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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 00:35
RCA : les propos de Nourredine Adam relativisés

 

 

 

Par RFI  07-12-2015 à 23:10

 

En Centrafrique, le référendum constitutionnel est prévu le 13 décembre. Nourredine Adam, chef de guerre de l'ex-coalition Seleka, a annoncé qu'il n'y aurait pas d'élections dans la zone qu'il prétend contrôler, notamment à Kaga Bandoro dans le nord-est de la Centrafrique. Une annonce qui n'inquiète pas outre mesure les autorités en charge des élections.

 

« Les déclarations de Nourredine sont à prendre avec des pincettes, nous ne voulons pas lui donner plus d'importance qu'il n'en a », confie un diplomate en poste à Bangui. La Minusca de son côté a dévoilé son dispositif visant à encadrer et sécuriser le processus électoral. Plusieurs milliers d'hommes, des patrouilles, des moyens aériens et une présence continue dans certaines villes clefs et dites sensibles, comme à Bambari et à Kaga Bandoro.

 

Pas d'inquiétude donc, c'est le mot d'ordre dans les rangs de l'ONU et du comité stratégique des élections, qui avouent toutefois être « tout à fait conscient du potentiel de nuisance de Nourredine Adam ».

 

Beaucoup de groupes armés se sont dissociés de l'appel du chef des FPRC, notamment Mahmat al-Khatim, un proche de Nourredine qui fut son conseiller en matière de sécurité. A noter également l'appel du MPC, un autre groupe armé de Kaga Bandoro qui incite la population et ses membres à prendre part au processus électoral.

 

L'impact que pourraient avoir les menaces de Nourredine semble donc mesuré. D'autant que l'organisation du référendum est vue par beaucoup à Bangui comme « un galop d'essai logistique », avant les élections du 27 décembre.

 

 

Centrafrique : le chef rebelle Nourredine Adam menace de perturber les prochaines élections

http://adiac-congo.com/ Lundi 7 Décembre 2015 - 12:15

 

L’ancien numéro deux de l’ex-séléka, Nourredine Adam a proféré la menace, le 3 décembre dernier, sur les ondes de la radio Ndèkèluka. En réaction, le porte-parole du gouvernement de transition, Dominique Said Paguindji a dénoncé dimanche une déclaration de guerre contre le peuple centrafricain.

 

« Des informations concordantes de sources sécuritaires font état des préparatifs guerriers de la part du chef de guerre, Nourredine Adam installé à Kaga-Bandoro dans la Nana-Gribizi. La déclaration de Nourredine Adam sur Radio NdekeLuka le 3 décembre 2015, témoigne à suffisance de la logique de la terreur et de la guerre dans laquelle s’est installé depuis toujours ce rebelle invétéré qui continue de défier les autorités de la transition et toute la communauté internationale », a indiqué le ministre centrafricain de la Justice, porte-parole du gouvernement.

 

En effet, dans une entrevue avec les confrères de la radio onusienne Ndèkèluka, le patron du Front patriotique pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), une des branches armées de l’ex-séléka, se dit « opposer à la tenue de toutes les élections notamment le référendum du 13 décembre prochain, la présidentielle et les législatives du 27 décembre dans les zones nord et nord-est ». Il a, à cette occasion, déclaré la partition du pays.

 

Les ex-séléka se désolidarisent de Nourredine   

 

Pour les autorités de la Transition « Nourredine Adam se déclare ainsi « l’ennemi public n°1 » de l’unité, de la paix et de la réconciliation nationale dans notre pays, valeurs pour lesquelles le Souverain pontife vient de plaider lors de sa visite triomphale à Bangui », a déclaré Dominique Said Paguindji. Les autorités centrafricaines ont averti qu’elles entendent saisir la Cour pénale internationale, parce ce que « comment comprendre qu’un chef de guerre qui est sous sanction des Nations unies puisse continuer de circuler librement… ?»

 

Même indignation du côté des autres factions rebelles. Plusieurs groupes armés, comme le MPC, basé à Kaga-Bandoro, se sont dissociés de cette annonce. D’après ces mouvements armés signataires de l’accord de cessation des hostilités de Brazzaville, ce genre d’agitation vise à compromettre le processus de paix et de réconciliation encore fragile. Ils rejoignent le régime de Transition en lançant tous « un vibrant appel à toutes les Centrafricaines et tous les Centrafricains à ne pas céder à la peur, et à se mobiliser comme un seul homme pour barrer la route à ce projet inacceptable».

 

Nourredine Adam défie la CEEAC

 

A Libreville, lors du dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale(CEEAC), les dirigeants de la sous-région ayant prolongé la durée de la Transition jusqu’au 31 mars 2016, ont affirmé leur soutien au calendrier électoral promulgué par l’Autorité nationale des élections. Ils ont, à cet effet, mis en garde tous ceux qui conspirent contre la Transition « qu’ils s’exposent à des sanctions de la communauté internationale ».

 

Les dirigeants de la CEEAC ont décidé alors de dépêcher une délégation de haut niveau auprès du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et du Conseil de sécurité pour solliciter le renforcement du mandat de la mission onusienne Minusca afin de lui permettre de « répondre de manière plus ferme et plus efficace aux défis sécuritaires ».  

