Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 14:54
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Le conseiller spécial du président des Etats Unis exhorte les déplacés du site saint Sauveur à cultiver la paix

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 5 DÉCEMBRE 2015

 

Le conseiller spécial du président des Etats Unis pour la République Centrafricaine Stuart Symington a exhorté les personnes déplacées du site Saint Sauveur dans le deuxième arrondissement de Bangui à cultiver davantage la paix et la tolérance. Selon lui, la paix doit venir dans le cœur et dans les esprits. Cette visite s’est effectuée dans le cadre de la mission de cette personnalité en Centrafrique.

 

« Le but de cette visite est de montrer l’intérêt des Etats-Unis dans la paix, la prospérité future de la République Centrafricaine et non seulement de voir mais aussi d’écouter les choses les plus importantes du peuple centrafricain.Et dans le monde entier il y a des personnes qui sont déplacées et qui vivent dans les endroits de fois très difficiles », c’est dans ce contexte que je suis venu voir les déplacés dans certains sites au lendemain de la visite du Saint Père en RCA. A dit Stuart Symington dans une interview accordée au RJDH ce samedi 5 décembre 2015.

 

A l’approche « des élections dans le paysil est important que le peuple centrafricain se  rende compte de son pays et que le travail du peuple ne s’arrête pas seulement avec le vote mais également pour développer son pays ».

 

Marc Belikassa, Curé de Saint Sauver n’a pas caché sa satisfaction après la visite du conseiller spécial, « c’est pour nous un sentiment de joie surtout que le pays est dans un contexte de crise et à l’approche des élections il faut que la population centrafricaine prenne conscience et suive le chemin de la paix pour le développement du pays ».

 

C’est avec chants axés sur la paix que les personnes déplacées de Saint Sauveur ont accueilli le conseiller spécial.

 

 

Le KNK de François Bozizé pour le vote du NON au prochain référendum

 

http://rjdh.org/ PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 5 DÉCEMBRE 2015

 

Le Secrétaire Général du parti KNK  Bertin BEYA a tenu ce samedi 05 décembre  2015 à son domicile une conférence de presse.  Il appelle les partisans du KNK à voter NON au prochain référendum et met en garde contre un éventuel rejet de la candidature de François Bozizé.

 

Pour Bertin BEYA, le vote du NON se justifie par le fait «  lors d’un atelier organisé à Bangui, il était bien attendu que la question de SENAT devrait être rejetée. Mais force est de constater que le SENAT est revenu dans cette nouvelle constitution.  De manière fondamentale, nous KNK, considérons que cette constitution n’est que le copier-coller de celle de 2004 ». Rappelant que la Constitution de 2004 a été initiée par l’ancien président François Bozizé et que les institutions de cette époque ont vécu, régissant par cette dernière.

 

Sur la  question de l’irrecevabilité  de la candidature de François Bozizé, Bertin BEA pense pour sa part que, «  si réellement le candidat du KNK est écarté, c’est une grande injustice. Nous nous étonnons de voir l’ANE qui  n’est qu’une instance chargée de recueillir  ces dossiers et de les transmettre à la cour constitutionnelle, se met à porter des jugement sur certains dossiers».

 

La candidature de l’ancien président François Bozizé a été déposée à l’ANE le 27 novembre dernier. La publication de la liste définitive des candidatures retenues devrait intervenir le 08 décembre prochain.

 

Le candidat Karim Meckassoua fait sa sortie officielle en appelant au vote du OUI au prochain référendum

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 5 DÉCEMBRE 2015

 

Le candidat indépendant aux prochaines échéances électorales, Abdou Karim Meckassoua a fait sa sortie officielle ce matin. L’évènement qui est placé sous le signe de « rassemblement » a permis au candidat Meckassoua d’appeler au vote de OUI au prochain référendum. La rencontre s’est déroulée au stade 20000 places en présence de plusieurs invités et  partisans.

 

« Une nouvelle République Centrafricaine c’est possible, Ensemble et dans la confiance, bâtissons notre pays », c’est sur ce slogan que le candidat indépendant Karim Meckassoua a lancé cette sortie officielle. Il l’a fait devant des milliers de partisans venus des huit arrondissements de Bangui, des communes de Bimbo et Bégoua et de l’arrière-pays.

 

« Notre pays a connu de multiples crises, il faut aller maintenant aux élections et élire démocratiquement quelqu’un qui peut régner er gouverner notre pays. Meckassoua est un de ceux qui vont à ces élections. Il vient aujourd’hui le réaffirmer », nous a confié Ondobo Poulidor, Coordonnateur  des partisans du candidat Meckassoua dans le 6èmearrondissement.

 

Selon la même source, « Karim Meckassoua étant un rassembleur,il est le candidat le mieux placé pour le pays. Car il a fait ses preuves au niveau national et tout le monde le connait ».

 

Cette occasion a permis à Meckassoua de mobiliser ses partisans à voter OUI pour le prochain referendum qui aura lieu le 13 décembre.

 

 

Une nouvelle vague des déplacés signalée à Dékoa et dans la commune de Tilo

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 5 DÉCEMBRE 2015

 

Les habitant de Dékoa(Nana-Gribizi) ont de nouveau regagné les sites des déplacés et les villages environnants la semaine dernière, fuyant les exactions des éléments de l’ex-Séléka venus de Kaga-Bandoro. Ces derniers ont pris en otage dix-neuf(19) personnes des  villages Dimbi et Bedombou. Le sous-préfet de cette localité, Guy Yves Mbetigaza appelle au secours.

