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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:08
Bloc-notes par Makombo, Bamboté

 

 

Amour du Peuple aimons-nous-mêmes.

                  Le Drapeau de la Souffrance du Peuple

                   Le Drapeau du Peuple de tout prendre en mains,

 

 

                   1

 

L’écrivain suédois Henning

Mankel vient de mourir l’Afri-

que perd un ami irremplaçable.

Il soutenait toutes les causes justes.

Il avait embarqué à deux reprises

dans ces convois maritimes desti-

nés à apporter aide à la Palestine.

Dans ses écrits récents il dénonçait

les manœuvres d’un pur colonialis-

me de la part des Chinois sur le

Continent Afrique.

J’avais en tête de correspondre par

écrit avec Monsieur Mankel. Ne

remettons jamais ce qui nous tient

à cœur. Adieu monsieur le frère

l’ami immortel.

 

                   2

 

Depuis 1925 les compagnies du

système colonial jusqu’aujourd’hui

en 2015 auront abattu près de 3 mil-

lions d’hectares de la Deuxième

Forêt au monde située chez nous

En Afrique Centrale, causant un

tort irréparable à la planète

entière, est en premier lieu, à

nous-mêmes Africains !

En 2015 ce pillage ouvert aux

Italiens, Libanais, Chinois aux Fran-

çais aux tout venants étrangers exploiteurs

même aidants nous empêchant de nous

prendre en main cela éternellement

sans contrôle de notre part ne nous

abandonne que dans la pauvreté

abjecte des villes et des campagnes

sans avenir.

Les voleurs installés dans notre

maison Afrique ont-ils jamais intérêt

à ce que aucun de nos gouverne-

ments se mette en marche ? Comme

l’auraient souhaité Boganda, Lu

Mumba, Sankara, payés en retour

par la mort héroïque et par la pour-

suite de cette pauvreté rampante

du Peuple.

Si en son temps, André Gide

l’auteur du Voyage au Congo pou-

vait dénoncer le Colonialisme et

l’impérialisme de Victor Hugo et

de Jules Ferry, aujourd’hui, en

2015, les médias français en majorité

cultivent l’art de voir en nous

Africains leurs figures des Bran-

quignoles plutôt que des Égaux

pillés qui demandent Justice

à haute voix même en français.

Je ne cite pas ici les criminels

intellectuels qui appellent aux meur-

tres, qui voient des dictateurs africains

partout même ceux qui servent

de faire-valoir au pillage de notre

territoire africain aboutissant à notre

dénuement actuel.

                  

3

 

Humanité, nous en sommes

Réduits, pillés, pauvres, malades

à l’état de paillassons noirs.

Pour ce qui concerne notre Répu-

Blique Centrafricaine, notre Ou-

Bangui Chari le bien nommé

depuis les années 1900-1930 toujours libéré

par les Bedeya et par les autres de

ce Peuple de la Résistance, la crise

de 2013 nous a montrés unis

montrant de ce fait notre Humanité

Centrafricaine, universelle noire.

 

                   4

 

La transition en cours en 2015 ? Mu-

chiavili n’aurait pas imagi-

né mieux un système de colo-

nialisme permanent depuis le par-

tage de l’Afrique à Berlin en 1881

seule l’exploitation de mes pos-

sessions compte je prends pour

exemple fini les trois millions d’hectares

de la forêt du Gabon, du Kongo, du Kameroun  

de Centrafrique, le 2ième poumon de la Terre.

L’exploitation elle n’en finit

pas avec la transition qui octroie

en 2015 270 000 hectares 3%

du territoire national aux Français

c’est ainsi depuis et cela sans fin que notre

pays se voit arracher son patrimoi-

ne de diamants d’or, de pétrole

de terre par les Chinois, les Italiens

les Libanais, les Marocains et

que bientôt les niqab sous la pres-

sion de l’Arabie saoudite seront

obligatoires pour les femmes bantoues.

La transition gouvernementale n’offre

t-elle pas notre Jeunesse vaillante à

la politique systématique du colonialis-

me chinois en tant qu’instrument

de pénétration et d’appropriation c’est-

à-dire de vol contre un pour

cent ? ce nombre s’accapare tout partout

c’est tout.

Nos gouvernements sont aux mains des bandits

 

                   5

 

À mon avis, seul le Président

David Dacko en son temps unique

d’épanouissement de la République Centrafricaine

n’a pas été acheté. L’idée de

la jeunesse pionnière n’était

pas la bonne car elle intégrait

un élément étranger à la Centra-

frique tout comme un certain

collectivisme sous la direc-

tion de Ange Patassé à la tête

du département de l’Agriculture

en 1966 intégrait cette idée-là.

 

                   6

 

Aucune expérience de nos gouvernements

n’a abouti favorablement jusqu’ici.

Un journaliste M. Porcella avait

dit un jour que nous étions com-

me des ânes destinés à cogner

notre crâne contre des rochers

cela à perpétuité. Jamais les colo-

nialismes dont ils sont tous liés con-

tre nous pour nous piller nous

appauvrir, voir crever nos

mères filles en couches, nos

enfants souffrant de malnu-

trition en guenilles abattant

le moral de la Population vail-

lante la traumatisant par des

coups d’état des déportations,

des élections truquées des prési-

dents déjà prisonniers incapa-

bles mendiants d’un compte

bancaire de la Centrafrique

à l’étranger jamais les colonialistes

ne lâcheront leur proie leur viande noire

cela depuis 1881. Au mieux assis à

côté de nous ils nous boycottent toujours à jamais

 

                   7

 

Il me paraît utile de souli-

gner ici que le système politique

du gouvernement n’est pas l’essen-

tiel. Machiavili dupe les aveu-

gles qui l’ont suivi jusqu’ici.

