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5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 13:40

 

 

 

Le Point Afrique - 05/01/2016 à 11:01  (Le Point)

 

Le processus électoral en cours peut-il connaître un coup d'arrêt ? Depuis lundi, une vingtaine de candidats menacent d'y mettre fin avant la proclamation des résultats définitifs.

 

C'est une surprise dont se seraient bien passés les Centrafricains, au lendemain d'élections jugées de la dernière chance. Vingt candidats aux élections du 30 décembre dernier veulent mettre fin au processus électoral et relancer un dialogue consensuel.

 

Qui veut stopper le processus électoral ?

 

Une vingtaine de candidats à la présidentielle en Centrafrique ont exigé lundi dans une déclaration commune "l'arrêt des opérations électorales", dénonçant "une mascarade" après la publication de résultats partiels donnant une avance confortable à un outsider proche de l'ex-président Bozizé. Dans ce document, transmis aux médias et dont la population a pu prendre connaissance, ils affirment que "les opérations électorales (du 30 décembre dernier, NDLR) ont révélé de graves insuffisances d'organisation, de multiples irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, et des manipulations de nature à mettre en cause fondamentalement la sincérité, la transparence et la crédibilité du scrutin. Ces sérieux manquements qui entachent les opérations électorales en cours conduiront au rejet des résultats par la population entraînant inéluctablement un nouvel embrasement du pays. Face à ce péril imminent, nous, candidats à l'élection présidentielle signataires de la présente déclaration (...), exigeons purement et simplement leur arrêt au profit d'un consensus concerté." Les principaux signataires sont Karim Meckassoua, présenté comme l'un des favoris de l'élection, un fils d'ancien président, Sylvain Patassé, Charles Armel Doubane, un autre fils d'ancien président Jean-Serge Bokassa, ou encore Émile Gros Raymond Nakombo. Et même la question des signataires du document n'est pas simple, puisqu'il y a deux camps : ceux qui sont d'accord et l'ont simplement validé, et de l'autre côté ceux qui l'ont signé. À Bangui, peu de ces candidats se sont publiquement exprimés ajoutant à la confusion qui règne.

 

Que contestent ces hommes politiques ? Les résultats partiels ou globaux ?

 

Sans précisions sur les irrégularités du scrutin, c'est tout le processus que ces hommes politiques réfutent. Refusant "d'être complices" de ce qu'ils appellent une "mascarade électorale" et exigeant "purement et simplement l'arrêt" des opérations "au profit d'un processus concerté". Ils invitent "tous les acteurs impliqués à se mettre autour de la table pour définir les modalités pour la sauvegarde de la nation".

 

Polémique autour de l'outsider : Touadéra

 

En revanche, les candidats pour l'instant en tête de la course – notamment Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé – ne figurent pas parmi les signataires. "Comment Touadéra peut-il arriver en tête alors qu'il n'a quasiment pas battu campagne, que ce soit à Bangui ou en province ? Les instances internationales se sont jouées de nous (...), c'est comme si on réinstallait Bozizé au pouvoir", a affirmé un membre de l'entourage frustré de Patassé, qui n'a pour l'instant recueilli que 7 913 voix. Le score enregistré par M Touadéra, qui a certes beaucoup surpris à Bangui, se base sur des résultats provenant notamment de sa région natale (l'Ombella M'poko) et de certaines provinces où sont fortement implantées les Ngbaka Mandja, l'ethnie dont il est issu, a toutefois souligné un observateur.

 

Où en est le dépouillement ?

 

Portant sur environ 25 % des votants, soit 557 747 voix, ces résultats du premier tour le 30 décembre confirmaient que le candidat indépendant Faustin Archange Touadéra faisait la course en tête devant plusieurs favoris, selon l'Autorité nationale des élections (ANE). Ancien Premier ministre (2008-2013) de l'ex-président François Bozizé renversé en 2013, Faustin Archange Touadéra, qui faisait figure d'outsider avant l'élection, a recueilli 146 775 voix, loin devant Anicet Georges Dologuélé, un autre ancien Premier ministre qui a reçu le soutien officiel du parti de M. Bozizé (109 519 voix). Arrivent en quatrième et cinquième position deux fils d'anciens présidents, Jean-Serge Bokassa (68 815 voix), et Désiré Kolingba (57 139). Martin Ziguélé, autre poids lourd de cette présidentielle, souvent présenté comme le candidat de la France et qui fut l'un des principaux opposants à l'ex-président, totalise quant à lui 36 442 voix. L'ANE a enregistré un fort taux de participation (71 %) pour les suffrages déjà décomptés.

 

Leurs revendications peuvent-elles aboutir ?

 

Les signataires du document vont prochainement saisir la Cour constitutionnelle pour faire aboutir leur requête. L'ANE a déclaré sa surprise, mais n'a pas l'intention de stopper le processus électoral censé mettre fin à plus de trois ans de guerre. Les résultats définitifs seront rendus publics dans les prochains jours. Un probable second tour est prévu le 31 janvier.

 

http://afrique.lepoint.fr/actualites/presidentielle-centrafrique-le-proc...

Lu pour vous : Présidentielle - Centrafrique : le processus électoral menacé ?
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Published by Centrafrique-Presse.com
5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 11:26

 

 

 

(Droit de réponse à Jeune Afrique)

 

 

Dans un article intitulé : « Désiré KOLINGBA, mauvais payeur ? » paru dans le journal Jeune Afrique du 27 Décembre 2015, Monsieur William PERKINS se disant patron d’une société de communication dénommée WP+, réclame au président Désiré KOLINGBA la somme de 309.962 € en paiement de prestations qu’il n’a jamais fournies.

 

En raison des manœuvres politiciennes insidieusement orchestrées derrière cet article dont le but, en cette période électorale, est de jeter un discrédit sur le président Désiré KOLINGBA, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) condamne de la manière la plus ferme cette pratique et dénonce les manœuvres de Monsieur William PERKINS qui relèvent d’une tentative d’escroquerie avortée.

