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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 00:14

 


 

Bangui, 19 mai 2015(RJDH)  --  Après son extradition le 14 mai 2015 et conduit directement à la maison d’arrêt de Ngaragba, l’ex ministre du Tourisme, Romaric Vomitiadé sera de nouveau devant le tribunal de grande instance de Bangui. Selon Me Morel Sangone, conseil de l'accusé, sa première peine a été suspendue, après que l'appel ait été interjeté  par  sa défense après sa condamnation.

 

Selon Me Morel Sangone,  la défense de Romaric Vomitiadé a  interjeté l’appel le même jour ou la justice avait été rendue, donc la première peine est suspendue. En réalité, il devrait d’abord purger la première peine qui n’existe plus avant d’être jugé à nouveau. 

 

La même source n'a pas nié le fait que son client ait commis infraction en s'évadant de la prison et il sera jugé pour cet acte. Toutefois, «  il faut tenir compte des circonstances », a-t-il dit sans autres commentaires.

 

Après son extradition, Me Morel a fait savoir que son client a été directement conduit à la prison carcérale de Ngaragba. Ses conseils ne l'ont pas  encore rencontré, précise-t-il.

 

Romaric Vomitiadé a été condamné à deux ans d’emprisonnement ferme avec une amande de 300.000 milles francs et 2.000.000 en titre de dommage intérêt. Il a été accusé d'avoir violé une fille de 16 ans à Yaloké lors des consultations populaires à la base.

 

Quelques jours après, il s’est évadé. Il a été arrêté au Congo Démocratique avant d’être extradé à Bangui sur demande de la justice Centrafricaine. /

 

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho


 

Centrafrique/ Bangui : L’ancien ministre Vomitiadé sera de nouveau devant la barre
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 23:50

 

 

 

20/05/15 (APA)

 

Trente avocats centrafricains ont démarré, mardi à Bangui, une formation destinée à renforcer leurs capacités sur la technique des réparations en matière de justice transitionnelle, l’évaluation des dommages réparables, le financement des réparations et le rôle de la communauté internationale dans les réparations. Organisée par la division des droits de l’homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) en partenariat avec le barreau centrafricain, la formation est assurée par d’éminents juristes.

 

Elle a pour but Le but d’outiller les défenseurs des victimes des crises en Centrafrique dans leur participation à la mise en place de la commission justice et vérité préconisée par les délégués au forum national de réconciliation qui s’est tenu du 5 au 11 mai derniers à Bangui.

 

L’intérêt de la formation est d’expliquer aux avocats que la justice transitionnelle doit tenir compte des seules spécificités et réalités locales.

 

Selon un expert onusien, les populations centrafricaines ont montré, lors du forum, que la réconciliation nationale doit passer par la réparation des victimes. « Si cette réparation des victimes n’est pas effective, il sera difficile qu’il y ait réconciliation dans le pays », a-t-il affirmé.

 

« C’est important aussi que les victimes comprennent le mécanisme de la justice transitionnelle, et les avocats sont bien placés pour en expliquer les contours à la population. Ainsi se justifie la formation de renforcement des capacités des avocats », a conclu l’expert onusien.

Justice transitionnelle: Les avocats centrafricains renforcent leurs capacités
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 23:46

 

 

 

20/05/15 (APA)

 

56 membres de l’Autorité nationale des élections (ANE) de la ville de Bangui ont prêté serment, mardi dans la capitale centrafricaine, en vue du lancement prochain du processus d’organisation des élections en Centrafrique. Dans son réquisitoire le procureur de la République, Ghislain Grézenguet, leur a rappelé les grandes responsabilités qui pèsent sur eux, entre autres, de superviser des élections incontestables, d’être impartial afin de permettre au pays d’avoir des nouvelles autorités démocratiquement élues.

 

Selon M. Grézenguet, si la Centrafrique est en crise aujourd’hui c’est parce que, par le passé, les personnes qui avaient en charge l’organisation des élections n’avaient pas joué objectivement leur rôle.

