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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 21:57

 

 


 

Bangui, 21 mai 2015 (RJDH)--  Lors de la conférence hebdomadaire du  mercredi 20 mai, le porte- parole de la Minusca Hamoudoun Touré, a réaffirmé  la volonté de la Minusca, à appuyer le gouvernement centrafricain  dans l’extension de l’autorité de l’Etat en matière  judiciaire et pénitentiaire. Il a noté qu’une équipe des experts en charge d’évaluer le coût opérationnel de la Cour Pénale  Spéciale, est sur place actuellement.

 

Hamadoun Touré a rappelé les grands chantiers de soutiens à la RCA développés par la Minusca pour aider au redéploiement de l’autorité de l’Etat sous sa forme judiciaire.  « La Minusca travaille à matérialiser son projet de réhabilitation d’un site de détention temporaire à Bria et à Birao.  Au niveau de la ville de Bossembélé, une mission d’évaluation des travaux  de réhabilitation  du tribunal  de grande instance a été effectuée et une évaluation de la maison d’arrêt de la ville a été faite également. Et l’étude de faisabilité d’un projet de réhabilitation des bâtiments est en cours en ce moment » a expliqué  porte parole de la Minusca.

 

Il a spécifié l’aide au processus de la création de la cour spéciale «  dans le cadre  de la mise sur pied de la Cour Pénale Spéciale, une équipe d’experts en charge d’évaluer le coût opérationnel de cette structure est à pied d’œuvre à Bangui depuis une semaine dans  la capitale centrafricaine. Sa mission est  d préparer un budget en vue d’aider à la levée de font pour rendre cette Cour fonctionnelle ».

 

Hamadoun Touré a fait savoir que la Minusca continue de surveiller, d’enregistrer et de documenter les violations des droits des humains aussi bien à Bangui qu’en province.

 

« Nous continuerons à enregistrer et documenter les violations  des droits humains. L’exemple est que pour 7 jours, nous avons enregistré au moins 23 incidents d’atteinte aux droits humains ayant touché ». a noté le porte-parole de la Minusca./

 

Annette Maelaine Malebingui.

Centrafrique/Bangui : La Minusca réaffirme sa volonté d’appuyer le gouvernement en matière de justice
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 21:55

 

 

 

Bangui, 21 Mai 2015(5RJDH)--La création de la Cour Pénale Spéciale en République Centrafricaine était au centre d’un exposé organisé le mercredi dernier par le consortium de sensibilisation sur les Chambres Africaines Extraordinaires(CAE) et le Réseau des ONG nationales pour la promotion et  la  Défense des Droits de l’Homme au Stade 20000 places à Bangui.

 

Me Blaise-Fleury Hotto, Conseiller National a rappelé le niveau actuel du processus de la création de cette cour « la Cour Pénale Spéciale a été déjà votée et communiquée à l’exécutif. Nous attendons que la Présidente de la transition promulguent cette loi pour que les organes de cette Cour puissent être mises en place afin que le travail commence normalement et que les instructions, les jugements, les enquêtes puissent suivre de manière à ce que le peuple centrafricain qui a été meurtri, victime puisse être reconduit dans ses droits ».

 

Me Edith Douzima, coordonnatrice des ONG de défense des Droits de l’Homme, a indiqué que les structures des droits de l’homme sont appelées à soutenir et accompagner cette dynamique « le rôle des organisations des droits est d’agir en collaboration avec la société civile qui est proche de la population afin de fournir des éléments dont les juges ne disposent pas » a-t-elle précisé.

 

Franck Petit, Expert en communication, Chef d’équipe du bureau Consortium de Sensibilisation sur les Chambres Africaines Extraordinaires qui a initié cet exposé en collaboration avec le Réseau des ONG nationales pour la promotion et  la  Défense des Droits de l’Homme estime que cette cour ne suffit pas pour régler tous les problèmes de justice en Centrafrique. Pour lui, « cette cour doit être complétée par d’autres au niveau national et international ».

 

Le projet de la création de la cour pénale spéciale a été adopté avec amendement par le Conseil National de Transition le 23 avril 2015. Le projet adopté a été renvoyé au gouvernement./

 

Judicaël Yongo.

 

 

Les Organisations de la société civile centrafricaine se familiarisent avec le fonctionnement futur de la Cour pénale spéciale de la RCA

 

http://www.radiondekeluka.org  jeudi 21 mai 2015 15:46

 

Les organisations de la société civile (OSC) centrafricaines étaient conviées ce  mercredi 20 mai 2015 au Complexe sportif 20,000 places  de Bangui par  le consortium de sensibilisation sur les Chambres africaines extraordinaires et le Réseau des ONG de promotion et de défense des droits de l'Homme pour échanger sur la création de la Cour Pénale Spéciale de Centrafrique. L’exemple du  « Procès Habré »  devant les Chambres africaines extraordinaires leur ont permis de préciser leurs attentes.


L'objectif de cette conférence-débat était en effet de faire comprendre aux organisations de la société civile, le fonctionnement de la future Cour pénale Spéciale (CPS) de la République Centrafricaine et de préciser le rôle important qu’elles auront à jouer en raison de  leur proximité avec les populations et avec les  victimes. Leur contribution sera ainsi sollicitée dans la sensibilisation des populations sur le fonctionnement de cette Cour qui aura à juger des crimes les plus graves commis en RCA de 2003 à ce jour.


