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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 17:58

 

 

 

Kaga-Bandoro, 26 Mai 2015(RDJH)--Les déplacés vivant sur le site de l’évêché de la ville de Kaga-Bandoro, témoignent subir des exactions, de la part des Anti-Balaka. Une ONG locale présente dans la région a relevé que ces miliciens exigent souvent des déplacés les produits alimentaires.

 

«Le site des déplacés de l'évêché regroupe seulement des personnes qui ont perdu leurs maisons. Malheureusement, ce site est transformé pour le moment à un lieu où des éléments disant des Anti-Balaka viennent commettre des forfaits » a déploré Armel Billo, responsable de sécurité du site.

 

Marcelin Bokoïnam, coordonnateur de l’ONG Caritas de la ville Kaga-Bandoro, a relevé que « certains groupes armés dans la région réclament au quotidien des vivres et des produits alimentaires que distribue la Caritas aux personnes déplacées dans le site et les villages. Au cas où nous n’arrivons pas à les satisfaire, nous sommes toujours exposés à des menaces ».

 

L'humanitaire a par ailleurs ajouté que la Minusca a promis multiplier les patrouilles dans le site de l’évêché de la ville et dans les villages que les activités de distribution s’effectuent souvent.

 

Une réunion de sensibilisation a été organisée par les autorités locales de la ville de Kaga-Bandoro et la Minusca aux mois d’avril et mai afin de lutter contre les exactions qui se multiplient dans la localité ces derniers temps.

 

Les autorités de ladite ville demandent à la Minusca de mener une opération de désarmement dans la ville pour que la paix revienne./

 

Daniel Nguerelessio

Centrafrique/Kaga-Bandoro: Les déplacés du site de l'évêché vivent sous la menace des Anti-Balaka
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 17:47

 


 

Bangui, 26 mai 2015 (RJDH)-  Plusieurs déplacés se sont regroupés sous une bâche ce mardi 26 mai sur le site des déplacés de M’Poko, pour attendre la réception des documents leur permettant  l’accès à un badge provisoire. Ces pièces d’identification seront délivrées par la mairie en appui avec les responsables de chaque zone, afin d’avoir des kits composés des 90000 FCFA, des Bâches etc. 

 

Sous le soleil ardent, les déplacés du site de M’Poko sont débout, d’autres sont assis sur des bancs. Sous la tente où se tiennent les réunions des responsables de la zone 10,11 et 1, les représentants du gouvernement et de l’ONG OIM se sont regroupés. Les déplacés entrent à tour de rôle. Des documents dits bordereaux leur ont été remis après une vérification de chaque entité présente pour les circonstances.

 

L’impatience se lisait sur le visage de ces déplacés. Ils se querellent pour les premières places. Les mères d’enfants sortaient et revenaient sitôt pour ne pas perdre leur place initiale dans le rang. De part et d’autres, des enfants pleuraient, parce qu’exposés au soleil.

 

Une campagne de sensibilisation s’effectue au fur et à mesure que les documents leur sont remis. Il leur est interdit de falsifier les pièces afférentes qui sont données. « En cas de perte, la reproduction de ces documents ne sera pas possible. L’acquisition des kits est conditionnée à la présentation de toutes ces pièces », a martelé un agent de l’OIM. 

 

Selon Juliana-Christy Bouiyadiam, membre de la cellule technique d’appui et action humanitaire au ministère des affaires sociales, « le but de ce contrôle est de vérifier les personnes qui ont été enregistrées, afin de leur remettre un bordereau d’accès à des kits ».

 

Elle a par ailleurs souligné que ces activités concernent les déplacés venus du 3ème, 8ème, 5ème, 4ème, Bégoua et Bimbo. « La plupart des déplacés qui sont sur le site de l’aéroport sont issus de ces localités. Ils vont se présenter dans les différents commissariats de leur arrondissement afin d’avoir ces badges », a fait savoir Juliana- Christy Bouiyadiam.

 

Jean-Baptiste Faranzo, déplacé  du site de M’Poko se dit insatisfait par rapport à la somme de 90000 FCFA. « Le montant pour la construction ou la réhabilitation d’une maison est supérieur à ce que nous allons recevoir. Nous sommes obligés d’accepter parce qu’il faut que nous quittions ce local qui appartient à l’ASECNA (Agence pour la Sécurisation Aérienne en Afrique) », s’est-il indigné.