 

En effet, ce Monsieur s’était présenté au président Désiré KOLINGBA comme un Expert en communication spécialisée dans les campagnes présidentielles. Il lui a fait croire que c’est lui qui avait fait élire le Président Abdoulaye WADE au Sénégal ainsi que le Président François MITTERAND en France avec l’assistance de Monsieur Jacques SEGUELA.

 

C’est dans ces circonstances qu’il a réussi à extorquer la signature du président Désiré KOLINGBA pour un contrat de prestations des services bien définis.

 

Premièrement, la société WP+ s’était engagée, aux termes de ce contrat, à :

 

  • Elaborer la stratégie de communication de M. Désiré KOLINGBA pour son élection à la magistrature suprême en RCA.
  • Mener toutes les actions nécessaires à cette élection de M. Désiré KOLINGBA.
  • Assurer la coordination de l’ensemble de la stratégie de communication relative à sa candidature à l’élection présidentielle.

 

Deuxièmement, toutes les actions de communication, prévues dans le cadre de ce contrat, devraient être menées aussi bien en Centrafrique que dans le monde entier. Or la société WP+, pourtant astreinte à l’obligation de résultat dans le respect des clauses de prestation, n’a absolument rien fait pour atteindre les objectifs qui lui sont assignés ; non seulement elle n’a mis en place aucune stratégie de communication relative à la candidature du président Désiré KOLINGBA, mais encore elle n’a mené aucune action de nature à contribuer à la visibilité de cette candidature. Le site internet du candidat, par exemple, n’a jamais été rendu opérationnel, tout comme les interventions dans les médias internationaux n’ont jamais été effectuées.

 

Aussi, est-il besoin de rappeler que la société WP+ qui devraient s’impliquer dans les actions de communication en Centrafrique (où doivent se tenir les élections) et dans le monde entier n’a effectué aucun déplacement sur terrain pour  s’enquérir de la situation en vue de la bonne exécution de ses prestations.

 

Par ailleurs, le groupe de travail et de réflexion mis en place à Paris par le bureau fédéral France-Europe du Rassemblement Démocratique Centrafricain, a mis en place un programme d’actions pour la précampagne approuvé par la société WP+. Mais ce programme n’a obtenu la moindre exécution à cause des fausses promesses de salle données par Monsieur William PERKINS ; tout ceci au mépris total des engagements de la société WP+.

 

Il s’est avéré que le Président WADE n’a jamais entendu de près ou de loin le nom de Monsieur William PERKINS ni de sa société qui n’a été créée qu’en août 2013, lorsqu’il a été interrogé à ce sujet.

 

Cette société au capital de 100 € n’ est en réalité un simple bateau de pêche  en période de transition politique en Centrafrique pour aller à la pêche de candidats créée qu’il estimait friqué, et le Président Désiré KOLINGBA correspondait au  profil idéal du candidat prisé par Monsieur William PERKINS d’autant plus qu’il venait de rater de justesse la Présidence de transition politique en Centrafrique.

 

Il est important de signaler que cette société n’a jamais déposé un seul bilan au greffe du Tribunal de Commerce de Paris et pour cause, elle n’a aucun client. Allez y comprendre la supercherie. 

 

Alors que son action devant le Tribunal de Grande Instance d’Orléans est en cours de délibéré, M. William PERKINS n’a pas arrêté de harceler l’entourage du président Désiré KOLINGBA pour lui dire que s’il ne recevait pas de règlement d’un chèque important de sa part, il allait publier un article pour compromettre son élection.

 

Voilà ce maître chanteur qui est aux abois et qui avait cru trouver une proie à  plumer.   

 

Comment peut-on réclamer dans ces conditions, une somme de 309.962 € sans aucune contre-prestation ? Est-il possible de réclamer à un cocontractant l’exécution d’une obligation sans avoir exécuté sa propre part d’obligation ?

 

Monsieur William PERKINS  devra demander à ses avocats de lui expliquer le sacro-saint principe juridique de « Exceptio non adimpleti contractus » c’est-à-dire « l’exception du contrat non exécuté ».

 

Tout ceci s’apparente à une escroquerie organisée par un individu sans scrupule dont la préoccupation primordiale est de soutirer de l’argent au président Désiré KOLINGBA dont il croit être nanti.

 

Le Président Désiré KOLINGBA a d’ailleurs instruit son Conseil Maître Wang-You SANDO, avocat à la Cour d’appel de Paris et inscrit à la Cour Pénale Internationale de la Haye, d’engager une action en annulation du contrat en cause et d’exploiter tous les éléments utiles pour le dépôt d’une plainte contre M. William PERKINS pour tentative d’escroquerie.

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain lance un vibrant appel à tous les militants et sympathisants, ainsi qu’à tout le peuple centrafricain de redoubler de vigilance pour barrer la route à toutes les manœuvres de déstabilisation d’où qu’elles viennent ; il demande à tous de rester mobilisés pour rendre possible la victoire du président Désiré KOLINGBA aux élections présidentielles du 30 Décembre 2015.

 

Fait à Paris, le 04/01/2016

 

 

                                     M. POLISSE-BEBE

 

Porte-parole chargé de communication

 

PRESIDENT DESIRE KOLINGBA ECHAPPE A UNE TENTATIVE D’ESCROQUERIE
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 23:12

 

 

 

http://radiondekeluka.org/  4 janvier 2016

 

Les trois accusés dans l’affaire de perturbation du vote référendaire du 13 décembre 2015 dans le 3e arrondissement de Bangui sont condamnés à une peine allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme.

 

Suite à l’audience du lundi 28 décembre 2015, Mahamat Zen, est condamné à deux ans d’emprisonnement ferme et une amende de 500.000 francs CFA pour détention illégale d’armes et de minutions de guerre. Jugés coupables des faits qui leurs sont reprochés, Ibrahim Mahamat et Abbas Abakar sont condamnés à cinq ans d’emprisonnement ferme et 200.000 fancs CFA d’amende chacun.

