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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 21:43

 

NIAMEY 26 juin 2008 (Reuters) - L'ancien Premier ministre du Niger Hama Amadou, soupçonné de corruption, a été arrêté, a-t-on appris de source judiciaire.

Amadou a été placé en détention à Koutakale, à une soixantaine de kilomètres de la capitale, Niamey, précisait-on de même source. Le Parlement nigérien s'était prononcé mardi en faveur de l'engagement de poursuites à l'encontre de l'ancien chef du gouvernement, accusé d'avoir versé des pots-de-vin à un fonds spécial destiné à la presse nationale pour un montant qui avoisinerait 100 millions de francs CFA (152.000 euros).

 

En cas de poursuites, Amadou comparaîtra devant une Haute cour, seule habilitée à traiter les affaires impliquant des membres ou anciens membres du gouvernement pour des faits commis durant leur mandat. S'il était reconnu coupable lors de son procès, Amadou pourrait renoncer à se présenter à l'élection présidentielle de 2009, dont il est le favori depuis que l'actuel chef d'Etat, Mamadou Tandja, l'a démis de ses fonctions l'année dernière, en raison d'un autre scandale de corruption touchant deux anciens ministres de l'Education.

 

Une centaine de partisans d'Amadou, qui s'étaient rassemblés devant la Haute cour dans le centre de Niamey, ont été dispersés par la gendarmerie à l'aide de gaz lacrymogènes, a rapporté un journaliste de Reuters.

 

La semaine dernière, l'ancien Premier ministre a accusé Tandja, qui ne peut pas se présenter après avoir effectué deux mandats, de fomenter un "complot politique" pour l'empêcher de briguer la présidence. Les deux hommes appartiennent au même parti, le Mouvement national pour la société et le développement, que préside Amadou.

 

Abdoulay Massalatchi, version française Grégory Blachier

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 21:38

 

APA-Yaoundé2008-06-25 (Cameroun) Le neuvième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a achevé ses travaux mercredi, par un communiqué condamnant les « attaques et tentatives de déstabilisation récurrentes » intervenues au Tchad ces derniers mois.

 

Réunis pendant deux jours (24-25 juin), dans la capitale camerounaise, les dirigeants de la CEMAC ont annoncé un « soutien financier» à N’Djaména, sans plus de précision sur le montant à allouer », Ils ont appelé les Tchadiens au dialogue.

 

Au plan du renforcement de l’intégration dans la zone, le sommet de Yaoundé a décidé de la « mise en place effective », le 1re janvier 2010, du « passeport CEMAC, alors qu’une année plus tôt, c’est le Parlement sous-régional qui entrerait en fonction.

 

S’agissant du projet de création d’une compagnie aérienne communautaire «Air CEMAC», pour un investissement de départ de 24 milliards FCFA, les Chefs d’Etat ont convenu de multiplier les appels à participations, après l’engagement de SN Brussels d’apporter 40 pour cent du capital.

 

Les pays membres se sont engagés, sur un autre registre, à verser 10 pour cent de leur budget, à la mise en œuvre du Programme de sécurité alimentaire. Les dirigeants de région Afrique centrale ses sont exprimés pour des « négociations globales » sur les Accords de Partenariat Economique (APE) avec l’Union européenne.

 

Au plan militaire, on relève dans les décisions que, les compétences de la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC) ont été transférées de la CEMAC à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

 

Avaient pris part au neuvième sommet à Yaoundé, les présidents François Bozizé de Centrafrique, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale, Omar Bongo Odimba du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo, Fradique de Menezes de Sao Tomé et Principe (observateur) ainsi que le Premier ministre tchadien, Youssouf Saleh Abbas

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 22:50

 

La Cour pénale internationale (CPI) est à la recherche du célèbre chef rebelle ougandais et commandant en chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, pour lui faire répondre d’enlèvement de 50 filles utilisées comme esclaves sexuelles, a révélé une responsable de cette instance judiciaire.

 

Le Procureur adjoint Fatou Bensouda a déclaré que les investigations de la CPI ont révélé que M. Kony était totalement responsable du système au sommet de son mouvement, qui s’est livré à l’enlèvement et à la répartition des esclaves sexuelles entre les principaux commandants de la LRA.