 

Elles avaient favorisé, par égoïsme, des personnes qui n’avaient pas été élues par le peuple à occuper de mandats dont ils n’étaient pas les légitimes détenteurs.

 

M. Grézenguet a conseillé aux membres de l’ANE d’éviter au pays de retomber dans les mêmes travers.

 

Quinze femmes figurent au nombre des 56 membres de l’ANE ayant prêté serment mardi. En revanche aucun représentent du 3ème arrondissement de Bangui ne figure sur la liste en raison de la mésentente qui persiste encore dans cet arrondissement entre les entités qui doivent désigner leur représentant. La communauté musulmane notamment estime être sous représentée.

Centrafrique : Prestation de serment de 56 membres de l’Autorité nationale des élections
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 23:45

 

 

 

20/05/15 (APA)

 

La mairie de Bangui, la capitale centrafricaine, a décidé d’exploiter un logiciel spécialisé dans la gestion des finances, le suivi des recouvrements fiscaux, afin de maximiser ses recettes, améliorer sa gouvernance financière et l’administration de ses services financiers. Ce logiciel, appelé « Simba» a été mis au point par l’Association internationales des maires francophones (AIMF) et l’Union européenne (UE) dans le cadre du projet d’adressage des villes de Douala, la capitale économique du Cameroun, et de Pointe-Noire, la capitale économique congolaise.

 

Depuis mardi, un expert congolais dépêché par l’AIMF assure la formation des agents de la municipalité de Bangui et de certains départements ministérielle centrafricains travaillant en étroite collaboration avec la mairie de Bangui, à l’utilisation du logiciel Simba.

 

Grace à cet outil, qui est en train de faire ses preuves à Douala et à Pointe-Noire, la municipalité de Bangui pourra faire des projections budgétaires en vue de l’élaboration de son budget de fonctionnement et rehausser le niveau de ses ressources financières en identifiant les activités taxables.

 

Mais pour tirer pleinement profit du logiciel, il est important que les services de la municipalité soient suffisamment informatisés.

 

La municipalité de Bangui dont les recettes se sont amenuisées à cause de la crise centrafricaine qui a entrainé une destruction massive des biens éprouve d’énormes difficultés à prélever les taxes à cause de l’incivisme fiscal de nombre de citoyens qui ne veulent pas s’acquitter de leurs obligations en matière fiscale.

Mairie de Bangui: Un logiciel pour maximiser les recettes municipales
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 23:16

 

 

 

mercredi 20 mai 2015 (Le Temps.ch) Richard Werly  

 

Le haut commandement français reconnaît que le fait d’avoir gardé le silence durant des mois sur les enquêtes en cours a sans doute été une erreur

 

Soudain, leurs visages se ferment et les mots employés le sont avec la plus grande prudence. Depuis que le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a invité, le 11 mai, les soldats qui se seraient rendus coupables de violences sexuelles sur des enfants en Centrafrique «à se dénoncer», les officiers supérieurs de la «Grande muette» savent qu’à tout moment, le pire peut remonter à la surface. Sauf que, pour l’heure, personne n’a parlé: «Il ne se passe rien, explique une source militaire de haut rang. Est-ce par solidarité de groupe ou parce que nous ne comptons pas de coupables dans nos rangs? Pour l’armée, en tout cas, plus l’épilogue de cette tragique affaire interviendra, mieux ce sera.»

 

Révélées en avril par le quotidien britannique The Guardian, les accusations portées par des enfants centrafricains mineurs contre plusieurs soldats français déployés dans leur pays, qu’ils accusent de les avoir violés lors de leur séjour dans le camp de réfugiés de Mpoko, à la périphérie de Bangui, font aujourd’hui l’objet de deux enquêtes. La première, dite «enquête de commandement», porte sur les responsabilités éventuelles de la hiérarchie militaire de l’opération Sangaris en Centrafrique, lancée début décembre 2013 et à laquelle ont déjà participé plus de 9000 soldats français. La seconde, placée sous l’autorité d’un magistrat instructeur depuis l’ouverture d’une information judiciaire contre X le 7 mai par le procureur de Paris, est diligentée par la «prévôté», c’est-à-dire par les gendarmes. Ces deux enquêtes, précisent le haut commandement français, ont été automatiquement déclenchées dès la réception du rapport de l’ONU relayant ces accusations, en juillet 2014.