 

Environ 4319 ménages ont été enregistrés par l’OIM en collaboration avec le ministère des affaires sociales, dans le but de l’acquisition des badges qui seraient des pièces d’identification afin d’avoir accès à un appui financier et matériel.  / 

 

Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique/Bangui : De retour dans les 3ème et 5ème arrondissements, les déplacés encore inquiets de leur situation sécuritaire

 

Bangui, 26 mai 2015 (RJDH)—Des personnes déplacées logeant les 5ème et 3ème arrondissements de Bangui sont en train de regagner leurs domiciles. Le constat est fait depuis la première semaine du mois de mai. La cohésion sociale est au centre  de vie des chrétiens et musulmans de ces  deux arrondissements.

 

Christella Telle,  habitant le quartier Baidi Sénégal, note que leur retour témoigne la cohésion sociale, à l’œuvre entre chrétiens et musulmans. « Présentement, chrétiens et musulmans vivent ensemble. Il n’y a plus de problèmes entre nous. Je me réjouis par ce que après notre retour nous nous fréquentons et la cohabitation pacifique est revenue », a dit-elle.

 

Simplice Bette, chef du quartier Baidi déplore la situation sanitaire des habitants et indique que leur habitation a été détruite, « nos frères musulmans viennent le plus souvent nettoyer leur concession  et me disent qu’ils  sont prêts à regagner leur maison. Ce qui pose problème c’est qu’une partie de leur maison a été détruite ». 

 

« Le secteur que nous habitons est beaucoup plus touché par la crise. La nuit, il n’y a pas de lumière, ce qui nous fait peur par ce que dans le noir on ne se sent pas en sécurité », a dit Mbana Ludovic habitant du quartier Sénégal.

 

La même source appelle les autres déplacés à regagner leur domicile, car selon lui c’est chez sois qu’on peut être compris si on n’a des difficultés.

 

Depuis le 05 décembre 2013, plusieurs personnes habitant le 5e  arrondissement se sont déplacées dans les sites des déplacés suite à la crise militaro-politique centrafricaine. Au début du mois d’Avril, le gouvernement centrafricain et certains partenaires humanitaires ont enclenché le processus du retour de ces personnes. Un mois après le lancement du processus, les choses semblent marcher bien./

 

Carole Bycekoan


 

Centrafrique/ Bangui : Des déplacés acceptent les conditions de leur retour
Centrafrique/ Bangui : Des déplacés acceptent les conditions de leur retour
Centrafrique/ Bangui : Des déplacés acceptent les conditions de leur retour
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 17:31

 

 


Ouagadougou AFP / 26 mai 2015 17h31 - Des ossements ont été exhumés de la tombe supposée contenir la dépouille de l'ex-président burkinabè Thomas Sankara, assassiné en 1987 lors d'un coup d'État, a affirmé l'avocat de sa famille à l'AFP.


Je peux certifier que dans la tombe supposée être celle de Thomas Sankara, des restes ont été exhumés. En tant qu'avocat représentant la famille, nous avons constaté aux environs de 8H35, à 45 cm de profondeur les premiers ossements, a déclaré Me Benewendé Stanislas Sankara, qui assiste à l'exhumation dans le cimetière de Dagnoën, un quartier de Ouagadougou.


Thomas Sankara avait été enterré à la sauvette le soir du 15 octobre 1987, après son assassinat lors du coup d'État qui porta Blaise Compaoré au pouvoir. Il aurait été inhumé au cimetière de Dagnoën, mais sa famille et ses nombreux partisans doutent que son corps s'y trouve réellement.


Les restes qui ont été retirés de la poussière, sont constitués de quelques ossements, de tissus au fonds rouge avec des traits noirs, a détaillé l'avocat.


Nous pensons que les restes qui ont été totalement enlevés aux environs de 11 heures pourront permettre aux experts de faire leur travail scientifique et de produire le rapport que nous attendons, a poursuivi Me Sankara.


La gendarmerie a empêché tout attroupement autour de l'endroit mais quelques curieux se sont réunis à plus de 500 mètres de là.