 

Le Tribunal correctionnel de Bangui a rendu son verdict ce lundi 4 janvier 2016. Le premier substitut spécialisé du Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Jocelyn Ngoumbango-Koïto déclare que « Le tribunal a suivi le réquisitoire du parquet ».

 

« Le tribunal a déclaré coupables Ibrahim Mahamat et Abbas Abakar, des faits de troubles au scrutin référendaire, de détention illégale d’armes et munitions de guerre, de troubles à l’ordre public, et par conséquent les a condamnés chacun à cinq ans d’emprisonnement ferme et 200.000 fancs d’amende », explique le magistrat Ngoumbango-Koïto.

 

Quant à Adoum Issa, qui n’était pas présent lors de l’audience publique de lundi 28 décembre 2015, une information judiciaire a été ouverte à son encontre selon le premier substitut spécialisé du Procureur.

PERTURBATION DU VOTE RÉFÉRENDAIRE : TROIS ACCUSÉS ÉCOPENT DE DEUX À CINQ ANS D’EMPRISONNEMENT FERME
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 19:13
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL
Nouvelles nationales sur RJDH et RNL

 

 

Centrafrique: La Zone dite « sans armes » respectée par les groupes armés à Kaga-Bandoro

 

http://rjdh.org/   PAR BABIKIR OUSMANE LE 4 JANVIER 2016

 

La zone déclarée sans armes par la Minusca à Kaga-Bandoro dans la préfecture de la Nana-Gribizi, est respectée par les groupes armés non conventionnels dans la région. Cependant, selon une source locale, l’autorité de l’Etat dans ladite préfecture n’est  pas toujours  effective.

 

Selon une source jointe au téléphone ce lundi 04 janvier par le RJDH, c’est après la déclaration de la Minusca au sujet de  la ville sans armes que des hommes armés non conventionnels ne se promènent plus avec les armes ni en tenue militaire dans la ville de Kaga-Bandoro.

 

« Sauf, ceux qui sont reconnus par la Minusca dans le cadre du pré-DDR, que l’on constate qu’ils sont de fois en tenue militaire ou sur les barrières afin de chercher de moyens pour leur permettre de subvenir à leurs besoins», a confirmé cette source.

 

En ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat dans la localité, cette source a témoigné que ces institutions étatiques tardent à venir dans la zone. « Deux (2) services administratifs seulement fonctionnaient dans la ville de Kaga-Bandoro à savoir, la santé et l’éducation. Les autres services, tels que la finance, l’agriculture, l’élevage, la sécurité ne sont pas visibles dans la Nana-Gribizi en générale et en particulier la ville de Kaga-Bandoro», a ajouté la même source.

 

Suite aux tentatives de boycotte du referendum constitutionnel et des élections par les hommes de Noureddine Adam de l’ex coalition Séléka à Kaga-Bandoro, la Minusca avait déclaré cette ville « zone sans arme », lors du passage du représentant spécial du Secrétaire Général des  Nations-Unis en Centrafrique, Parfait Onanga Anyanga.

 

 

Calme et ambiance règnent à Bangui depuis la proclamation des résultats partiels des élections

 

http://rjdh.org/  PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 4 JANVIER 2016

 

Au lendemain de la proclamation des résultats partiels de l’élection présidentielle par l’Autorité Nationale des Elections (ANE), un calme et une ambiance habituelle règnent dans la ville de Bangui et ses environs. Même si certains murmurent à cause des résultats, les activités se déroulent normalement.

 

Après quelques jours de la publication des résultats partiels et provisoires de l’élection présidentielle en Centrafrique,  aucun incident majeur n’est signalé. Les forces nationales et internationales multiplient des patrouilles dans la ville de Bangui et les communes de Bimbo et Bégoua. La sécurité est donc rassurée dans ces secteurs. Les Centrafricains croisés appellent leurs compatriotes à maintenir le calme dans le pays.

 

Polycarpe Yangba Belmondo,  habitant le quartier Zacko II dans la commune de Bégoua félicite les centrafricains et les exhorte à la patience. « Je félicite les Centrafricains pour leur comportement responsable depuis la publication des résultats partiels  des élections par l’ANE. Ceux-ci ne sont que provisoires », a-t-il souligné.

 

Il en est de même pour les habitants de Bimbo qui expriment leurs satisfactions après la publication provisoire des résultats présidentiels. Dora Bingui, habitante de Bimbo témoigne que dans son secteur, aucun incident n’est survenu.

 

« Ici, on n’a pas érigé des barricades ni des soulèvements suite à la proclamation des résultats partiels. Les gens circulent librement et vaguent à leurs occupations », a-t-elle précisé

 

Jose Mbolobé, Aubin Ngoyambanga, et Cédric Pidjou, respectivement habitants des quartiers  cité Jean 23, Benz-vie et Sica 1 souhaitent que les candidats puissent informer leurs partisans  sur les  résultats partiels des élections en cours, afin d’éviter les dérapages.

 

D’autres personnes interrogées par le RJDH se disent fatigués de manifester. « Nous voulons sortir d’une longue période de transition. Rien ne va justifier la descente dans la rue pour protester x ou y résultats. Nous sommes fatigués depuis 2012 de sortir dans la rue. Que celui qui a la chance gagne les élections », a dit un enseignant au lycée des Martyrs de Bangui.

 

Il ya de cela trois jours  que l’ANE publie des résultats partiels et provisoires des élections groupées du 30 décembre 2015.

 

 

Centrafrique : Des enfants du site de M’poko reprennent le chemin de l’école

 

http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 4 JANVIER 2016

 

Les activités scolaires pour l’année académique 2015-2016 ont repris sur le site de M’Poko. L’ONG REMOD vient de construire 12 tentes pour 16 salles de classe sur ledit site afin de faciliter l’éducation des enfants déplacés.

