Amour du Peuple aimons-nous-mêmes.
Le Drapeau de la Souffrance du Peuple
Le Drapeau du Peuple de tout prendre en mains,
1
L’écrivain suédois Henning
Mankel vient de mourir l’Afri-
que perd un ami irremplaçable.
Il soutenait toutes les causes justes.
Il avait embarqué à deux reprises
dans ces convois maritimes desti-
nés à apporter aide à la Palestine.
Dans ses écrits récents il dénonçait
les manœuvres d’un pur colonialis-
me de la part des Chinois sur le
Continent Afrique.
J’avais en tête de correspondre par
écrit avec Monsieur Mankel. Ne
remettons jamais ce qui nous tient
à cœur. Adieu monsieur le frère
l’ami immortel.
2
Depuis 1925 les compagnies du
système colonial jusqu’aujourd’hui
en 2015 auront abattu près de 3 mil-
lions d’hectares de la Deuxième
Forêt au monde située chez nous
En Afrique Centrale, causant un
tort irréparable à la planète
entière, est en premier lieu, à
nous-mêmes Africains !
En 2015 ce pillage ouvert aux
Italiens, Libanais, Chinois aux Fran-
çais aux tout venants étrangers exploiteurs
même aidants nous empêchant de nous
prendre en main cela éternellement
sans contrôle de notre part ne nous
abandonne que dans la pauvreté
abjecte des villes et des campagnes
sans avenir.
Les voleurs installés dans notre
maison Afrique ont-ils jamais intérêt
à ce que aucun de nos gouverne-
ments se mette en marche ? Comme
l’auraient souhaité Boganda, Lu
Mumba, Sankara, payés en retour
par la mort héroïque et par la pour-
suite de cette pauvreté rampante
du Peuple.
Si en son temps, André Gide
l’auteur du Voyage au Congo pou-
vait dénoncer le Colonialisme et
l’impérialisme de Victor Hugo et
de Jules Ferry, aujourd’hui, en
2015, les médias français en majorité
cultivent l’art de voir en nous
Africains leurs figures des Bran-
quignoles plutôt que des Égaux
pillés qui demandent Justice
à haute voix même en français.
Je ne cite pas ici les criminels
intellectuels qui appellent aux meur-
tres, qui voient des dictateurs africains
partout même ceux qui servent
de faire-valoir au pillage de notre
territoire africain aboutissant à notre
dénuement actuel.
3
Humanité, nous en sommes
Réduits, pillés, pauvres, malades
à l’état de paillassons noirs.
Pour ce qui concerne notre Répu-
Blique Centrafricaine, notre Ou-
Bangui Chari le bien nommé
depuis les années 1900-1930 toujours libéré
par les Bedeya et par les autres de
ce Peuple de la Résistance, la crise
de 2013 nous a montrés unis
montrant de ce fait notre Humanité
Centrafricaine, universelle noire.
4
La transition en cours en 2015 ? Mu-
chiavili n’aurait pas imagi-
né mieux un système de colo-
nialisme permanent depuis le par-
tage de l’Afrique à Berlin en 1881
seule l’exploitation de mes pos-
sessions compte je prends pour
exemple fini les trois millions d’hectares
de la forêt du Gabon, du Kongo, du Kameroun
de Centrafrique, le 2ième poumon de la Terre.
L’exploitation elle n’en finit
pas avec la transition qui octroie
en 2015 270 000 hectares 3%
du territoire national aux Français
c’est ainsi depuis et cela sans fin que notre
pays se voit arracher son patrimoi-
ne de diamants d’or, de pétrole
de terre par les Chinois, les Italiens
les Libanais, les Marocains et
que bientôt les niqab sous la pres-
sion de l’Arabie saoudite seront
obligatoires pour les femmes bantoues.
La transition gouvernementale n’offre
t-elle pas notre Jeunesse vaillante à
la politique systématique du colonialis-
me chinois en tant qu’instrument
de pénétration et d’appropriation c’est-
à-dire de vol contre un pour
cent ? ce nombre s’accapare tout partout
c’est tout.
Nos gouvernements sont aux mains des bandits
5
À mon avis, seul le Président
David Dacko en son temps unique
d’épanouissement de la République Centrafricaine
n’a pas été acheté. L’idée de
la jeunesse pionnière n’était
pas la bonne car elle intégrait
un élément étranger à la Centra-
frique tout comme un certain
collectivisme sous la direc-
tion de Ange Patassé à la tête
du département de l’Agriculture
en 1966 intégrait cette idée-là.
