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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 14:46

 

 

 

31/12/15 - 12 H 04 - 13 H 10 (AFP)

 

Les Centrafricains, qui ont voté en nombre et dans le calme pour se choisir un président capable de ramener la paix dans leur pays ravagé par trois ans de violences, ont commencé jeudi à attendre patiemment les résultats, prévus au mieux dans une semaine.

 

Le vote de mercredi, qui s'est déroulé sans incidents sérieux, s'est prolongé parfois tard dans la nuit dans les bureaux qui avaient ouvert en retard en raison de lenteurs dans l'arrivée et la mise en place du matériel électoral.

 

"Les bureaux de vote fermeront quand tous les Centrafricains auront voté", avait déclaré mercredi soir le chef de la Mission des Nations unies (Minusca), Parfait Onanga-Anyanga, selon lequel la participation importante et l'absence d'incidents violents ont été "un succès".

 

Les dépouillements ont commencé dans la foulée mais l'Autorité nationale des élections (ANE) n'a communiqué aucun résultat, même partiel, pour l'instant.

 

Le Centre de traitement des données dans Bangui était jeudi sous bonne garde de Casques bleus, a constaté l'AFP. Un blindé était positionné et des chicanes en ciment ont été installées devant le bâtiment pour éviter toute éventuelle attaque intempestive de supporteurs de candidats mécontents.

 

- Les favoris satisfaits -

 

Sans surprise, les favoris parmi la trentaine de candidats à la présidentielle se disent déjà "satisfaits" de leurs résultats.

 

"Les résultats sont très très satisfaisants, a déclaré à l'AFP l'un d'eux, Martin Ziguélé, ancien Premier ministre. Mon parti (le MLPC) fait de bons scores dans les zones où nous sommes peu implantés et dans +nos+ régions c'est un score à la soviétique!".

 

L'entourage d'Anicet Georges Dologuélé, lui aussi ancien Premier ministre, se dit également satisfait. Selon sa cellule de compilation des données, il arrive "largement en tête" dans la plupart des arrondissements de Bangui et dans plusieurs préfectures de province.

 

L'autre favori, Karim Meckassoua, plusieurs fois ministre, n'était pas joignable jeudi matin.

 

Le nom d'un outsider, Archange Touadéra, ancien Premier ministre du président François Bozizé lors de son renversement en 2013, est aussi souvent avancé comme étant en bonne position par différentes sources non officielles.

 

François Bozizé, sous le coup de sanctions internationales, n'a pu se présenter.

 

Dans ce très pauvre pays de 4,8 millions d'habitants, essentiellement rural, les électeurs ont participé massivement et dans le calme à la présidentielle et aux législatives qui étaient organisées en même temps, des scrutins plusieurs fois reportés, tant en province que dans la capitale.

 

Mais l'enthousiasme des électeurs et leur espoir d'un retour de la paix a été parfois entâché par des erreurs dans l'organisation, sans que l'on puisse pour autant parler de fraudes.

 

L'ANE a relevé mercredi "des erreurs matérielles sur des bulletins de vote dans plusieurs circonscriptions électorales", à Bangui comme en province.

 

- Législatives partielles à venir -

 

"Dans certaines localités, les bulletins de vote pour les élections législatives ne sont pas parvenus dans les bureaux", a indiqué l'ANE dans un communiqué, ce qui va entraîner un certain nombre d'élections partielles, à une date non précisée.

 

Une attention particulière devrait aussi être portée à la validité des procès-verbaux, afin d'éviter au maximum des recours en justice de candidats perdants.

 

Les forces internationales (ONU et française Sangaris) se sont fortement mobilisées pour assurer la sécurité du vote, avec une montée en puissance des éléments des Forces armées locales (FACA), qui ont l'avantage de bien connaitre le terrain.

 

Le renversement du président Bozizé, en mars 2013, par la rébellion à dominante musulmane Séléka de Michel Djotodia a précipité le pays dans un cycle de violences intercommunautaires qui a culminé fin 2013 avec des massacres et le déplacement de centaines de milliers de personnes, contraintes de fuir les exactions des combattants Séléka et des miliciens essentiellement chrétiens anti-balaka.

 

M. Djotodia a finalement été contraint à la démission début 2014, dans la foulée d'une intervention militaire internationale sous la conduite de la France, ancienne puissance coloniale.

 

La Centrafrique souffre d'une économie détruite, sous perfusion des bailleurs internationaux qui, France en tête, ont poussé à l'organisation rapide d'élections malgré l'insécurité.

 

Un probable second tour est prévu le 31 janvier.

 Centrafrique: l'attente commence pour les résultats de la présidentielle
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 14:42

 

 

 

31/12/15 (Le Point)

 

Mission accomplie. Les Centrafricains ont voté dans le calme ce mercredi pour un double scrutin présidentiel et législatif afin de tourner la page de trois ans de guerre.

 

Une certaine fierté pouvait se lire sur les visages des Centrafricains qui sont massivement allés voter ce mercredi 30 décembre 2015 pour élire leurs députés et surtout un nouveau président de la République. Des élections très scrutées, qui se sont déroulées dans le calme et la ferveur. Les couacs de la matinée dans les bureaux de vote n'auront pas eu raison de la motivation d'une population décidée à tourner le dos à la guerre. Et finalement, toute la symbolique de cette date était dans toutes les mémoires puisque, le 31 décembre 1965, la Centrafrique plongeait dans le coup d'État de Jean-Bedel Bokassa, qui se fait élire à vie puis couronner empereur en 1977.

 

Les temps forts de la journée

 

À 6 heures GMT du matin, de nombreux bureaux de vote se sont ouverts à l'heure prévue, selon les observateurs électoraux, mais dans d'autres arrondissements de la capitale, surtout les 2e et 8e arrondissements, les bureaux ont ouvert avec des retards, dus à des problèmes logistiques, tels que la distribution de stylos et de feuilles d'émargement. Dans certaines villes, les bulletins pour le scrutin législatif ne sont jamais arrivés sur place, des élections législatives partielles seront organisées début 2016.

 

Km 5, enclave musulmane de Bangui, a connu une journée de vote calme à l'image de ce qui s'est déroulé dans le reste du pays. Contrairement au vote référendaire du 13 décembre perturbé par des tirs et qui a connu peu d'engouement, les élections de ce 30 décembre ont mobilisé plus d'électeurs et se sont déroulées sans coup de feu. Près de 1,4 million d'électeurs – sur 4,8 millions d'habitants – étaient attendus en RCA pour s'acquitter de leur devoir national lors des élections générales (présidentielle et législatives) qui mettront fin à une période transitoire déclenchée depuis 2013. Quelque 10 000 Casques bleus de la force Minusca étaient présents sur tout le territoire centrafricain pour sécuriser près de 5 000 bureaux de vote et aider à l'acheminement du matériel électoral (urnes, bulletins), selon la mission onusienne. « Ça tient presque du miracle dans un pays en guerre », déclare le chef militaire de la mission de l'ONU (Minusca), le général sénégalais Balla Keita, à la fin de cette journée de vote sous haute sécurité. Après des débuts timides dus à de nombreux couacs d'organisation, les bureaux de vote ont connu une forte affluence dans les plus grandes régions du pays, comme le soulignent de nombreux images et commentaires qui circulaient sur les réseaux sociaux.