 

Selon Alexis Ngueregbenzi, coordonnateur de l’ONG REMOD, cette activité vise à garantir l’avenir des enfants qui sont sur le site des déplacés. «Après les événements du 26 septembre 2015, une partie de 3ème et 5ème arrondissements ont regagné  le site de M’Poko. C’est dans cet optique que  nous avons demandé à l’Unicef de reprendre les mêmes activités au profit des enfants déplacés sur le site, afin de garantir leur avenir », a-t-il expliqué.

 

Ce dernier a fait savoir que l’école est ouverte suite à  la demande des parents qui sont sur le site de M’Poko. «  A chaque fois que nos staffs passent sur le terrain, c’est un cri d’alarme des parents des enfants. Même l’Unicef qui a fait une descente sur le terrain a constaté l’engouement des parents qui ont sollicité que leurs enfants soient pris en compte pour la  reprise des activités scolaires », a-t-il relevé.

 

Le coordonnateur de l’ONG REMOD a souligné que les besoins en éducation sont ressentis auprès des populations déplacées. « On s’est rendu compte qu’au moment de l’inscription, les adultes qui ont abandonné l’école se sont venus s’inscrire pour se former en alphabétisation », a-t-il souligné.

 

Au totale 4.350 élèves de la maternelle et fondamental 1 ont été inscrits, et des jeunes désœuvrés sont aussi pris en charge pour une remise à niveau.

 

 

Présidentielle : 37% des résultats provisoires et partiels publiés par l’ANE

 

http://www.radiondekeluka.org/ lundi 4 janvier 2016 15:54

 

L'Autorité Nationale des Elections (ANE) poursuit la publication des résultats partiels et provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2015. 


37 % des résultats générés à 16h 53mn


Les résultats du Bamingui-Bangoran ont été traités à 77 %, de Bangui à 77 %, de la Basse Kotto à 0 %, l'extérieur à 15 %, du Haut-Mbomou à 86 %, de la Haute Kotto à 87 %, de la Kémo à 93 %, de la Lobaye à 80 %, de la Mambéré Kadéï à 0 %, du Mbomou à 36 %; de la Nana Gribizi à 78 %, de la Nana-Mambéré à 51 %, de l'Ombella Mpoko à 89 %, de la Ouaka à 2 %, de l'Ouham à 6 %, de l'Ouham-Pendé à 0 %, de la Sangha-Mbaéré à 0 %et de la Vakaga à 0 %.


Anicet Georges Dologuélé : 109.519             /  Laurent Gomina Pampali : 1.618
Faustin Archange Touadéra : 146.775            /  Ngouyongbia Kongba Zeze : 2.597
Jean Michel Madaba : 20.098                        /   Mathias Barthélémy Morouba : 2.680
Martin Ziguélé : 36.442                                  /   Jean Willibiro Sacko : 7.705 
Charles Armel Doubane : 22.118                   /    Théodore Kapou : 9.063
Fidèle Gouandjika : 6.429                              /    Emile Raymond Gros Nakombo : 1.423 
Désiré Bilal Nzanga Kolingba : 57.139         /   Xavier Sylvestre Yangongo : 4.732 
Sylvain Eugène Patassé Ngakoutou : 7.913    /   Théophile Sony Colé : 2.651
Cyriaque Gonda : 2.805                                   /   Ange Maxime Kazagui : 1.599
Guy Roger Moskit : 5.256                                /   Olivier Emmanuel Gabirault : 731
Timoléon Mbaïkoua : 3.868                            /    Stanislas Moussa Kembe : 1.249
Régina Konzi Mongo : 3.160                           /   Jean Baptiste Koba : 1.211
Gaston Mandata Nguérékata : 5.336               /  Jean Serge Bokassa : 68.815
Abdou Karim Meckassoua : 13.425 :              / Marcel Dimassé : 2.411                   
Jean Barkès Ngombé Kette : 11.011                /  Joseph Yakité : 3.341

 

L'Autorité Nationale des Elections (ANE) continue de publier les résultats partiels et provisoires de la présidentielle du 30 décembre 2015. 


34% de ces résultats sont rendus publics ce lundi à 13 heures. L'information est donnée au cours d'un point de presse animé par le rapporteur général et porte-parole de l'institution, Julius Rufin Ngouadé-Baba.


Ces résultats partiels et provisoires placent toujours en tête, le candidat indépendant, Faustin Archange Touadéra, avec 139.498 voix, suivi du candidat de l'Union pour le renouveau centrafricain (URCA), Anicet Georges Dologuélé, avec 96.728 voix.



Radio Ndeke Luka vous propose la publication de 13 heures.


Anicet Georges Dologuélé : 96.728               /   Laurent Gomina Pampali : 1.466
Faustin Archange Touadéra : 139.498              /   Ngouyongbia Kongba Zeze : 2373
Jean Michel Madaba : 18.385                           /   M. Barthélémy Morouba : 2.513
Martin Ziguélé : 34.045                                    /   Jean Willibiro Sacko : 6.826
Charles Armel Doubane : 8.325                      /  Théodore Kapou : 8.783
Fidèle Gouandjika : 6.028                                  /   Emile Raymond Nakombo : 1.296
Désiré Bilal Nzanga Kolingba : 50.332          /   Xavier Sylvestre Yangongo : 4.263
Sylvain Eugène Patassé Ngakoutou : 7.329    /   Théophile Sony Colé : 2.536
Cyriaque Gonda : 2.434                                     /   Ange Maxime Kazagui : 1.503
Guy Roger Moskit : 4.913                                  /   Olivier Emmanuel Gabirault : 668
Timoléon Mbaïkoua : 3.485                               /    Stanislas Moussa Kembe : 1.187
Régina Konzi Mongo : 2.860                            /   Jean Baptiste Koba : 1.126
Gaston Mandata Nguérékata : 4.989               /   Jean Serge Bokassa : 66.229
Abdou Karim Meckassoua : 11.341                  /   Marcel Dimassé : 2.162                   
Jean Barkès Ngombé Kette : 10.478                 /   Joseph Yakité : 3175

Le rapporteur général de l'ANE, Julius Rufin Ngouadé Baba, a donné des explications sur les procédures de saisie des résultats au niveau du centre de traitement des données.


