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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 22:26

 

 

 

20 août 2015 à 09h47 Par Jeune Afrique

 

La police russe a arrêté deux faussaires qui vendaient une "potion magique" capable, selon eux, de transformer en billets de 100 dollars du simple papier.

 

Débordant d’imagination, ces deux-là. Et peut-être même légèrement inconscients… Deux Centrafricains de 38 et 43 ans, qui n’avaient peur de rien, ont visiblement tenté l’arnaque de la multiplication des billets… en Russie, un pays qui n’a pas la réputation d’être très tendre avec les ressortissants des pays africains.

 

Ils proposaient tout simplement à leurs victimes russes des feuilles de papier noir et un « liquide chimique » ou « potion magique » censée les transformer en billets de 100 dollars. Devant le client, ils versaient le liquide chimique sur la feuille, la remplaçaient discrètement par un vrai billet dont ils proposaient ensuite de vérifier l’authenticité auprès d’une banque.

 

Une arnaque à cinq millions de roubles

 

Les deux faussaires assuraient alors qu’il était possible de fabriquer de cette manière jusqu’à 20 millions de dollars en billets de 100 dollars. Et demandaient pour cela, comme ils l’ont fait pour leur dernière victime, la modique somme de cinq millions de roubles, soit 68 000 euros.

 

Ils ont été arrêtés par la police, avertie par l’un de leurs anciens clients, au moment de la remise de l’argent. « Une enquête pour escroquerie à grande échelle a été ouverte », selon le ministère de l’Intérieur.

 

 

Les escrocs vendaient une potion pour transformer le papier en billets

 

Par RFI 20-08-2015 à 05:03

 

Le petit commerce de deux Centrafricains qui vendaient une potion magique pour transformer du simple papier en billets de 100 dollars a pris fin mercredi à Moscou, en Russie, où la police a arrêté les faussaires.

 

Des feuilles de papier noires et un liquide chimique présenté comme une potion magique. Voilà l'arnaque que les deux escrocs proposaient à leurs victimes. Un kit censé permettre de fabriquer des billets de 100 dollars.

 

Le scénario des deux faussaires était bien rodé, selon la police russe. Devant le client, ils versaient le liquide chimique sur la feuille, puis la remplaçaient par un vrai billet. Et comme preuve de leur bonne foi, ils proposaient ensuite à leur victime de vérifier l'authenticité du billet auprès d'une banque. Une fois la démonstration terminée, les deux hommes assuraient alors qu'il était possible de fabriquer grâce à cette méthode jusqu'à 20 millions de dollars en billets de 100.

 

Mais avant de devenir millionnaires, les clients devaient d'abord débourser une petite fortune : cinq millions de roubles, soit 68 000 euros pour acquérir la potion magique et les feuilles de papier.

 

C'est une des victimes qui a mis fin à la petite entreprise des malfaiteurs en avertissant la police au moment de la remise de l'argent. Une enquête pour escroquerie à grande échelle a été ouverte, selon le ministère de l'Intérieur russe.

Lu pour vous : Russie : billets verts et potion magique pour escrocs centrafricains
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 22:20
Annonce de la CRPS

 

 

CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE  PROGRES SOCIAL

 

                            ======================================

 

                        ORGANES DIRIGEANTS DU PARTI ELUS PAR LE CONGRES TENU A                                       BANGUI LES 8,9 ET 10 AOUT 2015

 

                                   =================================================

 

I/  Directoire Politique 

 

  1.  Président

Républicain  Nicolas TIANGAYE : 75 50 37 67/72 50 37 67.

 

  1.  Secrétaire National aux affaires politiques

Républicain  Denis KOSSI BELLA: 75503866/75501164

 

  1. Secrétaire National à la formation politique et civique

Républicain Ange YANGUERE : 75 05 54 80/72 50 54 80.

 

  1. Secrétaire National aux affaires administratives

                 Républicain Maurice LENGA : 75 05 88 51/72 52 79 56.

 

  1. Secrétaire National Adjoint aux affaires administratives

                Républicain Jean GANEFIO : 75 51 50 83/72 69 54 91.

 

  1. Secrétaire National aux relations extérieures

                Républicain Bertin Rufin DIMANCHE : 75 50 91 95/77 50 91 95.

 

  1. Secrétaire National à la mobilisation et à l’animation

                Républicain Amos Arni ZAMA :   75 54 03 50/72 50 03 50.

 

  1. Secrétaire National chargé des finances et du matériel

                Républicain Maixant Marius BOUNGALO : 75 50 87 26.

