Quelle est votre réaction aux propos du président tchadien Idriss Deby, qui accuse l’EUFOR de ”coopérer” avec la rébellion et s’interroge sur ”l’utilité de sa présence” au Tchad ?)

L’EUFOR s’est exprimée sur les événements de samedi par voie de communiqué.

Nous considérons que la force européenne a pleinement rempli son mandat en protégeant les camps de réfugiés et de déplacés ainsi que les travailleurs humanitaires qui le souhaitaient.

J’appelle d’autre part votre attention sur la déclaration adoptée hier par le Conseil de sécurité des Nations unies à l’initiative de la France. Le Conseil y condamne l’offensive rebelle et se dit prêt à envisager des mesures appropriées contre les groupes ou les individus qui constituent une menace pour la stabilité de la région. Cette déclaration est la preuve que la communauté internationale se préoccupe de la situation dans l’est du Tchad et n’entend pas demeurer passive.

(Vous avez dit hier : ”pour notre part… le dispositif actuel permet toujours de mettre en oeuvre le mandat”. Depuis, M. Deby a accusé l’EUFOR d’avoir échoué son premier ”test” car cette force a laissé les rebelles attaquer des civils, détruire des véhicules et des stocks de pétrole des agences humanitaires, et continuer sur leur chemin vers Abéché. Que répondez-vous à ces accusations ?)

Je vous renvoie à ma réponse précédente./.

 SOURCE : France - Ministry of Foreign Affairs

 

Le BLOC POUR LE RENFORCEMENT DE LA DEMOCRATIE AU SENEGAL, BRDS

 

Dakar, le 16 juin 2008,

 

Communiqué DE PRESSE

 

Appel au Président  Maître Abdoulaye Wade du Sénégal

 

Pendant 8 ans, le régime d’Habré dont la main armée était Deby, a exécuté, tué, violé, massacré, volé, transféré des masses énormes d’argent en France et dans les pays occidentaux, personne n’a rien vu et n’a rien dit.

 

Ensuite, ce fut pendant 19 ans, « la démocratie » sanguinaire de Deby qui refuse toute opposition démocratique et qui en ayant régné par l’épée, devrait s’attendre à mourir par l’épée. Toute l’opposition démocratique est dans les prisons où exilée.

 

Le président Ngarlejy Yorongar a fui la mort et aujourd’hui, est menacé d’être expulsé de France où il devrait avoir le statut de réfugié. Réfugié tout comme les 3 millions de Tchadiens qui errent dans toute l’Afrique à la recherche d’une oreille compatissante.

 

A défaut de cette oreille d’une communauté internationale sourde, des patriotes tchadiens se sont levés, ont envahi les casernes et se sont emparés des armes françaises du tyran pour libérer le peuple tchadien. Ce n’est que sur le point de renverser le tyran, que la communauté internationale naguère sourde, aveugle et muette depuis 27 ans que le sang des tchadiens se répand sur la terre d’Afrique, se réveille et crie au danger qui menace le peuple tchadien ! Mais, qui est menacé ? Deby, les intérêts français ou le peuple tchadien ?

 

C’est devant toute cette parodie d’interventions pour «  sauver » le peuple tchadien, que le BLOC POUR LE RENFORCEMENT DE LA DEMOCRATIE AU SENEGAL, BRDS vient très respectueusement demander à la communauté internationale de bien vouloir oublier le Tchad, deux semaines et à la France de se retirer pendant la même période, en République Centre Afrique.

 

Le BRDS conseille vivement à son Excellence Maître Abdoulaye Wade de se mettre résolument du côté du peuple tchadien. Idriss Deby Itno, c’est fini. C’est aussi un accident de l’histoire du Tchad qui cherchera refuge au Sénégal, à côté de Hissen Habré pour échapper à la justice Tchadienne.

 

Le président Français Sarkozy qui le 13 juillet prochain, cherchera à détacher   l’Afrique « Noire » de l’Afrique « Blanche » par son projet méditerranéen, se positionne en ennemi de l’Afrique et de l’unité africaine. Il ne mérite ni votre appui, ni  votre soutien et encore moins votre amitié.

Le fier peuple tchadien triomphera des oppresseurs et demain, il fera jour.

 

 

TOUBAB BI, BOU MOU NOU TAKHA NAN POUTIT !

