Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 22:09
GRAND MEETING DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE A MBAIKI
GRAND MEETING DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE A MBAIKI
GRAND MEETING DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE A MBAIKI

 

 

 

 

GRAND MEETING DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE

 

A MBAIKI
 

LE LUNDI 14 DECEMBRE 2015 A 14 HEURES  

 

 

Alors que certains candidats ont débuté leur campagne électorale par la tenue de meeting au palais du peuple de Brazzaville, c’est à Mbaiki, chef-lieu de la préfecture de la Lobaye sur le sol de la République centrafricaine que le candidat n°4 Martin ZIGUELE du MLPC tiendra le premier meeting pour le lancement de sa campagne électorale pour la présidentielle du 27 décembre 2015. Qui dit mieux !

 

CENTRAFRICAINES,  CENTRAFRICAINS

 

VENEZ NOMBREUX !

 

 

LA DNC du candidat

GRAND MEETING DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE A MBAIKI
GRAND MEETING DU CANDIDAT MARTIN ZIGUELE A MBAIKI
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 21:54

 

 

 

Plusieurs candidats sont en lice pour le premier tour de la présidentielle en Centrafrique, dans deux semaines.  Martin Ziguélé part favori. Qui est-il ?

 

Martin Ziguélé est une figure très connue en Centrafrique. Il a déjà occupé des postes importants et s'est déjà présenté deux fois à la présidentielle. Retour sur un parcours politique de plusieurs décennies.

 

« Il inspire la confiance »

 

Le visage Martin Ziguélé est visible un peu partout à Bangui. De nombreux chauffeurs de taxi de la capitale ont accroché son portrait sur leur pare-brise, à l'instar de Joseph Bagaza qui explique qu'il va voter pour lui en raison de son expérience politique et parce que « il inspire la confiance pour l'avenir de la Centrafrique ». Il est clair que Martin Ziguélé marque déjà des points.

 

À 58 ans, Ziguélé part favori pour cette présidentielle. L'aboutissement d'un long chemin, pour lui, qui démarre avec des études en Assurance au Cameroun, puis il travaille pour la CICARE au Togo.

 

Un long parcours politique

 

Son parcours politique, Ziguélé scelle comme chef du gouvernement, entre 2001 et 2003, sous Ange-Félix Patassé. Il séduit  un électorat jeune dans la capitale, Bangui, et dans l’arrière-pays en nommant un jeune comme son Directeur National de Campagne.

 

Karl Gopélé, chef d’entreprise à Bangui, pense que beaucoup d'électeurs ont vu en Ziguélé l'homme du moment, celui qui a le charisme nécessaire pour sortir de la crise. De plus, l’homme d’affaire constate que le calme du candidat Ziguélé peut rassurer en ces temps troublés.

 

Martin Ziguélé, lui, appelle évidemment à un ralliement massif des électeurs à lui donner le 27 décembre prochain une "majorité indiscutable".

 

Le point de vue de la communauté internationale

 

Son expérience du terrain pourra toutefois jouer en sa faveur: avec ses responsabilités passées, il est en passe d’être l'homme de la situation.

 

A l'étranger, les contacts sont des points de crédibilité à Martin Ziguélé. Un diplomate à Bangui, a déclaré sous-couvert de l’anonymat: « Les donateurs le connaissent. Il a toujours dialogué avec nous, même quand il n'assumait aucune charge officielle. Il a une assise. Mais une fois élu, il va falloir qu’il soit capable de constituer une équipe solide, revoir, les structures du pays, et prendre des décisions importantes sans tarder. »

 

Martin Ziguélé n'a plus que peu de temps encore pour convaincre ses concitoyens qu'une Centrafrique gouvernée par lui sera libérée des problèmes de corruption et d'immobilisme qui ont caractérisé l'ère des régimes déchus. Et qu'il est mieux placé que quiconque pour garantir une paix pérenne sur l’ensemble du territoire national.

 

Freddy MASSENGUE

Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Grand favori de la présidentielle, Martin Ziguélé marque des points
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 20:18

 

 

 

 13/12/2015 à 16:31  (AFP)

 

Tirs, menaces et intimidations marquaient dimanche le déroulement du référendum constitutionnel en Centrafrique, avec deux morts dans l'enclave musulmane de Bangui pour cette première étape d'un processus électoral censé sortir le pays de trois ans de violents affrontements intercommunautaires.

 

Pour ce premier test d'une tentative de retour à la normale par la voie électorale avant la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre, effectué sous forte pression de la communauté internationale, des tirs à l'arme lourde ont frappé en milieu de journée le quartier musulman du PK5, où s'affrontaient partisans et opposants au référendum, faisant deux tués, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

Les corps de deux personnes décédées étaient entreposés dans la mosquée Ali Babolo du PK5. De sources hospitalières, une vingtaine d'habitants ont été blessés au cours de ces affrontements qui ont débuté à l'aube, avant de s'intensifier à l'arme lourde en milieu de journée aux abords d'un bureau de vote situé dans une école.

 

Les tirs à la mitrailleuse et au lance-roquettes ont eu lieu autour de l'école Baya Dombia où attendaient beaucoup d'électeurs, au moment de l'arrivée tardive du matériel électoral transporté par les Casques bleus sénégalais de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca). Ceux-ci ont riposté pour protéger les électeurs.

 

Au total, une vingtaine d'habitants ont été blessés, selon des sources hospitalières.

 

La participation au processus électoral divise les musulmans au sein de l'ex-rébellion Séléka, certaines factions comme celle de l'ex-numéro 2 Noureddine Adam la rejetant.

 

- 'Je veux voter'-

 

Mais d'autres musulmans ont voulu voter: plusieurs dizaines d'entre eux ont ainsi manifesté dans la matinée devant le siège de la Minusca avec des pancartes "Nous voulons voter".

 

"Je veux voter, si je dois mourir pour voter c'est pas grave, j'irai jusqu'au bout", a déclaré Abakar, un électeur à l'école Baya Dombia.

 

Les manifestants brandissaient des exemplaires de la Constitution et traçaient de grands "OUI" à la craie sur la chaussée de l'avenue Boganda, proche du PK5.