 

  1. Secrétaire National Adjoint chargé des finances et du matériel

                Républicain Emmanuel ZOUNDIN : 75 54 46 12.

 

  1.  Secrétaire National chargé de la politique économique

                Républicain Elie NEMBI : 72298395

 

  1. Secrétaire Nationale chargée de la promotion de la femme

                Républicaine  Véronique ZODA : 75 50 85 26/70 50 85 26.

 

  1. Secrétaire Nationale aux affaires sociales

                Républicaine  Edith BADINGAR : 75 04 51 2/72 23 05 76.

 

  1. Secrétaire National à la jeunesse

                Républicain Alain Davy  ALIGNE GREBALAMET :

                           75 05 55 00/77 05 55 00.

 

  1. Secrétaire National à la communication et à la presse

                Républicain  Alain POUMANGUE : 75 5707 13/ 70 01 86 57.

 

  1. Secrétaire National à l’organisation

                Républicain Jean Jacques NDAMA :   75 0512 32/77 08 27 57.

 

  1.  Secrétaire National à l’environnement et au développement durable                                               Républicain Simplice BAGAZA YARDINI : 75 10 05 86.

 

17. Secrétaire National chargé des relations avec les organisations          Nationales

  Républicain Adrien KOUNDOU ZALIA: 72687528

 

18. Secrétaire National chargé de la Coordination des Commissions                      Spécialisées

  Républicain Dieudonné Joseph BARSIN : 77 06 59 60.

 

19. Secrétaire National à la documentation et aux archives

                Républicain Junior Herbert Thibaut TEPKE : 75 20 84 17/72 24 24 77.

 

     II/     Commissions 

 

  • COMMISSION NATIONALE DE CONTROLE (CNC)
  •  
  1. Républicain Michel NGUEREMALE : 75 05 69 54.
  2. Républicain Joachim POUNEDAGUI : 72 54 17 41.
  3. Républicain Olivier KOYA : 72 27 57 13.
  4. Républicain Stanislas Didace DOUI : 70 90 95 19.
  5. Républicaine Marie Josée ZANABA : 77 01 03 75.

 

B/ COMMISSION NATIONALE CHARGEE DU CONTENTIEUX (CNCC).

 

  1. Républicain Gaston GBOWE-BEN-DOEMOND : 75 04 86 45/72 69 63 00.
  2. Républicain Jean-Pierre BEKAKA : 75 13 87 45/72 5382 70.
  3. Républicain Noel PASSI : 70 45 09 18/72 19 74 46
  4. Républicain Etienne Saimon  DEMELE : 77 66 93 33/ 70 85 83 68.
  5. Félix GOBIO WAYOMBO : 75 64 54 55.

 

 

 

                               Fait à Bangui, le 10 Aout 2015

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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:34

 

 

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 20 AOÛT 2015

 

Le secrétaire général du parti Kwa Na Kwa (KNK) Bertin Béa, arrêté le weekend dernier a été libéré par les partisans de ce parti politique en utilisant la force, a appris le RJDH du Procureur de la République, Gislain Gresenguet. Les partisans du KNK rejettent cette information et parle d’une libération autorisée.

 

Selon le procureur, Bertin Béa était au tribunal pour lui signifier les chefs d’accusations qui pèsent sur lui, à l’expiration du délai de garde à vue, prolongé pour 72 heures et qui prend fin ce jeudi 20 aout.

 

Le ministre d’Etat en charge de la Justice, Aristide Sokambi, joint par le RJDH a confirmé l’information et parle d’une libération« par des badauds qui sont venus le chercher au bureau du juge au nez de la gendarmerie et des forces internationales ».

 

« Nous allons lancer un mandat de recherche contre Bertin Béa qui est désormais considéré comme un fugitif », a déclaré Aristide Sokambi.

 

Des sources judiciaires, Bertin Béa devrait probablement être déféré à la Maison d’Arrêt de Ngaragba. « Les partisans du KNK sont venus massivement. Ils ont fait des tapages et ont fini par extraire Bertin Béa de force. Nous n’avons reçu l’ordre de riposter par force car, notre mission est d’assurer la sécurité des autorités judicaires », a expliqué un agent de sécurité joint par le RJDH.

 

Les partisans du KNK ont témoigné que sa libéré serait déjà prononcée par le juge avant qu’ils aient intervenus pour le faire sortir.

 

Des sources concordantes ont indiqué que le juge est parti en catastrophe ainsi que les autres personnalités judicaires pour se mettre à l’abri des menaces.

