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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 18:38
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

Présidentielle 2015 : « La France n'a pas de candidat », déclare Charles Malinas

 

http://www.radiondekeluka.org/  jeudi 24 décembre 2015 12:19

 

L’ambassadeur de France en Centrafrique, Charles Malinas, a déclaré au cours d'une interview exclusive accordée à RNL ce jeudi matin, que la France n'a pas de candidat pour la présidentielle du 27 décembre 2015. Une réaction qui fait suite aux rumeurs selon lesquelles le futur président de la République Centrafricaine serait déjà choisi par la France et que le processus électoral en cours n'est qu'une mascarade.

« Je veux m'exprimer en faux avec la plus grande vigueur et la plus grande fermeté contre ces bruits, ces rumeurs ou ces déclarations qui sont parfois utilisées par certains candidats contre d'autres candidats. La France n'a pas de candidats, je dirais même que la communauté internationale n'a pas de candidats », a déclaré le diplomate français.


Il précise également que « le candidat ou la candidate, c'est celui ou celle qui va gagner l'élection. Quelque soit la personne qui gagnera les élections, aucun candidat ne peut dire qu'il est le candidat de la France, il n'y en a pas. La France, comme la communauté internationale, soutiendra celui qui gagnera pour qu'il puisse travailler au mieux pour le bien de la Centrafrique ».


Dans cette dynamique de reconstruction de la République Centrafricaine, Charles Malinas ajoute « qu'il y' a tellement de travail à faire qu'il faut que la communauté internationale, et la France en particulier, continuent d'être là pour aider la Centrafrique à continuer de sortir de l'ornière, à se redresser, à reconstruire l’État, la justice, l'éducation, la santé, l'économie...  ».


Même si beaucoup de choses doivent être mises en œuvre pour relever le pays de la situation chaotique dans laquelle il se trouve, la France, conclu Charles Malinas, « ne laissera pas tomber la Centrafrique ». 


Les élections, présidentielle et législatives, selon le chronogramme électoral arrêté par l'Autorité Nationale des Élections (ANE), auront lieu le dimanche 27 décembre 2015.

 

 

Centrafrique : Une vague des réfugiés du Sud-Soudan arrivée à Bambouti

 

http://rjdh.org/  PAR RICHARDO DIMANCHE LE 24 DÉCEMBRE 2015

 

La présence des réfugiés soudanais est signalée à la frontière entre la République Centrafricaine et le Sud-Soudan, précisément dans la sous-préfecture de Bambouti, une ville située à 110 km de la ville d’Obo, chef-lieu de Haut Mbomou.

 

Selon les informations du RJDH, c’est depuis deux (2) semaines que le nombre de ces réfugiés ne cesse de s’accroitre.

 

Une source humanitaire dans la ville d’Obo a fait savoir que, «la plus part de ces réfugiés sont logés sous des bâches et des arbres».

 

«Ils sont au nombre de 662 réfugiés, dont parmi eux 154 femmes, 125 enfants et 80 hommes âgés d’une trentaine d’année. Jusqu’à lors, ils n’ont jamais reçu une aide en vivre ni en matérielle de la part des ONG dans la région», a ajouté la même source.

 

Les premiers réfugiés soudanais dans cette localité ont été rapatriés volontairement  en 2005.

 

Cette nouvelle vague fait suite aux violences qui secouent encore le Sud-Soudan.

 

 

Les forces américaines, centrafricaines et la Minusca s’engagent à sécuriser les élections dans le Haut-Mbomou

 

http://rjdh.org/  PAR RICHARDO DIMANCHE LE 24 DÉCEMBRE 2015

 

La sécurisation des élections,  le déploiement des matériels électoraux, la formation des membres des bureaux de vote, sont des résultats issus d’une rencontre des autorités locales et des organisations internationales basées dans la ville d’Obo. Ces entités s’investissent pour la réussite des élections groupées du 27 décembre 2015.

 

Selon un membre de l’ANE locale,  la sécurité de la population lors des scrutins sera garantie. « Les trois forces présentes dans la sous-préfecture d’Obo, à savoir les Forces Armées Centrafricaines (FACA), les casques bleus de la Minusca du contingent marocain et les forces américaines se sont mises d’accord pour sécuriser les élections du dimanche 27 décembre 2015 dans la préfecture de Haut-Mbomou en général », a-t-il dit.

 

Ce dernier a fait savoir que la réunion a aussi permis d’éviter les irrégularités le jour du vote en ce qui concerne les retards dans la formation des membres des bureaux de vote. « Quelques fonctionnaires et agents de l’Etat dans la ville sont identifiés par les membres de l’ASPE de la ville d’Obo pour renforcer les membres des bureaux de vote, afin d’éviter les dérapages», a-t-il poursuit.

 

La population de Haut-Mbomou se dit prête à aller aux élections du 27 décembre prochain.

 

 

Reprise progressive de la circulation sur l’avenue Koudoukou à Bangui

 

http://rjdh.org/  PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 23 DÉCEMBRE 2015

 

Les activités commencent à reprendre progressivement sur l’avenue Koudoukou, reliant les 3e et 5è arrondissements de Bangui. Des taxi-motos et quelques passagers empruntent cet axe grâce à la présence des éléments des Forces Armées Centrafricains (FACA) et de la Minusca qui assurent la sécurité. Cette avenue est restée impraticable depuis plus de 2 ans malgré des initiatives de reprise.

 

Des mouvements se font sentir sur cet axe depuis le carrefour du 5è arrondissement. L’on voit des motos taxis et des voitures personnelles qui empruntent la voie.

 

Toutes les barricades érigées par des groupes armés et des groupes d’autodéfenses ont été enlevées.

Un taximan en provenance de Benz-vi témoigne sous l’anonymat que, « la circulation essaie tout petit peu de reprendre son cour initial et surtout avec la présence des forces nationales qui patrouillent dans la localité ».

 

En face du commissariat du 5ème arrondissement juxtaposé à la Mairie dudit arrondissement, un groupe de jeunes du quartier Combattant, Yassimandji et Boeing est en train d’observer les activités. Un d’entre eux, livre ses expressions. « Nous sommes contents pour cette reprise qui va nous permettre de reprendre nos activités de  nettoyage des véhicules et engins ici », s’est-il exprimé.