L’essentiel le voici. Malgré tous

les coups assassins, le Peuple Centra-

fricain garde sa résistance.

(Malheur au Peuple mendiant dont

la résistance a subi les brisures).

L’essentiel c’est notre Phi-

losophie Bantoue.

Elle est le reflet de notre Terre de tout

notre Patrimoine sacré hérité de

nos Ancêtres, de leur expérience

de prudence dans notre Existence.  

L’essentiel c’est de toutes nos Lan-

gues diverses la Langue Sangho

nationale.

Dans notre Langue maternelle faisons donc

le bilan de nos richesses intellectuelles

et matérielles aussi, de nos croyances

et notre sens de représentation

sinon représentativité

notre gouvernement sera le bilan

des besoins du Peuple qui les

aura planifiés lui-même par ce fait même.

Au Peuple Centrafricain de combler

ses besoins merci à notre Peuple

 

                   8

 

Peuple en arme : " car lorsque

des tyrannies s’installent, elles

essaient de désarmer le Peuple

d’abord" :Ben Carson, Candi-

dat républicain à la présidence

des États-Unis AFP Washington

9 octobre 2015

 

                   9

 

"Petit piment " roman d’Alain

Mabanckou Éditions du Seuil

Paris. Sûrement de nationalité

française pour pouvoir publier

dans cette drôle de francophonie

à trois vitesses. Un nègre blanc

m’a dit récemment : Il fait rire

les blancs pour les misères de l’Homme

noir fomenté pour une grande

part par son exploitation et par

son système de destruction bénéficiaire.

Sans recul Mabanckou c’est en tout et

pour tout le contraire d’un Henning

Mankel âme libre, immortelle.

Il élève l’Homme noir.

 

                   10

 

Ils sont là dévorés par les métropoles

Europe, Amérique, Chine Inde

Jamais une parole de vérité

car il s’agit de continuer de

manger les cadavres des assassinés.

Depuis 1925 vous avez broûté

3 millions d’hectares de nos forêts !

Silence. Bouches pleines cousues

sur les acajous des sangs

des corps africains.

Centrafricains Africains ! Bâtissons les

nos métropoles en Afrique

Centrafrique Aux Centrafricains

L’Afrique aux Africains

 

                   11

 

À ce jour des violences faites à nos

sœurs nos femmes et à nos enfants

par des soldats étrangers ? Silence ! Bouche cousue

Silence ! Trois millions d’hectares détruits

de nos forêts le deuxième poumon

de la Terre pour le moins : Silence Bouche cousue

des soi-disants gouvernements. Silence.

Nous Africains du Kameroun

Du GaBon, du Kongo de, la Centrafrique

Nous Africains ! nous sommes bons à être

assassinés à la scie circulaire tronçonnés

par la faim. Tous ces colonialistes assassins

ne nous parlent pas en vérité. Ils ne nous répondent

pas. L’Homme noir ils le dépouillent de son patrimoine

ancestral c’est tout.

Frère Africain ! à toi dans ton camp dans ton camp ton champ

Au peuple africain de combler ses besoins.

Hommage au Peuple Centrafricain

Merci Au Peuple africain

 

16 octobre 2015                             MAKOMBO BAMBOTÉ  

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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:02

 

 

 

16/12/15 (France 24)

 

À deux semaines de l'élection présidentielle, la Centrafrique a organisé dimanche un référendum émaillé de violences. De quoi faire craindre des débordements lors du scrutin du 27 décembre. Le point avec Lewis Mudge, chercheur à Human Rights Watch.

 

Après plusieurs reports de scrutin, la Centrafrique est-elle prête pour organiser l’élection présidentielle qui doit se tenir le 27 décembre prochain ? Deux semaines avant cette échéance cruciale, un référendum aux allures de scrutin test a été organisé, dimanche 13 décembre, dans le pays. Il portait sur un projet de réforme de la Constitution, incluant notamment la réduction du nombre de mandats présidentiels, première étape d’un processus électoral censé sortir la Centrafrique de trois ans de violents affrontements intercommunautaires.

 

Ce vote, qui a été prolongé lundi dans certaines zones et dont le résultat n’était toujours pas connu mardi, s’est déroulé dans une atmosphère "chaotique" dans certaines zones, a rapporté le correspondant de France 24 à Bangui, Anthony Fouchard. Des combats à l’arme lourde ont eu lieu à PK5, quartier musulman de la capitale, et plusieurs incidents violents ont été rapportés en province. Au total, les violences ont fait cinq morts et une vingtaine de blessés.

 

De quoi alerter sur la sécurité des élections présidentielle et législative du 27 décembre, d’autant plus que des rebelles, ex-membres de la Séléka, majoritairement musulmans, ont déjà annoncé leur intention de perturber le vote dans le Nord. Éclairage avec Lewis Mudge, chercheur auprès de la division Afrique de Human Rights Watch, spécialiste de la Centrafrique.

 

France 24 : Le scrutin de dimanche dernier a été émaillé de violences. Quel bilan en tirez-vous par rapport à la présidentielle dans deux semaines ?