 

Guy Yves Mbetigaza a souligné au RJDH qu’, « Une grande partie des déplacés avait regagné leurs domiciles, malheureusement l’arrivée des éléments de l’ex-Séléka de Kaga-Bandoro en provenance des villages comme Dimbi, et Bendombou a fait retourner ces derniers dans les sites notamment dans la commune de Tilo et l’église Catholique de Dekoa. Ces malfrats ont pris dix-neuf(19) personnes en otage et on n’a pas le pouvoir ni la force de les poursuivre »,  a- expliqué le sous-préfet.

 

Par ailleurs, la source a souligné le nombre élevé des déplacés sans aucune aide humanitaire et interpelle le gouvernement afin de trouver une solution face à l’effectif restreint des forces de l’ordre. « Que les organisations non gouvernementales nous viennent en aide à travers la nourriture et autres. Certaines familles dorment à même le sol. A cela s’ajoute aussi le manque des éléments de la gendarmerie. Que le gouvernement fasse de son mieux pour renforcer l’équipe de la gendarmerie qui ne compte actuellement que cinq élément », a-t-il souhaité.

 

La population de la sous-préfecture de Dékoa vie dans une psychose depuis le 02 Décembre à cause de l’infiltration des éléments de l’ex-Séléka dans les villages périphériques.

 

 

Un homme tué à Bakouma lors d’une chasse

 

http://rjdh.org/ PAR JEAN-MARIE ANDIBIKOUNDA LE 5 DÉCEMBRE 2015

 

Le défunt a été confondu à un animal par son frère avec qui il mène la chasse. L’acte s’est produit à Nzako, localité située à 12 km de Bakouma.

 

Il s’agirait de Simon David Kossiongué un chasseur qui a été tué par son frère Marcelin Ngoyéma. Selon les informations, « en apercevant son frère, Marcelin Ngoyéma pensait être en face d’un grand singe. C’est ainsi qu’il lui a tire dessus ».

 

Ces cas sont fréquemment enregistrés dans la ville de Nzako selon les habitants. « En espace de deux mois, au moins trois cas d’accidents de chasse ont été enregistrés ».

 

La source a ajouté qu’au mois de novembre 2015, « au village Zabè dans la localité de Nzako, deux chasseurs ont été grièvement blessés suite d’un échange de tirs entre eux. Fin novembre 2015, un accident de chasse a fait une victime ».    

 

Ce 2 décembre 2015 d’après cette même source, « Paulin Nissa a fusillé Amadou Mahamat par accident et il est admis au centre de santé de Nzako et le présumé auteur s’est rendu lui-même à la gendarmerie de ladite ville ».

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 14:10
Côte d’Ivoire : Enquête sur le « magot » de Félix Houphouët-Boigny

 

 

 

http://www.connectionivoirienne.net/  vendredi 4 déc 2015

 

La fortune de l’ancien président ivoirien suscite beaucoup de convoitises.

 

L’argent vient de la filière café-cacao. « L’or brun » de la Côte d’Ivoire. C’est grâce à cette filière que le président Houphouët-Boigny, propriétaire de plantations, s’est bâti une immense fortune.

 

Quand il meurt en 1993, le « magot » d’Houphouët-Boigny est estimé entre sept et onze milliards de dollars. Cette fortune, le président ivoirien l’investit dans l’immobilier, en France.

Un véritable « Monopoly » explique le spécialiste des affaires africaines, Antoine Glaser :

 

« On ne connait même pas exactement le nombre d’appartements qu’il a acheté pour ses enfants, pour des parents. Ça s’est étendu tout autour de l’ambassade de Côte d’Ivoire, avenue Raymond Poincaré, ils ont racheté tous les immeubles autour, des hôtels particuliers. Il allait beaucoup à Marne la Coquette où il avait acheté dix-sept villas. Il était quasiment l’un des principaux propriétaires de l’immobilier parisien. C’était vraiment impressionnant ! »

 

Une fortune dans des coffres en Suisse

 

L’argent est essentiellement placé à la banque UBS, et il affole l’entourage du président ivoirien. « Son héritage a été pillé et son épouse spoliée», estime l’avocat de la veuve d’Houphouët-Boigny, Jean-Paul Baduel :

 

Elle a été totalement écartée de la succession, il y a eu des courtisans qui ont utilisés des procurations, voire des fausses signatures pour détourner les fonds ou pour faire fonctionner les comptes suisses. C’est extraordinaire : vous êtes mort et les comptes continuent de fonctionner, d’envoyer de l’argent, à gauche à droite. Il faudrait des explications précises.

 

En 2013, l’avocat dépose une plainte pour « recel d’escroquerie et recel de succession. » Après deux ans d’enquête préliminaire, cette plainte a été classée sans suite par le parquet de Paris, mais l’avocat de la veuve d’Houphouët-Boigny va déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile afin qu’un juge d’instruction soit désigné.

 

La gestionnaire d’un empire immobilier

 

A partir des années 80, c’est une Française, Dominique Folloroux, qui gère ce patrimoine colossal, tout comme celui du président gabonais, Omar Bongo. Dominique Folloroux dirige une agence immobilière : l’AICI, implantée en France et en Afrique. Sa gestion intrigue un ancien conseiller du président Gbagbo : Bernard Houdin qui dit avoir retrouvé la trace d’étranges virements effectués depuis un compte UBS d’Houphouët-Boigny :

 

Il y a à peu près l’équivalent de 24 millions de francs français qui sont transférés entre le compte d’Houphouët-Boigny et le compte de Madame Folloroux, à l’époque. Sur des comptes qui sont ou à Sanary, en France, ou à Monaco, ou directement à Genève, à la Société des banques suisses. Si ça correspond à la rémunération de ses activités de gestionnaire des comptes du patrimoine d’Houphouët-Boigny, pourquoi ça atterrit sur son compte personnel et pas celui de l’entreprise qui gère ?