 

Fiacre Kombo

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 23:40

 

 

 

     Des oiseaux de mauvais augure ont tout fait pour empêcher le pape d’aller en Centrafrique . Cela n’est pas fait pour nous surprendre : après avoir soutenu la thèse incongrue d’une guerre confessionnelle en Centrafrique, la France se retrouve empêtrée dans ses propres contradictions quand le chef suprême d’un des camps religieux souhaite aller sur place pour débrouiller l’écheveau ! Un véritable festival de contrevérités, de désinformation et d’approximations est organisé par les médias audiovisuels français . D’ordinaire cacophoniques, ils ont fait leur unité sur le dos du peuple centrafricain en répétant à l’envi, comme des perroquets, que le pape n’a pas intérêt à se rendre en Centrafrique ! Pourquoi ? La COP21 à Paris n’explique pas totalement ce boycott de la RCA !

 

1 . Un échec militaire doublé d’un échec diplomatique  

 

    Sous prétexte d’insécurité endémique non jugulée en Centrafrique, la diplomatie française et le Président François Hollande ont exercé de fortes pressions sur le pape pour qu’il annule son voyage longuement et patiemment préparé en RCA . Monsieur le Président, il y a des choses avec lesquelles les peuples dits pauvres ne badinent pas et je peux vous affirmer sans risque qu’en essayant de dissuader Sa Sainteté d’aller les voir dans leur détresse, vous venez de froisser gravement ce peuple fier . Quels leaders centrafricains, quels membres de la communauté centrafricaine avez-vous consultés ? Quelle erreur psychologique ? Au fait, de quoi avez-vous peur au juste ? S’agit-il vraiment de veiller à la sécurité du pape ou plus prosaïquement de l’empêcher d’aller constater sur place l’échec patent des militaires de la mission Sangaris ? Cette mission d’environ mille hommes, renforcée des troupes de la Minusca, n’était-elle pas envoyée primitivement en Centrafrique pour s’interposer entre les belligérants dans un premier temps et désarmer les deux camps dans un second temps ? Le chapitre VII de la Résolution de l’ONU est assez explicite à cet égard ( cf article précédent : Désarmer ou partir).

 

     Et si ce sont les rapports de votre ambassadeur en Centrafrique qui vous ont induit en erreur, il serait temps d’en tirer les conclusions politiques qui s’imposent . Un homme si peu au fait des réalités centrafricaines, ne maîtrisant ni la mentalité ni  « l’âme » du pays n’a plus sa place en RCA . Ce pays, malgré sa souffrance ou à cause de cette souffrance ne veut plus de satrape et à plus forte raison d’un proconsul plein de morgue et de mépris à son égard . A contrario, le Nonce apostolique connaît mieux la RCA et les Centrafricains et son point de vue a prévalu auprès du pape .  La France du XXI ème siècle continue de se servir d’un logiciel périmé des siècles précédents dans ses relations avec l’Afrique : elle est en train de perdre le Centrafrique à l’instar du Rwanda .

 

    Pour revenir aux tragiques évènements du 13 Novembre 2015 dans les rues de Paris, je rappelle que fin Septembre 2015, ce furent 82 morts officiels recensés en Centrafrique, ce qui fait 0,0018% des quatre millions cinq cents mille habitants de la RCA contre 0,0002% pour la France ( 65.000.000 ) .  Et les militaires , et les politiques et les journalistes français ont parlé indistinctement de morts civils en RCA ! Tous les musulmans de Centrafrique ne sont pas des assassins mais les tueurs du KM5, de Bambari ou d’ailleurs sont ceux-là mêmes que vous qualifiez ici de terroristes et/ou de djihadistes et contre lesquels vous êtes entrés en guerre et vous souhaitez modifier la Constitution française . Ils ont la même rhétorique, le même projet politique, le même mépris de la vie humaine et les mêmes financements . Alors, deux poids, deux mesures ? 

 

      Il est entendu que la France ne sortira de son ambiguïté en Centrafrique qu’à son détriment .

 

2 . Jours de divorce

 

    Le dimanche 29 Novembre 2015, j’ai décidé de suivre le voyage du pape sur une chaîne publique . Mal m’en a pris .  J’ai dû me rabattre sur une chaîne privée pour voir une queue de reportage sur l’arrivée du souverain pontife à Bangui ! Le soir, cette même chaîne publique a consacré trente secondes au voyage du pape …A quoi ont servi mes redevances ? Aucun reportage précédant le voyage, rien pendant et rien après dans une France «  fille aînée de l’Eglise » où le dimanche matin est dédié aux religions sur France2  ?

 

     On me dira qu’une grande conférence des nations ( COP21) se tenait en même temps à Paris sur le climat . Ce à quoi je réponds qu’au niveau de la RCA, le voyage du pape est éminemment plus important que toutes les conférences sur le climat . Le citoyen centrafricain lambda est plus préoccupé par la guerre sans nom qui ravage son pays depuis plus de trois ans, faisant de lui un réfugié dans son propre pays . D’ailleurs son pays ne pollue pas et face à son avenir hypothéqué, la conférence sur le climat paraît dérisoire .  Le Premier ministre centrafricain Mahamat Khamoun est venu ânonner quelques phrases convenues à cette conférence et cela doit suffire .  

 

    Une fois de plus le gouvernement et les médias français se trompent quand ils s’accordent pour saborder ou occulter le voyage de pape en Centrafrique à l’ère des réseaux sociaux et d’Internet . Le lundi 30 Novembre au soir, j’ai rattrapé tout mon retard sur le voyage papal via Internet .  Avec quelques  caméras bien placées, KTO a montré honnêtement le voyage .