Centrafrique : Bertin Béa libéré de force par les partisans du KNK (Procureur)
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:32

 

 

 

http://rjdh.org/  PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 20 AOÛT 2015

 

Le Conseil National de Transition a voté favorable au vote des réfugiés, pendant la cession de ce jeudi 20 août 2015. 60 conseillers nationaux ont voté  oui contre  et 57 qui ont voté non contre le vote des réfugiés, qui a suscité des débats ces derniers jours. Au total 118 conseillers ont voté.

 

461.000 personnes se sont réfugiées dans les pays voisins, selon les données officielles des humanitaires. Le CNT était contre le vote des réfugiés souhaité par le gouvernement et la communauté humanitaire, avant que la Cour Constitutionnelle de Transition ne déclare favorable le vote de ces derniers.

 

Le CNT est donc revenu sur sa décision pour voter  favorable au vote des réfugiés centrafricains pour  les élections présidentielles  d’octobre 2015.

 

Le recensement des électeurs se poursuit dans les provinces. Les centrafricains de l’étranger et les réfugiés ne se sont pas encore inscrits sur la liste électorale.

 

 

Les réfugiés centrafricains pourront voter (Parlement provisoire)

 

21/08/15 (AFP)

 

Le Conseil national de transition (CNT, parlement transitoire de Centrafrique), a approuvé jeudi le droit de voter aux élections d'octobre pour les centaines de milliers de Centrafricains réfugiés dans les pays voisins, a constaté un correspondant de l'AFP.

 

"Nous voulons à travers ce vote, une transition apaisée et transparente", a déclaré Alexandre-Ferdinand Nguendet, président du CNT à l'issue du vote.

 

La Cour constitutionnelle centrafricaine avait estimé le 24 juillet que "la non prise en compte du droit de vote des Centrafricains déplacés et réfugiés" était une "violation" de la Charte constitutionnelle, après le rejet par le CNT de cette disposition contenue dans le projet de loi électoral, lors d'un premier vote en juin.

 

Les difficultés liées à l'"organisation technique et matérielle ne permet(tent) pas de dénier aux citoyens centrafricains qui ont craint pour leur vie, leur droit de vote", selon la juridiction suprême, dont les décisions s'imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.

 

Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait également exprimé mi-juillet son inquiétude face à cette décision.

 

Il y a actuellement 460.000 réfugiés centrafricains (un dixième de la population), installés principalement au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo (RDC) et au Congo.

 

Les autorités de transition en Centrafrique, qui peine à se relever de décennies de troubles incessants ayant abouti en 2013-2014 à des violences intercommunautaires massives, ont fixé la tenue des élections présidentielle et législatives au 18 octobre. Un éventuel second tour est prévu le 22 novembre.

 

Il s'agissait du troisième report de ce scrutin, initialement prévu en novembre 2014 dans cette ex-colonie française plongée dans la plus grave crise de son histoire depuis l'indépendance de 1960.

Centrafrique : Le parlement de transition favorable au vote des réfugiés à 60 oui contre 57 non
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:29

 

 

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 20 AOÛT 2015

 

La cour constitutionnelle de transition a approuvé la prorogation de la transition décidée par le chef d’Etat gabonais et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo, le 30 juillet dernier. Une décision rendue, le 14 août dernier.

 

C’est par décision n°009/15/CCT que la cour constitutionnelle a fait savoir que la prorogation de la transition est conforme à la charte constitutionnelle de transition. Cette décision est rendue sur demande de la cheffe de l’Etat transition, Mme Catherine Samba-Panza qui, dans une correspondance datée du 11 août, a souhaité vérifier la conformité de la décision n°76/CEEAC/CCEG/XVI/15 portant prorogation de la transition en Centrafrique.

 

Dans sa décision, la cour constitutionnelle de transition relève que la demande de la cheffe de l’Etat est conforme aux dispositions de l’article 102 de la charte constitutionnelle de transition dont, la cour est la gardienne en vertu de l’article 76 de la même charte.

 

Au fond, la cour constitutionnelle de transition rappelle que l’article 102 alinéa 2 de la charte constitutionnelle de transition a prévu la seconde prorogation de la transition. De ce fait, elle relève que cette prorogation est conforme à la charte constitutionnelle de transition.

 

Quelles sont les raisons profondes de la saisine de la cour constitutionnelle de transition sur la conformité ou non de la prorogation de la transition pat la cheffe de l’Etat, Mme Catherine Samba-Panza ? Cette saisine était-elle utile du moment où, la décision de la CEEAC entant qu’institution supranationale s’imposait à tous ? Ce sont des questions que se posent beaucoup d’observateurs.