 

Les principaux candidats et acteurs de la vie politique centrafricaine ont unanimement appelé à la paix. D'abord à 10 heures, la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, qui a voté à l'école Jean-Colomb dans le 7e arrondissement, a déclaré : « Je suis citoyenne centrafricaine, il était de mon devoir de venir voter. J'exhorte tous mes compatriotes, femmes, hommes, jeunes en âge de voter de venir faire le même exercice que moi. Je suis heureuse de voir que dans mon centre de vote il y a autant de queue. » Pour le président du parlement provisoire, Alexandre Ferdinand Nguéndet, dont le mandat arrive à expiration, « c'est la fin de la transition qui est en train de nous conduire vers la voie de l'ordre constitutionnel normal ». Sur la radio NdekeLuka, le candidat Émile Gros Raymond Nakombo a appelé tous les Centrafricains à « voter utile pour obtenir la sécurité et la paix ». L'archevêque de Bangui, monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga, s'est félicité de cette journée historique « Aujourd'hui, c'est un grand jour pour la Centrafrique. Nous avons tant attendu ce jour pour nous lever et choisir le président, les députés qui vont nous représenter au niveau du pays, au niveau international. [...] Je peux vous dire que les Centrafricains veulent tourner une page. »

 

De son côté, la diplomatie française, par la voix de Laurent Fabius, s'est montrée satisfaite de ce premier tour des élections, attendues par la communauté internationale avant la fin de l'année 2015 : « Je salue le bon déroulement des élections en Centrafrique et la mobilisation des citoyens qui se sont déplacés nombreux. La France fait confiance aux Centrafricains pour aller au bout de ce processus. Elle rend hommage à l'action de la présidente Samba-Panza et aux autorités de transition qui ont supervisé le scrutin. » Et enfin, le groupe du G8, l'Union africaine (UA), les Nations unies (UN), l'Union européenne (UE), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), les États-Unis, la France, la Banque mondiale et la médiation réunis à Bangui, « saluent l'engouement du peuple centrafricain qui s'est inscrit massivement sur les listes électorales, témoignage s'il en était besoin, de sa détermination à exercer ses droits civiques et politiques afin de tourner définitivement la page de la transition ».

 

L'heure du dépouillement

 

L'Autorité nationale des élections (ANE) a relevé « des erreurs matérielles sur des bulletins dans plusieurs circonscriptions électorales », à Bangui comme en province. « Dans certaines localités, les bulletins pour les élections législatives ne sont pas parvenus dans les bureaux », a indiqué l'ANE dans un communiqué, ce qui devrait entraîner sans doute un certain nombre d'« élections partielles ». Plusieurs clichés et témoignages sur le bon déroulement des dépouillements ont été affichés sur Internet dès la fermeture des bureaux de vote.

 

Le suspense se poursuit sur le nom du vainqueur

 

Les Centrafricains et la communauté internationale retiennent leur souffle en attendant les résultats provisoires qui seront dévoilés dans les prochains jours, et la Cour constitutionnelle a maintenant 15 jours pour proclamer les résultats définitifs. Mais d'ores et déjà les pronostics vont bon train dans le pays, en particulier concernant trois candidats à la présidentielle qui se démarquent des autres, selon les observateurs. Parmi les grands favoris de ce scrutin, Martin Ziguélé, âgé de 58 ans, est considéré comme un véritable « poids lourd » ; son expérience lui permettrait de tenir une certaine avance. Son point fort est son parti, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC – créé en 1979 par l'ex-président Ange-Félix Patassé, dont Ziguélé fut Premier ministre), qui est doté d'un programme économique et politique. Mais, pour ces mêmes observateurs, le soutien de Ziguélé à la milice Seleka lors du coup d'État qui a renversé François Bozizé en 2013 pourrait jouer en sa défaveur.

 

Anicet-Georges Dologuélé, également ancien Premier ministre (de 1999 à 2001), est à la tête d'un jeune parti, l'Union pour le renouveau centrafricain (Urca, créée en octobre 2013). Fort de son alliance avec le parti Kwa Na Kwa (KNK) de François Bozizé, dont la candidature a été invalidée, il peut prendre la tête du pays. Karim Meckassoua, ce candidat indépendant s'est fait particulièrement remarquer durant la dernière campagne électorale. À noter qu'il est au coeur de l'enclave musulmane PK5 à Bangui. Son argument se base sur l'unité du peuple centrafricain. Les observateurs ont aussi relevé des profils d'outsiders, comme les candidats Sylvain Patassé et Désiré Kolingba, des fils d'ancien président, qui n'ont peut-être pas eu tous les moyens de leur politique. Pour le scrutin législatif, 1 192 candidats issus de 62 partis politiques se présentaient pour occuper les 140 sièges que comptera la prochaine Assemblée nationale (Chambre basse du prochain Parlement).

 

http://afrique.lepoint.fr/actualites/centrafrique-plus-qu-un-vote-un-ren ...

 

Lu pour vous : Centrafrique : plus qu'un vote, un rendez-vous avec l'histoire
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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 10:27
Communiqué de presse de l'ONE

 

 

OBSERVATOIRE NATIONALE DES ELECTIONS

 

COORDINATION NATIONALE

*************************

                                                     COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

Le 30 Décembre 2015, le peuple centrafricain est appelé à  choisir son président et ses représentants à l’Assemblée Nationale par l’organisation des scrutins afin d’élire les représentants devant conduire  la destinée de la République centrafricaine.

 

L’ONE qui est une plateforme d’organisation de la société civile regroupant les  minorités, les syndicats, les confessions religieuses, les ONG de Droits de l’Homme, a déployé 250 observateurs sur toute l’étendue du  territoire Centrafricain.

 

L’ONE  salut la forte  mobilisation des citoyens à accomplir leurs devoirs de vote et se félicite des efforts consentis par l’ANE et de toutes les parties prenantes pour la tenue effective de ces élections.

 

En effet, les contats partiels a mi-journée montrent que sur les 250 bureaux de votes observés, les matériels électoraux sont quasi-effectifs, les  03 membres du bureau de vote sont présents, les délégués des candidats, ainsi que la présence des forces de sécurité constatée aux alentours des centres de vote rassure les électeurs.