 

Lewis Mudge : Il y a eu des violences durant le vote mais cela est resté très localisé. Elles ont eu lieu à Gobongo et au PK5, deux quartiers de Bangui, à Kaga Bandoro [à 245 km au nord de Bangui, NDLR] et à Bossangoa [fief anti-balaka, à majorité chrétienne, dans l'ouest, NDLR]. On aurait pu s’attendre à pire, surtout après les violences qu’a connues le pays en septembre [le pays s’était embrasé durant cinq jours entre le 25 septembre et le 1er octobre, faisant au moins 31 morts, NDLR] et plus récemment en octobre.

 

Les Nations unies se félicitent du déroulement de ce scrutin. Le simple fait qu’il ait eu lieu est en soi un succès, d’autant plus que les électeurs ont été informés tardivement du contenu même du projet de Constitution. [Les opérations se sont déroulées normalement dans environ 80 % des bureaux de vote du pays, notamment dans sud et l'ouest, a déclaré le chef adjoint de la mission de l'ONU en Centrafrique, NDLR].

 

En ce qui concerne la présidentielle, cela sera plus difficile, mais on ne peut rien anticiper pour l’instant. Le déroulé du vote va en grande partie dépendre de la campagne présidentielle qui vient tout juste de commencer, et nous ne savons pas encore quelles sont les idées défendues par les différents candidats. Certains vont peut-être inciter à la haine envers les musulmans : politiquement, c’est une stratégie facile. Ces deux semaines vont être décisives.

 

Où en est la situation sécuritaire en Centrafrique ?

 

En matière de sécurité, la Centrafrique n’est absolument pas prête pour ce scrutin présidentiel. La moitié du pays est contrôlée par la Séléka. Au cœur de la capitale, à Bangui, certaines zones échappent encore au contrôle des forces internationales, comme le camp de réfugiés situé à proximité de l’aéroport. Là-bas, des femmes se font violer, des personnes sont retenues en otages.

 

Il y a des rebelles qui ne veulent tout simplement pas que la Centrafrique organise des élections car ils ne veulent pas d’un gouvernement qui collabore avec la Minusca [mission de l'ONU en Centrafrique, NDLR] et Sangaris [force militaire française dans le pays, NDLR] ou qui mette en place une cour pénale pour juger les exactions commises. C’est le cas de Nourredine Adam, chef rebelle ex-numéro deux de la Séléka, qui a prévenu qu’il s’opposerait à la tenue des élections dans sa région du Nord.

 

Malgré cette situation tendue, la communauté internationale a tout de même décidé que l’élection aurait lieu le 27 décembre. Elle mise sur le fait qu’un gouvernement démocratiquement élu aidera à apporter de la stabilité. Le pays n’est pas forcément préparé pour ce vote en matière de sécurité mais, d’un autre côté, il ne le sera pas plus en 2016.

 

Dans le Nord-Est, l’une des zones où des personnes ont été empêchées de voter dimanche, un porte-parole de Nourredine Adam a déclaré, mardi 15 décembre, un État autonome, "La République du Logone". Quels peuvent être les impacts de cette situation sur le scrutin présidentiel ?

 

Nourredine Adam est déterminé depuis des mois à gâcher ces élections, aujourd’hui, il passe à l’action. Le vote dans le Nord va être rendu très compliqué pour la population [lors du référendum, les habitants ont été intimidés par des tirs et des menaces et ne se sont pratiquement pas rendus dans les bureaux de vote, NDLR]. Le fait qu’ils puissent se rendre aux urnes représente un enjeu crucial dans cette élection. D’autant plus que, s’ils ne le peuvent pas, cela pourrait avoir un impact sur la légitimité du gouvernement élu. Une telle situation pourrait servir de prétexte à certains groupes pour entrer en dissidence.

Violences, autonomie du Nord-Est : la Centrafrique est-elle prête pour la présidentielle ?
Violences, autonomie du Nord-Est : la Centrafrique est-elle prête pour la présidentielle ?
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 12:00

 

 

 

Bangui (Centrafrique) - 16/12/15 (APA) - La Force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est intervenue mardi à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran (nord-est) et contrôle désormais les points stratégiques de la ville où des éléments du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) que dirige Nouraldine Adam, le numéro 2 de l’ex- coalition rebelle Sélékas, ont hissé leur drapeau au poste de gendarmerie locale dans la nuit de lundi.

 

Un communiqué de presse publié ce mercredi par la Minusca met en garde le FPRC et tout groupe armé qui tenterait de perturber la paix et empêcher la poursuite du processus électoral que ce soit à Ndélé, à Bossangoa ou partout ailleurs sur l'ensemble du territoire national.

 

"La MINUSCA et ses partenaires stratégiques poursuivront la mise en œuvre du plan de sécurisation du processus électoral pour permettre aux électeurs centrafricains de voter en toute sécurité lors des prochains scrutins", précise ce communiqué.

 

Elle condamne par la même occasion la déclaration du FPRC sur l'autonomie du Nord-est de la Centrafrique et affirme qu'elle usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, contre toute tentative séparatiste, conformément à son mandat" explique le texte.