L'exhumation des corps censés être ceux de Sankara et de douze de ses compagnons a démarré lundi. Les tombes de deux de ses compagnons d'infortune de l'ex-président avaient été alors ouvertes.


Ils ont trouvé des restes de survêtement dans la première tombe. Dans la deuxième tombe, ils ont trouvé deux dents, une partie de la mâchoire et d'autres restes de survêtement, avaient indiqué à l'AFP des proches de victimes.


Au passage du corbillard transportant les caisses contenant ces restes, et escorté par la gendarmerie, la foule amassée aux abords du cimetière avait entonné l'hymne national.

L'opération d'exhumation est conduite par trois médecins, un Français et deux Burkinabè, en présence du commissaire du gouvernement et d'un juge d'instruction.

Le régime de M. Compaoré avait toujours refusé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de l'assassinat de Sankara. Début mars, le gouvernement de transition mis en place après la chute en octobre du président Compaoré a finalement autorisé l'exhumation du corps de Sankara dans le but de l'identifier formellement.

Les tombes ont été mises sous scellés début avril par la justice militaire du Burkina qui enquête depuis mars sur les circonstances de la disparition du père de la révolution burkinabè.


Plusieurs auditions ont déjà eu lieu et notamment le 14 mai celle de Mariam Sankara, veuve du défunt président.


La figure de Thomas Sankara, révolutionnaire loué pour son intégrité et icône du panafricanisme, a été abondamment évoquée durant le soulèvement populaire qui a conduit à la chute de Compaoré le 31 octobre dernier.

 

(©)

 

Burkina : des ossements exhumés de la tombe supposée de Sankara
Burkina : des ossements exhumés de la tombe supposée de Sankara
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 17:16

 

    

 

APA N’Djamena (Tchad) APA 2015-05-26 15:57:12 La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a entériné la prolongation technique de la transition en Centrafrique, recommandée par le forum national de réconciliation tenu du 5 au 11 mai à Bangui.

 

Pour entrer en vigueur, cette recommandation du forum, combattue par plusieurs délégués, devait, au préalable, être entérinée par la CEEAC qui a définitivement tranché le débat en autorisant la prolongation technique de la transition.

Réunis lundi dans la capitale tchadienne pour leur 16ème sommet ordinaire, les chefs d'Etat de la CEEAC en ont décidé ainsi pour permettre aux autorités de la transition d'organiser des élections crédibles et transparentes avant la fin de l'année 2015 conformément aux recommandations du forum de Bangui, précise le communiqué final ayant sanctionné la 16ème session ordinaire de leurs assises.

Selon le communiqué lu, lundi soir, à  la télévision nationale tchadienne par le ministre tchadien de l'Economie, du Commerce et du Développement touristique, M. Aziz Ahamat Tibeg, la conférence des chefs d'Etat de la CEEAC a exhorté les Etats membres et les partenaires internationaux à  maintenir et à  accroitre leur appui multiforme à  la République centrafricaine.


Le communiqué annonce la tenue, à  une date qui n'est pas précisée, d'une session spéciale de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement du COPAX (Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale) exclusivement consacrée à  la République centrafricaine.

La conférence a décidé, par ailleurs, de rester saisie de la question centrafricaine, la CEEAC demeurant le cadre le plus approprié pour aider les Centrafricains à  sortir définitivement leur pays de la crise.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=824868#sthash.JGz1ZV19.dpuf

 

Centrafrique : La CEEAC entérine la prolongation technique de la transition
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 16:47

 

 


Bruxelles AFP / 26 mai 2015 15h20 - La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza a exhorté mardi la communauté internationale à verser l'aide promise au pays, notamment pour financer des élections d'ici la fin de l'année.

Je réaffirme ici ma détermination à organiser des élections démocratiques et crédibles (...) En tout état de cause ces élections se tiendront avant la fin de l'année 2015, a dit Mme Samba Panza à l'ouverture d'une conférence sur l'aide pour la Centrafrique à Bruxelles.


Le forum de réconciliation centrafricain a décidé le 11 mai de reporter les élections présidentielle et législatives initialement prévues avant le mois d'août.


Les quelque 600 délégués de ce forum s'étaient réunis pour trouver une sortie à la meurtrière crise politico-militaire de 2013-2014, sans précédent dans l'histoire pourtant très troublée de la Centrafrique.