 

    Pas un coup de feu tiré à Bangui pendant la visite du Pape !

    Pas un caillou jeté sur la papamobile !

    Pas un cri hostile dans les rues de Bangui !

 

Les Centrafricains n’ont pas fait ce que leur ont suggéré la presse et le gouvernement français : ils sont décevants et agaçants !

 

Ceci est une totale remise en cause de tous les afropessimistes, tous les apprentis sorciers et autres oiseaux de mauvais augure .  Qu’ils méditent ces paroles du cardinal Fernando FILONI  « Une ceinture de personnes très pauvres, qui couraient continuellement autour de la voiture du Pape, n’a jamais laissé le Pape seul et l’ont ainsi défendu y compris de tout possible danger »  

 

. Le voyage du pape est un triomphe et la RCA, en dépit de son malheur, vient d’administrer une magistrale leçon d’hospitalité et d’humilité à tous .

 

   Quant aux leaders politiques centrafricains ( cf article : De l’indécence des candidats centrafricains à l’élection présidentielle ), ils feraient mieux d’organiser des primaires ou de mettre en place de larges plateformes politiques pour essayer de relever la RCA au lieu de cette liste interminable de candidats qui livre notre pays à la risée publique mondiale . Chers candidats à l’élection présidentielle en RCA : de quoi et de qui voulez-vous vous venger ? A quoi aspirez-vous personnellement ? Quels messages adressez-vous  au peuple centrafricain en avançant ainsi en rangs serrés ? Ne voyez-vous pas  que notre pays qui est un vaste chantier aura besoin de l’union sincère de tous ces fils et filles pour le remettre debout ? A vous de chercher et de trouver cette synergie nécessaire et indispensable . La RCA ne peut compter que sur ses propres enfants ! Dire ou croire le contraire serait mentir à soi-même et aux Centrafricains .

 

     Etymologiquement, pontife veut dire « qui fait le pont » . Or que cherche à faire le pape en se rendant en RCA, si ce n’est établir un pont entre des communautés centrafricaines artificiellement divisées pour mieux exploiter leurs richesses ? L’acharnement mis par le gouvernement français à torpiller ce voyage en se fondant sur des rapports tendancieux, le silence complice des médias audiovisuels et le chaleureux accueil réservé au pape par les Centrafricains sont des preuves tangibles que la France et la RCA ne parlent plus le même langage . Lorsqu’un couple ne s’entend plus, il divorce . La RCA et la France ne sont même pas un couple . Alors…

 

                                               David KOULAYOM-MASSEYO

                                              

Le 7 Décembre 2015 .

LE SAINT PERE EST REVENU VIVANT DU CENTRAFRIQUE : GLOIRE     SOIT RENDUE AUX CENTRAFRICAINS ! par David KOULAYOM-MASSEYO
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 23:35
Le pape lance le Jubilé de la Miséricorde

 

 

 

Lundi 7 Décembre 2015 - 18:36

 

L’Eglise catholique entre dans une année de célébration jubilaire pour implorer la grâce de Dieu.

 

C’est ce mardi 8 décembre que l’Eglise catholique est entrée dans son année jubilaire pour la miséricorde. Cette manifestation a été voulue par le pape pour demander le pardon de Dieu dans tous les actes qui ont blessés son amour gratuit : guerres, violences et injustices sans parler de tous les comportements  conduisant à défigurer la terre, maison commune. Dimanche dernier, le Souverain pontife, souhaitant un accord à la Cop21 de Paris sur les changements climatiques, a expliqué que la préservation de l’environnement et la miséricorde ne sont pas des thèmes opposés en ce qu’ils visent l’une et l’autre à restaurer la dignité de l’homme.

 

La date de lancement de ce jubilé n’a pas été choisie par hasard : le 8 décembre est, en effet, chez les catholiques le jour où ils célèbrent la fête de l’Immaculée conception de la Vierge Marie, mère de l’Eglise et de tous les hommes. Toujours pour renforcer la charge symbolique de ce jubilé, c’est à Bangui, en Centrafrique, que le pape a lancé la toute première manifestation de cette année jubilaire en ouvrant la « porte sainte » de la cathédrale Notre-Dame de la capitale centrafricaine. A cette occasion, il a lancé : « Bangui est devenue la capitale de la spiritualité du monde », pour appeler sur les Centrafricains, affligés par la pauvreté et les conflits, le regard compatissant de Dieu.

 

D’ailleurs, pour saisir cette occasion exceptionnelle où les caméras des télévisions du monde étaient tournées vers un pays oublié de beaucoup, la présidente de la transition de Centrafrique, Mme Catherine Samba Panza, avait posé le premier geste de demande de miséricorde en cette année qui lui est dédiée. Devant le pape et « au nom de sa foi », elle avait demandé pardon à Dieu pour « le mal que les Centrafricains se sont faits les uns aux autres ». Geste spectaculaire ayant fortement ému au Vatican.