« Les urnes provenant des bureaux de vote et contenant les résultats sont acheminées par les membres des démembrements auprès du centre de traitement des données. Une équipe de l'ANE les réceptionne, les enregistre et après vérification contradictoire en présence des membres des démembrements extrait les enveloppes des urnes en coupant les scellés. Ces enveloppes sont présentées aux sept membres de l'ANE qui sont les responsables légaux de la gestion des résultats. Et ce sont les commissaires de l'ANE qui ouvrent ces enveloppes en présence des représentants des candidats. De ces enveloppes sont extraites les feuilles des résultats, des vérifications sont faites avec les autres documents provenant du bureau de vote, surtout avec la liste et les références des bureaux de vote que l'ANE détient dans sa base des données. Si tout est conforme, le commissaire valide le feuille des résultats et la décharge en salle de saisie ».


Par ailleurs, M. Ngouadé-Baba a précisé ce qui se fait dans la salle de saisie des données.

« Une première équipe d'opérateurs procède à l'enregistrement des feuilles de résultats, qui entre dans la salle de saisie. La feuille de résultats est distribuée à l'aveuglette aux 30 opérateurs de saisie. Après saisies, les feuilles de résultats sont redistribuées à une seconde équipe de 30 opérateurs qui procèdent à la deuxième saisie aveugle. Mais les deux données saisies sont automatiquement comparées par le serveur qui est installé à cet effet. Si les deux saisies sont conformes, la feuille de résultats est archivée, et le chef du centre des données récupère les données et les valide avant de les soumettre aux commissaires », a souligné le rapporteur général.


« Mais s'il y a discordance entre les deux éléments, une troisième équipe procède à un contrôle et saisit à nouveau. Une fois le travail terminé, les résultats consolidés par le chef du centre de saisie sont ramenés aux commissaires, qui après confrontation avec les éléments qu'ils avaient au départ, délibèrent sur ces données, les valident et les envoient à la publication », a-t-il conclu.

 

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 19:06

 

 

 

04 janvier 2016 à 15h41 — Mis à jour le 04 janvier 2016 à 17h42 Par Vincent Duhem

 

Passé l’euphorie de la mobilisation massive des électeurs centrafricains lors du premier tour de l’élection présidentielle du 30 janvier, la tension est montée d’un cran à Bangui dans l’attente des résultats, alors que des chiffres complets sont attendus d’ici jeudi ou vendredi.

 

La surprise Touadéra

 

Lundi 4 janvier, les résultats partiels communiqués en fin d’après-midi ont confirmé l’avance de Faustin Archange Touadéra. Touadéra est un ancien Premier ministre (2008-2013) de l’ex-président François Bozizé, qui s’est présenté comme candidat indépendant. Avec 146 7758 voix, il devance pour l’instant l’un des favoris, Anicet Georges Dologuélé (109 519 voix), mais aussi Jean-Serge Bokassa (68 815 voix) ou Désiré Kolingba (57 139 voix). Martin Ziguélé est pour l’instant seulement crédité de 36 442.

 

Dimanche, à la suite d’une réunion organisée à l’hôtel Ledger, une dizaine de candidats avaient demandé l’arrêt du processus électoral. Refusant « d’être complices de cette mascarade électorale », les signataires invitaient « tous les acteurs impliqués à se mettre autour d’un table ». Le texte est signé par une quinzaine de candidats dont Karim Meckassoua, Sylvain Patassé, Charles Armel Doubane.

 

Jean-Serge Bokossa et Désiré Kolingba sont sur la liste des signataires du communiqué mais ne l’ont pas paragraphé.

 

« Insuffisances », « irrégularités », « intimidations »

 

« Les opérations électorale ont révélé de graves insuffisances d’organisations, de multiples irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, et des manipulations de nature à remettre fondamentalement en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du scrutin », ont-il déclaré dans leur communiqué. « Ces sérieux manquements qui entachent les opérations électorales en cours conduiront au rejet des résultats par la populations, entraînant inéluctablement un nouvel embrasement du pays », peut-on lire dans le communiqué.

 

« Tous ces candidats se savent déjà perdant et ne jouent pas le jeu. Aucun n’a envoyé de représentants surveiller le dépouillement dans le centre de traitement de l’ANE. Il faut les rappeler à l’ordre », réagit une source diplomatique membre du G8 (comité composé des représentants de la France, des États-Unis, de l’Union européenne, de la Ceeac, de l’ONU, du Congo-Brazzaville, de la Banque mondiale et de l’Union africaine).

 

Cacophonie

 

Si la communauté internationale s’est félicitée du déroulement du scrutin, les opérations de dépouillement s’avèrent plus problématiques. Elles prennent du temps, les procès-verbaux étant centralisés dans les préfectures avant d’être transportés à Bangui. Un délai propice aux rumeurs et aux spéculations dont la capitale centrafricaine raffole. Ces opérations s’effectuent aussi dans une certaine cacophonie. Ainsi, dimanche, une urne contenant 200 bulletins de la diaspora centrafricaine au Maroc a été retrouvée dans un taxi en provenance de l’aéroport…

 

Vincent Duhem

Lu pour vous : Centrafrique : polémique autour des premiers résultats partiels de la présidentielle
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 14:09

 

 

 

NDLR : Les candidats signataires de cette déclaration n’ignoraient rien du mauvais niveau de préparation des élections, des sérieux manquements et autres carences de l’ANE qu’ils relèvent seulement maintenant et ont néanmoins accepté d’être candidats à ladite élection présidentielle et ont normalement battu campagne. Au regard des scores tellement ridicules et si dérisoires que la plupart de ces candidats ont récoltés, ne serait-ce que dans la capitale où certains ont davantage fait beaucoup de bruit pendant la campagne sans jamais mettre pieds dans l’arrière-pays, la décence et un minimum de sens de cohérence aurait voulu qu’ils se fassent plus discrets actuellement. Leur démarche de réclamer l’annulation pure et simple de ces élections donne l’impression qu’ils sont des mauvais perdants. Leur requête aurait été jugée crédible si les scores de la plupart de ces signataires n’étaient pas aussi humiliants alors qu’ils s’étaient découvert un destin national. 