 

Au début des années 90, Dominique Folloroux, épouse Alassane Ouattara, l’actuel président ivoirien.

 

L’influente femme d’affaires, Dominique Ouattara, est donc devenu aujourd’hui la « première dame » de Côte d’Ivoire. Et elle n’est pas pour rien dans l’ascension de son mari. Elle a notamment effectué un intense lobbying auprès des partis politiques français, à droite comme à gauche. Au PS, le député François Loncle en a été le témoin :

 

Elle a visé les deux personnes qu’il fallait, à l’époque, à gauche c’est-à-dire : Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius. Je me suis rendu compte que les deux hommes, à cette époque, étaient « ouattaristes », si j’ose dire. Elle a un savoir-faire lobbyiste qui est absolument remarquable. Elle les a convaincus que l’homme d’avenir, en Côte d’ivoire, c’était Alassane Ouattara.

 

Contacté, le responsable de la communication de Dominique Ouattara a refusé de répondre à nos questions.

 

Source: Franceinter.fr

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 12:07

 

 

 

Bangui (AFP) 05 décembre 2015 à 10h00


Les sabots liés par une corde, gorge tranchée au-dessus d'un trou creusé dans la terre, le zébu étalé de tout son long pousse son dernier soupir. Faute de pouvoir sortir de l'enclave isolée du PK5, les éleveurs musulmans de Bangui ont improvisé un abattoir clandestin en plein air.

 

Le rendez-vous est quotidien. Dès six heures, les boeufs à l'encolure surmontée d'une grosse bosse viennent par centaines paître, en pleine ville, parqués sur un bord du canal "Essayez voir", débordant d'immondices. Malgré les petits ponts en planches de fortune, impossible de traverser: les milices armées anti-balaka des quartiers chrétiens voisins veillent à asphyxier le quartier musulman.

 

"C'est devenu dangereux de faire paître les boeufs: si on sort du périmètre, ils tirent pour nous faire reculer (...) ou pour nous voler", explique en arabe Seydou Gazi, un éleveur qui ne se sépare jamais de son arc et de ses flèches en bois, "pour se protéger".

 

La viande de boeuf est très prisée en Centrafrique. Elle entre dans la composition des trois quarts des plats consommés, particulièrement à Bangui.

 

Préparée au "coco", aux feuilles de manioc, à la sauce tomate, au "goussa" (sauce gluante), elle peut être grillée, braisée. On la trouve aussi dans les galettes aux courges et dans beaucoup d'autres plats. Elle est également fumée par les Peuls à des fins de conservation.

 

Olivier Doua, jeune boucher du quartier chrétien Gobongo, vient chaque jour s'approvisionner en viande fraîche. Cette fois, il a déboursé 500.000 francs CFA (760 euros) - les prix varient habituellement de 300.000 à 600.000 CFA pour un boeuf bien gras. "Ici c'est moins cher" que dans les deux autres abattoirs situés près de chez lui, explique-t-il.

 

-Ressource majeure pour le pays-

 

L'élevage et le commerce des bovins faisaient vivre jusqu'en 2012 près de 300.000 personnes, sur une population de d'environ cinq millions d'habitants. Cette activité dépassait même les 10% du PIB dans les années 2000, selon l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

 

Les violences intercommunautaires ont coupé l'approvisionnement en boeuf de la capitale: le marché au bétail et l'abattoir qui rassemblaient le bétail venu de tout le pays au PK-13, à l'entrée nord, sont toujours fermés.

 

La commerce a repris peu à peu, mais chacun de son côté. Dans les quatre abattoirs clandestins que compte de PK5, les bêtes arrivent par convoi routier principalement depuis Bambari (est) et Kaga Bandoro (nord), des zones tenues par l'ex-rébellion majoritairement musulmane Séléka. Tandis que les chrétiens acheminent désormais par voie fluviale leurs troupeaux de Kouango (est).

 

En fonction de la clientèle, dix à vingt bêtes sont mises à mort chaque jour dans la poussière, contre le double ou le triple auparavant.

 

Malgré une chaleur étouffante, Rose Imi Nguere, grossiste au marché de Ouango, surveille avec attention le découpage de sa vache. C'est une habituée des lieux.

 

-Acheteurs nigérians-

 

Même pendant "les èvènements du 26 (septembre)" au cours desquels des affrontements entre anti-balaka et jeunes musulmans proches de l'ex-Séléka ont fait des dizaines de morts, la jeune femme traversait le no man's land entre les deux communautés. "Avant de venir, j'appelle toujours (un commerçant du PK-5) pour me faire une idée de la situation", dit-elle avec le sourire.

 

Repartir avec son chargement ne sera pas une mince affaire. Pour des raisons de sécurité, peu de véhicules osent s'enfoncer dans ces ruelles non goudronnées et isolées. Alors Rose engage un "pousse" (charrette à bras) pour faire parvenir la viande jusqu'aux avenues plus fréquentées, avant de pouvoir la charger à bord d'un taxi jaune.

 

Quatre jeunes garçons s'activent à briser les os d'une carcasse à l'aide de puissants coups de hâche. Viscères et excréments sont rejetés dans le canal. Tout le reste est réutilisé, jusqu'au sang, qui une fois séché au soleil sous des nuées de mouches, sera mélangé à la nourriture donnée aux poussins.

 

Quant à la peau, Ali Dogo s'en charge. Dans son boubou blanc impeccable au milieu des mares de sang, il négocie avec chaque éleveur.

 

Une fois par mois, malgré les périls du voyage à cause des bandes armées qui jalonnent le parcours, un camion part en direction du Nigeria, géant industrialisé qui fabrique de nombreux produits manufacturés. Le cuir sera transformé en sac, en chaussures...