 

C’est donc dans son style particulier que le pape François engage l’Eglise catholique dans ce jubilé. Mardi soir, il a éclairé le traditionnel arbre de Noël géant de la Place Saint-Pierre le dédiant aux migrants. Le pape a également voulu lancer ce jubilé dans l’année marquant les 50 ans du Concile Vatican qui chamboula, à partir de 1965, l’Eglise catholique. Autre signe fort : 2015 marque aussi le cinquantenaire de l’abandon des ex-communications que catholiques et orthodoxes avaient prononcé les uns contre les autres… à partir de 1’année 1054 ! Une spectaculaire accolade entre le patriarche orthodoxe Athënagoras et le pape Paul VI, le 7 décembre 1965, avait scellé cette réconciliation entre deux branches de la chrétienté, autre conséquence directe du Concile.

 

« Le monde a besoin de découvrir que Dieu est père, que la cruauté ne mène nulle part, que la condamnation ne mène nulle part. L'Eglise succombe parfois à la tentation de suivre une ligne dure », mais elle fait en cela fausse route. Il faut revenir vers Dieu le Père capable de dispenser son amour à tous les hommes, ne cesse de répéter le Souverain pontife. Ce mardi 8 décembre et jusqu’au 20 novembre 2016, ces propos vont être répétés et ces gestes reproduits ; les catholiques qui vont poser des actes de miséricorde assurés de recevoir les indulgences plénières.

 

Lucien Mpama

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 22:21
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

La Minusca rend un dernier hommage au Général de Brigade Martin Tumenta

 

http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 7 DÉCEMBRE 2015

 

La Minusca a rendu un dernier hommage à Martin Tumenta, ancien commandant de la force de la Minusca, décédé le 29 novembre dernier. La cérémonie s’est déroulée ce lundi 7 décembre 2015 au siège de la Minusca à Bangui, en présence de Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique et une importante délégation des membres du gouvernement et des diplomates.

 

Parfait Onanga Anyanga, s’est dit ému par la disparition du Général Tumenta« le Cameroun, les Nations unies et l’Afrique dans son ensemble regretteront  pendant longtemps la disparition du Général de Brigade Martin Tumenta Chomu.  Ceci à cause de la qualité de service qu’il a rendu de son vivant », a-t-il dit. Cette cérémonie se déroulait concomitamment aux obsèques dans le pays du défunt le Cameroun.

 

Le Général de Brigade Martin Tumenta Chomu était commandant de la force africaine en Centrafrique (Misca) avant d’être nommé le 15 septembre 2014, commandant de la force des Nations-Unies en Centrafrique (Minusca). Il est décédé aux Etats-Unis dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 novembre 2015.

 

 

Les autorités de Kaga-Bandoro se mobilisent pour le référendum du dimanche

 

http://rjdh.org/  PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 7 DÉCEMBRE 2015

 

Une réunion relative au référendum s’est tenue ce lundi 07 décembre, à Kaga Bandoro. L’objectif de cette rencontre est de définir les stratégies de la campagne référendaire dans la ville et ses environs. Les autorités locales contactées, parlent déjà d’une forte mobilisation de la population.

Il s’agit d’une initiative du préfet de la Nana Gribizi, initiative dont l’objectif est de vulgariser le projet de la nouvelle constitution à ses administrés afin que ceux-ci s’en approprient.

 

Gaston Yendemo, préfet de la Nana Gribizi, a dans une déclaration au RJDH, soutenu le vote du OUI pour le projet de la nouvelle constitution. « Voter pour la constitution, c’est voter pour la paix et la réconciliation nationale, aussi participer aux devoirs d’un citoyen et contribuer librement  au développement du pays. Il faut aller alors voter OUI », a-t-il déclaré.

 

A l’issue de cette réunion, le programme de la campagne constitutionnel a été élaboré, fixant la réunion d’aujourd’hui entre le préfet et les maires  des arrondissements, les chefs de groupes, des villages et quartiers et le mardi 08 décembre un grand meeting au stade municipal de Kaga-Bandoro où toutes les couches sociales sont invitées.

 

La campagne référendaire a été lancée le 2 décembre à Bangui.

 

 

La table ronde sur la sécurité s’achève en traçant le nouveau chemin à suivre

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 7 DÉCEMBRE 2015

 

Du 3 au 6 décembre dernier, les forces vives de la nation, les pouvoirs publics et la communauté internationale ont réfléchi au siège de la CEMAC à Bangui sur les nouvelles orientations du secteur de sécurité en Centrafrique. Ils se sont séparés le dimanche dernier, après avoir formulé des recommandations.

 

L’atelier de réflexion sur le secteur de la sécurité s’est soldé par des recommandions dont la ligne est « la répartition équilibrée des forces de défense et de sécurité sur toute l’étendue du territoire, avec premièrement le contrôle citoyen exercé par la société civile, deuxièmement la subordination des forces de défense et de sécurités aux institutions démocratiques, troisièmement un contrôle de dépense, budget, législation et politique concernant le secteur de la sécurité par la validation à travers  les organes compétant ».

 

Durant les quatre jours de travaux, plusieurs  entités dont la plateforme de la société civile, le Conseil National de la Jeunesse, les forces armées Centrafricaines  ainsi que les groupes militaro-politiques ont eu à débattre et adopter finalement une feuille de route pour la sécurité nationale.

 

François Xavier Yombandjé, évêque de Bossangoa, président et facilitateur de cette assise, revient sur certaines décisions issues de cette rencontre. « Il faut commencer par ce qui a été défini, c’est à dire les acteurs ensuite par les missions et les principes. Pour les acteurs, en matière de sécurité, au lieu de parler seulement des acteurs de la défense, il y a aussi les acteurs élargis par exemple la population », a-t-il indiqué.

