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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 02:02

 

 

 

http://www.dakaractu.com/ Samedi 26 Décembre 2015

 

Après une année de transition politique, la République Centrafricaine s’apprête à organiser le premier tour de ses élections présidentielle et législatives les plus ouvertes. Ce premier tour qui devait se tenir ce dimanche 27 décembre vient d’ailleurs d’être reporté de trois jours, au mercredi 30 décembre, en raison de difficultés logistiques qui ont fait que tout le matériel de vote n’a pas encore été acheminé sur tous les lieux de votes. En effet, si les urnes et les isoloirs sont restés en province après le référendum constitutionnel du 13 décembre, les bulletins, les formulaires servant à l’établissement des procès -verbaux de décompte des suffrages, n’ont pas encore été acheminés dans les quelque 2 600 centres de vote. D’autres sources récentes font également part de soupçons de fraude, ainsi que de cartes et d’inscription multiples. 


C’est à ce titre que l’Union Africaine a fait appel à l’expertise d’observateurs africains en vue de superviser, d’observer et de contrôler la régularité du processus électoral dans ce pays d’Afrique centrale qui se remet à peine d’une  crise politique aigüe sur fond de violences ethniques, religieuses et confessionnelles meurtrières. C’est dans cette Afrique déchirée par les violences que le Pape François avait tenu a effectuer, le 29 novembre dernier, une visite de deux jours placée sous le signe du pardon et de la réconciliation entre les communautés chrétienne et musulmane. Il y avait fustigé « la haine aveugle que le démon déchaîne en Centrafrique », affirmant que « toutes les communautés souffrent indistinctement » et que Dieu « ne fait pas de différences » entre elles. 


L’Union Africaine prend part à ces joutes électorales en raison des dispositions de la Charte africaine sur la démocratie, les Elections et la Gouvernance d’une part, et de la Déclaration de Durban sur les principes régissant les élections démocratiques en Afriques. 

 

Parmi ces experts africains chargés par la commission de l’Union Africaine d’assurer et de garantir la transparence et la crédibilité de ces élections cruciales qui se tiennent du 22 au 31 décembre 2015, l’ancien Premier Ministre sénégalais Me Souleymane Ndéné Ndiaye a été choisi en vue de diriger cette fine équipe d’observateurs. Ce faisant, l’UA a justifié son choix par la « vaste expérience » et l’ « engagement » de Souleymane Ndéné Ndiaye pour la consolidation de la démocratie sur le continent. « Votre vaste expérience et votre engagement pour la consolidation de la démocratie sur le continent sont autant d’atouts qui me confortent d’ans l’idée que vous conduirez cette mission à la satisfaction aussi bien de la commission, des autorités centrafricaines qu’à l’Afrique toute entière », selon la commission de l’UA. 

  

La Cour constitutionnelle de transition a retenu les noms de trente candidats, dont quatre font la course en tête. Anicet Georges-Dologuélé, Premier ministre de 1999 à 2001 sous Ange-Félix Patassé puis président de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale ; Karim Meckassoua, candidat musulman indépendant de 63 ans né à Bangui dans une famille de Haoussa du Nigéria, ingénieur ergonome de formation ; Martin Ziguélé dernier Premier ministre d’Ange-Félix Patassé (2001-2003) ; et Bilal Désiré Nzanga-Kolingba, ancien député passé par la Banque mondiale et plusieurs fois ministre sous François Bozizé. 

  

En République de Centrafrique, les défis du prochain Président élu sont immenses : mettre  un terme aux violences, restaurer la souveraineté de l’Etat, ressusciter  des institutions exsangues et relancer l’économie d’un pays dont la richesse des sous-sols a alimenté le conflit. 

Elections en Centrafrique : Souleymane N'déné N'diaye dirige la mission de l’Union Africaine
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 02:00
RCA: des candidats dénoncent un trafic de cartes d'électeurs

 

 

 

Par RFI Publié le 26-12-2015 Modifié le 27-12-2015 à 00:59

 

En République centrafricaine, un trafic de cartes d’électeurs a été signalé par des candidats à la présidentielle ou aux législatives. Plusieurs s'en seraient fait proposer pour 1000 francs CFA pièce. De nouvelles irrégularités présumées qui surviennent alors que les difficultés dans l'organisation des élections ont provoqué leur report de trois jours. Reportage.

