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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 21:06

 

 

 

http://www.mediaterre.org/

 

Mahamat Kamoun a déclaré qu’à cause de l’augmentation de la température, la République Centre Africaine est déjà confrontée aux effets du changement climatique 

 

Le président a rappelé les efforts de la RCA en matière d’environnement et a notamment mentionné qu’elle contribue à la gestion rationnelle des forêts du bassin du Congo. 

 

Pour M. Mahamat Kamoun, « le constat est clair, la catastrophe se trouve déjà à nos portes. Il nous faut des réponses courageuses et ambitieuses, à la hauteur des problèmes que nous connaissons aujourd’hui. » 

 

« Nous avons tous vis à vis des générations présentes et futures une responsabilité commune mais différentiée selon les capacités respectives des états ».

COP21 : Centrafrique, Mahamat Kamoun, la catastrophe se trouve déjà à nos portes
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 20:53
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH

 

 

La question de la sécurité en RCA sur la table de discussion

 

http://www.radiondekeluka.org/ jeudi 3 décembre 2015 13:11

 

La restauration de la sécurité en République Centrafricaine est depuis ce jeudi matin au centre d'une table ronde de quatre jours au siège de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC) à Bangui. Les travaux regroupent une centaine de participants parmi lesquels des leaders des groupes armés, des officiers issus des rangs des forces nationales et internationales. 


A l'ouverture des travaux, le ministre d’État en charge de l’Energie et de l’Hydraulique, représentant le gouvernement, Aristide Sokambi, a indiqué que cette table ronde s'inscrit dans le cadre des préparatifs du processus Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et Rapatriement (DDRR) des ex-combattants (ex- Séléka et Antibalaka), recommandé lors du forum de Bangui, tenu du 4 au 11 mai dernier.

« Nous avons multiplié des rencontres pour ramener la sécurité dans le pays. Mais cette table ronde concerne les groupes armés, ceux qui ont commis des exactions. Lors des précédentes rencontres, nous avons projeté de les réunir afin de réfléchir sur les voies et moyens pour sortir notre pays de cette situation », a fait savoir Aristide Sokambi. « Il leur appartient de nous dire comment sortir le pays de ce danger puisque nombreux d'entre eux ont facilité la descente aux enfers », a ajouté le membre du gouvernement. 


Cette table ronde revêt une double signification d'après le ministre Sokambi : « Cela nous permettra de voir le processus DDRR et RSS (la Réforme du secteur de sécurité) ».   
 
Le Représentant spécial de Ban Ki-moon en Centrafrique, chef de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation de la Centrafrique (Minusca), Parfait Onanga Anyanga, précise que le moment est arrivé pour les Centrafricains de trouver eux-mêmes des solutions à la crise qui secoue le pays.


« Ces discussions vont permettre aux populations centrafricaines d'avoir un meilleur contrôle démocratique des forces de sécurité intérieure. Ce qui s'est passé malheureusement dans le passé, pas seulement en Centrafrique mais dans beaucoup de pays africain, c'est que nous avons des forces de sécurité qui évoluaient complètement déconnectées de la population, de la société et qui de temps en temps se retrouvaient à commettre des exactions qui affectaient profondément la vie sociale et la sécurité des populations civiles », a expliqué Parfait Onanga Anyanga. 


« Aujourd'hui, cela doit prendre fin. Il faut également garder à l'esprit que ce qui se fait sur le plan de la démocratisation du pays est intimement lié à l'effort de réforme du secteur de la sécurité. Tout ceci doit se comprendre dans le cadre des efforts en vue du désarmement », a indiqué l'onusien. 


Des thèmes portant sur la sécurité notamment dans un contexte de la reconstruction et la réconciliation nationale vont être abordés durant cette table ronde organisée par le gouvernement en partenariat avec la Minusca. Les travaux vont prendre fin le 6 décembre prochain.


Entre temps la population de Kaga-Bandoro est prise en otage

 
Les populations de Kaga-Bandoro dans le nord du pays sont toujours prises en otage  par les hommes armés. Les habitants de la ville, ayant requis l'anonymat, regrettent que l'autorité de l’État soit défiée par les hommes armés. Ces derniers refoulent tous les fonctionnaires de l’État redéployés dans la ville à l'exception du personnels de la Santé et de l'Education. Ces groupes armés se disent séparatistes de la République du Logone. 


Toujours selon nos sources le processus électoral est menacé dans la région. Le déchirement des listes électorales dans certains quartiers en est l'illustration. Selon la population, la ville de Kaga-Bandoro est transformée en site de formation militaire.

« Le général Nourredine Adam s'est opposé à la décision gouvernementale. Il a accepté dans la localité deux départements, santé et éducation. Les listes électorales affichées ont été déchirées danbs les quartiers Camp Fleur, Socada, Abakar, Ganama et Adam. La ville est transformée en camp de formation militaire », précise un habitant de la ville.