 

L’évêque émérite de Bossangoa dit être optimiste. « J’ai un bon espoir. C’est un point de repère, un projet, une proposition qui sera soumise aux autorités techniques et politiques pour arriver à une formulation plus grande et plus souveraine », a-t-il souligné.

 

Jean Pierre Nguérépidou, un des participants ne partage pas ce point de vu. « Les textes que nous avons débattus, existent depuis 1996 mais ils ne sont pas appliqués. Je suis désolé mais je suis obligé de l’affirmer ici que il ya rien de nouveau », a-t-il trouvé.

 

C’est la première fois que des forces vives de la nation se retrouvent pour discuter du secteur de la sécurité depuis la fin du forum de Bangui de mai 2015.

 

 

Poursuite de la campagne référendaire en vue de l'adoption de la nouvelle constitution

 

http://www.radiondekeluka.org/ lundi 7 décembre 2015 13:49

 

La campagne référendaire pour l'adoption de la nouvelle loi fondamentale se poursuit à Bangui ainsi que dans les provinces de la République Centrafricaine. Les superviseurs de cette campagne sont à pied d’œuvre pour expliquer aux centrafricains, les enjeux de cette nouvelle constitution.


Selon Patrick Akoloza, rapporteur général du Conseil national de transition (CNT) et vice-président du comité d'organisation de la campagne référendaire, c'est depuis le 2 décembre que la sensibilisation sur la nouvelle constitution centrafricaine a été lancée.

Dans les provinces, les ministres résidents des 16 préfectures de la République Centrafricaine ont été mis à contribution. « Nous avons déployé des banderoles un peu partout dans la Capitale et nous sensibilisons aussi sur les stations radios. Au niveau de Bangui, la communication est bien lancée. Dans les provinces, les ministres résidents accompagnés des conseillers nationaux qui maîtrisent bien l'élaboration de cette nouvelle constitution sont sur le terrain pour expliquer aux compatriotes les spécificités de cette nouvelle loi fondamentale », a déclaré Patrick Akoloza. 


« Ces innovations vont dans le sens de la cohésion nationale, de la protection de nos ressources naturelles, du renforcement des capacités des institutions de la République ainsi que de l'intérêt du peuple centrafricain », a-t-il ajouté.


Le vice-président du comité d'organisation de la campagne référendaire indique par ailleurs que cette nouvelle loi fondamentale est née des cendres de l'ancienne constitution de 2004. « Ce n'est pas une nouvelle constitution à part entière. Nous nous sommes basés au niveau du Conseil national de transition sur l'ancienne constitution de 2004 en apportant des innovations compte tenu de l'évolution du contexte socio-culturel et politique de notre pays ». 


La campagne référendaire ouverte le 2 décembre prendra fin le 11 du mois et les électeurs sont appelés à procéder à l'adoption de la nouvelle loi fondamentale le 13 décembre à travers un vote.

 

 

L’association CADRES offre 300 kits scolaires aux élèves de l’école Zangognan dans le 6ème arrondissement

 

http://rjdh.org/  PAR FIDÈLE NGOMBOU LE 7 DÉCEMBRE 2015

 

L’association CADRES a volé au secours des élèves de l’école Zangognan dans le 6e arrondissement de Bangui. 300 sacs contenant des kits scolaires offerts par l’Ambassade de France ont été remis aux élèves de la classe de CM2 de cette école le samedi 05 décembre 2015 en présence des autorités municipales et des parents.

 

Selon Georges Zézé, président de l’association CADRES, la distribution de ces kits scolaires est la volonté de contribuer à l’instruction des enfants de cet établissement scolaire, affecté par la crise actuelle. « Nous espérons démontrer la volonté de toucher ces enfants pour leur prouver qu’un avenir radieux est encore possible pour eux. Qu’ils méritent toujours notre attention, notre protection et notre affection » a-t-il indiqué.

 

L’ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas a, quant à lui, souligné que l’école reste la base de la reconstruction de la nation centrafricaine. « Oui c’est un défi que la paix demeure la condition sine qua none », a-t-il ajouté avant de dire que « c’est parce qu’il y’aura des écoles que vous les enfants, vous pourriez construire votre pays. C’est vous qui êtes l’avenir du pays. Et on ne peut pas construire un pays dans la guerre, ni en se battant, mais plutôt dans le vivre ensemble et dans la paix », a souligné le diplomate français.

 

Charles Malinas a rappelé que le respect de la devise de la RCA permettra de favoriser le droit à l’éducation des enfants.« L’unité c’est avec les gens différents, la dignité c’est le respect de l’autre et le travail, c’est ce qui est indispensable pour construire un pays. Il faut être uni, être digne et il faut travailler », a rappelé le diplomate.

 

Des paquets de stylos ont été également offerts à l’équipe administrative de l’école Zangognan. La distribution de ces 300 kits scolaires est le second geste de l’association CADRES en faveur de cet établissement.

 

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 21:37
Sud-Ubangi: incursions des Anti-Balaka à Bosobolo

 

 

 

http://www.radiookapi.net/  lun, 07/12/2015 - 15:52

 

Quelques localités situées le long de la frontière entre la RDC et la République Centrafricaine font l’objet ces derniers temps à des d'incursions des éléments armés dont certains sont identifiés comme des «Anti-Balaka». Il s'agit des villages Dokove et Gboduna dans le territoire de Bosobolo (Sud-Ubangi).