 

La scène est peu banale dans cette rue de Bangui. « J’ai vu un gars avec plein de cartes d’électeur », explique Elvis Bindala. Le candidat aux élections législatives dans la première circonscription du 6e arrondissement ajoute : « Il m’a dit que c’est son cousin qui lui a donné les cartes et son cousin, c’est le président du bureau du candidat. »

 

Elvis Bindala pose une dizaine de cartes sur la table, toutes au nom des candidats inscrits dans cette circonscription de la capitale centrafricaine. « Il y a au moins sept jeunes qui sont venus me voir. Ils m’ont présenté neuf cartes, et après ils m’ont demandé de l’argent. J’ai dit non parce que ce n’est pas normal ! », témoigne le candidat.

 

Stupéfait de ce trafic, Elvis Bindala décide de prévenir le QG du candidat à l’élection présidentielle qu’il soutient : Anicet Georges Dologuélé.

 

7 000 cartes d’électeurs

 

Si Elvis Bindala a fait cette découverte par hasard au détour d’une balade dans son quartier, d’autres candidats ont également fait part de choses similaires dans la 6e circonscription du deuxième arrondissement de la capitale.

 

« Nous avons un candidat dans le 6e qui nous a donné le nom de son compatriote qui détient plus de 7 000 cartes d’électeur et qui les vend », affirme Thierry Patrick Akoloza, le porte-parole du candidat Timoléon Baikoua.

 

Le ministre de l'Administration territoriale de Centrafrique, Modibo Bachir Walidou, a dit à RFI prendre ces informations très au sérieux. Une enquête serait en cours et le politique rappelle que des mesures ont été prises en conséquence pour empêcher les fraudes le jour du vote. A l’instar de l’obligation pour tous les citoyens de présenter en plus de leur carte d'électeur, une pièce d'identité.

 

Fraude organisée ou sérieux problème d’organisation ? Face à ce trafic, tous les candidats témoignent d’ores et déjà de leurs inquiétudes quant à la crédibilité du scrutin.

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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 01:57
Centrafrique: campagne électorale jusqu’à lundi minuit

 

 

 

http://www.voaafrique.com/  dimanche, décembre 27, 2015. 00:30 T

 

Alors que la présidentielle est reportée au 30 décembre, les candidats continuent les opérations de charme. L’envoyée spéciale de VOA Afrique Tatiana Mossot a tendu son micro à Anicet George Dologuele de l'URCA, soutenu par l'ex président François Bozizé.

 

VOA Afrique

Qu’est ce qui peut être fait durant ces trois prochains jours de campagne qui n’a pas déjà été fait?

 

Anicet Georges DOLOGUELE

 

Là ils ont une forte pression sur la tête. Disons une date buttoir fixée par les chefs d’Etats de la CEAC, date buttoir pour l’organisation du premier tour qui est fixée au 31 décembre 2015.

 

VOA Afrique

 

Est-ce que finalement le 30 sera la date définitive pour aller aux urnes? 

 

Anicet Georges DOLOGUELE

 

Et bien je l’espère parce que sinon ça poserait d’autres problèmes. Mais nous espérons surtout que ces trois jours supplémentaires seront mis à profit pour régler les disfonctionnements qui ont été constatés par tout le monde. 

 

VOA Afrique

 

Quel est le message que vous adressez aux centrafricains aujourd’hui?

 

Anicet Georges DOLOGUELE

 

J’ai constaté un pays en ruine, et c’est une ruine à ciel ouvert. J’ai constaté une population perdue, mais pleine d’espoir. J’ai l’impression que pour la population, cette élection est le départ de tout. Et donc le message que nous leur avons apporté, c’est de dire qu’il y a un avenir pour ce pays, qu’il y a un avenir pour notre jeunesse et que nous sommes là pour leur parler de la reconstruction du pays donc d’un avenir du pays.

 

VOA Afrique

 

Comment est-ce que vous allez réconcilier les centrafricains? Est-ce que le soutien de François Bozizé suffit?

 

Anicet Georges DOLOGUELE

 

Surtout le soutien de François Bozizé, mais surtout le soutien du parti Kwa na Kwa est très important. Le président Bozizé a soutenu l’initiative de son parti. Parce qu’au-delà d’être un ancien chef d’état, il est président d’un parti politique et c’est en tant que président du parti politique que le bureau politique de Kwa na Kwa lui a soumis le «draft» de l’accord pour qu’il puisse donner son objection ou sa non objection. Nous avons eu de la chance, il n’a pas eu d’objection, il n’a pas eu de revendication personnelle. Il a réagi en tant que chef de parti.