Dans une révélation dont elle n’est pas coutumière, la CPI, qui a lancé des mandats d’arrêt contre le chef rebelle ougandais il y a deux ans, a déclaré que les enquêtes ont révélé que M. Kony, qui a refusé de se présenter pour la signature d’un accord de paix récemment, était explicitement impliqué dans les cas de viol systématiques


"Les enquêtes ont montré non seulement comment la LRA enlevait les filles pour les violer et en faire des esclaves sexuelles, mais également comment M. Kony contrôlait tous les aspects de l’enlèvement, de l’attribution des filles à ses commandants et leur réduction à l’esclavage", a indiqué Mme Bensouda.


Le viol comme arme de guerre


En s’exprimant à l’ouverture d’une conférence en prélude au sommet de l’Union africaine (UA) organisée par l’une des plus grandes organisations de défense des droits des femmes, Femmes Africa Solidarité, Mme Bensouda a expliqué que le viol et les violences sexuelles restaient des armes de guerre


"Les femmes sont considérées comme des armes de guerre légitimes, avec le bétail et les autres biens. Au Moyen-Age, l’accès sexuel sans restriction aux "femmes conquises" était utilisé comme une mesure d’incitation à la prise d’une ville", a-t-elle déclaré à la conférence de FAS.


Dans le cadre des enquêtes sur la LRA, il a été établi par la CPI que M. Kony ordonnait également à ses commandants qu’aucune fille ne soit violée avant qu’il organise leur répartition.

Des esclaves sexuelles surnommées "épouses ou "soeurs"


Mme Bensouda a indiqué que la LRA couvrait ses actes criminels en appelant les filles "épouses" ou "soeurs", bien qu’elle soient des esclaves sexuelles. Selon elle, la loi pénale internationale était toujours inappropriée contre le viol, ce qui permettait à ce crime de rester "une conséquence inévitable ou une répercussion des conflits armés, rarement punie par la loi".

La conférence de FAS, du 20 au 23 juin, consacrée à l’application de la Déclaration solennelle sur l’égalité entre hommes et femmes en Afrique, cherche les moyens de pallier à ses lacunes.

La directrice exécutive de FAS, Benetta Diop, a déclaré que cette conférence donnait aux participantes une occasion de ré-éxaminer les lois en vigueur et de faire des recommandations aux dirigeants africains sur les moyens de mettre fin aux mauvais traitements infligés aux femmes, particulièrement dans les situations de conflit.


Elle a annoncé qu’une équipe d’experts serait constituée à l’issue de la conférence pour discuter des amendements éventuels des codes internationaux en vigueur, afin de les rendre plus efficaces pour lutter contre les mauvais traitements reservés aux femmes et aux groupes vulnérables de la société.

 

25-06-2008    Source : Afrik.com    

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 02:54

 

Exit le 9e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Mais 10 ans après, l’organisation manque de visibilité.

Le chef de l’Etat tchadien était le grand absent de la 9e conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui s’est tenue à Yaoundé au Cameroun hier, 24 juin 2008. Il a préféré ne pas faire le déplacement de Yaoundé, pour s’occuper des rebelles qui lui donnent des insomnies ces derniers jours. Dans ce conflit interne – le gouvernement tchadien parle plutôt d’agression extérieure, du Soudan notamment – qui ne date pas d’aujourd’hui, le président tchadien se sent abandonné et isolé par ses pairs de l’Afrique centrale. Les autorités tchadiennes ne loupent aucune occasion pour le dire.


Le jeudi 19 juin 2008, le ministre tchadien de la Communication, Mahamat Hissène, a été assez sévère envers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Il intervenait en direct et par téléphone dans un débat organisé par la chaîne de télévision privée camerounaise, Canal 2 International, sur le thème « La Cemac et ses défis ». Au fait, le gouvernement tchadien accuse la Cemac d’inertie. Lors du raid des rebelles tchadiens à Ndjamena en février dernier, la Cemac n’a pas toussé. La récente attaque n’a non plus fait bouger la Cemac dont la présidence était jusque-là assurée par Paul Biya du Cameroun. Or 2 pays de la Cemac (Cameroun et Centrafrique) partagent les frontières avec le Tchad. Par ailleurs, au dernier sommet à Ndjamena, Paul Biya était absent.