 

La MINUSCA rend hommage au courage et à la détermination des Centrafricains de Ndélé, de PK5, de Boye Rabe et de toute la Centrafrique qui ont bravé les menaces des fauteurs de trouble pour aller exercer leur droit de vote et décider librement de l'avenir de leur pays

 

Elle rappelle que son intervention, en coordination avec les forces de sécurité intérieures et Sangaris, a permis la poursuite du scrutin référendaire lundi dernier dans certains quartiers de Bangui et dans le reste du pays. Le Commandant de la Force de la MINUSCA s'est rendu ce 15 décembre à Kaga Bandoro où il a supervisé les opérations de la Force et ainsi permis aux électeurs de cette localité et de Ndélé de voter. A Bossangoa, la sécurisation du processus a permis le déroulement du scrutin dans 29 bureaux de vote sur 35.

 

"La MINUSCA et l'ensemble du système des Nations Unies ainsi que la communauté internationale restent aux côtés des autorités de transition et du peuple centrafricain pour les accompagner dans leur marche vers un retour à l'ordre constitutionnel et à la stabilité, conclut le communiqué.

La Minusca met fin aux velléités sécessionnistes des ex-sélékas
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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 11:57

 

 

 

16/12/15 (AFP)

 

Des centaines d'habitants du quartier musulman du PK5 de Bangui ont marché mercredi jusqu'au siège de la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) pour demander aux Casques bleus de chasser "les ennemis de la paix" de leur quartier, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Pendant le référendum constitutionnel de dimanche, cinq personnes avaient été tuées et une vingtaine blessées par des tirs à l'arme lourde dans une école servant de bureau de vote dans l'enclave musulmane de Bangui, une attaque attribuée aux extrémistes de l'ex-rébellion Séléka (en majorité musulmane), opposés au processus électoral en cours censé sortir le pays de trois ans de violences intercommunautaires.

 

Sur des dizaines de motos, dans des taxis ou bien à pied, les habitants ont marché, scandant "Liberté, liberté", brandissant des banderoles proclamant "Nous voulons la paix et la liberté" ou réclamant le départ des extrémistes de l'ex-rébellion Séléka, qualifiés d'"ennemis de la paix".

 

Une fois devant la Minusca, les manifestants ont entonné l'hymne de la Centrafrique, "la Renaissance", avant qu'un de leurs représentants lise un texte demandant à la Minusca de les aider à "déloger" les extrémistes du PK5.

 

La marche s'est déroulée sans incident et les manifestants sont tous repartis sous escorte des Casques bleus.

 

Le référendum sur l'adoption d'une nouvelle Constitution représentait un test avant les élections présidentielle et législatives prévues le 27 décembre, sous forte pression de la communauté internationale, notamment de la France.

 

La participation au scrutin a divisé l'ex-rébellion musulmane Séléka et les rangs des milices chrétiennes anti-balaka, dont certaines factions opposées au processus électoral ont tenté de dissuader la population de participer au vote.

 

Le scrutin référendaire a été perturbé dans le nord-est musulman par les hommes de Nourredine Adam, l'ex-numéro 2 de la Séléka.

 

Les factions extrémistes des milices anti-balaka (majoritairement chrétiens) ont perturbé également le référendum dans leurs zones d'influence, à Bangui et dans l'ouest.

 

En raison de ces perturbations, les résultats du référendum n'ont pas encore été publiés.

 

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même chassée du pouvoir par une intervention internationale début 2014.

 

Bangui: des habitants du quartier musulman prient l'ONU de chasser les "ennemis de la paix"
Bangui: des habitants du quartier musulman prient l'ONU de chasser les "ennemis de la paix"
Bangui: des habitants du quartier musulman prient l'ONU de chasser les "ennemis de la paix"
Bangui: des habitants du quartier musulman prient l'ONU de chasser les "ennemis de la paix"
Bangui: des habitants du quartier musulman prient l'ONU de chasser les "ennemis de la paix"
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 22:48
Marche à Bangui contre les "ennemis de la paix"
Marche à Bangui contre les "ennemis de la paix"
Marche à Bangui contre les "ennemis de la paix"

 

 

 

http://www.voaafrique.com/  mercredi, décembre 16, 2015. 20:21 TU

 

La marche a réuni des centaines d’habitants dans la capitale centrafricaine, la plupart venus du quartier musulman du PK5. Les manifestants ont remis un mémorandum à la Mission de Nations unies en Centrafrique (Minusca), lui demandant de chasser "les ennemis de la paix" de leur quartier.

 

Selon l’AFP, des manifestants ont parcouru les rues sur motos, en taxi ou à pied avec des calicots sur lesquels étaient entre autres mentionnés : "Nous voulons la paix et la liberté". Ils réclamaient avec des slogans le départ des extrémistes de l'ex-rébellion Séléka, qualifiés d'"ennemis de la paix".

 

Cinq personnes ont été tuées et une vingtaine blessées par des tirs à l'arme lourde alors qu’elles votaient dimanche dernier lors du référendum constitutionnel, dans une école servant de bureau de vote dans l'enclave musulmane de Bangui, une attaque attribuée aux extrémistes de l'ex-rébellion Séléka (en majorité musulmane), opposés au processus électoral en cours censé sortir le pays de trois ans de violences intercommunautaires. 

 

La marche s'est déroulée sans incident et les manifestants sont tous repartis sous escorte des Casques bleus.

 

Le référendum sur l'adoption d'une nouvelle Constitution représentait un test avant les élections présidentielle et législatives prévues le 27 décembre, sous forte pression de la communauté internationale, notamment de la France.

 

La participation au scrutin a divisé l'ex-rébellion musulmane Séléka et les rangs des milices chrétiennes anti-balaka, dont certaines factions opposées au processus électoral ont tenté de dissuader la population de participer au vote.