 

Octave Aladoum, âgé d’une cinquantaine d’année, sur sa bicyclette,  est de retour de promenade et souhaite l’augmentation de l’effectif des éléments de forces de défense. « La paix revient dans notre secteur et il faudrait que le gouvernement renforce davantage l’effectif des FACA, afin que la sécurité des biens et personnes soit rassurée. Nous avons constaté qu’avec les FACA et la Minusca, tout rentre en ordre », a fait observer Octave.

 

Sylvie quant à elle exhorte les jeunes du Km5 à prôner l’esprit de tolérance. «  Les jeunes doivent abandonner les mauvaises pratiques telles que le braquage à main armée, le banditisme et consolider les acquis du vivre ensemble qui règne dans le secteur», a-t-elle confirmé.

 

L’avenue Koudoukou a fait  l’objet de plusieurs cas d’exactions pendant la crise militaro-politique qui a secoué Bangui.

 

Le camp du candidat Patassé présente les grands axes de son programme politique

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 24 DÉCEMBRE 2015

 

Le parti Centrafrique Nouvel Elan, du candidat à la présidentielle, Sylvain Eugène Ngakoutou Patassé a appelé les Centrafricains à plus de vigilance lors du vote de dimanche prochain. Cet appel a été lancé lors d’un point de presse animé le mercredi 23 décembre par le conseiller politique dudit parti, Firmin N’gbeng-Mokoue.

 

Firmin N’gbeng-Mokoue a commencé son point de presse par la présentation du  projet de société du candidat, lequel projet selon lui, vise à assurer et développer le bien-être de la population centrafricaine à travers la croissance économique. «Cela fait plusieurs mois que le candidat sillonne certaines villes de la RCA et les échos de ces déplacements sont encourageants. Donc, nous voulons faire savoir aux électeurs que c’est dans les urnes que le vote se fait. Ainsi, nous appelons les Centrafricains à soutenir cette candidature qui va apporter un nouvel élan en Centrafrique», a dit Firmin N’gbeng-Mokoue.

 

Le camp de ce candidat a fait savoir que  la reconstruction de la République Centrafricaine ne peut se limiter à la réfection des bâtiments et des édifices publics, elle signifie aussi rebâtir une société, une nation et promouvoir le vivre ensemble. « Les directives permettront d’atteindre les fins immédiates visées par le projet de société qui sont organisées autour de quatre axes stratégiques à savoir, la sécurité, et la gouvernance, le développement économique et progrès social, ainsi que la question de l’environnement et le désenclavement pour une Centrafrique nouvelle»,  a précisé le document politique du candidat.

 

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 18:14

 

 

 

http://www.afrik.com/  JEUDI 24 DÉCEMBRE 2015 / PAR ADRIEN SEYES

 

À quelques jours de l’élection présidentielle en Centrafrique, l’accord politique passé entre François Bozizé et Anicet Georges-Dologuélé suscite la polémique. Beaucoup redoutent en effet que l’ancien Président centrafricain, qui figure dans le viseur de la Justice centrafricaine et de la CPI, ne bénéficie d’une impunité en cas de victoire de Dologuélé.

 

C’est un accord qui passe mal à Bangui et dans la sous-région. Après avoir vu sa candidature à l’élection présidentielle rejetée par l’Autorité nationale des élections, l’ex-Président François Bozizé tente par tous les moyens de se maintenir dans le jeu politique centrafricain.

 

Pour ce faire, son parti, le Kwa Na Kwa, a signé cette semaine un accord électoral avec l’un des candidats à l’élection présidentielle, Anicet-Georges Dologuélé. Pour Arsène, qui tient une petite boutique dans le quartier Combattant, "il s’agit d’un calcul électoraliste cynique. C’est irresponsable de remettre en scelle celui-là même qui a contribué à plonger le pays dans la pire crise qu’ait connue son histoire".

 

François Bozizé figure en effet sur la liste dite des personnalités "sanctionnables" des Nations Unies et des États-Unis pour son rôle dans les troubles qui ont endeuillés la RCA ces derniers mois. "Sans compter le fait que ses dix années passées au pouvoir ont été caractérisées par un népotisme, une gabegie et une corruption sans précédent. Tout cela a plongé la Centrafrique dans l’ornière dans laquelle elle se trouve aujourd’hui", ajoute Marceline, une femme d’affaires centrafricaine, qui se rend régulièrement à Douala.

 

"Même après avoir été chassé du pouvoir en 2013, François Bozizé a continué à attiser la haine, en entretenant une rébellion armée responsable de nombreux crimes", analyse un fin connaisseur du pays. Pas plus tard que le 13 décembre dernier, la tenue du référendum d’approbation de la nouvelle Constitution avait été perturbée notamment par des groupes proches de l’ex-président centrafricain, François Bozizé, entraînant ainsi une nouvelle mise en garde de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda.

 

Dologuélé joue son avenir politique, Bozizé son avenir judiciaire

 

"Dologuélé justifie cet accord par la nécessité de faire la paix. Mais il s’agit en réalité d’un habillage marketing destiné à vendre à l’opinion publique nationale et internationale un deal électoral avec une personnalité jugée infréquentable. Or il ne peut y avoir de paix et de réconciliation sans justice", renchérit notre interlocuteur. À Bangui, nombreux sont ceux à penser que du point de vue de Bozizé, cet accord est motivé par la volonté de conserver son influence sur la scène politique centrafricaine, mais également par la volonté d’obtenir à terme la garantie d’une immunité judiciaire, la justice centrafricaine et internationale s’intéressant de près à son cas.

 

Dologuélé à quitte ou double

 

Sur les réseaux sociaux, les réactions outrées sont légions. "Cet accord funeste rappelle celui signé dernièrement en Guinée entre Cellou Dalein Diallo et Dadis Camara", peut-on lire sur Twitter ; et sur Facebook : "Dologuélé a signé un pacte avec le diable".