Des attentes et des défis gigantesques


Me Edith Douzima, coordonnatrice du Réseau des ONG des droits de l'Homme, a profité de l’occasion pour réaffirmer la volonté de la Société Civile de s’investir dans  « la mise en place de la Cour pénale spéciale pour une véritable lutte contre l'impunité à tous les niveaux…, la sensibilisation des populations centrafricaines notamment les victimes des différentes crises sur la création de la CPS, les mécanismes de saisine, la sécurité des magistrats, des avocats et autres personnels de la justice, la problématique de la sécurité des maisons carcérales... »

Des préoccupations prises en compte par la loi créant la Cour pénale spéciale, a souligné  Me Blaise Fleury Otto, Président de la Commission Loi au Conseil National de la Transition (CNT). Selon ce dernier, « La création de la Cour pénale spéciale en Centrafrique répond à un souci, celui de toute l'opinion nationale centrafricaine de mettre un terme à l'impunité des crimes les plus graves qui ont été commis en Centrafrique depuis le 1er janvier 2003 à 2012. Des crimes pour lesquels les tribunaux centrafricains ont été incapables de poursuivre les auteurs et de rendre justice aux nombreuses victimes ».


Me Blaise Fleury Otto  a, par ailleurs,  réaffirmé  l'importance des OSC dans le processus de mise en œuvre de la Cour pénale spéciale. « Les ONG des défense des droits de l'Homme sont en quelque sorte le rétroviseur de la société du point de vue du droit. Et lorsque les sans voix ne peuvent pas critiquer ou dénoncer, les ONG de défense et de promotion des droits de l'Homme, et toute la société civile doivent prendre le relais pour faire comprendre et attirer l'attention des uns et des autres pour que les gouvernants puissent faire attention à ceux qui sont victimes d'un certain nombre d'injustice ».


Analyse partagée par M. Franck Petit, expert en communication et chef d'équipe du Consortium de Sensibilisation sur les Chambres Africaines Extraordinaires, et vérifiée dans le cadre du procès Hissein Habré. Selon lui, « en s'impliquant dans la sensibilisation des populations et autres victimes des crimes les plus graves, les organisations de la société civile contribuent à la lutte contre l'impunité et asseyent ainsi leur légitimité vis-à-vis des populations ».


C'est officiel, la session de la Cour d’assises des Chambres africaines extraordinaires (CAE) chargée de juger l'ancien président Tchadien Hissein Habré, s’ouvrira le lundi 20 juillet 2015 à 9h au Palais de justice de Dakar… 25 ans après les faits.

Centrafrique/Bangui : Les ONG de défense des droits de l’Homme en attente de la promulgation de la loi portant création de la cour spéciale
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 16:18

 

 

Par Edoaurd Takadji/ Sources : Onu - 21/05/2015

 

La troisième réunion des Représentants et Envoyés spéciaux du Secrétaire général de l'ONU, des Directeurs régionaux et des Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies en Afrique centrale s'est achevée le 18 mai à Libreville, en présence du Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), M. Ahmad Allam-Mi, et de la Secrétaire générale du Ministère gabonais des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l'Intégration régionale, Mme Mireille Nzenze. Cette rencontre qui a duré deux jours, et qui a été organisée par le Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), a permis de réaffirmer avec insistance l'importance des élections inclusives, paisibles et crédibles pour la stabilité de la région ainsi que pour le développement durable des pays concernés.


Au moment où plusieurs de ces pays s'apprêtent à organiser des élections, les hauts responsables de l'ONU en Afrique centrale ont lancé un appel afin que ces principes soient strictement respectés, pour éviter des débordements et des violences dont les conséquences politiques, socio-économiques, sécuritaires et humanitaires sont désastreuses. Cela inclut l'observation rigoureuse des lois, des constitutions et des accords adoptés de manière consensuelle. « Il faudrait parvenir à mettre en place des dispositifs adéquats pour prévenir ce que beaucoup considèrent de plus en plus comme des coups d'Etat électoraux », résume M. Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique centrale, Chef de l'UNOCA. « Il s'agit de doter les Etats de la région d'institutions fortes à même de faire en sorte que les résultats des élections reflètent le ou les choix librement exprimés par le peuple », poursuit-il, en tenant compte des analyses des situations exposées par les participants et en tirant les leçons des tensions que vit le Burundi depuis quelques semaines.

 

Le Général Babacar Gaye, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), a évoqué le cas spécifique de la RCA. Il a noté les progrès significatifs enregistrés dans la préparation des présidentielles et des législatives prévues avant la fin de cette année 2015. Il a notamment indiqué que le Forum de réconciliation nationale, tenu du 4 au 11 mai à Bangui, était un tournant décisif dans cet agenda politique. « J'encourage les dirigeants de la Transition, le peuple centrafricain et tous les acteurs de la crise actuelle à tenir les engagements pris dans le cadre de ce Forum. C'est la dernière chance pour sortir définitivement de l'impasse et créer les conditions d'une alternance apaisée », a souligné le Général Babacar Gaye, en plaidant par ailleurs pour la mise en œuvre de l'accord portant sur le désarmement, la démobilisation, la réintégration et la réinsertion (DDRR).


Les recommandations adoptées à l'issue des travaux prévoient la nécessité de continuer à soutenir les acteurs électoraux et à accompagner les processus électoraux dans les pays d'Afrique centrale, y compris en facilitant le dialogue politique et en usant des bons offices du Secrétaire général de l'ONU. Les officiels onusiens ont également décidé de renforcer davantage la coordination et les échanges d'information sur cette question ainsi que sur les autres dossiers relatifs à la paix et à la sécurité. Ils ont aussi mis un accent sur la densification de la coopération avec les organisations régionales, en particulier la CEEAC. Dans ce sens, l'UNOCA a renouvelé sa disponibilité à développer les capacités de cette institution dans le domaine de la médiation et soutenir le travail du Mécanisme d'alerte rapide d'Afrique centrale (MARAC).