 

"On est là, on reste avec eux sur le champ de bataille. Ils (les habitants du PK5) pourront voter, ils voteront jusqu'à la nuit s'il le faut", a déclaré à l'AFP le général sénégalais Balla Keïta, chef de la Minusca.

 

De même, la participation au processus électoral divise les milices anti-balaka, chrétiennes et animistes, des opposants se retrouvant parmi les partisans de l'ex-président François Bozizé dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par la Cour constitutionnelle.

 

Les opérations de vote ont cependant pu avoir lieu dans le calme dans les autres quartiers de Bangui même si elles ont souvent commencé avec une ou deux heures de retard, en raison de l'arrivée tardive du matériel électoral et des personnels en charge de ces bureaux.

 

- Electeurs intimidés en province -

 

En province, plusieurs incidents ont été signalés, surtout dans le nord et l'est, selon une source au sein de la Minusca.

 

A Ndele, Birao et Kaga Bandoro, fiefs de la faction Séléka de Nourredine Adam, les habitants intimidés par des tirs et des menaces ne votaient pratiquement pas.

 

De même à Bossangoa, fief de François Bozizé dans l'ouest, des tirs ont dissuadé les gens et du matériel électoral a été saccagé.

 

Ces échéances électorales repoussées plusieurs fois sont censées clore une transition politique à bout de souffle et permettre un retour à l'ordre constitutionnel, sous la pression de la communauté internationale qui maintient le pays sous perfusion financière.

 

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même chassée du pouvoir par une intervention internationale début 2014.

 

Près de deux millions d'électeurs sont appelés à approuver la nouvelle Constitution devant instaurer une 6e République depuis l'indépendance en 1960 de cette ex-colonie française.

 

Si le texte est adopté, la Centrafrique connaîtra son 13e régime depuis l'indépendance. Le pays a déjà connu cinq Républiques, un Empire (celui de Jean-Bedel Bokassa) et six transitions.

 

Les principales innovations du texte concernent notamment le nombre maximum de mandats présidentiels (deux), la lutte contre la corruption endémique, l'éviction des groupes armés du processus politique et la création d'une Haute cour de justice.

 

Organiser un tel scrutin en Centrafrique était un véritable défi: l'autorité de l'Etat a disparu de régions entières et de nombreux bureaux de vote - 5.600 en tout - se trouvent dans des régions uniquement accessibles par des pistes défoncées.

 

Hormis le parti de François Bozizé, et certains responsables anti-balaka et Séléka, la plupart des partis politiques ont appelé à se prononcer en faveur du texte.

 

13/12/2015 16:28:16 - Bangui (AFP) - Par Célia LEBUR - © 2015 AFP

Référendum constitutionnel en Centrafrique: deux morts à Bangui, intimidations en province
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 18:32

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

CP/SPK#064/2015

 

 

 

Bangui, le 13 décembre 2015 – La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) salue le courage des électeurs du PK5 (3e arrondissement de Bangui) qui ont bravé les menaces et les attaques des saboteurs afin de prendre part, ce dimanche, au scrutin référendaire.

 

La MINUSCA note que par leur vote les populations du PK5 ont brisé la peur dans laquelle elles étaient prises en otage depuis quelques temps.

 

La MINUSCA regrette les pertes en vie humaine ainsi que les blessés survenus ce jour suite à ces attaques qu’elle condamne avec la plus grande énergie.

 

La MINUSCA, en étroite collaboration avec les forces de sécurité intérieure centrafricaines et Sangaris, a pris toutes les dispositions pour protéger les populations civiles et permettre le bon déroulement du scrutin.

LA MINUSCA SALUE LE COURAGE DES ELECTEURS DE PK5 ET DENONCE LES TENTATIVES DE SABOTAGE DU REFERENDUM
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 16:29

 

 


Bangui - AFP / 13 décembre 2015 14h30  Des tirs à l'arme lourde ont frappé dimanche le quartier musulman PK5 de Bangui, où s'affrontaient partisans et opposants du référendum constitutionnel, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les tirs à la mitrailleuse et au lance-roquettes ont eu lieu autour de l'école Baya Dombia dans laquelle attendaient beaucoup d'électeurs, tandis qu'aux alentours des Casques bleus sénégalais de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) ripostaient pour protéger les électeurs.

Six personnes ont été blessés dans ces nouveaux affrontements, a indiqué à l'AFP un employé de la Croix-Rouge. 

Dans la matinée, la Croix-Rouge locale avait déjà indiqué avoir reçu cinq blessés, dont deux dans un état grave, à la suite d'échanges de coups de feu dans le même quartier. 

La participation au référendum de dimanche, qui doit permettre l'adoption d'une nouvelle constitution mais sert aussi de test à l'organisation des élections présidentielle et législatives prévues le 27 décembre, divise les musulmans au sein de l'ex-rébellion Séléka, certaines factions comme celle de l'ex-numéro 2 Noureddine Adam rejetant cette participation.

Mais d'autres musulmans veulent voter: plusieurs dizaines d'entre eux ont ainsi manifesté dans la matinée devant le siège de la mission des Nations unies (Minusca) à Bangui avec des pancartes Nous voulons voter.

Je veux voter, si je dois mourir pour voter c'est pas grave, j'irai jusqu'au bout, a déclaré Abakar, un électeur à l'école Baya Dombia du PK5.

De même, la participation à ce processus électoral imposé par la communauté internationale divise les milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes. Des opposants se retrouvent ainsi parmi les partisans de l'ex-président François Bozizé dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par la Cour Constitutionnelle. 

Des tirs et des explosions de grenade ont également été entendus dimanche dans Gobongo, un des fiefs des milices chrétiennes anti-balaka dans la capitale, faisant trois blessés, selon une source sécuritaire.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=658163 

 

 

En Centrafrique, des tirs perturbent le référendum

 

13/12/15 - 13/12/15 - 17 H 42

 

À Bangui, des accrochages ont perturbé le référendum qui devait faire adopter, dimanche 13 décembre, une nouvelle Constitution inspirée de la Ve République française.

 

Des tirs à l’arme lourde ont frappé dimanche 13 décembre le quartier musulman PK5 de Bangui, où s’affrontaient partisans et opposants du référendum constitutionnel, a constaté une journaliste de l’AFP. D’autres sources font état d’échanges d’armes automatiques.