 

"Là-bas, ils ont des usines pour bien travailler, déplore le commerçant. Nous n'avons aucun matériel, aucun équipement".

 

© 2015 AFP

 

 

Centrafrique: des abattoirs improvisés face à la faillite de l'économie
Centrafrique: des abattoirs improvisés face à la faillite de l'économie
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
5 décembre 2015 6 05 /12 /décembre /2015 01:21

 

 

 

http://www.leparisien.fr/  05 Déc. 2015, 00h36

 

La France maintiendra ses effectifs militaires en Centrafrique (900 hommes) jusqu'à ce que le futur président élu soit «en mesure d'affirmer son autorité», a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian à l'hebdomadaire Jeune Afrique daté du 6 décembre


S'il s'est félicité du processus électoral en cours, le ministre s'est aussi inquiété de tensions récurrentes dans la capitale. «A Bangui, des criminels, plus ou moins manipulés, entretiennent l'insécurité et provoquent en permanence des situations conflictuelles. C'est pour cela que nous avons décidé de ne pas réduire nos effectifs avant que le nouveau président élu soit en mesure d'affirmer son autorité»..


Le premier tour de l'élection présidentielle en Centrafrique est prévu le 27 décembre et un éventuel second tour le 31 janvier.


La France devait initialement ramener les effectifs de l'opération Sangaris à 700 hommes dès l'automne mais avait reporté cette réduction après de nouvelles violences en septembre dans la capitale centrafricaine. M. Le Drian a mis en garde Noureddine Adam, ancien numéro deux de la Séléka (coalition à dominante musulmane), et l'ex-président François Bozizé, tous deux soupçonnés de vouloir se mettre en travers du processus politique en cours. «Comme toujours dans ce genre de situations, il y a des éléments nocifs. Mais ils doivent renoncer à cette logique d'agression permanente. S'ils ne le comprennent pas tout seuls, il faudra le leur faire comprendre», a-t-il averti.


François Bozizé a été renversé en mars 2013 par la Séléka, qui a depuis abandonné le pouvoir sous la pression internationale, après de violents affrontements avec des milices chrétiennes «anti-balaka».

Centrafrique : l'armée française maintiendra ses effectifs au-delà de l'élection
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 22:40
Centrafrique: 8 civils tués

 

 

 

Par Lefigaro.fr avec Reuters 04/12/2015 à 18:40

 

Des hommes armés ont tué huit civils et blessé un soldat des Nations unies dans un camp pour personnes déplacées en République centrafricaine, quatre jours après la visite du pape François, a annoncé aujourd'hui le coordinateur des opérations humanitaires de l'Onu dans ce pays.

 

L'attaque s'est produite jeudi à Ngakobo, à une soixantaine de kilomètres au sud de la ville de Bambari, dans le centre du pays.

 

Les affrontements entre miliciens musulmans et chrétiens ont fait des dizaines de morts depuis septembre en Centrafrique.

 

Le pays a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions ont entraîné des représailles des milices chrétiennes anti-Balaka et l'armée française a dû intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.  

 

 

Centrafrique : Attaque meurtrière de l'ex-Séléka contre un camp de déplacés à Bambari

 

Une attaque contre un camp de personnes déplacées près de Bambari, au centre de la République centrafricaine, a fait 13 morts jeudi soir dont huit parmi les résidents du camp, a annoncé vendredi l'ONU. La mission de l'ONU en RCA (Minusca) est intervenue à la suite de cette attaque menée à Ngakobo par des éléments de l'ex-rébellion Séléka.

 

Outre les huit réfugiés tués, cinq assaillants ont été tués et deux autres blessés.

 

Un Casque bleu, dont la nationalité n'a pas été précisée, a été "légèrement blessé", a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.

 

Il a noté que plusieurs incidents s'étaient produits dans la région de Bambari depuis deux jours, impliquant des groupes Séléka et des anti-Balaka qui ont fait monter la tension dans cette zone.

 

La Séléka est une ex-rébellion majoritairement musulmane tandis que les anti-Balaka sont majoritairement chrétiens.

 

Les deux groupes s'affrontent depuis que le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé la RCA dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes.

 

Toujours selon l'ONU, des miliciens anti-Balaka ont attaqué jeudi un "convoi commercial" entre Bangui et Bambari, endommageant et pillant un des camions.

 

La Minusca est intervenue pour mettre en fuite les agresseurs et a "appréhendé leur chef présumé", a indiqué le porte-parole.

 

 

Regain de violences en Centrafrique en vue des élections

 

http://www.voaafrique.com/  vendredi, décembre 04, 2015. 23:19 TU

 

Une attaque contre un camp de personnes déplacées près de Bambari, a fait 13 morts jeudi soir dont huit parmi les résidents du camp, a annoncé l'ONU. Dans le même temps, le numéro 2 de l'ex-rébellion prévient que les élections n'auront pas lieu dans sa région.

 

La mission de l'ONU en RCA (Minusca) est intervenue à la suite de cette attaque menée à Ngakobo par des éléments de l'ex-rebellion Séléka.

 

Outre les huit réfugiés tués, cinq assaillants ont été tués et deux autres blessés.

Un Casque bleu, dont la nationalité n'a pas été précisée, a été "légèrement blessé", a indiqué le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq.

 

Il a noté que plusieurs incidents s'étaient produits dans la région de Bambari depuis deux jours, impliquant des groupes Séléka et des anti-Balaka qui ont fait monter la tension dans cette zone.

La Séléka est une ex-rébellion majoritairement musulmane tandis que les anti-Balaka sont majoritairement chrétiens.