En dehors des Représentants spéciaux du Secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique centrale et pour la RCA, les Coordonnateurs résidents du Système des Nations Unies au Cameroun (Mme Najat Rochdi), en Guinée équatoriale (Mme Coumba Mar Gadio), au Congo (M. Anthony Ohemeng-Boamah), au Gabon (Mme Marie-Evelyne Petrus-Barry), à Sao Tomé et Principe (Jose Xavier Salema) et le Directeur pays du PNUD au Rwanda (M. Auke Lootsma) ont activement pris part à la réunion de Libreville. Le Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine (UNOAU), le Bureau de l'Envoyée spéciale du Secrétaire général pour le Sahel, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et le Coordonnateur de l'Equipe d'appui inter-pays pour l'Afrique centrale de l'OMS étaient également représentés ainsi que la Division d'assistance électorale du Département des Affaires politiques de l'ONU.

L'ONU pour des élections inclusives et paisibles en Afrique centrale
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 15:21

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org  jeudi 21 mai 2015 12:47

 

Des soldats français de l'opération Sangaris et des Casques bleus du contingent Burundais sous mandat de l'ONU en Centrafrique, Munisca mènent des patrouilles depuis le 19 mai 2015 à Damara, ville située à 80 kilomètres de Bangui dans l'Ombella M'Poko. Ces forces internationales envisagent mettre un terme au grand banditisme qui persiste encore dans la région et surtout sur l'axe Damara-Sibut-Bambari.

Le mardi dernier, après observation des protocoles de sécurité, la première équipe de patrouille mixte a été lancée sur le terrain. Tout a commencé au site de la force française Sangaris de Damara, où les soldats de la compagnie Véhicule blindé de combats de l'infanterie (VBCI), bien équipés et placés sous le commandement du chef de section, ont pris place à bord de leurs chars près pour le terrain.

« Au niveau de Damara, j'effectue des patrouilles sur les axes principaux de façon à les sécuriser », a raconté l'adjudant Christophe, chef de section à la compagnie VBCI. Le gradé français a également montré que ces hommes mènent des actions de rapprochement auprès de la population. « On prend contact avec la population pour pouvoir voir si elle rencontre quelques problèmes sécuritaires de façon à éviter que les méfaits soient effectués sur cet axe », a-t-il rassuré.

De manière stratégique, l'adjudant Christophe a indiqué que désormais, une patrouille mixte sera assurée avec les éléments du contingent Burundais de la Minusca, « La ville de damara est située entre Sibut et Bangui. C'est plus facile pour nous de mener des actions à partir de Damara, que de partir de Bangui à chaque fois pour aller au-delà de Sibut ».

Pour le capitaine Jean Marc, chef de détachement de la force française en poste à Damara, Sangaris et Minusca doivent manœuvrer ensemble mais qu'il y aura passage de témoin de la Sangaris à la Minusca qui prendra le relais pour la sécurisation de la région.

« Les patrouilles se feront conjointement dans un premier temps entre Sangaris et Minusca tant que nous sommes présents, puis la Minusca prendra le relais seule pour effectuer ces patrouilles. Il y a plusieurs modes d'action, on fera des patrouilles à pied, en véhicule sur les axes ».

Au moins une soixantaine d'éléments de la compagnie VBCI ont été déployés à Damara, à leurs côtés, cinq gendarmes de la Section de recherches et d'investigations (SRI).

Le lancement de l'opération de patrouille a été précédé dans la matinée d'une réunion de sécurité tenue à la Mairie de Damara.

Les forces internationales ambitionnent à travers cette première réunion de sécurité avoir des renseignements fiables leur favorisant une présence permanente à Damara et ses environs afin de mettre fin aux actes de banditisme dans la localité.

« L'objectif, c'est que tous les acteurs prinicpaux de la sécurité de la région, les autorités locales également, le Sous-préfet, M. le maire, le chef de la brigade de gendarmerie et les chefs de quartier se réunissent avec la Minusca pour parler des questions relatives à la sécurité, essayer de trouver des modes d'action pour lutter contre l'insécurité dans Damara, faire un bilan en quelque sorte, et reconduire cette réunion toutes les semaines en faisant un bilan de la semaine écoulée et décider des modes d'action pour la semaine à venir », a indiqué capitaine Jean Marc, chef de la compagnie VBCI au sortir de la rencontre.

La population  de Damara y voit un acte salutaire, comme l'exprime Arsène Dana maire de Damara, « La paix n'est pas l'affaire d'un seul individu. C'est la raison de cette forte présence des forces internationales à Damara, qui viennent dire à la population de sortir de la peur et de s'exprimer ».

Des numéros d'appels téléphoniques gratuits ont été communiqués à la population en vue de solliciter l’intervention de ces forces en cas de besoin.

 

Les forces internationales renforcent leur présence à Damara
Les forces internationales renforcent leur présence à Damara
Les forces internationales renforcent leur présence à Damara
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 14:58

 

 

 

21/05/15 (AFP)

 

"Violeurs d'enfants", "voleurs de diamants", "rentrez chez vous!" : stoïques, les soldats français de Sangaris essuient les insultes de la foule lors d'une patrouille de plus de trois heures à travers Bangui.

 

"On évite d'écouter. Ca ne me touche pas. On a l'habitude. On fait notre boulot", commente le soldat de 1ère classe Ronan, perché sur son véhicule blindé. Il reçoit aussi de nombreuses salutations amicales.

 

Les accusations de viols sur mineurs par des soldats français durant la crise qui a ravagé la Centrafrique ces deux dernières années ont fait leur chemin.

 

Le lieutenant-colonel Olivier Deplace reconnaît que ses hommes "essuient quelques insultes" depuis que le scandale a éclaté, "mais cela se passe en général dans des quartiers qui ne nous étaient pas forcément favorables".

 

"En contrepartie, nous avons beaucoup de témoignages d'encouragements de la part d'une population qui est reconnaissante pour ce que Sangaris a pu faire à son profit".