Les vannes bientôt s’ouvriront sur une Afrique libre.

                                                                                             

El Hadj Hamidou DIALLO

           

Secrétaire Général du BRDS

 

 

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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 01:05

 

Cotonou, 17 juin (GABONEWS) – Sur les vingt-cinq Etats membres que comptait jusqu’à ce mardi matin la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), seuls huit Chefs d’Etat étaient présents à la cérémonie d’ouverture de la Xè Session ordinaire des leaders et chefs d’Etat de la CEN-SAD , notamment, Laurent Bagbo de la Côte d’Ivoire, Amadou Toumani Touré du Mali, François Bozizé de la Centrafrique, Blaise Compaoré du Burkina-Faso, le sierra-léonais Ernest Baï Koroma, celui des Iles Comores, Ahmed Abadallah Mohamed Sambi, et le Guide libyen Mohamed Kadhafi ainsi que le président béninois, hôte du sommet, Yayi Boni, a constaté GABONEWS.

 

Parmi les absences, les plus remarquées ont été celles d’Omar Hassan Ahmed El Béchir et Idriss Déby Itno, respectivement présidents du Soudan et du Tchad, deux pays frontaliers, membres fondateurs de la CEN-SAD, à la fois confrontés à de vives tensions politiques internes et entretenant depuis longtemps des relations discordantes. Situations qui menacent, au plus haut niveau, la stabilité régionale, que le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, n’a pas manqué de déplorer et qui, selon certaines indiscrétions, devraient nourrir les débats du Huis clos prévu cet après-midi au Centre international de Conférences de Cotonou.

 

Le doyen des chefs d’Etat africains, le gabonais Omar Bongo Ondimba, observateur de cette énième rencontre de la CEN-SAD , est représenté par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération , de la Francophonie et de l’Intégration régionale, Laure Olga Gondjout, qui, effectivement, a toujours su relayer, avec fidélité, ses contributions et sa vision des choses dans la médiation de conflit, notamment à travers le « Groupe de contact », dont Libreville avait abrité l‘une des trois réunions qui ont été tenues jusqu’ici, chargé de la mise en application de l’Accord de paix signé, en marge du dernier sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), à Dakar, par les deux « frères rivaux » du Tchad et du Soudan.




Bénin: Une quinzaine de chefs d’Etat attendus

 

Cotonou - 17/06/2008 - Sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) - Une quinzaine de chefs d’Etat sont attendus à Cotonou, alors que huit autres y sont déjà présents, pour prendre au dixième sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD) qui démarre ce mardi dans la capitale économique béninoise, a-t-on appris de sources proches de l’organisation.

François Bozizé de la Centrafrique, Mouammar Kadhafi de la Libye, Ernesto Koroma de la Sierra Léone, Amadou Toumani Touré du Mali, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de la Mauritanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Joao Nino Vieyra de la Guinée-Bissau, et Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire sont déjà présents dans la métropole béninoise.

Certains chefs d'Etat sont attendus ce mardi dont, Hélène Sirleaf Johnson du Libéria, Faure Gnassingbé du Togo, Umaru Yar’Adua du Nigeria.

D’autres chefs d’Etat se sont fait représenter par des ministres ou conseillers spéciaux. Il s’agit notamment du Sénégal, du Tchad, du Gabon, du Maroc, de la Gambie, de la Tunisie et du Soudan.

Ce sommet, qui coïncide avec le dixième anniversaire de l’institution, est axé sur le thème "développement rural et sécurité alimentaire dans l’espace CEN-SAD".

La Communauté des Etats sahélo-sahariens, créée le 4 février 1998 à Tripoli, regroupe 25 pays répartis en Afrique du Nord, de l'Ouest, de l'Est et du Centre : Libye, Burkina Faso, Mali, Tchad, Soudan, Niger, Centrafrique, Erythrée, Sénégal, Gambie, Djibouti, Egypte, Maroc, Tunisie, Nigeria, Somalie, Togo, Bénin, Liberia, Guinée-Bissau, Côte d'Ivoire, Sierra Leone, Ghana, Comores et Guinée.