Joint au téléphone depuis Kaga Bandoro, le général Nourredine Adam, commandant les combattants de l'ex-Séléka, confirme les informations et déclare qu'il n'y aura pas d'élections à Kaga-Bandoro.


« Nous sommes tous, fils de ce pays. Si un problème nous oppose, nous avons intérêt à dialoguer afin de faire avancer le pays. S'il faut se fier à des personnalités pour des intérêts égoïstes et abandonner le peuple dans la souffrance, nous ne l'acceptons pas. Nous acceptons les médecins et les enseignants, même s'il faut les aider à rejoindre Birao, nous le ferons. De Sibut à Birao, de Sibut à Sido, il n'y a pas d'hôpitaux, il n'y a pas d'écoles, ni de routes. C'est ce qui nous a poussé à prendre les armes. Si on nous envoie des médecins et des enseignants pour soigner et instruire nos familles, ils sont les bienvenues. Mais d'autres fonctionnaires, nous ne les acceptons pas. Le processus électoral dans le contexte actuel n'est pas possible »

 

Les usagers de la voie fluviale Bangui-Kouango-Mobaye se plaignent du comportement des Anti-Balaka

 

http://rjdh.org/ PAR AGGÉE YAGOUA GUERET LE 3 DÉCEMBRE 2015

 

Les usagers de la voie fluviale Bangui-Kouango-Mobaye se plaigne du comportement des Anti-Balaka, qui ont érigé des barrières illégales dans le but de les racketter. Selon les informations recueillies auprès de ces usagers, les Anti-Balaka ont érigé neuf postes de contrôle de Bangui à Mobaye.

 

Samuel Kpamo, un voyageur explique leur calvaire. « Nos difficultés sont énormes. Une fois que nous quittons Bangui, tous ceux qui ont la carte d’identité nationale doivent payer 500 F. Ceux qui n’en ont pas versent 1000 f. Mais celui qui n’a pas d’argent sera passer à tabac » a-t-il expliqué

 

 Bienvenu Gbiamovoungbo, receveur du baleinière « Dieu m’a donné » a fait savoir que lors des différents voyages, leurs marchandises sont taxées à un prix exorbitant.  Par exemple, un sac de sel qui se taxait à 200 f se chiffre  à 500 FCFA. «  Nous demandons au gouvernement de réarmer les FACA  pour qu’ils reprennent le contrôle de cette voie de ravitaillement afin que  nous puissions voyager dans les conditions requises », a-t-il ajouté.

 

Cette difficulté a entraîné la rareté des vivres sur les marchés de Bangui et des villes longeant le fleuve Oubangui.

 

Un responsable des Anti-Balaka se réserve de tout commentaire. Selon une source proche des Anti-Balaka ces pratiques, à l’absence de l’autorité de l’Etat et du travail les aident à subvenir à leurs besoins.

 

 

La campagne du référendum constitutionnel reste inaperçue dans la capitale

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 3 DÉCEMBRE 2015

 

Malgré le lancement officiel de la campagne pour le référendum constitutionnel en République Centrafricaine par le Ministre de l’Administration du Territoire Modibo  Bachir Walidou le 2 décembre 2015, l’engouement reste toujours timide dans les arrondissements de Bangui. Un constat fait ce matin par le RJDH, où à dix jours du vote référendaire, aucune manifestation ni affiches ne sont faites pour la sensibilisation de la population.

 

Une situation déplorée par le Coordonnateur de l’Organisation des Jeunes Leaders pour le Développement(OJLD), Crépin Azouka, dont son organisation a été retenue pour la champagne.

 

«La campagne a débuté très timidement avec une intensité de moins de 5%, et l’engouement de la population est très faible pour la simple raison que, la constitution n’est pas encore vulgarisée ni affichée dans les rues de Bangui. A cela s’ajoute, le manque de moyen pour la sensibilisation de la population», a souligné le coordonnateur de l’OJLD.

 

Il a profité de cette occasion pour lancer un appel aux autorités centrafricaines de leur venir en aide. «Avec des moyens limités, nous sommes engagés à participer dans le processus électoral en cours dans le cadre des activités d’une caravane dans la ville de Bangui. Nous demandons aux autorités de la transition, aux organisations internationales d’appuyer le mouvement afin de sensibiliser la population centrafricaine sur la nouvelle constitution», a-t-il lancé.

 

Le Ministre de l’Administration du Territoire Modibo Bachir Walidou lors d’un point presse tenu le mercredi 02 décembre dernier, a exhorté la population centrafricaine à voter pour le Oui car, cette nouvelle  constitution va asseoir le pays sur des bases saines et durables, capables de satisfaire les besoins de ceux qui vont diriger le pays.

 

La campagne du référendum qui a débuté le 2 décembre va prendre fin le 12 de ce mois. Le  vote référendaire est prévu pour le 13 décembre 2015.