 

ACCROCHAGES DANS LE QUARTIER MUSULMAN

 

Les tirs à la mitrailleuse et au lance-roquettes ont eu lieu autour de l’école Baya Dombia dans laquelle attendaient beaucoup d’électeurs, tandis qu’aux alentours des Casques bleus sénégalais de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) ripostaient pour protéger les électeurs. Deux personnes ont été tuées et une vingtaine blessées selon la Croix-Rouge.

 

INTERVENTION DE LA MINUSCA

 

« Oui, il y a eu des crépitements de tirs dans la matinée, au PK5 mais aussi dans le quartier de Boy Rabe », a constaté le P. Jésus Martial Dembele, vicaire général de l’archidiocèse de Bangui, contacté par La Croix, dimanche après-midi. « Alors que des groupes liés à l’ancienne rébellion de la Séléka (1) s’opposaient à cette consultation, des habitants du PK 5 ont demandé à la Minusca de renforcer leur sécurité pour participer au référendum. Les Casques bleus se sont accrochés avec des anciens de la Séléka. Mais cela n’a pas duré », a-t-il expliqué. À Boy Rabe, ce sont des groupes anti-balaka (2), liés à l’ancien président Bozizé, qui ont perturbé la consultation.

 

UN RÉFÉRENDUM POUR UNE NOUVELLE CONSTITUTION

 

La nouvelle Constitution soumise à référendum s’inspire de la constitution de la Ve République française. Elle prévoit la création d’une deuxième chambre au Parlement, le Sénat. Et limite le mandat présidentiel à deux périodes de cinq ans. Par ailleurs, c’est le chef de l’État qui nomme le premier ministre. « Le nouveau texte stigmatise clairement la gestion clanique du pouvoir, il développe la pratique de la décentralisation pour répondre aux attentes des populations du nord du pays. »

 

Parmi les points nouveaux, l’inscription dans la Constitution de la définition du mariage et de la famille : « pour faire barrage aux revendications homosexuelles, la nouvelle Constitution réserve le mariage à l’union d’un homme et d’une femme », souligne le P. Jésus Martial Dembele.

 

INTERROGATIONS SUR LA FORCE DE CE TEXTE

 

Si l’on situe cette nouvelle Constitution dans l’histoire de la Centrafrique, on peut s’interroger sur sa pérennité et son efficacité. Rappelons que depuis son indépendance, en 1960, la Centrafrique a déjà connu cinq Républiques, treize régimes, six transitions et même un Empire. « Cette nouvelle Constitution n’est pas très différente de celle adoptée sous François Bozizé, en 2004 », constate Roland Marchal, chercheur au Ceri-Sciences Po.

 

« Le problème de la Centrafrique, ce n’est pas l’excellence de sa Constitution, poursuit-il. La dernière n’était pas mauvaise. Mais c’est son application. Cela a toujours été le problème dans ce pays : la capacité de ses élites à s’affranchir de la règle de droit et du cadre légal. »

 

Le P. Jésus Martial Dembele ajoute : « avons-nous les moyens de l’appliquer ? Si l’argent ne suit pas, ce texte sera inopérant. Par exemple, nous n’avons pas le budget pour la création du Sénat et pour rémunérer les sénateurs. »

 

REPÈRES

 

(1) La Séléka

 

Il s’agit d’une alliance de mouvements rebelles issus du nord-est du pays, zone à majorité musulmane et marginalisée, depuis l’indépendance, par le pouvoir central en place à Bangui. Dans sa marche pour la conquête du pouvoir, de décembre à mars 2013, la Séléka a pillé, brûlé et tué sur son passage, visant en premier lieu les biens des chrétiens (environ 80 % de la population).

 

Après avoir renversé François Bozizé à Bangui en mars 2013 et mis l’un des siens, Michel Djotodia, au pouvoir, elle a poursuivi ses exactions à Bangui jusqu’à l’intervention française, le 5 décembre 2013.

 

Après la démission de Michel Djotodia, en janvier 2014, les forces de la Séléka se sont principalement repliées à l’Est. Le 10 mai, la Séléka a installé son nouvel état-major à Bambari. Elle serait aujourd’hui divisée entre ceux qui souhaitent la partition du pays et ceux qui s’y opposent.

 

(2) Les anti-balaka

 

Il s’agit au départ d’une constellation de milices d’autodéfense villageoises apparues en septembre 2013 en réaction aux exactions de la Séléka. On y trouve aussi d’anciennes milices formées et armées par François Bozizé en janvier 2013.

 

Parmi eux, on compte aussi des éléments des Forces armées centrafricaines (les Faca, restées fidèles au président renversé François Bozizé). Enfin, y évoluent des voyous qui profitent du désordre pour piller et tuer.

 

Les anti-balaka sont issus des populations du sud et de l’ouest de la RCA. Venant des régions où les chrétiens sont majoritaires, on les identifie à des milices chrétiennes. En réalité, ce sont des groupes qui obéissent souvent à des chefs animistes.

 

 

13/12/15 - 17 H 40 - Mis à jour le 13/12/15 - 17 H 42

Referendum constitutionnel en Centrafrique: tirs à l'arme lourde dans l'enclave musulmane de Bangui
Referendum constitutionnel en Centrafrique: tirs à l'arme lourde dans l'enclave musulmane de Bangui
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 14:52

 

 

La RCA vote dans un climat tendu

 

http://www.bbc.com/  BBC Afrique 13 décembre 2015

 

La localité de Baga-Bandoro, située dans le nord de Bangui, a été secouée par des tirs d'armes automatiques. C’est le fief du chef rebelle Nourredine Adam, qui avait affirmé qu'aucune élection ne se tiendrait dans les zones contrôlées par ses hommes.

 

Le vote se poursuit dans certaines parties de la capitale, malgré un certain nombre d’incidents, selon le correspondant de BBC Afrique.

 

Il signale que les tirs, entendus depuis la nuit de samedi à dimanche, s’intensifiaient encore jusqu’à 11h (10h GMT), dans plusieurs quartiers de Bangui, dont le Quatrième Arrondissement, un fief des milices anti-balaka.

 

Des violences ont également eu lieu dans certaines provinces du pays, comme à Bossangoa, le fief de l’ancien président François Bozizé, dont la candidature à l’élection présidentielle du 27 décembre prochain a été rejetée.