Le processus électoral qui placera à la tête du pays un pouvoir démocratique est une priorité claire et absolue, a assuré Mme Samba Panza, et seules des contraintes logistiques et budgétaires sont responsables de ce report.


Nous n'avons pas assez de ressources pour financer ces élections, a abondé la ministre centrafricaine de l'Économie, Florence Limbio, en marge de la conférence. Elle a chiffré les fonds manquants à 17 millions de dollars et souligné que le pays ne dispose que de six, huit mois, pas plus, pour organiser le scrutin.


Les deux responsables ont reçu le soutien de la secrétaire d'Etat française au Développement, Annick Girardin. Malheureusement, le financement du processus électoral n'est pas assuré, 20 millions de dollars restent à trouver. J'appelle tous les bailleurs à se mobiliser, a-t-elle dit.


Sur le seul plan humanitaire, l'Onu a estimé les besoins d'aide de la Centrafrique à 613 millions de dollars pour 2015. Mais seulement 21% de ce montant a effectivement été versé à ce stade, selon Mme Samba Panza.


Nous avons eu beaucoup d'annonces, d'intentions, mais les décaissements des fonds n'ont pas suivi les attentes, a souligné la présidente.


La situation humanitaire reste désastreuse, a averti Kyung-Wha Kang, secrétaire générale adjointe du bureau des Affaires humanitaires de l'Onu (OCHA).


Un demi-million de personnes sont toujours déplacées dans le pays et un demi million se sont réfugiées dans les pays voisins, a-t-elle rappelé. Protéger les civils reste très difficile, les femmes et enfants, coincés entre les groupes armés, restent particulièrement exposés aux violences et abus.


En réalité, les besoins dépassent de loin les ressources disponibles. Nos partenaires nous informent que des opérations sont arrêtées en raison du manque de fonds, a déploré Mme Kang, alors que selon l'ONU, 2,7 des 4,6 millions d'habitants ont encore besoin d'aide.


La Commission européenne a annoncé mardi un relèvement de son aide humanitaire de 10 millions d'euros, portant à près de 100 millions l'aide prévue en 2015. La France a promis 35 millions d'euros cette année.


Mme Girardin a toutefois estimé que les efforts du gouvernement de transition commencent à porter leurs fruits.


La sécurité s'est considérablement améliorée, la vie économique et sociale reprend progressivement son cours en particulier à Bangui, l'administration se redéploie progressivement dans le pays, les finances publiques se redressent, les fonctionnaires sont payés, a-t-elle énuméré.


Il reste toutefois encore une centaine de camps de déplacés dans le pays, où les tensions entre chrétiens et musulmans restent vives après les tueries inter religieuses de 2013 et 2014.



(©)

 

 

 

Élections en Centrafrique : au moins 17 millions de dollars manquent à l'appel

 

26/05/2015 à 16:45 Par Jeune Afrique

 

À l'ouverture d'une conférence sur l'aide à la Centrafrique à Bruxelles, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a exhorté mardi la communauté internationale à verser l'aide promise au pays, notamment pour financer des élections d'ici la fin de l'année.

 

"Je réaffirme ici ma détermination à organiser des élections démocratiques et crédibles (...) En tout état de cause, ces élections se tiendront avant la fin de l'année 2015", a déclaré, le 26 mai, Catherine Samba-Panza, à l'ouverture d'une conférence sur l'aide à la Centrafrique à Bruxelles.

 

"Le processus électoral qui placera à la tête du pays un pouvoir démocratique est une priorité claire et absolue, a assuré la présidente de transition centrafricaine, et seules des contraintes logistiques et budgétaires sont responsables [du] report" des scrutins présidentiel et législatifs initialement prévus avant le mois d'août.

 

"Nous n'avons pas assez de ressources pour financer ces élections", a abondé Florence Limbio, ministre centrafricaine de l'Économie, en marge de la conférence. Elle a chiffré les fonds manquants à 17 millions de dollars et souligné que le pays ne dispose que de six à huit mois, pas plus, pour organiser le scrutin.