 

Crédibilité de l’ONU

 

«Il est important de comprendre ce que veut dire cette ouverture automatique, poursuit cette source militaire. Nous sommes partis du principe que toute information en provenance de l’ONU est crédible. Nous n’avons donc pas cherché à revérifier les dires des uns ou des autres, comme nous l’aurions peut-être fait dans le cas d’un rapport émanant d’une organisation humanitaire.» Fait important: les militaires français justifient le fait qu’ils n’ont pas auditionné les rédacteurs dudit rapport: «D’emblée, ces informations ont été prises très au sérieux», poursuit notre source.

 

Les retards très problématiques dans la communication officielle du lancement de ces enquêtes continuent en revanche d’interroger. L’armée a-t-elle dissimulé ces informations aux autorités civiles, jusqu’à ce que les révélations du Guardian changent la donne? Ou est-ce au contraire le Ministère de la défense qui, préoccupé par la dangerosité de l’opération Sangaris (trois morts, 260 blessés) et la volatilité politique de la Centrafrique, a préféré jouer la montre en espérant que l’affaire serait finalement étouffée? Cette absence initiale de transparence, contrairement à d’autres affaires de violences survenues par exemple en Côte d’Ivoire, nourrit en tout cas les soupçons et a déjà des conséquences sur le terrain. La semaine dernière, l’un des PC de Sangaris à Bangui a été tagué d’un «soldats Français = violeurs».

Lu pour vous : L’armée française attend la vérité sur les viols en Centrafrique
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 23:09

 

 

 

Par RFI 20-05-2015 à 13:53

 

En Centrafrique, une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur l'évasion d'Eugène Ngaïkosset, surnommé « le boucher de Paoua » pour les exactions qui lui sont attribuées dans le nord-ouest du pays. Ce militaire, exécutant de basses oeuvres sous le régime de Bozizé, a réussi à s'échapper dans la nuit de dimanche à lundi de la section de recherche et investigation à Bangui.

 

Eugène Ngaïkosset est arrivé à l'aéroport de Bangui Mpoko, mardi 12 mai à bord du vol DT526 en provenance de Brazzaville, sous le coup d'un arrêté d'expulsion. Il a immédiatement été appréhendé par les autorités centrafricaines et conduit à la SRI, la section de recherche et investigation. Surprenante coïncidence : il a réussi à échapper à ses geôliers dimanche dernier à la veille d'une confrontation judiciaire importante.

 

Le « boucher de Paoua » soutient qu'il n'a joué qu'un second rôle dans les violences du Nord-Ouest qui ont démarré fin 2005. Selon nos informations, il devait donc être placé ce lundi face à une poignée d'officiers sur lesquels il rejette les accusations. L'ordre « d'extraction » avait même déjà été transmis. Mais l'intéressé a réussi à s'envoler avant d'être entendu.

 

S'agit-il d'un simple dysfonctionnement ? Y a-t-il eu des complicités ? « La première défaillance a été de le garder dans une unité de police judiciaire et pas dans une maison d'arrêt », explique une bonne source à Bangui avant de soupirer : « Les Congolais nous ont aidés à garder ce criminel en détention pendant des mois. Et nous Centrafricains nous avons réussi à le laisser s'échapper en quelques jours. »

 

Cette évasion intervient peu de temps après celle d'un autre détenu prestigieux de la SRI, le ministre Romaric Vomitiadé, qui depuis a pu être recapturé avec l'aide des autorités du Congo-Kinshasa.

 

De leur côté, les parents d'Eugène Ngaïkosset affirment que celui-ci ne s'est pas évadé, mais qu'il a été enlevé. Ils disent craindre pour sa sécurité.