 

"Une nouvelle vague de violences"

 

"Aucune opération électorale ne s’est déroulée dans cette localité. A Baga-Bandoro non plus, une zone contrôlée par des ex-Séléka, où les urnes ont été brûlées et le reste du matériel électoral saccagé", rapporte notre correspondant.

 

Les Centrafricains se prononcent par référendum sur un projet de nouvelle Constitution.

 

Le scrutin est considéré comme un test avant la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre, dans ce pays dévasté par trois années de violences intercommunautaires.

 

Si le texte est adopté, la Centrafrique, un pays très instable, connaîtra son 13e régime politique depuis l'indépendance en 1960.

 

Ce pays, l’un des pays les plus pauvres au monde, est plongé dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé, en mars 2013, par l'ex-rébellion Séléka.

 

Une nouvelle vague de violences a éclaté à Bangui, fin septembre, entre les milices chrétiennes anti-balaka et les ex-Séléka, qui sont des musulmans pour la plupart. Elle a fait des dizaines de morts.

 

 

Centrafrique : référendum constitutionnel sous tension, des tirs entendus à Bangui

 

http://www.france24.com/ 13/12/2015

 

Le projet de réforme constitutionnelle est soumis à l'approbation des électeurs centrafricains, appelés aux urnes dimanche. Le référendum sur le texte, qui instaurerait une VIe république, se déroule dans un climat tendu.

 

Les électeurs de Centrafrique, près de deux millions de personnes, ont commencé à voter, dimanche 13 décembre, à l'occasion du référendum sur le projet de réforme de la Constitution. Le texte soumis au vote vise à instaurer une VIe République. Le projet "porte sur la réduction du nombre de mandats présidentiels et la lutte contre la corruption", précise Anthony Fouchard.

 

Mais le scrutin se déroule dans un climat tendu. "La situation est chaotique", rapporte Anthony Fouchard, correspondant de France 24 en Centrafrique. Dans certains quartiers de Bangui, "les bureaux de vote étaient censés ouvrir à 6 h, mais à 8 h 30, beaucoup en étaient encore au stade des préparatifs."

 

Dans le quartier du PK5, le plus sensible de Bangui car il abrite les derniers musulmans de la capitale, les bureaux de vote n'ont pas ouvert du tout. Dans la nuit de samedi à dimanche, des tirs y ont notamment été entendus, selon la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca). "Des jeunes armés ont patrouillé [dimanche] matin pour empêcher l'agence nationale des élections et l'ONU d'installer les urnes", explique Anthony Fouchard, qui a rencontré des habitants "très déçus de ne pas pouvoir voter". Certains d'entre eux ont entrepris de marcher vers le siège de la Minusca pour faire valoir leurs droits.

 

Début du marathon électoral en Centrafrique

 

Hormis le parti de l'ex-président François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée cette semaine, et certains responsables anti-balaka et Séléka, la plupart des partis politiques centrafricains ont appelé à se prononcer en faveur du texte.

 

Si les experts s'accordent à dire que le "oui" devrait l'emporter, "ce qui importe, c'est comment va se dérouler le scrutin", souligne le correspondant de France 24. Et d'ajouter que ce vote "marque le début du marathon électoral en Centrafrique".

 

La journée de dimanche aura en effet valeur de test avant la présidentielle et les législatives, prévues le 27 décembre, dans un pays dévasté par trois années de violences intercommunautaires. Ces échéances, repoussées plusieurs fois, sont censées clore une transition politique à bout de souffle et permettre un retour à l'ordre constitutionnel, sous forte pression de la communauté internationale qui maintient la Centrafrique sous perfusion financière.

 

"Le simple fait que ce scrutin puisse se tenir est très positif, pour une fois le calendrier a été respecté", estime Mathieu Bile, chef de la division électorale de la Minusca.

 

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est le théâtre de violences depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale début 2014.

 

Avec AFP

 

 

Référendum sur la Constitution en Centrafrique: des tirs à Bangui

 

Par RFI  13-12-2015 à 14:38

 

En Centrafrique, alors que le référendum sur le projet de réforme de la Constitution se déroule ce dimanche 13 décembre, des tirs ont éclaté ce matin dans Bangui entre partisans et opposants au référendum constitutionnel. Ces tirs se sont notamment produits dans l’enclave musulmane du PK5. Plusieurs votants ont été blessés.

 

La tension reste forte à Bangui. Des opposants armés ont tiré dans la foule de personnes majoritairement musulmanes dans une école du quartier du PK5, lieu où se déroule le vote pour la révision de la Constitution. Le but : torpiller le scrutin.

 

Au moins six personnes ont été prises en charge à l’hôpital général de la capitale.

 

En réponse, un important dispositif de la Minusca a été déployé pour sécuriser la zone et neutraliser les assaillants. Sur place, le commissaire de police de la mission onusienne en Centrafrique, Luis Miguel Carrilho, et le commandant, le général Bala Keïta, sont pris dans ces échanges de tirs nourris de roquette et de kalachnikov.

 

« Nous sommes sur un champ de bataille, nous allons voter sur un champ de bataille, c’est la première fois que je vois ça dans ma carrière mais nous resterons auprès des centrafricains », a déclaré à notre correspondant le général Bala Keïta.

 

Des urnes brûlées

 

De son côté, le chef de la mission onussienne en Centrafrique, Parfait Onanga-Anyanga doit faire le déplacement dans la journée. Il s’exprime : « Je vais me rendre moi-même au PK5, je vais amener ces urnes pour permettre aux gens, aux citoyens qui le souhaitent, de voter. »

 

Malgré un climat d’insécurité, les opérations de vote se poursuivent. Les Centrafricains qui ont fait le déplacement l’affirment : ils resteront jusqu’à 22 heures s’il le faut, mais ils iront voter.

 

En province, des urnes ont été brûlées et des habitants empéchés de se rendre au bureau de vote à Birao et Kaga Bandoro, fiefs du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’ancienne coalition Séléka de Nourredine Adam.