 

Il ne faut pas oublier que le Kwa na Kwa est et reste encore le parti qui a le plus gros réservoir d’électeurs en République Centrafricaine. Et ces électeurs ne sont ni des Anti-Balaka ni des Seleka, ce sont des centrafricains victimes comme moi et comme les autres de la violence des Anti-Balaka et des Seleka. Les électeurs du Kwa na Kwa sont repartis sur tout le territoire national et l’homme politique que je suis, le chef de parti politique que je suis, est intéressé par le vote des électeurs centrafricains. Et ce qui m’intéressait dans cet accord, c’est d’avoir une voix commune, des consignes données pour que tous les électeurs de Kwa na Kwa se mettent derrière moi. Cet accord a été un peu trop simplifié comme étant un accord entre Bozizé et Dologuele, non. C’est un accord entre l’URCA, parti politique qui a un candidat aux élections présidentielles, et le Kwa na Kwa, parti politique qui a largement, très largement gagné les dernières élections, donc tout ce réservoir de voix qui est un peu perdu, nous avons souhaité les récupérer.

 

VOA Afrique

Imaginons que vous soyez élu à la tête du pays. Quel sera votre premier acte? 

 

Anicet Georges DOLOGUELE

 

Le premier acte, c’est de mettre en place un bon gouvernement. Un bon gouvernement dans le contexte actuel du pays, c’est quoi? C’est un gouvernement formé d’hommes et de femmes qui savent faire, qui ont l’expérience et la connaissance nécessaire pour s’attaquer à ce vaste chantier qu’est la République Centrafricaine. C’est un gouvernement qui tiendra très peu compte des appartenances politiques. Cela veut dire quoi? Cela veut dire que l’URCA dont je suis chef, les partis politiques qui sont associés à l’URCA dont le Kwa na Kwa, ne seront pas exclusifs dans le gouvernement. Nous prendrons des centrafricains de la diaspora, de la société civile, d’autres partis politiques, à la seule condition qu’ils apportent quelque chose de concret à la reconstruction politique de ce pays. Parce que ce qu’il manque le plus à la République centrafricaine, ce sont les hommes de qualité.

 

Anicet Georges Dologuele au micro de Tatiana Mossot

 

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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 01:55

 

 

 

26 décembre 2015

 

Fatou Bensouda, procureure de la Cour pénale internationale (Cpi), a mis en garde cette semaine contre toute violence à l’approche des élections Rechercher élections en République centrafricaine.

 

La Procureure de la (Cpi), a signalé que son bureau enregistrera tous les cas de violences à lors du processus électoral en République centrafricaine (Rca).

 

Pour la Cpi, quiconque commettrait des atrocités serait amené à rendre des comptes à la justice, « Je veux être très claire, mon Bureau continuera de suivre de près les événements en RCA au cours de la période à venir et de prendre note de tout acte de violence ou de toute incitation à la violence. Les individus qui commettraient ou inciteraient à commettre des atrocités seront tenus de rendre des comptes, soit devant les autorités nationales compétentes en Rca, soit devant la CPI », a-t-elle déclaré.

 

Fatou Bensouda, a fait remarquer dans sa déclaration, que le référendum constitutionnel avait suscité une forte participation, malgré une situation sécuritaire encore fragile.

 

Initialement prévues ce 27 décembre, les élections Rechercher élections présidentielle et législative ont été reportées de 3 jours.

 

Ces élections, font suite à un référendum constitutionnel, et font partie du processus en cours visant à parachever la transition politique dans le pays, après plus de deux ans de violences et de combats entre les forces musulmanes de la Séléka et les groupes chrétiens anti-Balaka.

CENTRAFRIQUE: PROCESSUS ÉLECTORAL, LA PROCUREURE DE LA CPI MENACE DE POURSUITES LES FAUTEURS DE TROUBLE
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27 décembre 2015 7 27 /12 /décembre /2015 01:46
RCA: une transition peu convaincante (J.B Placca RFI)
RCA: une transition peu convaincante (J.B Placca RFI)

 

 

CHRONIQUE DE JEAN-BAPTISTE PLACCA

 

Par Jean-Baptiste Placca, Par François Mazet  RFI samedi 26 décembre 2015

 

Le pays n’a pas été préparé à renouer avec une démocratie franche et sincère. Le jeu semble déjà vicié, et la Centrafrique, demain, peut encore sombrer dans le chaos.