 

Qu’est-ce qui a donc motivé le leader de l’URCA à passer un tel accord ? Pour ce responsable d’une ONG spécialisée dans l’observation électorale, Anicet Georges-Dologuélé, de peur de se retrouver en troisième position au soir du premier tour tente de nouer toutes les alliances politiques possibles, même les moins recommandables. "La probabilité que Martin Ziguélé soit présent au second tour étant très forte, la seconde place se jouera entre lui et Karim Meckassoua qui mène une campagne très offensive. Dologuéle tente donc le tout pour le tout car il sait que les reins de son nouveau parti l’URCA, ne sont pas suffisamment solides", analyse-t-il.

 

Quand bien même, il n’est pas certain que le calcul fait par Dologuélé sur le plan électoral soit le bon. En effet, le KNK, autre fois parti-Etat, est désormais affaibli et surtout très divisé. Dès le lendemain de sa signature, certains de ses responsables se sont empressés de dénoncer cet accord, à l’instar de Samuel Toko Feisse, membre du bureau politique et coordonnateur de la base du parti. De fait, beaucoup de ses militants ne se reconnaissent plus dans les instances dirigeantes du KNK et notamment dans son Secrétaire général, Bertin Béa. Parmi eux, nombreux sont ceux à avoir rejoint les rangs des antibalakas, un mouvement très hétérogène dont les leaders appellent à voter pour des candidats différents.

 

Anicet-Georges Dologuélé court-il le risque de ternir son image sans profiter pleinement des fruits électoraux de son accord avec Bozizé ? Verdict dans quelques jours.

 

Présidentielle en Centrafrique : polémique sur l’accord Bozizé Dologuélé
Présidentielle en Centrafrique : polémique sur l’accord Bozizé Dologuélé
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 14:14
RCA : élection aux multiples enjeux

 

 

 

http://www.bbc.com/ 24 décembre 2015

 

Après plusieurs reports, le premier tour de l'élection présidentielle est prévu le 27 décembre.

 

Cette élection singulière à plus d’un titre est censée mettre fin à la transition dirigée par Catherine Samba Panza depuis le départ de Michel Diotodia, contraint à abandonner le pouvoir par la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Une élection singulière

Pour la première fois dans l’histoire du pays, le pouvoir en place ne se présente pas à une élection qu’il organise. Quarante-trois dossiers de candidatures ont été déposés auprès de l’Autorité nationale des élections (ANE), 29 ont été validées par la Cour constitutionnelle et quatorze dont celles de Bozizé rejetées.

Selon certains observateurs, Martin Ziguélé semble bénéficier d’une certaine avance malgré deux tentatives manquées en 2005 et 2011. Il dispose d’un parti, le MLPC structuré et présent dans la plupart des circonscriptions du pays. Créé en 1979 par l’ancien président Ange-Félix Patassé, le MLPC a déposé 131 dossiers de candidature aux législatives sur 141 circonscriptions.

Toutefois beaucoup de ses compatriotes le considère comme un homme du système associé aux terribles répressions de 2001 après le putsch manqué contre le président Patassé.

Dans un contexte de conflit interreligieux, Karim Meckassoua, musulman originaire du PK5, 60 ans, ingénieur de formation veut également devenir président de la Centrafrique.

Anicet-Georges Dologuélé, un ancien ministre sous Bozizé est aussi candidat.

L’équation Bozizé

En exil en Ouganda, l’ancien président Bozizé tente de peser de tout son poids dans le scrutin. Les 64,34 % des voix qu’il a obtenues en 2011 sont un argument de taille. Son parti, le Kwa Na Kwa (KNK), a annoncé son soutien au candidat Dologuélé.

Malgré cette volonté de peser de tout son poids, le retour dans le pays de l’ancien président est plus qu’hypothétique. En mai 2013, la justice centrafricaine a émis un mandat d’arrêt international à son encontre.

En août 2015, le ministre centrafricain de la Justice a promis qu’il serait arrêté dès qu’il poserait un pied dans le pays. Il est, depuis mai 2014, sous sanctions de l’ONU (gel des avoirs et interdiction de voyager) et des États-Unis.

Un pays divisé

Même s’il a renoncé à la partition du pays et à perturber le scrutin dans les zones qu’il contrôle, sous la pression de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), l'ancien numéro deux de l’ex-Seleka et actuel patron du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique demeure un cas pour les autorités centrafricaines.

Depuis le renversement de François Bozizé par la rébellion Seleka en mars 2013, le pays est plongé dans une guerre civile aux relents de conflits interreligieux.

Le pays est contrôlé par deux forces armées rivales toujours prêtes à en découdre. A défaut d’être désarmées de force, elles ont été tenues à distance par les forces internationales présentes dans le pays.

Au nord, il y a les ex-rebelles de la Seleka qui ont leur état-major à Bambari, au centre du pays. Au sud, il y a les anti-balakas, des milices composées de paysans et d’anciens militaires fidèles au président déchu François Bozizé.

Des milliers de personnes ont été déplacés et malgré la présence de la Mission des Nations Unies pour la République Centrafricaine (MINURCA), il y a souvent des morts en raison des heurts entre musulmans et chrétiens.

Le Pape François s’y est rendu fin novembre. Il a délivré un message de paix et d’espoir dans la mosquée centrale de Bangui située en plein cœur du quartier musulman PK5.

 

 

NDLR : Les 64,34 % des voix de Bozizé en 2011 étaient frauduleusement acquis et vigoureusement contestés. La preuve : le bénéficiaire se trouve présentement en exil en Ouganda et sous sanctions onusiennes

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 14:09
Voeux de Noel et de nouvel an du Président de PATRIE

 

 

 

JOYEUX NOËL ET VŒUX POUR LE NOUVEL AN

Mes chers compatriotes, 

Cette année qui s'écoule a été particulièrement éprouvante pour notre pays. 
Elle aura vu les Centrafricains, en proie, une fois de plus, aux démons de la haine et de la division. Des vies ont été perdues, la cohésion sociale malmenée. 


En somme, nous avons fait un grand bond en arrière. Les causes sont à chercher dans le comportement de tous et de chacun. 


Assurément, nous, leaders d'opinion ( pas que politiques) avons une grande part de responsabilité dans cette tragédie nationale. J'ai souvent déploré cette hypocrisie de la part de certains, qui consiste à tenir en public un langage généreux, républicain, basé sur les grands principes humanistes, et se faire le héraut de la supériorité tribale, de l'exclusion, en petit comité. 