 

Dans les quartiers musulmans, le début de l'intervention française en décembre 2013 est ressenti comme le coup d'envoi des violences inter-religieuses qui ont fait des milliers de morts. Côté chrétien, on accuse l'ancienne puissance coloniale d'avoir armé l'ex-rébellion Séléka, au pouvoir entre mars 2013 et janvier 2014, qui a commis de nombreuses exactions.

 

La France, qui a déployé 2.000 hommes et contribué à la pacification partielle du pays, se désengage progressivement au profit des forces onusiennes mais pour le 1er régiment de Tirailleurs basé à Epinal (Est de la France), les patrouilles continuent.

 

Les deux blindés quittent le camp français de Mpoko vers 13h30 sous un soleil de plomb. "Ca va piquer", rigole Ronan. Les soldats restent attentifs mais la tension est retombée par rapport aux mois passés, lorsque la capitale centrafricaine était en proie aux groupes armés et aux bandits.

 

"Quelques jours après notre arrivée, on s'est fait +ticker+ (tirer dessus) dans le quartier de Boy-Rabe, fief des milices chrétiennes anti-balaka", se souvient le sergent-chef Jérémy. "Mais aujourd'hui, Ca n'a rien à avoir. On sent que les gens reviennent, que ça vit".

 

- 'Les Français sont ici pour faire quoi?' -

 

La patrouille se dirige vers le 6e arrondissement. "La zone est classée sensible", deux quartiers, respectivement à majorité musulmane (Kilomètre 5, le grand marché de Bangui) et chrétiennes (Fatima et autres), qui se touchent, souligne le lieutenant Alan.

 

On est encore loin de l'affluence d'avant la crise. Une large zone d'étals est encore déserte et dans les quartiers à majorité chrétienne, de nombreuses maisons, jadis occupées par des musulmans, ont été abandonnées et vandalisées.

 

Les hommes descendent pour une patrouille à pied de 45 minutes dans les ruelles de terre rouge. Les enfants courent autour d'eux, tentent de leur serrer la main.

 

Vêtu d'un T-Shirt "Plus jamais ça", Sydney Mandat, élève de terminale, se félicite de leur présence. Durant les violences, "on était obligés de contourner le quartier pour aller à l'école mais maintenant avec eux (les Français) on se sent en sécurité. On était parfois obligés de marcher beaucoup. Tu quittais (la maison) à 5h pour arriver à 7h pour les cours".

 

Joël Sanga, technicien dans l'agriculture, est né dans le quartier. "Ca se passe bien avec les Français", dit-il affirmant ne pas refuser le retour des musulmans: "On n'a pas de fusils, on veut la paix".

 

Mais la haine et la peur persistent, tout comme les rancœurs envers les Sangaris. "Ce que les Français ont fait, c'est bon et pas bon. Il y a un musulman qui est devant moi qui est en train de tuer un Centrafricain. Au lieu d'intervenir, il (le Français) ne peut pas intervenir", accuse Gauthier Vobodet, un sculpteur qui habitait un quartier musulman quand les troubles ont éclaté.

 

"Quand je vois un musulman, j'ai peur, je commence à pleurer, à trembler parce qu'il veut me tuer", affirme Yakari Junior. "Les Français sont ici pour faire quoi? Juste marcher? Il faut désarmer", crie-t-il.

 

Quelques centaines de mètres plus loin, la patrouille pénètre en zone musulmane. Un commerçant crache par terre en signe de dédain mais l'accueil sera finalement favorable. "La sécurité c'est bon. Sangaris, Minusca, FACA (armée centrafricaine), gendarmerie, police c'est bon", assure-t-il.

 

Il est 16h40, l'heure du retour. Le caporal Benoit essuie à nouveau quelques insultes mais recueille aussi des baisers d'une femme qui dit "merci".

 

Un soldat lance: "J moins 17". Dans deux semaines, le régiment rentre en France.

 

Insultes et baisers pour les patrouilles de Sangaris à Bangui
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 14:30

 

 

 

21/05/15 (IRIN)

 

La République centrafricaine (RCA) peut-elle tourner la page sur des décennies d’instabilité et de conflits ?

 

Plusieurs groupes rebelles et milices ont signé un nouvel accord de paix visant à mettre derrière eux les violences qui ont marqué les dernières années.

 

En mars 2013, la Séléka, une coalition de groupes d’insurgés à majorité musulmane originaires du nord du pays, a pris le pouvoir lors d’une campagne marquée par des exécutions arbitraires, des viols et des pillages.

 

L’arrivée des rebelles à Bangui a entraîné la réapparition des groupes d’autodéfense – ou anti-balaka – et donné lieu à plusieurs mois d’affrontements entre les communautés rivales.

 

En septembre 2013, Michel Djotodia, le chef de la Séléka, a déclaré la dissolution de l’alliance. Les combattants, désormais connus sous le nom d’ex-Séléka, se sont cependant dispersés dans la campagne et ont continué de commettre des violations massives des droits des civils.

 

M. Djotodia a quitté ses fonctions en janvier 2014 afin de permettre l’établissement d’une administration civile intérimaire. La mairesse de Bangui Catherine Samba-Panza, une personnalité neutre, a été choisie pour gouverner le pays jusqu’aux élections présidentielles et parlementaires de 2015.

 

Les violences ont fait des milliers de victimes et continuent de faire rage dans certaines régions du pays, empêchant le retour de quelque 900 000 civils déplacés à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ces violences sont à l’origine d’une catastrophe humanitaire dont la communauté internationale fait peu de cas.