10 éme sommet de la Cen Sad  LE TEMPS DES GRANDS PROJETS


l'Essor n°16221 du - 2008-06-18

 

L'organisation entre dans une phase de rectification des déséquilibres qui handicapent les États membres


Le dixième Sommet des chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) s'est ouvert hier au Palais des congrès de Cotonou en présence d'une vingtaine de chefs d'État dont le président de la République Amadou Toumani Touré et le frère Guide de la révolution libyenne Muammar Khadafi, le concepteur de l'organisation régionale.


La rencontre de Cotonou qui marque le dixième anniversaire de la Communauté a pour thème : " Développement rural et sécurité alimentaire dans l’espace Cen-Sad ". Elle intervient à quelques jours de la tenue du prochain sommet de l'Union africaine (UA) où se discuteront des thèmes transversaux comme le gouvernement de l'Union dont l'éventuelle mise en place divise encore les pays de l'Union africaine. Ce dixième sommet marque aussi le point de départ d'une nouvelle dynamique. En effet, conçue à l'origine comme un cadre de concertation mis en place le 4 février 1998 en Libye par une demi-douzaine de pays riverains du Sahara et du Sahel, sous l'impulsion du Guide de la révolution libyenne, la Cen-Sad est devenue depuis un véritable outil d'intégration au service du continent.


Après une phase d’enracinement institutionnel, la Communauté aborde à présent l’étape d’élaboration et d’exécution des grands projets et programmes pour l’intégration et le développement des États membres. Il s'agira pour les chefs d'État d'examiner à Cotonou les dossiers relatifs aux questions économiques, sociales et juridiques, notamment la libre circulation des personnes, ainsi que la sécurité alimentaire. Ce dernier point est d'autant plus important que la flambée des cours des denrées alimentaires dans le monde (+ 53 % au cours des 4 premiers mois de 2008 par rapport à la même période de 2007) touche de plein fouet les pays les plus pauvres et provoque un peu partout en en Afrique des émeutes de la faim.

La Communauté représente 45 % de la superficie de l'Afrique, 48 % de la population du continent et 44 % de son produit intérieur brut. En dépit de ces potentialités, nombreux sont les pays de la Cen-Sad qui n'arrivent pas assurer leur autosuffisance alimentaire. Il est temps de réfléchir à des démarches volontaristes, susceptibles d'inverser cette tendance, afin que ces pays puissent assurer leur développement dans la quiétude. A cet effet, l'hôte du sommet, le président béninois le Dr Yayi Boni a invité les pays de l'organisation à unir leurs efforts pour faire face aux déséquilibres conjoncturels et structurels qui affament le continent et entravent le développement des pays de la Cen-Sad.


Le chef de l'État béninois a proposé la création d'une autorité de coordination des politiques agricoles et alimentaire dans l'espace Cen-Sad ainsi que la mise en place d'un fonds de développement agricole pour assurer le financement des projets de développement agricole qui nécessitent de gros moyens financiers. Il a aussi insisté sur la nécessité de développer la recherche agricole, la mécanisation de l'agriculture et la maîtrise de l'eau, entre autres. Cotonou va donc réfléchir à de nouvelles démarches pour sceller davantage une approche collective dans ces différents domaines.


La Conférence examinera notamment le projet du plan communautaire de développement des infrastructures, ainsi que d'autres questions importantes pour la promotion de l'intégration dans l'espace communautaire. Les chefs d'État devraient aussi évoquer le processus de paix en Côte d'Ivoire, la crise dans la région soudanaise du Darfour et dans le Delta pétrolier du Niger (sud du Nigeria). A cet égard, la conférence a constaté avec satisfaction les avancées significatives enregistrées dans le règlement des conflits en Cote d'Ivoire, en Erythrée, en Centrafrique, au Tchad, au Soudan en Somalie.


Le secrétaire général de la Cen-Sad a insisté sur la nécessité de préserver la paix du continent pour se consacrer à son développement. Il a rejeté la violence comme moyen de revendication ou de chantage et a condamné toutes les tentatives de renversement de l'ordre constitutionnellement établi. Le Dr El Azari el Madani a invité les pays membres de la Cen-Sad à faire bloc au prochain sommet de l'UA de Charm ElCheick pour faire aboutir le gouvernement des États unis d'Afrique. Le Guide de la révolution a abondé dans le même sens. Mouammar Khadafi a dénoncé à l'occasion les tentatives européennes de mettre en place l'Union euro-mediterranéenne défendues par les pays européens et toutes les autres opérations montées pour diviser l'Afrique. Le président de la Commission de l'UA a réaffirmé la détermination de son organisation à accompagner la Cen-Sad dans la réalisation des ses ambitions.