Assurément, c'est le terreau, dont l'ignorance est l'engrais, sur lequel prospèrent tous  les extrémismes. Cette lâcheté n'a que trop duré. Nous sommes frères et sœurs, égaux devant la loi, condamnés à vivre sur cette terre qu'on appelle la RCA, et ce destin commun doit nous imposer une certaine conduite. 


Chers Compatriotes, 


Nous sommes à l'orée d'élections aussi déterminantes que délicates pour notre pays. 


J'avais souhaité vous y représenter, au poste le plus élevé de l'Etat. Je voulais vous y servir fidèlement, comme j'ai déjà pu le démontrer, avec mes forces et mes faiblesses, parce qu'homme, de chair et de sang. Comme le disait Indira Gandhi, " je ne suis pas assez égocentrique pour penser qu'un autre ne pourrait le faire à ma place, mais pas assez modeste pour dire que je ne pourrais le faire". 


Un autre le fera donc à ma place, pour les cinq prochaines années, parce que la Cour constitutionnelle en a décidé ainsi. 


J'ai donné mon avis sur cette décision. Mon opinion n'a pas changé. Mais c'est la Cour Constitutionnelle de notre pays. En moi, aucune acrimonie, aucun crève-cœur envers qui que ce soit. 


Bien au contraire. Je garde intacte pour certains membres de Cette cour, mon admiration première. Parfois, certaines choses dépassent notre propre et modeste personne. Et sur le chemin de la vie, la mienne, certains faits ont fini de me persuader que chaque fois qu'on a cru me nuire, on m'a rendu service. 


Le moment de surprise passé, j'ai accepté cette situation en fils reconnaissant vis-à-vis du créateur. Comme vous le savez, on rencontre son destin parfois par les chemins que l'on prend pour l'éviter. 


Ce que nous avons mis en marche ne s'arrêtera pas. 


Le Patrie a présenté des candidats aux élections législatives, qui font notre fierté, par leur vitalité et la qualité de leurs propositions. Ils sont le visage de ce que nous serons demain, de ce que nous sommes déjà un peu. 


Avec un peu d'efforts, nous aurons un groupe parlementaire, pour contribuer à la reconstruction de notre pays. 


Le Patrie restera lucide, gardera son identité et commencera sa marche vers le pouvoir au lendemain des élections générales. 


Nous accepterons les résultats de ces élections. Nous avons signé le Code de bonne conduite, et au Patrie, les mots ont un sens. 


En son temps, nous avions déploré les conditions dans lesquelles ces élections allaient se tenir, ainsi que les multiples violations du Code Électoral. Certains n'y ont vu qu'une manœuvre d'un groupuscule assoiffé de pouvoir, comme si on était incapables de s'élever au dessus des contingences matérielles. 


Aujourd'hui, les mêmes commencent à crier par anticipation aux fraudes. 


Cela me rappelle étrangement les élections de 2011. Vice-President de la CEI, un des représentants de l'opposition, j'avais préféré démissionné. Mon camp n'était pas d'accord avec cette décision, avait préféré participé et co-organisé ces élections, avant de dénoncer les fraudes. 


Quel que soit le President qui sera issu des urnes, le Patrie l'acceptera.


Mais le Patrie ne se précipitera pas pour faire alliance. Nous jugerons sur pièce. Car comme le disait Mitterrand, "il faut savoir dire non quand il le faut, selon donne du poids à nos oui"


Le plus important, c'est de commencer la reconstruction, ou plutôt, la construction de notre pays meurtri. Ce qui passe par une réconciliation préalable. 


Le President élu sera mal élu, ne sera pas parfait, mais ça, nous le savons déjà, et nous l'avons accepté. Ne feignons pas de le découvrir au lendemain des élections. 


C'est sur ces mots, que je vous souhaite, chers compatriotes, bonne fête de noël, et mes vœux de santé, de paix, et de bonheur pour l'année qui commence.


Vive la République, une et indivisible. 

Maître CREPIN MBOLI-GOUMBA


Président du PATRIE 

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 02:53

 

 

 

Bangui 24 déc (CAP) – Le candidat n° 4 Martin Ziguélé a fait trois villes ce mercredi 23 décembre à savoir Bouar, Bozoum et Bossangoa. Dans ces trois importantes villes où il était accompagné des journalistes Pierre Pinto et Cyril Bensimon respectivement envoyés spéciaux de RFI et du journal Le Monde.

 

Le candidat favori de cette élection présidentielle a parlé à la population en déroulant les thèmes favoris de son programme à savoir, la sécurisation du pays, le DDRR, l’agriculture et l’élevage, bref, comment remettre la RCA sur les rails du développement en privilégiant l’agriculture et l’élevage pour lutter contre le chômage tout en assurant un minimum de revenus et du pouvoir d’achat au monde rural.

 

A Bozoum, Martin Ziguélé a reçu une délégation d’anti-balakas mécontents qui ont tenu à le rencontrer pour lui faire part de ses préoccupations qui tournent essentiellement autour de l’envie de ceux-ci de se faire enrôler dans les Facas. Dans la matinée, ces anti-balakas avaient semé quelque peu la panique en tirant plusieurs coups de feu en l’air mais ils se sont calmés après avoir été reçus par le candidat Ziguélé et tout était  entré dans l’ordre.

 

Après Bozoum, l’avion de Martin Ziguélé a redécollé pour Bossangoa où le candidat n° 4 a été bien accueilli par la population du chef-lieu de la préfecture de l’Ouham et tenu un important meeting où il a également parlé à la population avant de regagner Bangui en fin d’après-midi.

D’après son programme de campagne dans les villes de provinces, Martin Ziguélé doit se rendre ce jeudi 24 à Bocaranga où il se présente aussi aux élections législatives, à Paoua et enfin Kaga-Bandoro chef-lieu de la Nana-Gribizi avant de regagner Bangui où il clôturera sa campagne électorale vendredi 25, dernier jour officiel avant le double scrutin de dimanche 27 décembre.