 

L’ONE, malheureusement  à la mi-journée, constate ce qui suit :

 

  1. Le Démarrage tardif dans la quasi-totalité des bureaux de vote  des activités électorales  sur l’ensemble du territoire  du au déploiement des matériels de bureau de vote,
  2. La délocalisation des bureaux de vote vers d’autres circonscriptions;
  3. L’insuffisance des bulletins de certains candidats aux législatives  et aux présentielles constatée dans certains bureaux de vote occasionnant l’arrêt des opérations ;
  4. L’arrivée tardive dans les bureaux de vote de certains agents électoraux et des forces de sécurités ;
  5. La présence visible de certains délégués dans les bureaux de vote arborant les messages de leurs candidats,
  6. La présence de certains électeurs possédant plusieurs cartes électorales dans les bureaux de vote (Désinformation faisant état des  omissions sur la liste électorale) ;
  7. L’absence d’aménagement  facilitant l’accès des handicapés  aux bureaux de vote;
  8. Le refus de voter aux électeurs ayant voté au referendum en raison de leurs omissions sur la liste électorale.
  9. Contrairement aux dispositions de l’article 76 du Code Electoral qui stipule que les éléments de force de défense et de sécurité sont autorisées à voter 72h avant l’organisation des scrutins dans les casernes ou lieux appropriés l’on malheureusement vu des soldats voter ensemble avec les civils ;
  10. La présence d’un seul délégué de candidat à Betou ;
  11. L’augmentation du nombre des bureaux de vote à Douala au Cameroun.

 

L’ONE estime que ces actes sont de nature  à compromettre dangereusement les issues des consultations électorales et de facto, engendrer une éventuelle crise postélectorale.

Fort de ce constat, l’ONE :

  1. Interpelle une fois de plus le peuple  centrafricain  à  doubler de vigilance sur l’organisation de la présente consultation ;
  2. Demande aux autorités en charge de la conduite des élections (Gouvernement et ANE) de tout mettre en œuvre pour parvenir à une élection équitable, juste et transparente afin d’éviter à notre pays une nouvelle crise post-électorale;
  3. Prend à témoin la communauté nationale et internationale des irrégularités ci-dessus mentionnées ;
  4. Exhorte les acteurs de mise en œuvre du processus électoral de tout mettre en œuvre afin de corriger les imperfections constatées ;
  5. L’ONE recommande à l’ANE de prendre les mesures diligentes pour prolonger la durée du scrutin conformément aux dispositions de l’article 78 du Code Electoral afin de permettre aux citoyens d’accomplir leurs devoirs civiques.
  6.  

L’ONE continue sa veille et son observation citoyenne. Il fera une déclaration préliminaire sur le déroulement de l’ensemble des opérations de  de vote le jeudi 31 Décembre 2015  à 12 h.

 

Nous voudrions remercier les partenaires techniques et financier notamment le NDI et le NED ayant contribué à la mobilisation des observateurs pour garantir le bon déroulement du scrutin.

 

                                Fait à Bangui le 30 Décembre 2015       

                         

                    Le Coordonnateur  

 

                  Me. Serges Soleil SERAMALE           

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 10:02
Lu pour vous : RCA : Cette fois-ci, c’est la bonne !

 

 

 

 http://lepays.bf/  JEUDI 31 DÉCEMBRE 2015

 

Lentement mais surement, le bateau battant pavillon Centrafrique vogue vers l’épilogue de son histoire tumultueuse et ensanglantée. Déjà, force est de constater que le pari d’un taux honorable de participation est gagné et le défi d’un scrutin sécurisé est magnifiquement relevé. Repoussées à plusieurs reprises, ces élections présidentielle et législatives de l’ancien Oubangui-Chari auront donc finalement eu lieu hier 30 décembre 2015, un jour de grâce s’il en est, pour ce pays encrassé par les turpitudes nombreuses et multiformes de ses propres enfants. De l’empereur ubuesque Jean Bedel Bokassa Ier au boulimique  Bozizé en passant par David Dako II,  André Kolingba et consorts, la Centrafrique aura connu le sort des républiques bananières perdues dans l’océan des égoïsmes et des ambitions d’un establishment politique dont l’irresponsabilité le dispute à la myopie politique. Depuis hier donc, tout semble basculer dans l’optimisme, et la perspective de la sortie d’une longue nuit harassante, rassure et embaume le cœur des Centrafricains. Jusque tard dans la soirée, aucun incident majeur digne de tempérer l’espérance d’une sortie de crise n’était véritablement enregistré. Assurément, l’expérience du référendum du 13 décembre dernier, a servi. On a envie de dire que les dieux de la politique qui avaient condamné Bangui au supplice de Sisyphe, consentent enfin à desserrer l’étau autour du pays de Barthélémy Boganda.

 

La Centrafrique semble désormais positionnée sur les starting-blocks pour une échappée vers le vivre-ensemble

 

En tout cas, après trois harassantes années de tâtonnements, de soubresauts, d’incertitudes et de violences qui ont laissé sur le carreau plus d’un millier de macchabées, Bangui semble enfin bénéficier d’un très rafraichissement appel d’air. Même Sangaris n’aura pas pu empêcher pendant ces années, l’épopée sanglante de ce pays. Mais  on peut aussi imaginer légitimement ce qu’aurait pu être la Centrafrique sans l’opération Sangaris et sans l’implication de l’ONU. En tout état de cause, le bonheur ou à tout le moins la paix, semble enfin frapper à la porte de ce pays meurtri jusque dans ses entrailles. Catherine Samba-Panza, l’amazone de la Centrafrique, est en passe de réussir, quoique tardivement, le pari d’une sortie apaisée de crise. Elle aura au passage relevé le défi du fameux supplément de trois jours qui lui semblait indispensable pour accomplir son œuvre de salubrité publique. Un supplément qui, dans l’esprit de beaucoup d’observateurs,  ne devrait servir à rien. Au total, et comme par un mystique effet de contagion, la Centrafrique, à l’instar du Burkina Faso qui vient de refermer sa douloureuse parenthèse, semble désormais positionnée sur les starting-blocks pour une échappée vers le vivre-ensemble, la paix et le bien-être. Certes, tout est à reconstruire mais la volonté, la tolérance et la cohésion ne sont pas des obstacles rédhibitoires pour ce peuple qui peut désormais se targuer d’avoir un caractère bien trempé et qui mesure à leur juste importance, les ravages de l’intolérance et de la bêtise.

 

« Le Pays »

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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 09:42

 

 

 

http://www.dakaractu.com/ 

Chers compatriotes, 


Le 29 Décembre 2015, veille des élections en République Centrafricaine,  tout semble fin prêt pour que le peuple centrafricain exprime son choix. 


Sous l'égide de la MINUSCA, tous les candidats ont été conviés à une rencontre de mise à niveau et d'écoute pour préparer la journée du 30 Décembre et dissiper les éventuels malentendus fondés sur la rumeur et surtout sur un déficit d’informations. 


Après les exposés de la Mission de L'ONU et de l'Organe qui organise les élections, à savoir l'ANE, la parole à été donnée à tous les candidats qui l'ont demandé. 