 

Envoyé spécial B. COULIBALY



 

LES AMBITIONS DE LA CEN-SAD

 

La réalisation de l’intégration, l’unité et le développement des États membres sont, entre autres, les objectifs prioritaires à atteindre pour la Cen-Sad qui est passée de 6 adhérents au départ à 25. La Communauté oeuvre aussi à l’instauration de la paix dans les États membres et à leur développement économique à travers plusieurs initiatives sur le continent. Créée le 4 février 1998 à Tripoli, sous l'impulsion du Guide Mouammar Kadhafi, la Cen-Sad vise à "établir une union économique" grâce à "la suppression des entraves" à la libre circulation de leurs ressortissants et des capitaux dans ses États membres. La Communauté dont le siège se trouve à Tripoli, regroupait jusqu'à l'ouverture des travaux de la dixième session outre la Libye, Burkina Faso, Mali, Soudan, Tchad, Niger, Erythrée, Centrafrique, Sénégal, Gambie, Djibouti, Nigeria, Tunisie, Maroc, Somalie, Togo, Guinée, Comores, Bénin, Egypte, Guinée Bissau, Côte d'Ivoire, Liberia, Ghana et Sierra Leone. La rencontre de Cotonou analysera la demande d'adhésion du Kenya, de Sao Tomé et Principe et de la Mauritanie dont les chefs d'État se sont succédés à la tribune pour marquer leur pleine adhésion aux principes et à la philosophie de l'organisation.


La Cen-Sad est également une institution qui dispose de plusieurs organes. Il y a tout d'abord le Conseil exécutif, chargé de la préparation des programmes et des plans et qui assure l’exécution des décisions de la Conférence des leaders et chefs d'État de la communauté. On trouve ensuite le secrétariat général, chargé de la gestion au quotidien et du suivi du fonctionnement des institutions de la communauté ; la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce, chargée du financement des projets de développement économique de la communauté ; et le Conseil économique social et culturel, organe consultatif chargé de la conception et de l’élaboration des programmes à caractère économique, social et culturel.

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 04:53

 

Propos recueillis à Yamoussoukro par Tanguy Berthemet


15/06/2008 | Mise à jour : 23:27 |

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Laurent Gbagbo et Bernard Kouchner samedi à Abidjan.

 

Laurent Gbagbo revient sur les délicates relations franco-ivoiriennes.

 

Bernard Kouchner est revenu dimanche d'une visite de deux jours hautement symbolique en Côte d'Ivoire. Ce voyage était le premier d'un ministre français des Affaires étrangères dans l'ex-colonie depuis près de cinq ans. «Cela montre que le plus dur de la crise est derrière nous», a souligné Bernard Kouchner. Paris, qui entretient toujours sur place une force de 1 800 hommes, entendait également apporter son soutien au processus de paix en cours dans ce pays embourbé dans une guerre civile depuis septembre 2002. Dans un entretien accordé au Figaro, Laurent Gbagbo revient sur les délicates relations franco-ivoiriennes.

 

LE FIGARO. La visite de Bernard Kouchner est-elle le premier signe d'une détente franco-ivoirienne ?

 

Laurent GBAGBO. Ce n'est pas le premier signe mais c'est un pas important. Je pense qu'il y a eu un changement d'attitude depuis que le gouvernement a changé à Paris. Je n'ai jamais été agressé verbalement par le président Sarkozy, ça c'est un premier signe. Deuxième signe : il n'y avait plus de contact du tout, et Nicolas Sarkozy a passé un coup de téléphone. Puis on s'est vu à New York, et plus posément à Lisbonne lors du sommet Europe-Afrique. La France et la Côte d'Ivoire évoluent vers une re-normalisation des relations.

 

Pensez-vous venir à Paris ou inviter Nicolas Sarkozy en Côte d'Ivoire ?

 

Vu formellement, pourquoi pas. Ce serait dans la logique, mais pour le moment on n'en a pas encore discuté.

 

Quels messages attendez-vous de la France aujourd'hui ?