 

François Mazet : N’est-ce pas un peu hasardeux, en Centrafrique, de repousser, de seulement trois jours, des élections que l’on prépare depuis plus de deux ans ? Y a-t-il quelque chance que soient rattrapées, d’ici le 30 décembre, toutes les insuffisances relevées par rapport à ces scrutins censés marquer la sortie de ce pays d’une crise qui remonte à bien plus loin que la chute de François Bozizé, en mars 2013 ?

 

Jean-Baptiste Placca : On retarderait ces scrutins de dix ans que cela n’aurait pas suffi pour organiser des élections sans tâche en Centrafrique. La présidentielle et les législatives du 30 décembre ne se dérouleront pas de manière suffisante, et cela, Madame Samba-Panza en a forcément conscience. Nous sommes, ici, dans le cas typique d’un élève qui n’a rien appris durant toute l’année, et qui se précipite, à la veille des examens, pour rattraper toutes les lacunes accumulées. Pourquoi donc trois jours, et pas trois semaines ou trois ans ? La justification que la présidente intérimaire de la Centrafrique donne pour cette petite rallonge est, pour le moins, déconcertante. Elle affirme que c’est parce que c’est, là, la décision des chefs d’Etat de la CEAC. « Nous ne pouvons pas faire autrement que de tenir le premier tour en décembre 2015, et c’est impératif », dit-elle.

 
Etant donné qu’il ne reste que quatre jours avant la fin de l’année, et qu’il aurait été pour le moins maladroit de tenir ce premier tour le jour du réveillon, elle a retenu la date du 30 décembre. Voilà tout ! Trois jours, c’est le maximum, l’extrême limite, non pas pour bien faire, mais pour ne pas mécontenter les chefs d’Etat de la CEAC. Aux commandes de cette transition depuis pratiquement deux ans, voilà que Madame la présidente se retrouve acculée à une prorogation de trois jours, non pas pour s’assurer de bien faire ou de satisfaire le peuple centrafricain, mais pour ne pas déplaire aux chefs d’Etat de la sous-région.

 
Cela remet-il en cause le sérieux de l’ensemble de la transition ?

 
Il faut, en tout cas, constater que certains des acteurs de cette transition ont choisi de s’y vautrer pour en profiter, comme d’une situation de rente, au point d’en oublier la mission première. Les privilèges de leur éphémère pouvoir a semblé souvent prendre le dessus par rapport à la nécessité de conduire le pays aux élections dans des délais raisonnables.

 
Ils ont, ainsi, régulièrement sollicité et obtenu l’autorisation de proroger le bail. Jusqu’à ce que les bailleurs de fonds et les chefs d’Etat de la sous-région leur donnent l’ultimatum de fin 2015. Alors, tels de mauvais élèves, ils ont choisi le tout dernier dimanche de décembre. Et, à trois jours de l’échéance, ils ont dû constater les insuffisances de leur dispositif. A défaut de la Saint-Sylvestre – qui rappelle aux Centrafricains le coup d’Etat qui a conduit Bokassa au pouvoir –, ils ont choisi le 30 décembre. Ces élections, censées clore une ère qui est certainement la plus sombre, la plus tragique de l’histoire de ce pays, n’augurent rien de rassurant.
 
Cela semble vous mettre en colère ?...

 
C’est juste de la tristesse. Et de la pitié pour ce peuple, qu’une malédiction sans fin s’acharne à jeter constamment dans les bras de dirigeants qui ont du mal à se hisser à la hauteur des enjeux. Le plus révoltant est que certains de ces dirigeants, à l’évidence, s’aiment davantage qu’ils n’aiment leur patrie. Car ce qui se sait et se murmure à Bangui est que quelques-uns des principaux acteurs de cette transition ont été plus efficaces dans des acquisitions de biens, qu’ils ne l’ont été à servir la nation. On leur demandait de préparer leur pays à renouer avec la démocratie, ils ont plutôt assuré leur confort matériel et leur avenir personnel.

 
Un tel jugement n’est-il pas un peu féroce ?