 

Les États-Unis ont applaudi l’accord de désarmement conclu dans le cadre du Forum de Bangui, un forum de réconciliation qui a eu lieu du 4 au 12 mai, et l’ont décrit comme « un engagement en faveur de la paix ». Des accords semblables ont cependant échoué par le passé. Ce qui est certain, c’est que sa mise en oeuvre sera délicate. Le compte-rendu d’IRIN permet de comprendre pourquoi :

 

Qui sont les signataires de l’accord et quelle autorité ont-ils ?

 

Parmi les 10 groupes armés présents lors du forum, un seul, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), dirigé par Abdoulaye Miskine, n’a pas signé l’accord, mais il se peut qu’il ne s’agisse que d’un refus temporaire. On ne s’attend pas à ce que le FDPC sabote l’accord.

 

Les neuf autres signataires représentent les principaux groupes armés de la RCA, y compris les groupes principalement musulmans qui composaient la coalition de la Séléka. Fait à noter, le coordonnateur et leader autoproclamé des anti-balaka, Patrice-Edouard Ngaissona, fait partie des signataires.

 

La plupart des signataires sont des leaders des ailes politiques des groupes armés. Au moins un commandant rebelle a manifesté son manque d’enthousiasme face à l’accord.

 

« C’est une bonne chose que les politiciens ont accepté de signer, mais, sur le terrain, la réalité est bien différente », aurait dit Joseph Zoundeiko, chef militaire du Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique (RPRC), qui faisait partie de la coalition de la Séléka, après la cérémonie de signature.

 

Djono Ahaba, le chef politique du RPRC et le neveu de M. Djotodia, l’ancien leader de la Séléka, a cependant minimisé l’importance de la remarque de M. Zoundeiko.

 

« Quant à l’attitude de certains officiers, c’est un problème sur lequel le groupe se penchera. On peut donc dire que [le RPRC] s’engage fermement en faveur du processus de paix », a-t-il dit.

 

Il est important de signaler que M. Ahaba a rejoint le gouvernement de transition après la démission de son oncle. Il est donc plus proche du centre de l’échiquier politique centrafricain que d’autres leaders de l’ex-Séléka.

 

Les combattants étrangers sont plus nombreux dans les rangs des deux autres principales factions de l’ex-Séléka : le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) du général Nouredine Adam et l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC) du général Ali Darassa.

 

Il se pourrait qu’il soit plus difficile de fédérer les membres de ces groupes autour de cet accord, même s’ils l’ont signé. Selon certaines informations, Abel Balenguele, le représentant du FPRC, en serait venu aux mains avec M. Ngaissona, le coordonnateur des anti-balaka, quelques jours avant la cérémonie de signature. Quant à M. Darassa, il a toujours fait preuve de méfiance lors des pourparlers de paix menés par le passé avec d’autres factions.

 

Ce qui est encourageant, c’est que M. Ngaissona, le représentant des anti-balaka – l’une des forces les plus destructrices du pays au cours de la dernière année –, est considéré comme le seul coordonnateur efficace des opérations des divers groupes.

 

M. Ngaissona a entretenu des liens étroits avec la communauté internationale au cours des derniers mois. Selon une source diplomatique, une poignée de personnalités importantes des anti-balaka refusent de reconnaître son leadership et une seule d’entre elles mobilise un nombre significatif de sympathisants.

 

Les partisans des quatre autres groupes signataires sont moins nombreux et plus localisés géographiquement. Ces groupes ne constituent donc pas une réelle menace pour le processus de paix.

 

Que contient l’accord ?

 

Tous les membres des groupes armés doivent mettre un terme au conflit et se rassembler dans les lieux désignés « dans un délai raisonnable » et avant les élections qui sont censées se tenir en juillet 2015, mais qui seront sans doute reportées.

 

Les personnes armées seront prises en charge par le gouvernement ou ses partenaires dans le cadre du processus de Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR).

 

Les personnes non armées seront renvoyées dans leurs communautés respectives et pourront bénéficier des programmes de développement gérés par la MINUSCA, la mission de maintien de la paix des Nations Unies, et par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Des initiatives spéciales seront mises en place pour les enfants.

 

Les anciens combattants qui souhaitent rejoindre l’armée ou d’autres branches des forces de sécurité pourront le faire à condition de se soumettre à certains tests d’éligibilité.

 

Les autres pourront participer au programme de réintégration communautaire. Ils recevront un « minimum de soutien » et pourront bénéficier des programmes de développement communautaire. Les combattants étrangers qui n’ont commis aucun crime seront rapatriés.

 

Contrairement à d’autres accords semblables, l’accord ne fait mention d’aucune amnistie, libération de prisonniers ou reconnaissance de rang au sein des groupes rebelles et des milices.

 

Points à clarifier

 

Le type d’arme qu’un combattant doit présenter pour être éligible n’est pas défini dans l’accord. Un diplomate a dit à IRIN qu’il faudrait que ce soit une arme à feu, car « tout le monde a une machette », mais qu’il s’attendait à ce que certains groupes armés ne soient pas d’accord sur ce point. Les armes éligibles incluront probablement les fusils de chasse traditionnels utilisés par la majeure partie des anti-balaka.

 

On ignore encore si l’armée pourra recruter des ex-combattants. Cela dépendra en effet d’une nouvelle loi qui n’a pas encore été rédigée.

 

Partage des pouvoirs ?

 

Sebastien Wenezoui, l’un des leaders des anti-balaka, a dit à IRIN que son groupe était déçu que les participants au forum ne se soient pas entendus sur un remaniement gouvernemental. Des pourparlers menés en RCA par le passé ont donné lieu à des gouvernements fondés sur un partage de pouvoir.

 

Outre le processus de DDRR, le Forum de Bangui a permis l’adoption du Pacte républicain pour la paix, la réconciliation nationale et la reconstruction. Le document, qui a une plus grande portée, appelle à une révision de la constitution et à la création d’une Cour pénale spéciale pour enquêter sur les atrocités commises par la Séléka et par les anti-balaka.