 

Les deux responsables ont reçu le soutien d'Annick Girardin, secrétaire d'État française au Développement. "Malheureusement, le financement du processus électoral n'est pas assuré, 20 millions de dollars restent à trouver. J'appelle tous les bailleurs à se mobiliser", a-t-elle dit.

 

Seulement 21 % de 613 millions de dollars débloqués sur le plan humanitaire

 

Sur le seul plan humanitaire, l'ONU a estimé les besoins d'aide de la Centrafrique à 613 millions de dollars pour 2015. "Mais seulement 21 % de ce montant a effectivement été versé à ce stade", selon Samba Panza. "Nous avons eu beaucoup d'annonces, d'intentions, mais les décaissements des fonds n'ont pas suivi les attentes", a souligné la présidente de la transition centrafricaine.

 

La Commission européenne a annoncé mardi un relèvement de son aide humanitaire de 10 millions d'euros, portant à près de 100 millions l'aide prévue en 2015. La France a promis de son côté 35 millions d'euros cette année.

 

 

L'UE se rassemble autour de la Centrafrique

 

https://rcf.fr 

 

La question centrafricaine s’invite ce mardi à Bruxelles. La Commission européenne accueille la conférence internationale sur la Centrafrique, une initiative de l’Union Européenne.

 

La présidente de transition de Centrafrique, Catherine Samba-Panza, est présente, tout comme Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne. Le but de cette conférence, faire le point sur la situation du pays. L’effondrement de l’Etat, en 2013, a fait sombrer la République centrafricaine dans la crise.

 

La conférence vise aussi à réunir des dons pour améliorer la situation humanitaire en Centrafrique. Une situation compliquée pour le pays comme l’explique Roland Marchal, chercheur CNRS basé à Sciences-Po Paris.

 

L’argent récolté lors de cette conférence doit servir à deux choses : payer les fonctionnaires pour préserver les institutions et organiser des élections. Des élections qui pourraient avoir lieu avant fin 2015 dans le cas de figure le plus optimiste. 

La Centrafrique en manque de fonds, notamment pour financer les élections
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 13:16

 

       

 

APA N’Djamena (Tchad) 2015-05-26 11:48:35   L’ancien président tchadien, Goukouni Weddeye, a été nommé ''envoyé spécial de la CEEAC pour les pays des grands lacs en général et le Burundi en particulier'', a annoncé le communiqué final ayant sanctionné le 16ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC tenu lundi à N'Djamena.

 

Selon le communiqué lu à  la télévision tchadienne par le ministre tchadien de l'Economie, du Commerce et du Développement touristique, M. Aziz Ahamat Tibeg, la création du poste de représentant spécial de la CEEAC dans la région des grands lacs participe de la volonté des chefs d'Etat de ''s'associer aux initiatives sous-régionales et internationale en vue de la sortie de crise au Burundi.


La conférence a condamné la récente tentative de coup d'Etat ainsi que l'assassinat de l'opposant, Zedi Feruzi, le 23 mai dernier à  Bujumbura, poursuit le communiqué, soulignant que les chefs d'Etat ont appelé les parties burundaises à  privilégier le dialogue pour un règlement pacifique du conflit.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=824838#sthash.mTnp2oQR.dpuf

 

 

 

Ali Bongo Ondimba nouveau président en exercice de la CEEAC 

       

APA N’Djamena (Tchad) 2015-05-26 09:33:22  Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a été nommé président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à l’issue, lundi à N’Djamena, du 16ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation sous-régionale.

 

''Mes pairs viennent de me confier la présidence en exercice de notre organisation sous-régionale, c'est une charge noble que je vais assumer pleinement et avec la plus grande détermination'', a déclaré le chef de l'Etat gabonais qui succède au président tchadien Idriss Déby Itno.


Le nouveau président en exercice de la CEEAC a remercié ''les chefs d'Etat et de gouvernement pour la confiance qu'ils ont bien voulu placer en ma personne au gouvernement et au peuple gabonais''.


''Je mesure l'immensité des défis que la communauté doit relever dès à  présent et dans les années à  venir'', a-t-il dit, ajoutant: ''Je suis convaincu qu'ensemble nous ferons progresser le processus d'intégration de notre sous région''.


''Je m'emploierai à  mettre en oeuvre nos plans d'action en concentrant davantage les efforts sur les domaines jugés prioritaires à  savoir les réformes de la communauté, la paix et la sécurité'', a-t-il conclu.