 

Trois derniers meetings sont prévus dont deux dans des quartiers populaires et un ultime au stade 20000 places de la capitale que la direction nationale de campagne du candidat du MLPC compte remplir comme lors de la grande messe du .pape François le 30 novembre dernier. Alors que pour diverses raisons dont surtout par manque de moyens financiers, plusieurs candidats à cette élection présidentielle sont quasiment inaudibles voire ont presque disparu de la circulation, seuls les candidats Karim Meckassoua, Anicet Georges Dologuélé et Martin Ziguélé ont pu s’offrir la visite de certaines localités de l’arrière-pays en avion.

 

La plupart des trente candidats faute de moyens, se sont contentés de quelques brèves apparitions dans la capitale et certaines localités environnantes et ont fait l’impasse sur le vaste arrière-pays  centrafricain. Il en est de même pour les affiches et effigies des candidats dont Bangui est fleuri ces derniers jours. Seuls Anicet Georges Dologuélé et surtout Martin Ziguélé se sont offert une bonne couverture de la capitale avec des affiches géantes en quadrichromie sur les principales artères de la ville. Un énorme portrait de Ziguélé trône au sommet d’un haut pylône non loin de la place de la paix (carrefour avenue Koudoukou et avenue des martyrs) en allant vers l’aéroport international Bangui Mpoko.

 

Certains candidats en sont réduits à des affiches en noir et blanc et au format A4 sur lesquelles on a même du mal à les reconnaître mais c’est cela aussi la campagne électorale de cette présidentielle centrafricaine avec une pléthore de candidats (trente) dont un bon nombre sont qualifiés par les banguissois de n’être que de vulgaires « farfelus aventuriers » tout en s’interrogeant sur les véritables raisons de leur candidature.

 

La question qui est maintenant dans tous les esprits à Bangui est de savoir s’il y aura un second tour et si oui, quel candidat, entre Anicet Georges Dologuélé dit AGD et Karim Meckassoua, pourrait affronter Martin Ziguélé dont c’est quasiment admis par tous les observateurs qu’il est en pôle position et mènerait même la course en tête. Ses partisans rêvent eux d’un premier tour K.O comme dernièrement au Burkina-Faso alors qu’avec trente candidats, d’aucuns pensent qu’un tel cas de figure serait difficile.

 

Un qui a complètement disparu des écrans radar est le candidat du RDC, Désiré Bilal Kolingba pour qui les partisans nourrissaient au départ beaucoup d’ambition mais  qui a tardé à entrer en campagne, il était resté longtemps à l’extérieur du pays sans doute à la recherche de moyens financiers qui selon toute vraisemblance, continuent de faire défaut. Les candidats à la députation du RDC ont dû se contenter sans gaîté de cœur d’une somme d’argent dont la décence voudrait qu’on n’en donne pas le montant. Rien d’étonnant aussi de constater une atmosphère de désolation devant le siège du RDC avenue du Dr Conjugo, d’après plusieurs banguissois.

 

Bien malin qui pourrait dire qui des trente candidats sortirait des urnes après le vote des Centrafricains du 27 décembre. 

RCA présidentielle : Deuxième semaine de campagne électorale et fortune diverse des candidats
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 00:43
Centrafrique: « Pas l’argent pour le Noël de mes enfants! »

 

 

 

23 décembre 2015 (AFP)

 

« Je m’appelle Méric, comme les Etats-Unis d’Amérique! C’est pas un joli nom, ça? Mais j’ai pas l’argent pour le Noël de mes enfants »: à Bangui, capitale de la Centrafrique ruinée par trois années de violences et qui s’apprête à voter dimanche, les fêtes de fin d’année s’annoncent moroses.

 

Nu dans son embarcation, Méric le piroguier termine la brève lessive de ses vêtements en fin de journée, après avoir plongé dans le fleuve Oubangui pour en extraire du sable destiné aux rares constructions dans la capitale délabrée. L’heure semble à la trêve de Noël dans Bangui, après les violences qui l’ont déchirée ces trois dernières années.

 

Les rues vibrent des caravanes de voitures et de motos des candidats à la présidentielle et aux législatives de dimanche, elles tournent autour du rond point du Kilomètre zéro, le centre de la ville, au bord de rues encombrées de jouets et de sapins en plastique, made in China, bas de gamme. Exposés à même la latérite, sur une simple bâche de plastique.

 

Elvis et Adolphe, commerçants trentenaires, se sont associés pour l’occasion. Citoyens d’un pays enclavé et parmi les plus pauvres du monde, ils sont partis par la route à la frontière camerounaise « acheter pour 700.000 Francs CFA (1.067 euros) de jouets ».

 

Ils y sont restés quatre jours, le temps d’acheter, de dédouaner et d’attendre le départ d’un convoi de camions sécurisé par les Casques bleus bangladais de la Mission des Nations unies (Minusca) pour ramener les jouets dans Bangui. Car sans escorte, l’unique grande route qui ravitaille Bangui est trop dangereuse: miliciens anti-balaka, bandits de grand chemin y tendent des embuscades.

 

– Poupée trop chère –

 

Leur unique cliente, accompagnée de son mari muni du porte-feuille, soupire: elle voulait acheter une blonde et grande poupée en robe de mariée pour sa fille, « mais 25.000 FCFA (40 euros) c’est vraiment trop cher », alors elle en prend une à 8.000 CFA « qui, avant, coûtait au maximum 5.000 ».

 

Un ballon de foot coûte 3.000 CFA, un petit piano 4.500, un sapin maigrelet 10.000 CFA. Le sifflet ne coûte que 150 F et, forcément, son prix accessible le rend très populaire. Cela s’entend très fort dans les rues où il rivalise avec les chants de Noël.

 

Les deux associés, chrétiens, commerçaient avant 2013 dans le quartier musulman PK-5 mais ils en ont été « chassés quand ça a trop bougé », pendant les violences intercommunautaires de ces dernières années. « Ca marche petit à petit, plus on s’éloigne de l’état de guerre, meilleur c’est », explique Adolphe, qui, le reste de l’année, vend des denrées alimentaires.

 

Elvis et Adolphe comptent sur le marché de nuit de la veille de Noël pour arrondir leurs bénéfices et, s’ils n’écoulent pas leurs stock de jouets en plastique, ils garderont les invendus pour Noël 2016, une date qu’ils ont l’assurance de voir revenir dans un pays à l’avenir encore bien incertain.