 

Les deux groupes s'affrontent depuis que le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka a plongé la RCA dans sa plus grave crise depuis son indépendance en 1960, déclenchant des tueries entre communautés musulmanes et chrétiennes.

 

Toujours selon l'ONU, des miliciens anti-Balaka ont attaqué jeudi un "convoi commercial" entre Bangui et Bambari, endommageant et pillant un des camions.

 

La Minusca est intervenue pour mettre en fuite les agresseurs et a "appréhendé leur chef présumé", a indiqué le porte-parole.

 

Pression sur les élections

 

Le numéro 2 de l'ancienne rébellion centrafricaine Séléka, Nourredine Adam, qui dirige une faction armée active dans le nord et l'est, a déclaré vendredi sur une radio locale qu'il ne laisserait pas les élections prévues en décembre se tenir dans ses régions.

 

"De Sibut à Birao, de Sibut à Sido, il n'y a pas d'hôpitaux, il n'y a pas d'écoles, ni de routes. C'est ce qui nous a poussé à prendre les armes", a affirmé en langue nationale sango le chef du Front patriotique pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) sur les ondes de la radio privée Ndeke Luka.

 

"Si on nous envoie des médecins et des enseignants pour soigner et instruire nos familles, ils sont les bienvenus. Mais d'autres fonctionnaires, nous ne les acceptons pas. Le processus électoral dans le contexte actuel n'est pas possible" a-t-il asséné.

 

Un référendum constitutionnel est prévu le 13 décembre et des élections présidentielle et législatives le 27 décembre. 

 

Pour le chef de guerre, "nous sommes tous fils de ce pays. Si un problème nous oppose, nous avons intérêt à dialoguer afin de faire avancer le pays". Toutefois, "s'il faut se fier à des personnalités pour des intérêts égoïstes et abandonner le peuple dans la souffrance, nous ne l'acceptons pas".

 

Une source proche du dossier a confirmé à l'AFP que "les élections risquent d'être difficiles à tenir dans la région de Kaga Bandoro", où est basé Nourredine Adam depuis la fin septembre, après un long exil, avec "environ 500 à 700 combattants" sous ses ordres.

 

La Séléka, rébellion majoritairement musulmane venue du nord dirigée par Michel Djotodia avait renversé en mars 2013 le président François Bozizé, avant d'être chassée du pouvoir par une intervention militaire française et internationale début 2014.

 

Accusé de nombreuses exactions, ce mouvement a plongé le pays dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960. En réaction, des milices majoritairement chrétiennes et animistes anti-balaka se sont créées, commettant à leur tour des attaques contre les civils musulmans et ouvrant la voie à des tueries de masse intercommunautaires.

 

La Séléka a depuis lors éclaté en de multiples factions contrôlant des territoire dans le nord et l'est du pays, et dont le FPRC est aujourd'hui l'une des franges les plus radicales, refusant de reconnaitre les autorités de transition mises en place après la chute de Djotodia, et dirigées par la présidente Catherine Samba Panza.

 

Avec AFP

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 18:56

 

 

 

RFI 4 décembre 2015 

 

Tous les quatre mois, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon doit adresser un rapport complet sur la situation centrafricaine au Conseil de sécurité de l’ONU. Dans ce rapport, il est essentiellement question du processus électoral et de la lutte contre l’impunité.

 

Dans son rapport, le secrétaire général de l’ONU note que depuis quatre mois le pays a fait des progrès tangibles vers la fin de la transition. Il se fait écho de l’enregistrement de près de deux millions d’électeurs sur les listes, avant d’aborder la question du vote des réfugiés. Ban Ki-moon, appelle toutes les parties concernées à s’impliquer davantage pour que les réfugiés puissent voter, notamment en République démocratique du Congo où l’enregistrement n’a toujours pas commencé.

 

Le secrétaire général estime que les élections ne vont pas résoudre les problèmes de la Centrafrique, qu’elles comportent même leurs propres risques, mais qu’il faut y aller coûte que coûte.

 

Ban Ki-moon s’attarde ensuite sur le climat de sécurité qu’il qualifie de « volatile ». La lutte contre l’impunité reste un challenge clé, dit-il en déplorant l’évasion de tous les détenus de la prison de Bangui. Preuve s’il en est de l’impuissance du système pénal et judiciaire centrafricain.

 

Le secrétaire général termine en qualifiant la situation humanitaire de « critique », en réaffirmant la nécessité que les humanitaires puissent travailler en sécurité, qu’ils ne soient pas des cibles. En réaffirmant également que la Minusca ferait son possible pour les auteurs des attaques soient traduits en justice.

BAN KI MOON FAIT LE POINT SUR LA SITUATION EN RCA
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 17:34

 

 

« Laisser le centrafricain aller voter », selon l’émissaire américain Stuart Symington

 

http://rjdh.org/ PAR SAMSON ANDJOUKARA LE 4 DÉCEMBRE 2015

 

Les questions sur la visite papale, sur les élections et la sécurité ont été au centre d’un entretien entre le ministre d’état à l’énergie et hydraulique Aristide Sokambi et le représentant spécial au département américain pour la République centrafricaine, Stuart Symington  en mission à Bangui.

 

Selon l’émissaire américain, les Centrafricains respirent encore le bonheur de la visite papale. « Le passage du pape à Bangui a beaucoup marqué pas seulement cette nation mais aussi le monde entier, parce qu’il a touché l’esprit des Centrafricains», a-t-il avancé.

 

Pour l’émissaire américain, le peuple centrafricain doit aller librement voter. « Ce peuple est capable et il peut relever ce défi car il s’est déjà enregistré sur les listes électorales » a-t-il noté.

 

Pour ce dernier le défi de la sécurité dans le pays se trouve dans la création de l’emploi. « La véritable sécurité réside dans le fait que la jeunesse soit employée, qu’elle ait une occupation», a relevé Stuart Symington.