 

 

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 16:06
Visite surprise du Pape à l'hôpital pédiatrique de Bangui

 

 

 

http://fr.radiovaticana.va/

 

30/11/2015 14:09 (Radio Vatican) Cette visite n'était pas inscrite au programme officiel du Pape François en Centrafrique, mais elle a marqué les esprits : le Saint-Père s'est rendu dimanche à l'hôpital pédiatrique de Bangui, entre sa visite à la faculté évangélique et la célébration d'ouverture de la Porte Sainte, à la cathédrale.

 

Il a apporté des cartons de médicaments offert par le "Bambino Gesu", le grand hôpital pédiatrique de Rome, qui est sous la responsabilité du Saint-Siège.

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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:26

 

 

 

Par Journaldebrazza.com - 03/12/2015

 

À l’occasion du 57ème anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine, la présidente Samba Panza a indiqué qu’il est temps que la RCA se dote des institutions élues et légitimes

 

La venue du Pape François, a-t-elle dit, pourrait contribuer à la tenue des élections apaisées, transparentes et crédibles.


« Aujourd’hui, le peuple centrafricain vit dans l’espérance du retour durable de la sécurité sur toute l’étendue de son territoire, de l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques et au final, d’un retour à l’ordre constitutionnel avec des dirigeants élus qui présideront à sa destinée et assureront son bien-être au quotidien », a déclaré la présidente Catherine Samba Panza. Malgré la détermination d’une minorité d’« extrémistes » de choisir la violence et la terreur comme seul mode d’accès au pouvoir, a poursuivi Samba Panza, il faut aller aux urnes.


Après plusieurs reports, la présidentielle et les législatives sont prévues en RCA, le 27 décembre prochain, avec si possible un second tour, le 31 janvier 2016. Entre temps, le 13 décembre, la population centrafricaine sera appelée au référendum pour approuver une nouvelle Constitution du pays. « Je tiens à remercier particulièrement les chefs d’Etat et délégation de la communauté économique des chefs d’Etat de l’Afrique centrale qui ont bien voulu, à l’issue de notre dernier sommet extraordinaire, nous accorder une extension technique de la transition et adhérer au calendrier électoral fixé par l’Autorité nationale des élections. », a-t-elle déclaré.


Par ailleurs, la présidente centrafricaine a invité ses compatriotes à capitaliser la confiance que les pays frères leur accordent par le biais de plusieurs initiatives. « En janvier 2014, j’ai hérité d’un pays, mais pas d’un Etat. J’ai trouvé un pays failli et une Nation à l’agonie. Ce n’est pas une mission facile de réconcilier des cœurs meurtris et en détresse », a-t-elle rappelé avant de saluer les efforts de la médiation internationale conduite par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso. « Grâce à ces initiatives, nous avons tenu un Forum de paix et de réconciliation en juillet 2014 à Brazzaville, lequel a permis une seconde rencontre inter-centrafricaine en mai 2015 à Bangui», a martelé la présidente.

Elle défend son bilan à la tête du pays


A la veille de l’arrivée du Pape François à Bangui, la présidente de la Transition a été face à la presse. « Pendant 20 mois, j’ai conduit une transition particulièrement difficile marquée par des turbulences sans arrêt. Nous avons fait face à un groupe de gens déterminés à faire basculer le pays dans le chaos afin de se positionner ; à des compatriotes qui ne veulent pas entendre parler de la paix et à un milieu d’hommes qui ne faisaient pas cadeau aux femmes. », a dénoncé la cheffe de l’Etat de la Transition. En prenant la tête de la Transition, a poursuivi Samba Panza, les autorités de Bangui étaient animées par la seule volonté de transmettre un pays debout aux futurs dirigeants. 


En ce qui concerne la crise centrafricaine, elle est due à la pauvreté et de manque de perspective pour les jeunes. « Le pays a accusé trop de retard en termes de progrès ce qui a engendré des difficultés et une absence de perspective pour les jeunes. C’est pourquoi, nos enfants sont devenus des instruments de violence et facilement manipulables. Nous avons tenu à être au cours de cette transition un trait d’union entre une RCA détruite et désunie vers un pays uni et en développement. a-t-elle conclu.

Centrafrique : Catherine Panza pense aux prochaines élections
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 15:05

 

 

 

www.atlantico.f 3 Décembre 2015

 

Le pape François a foulé le sol du continent africain pour la toute première fois de son pontificat en novembre dernier. Et le Président français a essayé d'empêcher cette visite, ce qui a eu des conséquences diplomatiques dramatiques.

 

 Le pape a fait un voyage triomphal en République centrafricaine, malgré la crise grave que traverse ce pays.

 

On  apprend que le Président François Hollande a essayé d'empêcher cette visite. L'ambassadeur  de France à Bangui a fait pression sur la présidente Catherine Samba-Panza (dont le discours de bienvenue au pape[1]  a été  admirable)  au motif que la sécurité du Saint Père ne serait pas assurée. Il fallait, disait-il le reporter : mais quand ?

 

L'effet psychologique de cet épisode est désastreux :

 

Un :  les Centrafricains ont très mal pris que la France veuille les priver de ce qu'ils tiennent pour un grand honneur national un événement unique dans leur Histoire.