 

Selon des sources locales, ces miliciens provenant de la Centrafrique entrent sur le sol congolais pour s'attaquer à leurs compatriotes réfugiés et pillent les vivres des paysans congolais dans les localités investies. 

 

Ces informations rapportées par des sources concordantes ont été confirmées par une mission conjointe du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) sur place.

 

Le dernier cas en date remonte au 27 novembre dernier à Malebo, où huit éléments Anti-Balaka ont fait irruption sur les  îles congolaises de Watamba 2 et de Ndamu sur la rivière Ubangi à la recherche des vivres.

 

Ils ont également pillé les ménages des Congolais dans le groupement Gboduna, rapportent les témoins.

 

De nombreux réfugiés centrafricains  entrés dernièrement sur le sol congolais, attendent d’être relocalisés vers les camps du HCR.

 

Aux dernières nouvelles, la sous- délégation du HCR/Gbadolite a annoncé l’arrivée des fonds pour la prise en charge éventuelle de ces derniers arrivants ayant quitté la Centrafrique, suite à une exécution sommaire de quatre combattants Anti-Balaka par les Seleka dans la localité de Kouango. 

 

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 21:13

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bria, le 7 décembre 2015 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a facilité la tenue, le 6 décembre 2015 dans le village de Bahr, situé à 40 km de Zemio, préfecture du Haut Mbomou, au sud-est du pays, la première rencontre entre les communautés autochtones Zandé et les communautés Peules et musulmanes vivant à Zemio.

 

Ce dialogue est le premier du genre depuis les violents affrontements intercommunautaires qui ont secoué la sous-préfecture de Zémio les 15 et 16 novembre 2014, entrainant la mort de cinq personnes, l’incendie de plus de quarante-trois (43) maisons et greniers et le déplacement temporaire de populations.

 

A cette occasion, le Sous-Préfet de Zemio, Jacques Baletchima, a exhorté les communautés «à regarder vers l’avenir, pour trouver ensemble des mécanismes pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus ; car il reviendra à la justice de trouver et de punir les responsables des violences ».

Le premier Adjoint au maire de la ville de Zemio, Emmanuel Mboliki, a invité les communautés à s’inspirer des ancêtres qui nouaient des alliances, après les guerres, pour contribuer à garantir la paix’’.

 

Au nom du Chef du Bureau de la MINUSCA à Bria, Djeneba Kouassi Dosso, a réitéré l’engagement de la Mission à accompagner la Centrafrique à trouver des solutions aux défis qu’elle rencontre par la voie du dialogue.

 

De leur côté, les communautés ont souhaité plus d’implication des autorités locales dans la prévention des conflits dès les premiers signes de tension. Elles ont également suggéré la prise de mesures en vue de mettre fin aux actes d’insécurité dans les champs et les forêts perpétrés par des hommes armés non identifiés et assimilés aux Peuls. Elles ont aussi réclamé le rétablissement de la chaine pénale pour permettre la poursuite des auteurs de crimes ainsi que la réparation des dommages subis lors des incidents.

 

Pour leur part, les femmes de Bahr ont lancé un véritable cri de cœur en direction des Centrafricaines : « vous êtes les Conseillers techniques de vos maris et de vos fils, demandez-leur d’arrêter la violence et la consommation de la drogue ». Elles ont sollicité de la MINUSCA un appui pour la construction d’une école, de points d’eau potable et le financement d’activités génératrices de revenus en faveur des femmes et des jeunes.

 LA MINUSCA FACILITE UN DIALOGUE INTERCOMMUNAUTAIRE PRES DE ZEMIO
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 14:01

 

 


Ouagadougou - AFP / 07 décembre 2015 13h24 - Le général Gilbert Diendéré, auteur du putsch raté du 17 septembre au Burkina Faso et emprisonné depuis le 1er octobre, a été inculpé d'assassinat dans le dossier de la mort du président Thomas Sankara en 1987, a appris l'AFP auprès du parquet militaire lundi. 

Le général Diendéré a été inculpé le 12 novembre dans le dossier Sankara des chef d'inculpation suivants: attentat, assassinat et recel de cadavre, a affirmé un membre du parquet à l'AFP.

L'enquête sur la mort de Sankara a été ouverte fin mars 2015 cinq mois après le renversement de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la rue après deux journées d'insurrection populaire fion octobre 2014. Le sujet de la mort de Sankara, devenu une icône en Afrique, était tabou sous ses 27 ans de régime.

Le général Diendéré, ancien bras droit de Compaoré, était le chef du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui a tenté de mettre fin au régime de Transition issue de l'insurrection et du départ de Compaoré. Plusieurs de ses anciens membres avaient déjà été inculpés dans le cadre de l'enquête sur la mort de Sankara. 

Surnommé le Che Africain, le capitaine Sankara a été tué, après quatre années au pouvoir, le 15 octobre 1987 lors d'un putsch qui a porté son compagnon d'armes Blaise Compaoré au pouvoir et qui a été soupçonné d'avoir commandité le meurtre. Douze autres personnes avaient été tués en même temps que l'ancien président.

Cette enquête, dont les résultats étaient très attendus, vise à lever le voile sur le mystère entourant les circonstances de la mort de Thomas Sankara. Officiellement sous le régime Compaoré, Sankara était décédé de mort naturelle, à 37 ans. 