Centrafrique : référendum constitutionnel sous tension, des tirs entendus à Bangui
Centrafrique : référendum constitutionnel sous tension, des tirs entendus à Bangui
Centrafrique : référendum constitutionnel sous tension, des tirs entendus à Bangui
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 14:24
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Déroulement du vote référendaire dans plusieurs villes du pays malgré quelques tensions

 

http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Les Bureau de vote sont ouverts et des Centrafricains accomplissent leur devoir civique depuis ce matin du dimanche 13 décembre, en vue de doter le pays d’une Constitution. Plusieurs bureaux de vote sont ouverts dans plusieurs villes, malgré quelques incidents crées par des hommes armés.

 

Dans plusieurs arrondissements de Bangui, les votants sont sortis tôt ce matin. « Dans le 2e arrondissement, les bureaux de vote sont tous ouverts. Les gens votent librement. Les forces de l’ordre sont visibles », a constaté une envoyée du RJDH.

 

Le vote se déroule aussi sans incident dans le 1e arrondissement où le reporter du RJDH a constaté l’effectivité des scrutins dans 11 centres de vote. Ce constat est fait aussi dans le 7e et 6e arrondissement de Bangui.La Cheffe de l’Etat Catherine Samba-Panza s’est aussi rendue dans son bureau de vote dans le 7e arrondissement pour voter.

 

Dans le 8e arrondissement, malgré les tirs, le vote se déroule. « Ils tirent, on vote la constitution », a déclaré un électeur rencontré ce matin dans un bureau de vote au quartier Combattant.

 

Le 5e arrondissement connait une participation encore faible, en raisons des tirs dans certains coins du secteur et dans le 3e arrondissement voisin.

 

Dans la commune de Bimbo et Begoua et vers Mboko, les votants exercent leurs droits au vote malgré quelques irrégularités.

 

A Bouar, Berberati, Boali,  Mbaïki, Bangassou, les votes ont aussi commencé ce matin malgré un léger retard constaté dans l’acheminement des matériels.

 

Dans certaines villes et quartiers sous contrôle des éléments de l’ex-Séléka, fidèles à Nourredine Adam et des éléments Anti-Balaka proches à l’ancien président François Bozizé, le vote est perturbé par des tirs d’armes.

 

Malgré ces tirs, le vote vient de démarrer dans le 4e arrondissement, après le déploiement des forces de défense et de sécurité et des forces internationales dans les zones sous tensions.

 

 Irrégularités constatés

 

Deux irrégularités sont constatées : Quelques cas d’omission et le retard dans l’acheminement des matériels dans certains bureaux de vote.

 

La mobilisation pour ce vote reste relative car, plusieurs personnes se rendent d’abord dans les églises avant de revenir voter. Malgré cas, les constats faits par RJDH dans plusieurs centres de vote indiquent que la population serait déterminée à voter pour le référendum constitutionnel.

 

Des cartes d’électeurs sont remises sur place aux votants dans plusieurs bureaux de vote de Bangui et de l’arrière-pays. Ceux qui n’en ont pas votent avec leurs récépissés après vérification de leur nom sur la liste.

 

A 10heures GMT, le vote est effectif dans plusieurs centres du pays.

 

Une participation élevée au vote référendaire à Bozoum en dépit des difficultés

 

http://rjdh.org/ PAR ALBAN JUNIOR NAMKOMONA LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

La population de la ville de Bozoum s’est fortement mobilisée depuis 6 heures du matin de ce dimanche 13 décembre 2015 pour voter la nouvelle constitution. Mais quelques difficultés sont enregistrées lors du lancement des opérations.

 

Certains bureaux de vote ont connu des retards dans le démarrage des opérations pour diverses raisons.  L’une des causes est le retard dans l’installation des matériels et aussi le manque du moyen de déplacement des membres du bureau de vote. A l’exemple du centre de la commune de  Birvan-bolé l’une des commune de Bozoum où le lancement des votes a débuté à 8h30m. Selon le président, l’opération se poursuivra jusqu’à 20h du soir.

 

« Il y a eu forte mobilisation des  habitants de ladite localité », a constaté l’ANE locale.

 

Quelques difficultés sont enregistrées. « Il y a des gens qui ont leurs récépissés mais n’ont pas leurs noms dans la liste des électeurs. Par ailleurs d’autres habitants manquent des cartes d’électeurs et étaient obligés de voter par dérogation », a fait savoir un membre de l’ANE.

 

Le lancement des opérations, aucun incident n’a été signalé dans la ville de Bozoum.

 

 

Centrafrique: Forte mobilisation pour le vote référendum à Boali et Mbaïki

 

http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Le vote référendaire a bien commencé, ce dimanche 13 décembre à Mbaïki et à Boali, selon nos envoyés spéciaux. Aucun incident n’est signalé dans ces localités pour le moment. Une forte mobilisation de la population est constatée dans ces deux villes.

 

Le constat fait par notre envoyé spécial à Boali indique que la majorité des bureaux de vote ont ouvert leurs portes à l’heure indiquée. « Dès 6h30, la majorité des bureaux de vote étaient déjà opérationnels. Nous avons pu entrer en contact avec les électeurs venus nombreux pour le vote ainsi que les agents de l’ANE », a rapporté Sandrine Mbagna depuis Boali.

 

Un cadre de l’ASPE de Boali parle d’une mobilisation sans précédente. « Dès le début, nous avons enregistré un engouement sans pareil. Je crois que nous irons au-delà dans la journée », a confié cette source. Les quelques électeurs contactés sur place ont confié avoir voté pour le oui.

 

A M’baïki, le vote du référendum constitutionnel a aussi commencé avec un fort engouement. « Dans les différents bureaux de vote que nous avons sillonnés, dans la matinée, les rangs sont très longs mais les gens sont décidés à patienter », a expliqué Naim Kaélin Zamane depuis Mbaïki.

 

Les opérations ont démarré, dans ces deux villes par le déploiement des matériels dans les bureaux de vote. Quelques éléments des forces nationales et internationales sont visibles./

 

 

Centrafrique : À Bimbo le vote référendaire se déroule dans le calme

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Le vote dans la commune de Bimbo est timide mais calme. En plus de la faible participation, les agents prennent une à deux minutes  pour expliquer et orienter les électeurs. Aucun incident n’est enregistré. 