 
Des espoirs perdus


Au-delà des problèmes d’insécurité dus à des conflits internes, les pays membres de la Cemac souffrent aussi des conflits transfrontaliers. C’est le cas des populations du Nord Cameroun qui sont à la merci des bandes armées venant du Tchad et de la Centrafrique, avec des complicités camerounaises. Ici, vols du bétail, viols, enlèvements, grand banditisme, criminalité, etc. tout s’y passe sans que la Cemac ne soulève le moindre petit doigt. Par ailleurs, de manière récurrente, des Camerounais sont pourchassés et chassés de la Guinée équatoriale et du Gabon. Jamais, la Cemac n’a ni dénoncé, ni déploré, ni condamné ces actes de xénophobie…


Et pourtant à son lancement en février 1998, la Cemac était porteuse de gros espoirs. Surtout que l’Union douanière et économique d’Afrique centrale (Udeac) dont elle héritait le passé, avait montré ses limites 30 ans après sa création le 8 décembre 1964. Mais aussi de par la volonté de ses fondateurs de développer ensemble toutes les ressources humaines et naturelles de leurs Etats pour le bien être de leurs peuples dans tous les domaines, à donner une impulsion nouvelle et décisive au processus d'intégration en Afrique centrale par une harmonisation accrue des politiques et des législations de leurs Etats, et à assurer la convergence des performances de leurs politiques économiques au moyen du dispositif de la surveillance multilatérale. En clair, les Etats membres ont accepté de transférer, chacun, une parcelle de sa souveraineté, au travers de la création d'un Parlement et d'une Cour de justice communautaires, ainsi que l’institution d’un véritable marché commun.


Audace et ouverture


Malgré la mise en place progressive d’une architecture institutionnelle, l’impact de la Cemac ne se ressent pas dans le vécu quotidien des populations de la sous région de l’Afrique centrale. Jusqu’ici, la Cemac apparaît comme un agrégat de projets. Les vœux de toujours se renouvellent à chaque sommet. La libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux est un leurre. La levée des barrières douanières reste une vue de l’esprit. L’intégration sous régionale est grippée. Les instruments devant faciliter la mise en œuvre de ces réformes sont torpillés et sacrifiés sur l’autel des égoïsmes de certains Etats membres. Ainsi en est-il du passeport Cemac, de Air Cemac, du marché commun, etc.


Les questions de souveraineté et de leadership semblent de plus en plus prendre le pas sur les objectifs communautaires. Au point que les sommets de la Cemac constituent beaucoup plus des espèces de tribunaux entre des chefs d’Etat des pays membres. D’autres y vont pour arracher des postes pour leurs compatriotes dans des organisations affiliées à la Cemac. Pourquoi ne pas pleurer avec Paul Biya : « Le temps n’est plus au simple replâtrage institutionnel [de la Cemac] (…) Nous devons être audacieux et ouverts (…) Pour donner à la Cemac le contenu qu’en attendent nos peuples ». Sinon à quoi sert la Cemac ? 

 

Par Noé NDJEBET MASSOUSSI


Le Messager de Douala 25-06-2008

 

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:37

COMMUNIQUE FINAL A L'OCCASION DE LA VISITE DE TRAVAIL ET D'AMITIE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FRANCOIS BOZIZE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 



 

Libreville, le 21 juin 2008

 

 

 

A l'invitation de Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise,

 

Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, Président de la République Centrafricaine, a effectué une visite ci' amitié et de travail en République Gabonaise le 21 juin 2008.

 

Cette visite du Chef de l'Etat Centrafricain s'inscrit dans le cadre des consultations permanentes entre les Républiques sœurs du Gabon et de la Centrafrique, notamment à la veille du prochain Sommet des Chefs d'Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale prévu à Yaoundé les 24 et 25 juin 2008.

 

Lors de leur rencontre, les deux Chefs d'Etat ont eu des entretiens en tête-à-tête, au cours desquels ils ont procédé à un large échange sur des questions d'intérêt commun tant au plan bilatéral, sous-régional que régional.

 

Ils se sont félicités de la signature à Libreville, ce jour, de l'Accord de Paix Global entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les deux Mouvements politico-­militaires centrafricains (APRD, UFDR).

 

Toutefois, l'Accord Global de Paix reste ouvert à la signature des autres mouvements politico-militaires.

 

Cet Accord constitue une étape majeure dans le retour à la concorde nationale en République Centrafricaine, à la veille de l'ouverture du Dialogue Politique Inclusif devant réunir l'ensemble des acteurs de la vie socio-politique centrafricaine.