En réalité, selon plusieurs témoignages publiés, un commando a abattu le père de la révolution le jeudi 15 octobre 1987 au Conseil de l'Entente, siège du gouvernement en plein centre de Ouagadougou, alors qu'il était en tenue de sport rouge, le jeudi étant une journée de sport de masse obligatoire pendant la révolution.

Selon l'autopsie réalisée cette année après exhumation du corps fin mai, M. Sankara a été criblé de balles. Le rapport des tests d'ADN qui doivent confirmer qu'il s'agit bien du corps de Sankara, est prêt mais n'a pas encore été transmis au parquet, a indiqué le parquet.

Dans le cadre de l'enquête sur le putsch raté du 17 septembre, le général Diendéré est déjà inculpé de crimes contre l'humanité. Amnesty international avait estimé que l'unité putschiste avait fait preuve d'un mépris flagrant pour la vie humaine. 

Que des soldats ouvrent le feu sur une foule de manifestants non armés, dont des enfants, avec des armes automatiques, est un flagrant usage excessif de la force qui constitue un crime de droit international, avait estimé Amnesty. 


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=656204 

 

 

 

Burkina: le général putschiste Diendéré inculpé d'assassinat dans le dossier de la mort de l'ex-président Sankara
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 13:42

 

 

 

« Après tout ce qu’on a vécu… Je n’ai pas les mots. Il l’a vraiment fait, il est venu jusqu’à nous! ». La voix secouée par les sanglots, Rachel n’arrive pas à y croire: au milieu d’une foule survoltée, la jeune Centrafricaine a pu toucher la main du pape.

 

C’est dans le petit camp de déplacés de Saint-Sauveur, qui accueille plus de 3.000 personnes en plein centre de Bangui, que le pape François a choisi de se rendre en premier dimanche. Un lieu symbolique dans ce pays miné par deux années de violences intercommunautaires qui ont contraint des centaines de milliers de personnes à fuir leur foyer.

 

Alors, l’arrivée de François dans cette modeste paroisse en briques et en béton a déclenché des cris de joie, des larmes et de nombreuses prières. Accompagné par des chants et des danses traditionnelles, au rythme des tam-tams, le souverain pontife, tout sourire, tient à bénir la ribambelle d’enfants qui lui tend les bras.

 

Ils sont des centaines de bambins, alignés en haie d’honneur, brandissant des panneaux sur lesquels sont inscrits au crayon des mots symboliques, « Joie », « Miséricorde » ou encore « One together ».

 

« Les papas pleurent, les mamans pleurent ainsi que nous les enfants. On a trop souffert »: cette triste poésie, Aminata, 7 ans, qui vit avec sa famille sous une petite tente de fortune l’a apprise par coeur pour cette occasion.

 

La plupart de ces déplacés sont arrivés ici après une vague de violences dans la capitale courant septembre, entre milices chrétiennes anti-balaka et musulmans proches de l’ex-rébellion Séléka.

 

Depuis, ces chrétiens dorment sur des nattes, cuisinent et mangent à même le sol de latérite, et n’ont souvent pour seul bagage que leur foi et les vêtements qu’ils portaient le jour de leur fuite.

 

Sans ressources, la plupart ont pourtant fait leur possible pour être sur leur 31 en ce dimanche très spécial. Les femmes surtout, parées de pagnes aux couleurs flamboyantes à l’effigie du pape ou de la paroisse, tandis que d’autres brandissent des portraits encadrés du pape, espérant les faire bénir.

 

Une réconciliation difficile

 

François, qui se rendra lundi dans l’enclave étouffante du PK5, où vivent retranchés les derniers musulmans de Bangui sous la menace constante des anti-balaka, est venu avec un message de paix qu’il n’a cessé de répéter toute la matinée.

 

« Nous sommes tous frères », a-t-il insisté devant les familles déplacées de Saint-Sauveur, appelant à bannir les différences, qu’elles soient ethniques, religieuses ou sociales. Le pape s’exprimait en italien et sa traduction en langue locale sango par un prêtre centrafricain était reprise par des acclamations.

 

« On doit manger ensemble, on doit dormir ensemble, on doit vivre ensemble… avec les musulmans » , assure Clarisse Mbai, une maman qui dit avoir retenu l’essentiel du message papal. « Ils ont tout pillé, ils ont brûlé ma maison, je n’ai plus rien mais je suis prête à oublier, il faut commencer maintenant », dit-elle.

 

Mais après deux années de chaos et d’affrontements sanglants entre les deux communautés, les rancunes sont tenaces, dans ce camp dont la plupart des occupants habitaient Castor, Yakité ou encore Sarah, des quartiers voisins du PK5 touchés par les violences et les représailles quasi-quotidiennes depuis deux mois.

 

« Ils ont tué mes voisins, j’ai fui avec ma femme et mes enfants », raconte Alphonse. « J’ai déjà essayé de revenir chez moi à plusieurs reprises mais à chaque fois, ils nous ont chassés. Comment on peut faire? ».

 

Nicole Ouabangue, qui tente d’élever seule sept enfants après la mort de son mari tué à la machette, veut pourtant y croire: « Nous avons entendu beaucoup de discours depuis le début de la crise. Mais là, c’est différent. Le pape François a plus d’influence, si quelqu’un peut résoudre nos problèmes sur terre, c’est lui ».