 

Malgré un faible engouement, le travail est apprécié par le conseiller national de transition, Christian-Ignace Guezoua qui s’est présenté devant le bureau de vote de l’école préfectorale de Bimbo pour voter. « Je suis venu  remplir ce devoir civique en votant favorablement OUI pour la nouvelle constitution en République Centrafricaine  qui va nous ouvrir les voies pour aller aux élections en cours», a avancé Christian Guezoua.

 

Il a profité de l’occasion pour présenter quelques innovations de cette nouvelle constitution par rapport à l’ancienne. « Cette nouvelle constitution ne permet pas à l’exécutif de signer des conventions concernant les richesses de la RCA sans passer par les représentants du peuple. Cette consitution renforce également la politique de la régionalisation et décentralisation à travers la mise en place du Senat», a-t-il ajouté.

 

Mathurin Aimé Mamipabougnassio, membre du démembrement de l’ANE de Bimbo 1, 2, 3, 4, 5 reste optimiste malgré quelques difficultés. «Nous avons constaté des difficultés en moyen  de transport surtout il y a des zones inaccessibles mais par l’esprit patriotique, nous sommes obligés de faires avec le peu qui est à notre disposition», a-t-il dit.

 

Le vote référendaire pour la circonscription de Bimbo se déroule dans un climat apaisé. Des forces de l’ordre et de sécurité sont visibles dans le secteur.

 

 

Le vote référendaire se déroule sans incident dans la sous-préfecture de Baboua

 

http://rjdh.org/  PAR JOB MOHOUNA LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Le vote du référendum s’est déroulé sans incident majeur dans la sous-préfecture de Baboua, ce dimanche 13 décembre 2015. L’opération électorale a été sécurisée par le contingent congolais de la Minusca, basé dans la zone.

 

Michel Ndéndé, président sous préfectoral des élections a affirmé que les bureaux de vote sont ouverts à 97%. « 97% des bureaux de vote sont ouverts. Mais, il n’y a pas de vote dans six bureaux de certains villages qui n’ont pas reçu leur liste qui devrait être envoyé par l’Autorité nationale des Elections (ANE) », a-t-il dit.

 

Brice Djeferson Wadéré, président sous préfectoral de l’Autorité Nationale des Elections, a confirmé le déroulement des opérations. « Les opérations électorales sont appuyées par la Minusca à travers les logistiques et la sécurité, malgré que les agents recenseurs ne soient pas été payés, ils ont accepté le déroulement du vote. Dans cinq communes de la sous préfecture de Baboua, aucun incident n’est encore signalé », a-t-il ajouté.

 

La population s’est rendue massivement ce dimanche 13 décembre  2015 afin de voter le référendum constitutionnel.

 

 

Le vote référendaire interdit à Sam-Ouandja et perturbé à Kabo par des éléments du FPRC

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Le référendum n’a pas pu se tenir dans les villes de Kabo et de Sam-Ouandja contrôlées par le FPRC, a-t-on appris de sources concordantes. Les matériels électoraux ont été confisqués voire brulés par ces combattants qui affirment s’opposer à la tenue des élections.

 

Selon nos informations, une délégation mixte, Minusca-ANE de Bria, a été refoulée par le commandant de zone du FPRC alors que l’équipe déployait les matériels électoraux dans la ville de Sam-Oundja.

 

« Nous nous sommes rendus avec la Minusca, hier samedi à Sam-Oundja pour déposer les matériels sensibles et former les agents mais, cela n’a pas marché. Arrivés, nous avons été bien accueillis dans un premier temps par le commandant de zone mais, devant nous il a reçu un appel venant d’où on ne sait. Après ce coup de fil, il nous a priés de reprendre le vol pour Bria sans quoi, il allait nous créer des ennuis. C’est comme ça que nous avons quitté la ville », a expliqué un cadre de l’Autorité Sous préfectorale des Elections de Bria qui faisait partie de cette mission.

 

Selon la même source, le vote référendaire n’a pas pu se tenir dans cette ville. « Je confirme que le vote n’est pas effectif à Sam-Oundja parce que nous n’avons pas formé les agents et les matériels ne sont pas déployés sur place. Donc pas de vote dans cette ville », a-t-elle confirmé.

 

A Kabo, les opérations ont été perturbées par des hommes armés identifiés comme les proches du FPRC. Selon des sources contactées dans cette ville, ces hommes armés ont confisqué une partie de matériels électoraux.

 

« Les urnes et les bulletins que devaient être acheminés vers Sido et autres sont brulés à quelques kilomètres de la ville. Au centre, ils ont tiré durant une bonne partie de la matinée ce qui a perturbé le vote qui a commencé vers 11h30 », a expliqué un membre du démembrement de l’ANE de cette ville.

 

En dehors de ces deux villes, les hommes armés ont boycotté le vote référendaire de ce 13 décembre à Bria, Kaga Bandoro et Bossangoa.

 

 

Centrafrique : Boycott du vote référendaire dans une partie de Bria par le FPRC

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Le vote de la nouvelle constitution est boycotté dans une partie de la ville de Bria par les combattants de l’ex-Séléka se réclamant de Nourredine Adam. Selon nos informations, ils ont confisqué plusieurs matériels électoraux.

 

C’est précisément dans le quartier Bornou que ces combattants ont boycotté le vote référendaire. Une source jointe depuis Bria a confié que les éléments du FPRC ont fait irruption dans le centre installé dans ce quartier pour récupérer les matériels.

 

« Les éléments du FPRC ont interrompu les opérations au niveau de Bornou. Ils ont pris les matériels électoraux qui ont été déposés au centre. Pour le moment, nous ne savons pas où ces matériels sont déportés », a confié cette source qui a requis l’anonymat.

 

 Un membre de l’Autorité Sous préfectorale des Elections de Bria a confirmé l’information tout en précisant que les agents de l’ASPE ont été agressés. « Je vous confirme ce boycott. Les combattants ont vandalisé les urnes, les bulletins de vote, les isoloirs ainsi que tous les autres matériels sensibles. Pour le moment, les opérations ne se déroulent pans dans cette partie de Bria, mais les casques bleus se sont rendus sur les lieux. Mais je dois préciser que de l’autre coté, tout va bien et les électeurs sont là », expliqué cette source.

 

Une autorité locale de Bria contactée a parlé d’échange de tirs entre les casques bleus et les éléments du FPRC. « Depuis quelques minutes, nous entendons des tirs à l’arme lourde et légère du coté de Bornou. Il s’agit selon les informations des échanges de tirs entre les éléments de la Minusca et les combattants du FPRC », a-t-il souligné.