 

Le scrutin référendaire a été perturbé dans le nord-est musulman par les hommes de Nourredine Adam, l'ex-numéro 2 de la Séléka. 

 

Les factions extrémistes des milices anti-balaka (majoritairement chrétiens) ont perturbé également le référendum dans leurs zones d'influence, à Bangui et dans l'ouest.

 

En raison de ces perturbations, les résultats du référendum n'ont pas encore été publiés.

 

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même chassée du pouvoir par une intervention internationale début 2014.

 

Les Etats-Unis mettent en garde les fauteurs de troubles

 

Washington condamne, dans une déclaration, "les actes de certains saboteurs qui ont tenté d’entraver le droit de vote des Centrafricains" et prie "instamment les autorités régionales de prendre des mesures pour contenir ces individus".

 

"En conformité avec le sentiment de la majorité de la population, nous rejetons catégoriquement toute atteinte à l’intégrité territoriale du pays et condamnons toutes les violences", indique la déclaration du département d’Etat américain.

 

La veille, un groupe rebelle musulman a proclamé l’Etat autonome de Logone dans le nord de la Centrafrique. Le  chef du groupe rebelle, Noureddine Adam, soutient que  le pays devrait être divisé dans le but d’assurer la paix.

 

Le groupe rebelle musulman a proclamé l’Etat autonome de Logone après avoir menacé de s’attaquer aux habitants de la région qui ont voté lors du référendum constitutionnel du dimanche dernier, censé ramener la stabilité dans le pays

 

"Nous prenons acte de l’attention portée par la communauté internationale aux étapes finales du processus de transition politique et de sa volonté d’utiliser les outils dont elle dispose pour rendre justiciables ceux qui sapent la paix, la stabilité et la sécurité de la République centrafricaine et de son peuple", indiquent plutôt les Etats-Unis qui se réjouissent de la réussite du référendum constitutionnel en République centrafricaine, premier pas vers un gouvernement post-transition élu de manière crédible.

 

Avec AFP

 

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 22:46

 

 

 

Par Anthony Fouchard (Contributeur, Le Monde Afrique, Bangui) LE MONDE Le 16.12.2015 à 19h18 • Mis à jour le 16.12.2015 à 19h34

 

Le casting a de quoi surprendre. C’est le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l’armée burundaise aujourd’hui accusée d’exécutions extrajudiciaires à Bujumbura, qui est pressenti pour devenir le nouveau porte-parole de la Minusca, la force de l’ONU déployée en Centrafrique. Or son nom, qui commence à filtrer, provoque une telle levée de boucliers, notamment au siège de la mission onusienne à Bangui, que l’ONU cherche désormais un moyen de faire machine arrière. Et cela alors que le colonel Baratuza s’est déjà mis en route vers sa nouvelle mission et se trouve actuellement à Entebbe, en Ouganda.

 

Gaspard Baratuza est notamment soupçonné d’avoir minimisé, voire couvert, comme porte-parole de l’armée burundaise, des exécutions sommaires perpétrées entre la fin décembre 2014 et début janvier 2015 à Citiboke, au nord de Bujumbura, non loin des frontières rwandaises et congolaises. « Le porte-parole a nié que des personnes aient été tuées après leur reddition », explique l’ONG Human Right Watch qui affirme avoir rencontré des témoins certifiant que plusieurs personnes avaient été exécutées. Les Etats-Unis ont ouvert une enquête sur ces événements et suspendu leurs programmes de formation des forces burundaises en attendant le résultat.

 

Plus récemment, le 12 décembre 2015, trois camps militaires sont été attaqués simultanément au Burundi. C’est à nouveau le porte-parole Gaspard Baratuza qui a communiqué les premières estimations de victimes, parlant de « rebelles tués » et de « cadavres ennemis trouvés dans les rues ». Au moins 87 personnes ont été tuées lors de ces attaques. Beaucoup de témoins parlent d’exécutions extrajudiciaires.

 

La Minusca se rebiffe contre le colonel Baratuza

 

Le porte-parole actuel de la Minusca, le lieutenant-colonel Adolphe Manirakiza, est aussi burundais. Il arrive en fin de mission. « Ce n’est pas le Burundi qui nous pose problème, affirme une source au sein de la mission onusienne, sous couvert de l’anonymat. C’est la personne même de Baratuza. Il est lié à ses déclarations. La mission souffre déjà d’une mauvaise image, que nous nous efforçons de redresser, ce n’est pas pour se coltiner d’autres problèmes ».

 

Dès que la nouvelle de sa nomination en Centrafrique a commencé de se répandre, les activistes burundais se sont mobilisés sur les réseaux sociaux, créant même le hastag #SendBaratuzaback sur Twitter pour exiger le renvoi du colonel au Burundi et l’annulation de son affectation.

 

La Minusca confirme que Gaspard Baratuza est bien à Entebbe. Mais précise qu’il « n’a pas été encore été deployé ». La mission onusienne confirme aussi être « au courant des rapports pesant sur le colonel Baratuza » et s’être saisi de la question. D’autres sources affirment que l’ONU mène actuellement une enquête et qu’aucune décision ne sera prise avant la fin de celle-ci.