 

On ignore encore comment il sera appliqué, d’autant plus qu’il ne semble faire aucune concession majeure aux ambitions des leaders des divers groupes armés.

 

À l’approche du forum, l’International Crisis Group (ICG) avait conseillé aux participants de ne pas suivre l’exemple des dialogues nationaux menés en 2003 et 2008. Les deux dialogues avaient donné lieu à des accords de partage de pouvoir préélectoraux qui s’étaient rapidement soldés par un échec.

 

Les ex-combattants souhaitent-ils réellement se désarmer ?

 

Les affrontements entre les groupes armés ont diminué au cours des derniers mois et les niveaux de violence ont chuté, ce qui rend plus facile le retour à la vie civile des combattants qui le souhaitent.

 

De nombreux combattants interviewés par IRIN entre octobre et janvier se sont plaints du manque de rations ou du faible soutien de leurs leaders. Ils ont dit qu’ils souhaitaient rejoindre l’armée ou se prévaloir des avantages offerts par les programmes de démobilisation.

 

Les ex-combattants qui n’ont pas fait les démarches pour bénéficier des programmes de démobilisation et qui travaillent aujourd’hui comme ouvriers agricoles ont dit qu’ils gagnaient plus d’argent que lorsqu’ils surveillaient des barrages routiers.

 

Une part importante des combattants de l’ex-Séléka sont originaires du Tchad et du Soudan. Il est possible qu’ils soient moins motivés à s’engager dans le processus de démobilisation.

 

Il se peut que M. Zoundeiko, du RPRC, se soit montré plus véhément que d’autres commandants rebelles parce que son groupe est largement composé de combattants originaires de l’extrême nord-est du pays qui tentent d’occuper une région alors qu’ils n’appartiennent pas à l’ethnie majoritaire. Cet accord pourrait rendre son groupe vulnérable aux autres seigneurs de guerre.

 

Nombre de soldats de maintien de la paix et de combattants

 

Selon l’ICG, la présence des 10 000 Casques bleus de la MINUSCA et d’un contingent français surveillant l’aéroport demeure essentielle au maintien de la paix en RCA et à la mise en oeuvre du processus de désarmement. La MINUSCA devrait bientôt recevoir des drones et des hélicoptères de combat, ce qui témoigne des besoins sécuritaires persistants.

 

Les experts des Nations Unies ont estimé à environ 3 500 le nombre de vrais combattants issus des rangs de l’ex-Séléka et des anti-balaka présents dans la région. Un diplomate a quant à lui évalué à 7 000 ou 8 000 le nombre total de candidats potentiels sérieux pour le processus de démobilisation.

 

L’absence presque totale des forces sécuritaires gouvernementales soulève des préoccupations importantes en ce qui concerne le contrôle des régions les plus isolées du pays.

 

Les soldats de maintien de la paix internationaux ont obtenu quelques succès notables au cours des derniers mois, ce qui pourrait contribuer au processus de démobilisation. Ces succès incluent notamment la capture de Rodrigue Ngaibona, alias « Andilo », l’un des commandants les plus puissants et les plus craints des anti-balaka et un rival de M. Ngaissona.

 

Des emplois pour faciliter la réintégration

 

La réussite du processus exige un financement rapide.

 

Selon une source diplomatique, les fonds destinés à l’intégration des anciens combattants dans l’armée sont déjà disponibles, mais il reste à trouver l’argent nécessaire pour le reste du processus de DDRR, y compris pour la réintégration communautaire.

 

Le nombre de bénéficiaires potentiels est cependant supérieur à 7 000 ou 8 000 personnes, puisque l’objectif est de fournir une aide financière à l’ensemble des communautés accueillant des ex-combattants plutôt que de simplement « récompenser » les combattants individuels avec des offres généreuses.

 

Le PNUD propose une initiative d’une valeur de 5 millions de dollars visant à permettre à 10 000 jeunes à risque de Bangui d’acquérir les compétences nécessaires pour devenir des électriciens, des plombiers et des ouvriers en bâtiment. Selon un entrepreneur travaillant sur un programme de formation pilote du PNUD, toutefois, cette somme n’est pas suffisante pour permettre aux bénéficiaires d’acquérir de réelles compétences et sous-estime les difficultés de mise en oeuvre dans les communautés divisées par le conflit. Le programme est par ailleurs limité à Bangui en dépit du besoin évident de programmes favorisant l’emploi des jeunes à l’extérieur de la capitale.

 

La MINUSCA et le PNUD se partageront la responsabilité de la réintégration communautaire et des programmes de développement prévus dans l’accord de DDRR. Il est essentiel que la mise en oeuvre soit un succès si l’on souhaite éviter les échecs passés.

 

Les représentants du bureau de coordination des ONG internationales en RCA ont dit que le PNUD ne leur avait pas encore demandé leur soutien. Un porte-parole du bureau a indiqué que celui-ci était contre le fait d’offrir une aide aux ex-combattants seulement. Au moment de la publication de cet article, le PNUD n’avait pas encore répondu à la demande de clarification d’IRIN.

 

En novembre dernier, le chef de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RCA, Jean Alexandre Scaglia, a dit que les organisations d’aide humanitaire et les ONG devaient parvenir à un consensus pour déterminer dans quelle mesure l’aide devait cibler les anciens combattants. Il semble qu’un consensus n’ait toujours pas été atteint sur ce point.

 

Selon l’ICG et M. Scaglia, la pauvreté et le quasi-effondrement des économies urbaine et rurale de la RCA font partie des causes fondamentales des crises récurrentes qui affectent le pays.

 

« Les représentants de la MINUSCA nous disent chaque semaine que leurs efforts risquent d’être vains si l’économie du pays n’est pas relancée », a dit M. Scaglia à IRIN.