 

Dans les couloirs de la présidence de la République, on prend la saisine de la cour comme des précautions dont l’objectif est de calmer ceux qui, selon de sources bien informées, à la présidence, pensent qu’il n’est pas question de proroger la durée des institutions d’un Etat par une simple décision. « Il y a eu dès la notification de la décision, des gens qui ont trouvé anormal la prorogation de la transition par une simple décision. Cela constituait un début de polémique qu’il fallait régler pour éviter que cela dégénère et c’est pourquoi la cour constitutionnelle a été saisie » a confié un ministre conseiller à la présidence de la République, contacté par le RJDH.

 

La saisine de cour constitutionnelle de transition par la cheffe de l’Etat, est de toute évidence, une manière de taire ceux qui, depuis un certain temps, évoquent  la question de la troisième transition. En effet, il s’agit pour Catherine Samba-Panza de taire toute contradiction et tout doute. Le secteur propice pour mener ce combat, est le domaine juridique et donc la cour constitution dont la décision s’impose à tous.

 

A l’approche du 18 août 2015, considérée comme la fin officielle de la transition, un courant favorable à une troisième transition s’est développé. L’ancien Premier ministre, principal défenseur de cette tendance appelait à la mise en place d’une nouvelle transition, dite troisième transition qu’il se propose de diriger pour une durée de deux ou trois années.  

 

Malgré la décision de la CEEAC du 30 juillet, les défenseurs de la troisième transition persistaient dans leur lancée, ce qui a fini par inquiéter la présidence de la République. Le recours à la cour constitutionnelle de transition devenait, ainsi capital car, comme nous a expliqué une proche de la cheffe de l’Etat « on ne peut pas vouloir diriger un pays et combattre les décisions de la cour constitutionnelle censée d’imposer à tout le monde, le bon sens oblige ».

 

En clair, il s’agit là d’une tactique du pouvoir pour taire l’idée de la troisième transition.

 

Rappelons que la cheffe de l’Etat a saisi la cour constitutionnelle une semaine avant le 18 août et la décision de la cour a été rendue quatre jours avant cette date

La cour constitutionnelle de transition déclare la prorogation de la transition, conforme à la charte constitutionnelle
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:26

 

 

 

http://rjdh.org/  PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 20 AOÛT 2015

 

Un incident a failli bouleverser le déroulement des examens du baccalauréat au centre n°1 de l’école Benz-vi à Bangui. Le non entente sur l’heure de ramassage des copies d’examen serait à l’origine de cet incident. La police est  intervenue pour rétablir l’ordre dans l’établissement mais elle a été prise à partie par des candidats.

 

Marcel Kembe, président du centre n°1 qualifie «  de l’incident mineur » car dans tout examen, il y’a des règles du jeu que les candidats doivent se contenter.

 

« Dans la salle 1 ou se trouve les élèves du lycée de Fatima, les surveillants ont mis la durée de l’épreuve qui est de quatre(4) heures. A la fin de l’heure, les surveillants ont voulu ramasser les copies et les candidats ont refusé, ils ont commencé à s’insurger contre la surveillante », a-t-il expliqué.

 

Il regrette par ailleurs le comportement que les candidats ont affiché vis-à-vis des policiers qui étaient venus pour rétablir l’ordre. « Je regrette le mauvais comportement des candidats à l’endroit des policiers qui ne font que leur travail. Ces candidats n’ont pas compris le sens de la police et elle a été pris à partie » a regretté Marcel Kembé.

 

Il conclut par ailleurs qu’aucun candidat n’a été blessé pendant ce mauvais moment et demande aux candidats de prendre leur avenir au sérieux car le résultat des examens est individuel et non collectif. Chacun doit se battre pour son avenir.

 

La fin des examens de baccalauréat sera demain avec la composition de l’économie pour la série B et physique pour les séries C et D.

Un incident survenu pendant les examens du Bac 2015 au centre de l’Ecole Benz-vi à Bangui
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:22

 

 

 

20/08/15 (AFP)

 

La République démocratique du Congo va juger ses trois soldats accusés de viol en Centrafrique, où ils sont déployés dans le cadre d'une mission de paix de l'ONU, a-t-on appris jeudi de source judiciaire congolaise.

 

"J'ai donné injonction aujourd'hui même au général [Joseph] Ponde, auditeur général des forces armées, pour engager des poursuites" sur la base du "dossier que l'ONU mettra à notre disposition", a déclaré à l'AFP Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice.