Après la réunion, tous les candidats, les membres du corps diplomatique, les membres des organismes en charge des élections, se sont rendus au centre de Traitement des données, un service rattaché à l'Autorité Nationale des Élections qui centralisent et traitent les PV venant des 16 Préfectures du pays sous la surveillance de la MINUSCA et destinés à l'ANE. 

 

Le traitement des PV se fait en présence des candidats ou de leur représentant. J'y ai trouvé deux officiers de la police sénégalaise qui y travaillent en qualité d'expert en matière de traitement informatique de données personnelles ou électorales. 


La rencontre s'est terminée vers 14 h par un pot convivial avec les candidats, les Ambassadeurs des grandes puissances ayant contribué à la préparation et à l'organisation des élections en République Centrafricaine. 

 

Dans l'après-midi, j'ai été rendre visite au contingent de la gendarmerie nationale présente à Bangui et en charge de la protection rapprochée des autorités centrafricaines. 


J'ai trouvé des hommes fiers d'être là pour aider un pays ami à dépasser cet épisode de leur histoire. 

 

La journée s'est achevée sur plusieurs interviews accordées à la presse internationale : La Voix de l'Amérique, France24, RFI… 


Mercredi 30 Décembre 2015… 


Aujourd’hui, 30 Décembre, jour du vote, à  11h55mn, j'ai parcouru toute la ville de Bangui avec mon équipe. 

 

Les élections se tiennent dans de bonnes conditions en dehors de quelques couacs notés surtout au centre de vote Koudoukou au PK 5 où le Général Keita et moi, avions été mis au courant de la suppression intempestive du Bureau de vote numéro 9. J'ai appelé la Présidente de l'Autorité Nationale des élections qui promit d'apporter une solution à ce problème. 

 

Sinon ici et là, les bureaux de vote n'ont pu démarrer à l'heure convenue ,pour cause de mise à disposition tardive du matériel électoral .  

 

Il n'y a qu'au centre dit Notre Dame à Bangui, précisément au bureau numéro 1, où le scrutin a démarré à 6 h du matin précises en présence des représentants des candidats aux législatives et de la présidentielle. Dans les autres bureaux de ce centre, le scrutin a démarré avec un léger retard. 


Espérons que cela se poursuive ainsi partout en République Centrafricaine. 


Je prie Allah pour qu’Il vienne en aide à ce pays frère et ami. 

Souleymane Ndéné Nidaye 


Depuis Bangui, RCA

ELECTION EN CENTRAFRIQUE : Déclaration de Souleymande Ndéné Ndiaye chef de la mission d’observation de l’UA
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 23:57
Lu pour vous : Martin Ziguélé,  le grand favori (JDD)
Lu pour vous : Martin Ziguélé,  le grand favori (JDD)

 

 

Centrafrique : les trois favoris d’une élection présidentielle imprévisible

 

mercredi 30 décembre 2015  Marie-Lorraine Tresca - leJDD.fr

 

Sous haute surveillance internationale, le premier tour de l’élection présidentielle centrafricaine se jouait mercredi à Bangui et dans l’ouest du pays. Parmi la trentaine de candidats en lice pour ce scrutin, qui pourrait mettre fin à deux ans de guerre et de tueries entre chrétiens et musulmans, trois hommes se distinguent.

 

Martin Ziguélé,  le grand favori

 

Ex-premier ministre de l’ancien chef de l’Etat Ange-Félix Patassé de 2001 à 2003, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé fait figure de leader de l’opposition depuis des années dans le pays. Âgé de 58 ans, cet expert en assurance, qui se présente pour la troisième fois à la présidentielle, est aujourd’hui annoncé comme le candidat le mieux placé dans la course à la tête de l’Etat.

 

Il est pourtant loin de faire l’unanimité. Tour à tour accusé d’être "le candidat de la France" pour sa proximité avec les réseaux de l’Internationale socialiste et le PS français, ou d’être un ancien soutien au coup d’Etat de la rébellion séléka en 2013, cet adversaire historique de François Bozizé peut compter sur une formation très bien implantée sur le territoire centrafricain. Il a pris le pari risqué, après l’annonce d’un report de trois jours du scrutin justifié par des problèmes logistiques, d’aller chercher le 24 décembre de nouveaux électeurs à Bossangoa, le bastion de son ancien rival.

 

Axé sur le tryptique "Réconciliation, Rassemblement et Reconstruction", le projet politique de Martin Ziguélé s’engage à mettre en œuvre une réforme de la sécurité, un plan de DDRR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertion-Rapatriement), et un redéploiement de l’administration pour réhabiliter l’Etat partout sur le territoire national.

 

Anicet-Georges Dologuélé, l’allié de Bozizé

 

Il est "le" candidat des milieux d’affaire du pays. Ancien président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), économiste de formation, Anicet-Georges Dologuélé se présente sous la houlette d’un tout jeune parti, l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), qu’il a créé en rentrant à Bangui en 2013 après des années d’exil. Son passé rappelle par plusieurs aspects celui de Martin Ziguélé. Lui aussi âgé de 58 ans, il a précédé le grand favori du scrutin au poste de premier ministre d’Ange-Félix Patassé, entre 1999 et 2001. Mais là où Dologuélé pourrait prendre l’avantage, c’est grâce au soutien –de taille- que lui apporte l’ancien président déchu François Bozizé. L’annonce, mardi 22 décembre, d’un accord entérinant le ralliement du parti de ce dernier, le KNK, à l’URCA, a résonné comme un coup de théâtre à quelques jours de la fermeture de campagne du premier tour.

 

Pas sûr cependant que cette nouvelle consigne de vote suffise à Dologuélé pour faire le poids. Si elle devrait lui permettre de s’attirer les voix de la communauté Gbaya, partisane de Bozizé, elle pourrait aussi freiner le choix d’une frange importante de la population qui exige la condamnation de l’ancien président. Une réserve importante, à laquelle s’ajoute, pour ses détracteurs, la crainte d’avoir un président "trop parisien". Par ce reproche, ses opposants pointent du doigt l’implantation de son cabinet de consultance, AfriPartners International Consulting, dans le 8e arrondissement parisien. Un argument que l’ancien chef du gouvernement balaie, faisant valoir sa lourde implication dans la campagne de proximité qu’il mène en Centrafrique.  

 

Prônant "une rupture radicale", ce candidat entrepreneur a fait de la relance de l’investissement et de l’emploi une de ses principales promesses de campagne, derrière le rétablissement de la sécurité et de la justice dans le pays.

 

Abdoul Karim Meckassoua, le candidat indépendant

 

Il est l’un des rares musulmans à se présenter à la présidentielle. A 63 ans, "M. Audit", comme il se présente lui-même, est le plus âgé des trois favoris du scrutin mais est paradoxalement perçu par beaucoup  comme "le candidat de la jeunesse". Ministre à plusieurs reprises sous le régime de Bozizé, où il s’est vu attribuer divers portefeuilles, il entretient son réseau entre la haute sphère politique congolaise et le ministère de la Défense, à Paris. En 2014, la France avait appuyé sa candidature au poste de président par intérim de transition. Mais son passé d’ex-putschiste lui avait valu un rejet de dossier. Soutenu par la communauté musulmane, mais aussi par de nombreux chrétiens, il jouit d’une bonne réputation dans les milieux intellectuels du pays.