 

À vrai dire, je ne sais pas. Ça doit se faire sous forme de dialogue ; la visite du ministre Kouchner va dans le sens du changement et je prends ça comme base positive. C'est ça qui est important. Cela se situe dans la ligne du discours prononcé par le président Sarkozy au Cap. Je crois que la presse française ne montre pas assez le séisme, la césure que cela représente. C'est un discours révolutionnaire au sens français du terme. Cela change fondamentalement les données du problème. Depuis l'année 1956, il y avait dans la relation entre la France et l'Afrique francophone l'idéologie de la Françafrique. Depuis cette époque-là, c'est la première fois que l'on dit halte là aux dérives occasionnées par cette doctrine. C'est une chose excellente que de le dire.


Dans ce discours, le président a expliqué que la France réorganisera ses bases militaires en Afrique. Souhaitez-vous la fermeture de celle d'Abidjan ?

 

Le fait qu'il ait dit qu'il n'y aurait plus de base en Côte d'Ivoire nous convient parfaitement.

 

À cause de la crise, de nombreux Français ont fui la Côte d'Ivoire. Une aide est-elle envisageable pour compenser les pertes qu'ils ont subies et les aider au retour ?

 

La communauté française en Côte d'Ivoire a diminué et c'est naturel. Mais pour le reste je pense que la Côte d'Ivoire profite des entreprises qui y sont installées. C'est pour ça que nous avons fait des efforts. Nous avons refait l'école française qui ouvrira en septembre. Et pour les petites entreprises qui sont parties, nous avons créé une caisse.

 

L'élection présidentielle est prévue le 30 novembre. Or, compte tenu des retards observés dans sa préparation, cette date semble aujourd'hui très difficile à tenir…

 

Ce débat n'est pas important. Les gens se fondent sur des choses qui sont secondaires. Nous avons fixé une date. Ce qui est important, c'est que l'on avance vers les élections. Si aujourd'hui on me dit que l'établissement des listes électorales a pris une semaine, un mois de retard… on verra. Mais ce n'est pas le gouvernement qui organise le scrutin ; c'est la commission électorale indépendante.

Pour le moment, elle nous dit que la date est tenable. Mais si elle nous assure qu'il faut les faire plus tôt ou plus tard, nous verrons si c'est fondé. Pour moi, le plus tôt sera le mieux car il faut légitimer de nouveau le pouvoir en Côte d'Ivoire. Le gouvernement est devenu un gouvernement de partis. Ce n'est pas bon.

 

Les principales difficultés pour tenir l'élection sont l'établissement des listes électorales et le désarmement effectif des milices, ce qui n'est toujours pas le cas…

 

Pour le désarmement, il faut poser la question au premier ministre. Mais ce n'est pas là que nous voyons la difficulté. Elle est plutôt dans la capacité des organes techniques à distribuer les cartes d'électeur.

Aujourd'hui, on peut voyager dans tout le pays. C'est une étape importante.

 

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 23:03

 

Par Finbarr O'Reilly

 

GOZ-BEIDA, Tchad 12 juin 08 (Reuters) - Des rebelles tchadiens annoncent le lancement d'une nouvelle offensive dans l'est du pays pour renverser le "régime décadent" du président Idriss Déby et invitent la France et l'Union européenne à s'"impliquer" dans le règlement de cette nouvelle crise.

 

Abderaman Koulamallah, porte-parole de l'Alliance nationale, a déclaré à Reuters que quatre colonnes rebelles avaient avancé "profondément" en territoire tchadien, dans la région de Dar Sila, avec pour objectif de fondre sur N'Djamena. "Notre objectif est de renverser Déby", a-t-il précisé.

 

Koulamallah, membre de l'Union démocratique pour le changement (UDC), l'une des composantes de l'Alliance, a affirmé que les rebelles avaient essuyé le feu d'hélicoptères de l'armée régulière tchadienne et avaient abattu l'un des appareils.

"Nous pensons transporter la guerre à l'intérieur du pays", a-t-il ajouté par téléphone de Paris, où il assure être en contact avec les chefs militaires rebelles.

 

Le gouvernement tchadien, qui accuse les rebelles d'être soutenus par le Soudan, n'a pas réagi immédiatement à l'annonce de cette nouvelle offensive dans un secteur où est basée l'Eurfor, la force européenne charge de la protection des civils, des réfugiés et des employés humanitaires menacés par le débordement du conflit du Darfour voisin.