 

Deux : ils ont néanmoins gagné cette partie de bras de fer contre la France qui n'en est pas sortie grandie.

 

En bref, nous avons gagné à la fois le ressentiment et le mépris.

 

Il  est peu probable que le souci de la sécurité explique tout.

 

N'excluons pas que là comme en d'autres domaines ( par exemple l'incroyable mépris du sort des chrétiens d'Orient par le gouvernement Hollande qui, en Syrie, n'a cessé d'armer ceux qui les massacraient), ait joué l'anticatholicisme viscéral de ceux qui dirigent aujourd'hui la France.

 

A tout le moins, a-t-on pu penser à l'Elysée que dans ce pays divisé sur un critère largement religieux, la laïcité était la seule à pouvoir faire consensus, que la visite du pape était dès lors inopportune. Grossière erreur d'appréciation bien entendu, car les musulmans - qui ne représentent que 10%  de la population  -  ont été les premiers à se réjouir et à être flattés de  la venue du pape - qui a visité la mosquée de Bangui. Pour la première fois depuis plusieurs moins, ils ont pu quitter le ghetto pur assister à la messe en plein air.

 

Par derrière ces démarches intempestives, une grave incompétence qui se manifeste par l'incompréhension tant de la mentalité africaine que de celle du Saint-Siège.

 

Les données élémentaires de la mentalité des Africains ont été ignorées : le rapport à la religion n'est évidemment pas le même que le nôtre. Tout ce qui est religieux est pour eux digne de respect, y compris les personnalités des autres religions.

 

Pas davantage on n'a pris garde que le problème de la sécurité ne se posait pas dans les mêmes termes pour le Vicaire du Christ que pour une personnalité ordinaire. La réaction du gouvernement français a été en la matière du niveau du petit fonctionnaire police. 

 

Il n'y avait d'ailleurs aucune chance que les pressions issues d'un pays tiers puissent infléchir la position du Vatican, Etat souverain, dans ses relations avec la Centrafrique, république indépendante, comme d'ailleurs celle de la présidente. De quoi se mêle donc la France ? Les socialistes français ont beau critiquer la Françafrique, ils ne sont, on le voit, pas exempts des réflexes néo-colonialistes les plus obtus. Comme si Bangui était encore une sous-préfecture.

 

Le voyage, prévu de longue date, comportait d'autres pays (Kenya, Ouganda). Comment imaginer qu'un tel programme pouvait être bouleversé pour complaire au Président Hollande ?

 

Mais par derrière tout cela, comment ne voir une grave incompétence tant au niveau du gouvernent que du Quai d'Orsay ?

 

L'anticatholicisme dominant aujourd'hui  fait que l'on en est venu à  ignorer chez nous  le b.a.-ba du mode de fonctionnement de l'Eglise catholique - que les anticléricaux du début du XXe siècle au contraire connaissaient très bien. L'idéologie ne rend pas intelligent.

 

L'important est que cette visite fut un triomphe et qu'elle pourrait même, du moins il faut l'espérer, faire avancer la réconciliation nationale.

 

Bien inutilement la France y a laissé des plumes, et cela par pure stupidité.

 

[1] http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Catherine-Samba-Panza-Je-conf...

 

Lu pour vous : Pourquoi vouloir empêcher le pape d'aller en Centrafrique était une lourde erreur de François Hollande
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3 décembre 2015 4 03 /12 /décembre /2015 10:39

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

 

Bangui, le 3 décembre 2015 - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilité en Centrafrique (MINUSCA) a regretté l’assassinat d’un jeune habitant au quartier de PK5, au lendemain de la visite du Pape François dans le pays. Le Porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a affirmé que la mission reste toutefois convaincue que les liens renoués entre les communautés centrafricaines après la visite papale vont être renforcées.

 

Au cours de cette conférence de presse de mercredi 2 décembre, le Porte-parole est revenu sur un message du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, qui a appelé les Centrafricains à la vigilance face à ceux qui tenteraient d’entretenir la division et à attiser de vieilles rancœurs par la manipulation et la violence.

 

Le Représentant spécial note également que les gestes de fraternisation démontrés par les Centrafricains au cours de la visite du Pape prouvent qu’il n’y a pas de conflit inter-religieux en Centrafrique. Il félicite les autorités de la transition et le peuple centrafricains pour le succès de cette visite historique, tout en invitant l’ensemble des Centrafricains à s’approprier le message de paix du Pape François pour ouvrir une nouvelle page de leur histoire, axée sur le dialogue, la réconciliation et la cohésion sociale.

 

Au cours de cette conférence de presse, le Porte-parole de la MINUSCA a fait le point sur les avancés du processus électoral dans le pays. Il a rappelé que l’Autorité Nationale des Elections (ANE) a clôturé, le 27 novembre,  l’enregistrement des candidatures à l’élection présidentielle et aux législatives couplées du 27 décembre. On dénombre 42 candidatures pour l’élection présidentielle, dont une seule femme. Seuls 11 partis politiques ont présenté des candidats à l’élection présidentielle à savoir ANC, KNK, MDC, MESAN, MLPC, PGD, PNCN, UNADER, UNDP, URCA et le RDC. Les autres candidats se sont présentés en qualité d’indépendants.