 

Le nouvel accord peut-il ramener la paix en RCA ?
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 14:26

 

 

                                   

 

   ALTERNATIVE  CITOYENNE POUR LA DEMOCRATIE ET LA PAIX

                                               (ACDP)

                    (ADP, ARP, CDAD, FPP, MDI, UNADER, PSD)

 

L’Alternative  Citoyenne pour la Démocratie et la Paix (ACDP), se félicite de la tenue du Forum National de Bangui qui a regroupé toutes les couches et entités de la société centrafricaine afin de discuter de la grave crise que notre pays traverse depuis plus de deux décennies.

 

Malgré le temps court qui n’a pas permis à chacun  de discuter amplement des causes profondes de cette crise, le Forum National de Bangui a fait  des recommandations majeures dans les domaines de la gouvernance, des réformes institutionnelles, du développement économique et social, de la justice, de la réconciliation nationale,  de la paix et de la sécurité. Le Forum a adopté également le Pacte Républicain qui organise désormais la vie politique et sociale entre les centrafricains.

 

Avant même la mise en place du Comité de suivi chargé de veiller à l’application des recommandations fortes du Forum, le Gouvernement  devrait sans délai exécuter la recommandation relative à la définition d’un nouveau chronogramme  électoral. Ce nouveau chronogramme  devra être élaboré essentiellement par l’Autorité Nationale des Elections, le Cadre de Concertation, le Gouvernement de transition, le Groupe International de Contact, la Médiation Internationale.

 

C’est le nouveau chronogramme électoral qui, en toute logique servira de fondement à la demande de prorogation de la transition à adresser à  la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC conformément à l’article 102 alinéa 2 de la charte constitutionnelle de transition.

 

Le Forum s’étant achevé le 11 mai 2015, l’ACDP est surprise de constater qu’à ce jour l’initiative de convoquer la réunion élargie devant traiter de cette question n’est pas encore rendue publique. Aussi, l’ACDP exhorte-t-elle l’Exécutif à presser le pas afin qu’une proposition émanant de Bangui soit présentée à la prochaine conférence des Chefs d’Etat de la CEEAC.

 

Enfin l’ACDP appelle l’attention des autorités sur la nécessité de mettre en œuvre dans les meilleurs délais les autres recommandations, afin d’éviter que le retard dans leur application ne donne des prétextes  à certains pour mettre en cause le large consensus national obtenu lors du Forum National de Bangui.                                                                                   

     Fait à Bangui, le 20/05/2015                               

 

 P/ l’ACDP,

                                                                              Le coordonateur

 

                                                                           Enoch DERANT-LAKOUE

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 09:21

 

 

Nous apprenons de source proche de sa famille, le décès survenu en Suède le 20 mai 2015 après une courte maladie, de Luc Apollinaire DONDON KONAMABAYE, ancien Ambassadeur de Centrafrique, ancien Député MLPC de Paoua, ancien Président de l’Assemblée nationale.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à sa famille et tous ses proches, ses condoléances les plus attristées.

Luc Apollinaire DONDON KONAMABAYE n'est plus !
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 00:45

 

 

 

http://www.gabonactu.com   

 

Libreville, Lundi 18 mai 2015 (Gabonactu.com) – Le chef du bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abdoulaye Bathily a ouvert dimanche une réunion de haut niveau à Libreville portant sur l’examen des questions sécuritaires et électorales dans la zone Afrique centrale.

 

Pendant deux jours, les experts venus d’Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Guinée Équatoriale, Sao Tomé et Principe, Rwanda, Tchad et du Gabon planchent sur les questions liées à la sécurité, avec un focus sur les processus électoraux, y compris leurs enjeux sur le plan socio-économique et politique.

 

Les réflexions portent, entre autres, sur la recherche par l’institution onusienne des voies et moyens permettant de renforcer davantage la coopération et la coordination des efforts dans la prévention des violences électorales et dans la gestion des tensions souvent observées durant cette période sensible.

 

« Il s’agit de réfléchir sur comment les Nations Unies peuvent contribuer au plan financier, matériel et synergique afin d’amoindrir le problème de contestation électorale en Afrique centrale », a indiqué M. Bathily à l’ouverture des travaux. Il a précisé par ailleurs que « les élections mal organisées entrainent l’instabilité sociopolitique dans les pays d’Afrique centrale ainsi que partout ailleurs ».

 

A l’entame des assises de Libreville, les participants ont exprimé le vœu que la communauté internationale s’implique profondément dans le combat contre la LRA, une rébellion en activités depuis plusieurs années en Ouganda, pays frontalier de l’Afrique centrale. Ils souhaitent que les grandes puissances prennent des mesures nécessaires pour la mobilisation des ressources en continuant à soutenir les efforts de l’Union africaine ainsi que ceux des institutions régionales et sous-régionales.

 

Le représentant spécial des Nations Unies pour la République centrafricaine, Babacar Gaye s’est félicité le partage qu’il aura avec les experts et des collègues du système des Nations Unies, les informations utiles sur ce mouvement de rébellion, qui sévit en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Soudan et en Ouganda. En toile de fond aussi, la crise au Burundi avec le coup d’Etat manqué des militaires contre le président Pierre Nkurunziza.

 

« Les Nations Unies sont très inquiètes sur ce qui se passe au Burundi, mes collègues et moi sont profondément touché par les pertes en vies humaines et de nombreux réfugiés occasionnés par cette crise sociopolitique. Ces souffrances infligées aux populations sont insoutenables», a déploré pour sa part Babacar Gaye, le représentant spécial des Nations Unies pour la République centrafricaine

 

Christian Balade

Lu pour vous : Les représentants spéciaux de l’ONU pour l’Afrique centrale en conclave à Libreville
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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 00:16

 

 

 

Bangui, 20 mai 2015 (RJDH)—Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, tenue le 20 mai  2015  à Bangui, la Minusca a dit avoir sécurisé une bonne partie du territoire, et veillé sur la population conformément à sa mission. Elle déplore  le fait que, la population  par voix de certaines autorités locales, ne reconnait pas ses efforts.