 

 

Affaire Eugène Ngaikosset : évasion ou enlèvement ?

 

http://www.radiondekeluka.org   mardi 19 mai 2015 12:31

 

Le capitaine Eugène Ngaïkosset arrêté le mardi 12 mai à sa descente d'avion à l'aéroport Bangui M'Poko et détenu à la Section de recherches et d'investigations (SRI) depuis cette date, n'y est plus. Des sources proches de la gendarmerie évoque une probable évasion du capitaine tandis que sa famille parle d'un cas d’enlèvement ou plutôt d'une disparition.


Le frère cadet du capitaine, Claude Ngaïkosset, a déclaré lundi à RNL que son frère a fait l'objet d’enlèvement et qu'il serait détenu dans un lieu tenu secret. « Mon frère a fait l'objet d'un enlèvement de la part du corps judiciaire centrafricain. Mon frère a fait l'objet d'un enlèvement à l'aéroport dès notre arrivée le 12 mai 2015. Il ne s'est pas évadé, il a été enlevé et conduit dans un lieu que la famille ne connaît pas encore ».


Face à ce qu'il qualifie d'enlèvement, Claude Ngaïkosset sollicite un arbitrage international. « Je lance un appel pressant au président Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise militaro-politique centrafricaine de porter un jugement clair et net sur l'affaire Eugène Baret Ngaïkosset ».


A l'entrée de la coalition Séléka, le 24 mars 2013, date de la chute du pouvoir de François Bozizé, le capitaine Eugène Baret Ngaïkosset s'est réfugié en République démocratique Congo. Il s'est ensuite retrouvé au Cameroun en novembre et sera rattrapé dans sa course par la justice au Congo-Brazzaville où il va être arrêté et mis en prison en compagnie de son frère cadet pendant 2 ans, à compter du 1er décembre 2013. Il est libéré et expulsé en République Centrafricaine le mardi 12 mai 2015.


A sa descente d'avion, le capitaine Baret Ngaïkosset a été systématiquement conduit de l’aéroport Bangui M'Poko à la SRI, où il disparaîtra de ce lieu de détention dimanche 17 mai dans des circonstances non élucidées. Selon certaines sources proches du dossier, une inattention des gendarmes qui assuraient sa sécurité serait à l'origine de sa fuite.


Le capitaine Eugène Ngaïkosset, ancien directeur du corps de l’amphibie, est l'un des officiers influents et proches du régime Bozize.


Son arrestation serait motivée par des soupçons d’une tentative de déstabilisation du régime de Catherine Samba Panza le jour de la cérémonie de clôture des travaux du Forum de Bangui lundi 11 et mardi 12 mai 2015.

 

RCA: enquête ouverte sur l’évasion d’Eugène Ngaïkosset
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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 22:49

 

 

 

20.05.2015 13h23(Xinhua)

 

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, a déclaré mardi, à Libreville, que les élections en République centrafricaine (RCA) prévues en août prochain pourraient être reportées.

 

M. Bathily a fait cette annonce en présentant aux ambassadeurs et aux représentants des organisations internationales au Gabon les résultats du dernier Forum de renonciation national en RCA dont il était le président.

 

Il a fait savoir que les participants avaient évoqué l' impossibilité de tenir les élections en août prochain, et recommandé une prolongation de la transition, de sorte à réunir les conditions d'organisation d'élections libres, transparentes et équitables.

 

Le Forum de Bangui, tenu du 4 au 11 mai à Bangui, a eu la participation de 700 délégués représentant toutes les forces vives de la nation devant le médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale(CEEAC), le président congolais Denis Sassou Nguesso, a dit M. Bathily.

 

Les recommandations du Forum, a-t-il affirmé, portent notamment sur la création de mécanismes pour la paix et la réconciliation, la mise en place d'une commission d'enquête pour examiner les violations graves des droits de l'homme, la lutte contre l' impunité pour les crimes et l'amélioration de la gouvernance politique et économique.