 

Sa confession pourrait se révéler, à terme, à double tranchant. Les ravages commis en 2012 et 2013 par la Séléka, milice à coloration musulmane, sont restés ancrés dans les têtes de tous les habitants de ce pays où plus de 80% de la population est chrétienne. Son élection pourrait raviver des blessures encore loin d'avoir cicatrisé. Un risque que l’ingénieur de formation tente d'endiguer en se revendiquant comme "le candidat de l’union".

 

"(Si je suis élu demain) président de la République, je défendrai deux projets simples. Simples, mais attendus depuis si longtemps", a-t-il martelé en meeting devant plusieurs milliers de personnes réunies quelques jours après la venue du pape au stade de Bangui. "Le premier : nous réconcilier. Le second : nous développer."

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 21:35

 

 

 

30/12/15 (AFP)

 

Les Centrafricains votaient mercredi avec ferveur et calme pour une présidentielle et des législatives, une étape importante censée les sortir de trois ans de violences intercommunautaires qui ont entraîné ce pays très pauvre dans une crise sans précédent.

 

A Bangui, dans de nombreux bureaux de vote les opérations se poursuivaient au-delà de 16H00 (15H00 GMT) heure prévue de clôture des scrutins.

 

Dans ces bureaux, le vote avait commencé avec du retard, notamment dans l'enclave musulmane du PK-5, à l'école de Koudoukou, cible de tirs de roquettes le 13 décembre lors du référendum constitutionnel. Ces tirs, oeuvre d'extrémistes hostiles au processus électoral, avaient fait cinq morts.

 

Mercredi, le quartier était sous haute protection de Casques bleus et les électeurs, très nombreux, se pressaient pour voter, dans une ambiance animée mais calme.

 

"Je vote car je suis patriote. Pour construire le pays, les hôpitaux et même l'école", expliquait à l'AFP l'un d'eux, Ousmann, 27 ans.

 

Cette ferveur s'est manifestée dans l'ensemble de la capitale, où aucun incident violent n'avait été signalé en milieu d'après-midi.

 

"On doit changer la destinée du pays aujourd'hui. Il faut cette fois que le suffrage du peuple ne soit pas détourné", commentait dans le 2e arrondissement de Bangui Philippe Bodo, administrateur civil. "On va élire un bon président pour le pays", assurait Lucie, une jeune électrice.

 

Dans ce pays de 4,8 millions d'habitants, essentiellement rural, les Centrafricains se sont massivement inscrits sur les listes électorales pour ces élections reportées plusieurs fois en raison de l'insécurité persistante dans certaines zones sous la coupe de bandes armées.

 

Pour le référendum, beaucoup de résultats ont été écartés en raison de mauvaises procédures de validation de votes.

 

Mercredi, l'Autorité nationale des élections (ANE) a relevé "des erreurs matérielles sur des bulletins de vote dans plusieurs circonscriptions électorales", à Bangui comme en province.

 

"Dans certaines localités, les bulletins de vote pour les élections législatives, ne sont pas parvenus dans les bureaux", a indiqué un communiqué de l'ANE, selon laquelle cela entraînerait vraisemblablement un certain nombre d'"élections partielles", une fois tous les problèmes recensés.

 

Selon des éléments recueillis par l'AFP, les opérations électorales ont globalement commencé dans plusieurs villes de province, notamment Bouar, Berbérati, Bossangoa, Bambari ou Ndélé, localité où le référendum avait été perturbé par des hommes armés.

 

Trente candidats sont en lice pour la présidentielle. Le nombre des candidats députés (1.800 au départ) n'avait pas été officialisé mardi, en raison de recours.

 

Trois personnalités émergent dans la course à la présidence: deux anciens Premiers ministres, Anicet Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ainsi que Abdoul Karim Méckassoua, plusieurs fois ministre.

 

Les trois rivaux ont minimisé les soucis d'organisation en mettant l'accent sur la mobilisation des électeurs.

 

- 'La paix et la sécurité' -

 

"Les enjeux de ces élections, c'est la reprise en mains du destin de notre pays. Parce que nous n'avons que des problèmes graves dans ce pays", a déclaré à la presse M. Ziguélé. "Même s'il y a des imperfections, même si des bulletins des législatives n'arrivent pas ici ou là (...) il faut qu'ils (les Centrafricains) votent".

 

Pour M. Méckassoua, "les enjeux de ces élections, c'est la sécurité et la paix. Il y a de cela quelques jours, on nous tirait dessus", a-t-il rappelé à la presse au PK-5: "certes tout n'est pas parfait (...) Tout ce que je souhaite, c'est que la désorganisation ne puisse pas entacher la sincérité du résultat".

 

M. Dologuélé a salué la ferveur des électeurs: "je note un grand engouement. Ce vote est important pour en finir avec la souffrance des Centrafricains".

 

Les forces internationales (ONU et française Sangaris) étaient mobilisées pour assurer la sécurité du vote.

 

Le renversement du président François Bozizé, en mars 2013, par la rébellion à dominante musulmane Séléka de Michel Djotodia a précipité le pays dans un cycle de violences intercommunautaires qui a culminé fin 2013 avec des massacres et le déplacement de centaines de milliers de personnes, contraintes de fuir les exactions des combattants Séléka et des miliciens essentiellement chrétiens anti-balaka.

 

M. Djotodia a finalement été contraint à la démission début 2014, dans la foulée d'une intervention militaire internationale sous la conduite de la France, ancienne puissance coloniale.

 

Dirigée depuis par la présidente de transition Catherine Samba Panza, la Centrafrique a une économie détruite, sous perfusion des bailleurs qui, France en tête, ont poussé à l'organisation rapide d'élections malgré l'insécurité.

 

Les trois derniers chefs d'Etat sont exclus du scrutin. MM. Bozizé et Djotodia, en exil, sont sous le coup de sanctions internationales et la Charte de transition interdisait à Mme Samba Panza d'être candidate.

 

Les opérations de dépouillement des résultats s'annoncent longues. Un probable second tour est prévu le 31 janvier.

Présidentielle: les Centrafricains votent avec ferveur et calme pour retrouver la paix
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 21:21

 

 

 

30/12/15 (AFP)

 

L'importante participation des électeurs et le calme dans lequel se déroulaient mercredi la présidentielle et les législatives dans toute la Centrafrique sont "un succès", a déclaré à l'AFP à Bangui le chef de la mission de l'ONU (Minusca), Parfait Ganga-Anyanga.

 

"Nous sommes absolument satisfaits, c'est un succès", a-t-il déclaré en effectuant une visite dans l'école Koudoukou du quartier musulman du PK-5, où attendaient encore patiemment vers 17H00 (16H00 GMT) des centaines d'électeurs pour voter.