 

LE VIF 

Le pape en Centrafrique: « Il l’a vraiment fait, il est venu jusqu’à nous ! »
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 12:32

 

 

 

APA-Ouagadougou (Burkina Faso) 2015-12-05 12:58:23 - Le Premier ministre burkinabè, Yacouba Isaac Zida, a attesté que la conversation téléphonique entre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro et l’ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, enregistrée lors des évènements consécutifs au putsch manqué, est ‘’authentique’’


Il a fait cette révélation dans une interview accordée à la radio Savage FM et reprise par certaines radios de la capitale burkinabè et internationales

Et d'ajouter : ‘'il n'y a pas de débats à propos de son authenticité. D'ailleurs, moi, je ne discute pas sur cette question-là''. 

Pour le chef de gouvernement burkinabè, ‘'il ne faut pas douter de l'intelligence du peuple burkinabè. Tous ceux qui ont pu l'écouter authentifient à moins d'être de mauvaise foi''. 

Yacouba Isaac Zida
se dit ‘'très déçu'' de ce que Guillaume Soro et Djibrill Bassolé qu'il avoue connaitre personnellement, se soient engagés à faire entrer des forces étrangères au Burkina Faso.

Par ailleurs, il qualifie ‘'d'ambitions démesurées'' le fait que le général Bassolé ‘'ait cherché à bruler son pays… à compromettre la vie des uns et des autres pour accéder au pouvoir''.

L'élément sonore en question a été rendu public, courant novembre, grâce à un journaliste. Il a été par la suite, diffusé sur les réseaux sociaux.

L'enregistrement d'environ 16 minutes est une conversation entre deux personnes présentées comme le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire Guillaume Soro et l'ancien ministre des affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé dont la candidature à la présidentielle 2015 a été rejetée par le Conseil constitutionnel.

Dans l'élément, les deux interlocuteurs parlent de stratégies de déstabilisation du Burkina à travers des actions de répressions féroces des populations qui s'opposent au coup d'Etat du Général Gilbert Diendéré.

Des plans d'attaques de positions militaires sont également évoqués dans ladite conversation qui aurait eu lieu le dimanche 27 septembre 2015, alors que les forces armées nationales burkinabè étaient en train de vouloir démanteler le camp de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur de putsch manqué.

Actuellement, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, accusés entre autres, d'atteinte à la sureté de l'Etat, de crimes, sont détenus à la Maison d'arrêt et de correction de l'armée (MACA), à Ouagadougou.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=840489#sthash.PyYA9b0Y.dpuf

Zida ‘’authentifie’’ les enregistrements sonores entre Soro et Bassolé
Zida ‘’authentifie’’ les enregistrements sonores entre Soro et Bassolé
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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 12:17

 

 

 

http://www.afrik.com/  DIMANCHE 6 DÉCEMBRE 2015 / PAR ASSANATOU BALDÉ

 

Le Fonds de dotation Action pour la Centrafrique (APCA) organise, ce dimanche 6 décembre, une journée d’exposition sur ce pays d’Afrique Centrale, à Paris. L’objectif, permettre au plus grand nombre de mieux connaître le pays sur le plan culturel. Des artistes, écrivains, intellectuels originaires du pays seront présents. Le public est aussi invité à déguster des plats typiquement centrafricains.

 

La Centrafrique est plus connue pour les nombreux coups d’Etat qui ont jalonné son histoire ou encore les violences qui l’ont meurtrie. Face à la méconnaissance du pays, et surtout de sa culture, le Fonds de dotation Action pour la Centrafrique (APCA) organise, ce dimanche 6 décembre 2015, une journée d’exposition, de 11h à 23h, à Paris, afin de permettre au plus grand monde de connaître la culture centrafricaine. De nombreux artistes, écrivains, intellectuels du pays, ainsi que sa jeunesse seront présents. Au menu de cette journée d’exposition, des spécialités culinaires centrafricaines à déguster, des expositions, des conférences thématiques, des débats...

 

L’APCA procèdera aussi à une collecte de dons, de fournitures scolaires et de jouets pour les enfants de la Centrafrique. Les fonds récoltés lors de cette journée permettront de financier l’achat de jouets et leur acheminement vers la Centrafrique.

 

Depuis le coup d’Etat contre François Bozizé, mené par l’ancienne coalition séléka, la Centrafrique vit toujours dans la tourmente malgré la présence des troupes françaises et celles de l’ONU. Le pays est encore miné par la violence et est en proie aux groupes armés qui s’affrontent régulièrement. La Centrafrique, c’est avant tout 415 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays et 471 000 chez les pays voisins. Plus de 2 millions de personnes ont besoin d’assistance humanitaire et 2,4 millions d’enfants sont touchés par la crise. Sans compter que 30% des infrastructures sont détruites.

 

Les élections législatives et présidentielle se tiendront le 13 décembre. Initialement prévues le 18 octobre, elles ont dû être repoussées, notamment en raison des violences qui règnent à Bangui, la capitale centrafricaine. Elles devraient permettre au pays de se redresser et de prendre un nouveau départ.

 

Pour participer à l’exposition :

 

- Le Pan piper, 4, impasse Lamier, 75011 Paris Métro : Philippe Auguste ligne 2 

 

La Centrafrique expose à Paris pour mieux se faire connaître
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