 

Il a ajouté que la RDC ne pouvait pas "tolérer" de tels actes, et que les militaires concernés seraient rapatriés et jugés devant une cour militaire.

 

"Il a été rapporté que ces trois membres du contingent militaire congolais ont chacun eu des relations sexuelles avec deux jeunes femmes, âgées de 18 et 19 ans, ainsi qu'avec une mineure âgée de 15 ans", et qu'elles auraient subi des pressions pour garder le silence, précise une notification du secrétariat de l'ONU daté du 18 août, que l'AFP a pu consulter.

 

Le document précise que deux Congolais auraient reconnus les faits et payé dans un cas 100.000 FCFA (environ 152 euros) et dans l'autre 250.000 FCFA à la mère des deux filles les plus âgées - dont l'une est enceinte, tandis que l'autre a dit avoir eu des "rapports (...) consensuels".

 

Le secrétariat souligne que la présente affaire est la quatrième du genre pour le contingent et avertit que des sanctions pourraient tomber si de tels incidents étaient à nouveau signalés ou si la RDC n'y mettait pas fin.

 

Une source proche du dossier à Kinshasa a déclaré à l'AFP qu'une délégation partirait bientôt en Centrafrique pour enquêter, même si la RDC préférait des investigations "indépendantes" pour éviter toute contestation.

 

Mais dans un rapport d'enquête daté du 18 août, que l'AFP a pu consulter, le contingent congolais en Centrafrique souligne que ses trois hommes sont victimes d'un "montage" orchestré par l'"oncle" des trois jeunes filles, qui a depuis démenti ses "mensonges".

 

Une porte-parole de l'ONU a annoncé mercredi que trois Casques bleus de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) ont été mis en cause dans trois nouveaux cas de viols et ce, une semaine après le renvoi du chef de la mission onusienne dans ce pays pour des faits similaires.

 

D'après plusieurs sources les faits se sont produits dans la ville de Bambari, au nord-est de Bangui, la capitale centrafricaine.

 

Suite à cette nouvelle affaire, des responsables onusiens avaient donné dix jours à la RDC pour décider de l'éventuelle ouverture d'une enquête, faute de quoi l'ONU en ouvrirait une.

 

La Minusca, forte de 12.000 Casques bleus, fait face à au moins 61 accusations de fautes, dont 12 concernant des cas d'abus sexuels.

 

Le général sénégalais Babacar Gaye a été écarté de la tête de la mission après une série d'accusations d'abus sexuels contre des enfants. Il a été remplacé le 13 août par le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga.

 

Après le renvoi du général Gaye, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait qualifié les cas d'agressions sexuelles imputées à des Casques bleus de "cancer dans notre système".

 

La RDC a été ravagée par deux guerres entre 1996 et 2003 et la moitié du pays reste aujourd'hui déchirée par des conflits armés.

 

L'ONU dénonce régulièrement les viols dont sont victimes chaque année des milliers de femmes, et qui sont commis tant par les groupes armés que par les troupes régulières.

 

Le président congolais Joseph Kabila a nommé le 9 juillet 2014 une conseillère spéciale en matière de lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d'enfants: Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi.

La RDC va juger ses soldats accusés de viol en Centrafrique (Justice)
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:19

 

 

 

Par RFI  20-08-2015 à 13:34

 

Les camionneurs camerounais sont en grève pour protester contre l'insécurité sur l'axe qui relie Garoua Boulaï à Bangui, la capitale centrafricaine. Depuis plusieurs semaines, les incidents se multiplient. Un routier camerounais a même été tué le 18 juillet dernier dans une attaque alors que le convoi était pourtant escorté par les casques bleus. Résultat : les camionneurs camerounais refusent de desservir Bangui depuis près de deux semaines, les prix flambent et les produits de première nécessité commencent à manquer.

 

Au marché du PK5, à Bangui, ce n'est pas encore la panne sèche, mais ça ne saurait tarder. Dans son échoppe où il vend des produits de première nécessité, Ibrahim Daouda n'a quasiment plus rien. « Il manque de la farine, du sel, de l’huile. Tout manque ». Ibrahim Daouda estime lui qu'il ne pourra tenir que « deux ou trois jours».  « Si d’ici deux ou trois jours, on n’a pas la livraison des marchandises, on sera obligés d’arrêter », s'inquiète-t-il.