 

Le chef de la Minusca était de retour de Bossangoa, où il s'était rendu en compagnie notamment de représentants de la France, de l'Union européenne, de l'Union africaine et des Etats-Unis.

 

Bossangoa, situé dans le nord-ouest, est considéré comme un fief des milices anti-balaka et de l'ex-président François Bozizé, dont la candidature n'a pas été retenue car il est sous le coup de sanctions internationales.

 

"Nous en sommes partis à 15h00, il y avait encore de longues files d'attente. Il y a un vrai engouement de la part des Centrafricains", a-t-il poursuivi.

 

"Honnêtement, on a fait un miracle dans un pays en guerre", a déclaré le chef militaire de la Minusca, le général sénégalais Balla Keita, qui accompagnait M. Onanga.

 

Selon le général, "aucun incident sérieux" n'a eu lieu dans l'ensemble du pays. Mais, selon Parfait Onanga-Anyanga, "il faut rester vigilant, car les périodes post-électorales peuvent être difficiles".

 

Les bureaux de vote devaient théoriquement fermer à 16H00 mais, en raison du retard pris à l'ouverture, le scrutin se poursuivait encore à 18H00 dans plusieurs centres de vote.

 

"Les bureaux de vote fermeront quand tous les Centrafricains auront voté", a conclu le chef de la Minusca.

Présidentielle centrafricaine: "un succès" pour le chef de la Minusca
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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 20:16
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

Centrafrique : Décryptage à Bangui des élections participatives malgré certaines irrégularités

 

http://rjdh.org/

 

Malgré quelques difficultés enregistrées dans certains bureaux de vote de la ville de Bangui, les élections groupées de ce 30 décembre ont connu une forte participation des électeurs. Catherine Samba Panza, cheffe d’Etat de transition s’est félicitée de la tenue de ce scrutin, qui résulte l’attente de la population.

 

Les heures d’ouverture ont varié d’un bureau de vote à un autre, suite au retard constaté dans le déploiement des matériels électoraux.

 

En passant par le 7ème arrondissement, au lycée d’Etat des Rapides, les opérations des élections groupées se sont déroulées avec quelques difficultés entre autres, le manque de certains documents électoraux. Bienvenu-Célestin Ndoson, président du bureau n°2 du lycée d’Etat des rapides déplore le manque des procès verbaux et le registre de vote par dérogation

 

Le même constat est relevé dans le 6ème arrondissement ou le vote a eu lieu pourtant dans le calme. A la mi-journée, en commençant par l’école Fatima Garçon, Nzagogna et l’école Pétévo, le vote s’est déroulé dans le calme. On constate l’engouement de la population qui attend voter dans ces bureaux de vote.

 

Quelques difficultés ont été enregistrées dans la deuxième circonscription de cette localité  particulièrement à l’école Kangala où le vote a démarré à 11 heures suite à l’arrivée tardive des bulletins de vote des législatives.

 

« Une confusion a eu lieu. Les bulletins de vote pour les législatives de la 1ère circonscription du 6ème arrondissement ont été retrouvés au bureau de vote de la deuxième circonscription », a expliqué le président du bureau de vote. C’est ce qui a accusé ce retard », a-t-il justifié, avant d’ajouté que « les électeurs de la deuxième circonscription de l’école Kangala sont autorisés à voter seulement la présidentielle et les législatives sont reportées ».

 

La sécurité dans ces différents centres de vote sont assurées par les forces intérieures avec l’appui des éléments de la Minusca et de la Sangaris.

 

Dès 06 heures du matin, dans tous les centres du vote où l’équipe du RJDH s’est rendue, les bureaux sont ouverts. L’on a constaté  l’engouement devant les bureaux, et également la file d’attente devant les différents bureaux. Les raisons sont : le retard dans le déploiement des matériels électoraux, l’absence des mandats pour certains représentants des candidats.

 

Assis à l’entré d’un bureau de vote de jardin d’enfants de Yapelé, Jonathan Kogueret  patiente sous la chaleur à l’horizon et reste optimiste : « Il est juste midi, nous en avons jusqu’à 18heures. J’entends mon tour », espère-t-il.

 

Des irrégularités constatées dans certains bureaux de vote

 

C’est dans le 2è arrondissement que l’on a constaté un certain nombre élevé d’irrégularités. Particulièrement dans les centres de vote de l’ENAM et du centre de santé de Seydou où les bulletins de  vote aux législatifs sont arrivés tardivement. En conséquence, c’est vers 10 heures 30 que les opérations électorales ont commencé. Les dispositifs sécuritaires sont néanmoins renforcés. Sous notre vue, les éléments de la police centrafricaine, appuyés par les forces onusiennes assurent la sécurité.

 

Au km 5, la population vote la présidentielle et les législatives sans incidence. Au centre de vote de l’école Baya-Doumbia, la participation des électeurs est plus élevée de celui du centre de l’école Koudoukou. Quelques irrégularités sont aussi relevées par les électeurs. Certains d’entre eux, leurs cartes sont transférés vers le site des déplacés de M’Poko.

 

 Les observateurs de certains candidats ne sont pas tous présents. Au lieu de 30 représentants des 30 candidats à la présidentielle, 15 seulement sont présents.

 

 Le genre est respecté. L’exemple est que les femmes enceintes et les personnes handicapées ont voté bien avant, après les électeurs valides, a constaté le RJDH.

 

Le vote s’est déroulé dans le 3e arrondissement au km 5, dans une bonne ambiance. L’heure de la fermeture des bureaux de vote pour ce scrutin est prévue à 16 heures et demi.

 

Dans presque tout le huitième arrondissement de Bangui, les opérations relatives au vote se sont déroulées sans aucun souci majeur. En dépit de quelques irrégularités constatées, qui sont aussitôt réglées.

 

Au centre de vote de l’école Galabadja en passant par celui du centre de santé de Gobongo, l’école saint Floris et Saint Tite de Combattant, les choses ont connu un léger retard. Les matériels électoraux n’étaient pas au complet. Le vote a commencé à  10 heures, alors que la plupart des bureaux de vote a démarré à 7 heures.

 

Le scrutin est placé sous la supervision des observateurs nationaux et internationaux. La clôture des bureaux de vote est prévue pour 18heure locale. Malgré quelques difficultés rencontrées dans certains bureaux, le vote a eu lieu, ce 30 décembre 2015.

 

Contrairement au vote référendaire du 13 décembre perturbé par des tirs et qui a connu peu d’engouement, les élections de ce 30 décembre ont mobilisé plus d’électeurs et se sont déroulées sans coup de feu.