 

Au terme de leur séjour en République Gabonaise, les Parties signataires ont remercié le Président de la République, le Gouvernement et le Peuple gabonais pour l'accueil chaleureux qui leur a été réservé.

 

De même, Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA a exprimé sa sincère gratitude au Chef de l'Etat gabonais pour la fraternelle attention qu'il a toujours accordée à la République Centrafricaine.

 

 

Fait à Libreville, le 21 juin 2008

 

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 00:14

Le Président de la Commission de l'UA salue la signature de l'Accord de paix global entre le Gouvernement centrafricain et les groupes politico-militaires

 



BANGUI, République Centrafricaine, Juin 23, 2008 /African Press Organization (APO)/ — Le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, se réjouit de la signature, le samedi 21 juin 2008, à Libreville, de l’Accord de paix global entre le Gouvernement centrafricain et les groupes politico-militaires, dans le prolongement des Accords de Syrte de février 2007, de Birao d’avril 2007 et de Libreville de mai 2008. Il félicite les signataires pour le sens du compromis dont ils ont fait preuve, et les exhorte à respecter et à mettre en ouvre les engagements pris.

 

Le Président de la Commission appelle toutes les autres parties centrafricaines à se joindre à cet Accord dont la mise en oeuvre permettra de créer les conditions d’une paix et d’une stabilité durables en RCA.

 

La Commission de l’UA tient à rendre hommage au Président El Hadj Omar Bongo Ondimba pour ses efforts et son engagement constants en faveur de la paix et de la stabilité en République centrafricaine (RCA). Elle félicite également le Représentant du Secrétaire général des Nations unies en RCA, François Lonsény Fall, pour sa contribution aux efforts de paix en RCA.

 

SOURCE : African Union Commission (AUC)

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 15:39




Libreville, 23 juin (GABONEWS) – La Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui se tient mardi, à Yaoundé, verra la participation de l’ensemble des dirigeants de la sous région, notamment Paul Biya (Cameroun), Omar Bongo Ondimba (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo), Obiang Nguéma Mbasogho (Guinée Equatoriale), Idriss Déby Itno (Tchad), François Bozizé (RCA), et sera consacrée, pour l’essentiel, à l’examen de la situation économique de la Communauté, longuement évoquée en amont par le Conseil des ministres chargé d’assurer la direction de l’Union économique de l’Afrique centrale et comprenant les ministres des Finances et de l’Economie d’une part, ainsi qu’aux crises politico-militaires récurrentes au Tchad et en RCA, où le gouvernement est parvenu, samedi, grâce aux bons offices du Gabon, à conclure un Accord de paix globale à Libreville, avec les mouvements rebelles de l’APRD et de l’UFDR, a confié une source diplomatique à GABONEWS.

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 15:13



 

Le Messager (Douala) 23 Juin 2008

 

Jean François Channon

 

Le sommet qui s'ouvre demain à Yaoundé va s'achever avec le passage de témoin à la tête de cette communauté.


C'est ce lundi 23 juin 2008 que les chefs d'Etat et de gouvernement de la sous-région Afrique centrale arrivent à Yaoundé dans le cadre du 9è sommet des chefs d'Etat de la Communauté monétaire d'Afrique Centrale (Cemac). Selon des sources proches du ministère des Relations extérieures, Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (Rdc) pourrait y prendre part, à titre d'observateur.

 

Dans l'ordre protocolaire établi par le protocole d'Etat de la présidence de la République du Cameroun, le président François Bozizé Yangouvonda, le benjamin des chefs d'Etat de la Cemac, va va ouvrir le ballet des arrivées que va clôturer le doyen Omar Bongo Ondimba. Le programme des travaux prévoit demain 24 juin 2008, la cérémonie d'ouverture au Palais des congrès de Yaoundé au cours de laquelle le président en exercice de la Cemac, le Camerounais Paul Biya fera son discours bilan.

 

Entre autres sujets importants, le processus d'intégration sous-régional (voir article ci-contre). Il y a un an, l'additif du traité instituant la Commission de la Cemac avait été signé à N'Djamena. Le Conseil des ministres de la Cemac réuni à Yaoundé la semaine dernière, a estimé entre autres que les résultats obtenus paraissaient encourageants. Notamment pour ce qui est de la libre circulation des personnes. Paul Biya, président sortant, devrait pouvoir expliquer les raisons de cet immobilisme, et les efforts à fournir pour lancer une accélération du processus d'intégration, considéré comme l'a rappelé le ministre Louis Paul Motazé « comme un vecteur indispensable de l'action de la Cemac ».