 

M. Bathily a également exhorté la communauté internationale à manifester davantage sa solidarité à l'égard de la Centrafrique en contribuant généreusement, aux échéances à venir, à la mobilisation des ressources nécessaires.

RCA : les élections pourraient être reportées, selon un officiel de l'ONU
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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 16:30

 

 

http://www.la-croix.com   19/5/15 - 15 H 21

 

Plus que jamais, les Centrafricains ont besoin d’être humbles pour retrouver la force de l’amour », a déclaré l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga. Le président de la Conférence épiscopale centrafricaine était en visite à Rome, vendredi 15 mai, avec les autres évêques de son pays.

 

« Nous avons eu des conflits mais maintenant est venu le temps de s’asseoir, de se regarder les yeux dans les yeux afin que chacun prenne ses responsabilités et de s’offrir réciproquement la réconciliation et la réparation des torts subis. Il n’est pas possible de vivre dans l’amertume, la haine et la rancœur », affirme-t-il dans un entretien accordé à l’agence missionnaire Fides. L’archevêque encourage les Centrafricains à tout mettre en œuvre pour « guérir ».

 

Pays fragilisé

 

« Pour ce faire, il faut être humbles et avoir le courage de dire :’j’ai fait du mal à d’autres personnes’», poursuit-il. Il décrit un pays profondément fragilisé, après plusieurs mois de guerre civile. « Nous avons encore des Centrafricains à l’intérieur de notre pays et dans les États voisins qui dorment dans les rues ou dans les églises et des Centrafricains qui vivent encore dans la peur parce que différents groupes ont conservé leurs armes. »

 

Comme il en a l’habitude depuis plusieurs mois, il réfute également toute interprétation qui tendrait à faire de la guerre civile qui a secoué le pays une guerre de religion. « L’imam Layana a été mon hôte pendant cinq mois, insiste-t-il. Nous avons partagé la même table et la même vision de l’état des choses. Nous avons défendu la même cause, celle de défendre l’homme centrafricain, et nous avons aidé ceux qui étaient en difficulté. »

 

Infiltrations djihadistes

 

Enfin, il n’écarte pas la possibilité de « l’infiltration en Centrafrique du djihadisme ». Raison de plus, selon l’archevêque de Bangui, pour défendre l’unité à tout prix. « Si nous ne sommes pas unis dans notre pays, d’autres problèmes tels que le djihadisme prendront pied près de nous pour détruire et déstabiliser les valeurs de notre peuple. »

 

La Centrafrique s’est retrouvée en plein chaos après le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par Michel Djotodia, à la tête d’une rébellion à dominante musulmane, la Séléka.

 

900 000 déplacés

 

Les exactions commises par la Séléka dès son arrivée au pouvoir contre les populations majoritairement chrétiennes ont ensuite débouché sur la création de milices d’autodéfense, les anti-balaka, qui s’en sont alors pris aux civils musulmans, plongeant le pays dans une grave crise, sans précédent. Des violences contre les civils qui ont entraîné l’opération Sangaris des forces françaises en décembre 2013, toujours présentes dans le pays ainsi que la force onusienne Minusca.

 

Plus de la moitié des 4,6 millions de Centrafricains vit dans une extrême pauvreté et près de 900 000 personnes ont été déplacées dans le pays depuis décembre 2013.

 

L. B. S. (avec Fides)

Lu pour vous : L’archevêque de Bangui exhorte à l’humilité, pour « pardonner »
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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 14:49

 

 

 

Par RFI 19-05-2015 à 03:26

 

En Centrafrique, celui que l'on surnomme « le Boucher de Paoua » s'est échappé. Arrêté mardi dernier à son arrivée de Brazzaville, Eugène Ngaïkosset, ancien capitaine de l'armée, responsable de la garde rapprochée de l'ex-président François Bozizé, était visé par une procédure judiciaire pour des crimes qu'il aurait commis entre 2005 et 2007. Le procureur de la République, Gresenguet Ghislain, confirme qu'il s'est évadé alors qu'il était interrogé dans les locaux de la section de recherche et d'investigation.