 

D’après Monteiro, l’ANE a transmis l’ensemble des dossiers de candidatures à la Cour Constitutionnelle de transition qui va statuer sur leur validité et donnera la liste  définitive des candidats retenus le 08 décembre prochain. Pour les élections législatives, compte tenu du nombre de circonscriptions électorales (141), la compilation est toujours en cours à l’ANE pour savoir le nombre exact de candidats retenus par circonscription.

 

Le Porte-parole de la MINUSCA a enfin rappelé le communiqué diffusé samedi dernier par l’ANE, indiquant qu’il n’y a pas de report des élections. Les dates sont maintenues à savoir le 13 décembre pour le référendum et le 27 décembre pour le 1er tour des élections couplées présidentielle et législatives. Seule la transition politique a été prorogée jusqu’au 31 mars 2016, lors du sommet de la Communauté économique des états de l’Afrique centrale (CEEAC), le 25 Novembre dernier à Libreville.

 

Monteiro a également annoncé la tenue, cette semaine, de deux événements importants auxquels la MINUSCA apporte son appui: la Journée des Leaders politiques centrafricains, débutée ce mercredi, et la Table Ronde sur la Sécurité Nationale, qui se déroule du 3 au 6 décembre. La Journée des leaders politiques est le résultat d’une étroite collaboration entre les plateformes de partis politiques, le PNUD, ONU FEMMES et la Mission, en vue de créer un espace de dialogue et d’échanges entre acteurs politiques sur les grands enjeux de développement de la Centrafrique. Quant à la Table Ronde sur la Sécurité Nationale, c’est une activité inscrite dans les recommandations du Forum de Bangui.

 

Pour sa part, le Lieutenant Colonel Adolphe Manirakiza, Porte-parole militaire de la MINUSCA a fait savoir qu’en dépit de quelques incidents qui continuent d’être enregistrés dans la pays, la situation sécuritaire s’est améliorée d’une manière générale.

 

Il a aussi fait savoir par exemple que l’opération d’escorte des véhicules commerciaux par la Force de la MINUSCA continue sur tous les axes. Au total, 471 véhicules ont bénéficié de la protection de la force, 185 sur la Route nationale 1 et 286 sur les routes nationales 2 et 3  au cours de la semaine dernière.  Au total, 2434 véhicules ont déjà bénéficié de la protection de la force de Béloko à Bangui depuis juillet 2015.

 

De son côté, le Lieutenant Konseiga Salifou, Porte-Parole de la police de la MINUSCA, a félicité les forces de sécurité intérieures centrafricaines, pour le professionnalisme dont elles ont fait preuve dans le cadre de la sécurisation de la visite du Pape, ainsi que la population car « si le plan sécuritaire a été appréciable, c’est en grande partie grâce à leur sens d’hospitalité », a-t-il dit. Il a aussi mentionné que dans le domaine du renforcement des capacités des Forces de Sécurité Intérieure, une formation en protection rapprochée se tient au Camp Izamo à Bangui. Elle a pour objectif de former 39 Policiers et Gendarmes Centrafricains aux techniques, en vue d’assurer la protection rapprochée des acteurs des Elections. Débutée le 17 novembre, cette formation prendra fin le 04 décembre.

LA MINUSCA APPELLE AU RENFORCEMENT DES LIENS ENTRE COMMUNAUTES
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 23:12
LA CAUSE DU MAL EN RCA,  par Lionel SARAGA MORAIS

 

 

 

«Les larmes des centrafricains, l’alarme de l’humanité »

 

Pour comprendre pourquoi nous n’arrivons pas  à ramener la paix en RCA,  il faut comparer notre guerre à celle de la France.

 

«  L’attaque du 13 Novembre 2015 contre la France »

 

Peut-ont déclarer que l’attaque contre la France est une guerre entre chrétiens Français et musulmans Français » ?

 

La réponse évidente est NON ! C’est une attaque terroriste contre la France.

 

Cependant, pour l’attaque contre  la  RCA à l’arrivée de la SELEKA en 2012 dont quelques terroristes formaient ses rangs, le constat a été différent.  Le monde entier a déclaré qu’il s’agissait d’une guerre entre chrétiens centrafricains et musulmans centrafricains, ce qui a semé la confusion et a alimenté une psychose devenue réalité.

 

«  Mal comprendre la situation en RCA, a rajouté du Mal en  RCA »

 

 Tout comme la France, la RCA est en vérité, victime d’une attaque  terroriste sournoise, qui ne porte pas un nom clairement identifié. 

 

 En France ce peuple qui vivait en toute sécurité, vit désormais dans l’angoisse et la peur ; il a perdu l’insouciance du lendemain.