 

 

Centrafrique: L’ONE salut la forte mobilisation des citoyens à accomplir leurs devoirs

 

http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 30 DÉCEMBRE 2015

 

L’Observatoire National des Elections (ONE) a présenté à la mi-journée le rapport préliminaire des 250 agents sur le terrain. L’ONE salut la forte mobilisation des citoyens à accomplir leurs devoirs avant de relever quelques manquements, notamment le retard d’ouverture des scrutins.

 

Des manquements constatés par l’ONE

 

Les manquements constatés par l’Observatoire National des Elections (ONE) se sont des actes de nature à compromettre les résultats des élections en République Centrafricaine. C’est ce qui est ressorti d’un communiqué de presse ce mercredi 30 décembre 2015 par l’ONE  à Bangui.

 

L’ONE a fait le constat partiel dans 250 bureaux  et publié à la mi-journée « Le démarrage tardif dans la quasi-totalité des bureaux de vote des activités électorales sur l’ensemble du territoire dû au déploiement des matériels de bureau de vote, la délocalisation des bureaux de vote vers d’autres circonscriptions, l’insuffisance des bulletins de certains candidats aux législatives et présidentielle, l’arrivée tardive dans les bureaux de vote de certains agents électoraux et des forces de sécurités ».

 

L’ONE note « la présence visible de certains délégués dans les bureaux de vote arborant les messages de leurs candidats, la présence de certains électeurs possédant plusieurs cartes électorales dans les bureaux de vote, l’absence d’aménagement facilitant l’accès des handicapés aux bureaux de vote, le refus de voter aux électeurs ayant voté au référendum en raison de leur omission sur la liste électorale ».

 

Le document poursuit que « contrairement aux dispositions de l’article 76  du Code électoral qui stipule que « les forces de défense et de sécurité sont autorisées à voter 72 heures avant l’organisation des scrutins dans les casernes, ceux-ci ont voté le jour du scrutin ».

 

L’ONE recommande enfin à l’ANE de prendre les mesures diligentes pour prolonger la durée du scrutin conformément aux dispositions de l’article 78 du Code Electoral afin de permettre aux citoyens d’accomplir leurs devoirs civiques, en votant les députés.

 

 

Centrafrique : Les électeurs de Bossangoa, motivés achèvent le vote

 

http://rjdh.org/ PAR EMMA KOTAYA LE 30 DÉCEMBRE 2015

 

Les électeurs de Bossangoa sont sortis tôt ce matin avant les membres des bureaux de vote afin d’accomplir leur devoir civique. Ils viennent d’achever le vote.

Selon les informations du RJDH, les bureaux de vote étaient envahis par des électeurs, très motivés pour voter. Le vote s’est déroulé dans le calme et sous une surveillance des forces onusiennes et les forces de sécurité intérieure.

« Les autorités de Bossangoa étaient tous là pour encourager les électeurs. Ceux qui ne s’étaient pas inscrits regrettent en voyant l’engouement des autres. Aucun incident n’est signalée même dans les zones périphériques », a constaté RJDH dans la ville.

 

Le dépouillement vient de démarrer dans cette ville.

 

 

Les Centrafricains élisent leurs président et députés aujourd’hui

 

http://www.radiondekeluka.org/  mercredi 30 décembre 2015 15:24

 

Près de deux millions d’électeurs ont finalement voté ce mercredi 30 décembre pour élire un nouveau président de la République parmi les 30 candidats en lice et 149 députés sur les 1600 retenus. Plus de 500 bureaux de vote ont ouvert leurs portes à 6 heures, heure locale. Les opérations de vote ont pris du retard dans la totalité des centres. Les difficultés sont d’ordre logistique. « Les matériels électoraux ne sont pas déployés à temps par l’ANE (Autorité Nationale des élections) », a-t-on, appris auprès des bureaux de vote.


C'est à 10 heures, au centre de l'école Jean Colomb dans le 7e arrondissement et au bureau de vote n°4 que la Cheffe d’État de Transition, Catherine Samba Panza, a exprimé son droit civique. Tout en invitant, les centrafricains à faire comme elle, Mme Samba Panza s'est dite satisfaite de l'engouement des électeurs. « Je suis citoyenne centrafricaine, il était de mon devoir de venir voter. J'exhorte tous mes compatriotes, femmes, hommes, jeunes en âge de voter de venir faire le même exercice comme moi. Je suis heureuse de voir que dans mon centre de vote, il y a autant de queue », a fait savoir Mme Samba Panza. 


Pour le président du parlement provisoire, Alexandre Ferdinand Nguéndet, dont le mandat est arrivé à expiration avec les élections législatives, « C'est la fin de la transition qui est en train de nous conduire la voie de l'ordre constitutionnel normal ».

Le mercredi 30 décembre 2015 marque un tournant décisif pour le peuple centrafricain selon l'archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga. « Aujourd'hui, c'est un grand jour pour la Centrafrique. Nous avons tant attendu ce jour pour nous lever et choisir le président, les députés qui vont nous représenter au niveau du pays, au niveau international. (...) Je peux vous dire que les Centrafricains veulent tourner une page », a indiqué le prélat.


La fin des opérations de vote est officiellement prévue à 16 heures, mais elle risque d’être légèrement rallongée compte-tenu du retard accusé au démarrage.


Réaction de l'ANE face aux contentieux électoraux


L’ANE a réagi ce mercredi 30 décembre face aux nombreux cas de contentieux électoraux signalés dans plusieurs circonscriptions électorales tant à Bangui que dans les provinces. L’institution en charge de l'organisation des élections invite les parties concernées à user des voies de recours légales face à cette situation. Radio Ndeke Luka vous propose l'intégralité du communiqué officiel signé de la présidente de l'ANE, Marie-Madeleine N'Kouet-Hoornaert.

 

 


           COMMUNIQUE OFFICIEL



L'Autorité Nationale des Elections (ANE) porte à la connaissance des électeurs, des partis politiques et des candidats que des erreurs matériels ont été relevées sur certains bulletins de vote dans plusieurs circonscriptions électorales tant dans la capitale qu'à l'intérieur du pays. Par ailleurs dans certaines localités, les bulletins de vote pour les élections législatives ne sont pas parvenus dans les bureaux de vote.

L'ANE demande aux présidents des bureaux de vote et des démembrements des circonscriptions électorales concernées ainsi qu'aux électeurs, candidats et partis politiques de porter des différents cas à sa connaissance.


Elle demande également aux présidents des bureaux de vote de poursuivre les opérations électorales et en appelle au calme, au sens du civisme et à la collaboration de toutes et tous.


L'ANE invite les parties concernées (candidats) à user des voies de recours légales face à cette situation. Elle rassure que les autorités judiciaires compétentes une fois prendront les mesures nécessaires dans le cadre de la gestion du contentieux des élections. L'ANE prendra les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre  de ces décisions en vue des permettre aux électeurs concernés d'exercer leur droit de vote notamment à l'occasion d'élections législatives partielles.