 

Dans le quartier proche de Lakouanga, au bout des « deux rues goudronnées », mais qui ne le sont plus depuis longtemps, le jeune vendeur ambulant Fiston traverse le petit pont enjambant un canal aux eaux sales pour se diriger vers le bar New Texas.

 

Il vend des sifflets, des sabres et des poupées, un matériel en plastique que son père a acheté avant de l’envoyer vendre dans la rue, explique-t-il.

 

La serveuse Jenny, qui n’en est plus visiblement à sa première bière, chantonne « Papa Noël », se fait offrir par un client une poupée pour sa fille, et déclare qu’elle « aime Bozizé », l’ex-président François Bozizé renversé en 2013, empêché de se représenter par la Cour Constitutionnelle.

 

Une banderole proche, accrochée aux arbres, vante les mérites de Martin Ziguélé, l’un des favoris de la présidentielle.

 

Lors de ces journées d’élections et de fêtes, « j’irai à la cathédrale pour que Dieu bénisse mon pays, plus d’armes, plus de larmes, un pays en paix et pour que les gens mangent », lance-t-elle.

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 00:16

 

 

 

 

La campagne électorale qui bat son plein depuis le 12 décembre 2015 édifie l’opinion nationale et internationale sur le poids politique réel des partis politiques centrafricains et même la personnalité des candidats aux élections présidentielle et législatives de 2015.

 

A seulement trois jours de la fin de la campagne électorale, on apprend de source RFI que le candidat Anicet Georges DOLOGUELE dit AGD a signé un pacte avec celui que le peuple centrafricain a très majoritairement vomi, le chef embusqué des Antibalaka, François BOZIZE YANGOUVOUNDA, le plus minable des présidents centrafricains, général d’opérette, général poltron qui a très spectaculairement détalé face à l’ennemi au lieu de rester défendre, même au prix de vie, le peuple centrafricain. 

 

Alors que la page politique François BOZIZE a été définitivement tournée, le candidat DOLOGUELE, en perte de vitesse dans cette campagne électorale, croit bénéficier d’un soutien politique, mais se retrouve plutôt avec un handicap certain. D’abord, François BOZIZE est celui-là même qui a creusé lentement mais sûrement, de 2003 à 2013, une tombe pour y enterrer le peuple centrafricain. C’est incontestablement sa gestion catastrophique de la chose publique qui a favorisé et justifié la naissance des multiples groupes de rébellions à partir de 2006 ; c’est le détournement par le régime François BOZIZE des fonds du programme du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) qui a favorisé la naissance dans un premier temps de la coalition rebelle UFDR, et dans un second temps de la Séléka qui parviendra à prendre le pouvoir le 24 mars 2013. François BOZIZE est le vrai chef des Antibalaka qui sévissent dans le pays depuis le 24 mars 2013, et se rendent régulièrement coupables d’odieuses exactions sur les populations : vols, viols, pillages à grande échelle, vandalisme, extorsions, braquages à mains armées, enlèvements, torture, assassinats ou exécutions sommaires, destructions de biens, exil forcé, et autre déplacement forcé des personnes, menaces diverses etc…

 

Selon toute vraisemblance, DOLOGUELE tente de défier les Centrafricains en s’engageant en cas de victoire, dans son accord électoral avec le KNK, à ramener BOZIZE dans le jeu politique centrafricain. DOLOGUELE défie très clairement la justice de son pays qui a délivré un mandat d’arrêt international contre François BOZIZE pour plusieurs chefs d’accusation parmi lesquels des crimes de sang, des crimes contre l’humanité et des crimes économiques ; DOLOGUELE oublie même qu’une Cour Pénale Spéciale a été créée par le Conseil National de Transition (représentation nationale) pour juger, entre autres, le délinquant et criminel, le fugitif et recherché François BOZIZE. DOLOGUELE méprise et défie la communauté internationale qui a d’abord pris acte du renversement du président François BOZIZE, et qui a ensuite grandement contribué à la mise en place des institutions de transition en écartant François BOZIZE, et a enfin  prononcé des sanctions contre ce dernier et son entourage immédiat : gel de ses avoirs financiers et interdiction de voyager. DOLOGUELE défie aussi la Cour Pénale Internationale qui est en train d’enquêter sur les crimes massifs commis en Centrafrique, et qui logiquement, ne pourra ne pas lancer un mandat d’arrêt international contre le criminel François BOZIZE. DOLOGUELE pactise avec Bertin Béa qui a fort à faire avec la justice nationale pour association de malfaiteurs et plusieurs autres chefs d’accusation.

 

Tout le monde savait déjà que DOLOGUELE était une personnalité politique très controversée, en témoigne le surnom « Monsieur 10 % » qui lui est accolé pour moult malversations financières du temps où il fut Premier Ministre, puis Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Les rapports mafieux de DOLOGUELE et BOZIZE remontent à très longtemps puisque le premier avait financé, à hauteur de 25 millions de F CFA, la campagne électorale du second en 2005, contre son maintien à la présidence de la BDEAC. Mais plus tard, BOZIZE avait dû se résoudre à se joindre à ses homologues Chefs d’Etat de l’Afrique Centrale pour remercier DOLOGUELE trois ans avant la fin même de son mandat à la tête de l’institution pour un bilan très mauvais, et surtout pour le détournement de 11 milliards (si l’on en croit Afrique Education, journal d’investigation et autres journaux).

 

On savait déjà que DOLOGUELE était un aventurier politique qui est apparu et accouru sur la scène politique centrafricaine après le 24 mars 2013, en espérant s’y faire une place, à l’aide d’une coquille vide baptisée Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), parti ayant une existence très superficielle. Mais on ne savait pas que DOLOGUELE était capable de tomber si bas, de se compromettre à un tel degré pour tenter de se faire élire Président de la République.

 

Les électeurs centrafricains apprécieront eux-mêmes cet accord électoral mafieux entre le diable BOZIZE et le candidat DOLOGUELE, à vrai dire un accord électoral contre le peuple centrafricain qui attend plutôt du nouveau Président qu’il soit un homme intègre, un rassembleur, un président proche des gens, humble, un homme par qui la fierté centrafricaine renaîtra. 