 

La France Pays des droits de l’homme, Pays des libertés, Pays de Démocratie, doit désormais adopter une politique de rigueur sécuritaire pour protéger son peuple.

 

Trop de démocratie a tué la démocratie ! Trop de liberté a tué la liberté !

 

 La seule liberté qui mérite d’être défendue universellement est la liberté d’autrui, celle de « l’humain ».

 

Pour faire face aux terroristes, la France a rassemblé son peuple et ses politiques autour de la « solidarité nationale ». Hommes et femmes de toutes confessions confondues font bloc contre leurs ennemis : les terroristes. Ils refusent l’amalgame avec la religion musulmane afin d’éviter une guerre irréversible qui serait « chrétiens contre musulmans ».

 

 Car le monde entier sait que les seules guerres qui ne finissent jamais, et qui n’ont jamais  réconcilié  un peuple sont les guerres de religions. Elles s’achèvent toujours par une division matérialisée.

 

Contrairement à la France, le peuple et les politiques de RCA ne sont pas solidaires.

 

Les politiques ne font pas bloc pour prendre ensemble les bonnes décisions afin de sortir de la crise. Chacun d’eux nourrit un fantasme égocentrique carriériste. Ils espèrent être élus et réélus par un peuple aliéné qui a perdu tout repère et vit dans l’angoisse permanente. En Centrafrique, on ignore complètement ce qu’est « l’insouciance »

 

 Le peuple tout entier est tombé dans le piège élémentaire des terroristes  celui de la division : cela va rendre certainement impossible le  retour vers la Paix.

 

De plus, certains Centrafricains continuent à cultiver la différence de culte pour justifier une existence médiatique, occuper le terrain afin de piller  les richesses du Pays, voire accéder à un rang social supérieur. Ils sont en vérité les vrais ouvriers du terrorisme sans avoir vraiment conscience de ce jeu machiavélique, inhumain et  irréversible.

 

Néanmoins, il serait incroyable voire inimaginable que l’attaque en France soit traduite comme une revendication des musulmans de France ne se sentant pas assez représentés dans leurs pays, et exigeraient un quota de postes dans tous les domaines. Inimaginable aussi qu’ils aillent jusqu’à  déclarer Marseille  ville de France proche du Maghreb, comme étant la capitale politique d’un Etat virtuel dit  Islamique.

 

En RCA, ce cas de figure eut lieu à BANBARI : ce ne fut qu’une tentative.

 

En France On pourrait imaginer qu’après plusieurs attaques sporadiques sur le territoire Français, ces terroristes  déclarent à tous les musulmans de France :

 

«  Pour garantir votre sécurité rejoignez-nous dans le sud de la France, terre désormais islamique, et là vous y  serez en sécurité ».

 

Pourtant, ce fut le cas des corridors organisés par les groupes étrangers de défense qui interviennent en RCA. Malgré que  les musulmans Centrafricains éparpillés un peu partout en RCA  dans leurs familles respectives. Ils ont été obligés de quitter leurs villages et escortés dans le Nord. Ceci pour soit disant  garantir leur sécurité et être désormais protégés. En réalité, il s’agissait d’obéir à une intelligence terroriste machiavélique pour se garantir une population musulmane dans le Nord afin de justifier une division matérialisé du pays au profit seul du terrorisme.

 

Oh !  Bien sûr  le cas de la France est différent.  Le simple fait de le comparer me glace le dos. C’est tellement irréel de penser que le terrorisme peut sévir en France. La France, ce pays puissant, laïque qui compte  20% de population musulmane !

 

Pourtant, cette improbabilité  est arrivée en RCA, qui ne compte que 10% de population musulmane. Donc tout est possible quand on manque de discernement concernant le terrorisme.

 

RCA, Pays laïque ! Pays de toutes les facilités ! Pays des brimés ! Pays des soumis par tous !

 

Hélas, la RCA a contracté cet improbable virus de guerre de religion sur son territoire.

Pour résoudre cette situation, il  faut plus que des élections pour briser la tyrannie.

 

J’écris pour sensibiliser. J’écris pour dénoncer. J’écris pour conscientiser. J’écris pour prévenir.

 

J’écris pour que  le monde entier sache que les morts des autres ne sont différent pas des nôtres.

 

La RCA doit rassembler tous ses leaders, laïques, de toutes confessions religieuses,  pour dénoncer au monde entier son ennemi : le terrorisme.  La RCA doit œuvrer avec les familles chrétiennes, musulmanes et autres, pour dénoncer en leurs seins respectifs les incitateurs à la haine, les terroristes qui profitent de leur indigence, de la mauvaise Gouvernance chronique centrafricaine. Ils abusent le peuple ignorant qui surtout manque cruellement d’éducation.

 

 «  Le peuple Centrafricain regarde encore le doigt qui montre la lune, mais ne regarde pas encore la lune ».

 

Les humains du monde entier vivent aujourd’hui ensemble grâce à Internet. Personne ne peut plus ignorer les enjeux  mondiaux selon les besoins des pays puissants, qui dirigent le monde en fonction de leurs intérêts. C’est pourquoi pour protéger leurs intérêts, ils doivent protéger les gardiens de leurs intérêts, donc des plus faibles : c’est l’obligation du fort envers les faibles.