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30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 19:48

 

 

 

French.xinhuanet.com   2015-12- 3016:58:19  Par Raphaël MVOGO, envoyé spécial à Bangui

 

BANGUI, 29 décembre (Xinhua) -- Quelque 1,9 million d'électeurs inscrits se rendent aux urnes mercredi 30 décembre en République Centrafricaine (RCA) pour élire leur futur président et les 140 députés de l'Assemblée nationale (Parlement) pour les cinq prochaines années, un scrutin crucial pour la recherche d'une solution durable à une douloureuse guerre civile vécue depuis trois ans.

 

Pour la conquête du Palais de la renaissance de Bangui, au décor décati qui tranche complètement avec le faste à l'éclat de l'or de l'époque de Jean Bédel Bokassa (1966-1976), empereur autoproclamé, trente candidats s'affrontent, dont l'un des fils de ce dirigeant qui aura marqué l'histoire de son pays par son caractère fantasque.

 

Homme politique d'envergure peu imposante, Jean Serge Bokassa, apparaît comme l'un des petits poucets, plus nombreux, venus gonfler le bulletin de vote aux côtés d'une poignée de figures marquantes dans cette course à la magistrature suprême dont l'issue s'annonce finalement incertaine, après une campagne électorale sans panache clôturée lundi.

 

Fils respectifs d'Ange-Félix Patassé, seul chef de l'Etat centrafricain élu, deux fois de suite (1993 et 1997), démocratiquement à ce jour et renversé par François Bozizé en 2003, et d'André Kolingba (1981-1993), tombeur de David Dacko, Sylvain Patassé Ngakoutou et Désiré Bilal Kolingba Nzanga défendent eux aussi leurs patronymes.

 

Contrairement au premier, plus connu des milieux d'affaires du pays, le second, par ailleurs économiste de formé aux Etats-Unis et ancien cadre de la Banque mondiale, jouit d'un atout d'expérience d'ancien ministre et d'ancien député à l'Assemblée nationale, qu'il tente de faire valoir sous la bannière du Rassemblement démocratique centrafricain (RCD, le parti de son père).

 

Ancienne ministre déléguée à l'Action humanitaire dans le gouvernement d'union nationale et de transition d'André Nzapayéké, désigné après l'élection de Catherine Samba-Panza comme présidente par intérim en janvier 2014, Régina Konzi Mongot est l'unique femme en lice à cette élection et sollicite les suffrages d'un électorat auquel elle se présente pour la première fois.

 

PERSONNALITES BIEN CONNUES

 

C'est aussi la première participation d'Anicet Georges Dologuélé et d'Abdou Karim Meckassoua, qui ont cependant la particularité des personnalités bien connues de la sphère politico-administrative centrafricaine.

 

Banquier et économiste de formation, le premier, fondateur en 2003 de l'Union pour le renouveau centrafricain (URC), a été président de la Banque de développement des Etats de l'Afrique centrale (BDEAC) après avoir été occupé les fonctions de ministre des Finances et promu au poste de Premier ministre sous Patassé entre 1999 et 2001.

 

Directeur de cabinet de Jean Paul Ngoupandé, ex-Premier ministre, Meckassoua a aussi été six ans durant ministre sous le régime de Bozizé, ayant géré, entre autres, les portefeuilles des Affaires étrangères et, en tant que ministre d'Etat, de l'Education nationale.

 

Homme d'affaires, Emile Gros Nakombo en est quant à lui à sa deuxième tentative, après le rendez-vous de janvier 2011 que Martin Ziguelé, classé troisième derrière Patassé et Bozizé, le putschiste et vainqueur contesté, vécu comme un revers inattendu, un mauvais souvenir que l'ex-chef du gouvernement cherche à effacer de sa mémoire lors de la présente consultation.

 

Leader du Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), le parti repris à son ex-mentor Patassé, fait aujourd'hui figure de ténor de la scène politique nationale, un statut qu'il devra défendre face à la multitude de concurrents retenus par la Cour constitutionnelle pour doter la RCA d'un nouveau chef de l'Etat chargé de panser les blessures de trois ans de conflit armé et de chaos.

 

Pour une population estimée à 4,6 millions d'habitants, cette multiplication de candidats intrigue y compris au sein du peuple centrafricain lui-même. Du coup, des inquiétudes sont exprimées quant à la participation des électeurs au vote, qui n'avait été déjà que de 33% lors du référendum tenu le 13 décembre.

 

Certes, la principale cause de cette faible participation réside dans la dégradation du climat sécuritaire qui continue de préoccuper.

 

Mais, la réalité est que beaucoup de Centrafricains manifestent un enthousiasme modéré à l'égard des trente candidats à l'élection présidentielle.

 

ISSUE DU SCRUTIN INCERTAINE

 

"Parmi les trente, qui peut faire l'affaire ? C'est la grande question", s'interrogeait par exemple une dame rencontrée mardi au siège de l'Autorité nationale des élections (ANE) à Bangui. "Je suis sceptique quant à la capacité de tous ces candidats à convaincre positivement. Pour cela, la partie sera très difficile à jouer", résumait un autre responsable.

 

Cette observation est proche des analyses qui prédisent un émiettement de l'électorat, qui rend effectivement l'issue du scrutin incertaine, au point de penser à un jeu d'alliances logique lors d'un probable second tour, que le calendrier électoral a programmé pour le 16 janvier 2016.

 

Aux législatives, 1790 candidats se disputent les 140 sièges de députés à pourvoir de la nouvelle Assemblée nationale.

 

Pour le déroulement du vote, 5.996 bureaux de vote seront ouverts dans les 140 circonscriptions électorales créées dans les seize préfectures de la RCA. A elle seule, Bangui, la capitale du pays, qui représente entre 50 et 55% de l'électorat, selon les estimations, fera fonctionner 622 bureaux de vote dans ses huit arrondissements.

 

Environ 17.040 personnels électoraux seront déployés, dont un président et deux assesseurs par bureau de vote, selon les chiffres communiqués par l'ANE.

 

ATTAQUE DE PERSONNELS ELECTORAUX

 

Une équipe de ces personnels commise pour la ville de Bossembelé près de 160 kilomètres au Nord de Bangui) a été attaquée et dépouillée de ses biens, dont de l'argent, des téléphones portables et du matériel électoral (composé de calculatrices et bordeaux) mis à sa disposition, par un groupe d'individus armés non loin du site de l'aéroport de Bangui M'Poko mardi matin, a appris Xinhua.

 

C'est la preuve que le danger lié à l'insécurité n'est guère écarté, en dépit des assurances données pour la sécurisation de ce grand moment de l'évolution de la RCA par les forces nationales et internationales, en l'occurrence les Casques bleus de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et la force française Sangaris.

 

Ces élections auraient en principe dû se dérouler depuis 2014. Fixées précédemment au 27 décembre, elles ont été repoussées une nouvelle fois à cause des retards dans la mise en place du matériel et d'un défaut de formation des agents électoraux. Fin

Les Centrafricains votent pour tenter de tourner la page de 3 ans de guerre civile et de chaos
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