 

« M. Eugène Ngaïkosset, c’est un secret de polichinelle, on l’appelle le Boucher de Paoua. Il était poursuivi en même temps que le chef d’Etat sortant Bozizé pour des crimes, des assassinats… Tous les efforts sont concentrés en vue de le débusquer de là où il se trouve. Tout ceci rentre dans le cadre de cette vaste campagne de lutte contre l’impunité que nous menons. »

 

Ghislain Gresenguet Procureur de la République de Bangui 18/05/2015 - par Guillaume Thibault

 

 

NDLR : Les circonstances rocambolesques dans lesquelles le "boucher de Paoua" a réussi à s'évader posent le problème de la fiabilité des geôles de la fameuse section des recherches et d'investigation (SRI) de la gendarmerie nationale. A s'y méprendre, l'évasion de Ngaikoisset ressemble furieusement à celle de l'ex-ministre violeur anti-balaka Romaric Vomitiadé qui, ironie du sort, a été extradé par les autorités de Kinshasa à Bangui la semaine dernière.  Selon nos informations, Ngaikoisset aurait étrangement bénéficié d'une permission à lui accordée pour soi-disant se rendre dans une église le dimanche et en aurait profité pour se faire la belle. La question est de savoir comment un tel personnage pouvait-il bénéficier d'une autorisation d'absence ce qui laisse plutôt à penser qu'il s'agit d'une chaîne de complicité qui a rendu possible son évasion car dans le cas de Romaric Vomitiadé, c'est aussi cette curieuse permissivité à la SRI qui lui a permis de se sauver avant d'être rattrapé en RDC. L'efficacité des gendarmes de la SRI est aussi en cause et permet de relativiser et temporiser l'ardeur de ceux qui prétendaient jusqu'ici que nos gendarmes étaient capables de résoudre les problèmes de sécurité notamment à Bangui. Avec les multiples évasions à répétition de la SRI, le doute sur l'efficacité de nos gendarmes est permis, ce d'autant plus que la présence dans ce corps de nombreux partisans de la bozizie pose un réel problème.

RCA: l’ex-capitaine Eugène Ngaïkosset s’échappe lors d’une audition
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19 mai 2015 2 19 /05 /mai /2015 14:40

 

 

 

19/05/15 (Agence d'information d'Afrique centrale)

 

C'est pour se rassurer du niveau de formation de ces éléments que le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou et son collègue de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo sont descendus à la caserne de la gendarmerie nationale de Bifouity (Brazzaville), le 18 mai.

 

L'objectif de cette visite est clair : tester les capacités opérationnelles de l'Unité de police constituée (UPC) appelée à participer à la mission de maintien de la paix à Bangui (RCA). C’est ainsi qu’un atelier externe a été réalisé avec les parties prenantes en rapport avec la mission. L’accent a été mis sur la prise d’otages et les vols à main armée, l’évaluation d’une série de relevés et des jaugeages basée sur le métier de l’ordre et l’intervention professionnelle, etc.

 

« Nous sommes satisfaits, mais nous savons que rien n’est parfait, nous continuerons à travailler pour que la troupe soit de bonne qualité », a déclaré le ministre Charles Richard Mondjo.

 

Le départ de cette unité en préparation est prévu pour la fin du mois de juin prochain. Sa mission est, entre autres, d’aider à la stabilisation de la Centrafrique, pour ce qui est spécifiquement de l’UPC. Il s’agira de participer avec d’autres pays, aux côtés de la police et de la gendarmerie centrafricaine, à la sécurité de Bangui. L’UPC renferme en son sein près de 140 éléments – policiers et gendarmes.

 

Les ministres étaient accompagnés du chef d’état-major général des Forces armées congolaises (FAC), Guy Blanchard Okoï, du commandant de la gendarmerie nationale, Paul Victor Moigny et du directeur général de la police, Jean François Ndenguet.

 

Guillaume Ondzé

Mission de paix en Centrafrique : 140 policiers et gendarmes congolais se préparent
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