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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 12:41

 

 

 

 

http://la-kabylie.com/  01 Décembre, 2015, 06:46 Djeferson Maurice

 

Après cette visite à PK5, le convoi a pris la direction du stade national où, devant des dizaines de milliers de fidèles, le pape a célébré une messe.

 

Le pape a visité les quartiers musulmans de cette ville divisée à la fin de son séjour en Centrafrique.

 

Selon le révérend Gbangou, "on a qualifié à tort le conflit centrafricain de conflit religieux, alors qu'il est bien politique et non religieux". Une manière de conclure cette dernière étape d'un jour et demi à Bangui, qui sonne comme une véritable réussite pour le pape François, envers et contre toutes les critiques qu'elle a pu soulever.

 

Les Casques bleus (10 900 hommes) et le contingent militaire français (900) comme la police centrafricaine quadrilleront aussi Bangui lundi. "Nous devons donc nous considérer comme tels, nous comporter comme tels", a assuré le pape François devant les quelque 250 musulmans assis en tailleur face à lui.

 

Centrafrique: A son arrivée à Bangui, dimanche 29 novembre, pour une visite de deux jours dans la capitale de la Centrafrique, le pape François a fustigé "la haine aveugle que le démon déchaîne en Centrafrique", en affirmant que "toutes les communautés souffrent indistinctement " et que Dieu "ne fait pas de différences " entre elles.

 

Samedi soir, au camp de déplacés de la paroisse Saint-Sauveur, qui accueille plus de 3.000 personnes, des scouts s'entraînaient à former un cordon de sécurité entre le pontife et la foule.

A la fin de la messe, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, un des artisans de la plateforme interconfessionnelle pour la paix avec le pasteur protestant Nicolas Guérékoyamé-Gbangou et l'imam Oumar Kobine, a remercié le pape, en lui offrant une crosse en ébène: "Vous avez posé un geste fort, historique".

 

"Pas de paix sans pardon" Le pape argentin a ouvert son discours par une démarche de réconciliation et de pardon dans ce pays souvent en proie aux violences. Il a semblé très sûr de lui et énergique dans ses nombreuses exhortations à un retour à l'humanité, loin de la spirale infernale des vengeances. Enfin, la concentration des forces locales et régio­na­les pour assurer la sécurisa­tion des déplacements du Pape dans la capitale Bangui peut aussi favoriser des actions de déstabilisation dans le reste du pays.

 

Devant la présidente de transition Catherine Samba-Panza, le pape a invité les Centrafricains à éviter l'isolement communautaire: "il faut éviter la tentation de la peur de l'autre, de ce qui n'appartient pas à notre ethnie, à nos options politiques ou à notre confession religieuse".

 

Le souverain pontife devait ensuite regagner Rome dans l'après-midi, à l'issue de ce voyage en Afrique qui l'aura conduit au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique.

 

Centrafrique: le pape ouvre la "porte sainte" de la cathédrale de Bangui

 

http://canaltogo.com/  Décembre 01, 2015 

 

Chrétiens et musulmans, nous sommes frères.

 

Le pape François effectue en République centrafricaine sa première visite dans un pays en conflit, depuis son élection au pontificat en mars 2013. Dans la foule, Alban Boris Nganga regrettait de ne pouvoir entendre le pape: "On est venu écouter son message, mais il n'y pas le son!". Un symbole fort par lequel il aura voulu contribuer à l'apaisement.

 

Porteur d'un message de paix et de réconciliation interreligieuse, François opère à Bangui l'étape la plus risquée de sa tournée africaine, qui l'a auparavant mené au Kenya et en Ouganda. Son étape dans la capitale est un véritable pari, vu le climat de défiance régnant toujours dans la ville où les haines restent présentes.

 

Pour le pasteur pentecôtiste Jean Paul Sankagui, cette visite est une victoire pour le pape et la république centrafricaine contre les oiseaux de mauvaise augure qui craignaient des violences pendant le séjour de François à Bangui.

 

La France et certains de ses conseillers au Vatican lui avaient conseillé de ne pas effectuer ce voyage risqué, ce qui n'a pas fait reculer Jorge Bergoglio. Un gendarme français, tenant à rester anonyme, explique craindre "surtout de petits groupes isolés qui viendraient armés".

 

Dimanche, François est allé aux devants des quelque 4.000 réfugiés installés dans un camp de Bangui, chassés de chez eux, pour la plupart, par des musulmans en armes.

 

Environ 200 hommes réunis à la mosquée, dont son imam en chef, ont entendu le pape dire que musulmans et chrétiens sont des frères et qu'ils doivent se comporter en conséquence.

 

"Jusqu'à quand l'impunité va-t-elle prévaloir et les crimes servir de gages d'ascension et de promotion sociale?" en Centrafrique, s'est interrogé l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzatalainga au cours de la messe. "Cette porte sainte, c'est la porte de l'espérance et du pardon", a expliqué l'un des artisans de la plateforme inter-confessionnelle pour la paix.