 

Après les allégations de viols à répétition en Centrafrique, la Minusca tente de redorer son blason. L’arrivée de Parfait Onanga-Anyanga comme nouveau représentant spécial des Nations unies et la nomination du général Bala Keita pour commander les casques bleus ont amorcé un tournant décisif. Plus de transparence, moins de scandale. Une sorte d’opération mains propres que le représentant spécial mène depuis son arrivée, faisant de la lutte contre l’impunité son cheval de bataille, notamment en ce qui concerne les accusations de viols ou de maltraitances présumées, commises par des casques bleus.

 

« Si jamais [le colonel Baratuza] arrivait ici malgré tout ça, son affectation serait annulée par le chef de la mission lui-même », affirme une source proche de Parfait Onanga-Anyanga. « Quelle image cela renverrait d’associer cette personne à la Minusca ? Rien de bon, c’est sûr », conclut cette même source.

 

Anthony Fouchard  Contributeur, Le Monde Afrique, Bangui


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/12/16/centrafrique-la-mission-de-l-onu-ne-veut-pas-d-un-porte-parole-burundais_4833378_3212.html#huaad5oUj1FjppRJ.99

Lu pour vous : Centrafrique: la mission de l’ONU ne veut pas d’un porte-parole burundais
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 22:04

 

 

 

Bangui 16 déc 2015 (C.A.P) – La CRPS de Me Nicolas Tiangaye et le MLPC de Martin Ziguélé ont signé ce jour dans la matinée un protocole d’accord électoral pour le double scrutin de la présidentielle et des législatives du 27 décembre prochain. La CRPS et le MLPC sont deux partis politiques membres de la plateforme Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) dont plusieurs autres formations politiques qui en font partie comme UDECA de Faustin Zaméto et l’ASD de Christophe Brémaidou ont déjà conclu une alliance électorale avec le MLPC et Martin Ziguélé.

 

La veille déjà, lors d’une conférence de presse à son domicile, Me Nicolas Tiangaye avait lancé cet appel à voter pour Martin Ziguélé en justifiant ce choix comme découlant de la longue lutte en commun pour la démocratie que le MLPC de Martin Ziguélé et la CRPS ont menée dans le pays. Il a affirmé que Martin Ziguélé à incontestablement l’étoffe d’homme d’état, contrairement à certains aventuriers engagés dans cette course présidentielle.

 

Dans l’après-midi de ce mercredi, Me Tiangaye et Martin Ziguélé se sont encore retrouvés pour haranguer la foule sur la mythique Place Marabéna pour un imposant meeting qui a rassemblé massivement les militants des deux formations politiques ainsi que ceux des autres partis de l’AFDT et populations de presque tous les arrondissements de Bangui.

 

Cette alliance politique CRPS – MLPC va peser grandement dans cette compétition électorale d’une présidentielle très ouverte qui s’est engagée et où il s’avère que le candidat Martin Ziguélé est en train de faire la course en tête comme favori, suscitant ainsi une certaine hostilité à son égard de la part de certains de ses adversaires qui n’ont pas hésité à envoyer un commando saboter quelques-unes de ses affiches apposées dans la ville de Bangui, et ce, en dépit du code de bonne conduite que tous les candidats se sont pourtant engagés à respecter. 

Me Nicolas Tiangaye et la CRPS appellent à voter Martin ZIGUELE dès le 1er tour
Me Nicolas Tiangaye et la CRPS appellent à voter Martin ZIGUELE dès le 1er tour
Me Nicolas Tiangaye et la CRPS appellent à voter Martin ZIGUELE dès le 1er tour
Me Nicolas Tiangaye et la CRPS appellent à voter Martin ZIGUELE dès le 1er tour
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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 22:00
Manif contre les supplétifs de Nouredine Adam du Km 5
Manif contre les supplétifs de Nouredine Adam du Km 5

 

 

Ce lundi 16 décembre, la population de l'enclave de km5 est sortie massivement pour une marche pacifique contre ceux qui ont pris longtemps le km5 en otage. Le km5 est connu de tous comme le centre commercial ou le poumon de l'économie centrafricaine, mais depuis que les membres du groupe armée politico-militaire FPRC de Nouredine Adam se sont installés au km5, ils empêchent le vivre ensemble et la cohésion sociale. Suite aux événements du 13 décembre qui ont occasionné la mort de 5 personnes et 21 blessés, alors que ses paisibles citoyens sont allés pour accomplir leur devoir de citoyen (le vote du référendum constitutionnel), les éléments de FPRC ont ouvert le feu sur eux à l’arme lourde. 

Voici les noms de ces ennemis de la paix


▶ ABDOULAYE HISSEIN

▶HAROUN GAYE

▶TIDJANI HAMIT

▶BACHAR FADOUL

▶HASSAN MAREGA alias ASSO

▶SOULEYMAN ISSA

▶ANOUR BENYAMINE.

 

C'est ainsi que la population de l'enclave de km5 en général a demandé sans délais leur départ du km5, et à la Minusca et Sangaris aux forces de défense nationale de prendre leurs responsabilités d'ici samedi 19 décembre. 


Affaire à suivre!

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 19:57
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Les habitants du Km5 réclament le départ de cinq cadres du FPRC du secteur

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 16 DÉCEMBRE 2015

 

Les habitants du Km5 ont manifesté ce matin devant le siège de la Minusca à Bangui pour demander le départ de cinq leaders du FPRC du km5. Les manifestants accusent ces deux leaders d’être à l’origine de l’insécurité au Km5.