 
C’est certainement bien plus indulgent que ce que leur réserve l’Histoire. Tôt ou tard, les Centrafricains prendront connaissance des torts causés à leur patrie durant cette interminable transition. Ils verront, de leurs yeux, les biens visibles acquis par les uns, et auront peut-être la preuve de la richesse amassée par les mêmes ou par d’autres. Ils comprendront alors à quel point cette transition, si stérile pour eux, a pu être juteuse pour d’autres. Le plus grave est qu’une partie des ressources soustraites à l’Etat serait détournée au profit de quelques candidats, soutenus plus ou moins ouvertement par telle ou telle éminente personnalité de la transition.

 
La démocratie que l’on espérait voir restaurée à la faveur de ces élections, est donc, d’ores et déjà viciée…

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 18:44
39 milliards du Fonds saoudien accordés à la RCA

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) -2015-12-26 12:45:30 - Le gouvernement centrafricain et le Fonds saoudien pour le développement ont signé un accord aux termes duquel une enveloppe de 39 milliards de FCFA sera débloquée pour la construction et la réhabilitation de certaines infrastructures en Centrafrique.


Selon le Premier ministre, Mahamat Kamoun, qui a signé, jeudi à Bangui, l'accord au nom de la RCA, son pays va pouvoir construire six centres de santé pour 20000 habitants chacun en province, deux amphithéâtres d'une capacité de 3000 étudiants chacun à l'Université de Bangui.

Le bitumage de certaines avenues et la réhabilitation de certaines infrastructures de fournitures d'énergie à Bangui sont prévus grâce à l'enveloppe financière qui permettra aussi de doter des établissements scolaires en matériels didactiques et de réhabiliter certaines pistes d'atterrissage.

Le fonds saoudien pour le développement avec cet accord reprend sa coopération avec la RCA suspendue depuis une décennie à cause de la crise qui a sévit dans le pays.

Selon le Premier ministre, la reprise de cet accord est le fruit de sa visite au mois d'avril dernier en Arabie Saoudite.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=842056#sthash.ibjdQUVe.dpuf

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26 décembre 2015 6 26 /12 /décembre /2015 18:37
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Les avis divergent suite à la prolongation de la campagne électorale en Centrafrique

 

http://rjdh.org/  PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 26 DÉCEMBRE 2015

 

Les candidats aux élections présidentielle et législatives et certains habitants de Bangui partagent les avis divergent suite à la prolongation de la campagne électorale par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) de trois jours.

 

Victor Waké, directeur national de campagne de Anicet Georges Dologuélé, candidat du parti Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), s’aligne derrière la décision prise par l’ANE. « Le parti URCA ne peut pas être royaliste que le roi. L’ANE est chargée de la préparation des élections en RCA et de faire en sorte qu’elle se déroule dans de très bonnes conditions, pour qu’il y ait la transparence et que les résultats soient crédibles. Si l’ANE a jugé utile de reporter la campagne et les élections, nous ne pouvons que nous adhérer à cette décision », a-t-il dit.

 

Eric Marius Dimba, candidat à la législative dans la circonscription de Bimbo 4 reste sceptique. « Nous n’avons pas de réaction à cela. Parce que c’est l’ANE qui décide du début, du déroulement et de la fin des élections en Centrafrique », a-t-il lâché.

 

Christian Tarcil Mongo, lui aussi candidat à la législative dans le 1er arrondissement  de Bangui se dit déçu du prolongement de la campagne et des élections. « Je suis vraiment déçu du comportement que l’ANE affiche du côté des Centrafricains. Le déroulement de la campagne depuis deux semaines, nous a pris énormément d’argents. Par rapport à la prorogation, qu’est ce que nous allons faire ? », s’inquiète t-il.

 

Max Christian Mokopolo, étudiant à l’Université de Bangui souhaite une élection concrète et crédible. « Nous ne voulons pas des élections à la sauvette en République Centrafricaine mais des élections crédibles et concrètes. L’ANE veut éviter des erreurs techniques, d’où nécessité de réunir les conditions afin que nous puissions aller aux élections », a-t-il martelé.

 

« Vue les raisons que l’ANE a fournies, cela ne sert à rien de faire des choses dans la précipitation. Donc, si nous voulons aller à la hâte aux élections, je crois que ce n’est pas une bonne idée. Qui va doucement va sûrement a dit un adage », a rappelé Moïse Maximin Mabaye, ingénieur en Mines et Géologie.

 

L’Autorité Nationale des Elections a fourni comme raisons pour la prorogation de la campagne et des élections, des difficultés de déploiement des matériels électoraux dans l’arrière-pays, la non disponibilité de certains bulletins de vote pour les législatives.