 

Le pape a été accueilli dimanche à l'aéroport par la présidente de transition Catherine Samba Panza et des milliers de fidèles tenus à distance.

 

François a fustigé "la tentation de la peur de l'autre", de ce qui "n'appartient pas à notre ehtnie, à nos options politiques ou à notre confession religieuse".

 

Des élections présidentielle et législatives, plusieurs fois reportées pour des raisons essentiellement sécuritaires, sont prévues le 27 décembre en Centrafrique.

 

Après sa visite à la mosquée, le pape devait célébrer ce lundi une dernière messe au complexe sportif Barthélémy-Boganda, à Bangui, du nom du prêtre catholique centrafricain qui fut le premier président du pays après l'indépendance en 1960.

 

Durant son passage dans la mosquée du quartier Km5 où vivent en majorité les musulmans de Centrafrique, le Pape les a exhortés à accepter le pardon.

 

Le pape François en Ouganda et Centrafrique : les temps forts

 

http://radionotredame.net/  Le Mardi 01 décembre 2015 à 10:08 par Camille Meyer 

 

Après le Kenya, le pontife argentin s'est rendu à Kampala notamment et Bangui. Il a rappelé le besoin d'une gouvernance bonne et transparente et a encouragé le dialogue interreligieux en Centrafrique. Retour sur les temps forts.

 

En Ouganda

 

Le Saint-Père a souhaité avant tout rappeler la nécessité de l'honnêteté au sein d'un gouvernement afin d'assurer une"sage et juste distribution des biens" . Un discours prononcé devant le président ougandais Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 30 ans. Il a également rappelé la nécessité de ne pas accepter la corruption "à chaque fois qu'une personne accepte un bakchich dans sa poche, il détruit son cœur, sa personnalité et sa patrie". Une nation forte de nombreux jeunes. Ils ont été  conviés à venir témoigner devant le pape, 10 000 avaient fait le déplacement.

 

En Centrafrique

 

La tension était palpable à Bangui. Lors de son arrivée, dimanche, le pape a été accueilli par la présidente Centrafricaine de transition Catherine Samba-Panza qui lui a demandé pardon au nom de tous les centrafricains pour les violences qui frappent le pays depuis 2013 entre les rebelles Seleka et les milices chrétiennes anti-balaka, "un pays détruit dans ses fondements par plusieurs décennies de crise à répétitions (...) un peuple tenaillé par la haine et l'esprit de vengeance".  Le pape a lui demandé d'éviter "la tentation de la peur de l'autre, ce de qui ne nous est pas familier, de ce qui n'appartient à notre ethnie, à nos options politiques ou à notre confession religieuse". L'ONU avait, par ailleurs, renforcé la sécurité du souverain. Il a également rendu visite aux musulmans dans le quartier PK5, où ils étaient nombreux à se masser sur les trottoirs. Il a également visité la grande mosquée, déclarant que les "chrétiens et les musulmans sont des frères" et rappelant qu'il fallait dire "non à la vengeance, à la violence et à la haine".   

François aux Centrafricains: "toutes les communautés souffrent indistinctement"
François aux Centrafricains: "toutes les communautés souffrent indistinctement"
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Published by Centrafrique-Presse.com
2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 01:53

 

 

 

http://www.presseocean.fr/ 0 30.11.2015 14:47

 

Le pape François a franchi lundi un pas hautement symbolique dans sa démarche de réconciliation en Centrafrique en se rendant au dernier jour de son périple africain à la mosquée centrale de Bangui, dans le quartier du PK-5, théâtre d'atrocités pendant les massacres intercommunautaires de la fin 2013.

 

"Chrétiens et musulmans sont frères", et il faut dire "non à la vengeance, à la violence et à la haine", a-t-il lancé à son arrivée à la mosquée.

 

Et quelques heures plus tard, tout aussi symboliquement, deux pick-up bourrés de musulmans portant des tee-shirts à l'effigie de François ont débarqué au grand stade de Bangui pour y assister à la messe aux côtés du pape.

 

Alors qu'aucun musulman ne s'aventure d'habitude dans ce quartier chrétien, ils ont fendu la foule sous les acclamations et les applaudissements de fidèles criant: "c'est fini la haine!".

 

Dans l'enclave du PK-5, où sont réfugiés les derniers musulmans de Bangui en proie à des violences communautaires, le pape a été reçu par le grand imam Nehedi Tidjani, en présence de délégations catholiques et protestantes.

 

Le pape s'est adressé aux centaines de personnes, dont des déplacés, venues l'accueillir dans l'enceinte de la mosquée, dans une ambiance détendue, mais placée cependant sous haute sécurité avec des Casques bleus postés sur les minarets.

 

Le PK-5 fait habituellement l'objet d'un harcèlement et d'un blocus de la part des miliciens chrétiens anti-balakas.