 

Depuis le blocage du corridor qui relie le Cameroun à Bangui, tous les prix ont augmenté. Mohammed en a fait les frais. « Auparavant la farine, on la vendait à 27 000 [CFA] (soit 41 euros), maintenant on vend ça à 37 500 (soit 57 euros). Ça devient cher. Il y a certains clients qui ne sont pas venus (à cause des) prix qui ont monté ».

 

Les prix ont « doublé »

 

L'augmentation des prix fait logiquement fuir les acheteurs potentiels. Dans sa quincaillerie, Ibrahim ne vend quasiment plus de boulons, ses prix ont doublé depuis quelques semaines. Son chiffre d'affaires lui n’arrête pas de baisser. « Avant on vendait quasiment 30 000 (45,6 euros), 40 000 francs CFA (60,80 euros). Mais maintenant avec ce qu’il s’est passé les gens ne viennent plus au marché. On ne vend que 15 000 (22,8 euros), 20 000 francs (30,40 euros), 12 500 (19 euros) et c’est tout ce qu’on peut vendre ».

 

Les commerçants sont unanimes et lancent un appel à la Minusca et au gouvernement : il faut sécuriser cette route martèlent-ils, sinon ils ne pourront plus continuer.

Grève des camionneurs camerounais: les prix flambent à Bangui
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20 août 2015 4 20 /08 /août /2015 21:15

 

 

 

    Avez-vous remarqué au creux de cet été chaud, que le fameux policier de Ferguson, Darren Wilson est de retour un an après son forfait ? Cet homme de 1,93 m pesant 95 kg qui avouait sa peur des Noirs est-il revenu dans le long article qui lui a été consacré par le New Yorker pour demander pardon ? Avoir des paroles apaisantes ? Prendre un peu de recul avec un meurtre qui a mis le feu dans plusieurs villes et ébranlé quelques croyances ? Non, Darren Wilson a aggravé son cas en usant d’un langage racial codé qui fleure bon son Ku Klux Klan .

 

   LES FAITS

 

   Tout le monde se souvient du meurtre du jeune étudiant Mickaël Brown, froidement abattu dans la rue par le policier Darren Wilson . Le corps est resté quatre heures trente minutes dans la rue, ce qui a suscité une colère légitime de la communauté noire américaine .

 

    Retrouvé dans sa nouvelle cache par le journaliste Jake Halpern du New Yorker qui se penche lourdement sur son enfance difficile dans une famille monoparentale ( élevé par sa mère), kleptomane, bipolaire,  célibataire et toujours intimidé par les Noirs, Darren Wilson reconnaît avoir eu recours à un mentor blanc dans son premier poste . L’accumulation d’arguments étant une logique d’avocat, nous dirions tout simplement qu’il ne suffit pas d’avoir souffert pour donner facilement la mort à un innocent . Si tous les désaxés américains devaient se retrouver dans la police pour assouvir leurs instincts criminels, voire leurs complexes divers, il ne resterait bientôt plus grand monde …surtout si l’on suit le « raisonnement » de Darren Wilson :

                 

                                    « Je ne l’ai connu que quarante cinq secondes, pendant lesquelles il a

                                       essayé de me tuer, donc je ne sais pas …Est-ce que je pense à qui il

                                       était en tant que personne ? Est-ce que je pense qu’il a eu la meilleure

                                       éducation ? Non . Pas du tout ».

 

 

Après les révélations du New Yorker sur l’enfance de Darren Wilson, on peut dire que c’est « l’hôpital qui se moque de la charité » . Pour rappel, Michaël Brown était étudiant et avait ses deux parents d’une part . D’autre part, quarante cinq secondes pour ôter la vie d’un homme quelles qu’en soient les raisons, cela doit interpeller toute conscience humaine . Que vaut la vie d’un homme ( noir) dans l’Amérique d’Obama un demi siècle après les combats de Martin Luther King ? Questions subsidiaires : Darren Wilson a-t-il un miroir chez lui ? Existe-t-il une conscience darrenwilsonienne ? 

 

     A L’ORIGINE DU MAL

   

    A l’origine du mal qui gangrène la police américaine se trouvent une mentalité et une organisation ahurissantes : le Noir en particulier et tous les bronzés américains sont désignés comme des cibles . C’est ainsi que les Noirs américains reçoivent trente cinq fois plus de contraventions que les Blancs . Là-bas, ce sont encore les pauvres qui renflouent les caisses des Etats et des villes défaillantes !

 

    La formation d’un policier tel que Darren Wilson est essentiellement axée sur le combat :

 

-cinquante huit heures de cours de tirs

-quarante neuf heures de tactique de défense

-dix heures de communication

-huit heures de tactique de « désescalade » .