Défis


Au cours de leurs travaux, les chefs d'Etat de la Cemac devront se prononcer sur les dossiers relatifs au Programme économique régional (Per), au fonctionnement du Fonds de développement communautaire (Fodec), et la mise en place de la compagnie communautaire de transport aérien Air Cemac. De même qu'ils parleront de l'harmonisation des finances publiques des pays de la sous-région, base d'un processus de développement économique intégré. Avant d'aller assister ensemble à la finale de la coupe de football de la Cemac le 24 juin 2008.


Au terme du sommet, Paul Biya passera le témoin à François Bozizé Yangouvonda. Le mandat du président Bozizé coïncide avec le 5è anniversaire de sa prise de pouvoir. A la tête de la Cemac, il devra faire avancer où s'est arrêté son successeur. A la fois très proche de Omar Bongo Ondimba qu'il considère comme son parrain, et de Théodoro Obiang Nguéma Mbazogo, à qui il rend constamment visite, François Bozizé né le 14 octobre 1946 à Libreville au Gabon, va-t-il réussir la où Paul Biya a échoué ?

 

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 01:51



 

LIBREVILLE, 22 juin (Xinhua) -- Le président gabonais Omar  Bongo Ondimba quittera Libreville lundi après-midi pour Yaoundé  pour participer au 9ème sommet des chefs d'Etat de la Communauté  économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), prévu mardi. 

 

Le sommet examinera la situation économique de la sous-région  marquée par l'envolée des prix du baril de pétrole.  

 

     Sur les six pays de la CEMAC, cinq sont producteurs d'or noir.  La Centrafrique est l'unique Etat non-producteur de pétrole dans  la Communauté. Les autres pays membres de cette communauté sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.

 

     Le sommet devrait aussi examiner les conflits au Tchad et en  Centrafrique et désigner un nouveau chef de l'Etat pour assurer la présidence tournant de la CEMAC.  

 

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:14




 

YAOUNDE, 21 juin (Xinhua) -- La réunion des ministres des  Affaires étrangères des pays membres de la Communauté économique  et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) a achevé ses travaux  vendredi à Yaoundé et préparé 3 dossiers qui seront sur la table  du 9e sommet des chefs d'Etats du bloc sous-régional prévu le 23  juin dans la capitale camerounaise. 

 

     Ces dossiers, qui portent sur les questions monétaires,  l'intégration sous régionale et les accords de partenariat  économique avec l'Europe, font ponctuer les débats des chefs  d'Etats des 6 pays membres (Congo, Gabon Centrafrique, Tchad,  Guinée équatoriale et Cameroun) lors du sommet de la Cemac du 23  juin prochain au Palais des congrès de Yaoundé, a rapporté samedi  la radio nationale camerounaise. 

 

     "Les réunions ministérielles qui se sont tenues pour voir  l'aspect pratique de certaines décisions, ont abouti à une feuille de route consensuelle qu'il adviendrait à étaler sur une période  de 18 mois, à une série d'actions allant de la catégorisation  c'est-à-dire une certaine catégorie de personnes qui peuvent déjà  voyager librement avec des passeports sécurisés", a expliqué  Antoine Ntsimi, président de la commission de la Cemac.

 

     "Il s'agit de voir aussi des problèmes d'ordre sécuritaire et  naturellement l'aspect passeport Cemac sur lequel il faut ajouter  la notion de biométrie pour le sécuriser davantage et ce travail  est très avancé et a retenu 3 catégories de passeport ordinaire,  de service et diplomatique Cemac", a-t-il ajouté. 

 

     Les chefs d'Etats vont également harmoniser leurs positions sur la signature des accords de partenariat économique entre l'Afrique et l'Union européenne qui suppriment les taxes douanières à  l'entrée des deux marchés. 

 

     La signature de ces accords divise les pays de la sous région. Le Cameroun et le Gabon sont favorables et ont déjà signé des  accords intérimaires. La Guinée équatoriale, le Tchad, le Congo et la Centrafrique sont réticents.

 

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