 

Le ministre des Finances et du budget Abdalah Kafré Hassane, un musulman, a appelé de ses voeux l'arrivée d'une "cohésion sociale" pour que "les musulmans ne soient plus bloqués

dans leur enclave".

 

- Groupes d'auto-défense armés -

 

Aux abords du quartier, aux entrées des ruelles en terre rouge, des groupes d'auto-défense armés devant des barricades veillaient, prêts à repousser d'éventuelles incursions d'anti-balaka.

 

Pour Jorge Bergoglio, cette visite emblématique était l'occasion de souligner qu'il ne fallait pas confondre la religion et un conflit où la religion sert de prétexte à des intérêts particuliers. En clair, pour l'Eglise, le conflit centrafricain est politique, même si des miliciens des deux religions s'opposent.

 

"Nous sommes très fiers de le recevoir, le pape n'est pas là uniquement pour les chrétiens il est le serviteur de Dieu pour tous les Centrafricains", estimait le porte-parole des déplacés, Ibrahim Paulin.

 

Dehors, des milliers d'habitants saluaient chaleureusement le cortège papal, qui s'est ensuite dirigé vers le stade Barthélémy Boganda, d'une capacité d'environ 30.000 places pour y célébrer une messe.

 

Aux abords du stade, une foule compacte attendait le Saint-Père. Elle n'a pas pu entrer dans l'enceinte mais un écran géant retransmettait la cérémonie.

 

C'est là que, juste avant l'arrivée du pape, sont arrivés ces musulmans en tee-shirts à l'effigie du pape, sous les vivats de la foule.

 

- Le pari de la paix -

 

Toujours devant le stade, une véritable parade de mobylettes klaxonnaient en guise de célébration. Certains portaient des pancartes avec des mots de bienvenue, d'autres un message hostile aux forces internationales: "que la France et l'ONU sont maudits, sources de tous nos malheurs"

 

Policiers, gendarmes et scouts formaient de très nombreux cordons de sécurité dans le stade, dans la crainte d'une tentative d'attentat.

 

"Jusqu'à quand l'impunité va-t-elle prévaloir et les crimes servir de gages d'ascension et de promotion sociale?" en Centrafrique, s'est interrogé l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzatalainga au cours de la messe.

 

Cette question de l'impunité abordée devant des dizaines de milliers d'habitants reste centrale dans un pays dévasté par les violences, dépourvu d'une police et d'un système judiciaire efficaces.

 

Cette étape à Bangui était un véritable pari pour François, vu le contexte sécuritaire. Le pape a été souvent accueilli avec ferveur par une population désespérée. Mais les haines sont toujours présentes.

 

Il a semblé très énergique dans ses nombreuses exhortations à un retour à l'humanité, loin de la spirale infernale des vengeances.

 

En outre, il a appelé tous les Centrafricains à "ne pas avoir peur" de l'autre, en fonction de sa religion ou de son ethnie, et d'oser pardonner.

 

Une "Année sainte" (Jubilé) axée sur le pardon a été inaugurée dimanche soir avec l'ouverture d'une "porte sainte" dans la cathédrale de Bangui.

 

François a aussi appelé tous ceux qui "utilisent injustement" des armes à "déposer ces instruments de mort".

 

François a quitté Bangui à la mi-journée pour Rome après ses trois étapes en Afrique, au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique

Centrafrique: le pape François à la mosquée centrale de Bangui avant de regagner Rome
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Published by Centrafrique-Presse.com
2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 01:41

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

CP/SPK#061/2015

 

 

 

Bangui, le 1er décembre 2015 – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, salue la visite de deux jours du Pape François à Bangui qui a révélé le profond attachement des Centrafricains aux valeurs de fraternité, de solidarité ainsi que la cohabitation pacifique entre les communautés.

 

 Le Représentant spécial note que “les gestes de fraternisation dont nous avons été témoins prouvent qu’il n’y a pas de conflit inter-religieux en Centrafrique”, tout en appelant à la vigilance face à ceux qui tenteraient d’entretenir la division et à attiser de vieilles rancœurs par la manipulation et la violence. Il félicite les autorités de la Transition et le peuple centrafricains pour le succès de cette visite historique tout en invitant l’ensemble des Centrafricains à s’approprier le message de paix du Pape François pour ouvrir une nouvelle page de leur histoire, axée sur le dialogue, la réconciliation et la cohésion sociale.

 

Le Représentant spécial s’est également réjoui du fait que toutes les étapes du programme du Pape aient été suivies et permis de briser la méfiance intercommunautaire artificiellement entretenue, tout en donnant de nouvelles raisons d’espérer aux plus démunis, dans la compassion et le  recueillement avec les victimes de  violences, notamment les déplacés internes.