 

Ils sont une centaine à sortir dans la rue pour exiger le départ des leaders du FPRC du km5. Tous ont un seul mot d’ordre : Le départ des proches de ce mouvement du km5. Sur les banderoles, on pouvait lire « nous, population du 3ème arrondissement, demandons le départ de : Abdoulaye Hisseine, Souleman Issa Anour, Ben Yaminasso, Haroune Gaye, Tidjani gaye » ou encore « nous voulons que Harouna Gaye, Abdoulaye Hissein, Soulemane Issa, et leurs complices, quittent le Km5 ».

 

Moustapha Youlous, l’un des responsables de cette marche, fait savoir que ces leaders ont pris en otage la population du 3earrondissement de Bangui. Pour lui, c’est la raison de leur manifestation.

 

«Trop c’est trop. Dans l’enclave du Km5, nous avons été pris en otage par le groupe partisan de l’accord de Nairobi entre Michel Djotodia et François Bozizé, réclamant la 3 e transition. Ils sèment la terreur. Ce sont eux qui ont boycotté le processus électoral. Nous ne voulons plus de ces gens car, ils sont les ennemis de la paix. Nous disons non, trop c’est trop », a-t-il lancé.

 

Il a par ailleurs mis le gouvernement et la communauté internationale en garde. « Nous préférons mourir en martyrs que de rester sous l’esclavage de ces malfrats. Eux, ils sont libres de leur mouvement. Le gouvernement devait les arrêter mais nous ignorons pourquoi cela n’est pas fait », a-t-il insisté.

 

Contacté par le RJDH, Abdoulaye Hisseine, a rejeté ces accusations. Pour lui, il s’agit d’une manipulation politicienne. « C’est un montage politique. Ils étaient achetés par certains politiciens. Est-ce qu’ils ont les preuves de ce qu’ils disent ? J’ai toujours œuvré pour la paix dans ce pays, j’ai dialogué avec les Anti-balaka et ça a porté du fruit. Aujourd’hui on m’assimile aux malfrats, est-ce une manière de me remercier ? » s’est il interrogé.

 

C’est la première manifestation publique des habitants du Km5 pour dénoncer les leaders du FPRC au Km5.

 

 

Les électeurs de Kaga-Bandoro ont finalement voté le référendum constitutionnel

 

http://rjdh.org/ PAR INES LAURE N'GOPOT LE 16 DÉCEMBRE 2015

 

Le vote référendaire a finalement eu lieu les 14 et 15 décembre dans la ville de Kaga-Bandoro en dépit des menaces et intimidations des éléments rebelles de Nourredine Adam.

 

Le vote  s’est  déroulé  sans incident  majeur et la population en âge de voter s’est massivement présentée dans les  11 centres de vote à  Kaga-Bandoro. Les bureaux  de vote  étaient  sécurisés par les forces  onusiennes  qui avaient intensifié les patrouilles dans toute la ville.

 

« La population de Kaga-Bandoro est déterminée à répondre à  son devoir du citoyen comme  d’autres Centrafricains qui l’ont fait depuis le 13 décembre dernier dans la capitale et dans certaines villes de provinces », a relevé un membre de l’ANE locale.

 

Le vote référendaire  qui devrait  avoir lieu le dimanche  13 décembre  dans cette préfecture, a été perturbé par des éléments  armés de FPRC de Noureldine Adam. C’est suite  aux négociations entre les autorités et ces éléments armés que le vote a finalement eu lieu après la décision de l’ANE de prolonger le vote dans certaines villes de la RCA.

 

 

Une partie des habitants de Bangui s’insurge contre la distribution de l’électricité

 

http://rjdh.org/ PAR INES LAURE N'GOPOT LE 16 DÉCEMBRE 2015

 

Les habitants des 2e, 4e et 8e arrondissements de la ville de Bangui  se plaignent  du planning que l’Energie Centrafricaine(ENERCA) a établi pour la distribution de l’électricité. Ils témoignent que cette société ne respecte plus le programme prévu.

 

L’ENERCA dans son programme avait prévu de fournir l’électricité à chaque zone 8 heures par jour. D’après des clients, ce programme n’est plus respecté depuis plusieurs semaines. « Nous recevons chaque mois des factures de l’ENERCA mais elle ne nous donne pas l’électricité comme prévu. C’est dommage », regrette Bernadette, habitant le 4e arrondissement de Bangui.

 

Arsène Bazugue, habitant du 2ème arrondissement exprime la même plainte « l’électricité vient à partir de 21heures et à 5heures du matin, elle nous est coupée, alors qu’il y a des gens qui ont besoin de l’électricité pour leurs activités commerciales et administratives», déplore t-il.

 

Pour les habitants du 8e arrondissement, appellent simplement ENERCA à revenir sur son planning et à le respecter. « Si dans d’autres arrondissements l’électricité est bien distribuée, c’en est pas le cas chez nous. Il faut que l’ENERCA revienne sur le planning et qu’elle le respecte », propose sous l’anonymat, un habitant de ce secteur.

 

Contacté par le RJDH, Saint-Cyr Yabouet-Bazoli, chef de service de la Communication  et  des relations Publiques  à l’ENERCA a parlé de perturbations dues aux travaux en cours. « Nous avons élaboré un nouveau planning de distribution de l’électricité de 8h équitable pour toute la population et la clientèle de l’ENERCA. Mais depuis plusieurs semaines, nous annoncions par communiqué qu’il y-aura des travaux qui seront faits et qui vont perturber u peu », a-t-il justifié.