Le16ème sommet ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEEAC a enregistré la participation de cinq chefs d'Etat, dont Ali Bongo Ondimba du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo, Teodoro Obiang Nguema de Guinée-Equatoriale, Idriss deby Itno du Tchad et Mme Cathérien Samba Panza, la présidente de la Transition en Centrafrique.


Des délégations sont également venues du Burundi, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l'Angola alors que le Cameroun était représenté par le Premier ministre Yang Philémon.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=824821#sthash.M7uVzZ4v.dpuf

 

Un ancien président tchadien nommé envoyé spécial de la CEEAC dans les grands lacs
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 12:28

 

 

      Bureau Fédéral                                         
       Secrétariat  Général 
       N°_0027_BF/SG/2015

 

COMMUNIQUE  DE PRESSE

 

La Fédération Europe-Amérique-Asie-Moyen Orient-Océanie (EAAMOO) du MPLC a appris avec consternation le décès du Camarade Luc Apollinaire DONDON KONAMABAYE, ancien Ambassadeur, ancien Député MLPC de Paoua, ancien Président de l’Assemblée Nationale, survenu le 20 mai 2015 en Suède des suites d’une courte maladie.

 

Par son engagement politique, le Camarade Luc Apollinaire DONDON KONAMABAYE a joué un rôle historique durant de longues années dans la lutte pour la défense des idéaux de son Parti le MLPC et dans le combat de la  liberté, de la justice et de la démocratie.

 

Sa disparition tragique plonge tous  les militants et militantes  dans  une grande  tristesse.

 

Au nom du Bureau Politique du MLPC et du Camarade Président, Martin ZIGUELE, du Bureau Fédéral, des  organes connexes (MLFC et MLJC), des militantes,  militants et sympathisants de la Fédération EAAMOO, nous rendons un vibrant hommage au Camarade Luc Apollinaire DONDON KONAMABAYE et prions l’Eternel Dieu Tout Puissant  de lui accorder  toute  sa grâce.

 

En cette douloureuse circonstance, la Fédération EAAMOO du MLPC adresse à la famille en deuil, ses sincères condoléances et l’expression de sa profonde compassion.

 

Fait à Paris, le 26 mai 2015

 

Pour le Bureau Fédéral,

 

Jean Didier KABRAL

 

Président Fédéral

 

Communiqué de presse nécrologique de la Fédération EAAMOO du MLPC
Communiqué de presse nécrologique de la Fédération EAAMOO du MLPC
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 04:43

 

 

CABINET DU PREMIER MINISTRE                         RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

                                                                                       Unité – Dignité- Travail                                                  

                                                                                                                     

 

La tenue et la réussite du Forum National de Bangui a fait naitre un grand espoir de paix et de réconciliation au sein du peuple centrafricain tout entier. 

 

En dépit de cela et malgré la mise en place du Comité de suivi des actes dudit Forum, la situation sécuritaire reste sérieusement menacée par les projets funestes de certains hommes politiques visiblement en mal de pouvoir et décidés à en découvre avec la Transition en cours. 

 

Ce faisant, avec cynisme et perfidie, ils ont choisi d’hypothéquer gravement l’avenir du paisible peuple centrafricain comme si la crise sans précédent que connait le pays n’a pas fait assez de mal à ce peuple. 

 

On en voudrait pour preuve le climat de complot permanent qui se développe depuis la fin du Forum National de Bangui. On en voudrait pour preuve aussi la formidable instrumentalisation d’une certaine presse tendant à demander systématiquement la démission des plus hautes autorités de la Transition. 

 

On en voudrait pour preuve enfin les projets multiples de subversion impliquant l’organisation des marches financées par des personnalités politiques clairement identifiées. Ces mêmes personnalités projettent d’ailleurs de faire envahir la piste d’atterrissage de l’aéroport Bangui M’poko aux fins d’empêcher le retour du Chef de l’État de Transition, actuellement en mission à l’étranger. 

 

Le Gouvernement, parfaitement au courant de ces machinations sordides a pris toutes les dispositions pour assurer la sécurité de nos populations et faire échec à ces tentatives de déstabilisation. 