 



"PRETS A NE PAS FAIRE LA GUERRE"

 

Le contingent irlandais de l'Eufor, basé à Goz-Beïda, a déclaré avoir reçu des informations sur un engagement à Modeïna, 70 km plus au nord-est, entre des rebelles de l'Union des forces pour la démocratie et le développement, membre de l'Alliance nationale, et l'aviation gouvernementale.

 

"Mais nous n'avons aucune précision sur les pertes ou les destructions. Nous n'avons nous-mêmes aucun dispositif dans ce secteur et nous ne pouvons donc pas confirmer ces informations", a déclaré à Reuters le commandant Stephen Morgan, porte-parole du 97e bataillon irlandais d'infanterie.

 

Koulamallah a déclaré que les rebelles seraient prêts à suspendre leur offensive si la France et l'Union européenne contraignaient Déby à accepter des pourparlers de paix avec tous ses opposants politiques ou armés.

"Si la France et l'Union européenne s'impliquent pour garantir un accord, nous sommes prêts à ne pas faire la guerre", a affirmé le porte-parole de la guérilla, qui tente depuis plus de deux ans de chasser Déby du pouvoir.

En février dernier, les rebelles avaient réussi à atteindre N'Djamena et à assiéger le président tchadien dans son palais avant de battre retraite lorsque la France, qui dispose de troupes et d'avions au Tchad, lui avait témoigné son soutien. Les affrontements avaient fait des centaines de morts.

Dans un communiqué, les rebelles de l'Alliance nationale adjurent la France, qui dispose aussi sur place de moyens de renseignement et de logistique, de ne pas intervenir cette fois pour soutenir le président tchadien et l'exhortent à agir en médiateur.

On s'attendait généralement à une nouvelle offensive rebelle contre Déby - lui même parvenu au pouvoir par la force en 1990 - depuis l'attaque de Khartoum par des rebelles darfouris le mois dernier. Le Soudan et le Tchad s'accusent en effet chacun de soutenir l'insurrection contre l'autre.

 

Version française Marc Delteil

 


Mais à quoi servent les services secrets français au Tchad ?

 

Bakchich jeudi 12 juin

 

Le général français Jean-Philippe Ganascia, patron au Tchad de la force européenne de l’Eufor, dispose de services de renseignement bien aveugles. Le 2 juin dernier, dans les salons climatisés de l’Hotel Méridien-Chari, à N’Djamena, il annonçait devant les journalistes sur un ton péremptoire : « Actuellement, nous n’avons aucune information qui puisse nous laisser penser raisonnablement qu’il puisse y avoir un raid rebelle comparable à celui de février ni même à celui qui s’est produit le 1er avril (…). Selon moi, il n’y a pas d’attaque imminente et on peut s’interroger sur le potentiel militaire résiduel de ces groupes ».

 

Mais ce jeudi 12, on apprend que les rebelles tchadiens sont repassés à l’attaque dans le Dar Sila, dans l’est tchadien. En guise de hors d’œuvre, ils ont même touché un gros hélicoptère d’attaque russe de l’armée du dictateur Idriss Déby, qui a atterri d’urgence près du camp de l’Eufor, à Abéché. Avant de nouveaux combats qui ne s’annoncent pas comme une partie de plaisir, l’un des porte-parole de la rébellion tchadienne a lancé un ultime appel à la France. Il lui demande « d’être une puissance médiatrice pour garantir un véritable accord entre toutes les parties et aboutir à la paix dans le pays ».

 

 

Silence radio, au quai d’Orsay et à l’Elysée. Notre vibrionnant ministre Bernard Kouchner sillonne le monde - du Liban à la Palestine ou la Colombie - pour jouer les bons offices. Mais soucieux de ne pas froisser son vieil ami Déby, il se refuse, jusqu’à présent, à tendre la main à l’opposition tchadienne. Et à engager un processus de paix au Tchad, où l’armée française est quand même en première ligne.

 

 

 

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 16:10

 

Libération QUOTIDIEN : lundi 9 juin 2008

Depuis le 3 février, Ibni Oumar Mahamat Saleh a disparu au Tchad. Porte-parole de l’opposition politique civile, il a été arrêté comme d’autres opposants ce jour-là, dans la soirée, à son domicile, à N’Djaména, vraisemblablement par des éléments de la garde rapprochée du président Idriss Déby.