 

Les élections groupées auront lieu mercredi 30 décembre 2015./

 

 

Centrafrique : Des électeurs éprouvent des difficultés pour le retrait de leurs cartes

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 26 DÉCEMBRE 2015

 

Des électeurs ont témoigné au RJDH qu’ils éprouvent des difficultés pour retrouver leurs cartes. Plusieurs villes, arrondissements et centres de vote sont dans la même situation. Au Km5, les agents de l’ANE peinent à distribuer des cartes dont certains se retrouvent sur le site des déplacés du M’Poko.

 

Plusieurs électeurs dénoncent ce dysfonctionnement comme ceux du KM5 où depuis presqu’une semaine, plus de 500 personnes venues de différents quartiers environnants du km5 dans le 3e arrondissement, se pointent chaque jour à l’école Koudoukou pour le retrait des cartes électeurs auprès des agents de l’Autorité Nationale des Elections.

 

Abdallah Fagous un électeur venu du quartier Fondo pour le retrait de sa carte dit être déjà passé 3 jours sans  sa carte électeur. « Nous sommes venues ici depuis trois jours, mais nous n’avons pas reçu nos cartes. Nous ne savons pas là ou ils ont mis les agents de l’ANE. Aussi, ils nous ont dit que certaines cartes  sont glissés dans les lots de ceux du site de M’poko. Comment on va voter sans carte électeur ? », s’est il interrogé.

 

Mahamat Nadre, a relevé le manque d’organisation des agents de l’ANE. « Je constate qu’il y a des irrégularités et manque d’organisation », regrette –t-il.

 

Yeba Sagesse, secrétaire générale du centre de distribution des cartes d’électeurs de l’école Koudoukou, a affirmé  qu’il y a des irrégularités mais, ils sont en train de faire de leur mieux pour remédier à cela. « Nous tenons informer les électeurs que jusqu’à présent, l’ANE ne nous a pas encore remis les autres lettres alphabétiques pour mettre les cartes à la disposition des ayant droits. Mais on est en train de faire de notre mieux», a-t-il rassuré.

 

L’ANE avait signifié qu’au cas où il n’y a pas de  carte, les électeurs peuvent voter avec les récépissés. Plusieurs voix s’élèvent déjà pour se plaindre à cause de ce manquement.

 

 

L’ANE forme les membres de démembrement de la préfecture de l’Ouham-Pendé

 

http://rjdh.org/ PAR ALBAN JUNIOR NAMKOMONA LE 26 DÉCEMBRE 2015

 

Les membres de démembrement de l’Autorité Nationale des Elections de l’Ouham- Pende sont en formation ce samedi 26 décembre 2015 à Bozoum. L’objectif est de renforcer la capacité de ces derniers sur les différentes opérations de vote.

 

Le déroulement de vote, les opérations de déroulement de vote, la constitution des fiches et la transmission des fiches, ce sont les thématiques qui sont abordées lors de cette formation.

 

Selon Gobino Guy Yolan, formateur national en matière des opérations électorales à l’ANE, les membres formés auront pour mission d’aller former tous les membres du bureau de vote dans les sous-préfectures de l’Ouham-Pendé.

 

C’est en présence des autorités locales de la ville de Bozoum que cette formation s’est tenue.

 

 

Le Réseau Arc-en-ciel renforce la capacité de 105 agents électoraux à Bossangoa

 

http://rjdh.org/ PAR EMMA KOTAYA LE 26 DÉCEMBRE 2015

 

105 agents électoraux de la ville de Bossangoa  sont dans un renforcement de capacité ce samedi 26 Décembre. Organisé par le Réseau Arc-en-ciel, cette formation vise à les doter des connaissances sur la démocratie  et  la transparence dans la surveillance et du bon déroulement des scrutins du 30 décembre 2015.

 

Selon Hilaire Ngamoko, chef de mission de l’Arc-en-ciel, durant cette formation, les participants ont été outillés sur  la démocratie et l’observation électorale le jour du vote.  «   Nous sommes basés sur  le remplissage des annuaires, le dépouillement du vote, les directives du code de conduite de l’observateur, la centralisation de formulaire d’observation électorale et la démocratie », a-t-il ajouté.

 

Tous ces modules ont été exposés par les membres de ce réseau venus de Bangui. Ces participants travaillent en collaboration avec l’Institut Electoral pour la  Bonne démocratie  en Afrique.