 

Lors de cette mission de 4 jours, l’émissaire de la maison blanche s’entretiendra avec les membres du gouvernement, la plateforme religieuse, la jeunesse et les opérateurs économiques centrafricains

 

 

Plusieurs milliers d’enfants déplacés du site de M’Poko restent non scolarisés

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 4 DÉCEMBRE 2015

 

Le président du réseau communautaire pour la protection de l’enfance (RECOPE) Dieudonné Koubet, a brossé un tableau sombre de la fréquentation des enfants sur le site des déplacés de l’aéroport. Il a indiqué que la majorité de ses enfants n’a pas pu reprendre les études cette année.

 

Le président du réseau communautaire pour la protection de l’enfance (RECOPE) a confié au RJDH que sur  5269 enfants présents sur le site des déplacés de l’aéroport, 68 seulement sont scolarisés.  Il a indiqué que 71 dont 30 filles sont associés aux groupes armés. Selon la même source, 86 filles dont l’âge varie entre  13 et 17 ans, sont devenues des mères d’enfants. Selon le président, la situation est la conséquence de la dernière crise qui a occasionné l’occupation des hangars scolaires construits pour l’éducation des enfants.

 

 « La dernière crise a occasionné l’afflux des personnes sur le site de l’aéroport. Les établissements temporaires qui ont été initiés par L’ONG REMOD, sont occupés par ces personnes déplacés. Cette situation a empêché la reprise des activités scolaires », a déploré le président de RECOPE.

 

Dieudonné Koubet a fait savoir que l’école est un moyen de canaliser les enfants. « Si les enfants déplacés ne vont à l’école, c’est un danger permanent pour la société », a-t-il indiqué.

 

Les démarches pour la reprise des activités scolaires seraient en train d’être menées avec l’appui de l’ONG REMOD.

 

La FAO au chevet de 4.000 ménages affectés par la crise en Centrafrique

 

http://rjdh.org/ PAR AGGÉE YAGOUA GUERET LE 4 DÉCEMBRE 2015

 

La FAO veut en urgence améliorer la sécurité alimentaire des personnes affectées par la crise en Centrafrique. Elle a lancé, à cet effet, le projet « Réponse d’urgence pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages déplacés, retournés et communautés hôtes », le vendredi 4 décembre.

 

L’objectif de ce projet est d’aider 4.000 ménages dans cinq régions du pays, à se prendre en charge.

Dans ses propos liminaires, Jean-Alexandre Scaglia, représentant de la FAO en Centrafrique a affirmé « qu’il est important d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des personnes vivant toujours en situation de déplacement et des personnes qui rentreront dans leurs communautés d’origine pour qu’elles  bénéficient des appuis nécessaires ».

 

Il a ajouté que le projet vise aussi à aider ces ménages à retrouver une activité pour les aider à retrouver leur place dans la communauté nationale. « Cette assistance est absolument cruciale pour les plus vulnérables que sont les jeunes et les femmes », a-t-il précisé.

 

Pour Jean Archange Gonda-Batty, consultant à la FAO, le projet  permettra de distribuer des semences, des outils agricoles et de soutenir l’élevage des volailles et des bovins ainsi que le maraicher… afin de permettre aux personnes touchées par la crise d’améliorer leur qualité nutritionnelle et de se prendre en charge.

 

Parallèlement à ce projet, une action particulière sera menée dans le cadre de la prévention des conflits et renforcement de la cohésion sociale par la gestion concertée de l’espace agro pastorale.

 

C’est la première fois qu’un tel projet est mis en œuvre pour soutenir les personnes affectées par la crise centrafricaine.

 

 

Révision du code électoral

 

http://www.radiondekeluka.org/  vendredi 4 décembre 2015 12:03

 

Les parlementaires provisoires votent depuis ce vendredi matin la loi portant dérogation à certaines dispositions du code électoral en République Centrafricaine. Ce vote concerne notamment les dispositions relatives à la photo devant figurer sur la carte d’électeurs et le nombre d’électeurs prévus par bureau de vote.


Selon l’article 47 alinéa 2 du code électoral, la carte d’électeurs comporte la photo d’identité de son détenteur. Toutefois l’Autorité Nationale des Electeurs (ANE) a suspendu la publication des cartes d'électeurs avec la photo d'identité. L'institution en charge de l'organisation des élections dénonce un manque de professionnalisme des agents. Elle explique que sur plus de deux millions d’électeurs enregistrés et photographiés, 75% des photos sont méconnaissables.


S'agissant du nombre d'électeurs prévu à l’article 68 alinéa 4, l’ANE propose un maximum de 500 électeurs par bureau de vote au lieu de 250 comme initialement arrêté. Les responsables évoquent comme cause, la question de la répartition du matériel électoral par bureau de vote. Cette nouvelle disposition vise donc à prévenir des  handicaps au processus électoral en cours.


Le ministère de l’Administration du Territoire a recommandé que ces dispositions soient modifiées exclusivement pour cette période de transition, afin de garantir le succès des scrutins dont le premier tour est fixé au 27 décembre prochain.

Pendant ce temps, c'est la grogne des agents recenseurs à Sibut


Alors que les réflexions sont tournées vers la relecture de certaines dispositions du code électoral, les agents recenseurs de Sibut dans la Kémo (centre du pays) se plaignent. Ils réclament de l'ANE le versement de leurs indemnités jusque-là non payés. 