 

Après cela, on s’étonne que Darren Wilson tire avant de réfléchir et s’emmêle dans ses multiples contradictions .  La police américaine s’honorerait en changeant radicalement de paradigme .

 

    La ville de Ferguson dépense quatre fois plus d’argent pour l’achat d’uniformes flambant neufs que pour la formation de ses agents .

 

     Enfin, Ferguson qui est une banlieue chic noire, totalise cinquante trois policiers dont SEULEMENT quatre Noirs …Pourquoi ?

 

           UN HEROS DE L’AMERIQUE RACISTE ?

 

    Darren Wilson n’éprouve donc aucun remords un an après avoir assassiné son jeune compatriote .  Pire, il affiche une désinvolture choquante qui dit davantage ce qu’il est que ce qu’il cherche désespérément à cacher . Devenu propriétaire d’une villa grâce aux 500000 dollars réunis par ses supporters, réconforté par les milliers de lettres de soutien reçues depuis son forfait, le « cop » de Ferguson reste droit dans ses bottes et emploie volontiers un langage codé pour stigmatiser les jeunes Noirs qui « sont absorbés par une culture différente » . De quelle culture parle cet homme qui n’en a pas un échantillon sur lui ?  Avec sa femme Barb, également policière, ils fréquentent désormais les « endroits où les gens ne sont pas mélangés ». Ce langage cousu de fil blanc ne trompe personne en Amérique, ni dans le reste du monde .

 

    Un observateur un peu plus perspicace que les autres a remarqué que Darren Wilson présente plusieurs coupures au visage, consécutives à son rasage matinal . Aurait-il une main qui tremble ?

 

    Quant à ceux qui s’attardent sur les yeux bleus et profonds de Darren Wilson, je leur rappellerais volontiers que Reinhard Heydrich, le bourreau de Lidice, l’homme de la conférence de Wansee les avait aussi .

 

 

    Faire de Darren un héros en Amérique ? Pourquoi pas ? A condition de préciser que c’est un héros pitoyable d’une certaine Amérique pourrie par la ségrégation raciale, nostalgique de tenues blanches à masques pointus, qui profite de la tenue de policier pour tuer impunément des Noirs au XXI ème siècle sans soulever beaucoup d’indignation .

 

    Bertolt  Brecht dans La Résistible Ascension d’ Arturo Ui se désolait déjà du « ventre (qui) est encore fécond » . Oui Mesdames,  Messieurs,  Darren Wilson, l’homme qui est entré dans la police parce qu’il a peur des Noirs, qui les tue sans remords ; cet homme-là vient d’avoir un enfant !   

 

 

                                            David KOULAYOM-MASSEYO .

DARREN WILSON OU L’HONNEUR PERDU D’UN POLICIER AMERICAIN  par David KOULAYOM-MASSEYO
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Published by Centrafrique-Presse.com
19 août 2015 3 19 /08 /août /2015 19:02

 

 

LA MINUSCA VA POURSUIVRE SON APPUI AUX AUTORITES DE LA TRANSITION, ASSURE DIANE CORNER

 

 

Bangui, le 19 août 2015 – La Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine, Diane Corner, a réitéré mercredi à Bangui l’engagement de la MINUSCA à poursuivre son appui aux autorités de la Transition, suite au départ de l’ancien Représentant spécial, Babacar Gaye.

 

Mme Corner a rendu un hommage appuyé au Général Gaye, lors du point de presse hebdomadaire de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). «Nous sommes tristes d’avoir perdu un grand homme, un grand officier des Nations Unies, et un grand leader » a-t-elle déclaré.

 

«Le Secrétaire général a exprimé sa gratitude au Général Gaye pour les services remarquables qu’il a accomplis pendant une longue période pour les Nations Unies, en particulier au cours de ces deux dernières années, pendant une phase critique en République centrafricaine » a-t-elle ajouté. Son remplaçant par intérim, Parfait Onanga-Anyanga, apporte avec lui plusieurs années d’expérience qu’il a acquise dans le cadre des Nations Unies dans des régions affectées par des conflits.

 

Le Général Gaye a rendu sa démission sur demande du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, suite aux allégations de viols commis par des éléments de la MINUSCA lors d’une opération. Son départ intervient au moment où des défis importants sont à relever. Fort des acquis apportés par le Général Gaye, la Mission derrière son nouveau leadership, continuera son travail pour la mise en œuvre de son mandat.