 

Cette formation est appuyée par l’Union Européenne

 

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25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 22:50
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
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Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
Martin ZIGUELE en campagne à Bocaranga, Paoua et Kaga-Bandoro en images
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25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 22:29
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places
Martin ZIGUELE tient meeting au KM 5, à Gobongo et au Stade 20.000 places

 

 

Alors que certains aimaient à dire et répétaitent à volonté que Martin Ziguélé ne mettrait jamais pieds au KM 5, le candidat Martin Ziguele s'est bel et bien rendu ce vendredi 25 décembre 2015 matin au quartier KM5 où il a été chaleureusement accueilli notamment par la communauté musulmane. Voir les images

 

Après le KM5, le candidat Martin Ziguele s'est aussi rendu avec un long cortège à Gobongo dans le 8eme arrondissement de Bangui où il tenu un meeting avant de prendre la parole en milieu d'après-midi devant une immense foule de banguissois venus de tous les huit arrondissements de la capitale au stade 20.000 places que la DNC du candidat a réussi la prouesse de remplir alors que d'autres candidats concurrents n'y sont pas arrivés. Les images suivront

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25 décembre 2015 5 25 /12 /décembre /2015 21:28
Les élections en République centrafricaine reportées à mercredi
Les élections en République centrafricaine reportées à mercredi

 

 

VU DE BANGUI

 

Par Patricia Huon, envoyée spéciale à Bangui Libération — 25 décembre 2015 à 16:23

 

Les législatives et présidentielle devaient être organisées dimanche mais le scrutin a dû être décalé à cause d'un défaut d'approvisionnement du pays en bulletins de vote.

 

Prévues dimanche, les élections législatives et présidentielle en République centrafricaine ont été reportées officiellement à mercredi. Le scrutin avait déjà été retardé à plusieurs reprises du fait de l’insécurité dans le pays. Ce nouveau report de trois jours n’est pas dû à de nouvelles violences, mais à des problèmes logistiques. Les derniers bulletins de vote sont seulement arrivés à Bangui mercredi soir. Ils doivent maintenant être acheminés dans les plus de 5 600 bureaux de vote, par avion et par camions. Vu la superficie du pays et le manque d’infrastructures routières, cette distribution risquait de ne pas être achevée d’ici dimanche. «Tous les bulletins sont maintenant arrivés dans les chefs-lieux des provinces et la Minusca sécurise le transport du matériel», dit Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine.

 

Un autre élément avancé par l’Autorité nationale des élections (ANE) est de pouvoir achever la formation des agents électoraux. Lors du référendum constitutionnel du 13 décembre, de nombreux procès-verbaux servant au décompte des votes ont été mal rédigés et ont dû être invalidés. «Ces quelques jours vont permettre de faire les ajustements nécessaires», dit Julius Ngouadé-Baba, le rapporteur général de l’ANE. Une réunion s’est tenue jeudi avec la présidente du gouvernement de transition, Catherine Samba Panza, les candidats ou leurs représentants, la Cour Constitutionnelle et plusieurs ambassadeurs. «La discussion a duré plus de trois heures. Certains candidats demandaient un report plus long afin de prolonger leur campagne, confie une source diplomatique. C’est pour cela qu’il était important de réunir tout le monde et d’obtenir un consensus, afin d’éviter les réclamations.» Catherine Samba Panza a rappelé sa détermination à tenir ses engagements envers la communauté internationale et à ce que le scrutin se déroule avant la fin de l’année. La date du 30 décembre, proposée par l’ANE, a finalement mis tout le monde d’accord. «C’était nécessaire, pense Anicet Georges Dologuélé, l’un des trente candidats à la présidentielle. L’élection ne sera sans doute pas parfaite, mais dans les conditions actuelles, on risquait de se diriger vers une crise.»

 

A Bangui, ce matin, beaucoup n’avaient pas encore pris connaissance de la nouvelle. Ce vendredi, ce sont les célébrations de Noël qui occupent les esprits. Mais à l’approche du scrutin, la capitale centrafricaine semble aussi avoir retrouvé un peu d’espoir. Fatigués de ces années de violences intercommunautaires, les électeurs se sont inscrits massivement sur les listes électorales. Le plus grand défi est que ces élections se déroulent de manière suffisamment crédible pour limiter les contestations au moment de l’annonce du résultat des urnes.

 

Patricia Huon envoyée spéciale à Bangui

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