Les mouvements de rébellion armée, qui, la veille, avaient encerclé le palais présidentiel, étaient encore aux portes de la ville et ces arrestations n’ont pas pu échapper à l’attention des militaires français qui encadrent la garde présidentielle. Pourtant, les autorités françaises, notamment l’ambassadeur à N’Djaména ou le ministre de la Défense, ont préféré les qualifier de rumeur et une demande officielle de «clarification sans délai» sur le sort des disparus n’a été faite que le 11 février.

Depuis quatre mois, aucune nouvelle d’Ibni Oumar. C’est le silence le plus opaque. Suite au passage éclair du président Nicolas Sarkozy dans la capitale tchadienne, le 27 février, une commission d’enquête a été mise en place. Elle a tout juste commencé à fonctionner. Les autres opposants arrêtés le 3 février, notamment l’ancien chef d’Etat Lol Mahamat Choua ou le député fédéraliste Ngarlejy Yorongar, ont réapparu dans des circonstances mystérieuses, multipliant des versions contradictoires sur ce qui s’est passé dans les heures qui ont suivi ces arrestations politiques ciblées.

Rien de bien nouveau sous le ciel de la Françafrique avec une livraison d’armes par Paris, via la Libye, à un président tchadien en déroute et l’appui décisif des services de renseignements français sur place pour repousser la rébellion armée. L’attaché de défense de la France, dont Idriss Déby a exigé le maintien au Tchad, joue le rôle de véritable conseiller spécial auprès du chef de l’Etat tchadien. L’ambassadeur de France est visiblement dépassé et manipulé par des militaires français qui ont toujours dicté aux civils la politique à suivre au Tchad. Bien sûr, la France, par les voix de son Président et de son très humanitaire ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a réaffirmé les antiennes convenues de la démocratie universelle : soutien au président élu et ferme condamnation de toute rébellion armée. Monsieur Ibni Oumar, universitaire et ancien recteur, homme d’Etat qui fut ministre pendant sept ans, secrétaire général du Parti des libertés et du développement, ancien candidat à l’élection présidentielle en 2001, porte-parole de la Coordination pour la défense de la Constitution (CPDC), rejetant toute opposition armée, a fait le choix d’une action politique démocratique. Paris sait parfaitement cela.

Malgré la nomination en avril d’un Premier ministre, Youssouf Saleh Abbas, le scénario de sortie de crise au Tchad n’existe pas encore tant que le mystère planant sur le cas d’Ibni Oumar n’est pas levé. L’Elysée, le Quai d’Orsay s’agitent, recevant à plusieurs reprises les fils de l’opposant tchadien dont ils disent ne rien savoir. Comment croire vraiment à la sincérité de ces démarches ? Comment imaginer que le chef d’Etat français, chef des armées, ne sait rien du sort du disparu quand certains militaires français sont au cœur du dispositif politico-militaire du président tchadien ?

Entre-temps, le prix du sauvetage par la France d’Idriss Déby a été la grâce des aventuriers de l’Arche de Zoé. Au drame du Darfour ont succédé le Tibet, la Birmanie dans les manchettes de l’actualité internationale. Le Tchad ne fait plus la une et la situation d’Ibni Oumar, intellectuel engagé au service des citoyens de son pays, se fond dans l’oubli. Seuls des mathématiciens, des proches, de tous horizons, lui restent fidèles.

Président Sarkozy, vous ne pouvez être plus longtemps complice du silence d’un président tchadien qui, évoquant, le 5 février, le sort des opposants disparus, a dit ne pas «s’occuper de ces détails». Après votre escale à N’Djaména, commençant à tirer sans doute les leçons de l’enlisement chiraquien en Côte-d’Ivoire et des soutiens coupables au Tchad, en Centrafrique et ailleurs, vous avez annoncé, en Afrique du Sud, vouloir repenser le dispositif militaire français en Afrique. Alors, en ne taisant plus la vérité sur ce qui se passe au Tchad entre la République française et le régime d’Idriss Déby, saisissez l’occasion «d’entrer dans l’Histoire» ! Les démocrates d’Afrique et de tous les continents vous y invitent.

Guy Labertit, conseiller Afrique du président de la Fondation Jean-Jaurès

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 23:00

 

N'DJAMENA Samedi 7 juin, 10h48 - (AFP) - Le président tchadien Idriss Deby Itno n'a pas reçu une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU qui était en visite vendredi soir et samedi matin dans son pays, une attitude jugée "risquée" par une source diplomatique faisant partie de la délégation.