 

Le Représentant spécial s’est enfin réjoui du soutien apporté par la MINUSCA dans la sécurisation et la préparation de la visite papale, en étroite collaboration avec les autorités centrafricaines, les forces de sécurité nationales, Sangaris,  les services de sécurité rapprochée du Vatican et du Secrétaire général des Nations Unies. Près de 3000 casques bleus de la MINUSCA avaient été mobilisés pour sécuriser la ville à Bangui à l’occasion de la visite du Pape.

 

Par ailleurs, Onanga-Anyanga a fait remarquer que l’arrivée du Pape se déroulait au moment où le processus électoral, en vue d’une sortie de crise définitive, avait avancé de manière fort encourageante avec la fin des opérations d’enregistrement et de dépôt des candidatures pour les élections présidentielles et les législatives.

 

“Je formule le vœux que les messages du Pape soient une source d’inspiration féconde qui permettrait aux Centrafricains de consolider leur engagement à amorcer un nouveau départ, dans la paix et l’ordre constitutionnel retrouvés ”, a lancé Onanga-Anyanga.

LA VISITE DU PAPE DOIT MARQUER UN NOUVEAU DEPART EN CENTRAFRIQUE, INDIQUE LE CHEF DE LA MINUSCA
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 01:12

 

 

 

Bangui 01-12-2015 à 19h12 (AFP) - Le répit aura été de courte durée. Moins de 24 heures après la visite triomphale du Pape François et son appel à la réconciliation en Centrafrique, déchirée par les violences intercommunautaires depuis deux ans, le meurtre d'un jeune musulman a suscité colère et déception dans sa communauté.

 

Beaucoup voulaient croire que les mots du pape ne s'envoleraient pas trop vite après son départ. Comme en réponse à ses appels, affirmant que chrétiens et musulmans sont "tous frères", le no man's land qui sépare les quartiers chrétiens de l'enclave musulmane du PK5 - isolée et sous la menace constante de milices armées - avait repris vie, mardi matin.

 

Taxis et motos circulaient à nouveau entre les deux, et, fait notable, même des piétons arpentait l'avenue Boganda, d'ordinaire silencieuse et déserte. Les commerces avaient ouvert "et les clients venaient nombreux depuis le matin", note un jeune commerçant, Ali.

 

Mais dans la petite mosquée Ali Babolo, en plein coeur du PK5, l'arrivée du cadavre d'un jeune musulman a douché l'optimisme des fidèles venus prier. Zakaria, 35 ans, était le père de trois jeunes enfants.

 

"Regardez ce qu'ils nous ont fait! Nous voulons la justice!". Ils sont des dizaines, les yeux remplis de colère, agglutinés autour d'un sac en plastique recouvrant un linge banc, à même le sol.

 

"Vers 11H00, notre frère était devant la mosquée Ibni Qatab, des malfrats sont sortis avec leurs armes, ils ont tiré sur lui et il est mort", explique le représentant des commerçants du PK5, Issouf Djibril.

 

Les tireurs étaient postés à quelques mètres de la mosquée, de l'autre côté du canal baptisé "Essayez-voir", qui sépare l'enclave musulmane des quartiers chrétiens de la capitale centrafricaine, selon plusieurs habitants de PK5.

 

"Le pape François a lancé de bons messages de paix et d'unité. Nous on a pris acte pour sensibiliser tout le monde et bien se comporter, mais ils viennent encore assassiner nos frères", déplore M. Djibril.

 

Quasi-quotidiennes, les violences entre jeunes musulmans proches de l'ex-rébellion Séléka - qui a renversé le président François Bozizé en 2013 - et milices chrétiennes et animistes anti-balaka ont fait plus de 100 morts à Bangui depuis fin septembre.

 

- Stop à 'l'impunité' -

 

Après le meurtre, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, inlassable artisan de la paix entre les deux communautés, s'est rendu en urgence au PK5 pour apporter son soutien aux leaders religieux musulmans, appelant à ne pas céder "aux provocations des ennemis de la paix" pour ne pas retomber dans un cycle de représailles.

 

Chez ce religieux au ton d'ordinaire posé, l'exaspération est palpable. "Nous appelons au calme, mais il faut que l'Etat joue son rôle, dit-il. Il faut ouvrir une enquête, dire qui a tué et sanctionner les coupables. Si on continue avec l'impunité, on envoie un très mauvais message".

 

"Ce pays appartient à tout le monde, personne n'a le titre foncier de la Centrafrique (...) C'est un piège et nous demandons aux musulmans de ne pas tomber dedans", affirme Ibrahim Hassane, porte-parole de la Coordination des organisations musulmanes de Centrafrique.

 

Mais parmi les jeunes du quartier, déjà les accusations pointent. "Ce sont des FACA qui ont fait ça", dénonce Issouf en référence aux Forces armées centrafricaines - dont beaucoup ont rejoint les rangs des anti-balaka à la chute de Bozizé. Un autre accuse les "grands commerçants du centre-ville, qui vendent 15.000 francs les articles qu'on vend 5.000, c'est eux qui financent les malfrats" pour tuer la concurrence.