6
Aucune expérience de nos gouvernements
n’a abouti favorablement jusqu’ici.
Un journaliste M. Porcella avait
dit un jour que nous étions com-
me des ânes destinés à cogner
notre crâne contre des rochers
cela à perpétuité. Jamais les colo-
nialismes dont ils sont tous liés con-
tre nous pour nous piller nous
appauvrir, voir crever nos
mères filles en couches, nos
enfants souffrant de malnu-
trition en guenilles abattant
le moral de la Population vail-
lante la traumatisant par des
coups d’état des déportations,
des élections truquées des prési-
dents déjà prisonniers incapa-
bles mendiants d’un compte
bancaire de la Centrafrique
à l’étranger jamais les colonialistes
ne lâcheront leur proie leur viande noire
cela depuis 1881. Au mieux assis à
côté de nous ils nous boycottent toujours à jamais
7
Il me paraît utile de souli-
gner ici que le système politique
du gouvernement n’est pas l’essen-
tiel. Machiavili dupe les aveu-
gles qui l’ont suivi jusqu’ici.
L’essentiel le voici. Malgré tous
les coups assassins, le Peuple Centra-
fricain garde sa résistance.
(Malheur au Peuple mendiant dont
la résistance a subi les brisures).
L’essentiel c’est notre Phi-
losophie Bantoue.
Elle est le reflet de notre Terre de tout
notre Patrimoine sacré hérité de
nos Ancêtres, de leur expérience
de prudence dans notre Existence.
L’essentiel c’est de toutes nos Lan-
gues diverses la Langue Sangho
nationale.
Dans notre Langue maternelle faisons donc
le bilan de nos richesses intellectuelles
et matérielles aussi, de nos croyances
et notre sens de représentation
sinon représentativité
notre gouvernement sera le bilan
des besoins du Peuple qui les
aura planifiés lui-même par ce fait même.
Au Peuple Centrafricain de combler
ses besoins merci à notre Peuple
8
Peuple en arme : " car lorsque
des tyrannies s’installent, elles
essaient de désarmer le Peuple
d’abord" :Ben Carson, Candi-
dat républicain à la présidence
des États-Unis AFP Washington
9 octobre 2015
9
"Petit piment " roman d’Alain
Mabanckou Éditions du Seuil
Paris. Sûrement de nationalité
française pour pouvoir publier
dans cette drôle de francophonie
à trois vitesses. Un nègre blanc
m’a dit récemment : Il fait rire
les blancs pour les misères de l’Homme
noir fomenté pour une grande
part par son exploitation et par
son système de destruction bénéficiaire.
Sans recul Mabanckou c’est en tout et
pour tout le contraire d’un Henning
Mankel âme libre, immortelle.
Il élève l’Homme noir.
10
Ils sont là dévorés par les métropoles
Europe, Amérique, Chine Inde
Jamais une parole de vérité
car il s’agit de continuer de
manger les cadavres des assassinés.
Depuis 1925 vous avez broûté
3 millions d’hectares de nos forêts !
Silence. Bouches pleines cousues
sur les acajous des sangs
des corps africains.
Centrafricains Africains ! Bâtissons les
nos métropoles en Afrique
Centrafrique Aux Centrafricains
L’Afrique aux Africains
11
À ce jour des violences faites à nos
sœurs nos femmes et à nos enfants
par des soldats étrangers ? Silence ! Bouche cousue
Silence ! Trois millions d’hectares détruits
de nos forêts le deuxième poumon
de la Terre pour le moins : Silence Bouche cousue
des soi-disants gouvernements. Silence.
Nous Africains du Kameroun
Du GaBon, du Kongo de, la Centrafrique
Nous Africains ! nous sommes bons à être
assassinés à la scie circulaire tronçonnés
par la faim. Tous ces colonialistes assassins
ne nous parlent pas en vérité. Ils ne nous répondent
pas. L’Homme noir ils le dépouillent de son patrimoine
ancestral c’est tout.
Frère Africain ! à toi dans ton camp dans ton camp ton champ
Au peuple africain de combler ses besoins.
Hommage au Peuple Centrafricain
Merci Au Peuple africain
16 octobre 2015 MAKOMBO BAMBOTÉ