 

Le Gouvernement invite la population en général et la jeunesse en particulier à ne pas céder aux chants de sirène de ces pouvoiristes et autres fauteurs de troubles.   

 

Il invite aussi les Forces de Défense et de Sécurité, appuyées par les Forces internationales, à continuer leur mission de maintien de l’ordre et de protection civile. 

 

En dernier lieu, le Gouvernement en appelle au sens patriotique et civique de l’ensemble de la population centrafricaine et l’invite à faire preuve de sérénité et de sang froid afin de faire barrage aux ennemis de la paix et de la réconciliation nationale. Car ces derniers porteront une lourde responsabilité devant l’Histoire pour les conséquences désastreuses de leurs agissements. 

 

Fait à Bangui, le 25 mai 2015

Pour le Gouvernement

 

 

Le Ministre-Conseiller Spécial du Premier Ministre

Chargé de la Communication de Relations Publiques

et Nouvelles Technologies

 

Georges Adrien Poussou

 DÉCLARATION GOUVERNEMENTALE
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26 mai 2015 2 26 /05 /mai /2015 04:26

 

 

 

Par RFI 26-05-2015 à 00:09

 

Bruxelles accueille ce mardi 25 mai une conférence des bailleurs sur la République centrafricaine (RCA). Initialement, il devait être uniquement question du financement de la reconstruction et du développement mais des dossiers comme le financement des élections et celui du processus de DDR (Démobilisation Désarmement Réinsertion) se sont invités aux échanges.

 

Cette conférence devait, au départ, permettre de rassembler les bailleurs autour du fonds mis en place par l'Europe pour la stabilisation et la reconstruction de la Centrafrique, le fonds Békou, « Espoir » en langue Sango. Les objectifs ont finalement été élargis à trois autres dossiers, à savoir le financement du processus électoral, celui du processus de DDR et le financement de la Cour pénale spéciale.

 

Un quart seulement du budget du processus électoral est pour l'instant réuni. Lorsque toutes les promesses de contribution auront été acquittées, il manquera encore 48 % des fonds.

 

Le tour de table sur le financement du DDR, lui, commence tout juste. Les enjeux sont énormes car c'est l'échec du précédent processus qui avait plongé le pays dans le chaos.

 

« Les attentes après le forum de Bangui sont très importantes. Il nous faut l'engagement des bailleurs pour calmer les inquiétudes », a indiqué, à RFI, le ministre centrafricain des Finances.

 

« Nous espérons obtenir des engagements, dès cette réunion, mais sur des dossiers comme le désarmement ou la Cour pénale spéciale, il faut bien voir que la sensibilisation des bailleurs en est encore à ses débuts », avertit cependant une source diplomatique.

Bruxelles: conférence de bailleurs de fonds sur la Centrafrique
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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 21:20

 

 

 

http://www.presidencetchad.org   25 Mai 2015

 

Peu avant l’ouverture officielle des travaux de la 16ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a accordé une audience à la Présidente de la transition centrafricaine, Mme Catherine Samba-Panza. La coopération bilatérale et les résolutions issues du Forum de Bangui ont été évoquées au cours des discussions.

 

Plus d’une année après leur première entrevue à N’Djaména avec son frère et ami, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO, la présidente de la transition centrafricaine, Mme Catherine Samba-Panza, est revenue à nouveau sur la terre qui l’a vu naître un 26 juin 1954.


L’audience accordée par le Chef de l’Etat, par ailleurs président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale à la Présidente de transition centrafricaine a duré une heure et demie. « La RCA n’oubliera jamais l’inestimable soutien que le Tchad lui a apporté pendant les moments difficiles », dira la présidente de transition au sortir de l’audience présidentielle. En plus de la coopération bilatérale, la Présidente de transition centrafricaine a fait un compte rendu détaillé des conclussions des travaux du Forum de Bangui au Président en exercice de la CEEAC.


Pays épris de paix et de justice, le Tchad fonde un grand espoir de voir l’ensemble des centrafricains regarder dans la même direction et porter leur pays firmament des nations qui prospèrent. Les conclusions du Forum de Bangui sous-tendent cela.
 

Lu pour vous : CEEAC: Entretien IDRISS DEBY ITNO et Mme Catherine Samba-Panza
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Published by Centrafrique-Presse.com