 

Comme le jeune homme tué mardi, l'immense majorité des quelques 12.000 musulmans vivant encore au PK5 - qui fut longtemps le poumon économique de la ville - sont des commerçants. D'après certains témoignages, Zakaria sortait acheter des médicaments lorsqu'il a été abattu.

 

"Nous ne pouvons plus mettre les pieds dehors. Même nos morts, nous ne pouvons plus les enterrer dignement, nous n'avons pas accès à notre cimetière", situé à Boeing, en plein quartier anti-balaka, se plaint un vieillard. "Pour l'hôpital, c'est pareil, nos femmes accouchent dans des conditions déplorables".

 

D'après Moussa, "les musulmans, eux, n'attaquent pas, ils se défendent seulement. Et dès qu'un d'entre nous sort du PK5, il revient ici en morceaux".

 

 

Le pape François visite la grande mosquée de Bangui

 

30/11/2015

 

Le pape François s'est rendu lundi à la grande mosquée de Bangui, où il a réaffirmé que chrétiens et musulmans "sont frères" et qu'il fallait dire "non à la vengeance, à la violence et à la haine".

 

En visite en Centrafrique dans le cadre de sa tournée africaine, le pape François s'est rendu lundi 30 novembre à la grande mosquée de Bangui, en proie à des violences communautaires depuis plusieurs mois. Il a rappelé que chrétiens et musulmans "sont frères" et qu'il fallait dire "non à la vengeance, à la violence et à la haine. La veille déjà il appelait les centrafricains à la réconciliation.

 

Dans l'enclave du PK5, où sont réfugiés les derniers musulmans de Bangui, le Pape a été reçu par le grand imam Nehedi Tidjani, en présence de délégations catholiques et protestantes.

 

Le pape s'est adressé aux centaines de personnes, dont des déplacés par les violences, venues l'accueillir dans l'enceinte de la mosquée, dans une ambiance détendue. Cette visite était cependant placée sous haute sécurité par la force onusienne (Minusca), qui avait positionné des casques bleus sur les minarets de la mosquée.

"Une victoire (...) contre les oiseaux de mauvais augure"

 

Pour le pasteur pentecôtiste Jean-Paul Sankagui, cette visite est "une victoire pour le pape et la République centrafricaine contre les oiseaux de mauvaise augure" qui craignaient des violences pendant le séjour du souverain pontife à Bangui.

 

Le ministre des Finances et du Budget, Assane Abdallah Kadré, musulman, a appelé de ses voeux l'arrivée d'une "cohésion sociale" pour que "les musulmans ne soient plus bloqués dans leur enclave et que la libre circulation dans Bangui soit rétablie".

 

Le quartier du PK5 fait habituellement l'objet d'un harcèlement et d'un blocus de la part des miliciens chrétiens anti-balakas. Aux abords du quartier, aux entrées des ruelles en terre rouge, des groupes d'auto-défense armés devant des barricades en bois veillaient aussi, craignant d'éventuelles menaces d'anti-balaka.

 

Dehors, des milliers d'habitants saluaient chaleureusement le cortège papal , qui s'est ensuite dirigé vers un stade de Bangui pour y célébrer une messe.

Avec AFP

 

Centrafrique: colère et déception au PK5 après le meurtre d'un jeune musulman
Centrafrique: colère et déception au PK5 après le meurtre d'un jeune musulman
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 01:09

 

 

 

APA  01/12/2015 à 16:06 UTC 

 

Le 57ème anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine est célébré ce mardi dans la sobriété, a constaté APA

 

Depuis 2013, correspondant à la prise du pouvoir par la rébellion séléka et l’ouverture de la transition, politique, aucune manifestation grandiose à l’exemple des défilés militaires et civils, jadis imposant, ne sont plus organisés pour célébrer la fête de l’indépendance

 

Cette année, les festivités se sont limitées à des décorations à différents titres honorifiques du pays décernés à des personnalités du pays et les dépôts de gerbes de fleurs au monument Barthélémy Boganda

 

Lundi soir, la Présidente de la transition Catherine Samba Panza, s’est adressée à la nation pour lancer un appel à l’unité afin de « relever les défis de la fin de la transition ».

 

Catherine Samba Panza a salué au passage les Chefs d’Etat de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) qui ont prolongé jusqu’au 31 mars la date de la transition pour permettre une bonne organisation des élections générales en Centrafrique.

 

Elle a terminé ses propos en espérant que la visite du Pape François permettra aux Centrafricains de se réconcilier définitivement.

 

Rappelons que c’est le 1er décembre 1958, que feu Barthélémy Boganda, Président du territoire de l’Oubangui Chari, essayant en vain de créer, une grande République regroupant tous les territoires de l’Afrique Équatoriale Française, a décidé de proclamer le territoire de l’Oubangui Chari, République Centrafricaine.