Joint ce jeudi au téléphone, l'un des délégués, s'en explique sous couvert de l'anonymat. « La dernière fois qu'ils sont venus, ils nous ont payé dix sept jours. Lors d'une récente descente, ils ont voulu verser huit jours. Nous avons refusé parce que dans les autres régions, nos collègues ont fini le travail et ont été totalement payés. Aujourd'hui, c'est la Kémo qui est en retard. Ils sont repartis avec l'argent et jusqu'à lors nous n'avons aucune bonne nouvelle », a-t-il expliqué.


Contacté sur la question, le porte parole de l'ANE, Julius Rufin Ngouadébaba, affirme que le processus de versement des indemnités est en cours. Il indique aussi que l'institution ne peut pas toujours revenir sur les mêmes préoccupations.

Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 16:37

 

 

 

04/12/15 (Médiapart)

 

Le pays des hommes intègres

 

Le pays de Thomas Sankara vient d’administrer au monde une magistrale leçon de maturité politique et de démocratie.

 

Les Burkinabés, refusant à Blaise Compaoré le droit de modifier la constitution à son avantage, l’ont d’abord, purement et simplement, chassé du pouvoir.

 

Après son départ, un Gouvernement de Transition a été mis en place, comme en Centrafrique. Mais des fidèles de l’ancien chef de l’état ont tenté un coup de force pour interrompre la Transition. Là encore, la population a envahi la rue pour empêcher le coup de force. Et les élections ont pu être organisées.

 

Malgré les heurts violents et les morts, malgré les tentatives de Blaise Campaoré, depuis la Côte-d’Ivoire où il est réfugié, pour revenir au pouvoir, le Gouvernement de la Transition burkinabé a donc réussi à mener le pays à des élections libres et crédibles.

 

CENTRAFRICAINS ! ALLEZ, VOUS AUSSI, AUX ÉLECTIONS AVEC LA FAROUCHE VOLONTÉ DE SORTIR VOTRE PAYS DU CHAOS !

 

Les Centrafricains devraient observer ce qui vient de se passer au Burkina Faso avec la plus grande attention et s’en inspirer. Le temps est court, certes. Mais la volonté de bien faire, de sortir le Centrafrique de la longue nuit, pourrait être plus forte que toutes les embûches et les pièges tendus par ses ennemis.

 

Car tous les Centrafricains ont la farouche volonté d’abréger les souffrances qui assaillent leur pays depuis si longtemps. Toutes les forces vives de la nation bantoue doivent avoir pour impératives préoccupations, la réussite des élections et la gestion de la situation post-électorale, car les difficultés ne manqueront pas.

 

L’intelligence en politique, c’est une grand part de pragmatisme. Même si les autorités de la Transition n’ont pas été en mesure d’accomplir leurs missions régaliennes, même si la prolongation de leur mission par les États de l’Afrique Centrale ressemble à un coup de force, tous les Centrafricains doivent rester unis derrière les autorités actuelles, pour que les élections se passent de manière exemplaire.

 

La leçon de fraternité, de paix et de réconciliation, que vient de donner le Souverain Pontife à Bangui, oblige toute la population à se mobiliser pour que les élections se déroulent dans la sérénité, la crédibilité et la concorde. Comme l’a si bien martelé le Pape : « …Centrafricains, résistez à la peur des autres, abandonnez vos instruments de mort… Il ne faut pas avoir peur de l’autre, en fonction de sa religion ou de son ethnie…Aimez l’ennemi pour vous prémunir de la tentation de la vengeance et de la spirale des représailles sans fin… » Le voyage du Pape en Centrafrique ne doit pas être un feu de paille. Il doit annoncer la naissance d’un nouveau Centrafrique.

 

Hommes et femmes du peuple et de la société civile, responsables politiques de tous bords, le temps est venu de démontrer votre patriotisme. D’oublier le passé calamiteux de votre pays. De respecter le verdict des urnes et la démocratie. D’oeuvrer au surgissement d’un pays exemplaire pour l’Afrique !

 

P.S. : la pléthore de candidats, pour un pays d'environ 4 500 000 habitants, frise le ridicule. Ce n'est pas un jeu. Il s’agit de l'avenir d'un pays. En plus, qui peut dire, si les candidats, comme l'exige la démocratie, ont pu circuler librement dans tout le pays pour faire campagne ? Ce sont là des sources de préoccupations pour tous ceux qui souhaitent respecter les règles élémentaires de la démocratie.

 

VIVE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, DÉMOCRATIQUE, LAÏQUE, UNE ET INDIVISIBLE !

 

A DE KITIKI

 

Lu pour vous : Centrafrique élections: l’exemple du Burkina Faso le pays de Sankara et des hommes intègres
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 15:49

 

 

 

04/12/15 (AFP)

 

Pélina et Jamila, 4 ans, partagent la même petite table en bois. La première, une croix dorée autour du cou, la seconde, les cheveux recouverts d'un voile rouge. Dans Bangui déchirée par les haines intercommunautaires, l'école mixte de Koudoukou est tout un symbole.

 

Alors que la crise centrafricaine a débouché sur une chasse aux musulmans dans la capitale, avec des quartiers exclusivement chrétiens et animistes, différentes confessions continuent de cohabiter sur quelques kms carrés, dans l'enclave dite "musulmane" du PK5, encerclée par les milices armées.

 

Certes, les chrétiens ne sont pas bien nombreux, 2.000, voire 2.500, à partager le quotidien des quelques 12.000 musulmans restés à Bangui malgré le conflit qui a plongé le pays dans le chaos.

 

Danielle Christiane, une protestante de 30 ans, partage sa tente de fortune avec une famille musulmane dans la cour de la mosquée centrale. La jeune femme dit n'avoir "aucun problème". "Nous vivons très bien ensemble" au PK5, assure-t-elle.