 

Anatole Fioboye

 

 

Présidentielle en Centrafrique : les dessous de l’accord entre Bozizé et Anicet-Georges Dologuélé

 

http://www.afrik.com/  MERCREDI 23 DÉCEMBRE 2015 / PAR ASSANATOU BALDÉ

 

Le parti de l’ancien Président centrafricain François Bozizé et celui d’Anicet-Georges Dologuélé ont conclu un accord, ce mardi, en vue de l’élection présidentielle prévue le 27 décembre 2015.

 

Même s’il est exilé en Ouganda, l’ombre de François Bozizé plane toujours sur la Centrafrique. A quelques jours de la Présidentielle et des Législatives prévues le 27 décembre, les alliances politiques se dessinent. Contre toute attente, alors que sa candidature au scrutin à été rejetée, l’ancien Président François Bozizé a conclu un accord, ce mardi 22 décembre 2015, avec le candidat Anicet-Georges Dologuélé, de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), parti créé en octobre 2013.

 

Que dit cet accord ? En échange de son soutien à Anicet-Georges Dologuélé, le parti de François Bozizé bénéficiera d’un partage du pouvoir, à l’Assemblée nationale comme au gouvernement, si bien évidemment le candidat de l’URCA remporte le fauteuil présidentiel.

 

Pour cet observateur averti de la Centrafrique, qui s’est confié à Afrik.com, « l’accord politique entre Bozizé et Dologuélé est largement interprété à Bangui comme un calcul électoraliste ».

 

Selon lui, « du point de vue de Bozizé, cet accord est motivé par la volonté de conserver son influence sur la scène politique centrafricaine ainsi que par la volonté d’obtenir à terme la garantie d’une immunité judiciaire. L’épée de Damoclès de la CPI plane au-dessus de sa tête », soulignant que cet « accord qui est très mal vu dans la sous-région, du fait que Bozizé, malgré les mises en garde des chefs d’Etat de la sous-région, tente par tous les moyens de revenir dans le jeu politique quel qu’en soit le prix ».

 

Pour rappel, au total 29 candidats participeront à l’élection présidentielle centrafricaine, dont le premier tour est prévu le 27 décembre, selon la Cour constitutionnelle de transition, qui a rejeté 15 candidatures, parmi lesquelles figurent celle de François Bozizé, renversé en mars 2013 et sous le coup de sanctions internationales. De son côté, la présidente de Transition, Catherine Samba Panza, ne pouvait être juridiquement candidate.

 

Parmi les candidats, considérés comme les favoris du scrutin, figurent les poids lourds de la classe politique dont Martin Ziguelé, Anicet-Georges Dologuélé, ou encore Karim Meckassoua.

 

DESESPERE, ANICET GEORGE DOLOGUELE PACTISE AVEC LE DIABLE BOZIZE  -  par Anatole Fioboye
DESESPERE, ANICET GEORGE DOLOGUELE PACTISE AVEC LE DIABLE BOZIZE  -  par Anatole Fioboye
DESESPERE, ANICET GEORGE DOLOGUELE PACTISE AVEC LE DIABLE BOZIZE  -  par Anatole Fioboye
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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 00:14
RCA : Noureddine Adam (ex-Séléka) dans les starting-blocks pour la paix

 

 

 

http://www.afrique-sur7.fr/     DÉC 23, 2015

 

Noureddine Adam a décidé de changer son fusil d’épaule. L’ancien n°2 de la Séléka et actuel leader du FPRC s’inscrit désormais dans une logique de paix. Depuis N’Djamena (la capitale du Tchad), il a fait connaître sa décision via un communiqué rendu public ce lundi 21 décembre, nous rapporte jeuneafrique.com.

 

Noureddine Adam se mue en apôtre de la paix

 

Noureddine Adam s’était taillé jusque là la réputation d’être un fervent partisan de la violence. Il avait même rejeté toute idée de prendre part au processus électoral en cours en Centrafrique. Le 14 décembre dernier, à son fief du Nord-Est, cet ancien dignitaire de la Seleka avait proclamé la République autonome du Logone.

 

Mais depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Sous l’égide de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et des autorités tchadiennes, Nourredine Adam s’est engagé à « apporter une contribution positive et sincère à la tenue des prochaines élections générales en Centrafrique le 27 décembre prochain afin que celles-ci se déroulent dans toutes les préfectures du pays dans le calme, la sérénité, sans la violence et avec une forte participation. »

 

Poursuivant sur sa lancée, il exprime ses « regrets pour les récents affrontements et les actes qui nous ont fait prêcher une partition pure et simple. Au contraire nous nous sommes battus toute notre vie pour une République centrafricaine unie, indivisible, mais réellement inclusive et qui accepte et protège tous ses enfants, qu’ils soient chrétiens, musulmans, animistes ou adeptes de toute forme de croyance. »

 

Ce revirement de situation de ce chef rebelle est diversement apprécié par les observateurs de la vie politique centrafricaine qui voient en ce geste une manoeuvre de roublardise.

 

Loin d’être une décision spontanée, elle a été le fruit d’une médiation menée par l’OCI, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Tidiane Gadio et la facilitation du président Idriss Déby Itno. Ainsi que l’explique une source proche de la Présidence tchadienne : « Le président était très remonté après les déclarations relatives à la partition de la RCA. Quand l’occasion s’est présentée de faire changer d’avis Noureddine, il n’a pas hésité. »

 

Pensez-vous que ce changement d’avis de Noureddine Adam est-il le présage d’élections apaisées en RCA ?

 

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24 décembre 2015 4 24 /12 /décembre /2015 00:12

 

 

 

Au moment où les larmes du général tortionnaire Bozizé et de ses inconditionnels n’ont pas encore séché suite à la décision de  la Cour constitutionnelle de transition  rejetant sa candidature  pour cette présidentielle du 27 décembre prochain, certains quidams se lèvent comme par enchantement pour prendre des engagements de la manière la moins attendue, sous forme d’un accord politique.