 

Copyright : © APA

Centrafrique : Le 57ème anniversaire de l’indépendance célébrée dans la sobriété
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 00:59

 

 

 

*************************************

 

La classe politique centrafricaine et particulièrement les candidats à l’élection présidentielle, réunis à Bangui le 27 novembre 2015 à l’initiative de la Communauté Sant’Egidio à la veille de la visite de sa Sainteté le Pape François, lui adresse leur chaleureux message de bienvenue à Bangui, capitale de la République centrafricaine.

 

Elle remercie Sa Sainteté pour avoir maintenu le programme de cette visite en terre centrafricaine malgré toutes les préoccupations concernant sa propre sécurité.

 

Elle est convaincue que cette visite constitue un point tournant de l’histoire vers la réconciliation de son pays.

 

Elle prend l’engagement de s’impliquer dans la réussite du processus électoral en cours pour le retour à la légalité constitutionnelle et d’une paix durable en République centrafricaine.

 

Ont signé :

  1. Dologuélé Anicet Georges                     
  2. Touadéra Faustin Archange                   
  3. Mandaba Jean Michel                             
  4. Ziguélé Martin                                           
  5. Doubane Charles Armel                                                                         
  6. Ngaissona Edouard Patrice                                            
  7. Patassé Ngakoutou Sylvain                   
  8. Moskit Guy                                                 
  9. Mbaikoua Timoléon                                              
  10. Massengué Vickos                                   
  11. Nguérékata Mandata Gaston                  
  12. Amine Michel                                             
  13. Meckassoua Karim                                   
  14. Ngaribenam Jérôme Valdert                                           
  15. Gouyombia Kongba Zézé Constant      
  16. Morouba Mathias                                      
  17. Willybiro-Sako Jean                                 
  18. Angokoualé Michel                                              
  19. Kapou Théodore                                       
  20. Yangongo Xavier Sylvestre                    
  21. Lembakoali alias Emery                           
  22. Sony Colé Théophile                               
  23. Kazagui Maxime                                       
  24. Moussa Kembé Stanislas                        
  25. Koda Steve                                                 
  26. Koba Jean-Baptiste                                              
  27. Djorie Serge                                                                                  
  28. Guélé-Gongassoua Freddy Michael
  29. Fidèle Gouandjika
  30. Désiré Nzanga Bilal Kolingba

 

Leaders de partis politiques

Tiangaye Nicolas

Léa Koyassoum Doumta Mboua

Crépin Mboli-Goumba

 

 

(remise au Pape François du message de bienvenue de la classe politique centrafricaine et des candidats à la présidentielle)

MESSAGE DE BIENVENUE DE LA CLASSE POLITIQUE CENTRAFRICAINE A SA SAINTETE LE PAPE FRANCOIS
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 20:50

 

 

 

Lundi 30 novembre 2015 à 17:10  http://afriqueeducation.com/

 

Afrique Education : Vous bouclez demain une tournée hors du Centrafrique qui est d'importance puisqu'elle vous a fait manquer la visite du Pape à Bangui. Quels pays avez-vous visités ? Quelles personnes avez-vous rencontrées et pour leur dire ou demander quoi ?

 

Christian Touaboy : J'ai été, en France, pays qui, comme vous vous en doutez, est d'importance  pour la Centrafrique du fait des liens économiques et politico-historiques, extrêmement, étroits et séculaires. J'ai, ensuite, été, en Suisse,  plus, précisément, à Genève, et ensuite, à Bruxelles, en Belgique. Dans ces deux derniers pays, nous avons eu des réunions, de très haut niveau, avec des patrons de certains groupes influents dans l'agro-alimentaire dont nous tairons, volontairement, les noms, ici, afin de leur expliquer la situation de la RCA,  et aussi, les inviter à participer à l'effort de reconstruction de notre pays. Car comme aime à le dire Martin Ziguélé, quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finira, toujours, par apparaître. Nous devons, donc, être prêts et debout, pour ce lever de soleil. Pour ce faire, nous devons, avant tout, compter sur nos forces propres, mais aussi, sur l'apport positif de nos amis. Tout ceci dans la transparence et la clarté afin que seul le peuple centrafricain en soit le véritable et seul bénéficiaire. Il n'a, donc, jamais, été question de demander quoi que ce soit. 

 

Afrique Education : Vous êtes le directeur national de campagne du candidat Martin Ziguélé. Quelles sont ses chances pour qu'il soit le prochain président du Centrafrique ?

 

Christian Touaboy : Truisme que voilà ! Nous le savons. Nos adversaires le savent. Le peuple centrafricain le sait et s'y attend. Martin Ziguélé sera président de la République centrafricaine à l'issue des ces élections. Cela est, tellement, évident que la rhétorique de nos adversaires en a pris un coup. Les réseaux sociaux foisonnent d'articles aussi abscons et apocryphes les uns les autres sur un complot imaginaire ourdi, par nous ne savons qui, afin de porter au pouvoir Martin Ziguélé. Vous constaterez, donc, avec nous, que pour beaucoup, les dés sont déjà jetés. La puissance du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain) et sa présence sur le terrain, a fini par avoir raison de nos adversaires. Le peuple a, toujours, raison.