 

Officiellement, le président Deby n'était pas dans le pays, mais de source diplomatique, on a indiqué qu'il était rentré vendredi soir d'une visite secrète en Libye et s'estimait "trop fatigué" pour recevoir la délégation des 15 pays membres du Conseil de sécurité en tournée dans la région.

 

"C'est la première fois qu'un président ne reçoit pas la délégation", a souligné auprès de l'AFP une source diplomatique. "En faisant cela et dans la situation dans laquelle il (le président Deby) se trouve, il prend des risques" à l'égard de sa relation avec la communauté internationale, a estimé cette source.

 

La délégation a toutefois été reçue la veille au soir par le Premier ministre Youssouf Saleh Abbas, qui a formé fin avril un gouvernement "d'ouverture" auquel participent des membres de la CPDC, la principale coalition d'opposition.

 

"Nous avons reçu l'assurance du Premier ministre que des efforts sont faits pour poursuivre le dialogue avec le Soudan. Nous avons insisté sur la nécessaire poursuite de la réconciliation interne au Tchad et de l'amélioration de la situation des droits de l'Homme", a affirmé à l'AFP un membre de la délégation.

 

"De la même manière que nous l'avons fait à Khartoum, nous avons demandé au gouvernement tchadien d'exercer la plus grande retenue" dans les relations tchado-soudanaises, a-t-il ajouté. Arrivée vendredi au Tchad, la délégation s'est rendue dans l'est du pays pour rencontrer des soldats de l'Eufor, la force européenne déployée dans le pays et le nord de la Centrafrique et visiter des camps de réfugiés. La délégation est repartie tôt samedi pour Kinshasa.

 

Le président Deby avait failli être renversé début février par une attaque rebelle qui, partie de bases arrière au Soudan, avait atteint N'Djamena. Plusieurs organisations ont dénoncé de nombreuses violations des droits de l'Homme dans le sillage de l'attaque.

 

Une commission d'enquête est chargée de faire la lumière sur tous ces événements. Fin avril, l'investiture du gouvernement de M. Abbas, ex-conseiller diplomatique de M. Deby mais aussi ancien rebelle rallié, avait été considérée comme un signe d'ouverture par les observateurs et des diplomates étrangers, dont le haut représentant de l'Union européenne (UE) pour la politique de sécurité Javier Solana.

 

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 00:42


(Xinhuanet 04/06/2008) - Les responsables de la défense de la région des Grands Lacs sont réunis à Kampala pour élaborer une stratégie militaire contre les rebelles de l'Armée de résistance du seigneur (LRA) dans cette région.

"Nous devons mettre fin aux activités terroristes de la LRA ",
a déclaré le chef de la délégation ougandaise, le général Aronda Nyakairima, selon lequel le groupe rebelle est une menace régionale nécessitant une solution régionale. "Nous allons évoquer et préparer une action militaire contre ce problème", a-t-il dit cité par le journal officiel New Vision daté de mardi.

Le général Nyakairima, chef de l'armée ougandaise, a précisé que cette réunion avait été organisée à la demande du président ougandais Yoweri Museveni et du président de République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila qui se rencontrés il y a peu à Dar es-Salaam.

Citant des sources de l'Armée de libération du peuple du Soudan (SPLA), le journal souligne que la LRA "s'est réarmée, s'est entraînée et est prête à frapper une nouvelle fois".

L'Ouganda et le Sud-Soudan ont décidé d'aider la RDC à se débarrasser des rebelles, et la Mission de l'ONU au Congo soutient également cette stratégie, selon les sources.

La LRA a été placé par Washington sur sa liste des organisations terroristes en décembre 2001 après les attaques terroristes du 11 septembre.

Pour le général Nyakairima, la LRA est devenu une force internationale en recrutant des combattants du Soudan, de RDC et de République centrafricaine.

L'évocation d'une solution militaire fait suite à l'échec des négociations de paix à Juba, dans le Sud-Soudan, en avril.

L'insurrection de la LRA dans le nord de l'Ouganda a fait en plus de 20 ans des dizaines de milliers de morts et plus de 2 millions de déplacés. Le groupe a été chassé du pays par l'armée.

© Copyright Xinhuanet

 

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