 

 Nous savons que les guerres des territoires ont repris de plus belle.

 

 Dans l’intérêt de l’Homme, il est indispensable d’éduquer un minimum l’être humain aux codes universels pour comprendre comment fonctionne le monde d’aujourd’hui. Le « savoir vivre ensemble » est une donnée essentielle à la Paix.

 

Prévenir pour guérir. Prévenir c’est éduquer, instruire, former pour vivre ensemble dans le monde connecté d’aujourd’hui, pour éviter les frustrations qui font grandir la haine et le terrorisme.

 

La France vit une crise sociale ciblée dans ses banlieues. Le terrorisme a identifié son talon d’Achille et s’y est installé avec la volonté de bouleverser ces valeurs. Il souhaite que la population française fasse l’amalgame entre les musulmans et les terroristes islamistes afin de la diviser. Il veut briser ce grand pays aux références démocratiques, ce pays qui fait rêver, ses libertés, les droits de l’Homme.

 

La RCA vit une crise sociale généralisée avec une indigence avéré. Ce pays est vulnérable. Les terroristes l’ont identifié et  utilisent les faiblesses du peuple de Centrafrique en dressant les uns contre les autres. La RCA est  otage du terrorisme dans son vaste territoire riche et facile à vivre.  Ce pays, terre d’Eden, risque d’être transformé en base arrière du terrorisme comme la Lybie, l’Irak et la Syrie. Ce serait la fin d’un monde que nous connaissons depuis toujours.

 

Au nom de l’humanité toute entière, tous unis contre l’ennemi humain, le terrorisme !!! Cela doit d’être le fer de lance de tous les candidats pour la paix.

 

« Les larmes des Centrafricains, l’alarme de l’humanité. »

 

                                                                                                   Lionel Saraga Morais

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 21:56
USA : Sékouba Konaté arrêté pour fraude (BBC Afrique)

 

 

 

décembre 2, 2015

 

Le commandant de la force régionale de l’Union africaine, le général guinéen Sekouba Konaté, a plaidé « coupable » pour « contrebande » dans un trafic de dizaines de milliers de dollars en espèces.

 

Il a été arrêté dans un aéroport américain en Virginie alors qu’il essayait de sortir du pays. Le général Konaté a été président par intérim de la Guinée.

 

A l’époque des faits qui lui sont reprochés, il avait invoqué son immunité pour retarder l’enquête sur ces faits.

 

Son procès est prévu mardi prochain au tribunal d’Alexandria. Il a plaidé coupable pour contrebande de dizaines de milliers de dollars aux États-Unis. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison.

 

Les procureurs ont indiqué que M. Konaté a essayé de faire entrer plus de 64 000$ en espèces aux Etats-Unis en 2013 depuis l’Ethiopie.

 

Il avait déclaré aux douaniers qu’il détenait moins de 10 000$.


Source: BBC Afrique

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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 21:33

 

 

 

Bangui 2 déc2015 - En étroite collaboration avec la MINUSCA, le PNUD, divers organisations du système des nations unies, et l’Autorité Nationale des Elections, les plates-formes des partis politiques en Centrafrique organisent depuis ce jour, mercredi 2 décembre, les journées des Leaders politiques de Centrafrique, qui s’étaleront sur deux jours. La première journée dans sa phase d’ouverture, a rassemblé plusieurs officiels dont le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Parfait Onanga-Anyanga, le Ministre d’Etat chargé de la défense nationale et représentant le Premier Ministre, Aristide Sokambi, Le Représentant-résident du PNUD, et par ailleurs Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies, Aurélien Agbenonci, la coordinatrice de ONU-Femmes, Chantal Ekambi et plusieurs représentants du corps diplomatique.

 

A  l’ouverture de ces journées, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, dans une allocution improvisée, a félicité les leaders politiques pour l’intérêt qu’ils portent à cette rencontre et qui témoigne de leur désir de voir se construire une nouvelle Centrafrique dont l’un des passages obligés est l’organisation prompte d’élections transparentes et apaisées. Il dira : « Les 2 millions de centrafricains qui se sont inscrits sur les listes électorales nous envoient à tous et particulièrement à vous, leaders politiques, le message clair qu’ils veulent être gouvernés différemment… Et ces électeurs là, vous demanderont des comptes… »

 

D’où la nécessité pour Monsieur Onanga-Anyanga, de réussir des  échanges supposés cerner les grands enjeux de développement du pays, et prendre en compte l’urgence d’un retour rapide à la paix, loin du climat de violences incessantes, d’exclusions et de haine dont quelques-uns semblent s’accommoder dans une logique sans issue. Le Chef de la MINUSCA exhortera les leaders politiques à prendre leurs responsabilités face à leurs électeurs afin que le processus électoral exempt de violences et de troubles, aboutisse à des élections réussies qui constitueront pour les centrafricains un nouveau départ et surtout pour les plus souffrants, une voie de soulagement et d’espérance. Des souffrants extenués par une misère dont le camp de déplacés de Mpoko, qui affligea si puissamment le Pape au terme de sa visite, est l’une des terribles illustrations.