 

Afrique Education : Quelle est la vision de votre candidat ?

 

Christian Touaboy : La paix, l'harmonie  et le bien-être du peuple centrafricain restent les buts et objectifs que Martin Ziguélé  chérit et poursuit. Lorsque nous avons perdu le pouvoir, il n'a pas appelé à la violence, ni armé des jeunes pour s'entre-tuer. Il a reconstruit le parti en partant de la base, a gardé de la hauteur, est resté digne et crédible aux yeux des Centrafricains. C'est ce travail qui paie, aujourd'hui. Martin Ziguélé a pour but la réconciliation et le rassemblement préalables à toute reconstruction véritable. Je puis, donc, vous affirmer, qu'il laissera aux Centrafricains un pays uni, fort, indivisible et prospère. Cela, je vous le garantis.


Merci à vous d'être venu à nous.

 

 

NDLR : Christian Touaboy est le Directeur national de campagne de Martin ZIGUELE

Lu pour vous : CENTRAFRIQUE : Christian Touaboy : « Martin Ziguélé sera le prochain président de la République »
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 20:38

 

       

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2015-11-30 13:40:12 Des milliers de Centrafricains ont ovationné lundi matin le Pape François au cours d’une grande messe au complexe sportif Barthelemy Boganda de Bangui, au dernier jour de la visite du souverain pontife.


Le point fort de son homélie a été l'appel aux Centrafricains à vivre dans le pardon, la prière, la réconciliation, pour sortir la République Centrafricaine de la crise qu'elle traverse et les offrandes que l'Archevêque de Bangui lui a remis.


Ensuite l'Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, s'est adressé au Pape à la fin de la messe pour le remercier d'avoir effectué le déplacement de Bangui qui constitue « un réconfort pour le clergé local ». Il a également appelé les Centrafricains à prendre le destin de leur pays en mains.


L'Archevêque a par ailleurs remis des dons au Pape constitués de tableaux d'artistes en bois et des papillons. En retour le saint Père a béni la terre centrafricaine en priant sur du sable qu'une femme lui a offert dans un récipient. 


Le Pape François a quitté le complexe sportif Barthelemy Boganda dans son papamobile, sous une gigantesque ovation, pour gagner l'aéroport international Bangui Mpoko à 11h 30 minutes.


Avant de dire la messe le Pape François a visité la mosquée centrale de Bangui en compagnie des leaders religieux de Centrafrique.


Le symbole important de cette visite, a dit le Pape François, a été son passage à la mosquée centrale de Bangui, « s'il n'avait pas eu lieu, cette visite n'aurait pas de sens pour moi » a dit le Pape François aux musulmans de Centrafrique.


Durant son passage dans la mosquée du quartier Km5 où vivent en majorité les musulmans de Centrafrique, le Pape les a exhortés à accepter le pardon. Il a également déclaré que la République Centrafricaine ne peut se développer que dans l'unité, la cohésion sociale et la réconciliation entre tous ses fils.


Profitant de son passage au Km5, il a visité le site des déplacés musulmans situé dans l'école Koudoukou en face de la mosquée centrale où il a serré la main à certains déplacés. 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=840013#sthash.6IDYdaGl.dpuf

 

 

Des scènes de réconciliation après la visite du Saint Père à la mosquée centrale

 

http://rjdh.org/ PAR AGGÉE YAGOUA GUERET LE 30 NOVEMBRE 2015

 

La deuxième journée du Pape à Bangui est marquée par sa visite à la mosquée centrale. Après cette visite, les musulmans de PK5 qui, depuis fort longtemps,  n’ont pas eu l’occasion d’aller au-delà de leur localité, ont pu sortir. Les chrétiens sont aussi  allés au KM5.

 

Des scènes de cohésion sociale entre les membres des deux communautés se sont multipliées sur l’avenue Boganda. Plusieurs groupes d’habitants du Km5 sont sortis, certains en motos, d’autres en voiture et à pied. « Tout est fini, mettons fin à la guerre et cultivons la paix », c’est ce qu’on peut lire sur des banderoles tenues par des jeunes du Km5 qui viennent  saluer   leurs frères des alentours sur l’Avenue Boganda.

 

Kevin Wangalayen,  habitant du quartier Fatima se dit très satisfait  de cette visite. Pour lui « le passage du Pape dans notre pays apporte déjà ses fruits pour preuve  la réconciliation sincère entre les chrétiens et musulmans. Nous sommes très  contents de voir le Saint Père parmi nous, cela veut dire que Dieu est entrain de visiter son peuple en Centrafrique» a-t-il ajouté

 

Edith habitant le quartier des Castors, appelle les Centrafricains à oublier le passé pour prôner la paix et la cohésion sociale. Pour elle, « on ne doit plus parler de chrétiens et musulmans. Si les bandits persistent dans leurs manœuvres, il serait souhaitable que le gouvernement prenne ses responsabilités pour les traquer », a-t-elle dit.