 

La rédaction

 

 

 

Présidentielle centrafricaine: deux tiers des candidats exigent "l'arrêt" d'une "mascarade électorale"

 

04/01/16 (AFP) Une vingtaine de candidats du premier tour de la présidentielle en Centrafrique ont exigé "l'arrêt des opérations électorales", dénonçant "une mascarade", dans une déclaration commune que l'AFP a pu consulter lundi.

 

Les signataires, qui font état de nombreuses irrégularités après la publication des premiers résultats partiels du scrutin du 30 décembre, refusent "d’être complices de cette mascarade électorale" et exigent "purement et simplement l'arrêt" des opérations "au profit d'un processus concerté".

 

Ils invitent en outre "tous les acteurs impliqués à se mettre autour de la table pour définir les modalités pour la +sauvegarde de la nation+".

 

Le texte affirme que les opérations électorales du 30 décembre "ont révélé de graves irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, et des manipulations de nature à remettre fondamentalement en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du scrutin", sans toutefois préciser lesquelles.

 

Une vingtaine de candidats - sur un total de 30 - ont déjà signé ce texte, notamment Karim Meckassoua, présenté comme un des poids lourds de l'élection, et un ancien fils de président, Sylvain Patassé.

 

En revanche, les candidats pour l'instant en tête de la course à la présidentielle après la publication dimanche de résultats encore très partiels - notamment Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé - ne figurent pas parmi les signataires.

 

D'après des résultats portant sur environ un quart des électeurs inscrits, Faustin Archange Touadéra a recueilli 120.838 voix, largement devant l'un des favoris, Anicet Georges Dologuélé (68.547 voix), et Désiré Kolingba, fils d'un ancien président (39.952 voix).

 

Faustin Archange Touadéra est un ancien Premier ministre (2008-2013) de l'ex-président François Bozizé renversé en 2013.

 

Anicet Georges Dologuélé est lui un ancien Premier ministre du président Ange-Félix Patassé, au pouvoir de 1993 à 2003, avant d'être renversé par Bozizé. Il a reçu le soutien officiel du parti de Bozizé.

 

Près de deux millions d'électeurs centrafricains étaient appelés aux urnes mercredi pour élire un nouveau président et leurs représentants à l'Assemblée nationale. Ces scrutins sont censés sortir le pays de trois années de violences intercommunautaires qui ont ravagé le pays.

 

Le vote, qui s'est déroulé sans incident majeur, avait été qualifié de "succès" par la communauté internationale qui a salué l'absence de violences.

 

Les résultats définitifs seront rendus publics dans les prochains jours. Un probable second tour est prévu le 31 janvier.

 

La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, elle-même finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale menée par la France dans son ancienne colonie début 2014.

 

 

Des candidats à la présidentielle aux faibles scores demandent l'arrêt du processus électoral
Des candidats à la présidentielle aux faibles scores demandent l'arrêt du processus électoral
Des candidats à la présidentielle aux faibles scores demandent l'arrêt du processus électoral
Des candidats à la présidentielle aux faibles scores demandent l'arrêt du processus électoral
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Des candidats à la présidentielle aux faibles scores demandent l'arrêt du processus électoral
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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 14:06
Lu pour vous :Centrafrique : Désiré Kolingba, mauvais payeur ?

 

 

 

04 janvier 2016 à 08h26 — Mis à jour le 04 janvier 2016 à 11h17 Par Jeune Afrique

 

Désiré Kolingba, l'un des principaux candidats à la présidentielle du 30 décembre, aurait-il des problèmes de trésorerie ?

 

En décembre 2014, il a fait appel aux services de la société de communication WP+, que dirige le Franco-Américain William Perkins. Le 12 mars suivant, un contrat de prestation de services a été signé aux termes duquel le fils de l’ancien président Kolingba s’engageait à verser une indemnité de 75 000 euros pour les diverses prestations réalisées avant la signature du contrat, plus 50 000 euros par mois jusqu’à la fin de la campagne présidentielle.

 

Neuf mois plus tard et malgré plusieurs relances (la dernière, en novembre, lors du séjour de Kolingba en France), la société réclame au candidat du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) la modique somme de 309 962 euros. Une procédure a été engagée devant le tribunal de grande instance d’Orléans qui rendra son verdict le 13 janvier. Du côté du camp du candidat Kolingba, on dénonce « une arnaque pure et dure ». « Les clauses du contrat n’ont pas été respectées. Il n’y a eu aucune communication de la part de cette société », explique un de ses proches.

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 13:29

 

 

 

Par Cyril Bensimon (Bangui, envoyé spécial) LE MONDE Le 04.01.2016 à 11h12 • Mis à jour le 04.01.2016 à 11h18

 

« Quel désordre ! », concède Cécile Bozanga, une responsable de l’Autorité nationale des élections (ANE). La polémique de l’instant porte sur l’arrivée à bord d’un taxi d’une urne en provenance de l’aéroport. Il n’est question que d’environ 200 bulletins de la diaspora centrafricaine au Maroc, qui n’auront sûrement aucun impact sur le score du premier tour de la présidentielle, mais l’événement atteste de la confusion qui entoure le processus de compilation et d’enregistrement des résultats. Alors à l’intérieur du Centre de traitement des données (CTD), là où sont réceptionnés, validés et enfin saisis sur ordinateur les résultats des élections présidentielle et législative qui se sont tenues le 30 décembre, on s’invective entre membres de l’ANE et représentants des candidats qui crient à la fraude, entre forces de l’ordre centrafricaines et Casques bleus sénégalais sur qui est en droit de pénétrer dans les salles de ce lieu hautement sensible.