 

Chaque dimanche, catholiques et protestants se retrouvent à la mairie du quartier pour un culte œcuménique. Les églises ont été détruites durant les affrontements entre jeunes musulmans proches de l'ex-rébellion Séléka et milices anti-balaka. Pasteurs et prêtres ont déserté, mais les fidèles, eux, sont encore là pour "communier ensemble".

 

En revanche, s'aventurer en quartier chrétien n'est pas facile, même pour les non-musulmans: "les anti-balaka me menacent comme si j'étais une traître, ils me demandent pourquoi je ne pars pas d'ici (...) J'ai peur", affirme Danielle.

 

Il y a quelques semaines, un jeune chrétien "qui a grandi avec nous" est sorti pour acheter de l'essence au quartier Combattant. "Il a été tué à la machette", explique Doukane Ismaïl, un représentant (musulman) du camp de déplacés lui-même marié à une chrétienne.

 

Le quartier est bouclé depuis plusieurs semaines: devant chaque issue veille un groupe d'autodéfense musulman, des jeunes armés jusqu'aux dents. De l'autre côté d'un no man's land aux rues en latérite désertes, les anti-balaka, qui portent eux aussi la kalachnikov en bandoulière, ont érigé des barricades qu'il daignent seulement retirer au passage des blindés de la Minusca, la force onusienne de maintien de la paix. Avant de les remettre en place aussitôt.

 

Si la visite du pape en messager de la paix entre les deux communautés avait quelque peu détendu l'atmosphère durant le week-end, le meurtre d'un jeune musulman mardi a déjà fragilisé la trêve.

 

"Nous avons tous intérêt à tourner la page et à permettre la libre circulation de tous, les gens du PK5 sont pris en otage et ils en ont marre", prévient l'imam de la mosquée centrale, Tidjani Moussa Naïbi, qui ne cesse de prêcher la tolérance aux côtés de l'archevêque de Bangui, Mgr Nzapalainga.

 

- Médecins mobiles et débrouillardise -

 

En attendant, le quartier s'organise comme il peut. Dans la cour de la mosquée peinte en vert clair, des dizaines de déplacés se pressent chaque jeudi pour la consultation médicale offerte par Médecins sans frontières (MSF). Faute de pouvoir rejoindre les hôpitaux situés en quartiers chrétiens, ce sont les médecins qui viennent à eux.

 

"La plupart souffrent de paludisme, de maladies respiratoires et cutanées à cause de la promiscuité et de mauvaises conditions d'hygiène", estime Monique Diarra, responsable de la clinique mobile MSF, tandis que les cas les plus graves sont généralement transportés par ambulance jusqu'en ville. Près de 850 familles vivent ici entassées sur des nattes à même le sol, souvent inondé en cette période de fortes pluies.

 

Au milieu d'un immense terrain boueux, l'école primaire de Koudoukou a rouvert ses portes à l'initiative de l'association des déplacés il y a trois semaines, après être restée fermée durant les violences intercommunautaires qui ont fait plus de 100 morts à Bangui depuis fin septembre.

 

"Nous n'avons pas grand chose, pas de cahier, ni d'ardoise, mais nous essayons d'apprendre à lire et à écrire aux enfants, pour qu'ils ne restent pas sans rien faire à la maison", explique Aïcha Mahamat, qui fait cours bénévolement à une quarantaine d'enfants en maternelle, dont 15 chrétiens.

 

A la fin des cours, la jeune femme essaye de faire parler les bambins des événements traumatisants. En vain, la plupart se murent dans le silence. "Ils sont encore petits, mais ils savent", observe Aïcha.

 

Beaucoup sont orphelins, comme Issa Amadou, trois ans et demi, dont le père a été tué par des anti-balaka. Et leurs jeux témoignent à eux seuls de la violence vécue: parfois, "ils miment quelqu'un qui se fait égorger" ou "le viseur d'une arme".

 

Centrafrique: le dernier quartier de Bangui où chrétiens et musulmans vivent "ensemble"
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 10:34

 

 

 

http://www.agenceecofin.com/ vendredi, 04 décembre 2015 08:46 (Agence Ecofin) - Les travailleurs de la Société centrafricaine des télécommunications (Socatel) poursuivent leur mouvement de grève démarré depuis le mois de mai 2015. Ils réclament désormais 32 mois d’arriérés de salaire au gouvernement. A travers leurs syndicats, à savoir le Syndicat Autonome des Télécommunications (Synatel) et le Syndicat Chrétien des Travailleurs des Télécommunication (SCTT), ils avaient demandé le paiement d’au moins cinq mois d’arriérés, avant l’arrivée du Pape François. Sans succès.

 

Pour se faire entendre, les employés de la Socatel  avaient alors menacé de perturber les communications téléphoniques au plan national et à l’international lors de la visite du Saint Père le 29 novembre 2015. Ils se sont finalement ravisés, ne mettant pas en exécution leur menace. Ils ont opté pour une autre solution, plus douce. Ils ont demandé à l’Archevêque de Bangui, autorité religieuse locale très écoutée par le gouvernement, d’intervenir pour eux auprès de Catherine Samba-Panza, la Présidente de transition.

 

Pour le personnel de la Socatel, de plus en plus remonté contre l’opérateur historique et le gouvernement, le non-aboutissement de leur démarche signifiera un durcissement de leur mouvement de protestation et de revendication.

 

NDLR : Certains fils du pays dont quelques-uns sont paradoxalement candidats actuellement à la présidentielle, se reconnaîtront pour avoir contribué à la mise à sac plusieurs années durant, de  cette société victime de mauvaise gestion caractérisée et de gateway qui n’ont servi qu’à la vampiriser tout en enrichissant illicitement et impunément quelques-uns. 

Centrafrique : les employés de la Socatel réclament 32 mois d’arriérés de salaire
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com