 

Il dit avoir pris note de la plainte des abonnés de l’ENERCA. « La direction générale de l’ENERCA met un accent particulier sur la plainte des clients et a instruit le directeur commercial pour que toutes les plaintes soient traitées avec diligence», a-t-il dit.

Le problème d’électricité en Centrafrique dure depuis une décennie.

 

 

Les photographes centrafricains dénoncent leur rejet par l’Autorité Nationale des Elections

 

http://rjdh.org/  PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 16 DÉCEMBRE 2015

 

Les membres de l’association des photographes centrafricains (APCA) ont prouvé ce mercredi 16 décembre, leur mécontentement, à l’ANE,  du fait qu’ils ne sont pas associés au processus électoral. Ils s’attendaient être recrutés, afin de mener des activités des prises des images pour les cartes d’électeurs. Ils suggèrent enclencher des procédures judiciaires auprès du tribunal pour des justifications.

 

Selon les explications des membres de l’APCA, l’autorité nationale des élections devrait recruter des professionnels pour la prise des images des cartes électeurs.

 

Arnaud Bélé, président des photographes au studio Ranim, a relevé que le gouvernement n’a pas de penchant sur les photographes centrafricains. Nous ne sommes pas impliqués dans le processus électoral pour des raisons qu’on ignore. L’ANE a préféré travailler avec des personnes qui ne sont des professionnelles et le travail accompli a été médiocre », a expliqué Arnaud Bélé.

 

Il a par ailleurs ajouté « ceux qui ont été recruté pour réaliser des images ne maitrisent pas les appareils qui leur ont été donnés. Nous avons aujourd’hui des cartes d’électeurs sans images, c’est qu’ils ne connaissent pas ce qu’il fallait faire, parce qu’ils ne sont pas des photographes professionnels », a-t-il déploré.

 

Daniel Kotta, un des photographes reporters a fait savoir que l’ANE a des explications à nous donner. « Nous avons déjà écrit au gouvernement afin de savoir les raisons pour lesquelles nous avons été écartés  du processus électoral. Nous allons saisir le tribunal si les justifications ne tiennent pas », a suggéré Daniel.

 

L’association des photographes centrafricains décide de traduire devant la justice l’ANE si les explications ne retiennent pas leur consentement. Le RJDH a joint le rapporteur général de l’ANE qui s’est réservé de tout commentaire.

 

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16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 12:26

 

 

RCA : la Minusca ferme contre le FPRC

 

BBC Afrique 16 décembre 2015

 

La Minusca luttera par tous les moyens, même par la force contre le Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

C’est Parfait Onanga-Anyanga, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RCA qui l’a déclaré à BBC Afrique, ajoutant que la Minusca restera ferme.

 

« Notre mandat est de défendre aux côtés des autorités centrafricaines l’intégrité de leur territoire », a poursuivi le responsable onusien.

 

Des partisans de Nourredine Adam ont hissé leur drapeau à un poste de gendarmerie dans la nuit de lundi à Ndélé, dans le nord-est du pays. Le FPRC a annoncé l'autonomie de cette zone de Centrafrique.

 

Parfait Onanga-Anyanga a cependant noté que le calme est revenu à Ndélé. « La Minusca contrôle tous les points stratégiques de la ville et nous sommes dans une posture où nous dominons la situation », a-t-il précisé.

 

 

RCA: tentative de sécession par l'ex-Seleka avortée dans le Nord-Est

 

Par RFI  16-12-2015 à 04:12

 

Après avoir tenté de perturber les scrutins à Bangui et dans les provinces, Nourredine Adam et ses partisans du FPRC – Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique – a joué une nouvelle carte, ce mardi 15 décembre, celle de la partition du pays. Il a simplement déclaré que le nord-est de la Centrafrique était sous son contrôle, avec en prime un nouveau drapeau et un nouveau nom, la République du Logone.

 

Un drapeau jaune, noir et vert avec en son centre une étoile blanche, voilà le symbole plus qu'éphémère hissé sur la gendarmerie nationale de la ville de Ndélé, dans le nord-est de la Centrafrique par des partisans de Nourredine Adam.

 

Le colonel Moussa Terap, porte-parole du FPRC

 

16-12-2015 - Par Laurent Correau

 

« Malgré les propositions pacifiques émises ouvrant une voie à une sortie de crise, les réponses à ces préoccupations sont restées vaines, justifie le colonel Moussa Terap,  porte-parole du FPRC au micro de RFI. Le FPRC déclare autonome le Nord-Est, débouchant sur une partition dans la paix, la sérénité et sans violence. »

 

Sitôt hissé, sitôt descendu par les casques bleus. Le gouvernement a réagi dans la journée par la voie du ministre de l'Adminsitration du territoire Walidou Bachir.

 

Walidou Bachir, ministre de l'Adminsitration du territoire

 

16-12-2015 - Par RFI

 

« Le gouvernement ne peut pas négliger une situation qui remettrait en cause la configuration territoriale de notre pays, martèle-t-il. Toute tentative de partition ne sera pas acceptée, et je crois que les personnes qui se livrent à ce genre de jeu le savent. Ce n'est pas la population. La population n'adhère pas à ce plan et partout où vous agissez sans le soutien de la population, vous êtes en train de faire un travail inutile. »

 

Depuis le référendum, les hauts gradés de l'ONU se succèdent à Kaga Bandoro, le fief de Nourredine Adam, pour affirmer une chose : pas question de perturber le processus électoral.

 RCA: tentative de sécession par l'ex-Seleka avortée dans le Nord-Est
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