 

 Les combats entre casques bleus et les ex-Séléka ne sont pas encore confirmés par la Minusca que nous n’avons pas pu joindre en ce moment.

 

Bornou est l’un des quartiers les plus peuplés de Bria. C’est dans ce quartier que les combattants du FPRC se sont installés.

 

Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que des tirs sont signalés dans la ville de Bossangoa où il aurait aussi tentative de boycott. Rappelons que le numéro 2 du FPRC, Nourredine Adam avait menacé de boycotter le vote dans les zones sous son contrôle.

 

 

Centrafrique : Des habitants du KM5 manifestent devant le siège de la Minusca pour réclamer le droit au vote

 

http://rjdh.org/  PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 13 DÉCEMBRE 2015

 

Plusieurs centaines des habitants du KM5, à majorité musulmane manifestent depuis ce dimanche 13 décembre pour réclamer le droit au vote. Selon eux, malgré les tirs d’intimidations et les menaces de certains hommes armés, ils veulent voter dans leurs zones ou devant le siège de la Minusca.

 

Selon des manifestants, des hommes en armes ont tiré toute la nuit pour boycotter le vote du référendum. « Les éléments de la Minusca ont ramené les urnes ici. C’est pourquoi, nous manifestons pour que la Minusca renforce sa présence dans le 3e arrondissement, afin de nous permettre de voter dans notre arrondissement. Nous voulons voter ce dimanche 13 décembre », a déclaré Abdoul, leaders des manifestants.

 

Des femmes, des jeunes en âge de voter, ont brandi des pancartes où on peut lire : « Nous voulons voter au 3e arrondissement, OUI à la Constitution ».

 

Des manifestants ont fait sortis des récépissés d’enrôlement et demandent à la Minusca de tout faire qu’ils votent ce dimanche 13 décembre 2015.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 10:29

 

 


Bangui - AFP / 13 décembre 2015 10h15 -  Des tirs ont éclaté dimanche matin dans Bangui entre partisans et opposants au référendum constitutionnel centrafricain, notamment dans l'enclave musulmane du PK5 où cinq personnes ont été blessées, dont deux grièvement, selon la Croix-Rouge.



Les tirs dans ce quartier se poursuivaient vers 09H30 (08H30 GMT) non loin de la mosquée centrale, a constaté une journaliste de l'AFP. Nous avons reçu cinq blessés, dont deux atteints gravement, a indiqué un employé de la Croix-Rouge.



Des tirs et des explosions de grenade ont également été entendus dans Gobongo, un des fiefs des milices chrétiennes anti-balaka dans la capitale, selon une source sécuritaire.



La participation au processus électoral entamé par le référendum de dimanche puis suivi par une présidentielle et des législatives prévues le 27 décembre divise les musulmans au sein de l'ex-rébellion Séléka, certaines factions comme celle de l'ex-numéro 2 Noureddine Adam rejetant cette participation.



Mais d'autres veulent voter: ainsi plusieurs dizaines d'entre eux ont manifesté dans la matinée devant le siège de la mission des Nations unies (Minusca) à Bangui avec des pancartes Nous voulons voter, alors que les écoles prévues à cet effet au PK5 sont soit fermées en raison des tirs, soit n'ont pas reçu de matériel électoral.



De même, la participation à ce processus électoral imposé par la communauté internationale divise les milices anti-balaka, ces opposants se retrouvant parmi les partisans de l'ex-président François Bozizé dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par la Cour Constitutionnelle. 


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=658128 

 Référendum constitutionnel en Centrafrique: tirs et blessés dans Bangui
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 10:11

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP  13.12.2015 à 09h55

 

Les Centrafricains se prononcent, dimanche 13 décembre, par référendum sur un projet de réforme des institutions. Entre 6 heures (6 heures à Paris) et 16 heures, près de deux millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour approuver une nouvelle Constitution censée instaurer une 6ème République depuis l’indépendance en 1960 de l’ex-colonie française, l’un des pays les plus pauvres au monde.

 

Si le texte est adopté, la Centrafrique connaîtra son 13ème régime politique depuis l’indépendance, illustration de son instabilité chronique. La Centrafrique a déjà connu cinq Républiques, un Empire (celui de Jean-Bedel Bokassa) et six transitions, après le renversement de pouvoirs établis parfois eux-mêmes transitoires.

 

Les principales innovations du texte concernent notamment le nombre maximum de mandats présidentiels (deux), la lutte contre la corruption qui gangrène l’administration depuis des décennies, l’éviction des groupes armés du processus politique et la création d’une Haute cour de justice.

 

Difficultés d’organisation

 

Organiser un tel scrutin en Centrafrique était un véritable défi : l’autorité de l’Etat a disparu de régions entières, et de nombreux bureaux de vote – 5 600 en tout – se trouvent dans des régions isolées, uniquement accessibles par des pistes défoncées. Un couvre-feu a été instauré de 20 heures à 5 heures après la nouvelle vague de violences qui a éclaté à Bangui, fin septembre, entre milices chrétiennes et animistes anti-balaka d’une part, et ex-rébellion majoritairement musulmane de la Séléka d’autre part, faisant plus de 130 morts.

 

Dimanche à l’aube, l’Autorité nationale des élections (ANE) devait boucler les derniers préparatifs et finir d’acheminer le matériel électoral vers les bureaux de vote de la capitale. Des milliers d’électeurs n’ont pas encore récupéré leur carte électorale, mais ils seront finalement autorisés à voter sur simple présentation de leur récépissé d’enregistrement sur les listes électorales, afin de faciliter le déroulement des opérations, a annoncé l’ANE. Sur les principales artères de Bangui, des affiches appelant à voter « Oui »au référendum soutiennent que « la paix, c’est dans les urnes ».

 

Répétition de l’élection du 27 décembre

 

Hormis le parti de François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée cette semaine, et certains responsables anti-balaka et Séléka, la plupart des partis politiques centrafricains ont appelé à se prononcer en faveur du texte.

 

Selon plusieurs observateurs de la crise centrafricaine, ce scrutin est surtout une « répétition générale » pour les élections fixées au 27 décembre, sur lesquelles pèsent des craintes plus sérieuses de troubles sécuritaires.