 

La cour de ce bâtiment, protégé par des soldats des Nations Unies, permet de prendre la mesure du problème. Des urnes avec les résultats des deux scrutins sont entreposées pêle-mêle, les procès-verbaux de décompte des voix sont dispersés sur des bureaux sans grande considération pour le choix des Centrafricains qui ont montré quelques jours plus tôt leur enthousiasme pour cet exercice démocratique.

 

Le référendum constitutionnel du 13 décembre qui devait servir de test à ces élections cruciales pour l’avenir de la République centrafricaine (RCA) avait démontré les lacunes des agents électoraux. La moitié des procès-verbaux a été perdue, était invalide ou inutilisable. Cette fois encore, les dossiers revenant des bureaux de vote sont souvent incomplets, mal rédigés voire manquants. « La validation des résultats nous appartient. On n’annule rien et les contestations doivent être faites devant les juges de la cour constitutionnelle », explique Marie-Madeleine Nkouet, la présidente de l’ANE. Que décideront ces magistrats devant la masse d’irrégularités et d’arrangements constatés avec le code électoral? Dans quelle mesure leur décision pourrait influer sur les scores des 30 candidats à la présidentielle ou sur les législatives ? Ce sont quelques-unes des questions les plus aiguës du moment.

 

« C’EST LE BORDEL ABSOLU. LA PORTE À LA FRAUDE EST OUVERTE » UN OBSERVATEUR ÉTRANGER

 

« Tout n’a pas été parfait », reconnaît une représentante de la Mission des Nations Unies. « Il y a eu quelques problèmes mais ça va aller », veut espérer Julius Ngouadé-Baba, le rapporteur général de l’ANE. « C’est le bordel absolu. La porte à la fraude est ouverte », se lamente un observateur étranger exaspéré par « la France qui voulait ces élections à tout prix » et les équipes de la division électorale de l’ONU, les mêmes qui avaient assisté les processus électoraux à Haïti, en République démocratique du Congo et au Mali.

 

Ces trois scrutins n’avaient pas brillé par leur transparence. Des sources officielles françaises rétorquent que ces élections, même imparfaites, devaient être organisées pour sortir de trois années de transition chaotiques et ouvrir une porte de sortie aux soldats de « Sangaris », une opération militaire qui promettait d’être brève mais dure depuis deux ans.

 

Avant le vote, les principaux candidats reconnaissaient que ces élections seraient marquées par des imperfections. Les premiers résultats ont commencé à être annoncés mais trop parcellaires, ils ne permettent pas encore de distinguer l’ordre d’arrivée de la course à la magistrature suprême. Les premiers résultats partiels portant sur un quart des électeurs inscrits ont toutefois réservé une surprise en plaçant un outsider en tête de la course. Faustin Archange Touadéra, candidat indépendant, ancien premier ministre (2008-2013) de l’ex-président François Bozizé renversé en 2013. Avec 120 838 voix, il devance pour l’instant largement l’un des favoris Anicet Georges Dologuélé (68 547 voix) et Désiré Kolingba (39 952 voix), le fils d’un ancien président. Ces chiffres proviennent à la fois de Bangui (où 76 % des bureaux votes ont été comptés), de huit provinces sur 16 ainsi que de l’étranger (16 % des résultats traités), où de nombreux Centrafricains réfugiés et expatriés ont voté.

 

Tourner au plus vite la page

 

Largement distancé à Bangui, Martin Ziguélé affirmait, samedi, maintenir son objectif d’une victoire au premier tour. « Il y a eu des dysfonctionnements volontaires et involontaires mais ce n’est pas un problème. Jusqu’à preuve du contraire, nous faisons confiance aux institutions chargées de ces élections », disait-il. Anicet Dologuélé se disait « premier, second ou troisième dans tout le pays », « possible vainqueur au premier tour » et estimait qu’il était « encore trop tôt pour critiquer la transparence du scrutin ».

 

Reconnaissant d’ores et déjà que « (s) es résultats ne sont pas satisfaisants », Karim Meckassoua dit avoir déposé « beaucoup de requêtes après les nombreuses irrégularités que nous avons documentées. » Ira-t-il jusqu’à réclamer une annulation du scrutin présidentiel auprès de la cour constitutionnelle ? « Non, je suis républicain », assure-t-il. Les autres perdants adopteront-ils la même posture ? Diplomates et bailleurs internationaux à Bangui semblent désormais ne souhaiter qu’une chose : la large victoire d’un candidat qui permettrait de tourner au plus vite la page de ces élections.

 

Cyril Bensimon  Bangui, envoyé spécial

 

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/04/centrafrique-depouillement-du-scrutin-presidentiel-dans-le-desordre-et-la-confusion_4841277_3212.html#YKBFCyTaJmKYZWes.99

Lu pour vous : Centrafrique : dépouillement du scrutin présidentiel dans le désordre et la confusion
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3 janvier 2016 7 03 /01 /janvier /2016 21:59

 

 

 

 

D’après des sources bien informées auprès de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), il existe une forte probabilité que la Cour Constitutionnelle de Transition annule, pour plusieurs motifs, les résultats provisoires dans plusieurs bureaux. Seraint concernés certains bureaux de vote à Bangui notamment dans le 2ème arrondissement, le 4ème arrondissement, le 6ème arrondissement, le 7ème arrondissement, le 8ème arrondissement, certains bureaux de vote à Bimbo, à Boda, à Bossembélé, à Sibut, à Damara, à Yaloké, à Bossangoa, à Bouca, à Batangafo, à Abba, à Carnot, à Nola. L’éventualité de cette invalidation partielle des résultats aurait plusieurs motifs : bourrage des urnes, cas d’intimidation et de menace avec arme des électeurs avant le vote, achat de conscience des électeurs avec des billets de banque, corruption des membres des bureaux de vote, intimidation, menace et corruption des représentants de certains candidats…