 

Ahmat Oumar, commerçant au KM5 a livré ses impressions en ces termes «  La venue du Pape va amener la paix dans le pays, tous les Centrafricains sont dans la joie. Nous pouvons maintenant aller  dans les différents arrondissements en ville et ceux de là-bas peuvent venir chez nous. Tout est fini, on peut circuler librement .La visite du pape dans notre pays nous apporte  le vivre ensemble, car il y’a de cela deux mois nous n’avons pas eu le courage de sortir en ville pour faire des achats de peur d’être tué ».

 

Au moment où ces séances de réconciliation se faisaient enregistrer sur l’avenue Boganda, le pape officiait une grande messe au stade 20000 places où il a exhorté le peuple centrafricain au pardon.

Le Pape François ovationné au complexe sportif Barthelemy Boganda, à la fin de sa visite en RCA
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 19:49

 

 

 

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La classe politique centrafricaine et particulièrement les candidats à l’élection présidentielle, réunis à Bangui le 27 novembre 2015 à l’initiative de la Communauté Sant’Egidio à la veille de la visite de sa Sainteté le Pape François, lui adresse leur chaleureux message de bienvenue à Bangui, capitale de la République centrafricaine.

 

Elle remercie Sa Sainteté pour avoir maintenu le programme de cette visite en terre centrafricaine malgré toutes les préoccupations concernant sa propre sécurité.

 

Elle est convaincue que cette visite constitue un point tournant de l’histoire vers la réconciliation de son pays.

 

Elle prend l’engagement de s’impliquer dans la réussite du processus électoral en cours pour le retour à la légalité constitutionnelle et d’une paix durable en République centrafricaine.

 

Ont signé :

  1. Dologuélé Anicet Georges                     
  2. Touadéra Faustin Archange                   
  3. Mandaba Jean Michel                             
  4. Ziguélé Martin                                           
  5. Doubane Charles Armel                                                                         
  6. Ngaissona Edouard Patrice                                            
  7. Patassé Ngakoutou Sylvain                   
  8. Moskit Guy                                                 
  9. Mbaikoua Timoléon                                              
  10. Massengué Vickos                                   
  11. Nguérékata Mandata Gaston                  
  12. Amine Michel                                             
  13. Meckassoua Karim                                   
  14. Ngaribenam Jérôme Valdert                                           
  15. Gouyombia Kongba Zézé Constant      
  16. Morouba Mathias                                      
  17. Willybiro-Sako Jean                                 
  18. Angokoualé Michel                                              
  19. Kapou Théodore                                       
  20. Yangongo Xavier Sylvestre                    
  21. Lembakoali alias Emery                           
  22. Sony Colé Théophile                               
  23. Kazagui Maxime                                       
  24. Moussa Kembé Stanislas                        
  25. Koda Steve                                                 
  26. Koba Jean-Baptiste                                              
  27. Djorie Serge                                                                                  
  28. Guélé-Gongassoua Freddy Michael

 

Leaders de partis politiques

 

Tiangaye Nicolas

Léa Koyassoum Doumta Mboua

Crépin Mboli-Goumba

MESSAGE DE BIENVENUE DE LA CLASSE POLITIQUE CENTRAFRICAINE A SA SAINTETE LE PAPE FRANCOIS
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30 novembre 2015 1 30 /11 /novembre /2015 19:42

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 2015-11-28 15:45:40  Le dépôt des candidatures aux élections législatives et présidentielle centrafricaines, démarré le 10 novembre dernier pour prendre fin ce samedi, a enregistré 45 candidatures à la présidentielle parmi lesquelles une femme, et 1900 candidatures aux législatives.


L'Autorité nationale des élections qui a reçu ces candidatures, va les transmettre à la Cour Constitutionnelle de transition qui va les examiner lors d'une audience publique.

Parmi les candidatures à la présidentielle, on retrouve l'ancien Président François Bozizé, un de ses anciens Premiers ministres Faustin Archange Touadéra, des fils des anciens présidents André Kolingba, Jean Bédel Bokassa et Ange Félix Patassé

Comme le prévoit la Charte constitutionnelle de transition, aucune autorité ayant été à la tête des instances de la transition n'a pas posé de candidature à ces élections qui vont démarrer avec le referendum constitutionnel le 13 décembre, le premier tour des législatives et présidentielle étant prévu le 27 décembre.


Avec un corps électoral estimé à presque 2 millions d'électeurs qui ont commencé à vérifier leur nom sur les listes affichées dans les centres d'enrôlement, l'Autorité nationale des élections ainsi que le gouvernement restent optimiste pour le respect de ce chronogramme électoral. 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=839881#sthash.n8wMz5Qa.dpuf

Fin de la période de dépôt de candidature aux élections générales en Centrafrique
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