 

Face aux multiples cas de violences enregistrées, ces derniers temps dans certaines villes du pays, notamment au niveau de la capitale centrafricaine, la Minusca affirme avoir  multiplié les efforts en ce qui concerne les activités de sécurisation et d’assistance aux populations affectées.

 

« Au  niveau de Bangui, nous avons multiplié dans ces derniers temps nos patrouilles. Les patrouilles de visibilité et de surveillances des unités de police constituées de la Minusca, continuent dans tous les arrondissements, ainsi qu’à Bégoua et Bimbo. Il en de même pour les gardes statiques, la protection de la population, des institutions, et des escortes. Pour ce fait nous avons interpellé  trois (3) personnes, et  sept infractions (7)  ont été enregistrées au cours cette semaine par exemple »,  a expliqué Léo-Franck Ngapié, porte-parole de la police Minusca.

 

Il a salué le courage de certains Centrafricains qui remettent volontairement des armes « dans le 3ème arrondissement, certaines personnes ont prouvé leur bonne volonté de désarmer. 2 fusils, 15 munitions et 3 grenades ont été remis au commissariat. Ces remises volontaires témoignent de ce que les populations ont de plus en plus confiance aux forces de sécurité intérieure et aux casques bleus, en particulier », précise-t-il.

 

En ce qui concerne  la situation sécuritaire dans l’arrière-pays, Adolphe Manirakiza porte-parole militaire de la Minusca, parle d’un retour progressif de la sécurité, qui, selon lui favorise actuellement le retour des déplacés dans leurs ménages.

 

« Dans les zone où nous avons une base,  nous multiplions nos patrouilles, de jour et de nuit, pour décourager tous les malfaiteurs, afin que la sécurité soit progressivement assurée sur une grande partie du territoire. Pour la semaine passée nous avons effectué au total 3567 patrouilles, pendant lesquelles nous avons mis la main sur plusieurs malfrats. La  force de la Minusca accorde une attention particulière aux secteurs du centre  comme Kabo, Kaga-Badoro, Bouca, Mbrès, Bossangoa où les malfaiteurs identifiés comme des Peulhs armés ont attaqué la population. Actuellement, la situation revient progressivement à la normale »,  a précisé Adolphe Manirakiza.

 

La Minusca a, lors de cette conférence de presse, déploré le fait que  la population ne reconnait pas les efforts qu’elle fournit pour la sécurisation du territoire.

 

« Parlons de l’inaction des forces de la Minusca, je pense que c’est injuste d’employer ce mot. Parce que nous sommes vraiment là, au service de la population. Et nous savons personnellement les efforts que nos éléments font sur terrain, pour que la violence soit réduite au minimum », a déploré Hamadoun Touré porte-parole de la Minusca.

 

Au lendemain du forum  national de Bangui, de multiples cas de violence ont été enregistrés au dans la capitale et dans certaines villes de provinces. /

 

Annette Maélaine Malebingui.


 

Centrafrique/Kaga-Bandoro : Les autorités réfléchissent sur la situation sécuritaire de la ville et de ses environnants

 

Kaga-Bandoro, 20 mai 2015(RJDH)  -- Les autorités locales et les responsables des déplacés se sont réunies pour parler de la sécurité à Kaga Bandoro où la situation sécuritaire reste inquiétante. Ces autorités locales ont demandé l’implication du gouvernement afin de créer les conditions de sécurité dans la ville.

 

Le responsable des déplacés de la ville de Kaga-Bandoro, Enock Ngoya-Nago s’est interrogé sur le retour des déplacés dans leurs foyers vu que les exactions continuent de se faire enregistrer. Il a déploré cette situation et demandé au gouvernement centrafricain et à la Minusca de tout mettre en œuvre pour la réhabilitation des Forces Armés Centrafricaine pour un retour définitif de la sécurité dans la ville « c’est la seule condition aujourd’hui pour que les déplacés rentrent chez eux » a-t-il noté.

 

L’adjoint au maire de la ville des Mbrès, Benoit Mbétibada présent à Kaga-Bandoro a signifié que la sécurité commence à revenir dans sa ville mais « sur l’axe qui mène à Kaga-Bandoro la situation sécuritaire est inquiétante une raison qui les empêche nos déplacés de regagner la ville » a-t-il expliqué.

 

Jean Daniel Ketteguia président du comité de concertation de la ville des Mbrès a rappelé que deux réunions ont été organisées afin de sensibiliser les peulhs armés à rejoindre leurs villages « mais cela est resté sans succès et ils continuent de commettre des exactions sur la population » a-t-il martelé.   

   

Le préfet intérimaire de Nana Gribizi a donné des précisions sur le problème réel que rencontre la population de sa préfecture. « On peut dire que la ville de Kaga-Bandoro est sécurisée car depuis on entend plus les coups de feu et la population circule librement, les chrétiens et les musulmans ».

 

Il a déploré la persistance des d’exaction enregistrées ces derniers temps aux environnants de Bandoro « tous les jours, les habitants des zones périphériques regagnent la ville de Kaga-Bandoro à la recherche de la sécurité. La population de la ville quant à elle, ne peut pas vaquer à ses travaux champêtres de peur de perdre leur vie en brousse », a-t-il noté.

 

Il a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités afin de les aider dans leurs tâches. Kaga Bandoro est l‘une des villes où les groupes armés sont encore basés. /

 

Daniel Nguereléssio 

Centrafrique/Bangui : La Minusca affirme avoir sécurisé une bonne partie du territoire National
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