 

Guidé comme d’habitude par la pulsion alimentaire, le truculent Bertin Béa voyant épuisées toutes ses cartouches, a décidé sur ordre de son maître à penser depuis son exil ougandais, de brader le KNK, cette formation politique qui à bien des égards, ressemble à un mouvement terroriste, au chef de l’URCA, un parti qui vient à peine d’être porté sur les fonts baptismaux et donc que pas grand monde connaît en Centrafrique.

 

Mais pour peu que cet attelage politique soit viable, Dieu seul sait qu’ils l’ont paraphée par conviction. Un accord considéré par bon nombre des Centrafricains comme une alliance de circonstance entre la carpe et le lapin. Pour l’homme de la rue, il s’agit véritablement d’une alliance incongrue, contre nature, vouée à l’échec parce que bâtie sur le mensonge et sur la mauvaise foi. Cet accord n’est donc qu’un coup d’épée dans l’eau. Rien ne dit qu’un tel accord au sommet, sera respecté par les militants de la base car il n’engage que ses signataires d’état-major.

 

Personne n’ignore que le KNK est atomisé depuis le départ précipité du pouvoir de son fondateur qui se croyait invincible en Centrafrique et Bertin Béa qui fait du zèle pour bien se faire voir de Bozizé était en réalité inconnu au bataillon durant les dix années de règne de ce dernier qui ne l’a investi des fonctions de secrétaire général par intérim qu’après son renversement du pouvoir par la coalition Séléka. Pour la petite histoire : Depuis Kampala, Bozizé n’a pu envoyer que la somme de deux millions de F CFA seulement sur les cinq qu’il faut pour la caution de son dossier de candidature à l’élection présidentielle à déposer à l’ANE. Il a fallu trouver ailleurs les trois autres millions de F CFA.

 

Partagé entre les autres inféodés du président déchu presque tous candidats en lice, le KNK dont la plupart des militants sont parmi les proches parents de Bozizé puisqu’il ne mobilisait que ses frères, sœurs et neveux du clan, ne représente plus grand-chose aujourd’hui. Il n’a pu investir que quarante et cinq candidats à la députation. On ne saurait donc raisonner à l’échelle de toute une nation car le KNK apparaît maintenant comme une coquille vide. Ses anciens apparatchiks ont même honte de s’en réclamer et beaucoup se sont engagés dans les prochaines élections comme candidats « indépendants ». C’est dire combien il vaut mieux ne pas être étiquetés aujourd’hui comme KNK. Aussi, faudrait-il savoir si l’effet du hold-up électoral avec les prétendus 64% de voix frauduleusement acquis lors du dernier scrutin non crédible de 2011 sous le magistère de Bozizé ne pourrait encore jouer dans la balance cette fois-ci.

 

Le moins qu’on puisse dire est que le masque du candidat Anicet Georges Dologuélé qui a toujours secrètement soutenu Bozizé pour obtenir de lui le renouvellement de son mandat à la tête de la BDEAC, vient de tomber à travers cet accord que certains considèrent déjà comme scandaleux et dont le dindon de la farce n’est autre que Dologuélé lui-même qui s’est laissé duper par son conseiller de stratégie politique et ex-dircab Serge Alain Yabouet Bazoly et la bande de célèbres métis très intéressés dont AGD s’est entouré depuis belle lurette qu’il a suffisamment enrichis mais qui le conduisent dans le mur. Car, que le vice rende hommage à la vertu, cela ne peut prêter qu’à sourire. Ce qui est sûr c’est que les voix des militantes et militants du KNK iront beaucoup davantage ailleurs qu’à l’URCA. Le verdict sortira bientôt des urnes. Wait and see… !

 

Freddy Massengué

Accord politique entre le KNK et l’URCA : Un coup d’épée dans l’eau  -  par Freddy Massengué
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23 décembre 2015 3 23 /12 /décembre /2015 23:56

 

 

 

http://www.afrique-sur7.fr/    DÉC 23, 2015

 

Des Centrafricains ont été expulsés du Cameroun. Au nombre de huit au total, cinq d’entre eux sont accusés d’avoir séjourné illégalement dans le pays et deux autres sont soupçonnés de comploter avec le groupe Boko Haram, apprend-t-on de journalducameroun.com.

 

Des Centrafricains renvoyés manu-militari à la frontière

 

Des Centrafricains sont désormais entre les mains de leurs autorités depuis ce samedi 19 décembre. Ils ont été interpellés à la frontière entre la Centrafrique et le Cameroun avant d’être rapatriés par leur pays d’accueil qui avaient des griefs contre eux. Séjour illégal, présomption d’accointances avec la secte islamiste Boko Haram, vol et usage de fausse identité étaient des motifs suffisamment graves au regard des autorités camerounaises qui ont vite fait de mettre fin à leur séjour sur le territoire camerounais alors que ces personnes s’étaient établies à Bouar.

 

Ainsi, Marcelline Bitouga, Commissaire de Police de Bertoua, a adressé un courrier aux autorités de Garoua-Mboulaï et de Beloko pour préciser que ces individus sont désormais interdits de fouler le sol camerounais. Son homologue de Beloko, Narcisse Yapende, promet que : « la police de Beloko continuera toujours de veiller dans la région afin de préserver la sécurité transfrontalière. »

 

Il revient donc au Procureur du tribunal de grande instance de la ville de Bouar d’entériner les décisions des forces de l’ordre.

 

Cet incident qui met en cause des compatriotes de Catherine Samba-Panza, la Présidente de la transition centrafricaine, soulève ainsi l’épineuse question de l’insécurité transfrontalière. En effet, depuis l’apparition de la secte Boko Haram chez le grand voisin nigérian, la région de l’Extrême-Nord du Cameroun est constamment le théâtre d’attentats-terroristes et d’attaques kamikazes perpétrés par les membres de cette nébuleuse.

 

Ainsi, les Etats du bassin du Lac tchad (Nigéria, Niger, Tchad, Cameroun) et le Bénin ont mis en place la Force multinationale mixte (Fmm) dont les résultats, plus que satisfaisants, ne se sont pas faits attendre. Vivement qu’elle redouble de vigilance et affine davantage sa stratégie dans cette guerre sans visage.

 

Que pensez-vous de cette décision des autorités camerounaises d’expulser des ressortissants centrafricains ?

lu pour vous : Cameroun-Centrafrique : comment des Centrafricains ont été expulsés par la police
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