 

Dans certaines régions du Nord et de l’Est tenues par des groupes armés, des chefs rebelles, comme Nourredine Adam, ex-numéro 2 de la Séléka, ont déjà prévenu qu’ils ne laisseraient pas le vote avoir lieu.

 

Samedi, plusieurs centaines de personnes ont protesté à Bangui contre l’invalidation de la candidature à la présidentielle d’un chef anti-balaka, Patrice-Edouard Ngaïssona.

 

Tirs malgré la mobilisation des forces de sécurité

 

Un plan de sécurisation national impliquant les casques bleus de la Minusca (près de 11 000 hommes) et les forces centrafricaines (police et gendarmerie), ce qui n’a pas empêché les incidents.

 

Des tirs ont éclaté dimanche matin dans Bangui entre partisans et opposants au référendum constitutionnel centrafricain, notamment dans l’enclave musulmane du PK5 où cinq personnes ont été blessées, dont deux grièvement, selon la Croix-Rouge. Les tirs dans ce quartier se poursuivaient vers 9 h 30 non loin de la mosquée centrale.

 

Des tirs et des explosions de grenade ont également été entendus dans Gobongo, un des fiefs des milices chrétiennes anti-balaka dans la capitale, selon une source sécuritaire.

 

Référendum constitutionnel en Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 09:46
Centrafrique: début du vote sur le référendum constitutionnel

 

 

 

Bangui 13/12/2015 à 08:24 (AFP) - Les Centrafricains ont commencé avec retard à voter dimanche matin sur un projet de référendum constitutionnel dans plusieurs arrondissements de la capitale, Bangui, mais le vote dans l'enclave musulmane du quartier PK5 n'a pu commencer en raison de tirs dans la nuit.

 

Ces tirs ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans le PK5, selon une source de la Mission des Nations unies (Minusca).

 

L'école Koudoukou dans laquelle devait se dérouler le vote est fermée, a constaté une journaliste de l'AFP. Une autre école ouverte dans le quartier ne disposait pas de matériel électoral.

 

Le PK5 est le quartier le plus sensible de Bangui car il abrite les derniers musulmans de la capitale, harcelés par les milices chrétiennes et animistes anti-balaka qui veulent en découdre avec des éléments de l'ex-rébellion Séléka s'y trouvant.

 

Les Centrafricains se prononcent par référendum sur un projet de nouvelle Constitution, un scrutin considéré comme un test avant la présidentielle et les législatives prévues le 27 décembre dans un pays dévasté par trois années de violences intercommunautaires.

 

Ces échéances, repoussées plusieurs fois, sont censées clore une transition politique à bout de souffle et permettre un retour à l'ordre constitutionnel, sous forte pression de la communauté internationale qui maintient la Centrafrique sous perfusion financière.

 

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale début 2014.

 

Près de deux millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour approuver une nouvelle Constitution censée instaurer une 6e République depuis l'indépendance en 1960 de l'ex-colonie française.

Mais les difficultés logistiques dans les préparatifs du scrutin et le contexte sécuritaire toujours tendu ont entraîné des retards pour l'ouverture des bureaux de vote.

 

Un couvre-feu a été instauré de 20H00 à 05H00 après la nouvelle vague de violences qui a éclaté à Bangui, fin septembre, entre milices anti-balaka et ex-rébellion majoritairement musulmane de la Séléka d'autre part, faisant plus de 130 morts.

 

Si le texte est adopté, la Centrafrique connaîtra son 13e régime politique depuis l'indépendance, illustration de son instabilité chronique. La Centrafrique a déjà connu cinq Républiques, un Empire (celui de Jean-Bedel Bokassa) et six transitions, après le renversement de pouvoirs établis parfois eux-mêmes transitoires.

 

Les principales innovations du texte concernent notamment le nombre maximum de mandats présidentiels (deux), la lutte contre la corruption qui gangrène l'administration depuis des décennies, l'éviction des groupes armés du processus politique et la création d'une Haute cour de justice.

 

"Le simple fait que ce scrutin puisse se tenir est très positif, pour une fois le calendrier a été respecté", estime Mathieu Bile, chef de la division électorale de la Minusca. Il souligne "l'engouement populaire" suscité par le vote, avec près de deux millions d'électeurs inscrits sur une population de 4,8 millions d'habitants.

 

- Derniers préparatifs à l'aube -

 

Organiser un tel scrutin en Centrafrique était un véritable défi: l'autorité de l'Etat a disparu de régions entières, et de nombreux bureaux de vote - 5.600 en tout - se trouvent dans des régions isolées, uniquement accessibles par des pistes défoncées.

 

Dimanche à l'aube, l'Autorité nationale des élections (ANE) devait boucler les derniers préparatifs et finir d'acheminer le matériel électoral vers les bureaux de vote de la capitale.

 

Des milliers d'électeurs n'ont pas encore récupéré leur carte électorale, mais ils sont finalement autorisés à voter sur simple présentation de leur récépissé d'enregistrement sur les listes électorales, a annoncé l'ANE.

 

Sur les principales artères de Bangui, des affiches appelant à voter "Oui" au référendum soutiennent que "la paix, c'est dans les urnes".

 

Hormis le parti de François Bozizé, dont la candidature à la présidentielle a été invalidée cette semaine, et certains responsables anti-balaka et Séléka, la plupart des partis politiques centrafricains ont appelé à se prononcer en faveur du texte.

 

Selon plusieurs observateurs de la crise centrafricaine, ce scrutin est surtout une "répétition générale" pour les élections fixées au 27 décembre, sur lesquelles pèsent des craintes plus sérieuses de troubles sécuritaires.

 

Dans certaines régions du Nord et de l'Est tenues par des groupes armés, des chefs rebelles, comme Nourredine Adam, ex-numéro 2 de la Séléka, ont déjà prévenu qu'ils ne laisseraient pas le vote avoir lieu.

 

Pour le référendum comme pour les élections, un plan national de sécurisation impliquant les casques bleus de la Minusca (près de 11.000 hommes) et les forces centrafricaines (police et gendarmerie) prévoit une force de réaction rapide.

 

- Par Célia LEBUR –

 

© 2015 AFP

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com