 

Toujours selon nos informations, par exemple dans le bureau de vote n° 141 situé dans le 7ème arrondissement, le Président du démembrement de l’ANE un certain Mr GUERET, a participé activement à la commission de la fraude. Après le scrutin dans ce bureau de vote, des personnes auraient été aperçues juste à côté de la Mairie du 7ème arrondissement en train de bourrer les urnes, avec la complicité de Monsieur GUERET. A Bossembélé, Bouca, Nola, Abba, et à Batangafo, des électeurs ont été empêchés de voter ; des électeurs ont été intimidés et menacés si jamais ils votaient pour tel ou tel candidat. D’autres électeurs ont été molestés et frappés. Ailleurs, le nombre d’inscrits est inférieur au nombre de votants. Des procès verbaux ont été trafiqués en faveur de tel ou tel candidat. Des urnes ont été bourrées ou tout simplement remplacées.

 

Le Code Electoral prévoit que les résultats annoncés par l’Autorité Nationale des Elections ne sont que provisoires. C’est à la Cour Constitutionnelle de décider de valider ou d’invalider ces résultats.  Les Centrafricains connaissent le vrai poids politique des différents et pléthoriques candidats « indépendants » et ceux concourant au nom de leurs partis politiques. Il est très étonnant de constater que des personnalités politiques qui ne représentent pas grand-chose politiquement mais s’étant subitement découvert un destin national, se retrouvent avec des scores élevés. Enfin, on ne comprend pas comment ni pourquoi des candidats quasi-invisibles pendant la dernière campagne se retrouvent comme par enchantement en tête dans certains bureaux de vote, surtout dans certains arrondissements de la capitale.

 

Ce serait sans surprise qu’on apprendrait sans doute bientôt l’invalidation par la Cour Constitutionnelle des résultats dans plusieurs bureaux de vote dans l’ensemble du pays. Les candidats et leurs partisans qui ont jubilé trop tôt après des résultats très partiels et provisoires risquent d’être rapidement douchés dans leur enthousiasme imprudent et incompréhensible.

 

Par ailleurs, de sources policières, nous apprenons également que plus d’une dizaine de personnes interpellées pour tentative de fraude électorale notamment le jour du scrutin du 30 décembre 2015 (vente de cartes d’électeur, tentative de vote frauduleux etc…) au profit de certains candidats à l’élection présidentielle bien connus, devraient être déférées au parquet du tribunal de grande instance de Bangui. Il est impensable que des personnes qui briguent la magistrature suprême de notre pays puissent, alors qu’elles ont manifestement fraudé, être portées aux commandes du pays. La justice doit sévir avec la plus grande fermeté afin que cessent ces inadmissibles comportements indécents et anti-démocratiques dans notre pays.

 

La rédaction

PROBABILITE D'INVALIDATION PAR LA COUR CONSTITUTIONNELE DES RESULTATS DANS PLUSIEURS BUREAUX DE VOTE
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3 janvier 2016 7 03 /01 /janvier /2016 21:55
COMMUNIQUE DE PRESSE DIRECTION FEDERALE DE CAMPAGNE MLPC EAAMOO
COMMUNIQUE DE PRESSE DIRECTION FEDERALE DE CAMPAGNE MLPC EAAMOO

 

 

                DIRECTION FEDERALE DE CAMPAGNE   ~ 2015 - 2016 ~

 

 

 

Le 30 décembre 2015 le peuple centrafricain s’est rendu massivement aux urnes afin d’élire le président de la république et ses représentants à la future assemblée nationale. La Direction Fédérale de Campagne « France-Europe » du MLPC et du candidat Martin ZIGUELE félicite et remercie tous les Centrafricains pour cet engouement qui témoigne de la volonté de la population centrafricaine de tourner définitivement cette page sombre de son histoire générée par la crise qu’elle a connue.

 

En attendant la publication des résultats définitifs des suffrages réellement exprimés dans les urnes, validés par la Cour Constitutionnelle de Transition, certains organes médiatiques ou des réseaux sociaux publient des chiffres fantaisistes en totale violence du code électoral ainsi que du code de bonne conduite qui devraient être scrupuleusement observés par tous en cette période sensible. Ces fallacieux résultats sont publiés à dessein par des personnes mal intentionnées dans l’unique but de semer le trouble dans l’esprit des Centrafricains et préparer l’opinion publique à des manœuvres malsaines dont elles seules connaissent le secret. Ces pratiques ne sauraient être acceptables par la population tant meurtrie par les affres de la crise que connaît notre pays et dont l’une des voies prioritaires de sortie passe par ces élections.

 

En conséquence de ce qui précède la Direction Fédérale de Campagne « France-Europe » du MLPC et du candidat Martin ZIGUELE appelle tous les compatriotes à la réserve et les exhorte à demeurer sereins car la vérité sur ces fameux chiffres sera connue ; la réalité des urnes s’exprimera autrement que celle que les ennemis de la paix voudraient nous imposer par des méthodes dignes de brigands politiques d’un temps révolu.

 

Enfin en cette nouvelle année qui commence la Direction Fédérale de Campagne « France-Europe » du MLPC souhaite à chacun et chacune d’entre vous une année 2016 pleine de paix, de joie, de bonheur et d’unité.

 

Bonne et heureuse 2016 à tous et à toutes !

 

Fait à Paris, le 3 janvier 2016

 

Pour la Direction Fédérale de Campagne,

 

Arsène ANGOURE

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