 

Dans son message d’ouverture, le Ministre d’Etat, Aristide Sokambi, a souligné le « rôle cardinal des leaders politiques dans le processus de démocratisation », et il dira que le vœu du gouvernement « est que les structures politiques fonctionnent comme des forces démocratiques et d’éveil d’une conscience citoyenne. » Il n’achèvera pas son allocution sans réaffirmer la détermination du gouvernement à « organiser des élections crédibles, et à faire repartir l’ensemble du pays vers un développement durable. »

 

Au cours de ces deux journées des leaders politiques, les participants seront informés de l’état de fragilité de la Centrafrique, sur les perspectives de reconstruction, et sur les recommandations du Forum de Bangui, dont ces journées  constituent l’une des émanations. 

LES LEADERS POLITIQUES EN CONCLAVE SUR LA FRAGILITÉ DE LA CENTRAFRIQUE
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2 décembre 2015 3 02 /12 /décembre /2015 19:58

 

 

 

http://www.adiac-congo.com/  Mercredi 2 Décembre 2015 - 16:40

 

Dans une adresse à la Nation, le mardi 1er décembre, à l’occasion du 57ème anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine, la présidente Samba Panza a indiqué qu’il est temps que la RCA se dote des institutions élues et légitimes. La venue du Pape François, a-t-elle dit, pourrait contribuer à la tenue des élections apaisées, transparentes et crédibles.

 

« Aujourd’hui, le peuple centrafricain vit dans l’espérance du retour durable de la sécurité sur toute l’étendue de son territoire, de l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques et au final, d’un retour à l’ordre constitutionnel avec des dirigeants élus qui présideront à sa destinée et assureront son bien-être au quotidien », a déclaré la présidente Catherine Samba Panza. Malgré la détermination d’une minorité d’« extrémistes » de choisir la violence et la terreur comme seul mode d’accès au pouvoir, a poursuivi Samba Panza, il faut aller aux urnes.

 

Après plusieurs reports, la présidentielle et les législatives sont prévues en RCA, le 27 décembre prochain, avec si possible un second tour, le 31 janvier 2016. Entre temps, le 13 décembre, la population centrafricaine sera appelée au référendum pour approuver une nouvelle Constitution du pays.  « Je tiens à remercier particulièrement les chefs d’Etat et délégation de la communauté économique des chefs d’Etat de l’Afrique centrale qui ont bien voulu, à l’issue de notre dernier sommet extraordinaire, nous accorder une extension technique de la transition et adhérer au calendrier électoral fixé par l’Autorité nationale des élections. », a-t-elle déclaré.

 

Par ailleurs, la présidente centrafricaine a invité ses compatriotes à capitaliser la confiance que les pays frères leur accordent par le biais de plusieurs initiatives. « En janvier 2014, j’ai hérité d’un pays, mais pas d’un Etat. J’ai trouvé un pays failli et une Nation à l’agonie. Ce n’est pas une mission facile de réconcilier des cœurs meurtris et en détresse », a-t-elle rappelé avant de saluer les efforts  de la médiation internationale conduite par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso. « Grâce à ces initiatives, nous avons tenu un Forum de paix et de réconciliation en juillet 2014 à Brazzaville, lequel a permis une seconde rencontre inter-centrafricaine en mai 2015 à Bangui», a martelé la présidente.

 

Elle défend son bilan à la tête du pays

 

A la veille de l’arrivée du Pape François à Bangui, la présidente de la Transition a été face à la presse. « Pendant 20 mois, j’ai conduit une transition particulièrement difficile marquée par des turbulences sans arrêt. Nous avons fait face à un groupe de gens déterminés à faire basculer le pays dans le chaos afin de se positionner ;  à des compatriotes qui ne veulent pas entendre parler de la paix et à un milieu d’hommes qui ne faisaient pas cadeau aux femmes. », a dénoncé la cheffe de l’Etat de la Transition. En prenant la tête de la Transition, a poursuivi Samba Panza, les autorités de Bangui étaient animées par la seule volonté de transmettre un pays debout aux futurs dirigeants.  

 

Pour, la crise centrafricaine est d’abord une crise de pauvreté et de manque de perspective pour les jeunes. « Le pays a accusé trop de retard en termes de progrès ce qui a engendré des difficultés et une absence de perspective pour les jeunes. C’est pourquoi, nos enfants sont devenus des instruments de violence et facilement manipulables. Nous avons tenu à être au cours de cette transition un trait d’union entre une RCA détruite et désunie vers un pays uni et en développement. a-t-elle conclu.

 

Fiacre Kombo

 

Centrafrique : la présidente Catherine Samba Panza mobilise ses concitoyens pour les prochaines élections
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