 

La Représentante spéciale adjointe a ensuite annoncé des nouvelles allégations de mauvaise conduite survenues au cours des dernières semaines dans le centre du pays.

 

Elles portent sur un cas où trois jeunes femmes (dont une mineure) auraient été victimes de viol par des membres de la Force de la MINUSCA. La Mission en a été informée le 12 aout 2015.

 

La MINUSCA a immédiatement informé le siège de l’Organisation des Nations Unies à New York, qui a notifié le bureau des services de contrôle interne des Nations unies et le pays contributeur de troupes en question. Selon la procédure, ce pays devrait, dans un délai de dix jours, indiquer s’il a l’intention d’enquêter lui-même sur ces allégations. Dans le cas contraire, l’Organisation diligentera sa propre enquête.

 

De son côté, l’UNICEF travaille avec une organisation partenaire qui offre une assistance médicale et psycho-sociale. Les détails spécifiques de cette assistance restent confidentiels pour préserver l’intimité des personnes concernées.

 

La MINUSCA se charge de préserver toutes les preuves disponibles concernant ces allégations. La responsabilité pénale est celle du pays contributeur. Ce dernier est également responsable de la bonne conduite, de l’ordre et de la discipline de ces forces. La MINUSCA et ces agences partenaires ont été chargées de fournir une assistance aux victimes ces allégations. La MINUSCA attache une importance capitale à la protection des victimes, ainsi qu’au respect de leurs droits et à la confidentialité.

 

La MINUSCA réitère son engagement ferme à combattre toute forme de mauvaise conduite de la part son personnel. Elle en appelle à toute personne détentrice des éléments d’information à cet égard à les partager avec la MINUSCA qui leur assurera anonymat et protection. Diane Corner a rappelé le communique du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant dans les termes les plus forts les cas d’exploitation et d’abus sexuels commis par le personnel des Nations Unies.

 

Le Conseil insistait également sur l’importance pour les auteurs de répondre de leurs crimes et les victimes d’êtres assistées. Il avait réitéré la responsabilité première qui est celle des pays contributeurs de troupes et de police de mener des investigations sur des allégations impliquant les hommes en uniforme sur le terrain et d’informer l’ONU des résultats des enquêtes. Le Conseil avait mis un accent particulier sur le fait que les Nations unies ne doivent pas laisser le comportement de quelques-uns de son personnel ternir le travail héroïque que fournissent ses troupes sur le terrain.

 

Dans la même dynamique, Diane Corner a assuré de la détermination de la MINUSCA à enquêter sur toutes les allégations d'exploitation et d'abus sexuels protées contre ses employés et à tenir les éventuels auteurs de ces actes pour responsables. Elle a aussi rappelé sa détermination sans équivoque à appliquer la politique de tolérance zéro de l'Organisation des Nations Unies contre l'exploitation ou les abus sexuels. «La MINUSCA adopte une position de transparence lorsque ses forces ont commis des abus ».

 

A ce sujet, Mme Corner a informé de la poursuite de l’enquête sur les récentes allégations d'agression sexuelle sur une mineure et d’homicides commis par les forces de l'ONU à Bangui. Dans ce cadre, une équipe spécialisée dans la gestion des abus sexuels est arrivée à Bangui. Les informations recueillies par la MINUSCA ont été transmises au Bureau des services de contrôle interne des Nations Unies chargé d'enquêter sur les allégations de mauvaise conduite par les forces des Nations Unies, d’identifier les auteurs et d'assurer la reddition de comptes pour les victimes. L'enquête est rendue plus complexe par le nombre important de nationalités des policiers et des militaires impliqués dans les opérations lancées dans la zone "PK5" de Bangui les 2 et 3 août 2015. Les résultats préliminaires ne seront pas rendus publics par la MINUSCA de crainte de porter préjudice à l'enquête en cours.

 

Enfin, au titre des activités de la Mission, Mme Corner s’est rendue à Berberati en compagnie du Commandant de la Force en second, pour renforcer les efforts pour la protection des civils, et poursuivre les efforts de prévention contre l’exploitation et les abus sexuels. Ce fut l’occasion pour elle de rencontrer les autorités locales, des membres de la société civile et organisations humanitaires sur les questions de protection des civils. Elle a échangé avec des personnes déplacées revenues récemment vivre dans leur quartier. La visite de Diane Corner a également coïncidé avec la clôture d’une série de formations pour nos forces, sur les questions de protection des civils, de protection des enfants et des femmes, et des questions de discipline et de bonne conduite, notamment sur les abus et l’exploitation sexuelle.

Note d'information de la Minusca
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