Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

15 janvier 2016 5 15 /01 /janvier /2016 01:04
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

La ministre de la santé à Bangassou suite à l’épidémie de la maladie à virus Moc Epox

 

http://rjdh.org/  PAR SANDRINE MBAGNA LE 14 JANVIER 2016

 

La ministre de la santé publique, Mme Margueritte Samba Maléavo a effectué ce jeudi une visite à Bangassou pour s’enquérir de la situation de la maladie  à virus Moc Epox, détectée dans la région. Le membre du gouvernement a annoncé un plan d’urgence par rapport à cette épidémie.

 

La ministre a rendu visite aux atteintes de cette maladie. Selon Jean-Paul Ogbia, médecin chef de l’hôpital préfectoral régional et universitaire de Bangassou, le membre du gouvernement a annoncé des mesures d’urgence. « Après la réunion tenue avec les autorités de la ville, la ministre a visité les malades. C’est là où elle a parlé d’un plan d’urgence qui va bien être mis en œuvre avec les partenaires », a rapporté le médecin.

 

La rédaction du RJDH n’a pas pu entrer en contact avec la ministre de la santé publique pour des précisions sur sa visite à Bangassou.

 

Jean-Paul Ogbia a revu à la baisse le nombre des malades. « On parlait de huit malades mais, je puis vous dire que deux cas n’ont pas été confirmés. Pour le moment, il n’y a que six personnes malades », précise t-il.

 

L’Etat de ces malades, selon le médecin chef, est stable. Le médecin chef de Bangassou a évoqué aussi l’existence cas d’épidémie de varicelle au village Gnakari situé à 15 kilomètres de Bangassou.

 

 « Nous avons reçu deux cas, qui sont des enfants venus de la ville de Bakouma. Ils présentaient des lésions. Nous, on pensait à la varicelle et nous les avons prélevés pour envoyer à Bangui. Et c’est le résultat de leur prélèvement qui était traité par l’Institut Pasteur de Bangui, qui a confirmé qu’ils souffraient de la maladie à virus Moc epox », a expliqué Jean-Paul Ogbia médecin chef de l’hôpital préfectoral régional et universitaire de Bangassou.

 

La manifestation de cette maladie

 

Cette maladie, selon le médecin chef Jean-Paul Ogbia, commence par un syndrome cedo-grippal, c’est-à-dire la fièvre, la céphalée et des ganglions au niveau du cou  en suite la personne a des lésions sous forme des brulures sur tout le corps.  « C’est une maladie contagieuse qu’on peut retrouver chez les singes et les sibissi. Donc pour tous les malades que nous avons enregistré, nous les avons systématiquement isolé », a-t-il dit.

 

« Il n’y a pas des médicaments appropriés à cette maladie. Pour le moment, nous ne faisons que des traitements symptomatiques parce que, c’est des virus. Il n’y a pas un médicament approprié», a souligné Jean-Paul Ogbia.

 

Jean-Paul Ogbia, invite la population de la ville de Bangassou et ses environs à éviter tout contact avec ceux qui souffrent déjà de cette maladie et de ne pas manger les singes et les cibissi qui sont morts. Car selon lui, les singes et les cibissi sont les animaux qui détiennent le virus Moc Epox.

 

Deux personnes sont déjà décédées, ces derniers jours à Bangassou à cause de la maladie à virus Moc Epox.

 

 

Le Directeur Général de l’hôpital de l’Amitié dénonce la vente illicite et abusive des médicaments par les agents

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 14 JANVIER 2016

 

Le Directeur Général de l’hôpital de l’Amitié, Germain Piamalé a déploré la vente illicite des produits pharmaceutiques par le corps soignant de cette structure sanitaire. Cette pratique constitue, selon lui, un danger pour les malades. Il l’a dit dans une interview accordée le 13 janvier dernier au RJDH.

 

La vente irrégulière des médicaments prend de proportion inquiétante au sein de l’hôpital de l’Amitié. C’est une observation du Directeur Général de cette structure sanitaire. « Les blouses du personnel soignant sont devenues une pharmacie ambulante. Pour l’essentiel, ces produits proviennent de quartiers. Nous avons constaté que plusieurs agents se livrent à cette pratique », a-t-il déploré.

 

Le Directeur Général de l’hôpital l’Amitié a indiqué que cette pratique va à l’encontre de la gratuité des soins encore en vigueur dans cet hôpital. « Il y a la gratuité de soins qui est en vigueur ici. Alors, chaque malade a le droit de bénéficier de cette gratuité. Le comportement de ces agents est une remise en cause de ce principe », regrette t-il.

 

Le Directeur Général a dit avoir déjà sanctionné quelques agents pris en flagrant délit. « Nous avons remercié quelques contractuels de l’hôpital parce qu’ils ont été surpris avec des médicaments dans les poches ou en train de les vendre aux malades. Quant aux fonctionnaires surpris en train de se livrer à la même pratique, nous avons dressé des rapports au ministère de tutelle pour d’éventuelles sanctions », a expliqué Germain Piamalé.

 

Cette vente illicite et abusive de médicament a, selon le responsable de l’hôpital de l’Amitié causé quelques décès. «Nous avons enregistré des cas de mortalité liés à cette mauvaise pratique. Un malade qui devrait être traité avec des antibiotiques, avait reçu des antigènes d’un infirmier, et cela à entraîner sa mort », a relevé le Directeur Général.

 

Germain Piamalé a appelé les parents des malades à la vigilance vis-à-vis des agents qui se livrent à ces genres de pratiques.

 

L’hôpital de l’Amitié n’est pas la seule structure où la vente illicite des médicaments est légion.

 

 

Les membres de l’ASPE de Bangassou menacent de boycotter le second tour des élections

 

http://rjdh.org/  PAR SANDRINE MBAGNA LE 14 JANVIER 2016

 

Les membres du démembrement de l’Autorité Sous Préfectorale de Bangassou menacent  de boycotter le second tour des élections. Ces derniers réclament le versement au préalable de leurs indemnités. Ils ont, selon nos informations, saisi leurs responsables à ce sujet.

 

Cette information a été confirmée par l’abbé Alain Blaise Bissialo, président de l’Autorité Sous préfectorale des Elections de Bangassou. « Nous avons reçu une note de la part de nos agents depuis le début de cette semaine. Ils réclament dans cette lettre leurs indemnités avant le second tour sinon, ils vont le perturber dans toute la préfecture », a expliqué le président.

 

Selon le président de l’ASPE de Bangassou, les tentatives de négociations ont été un échec. « Nous avons discuté avec l’équipe pour tenter de les convaincre mais, cela n’a pas marché. Au moment où je vous parle, ils maintiennent leur exigence », a-t-il précisé.

 

L’abbé Alain Blaise Bissialo a confié avoir saisi l’Autorité Nationale des Elections pour que ce problème soit réglé.« Nous avons envoyé une note explicative à l’ANE et nous attendons la suite. Je pense que seule l’ANE peut décompter la situation », note-il.

 

Ces agents de l’ASPE de Bangassou exigent le versement de quatre mois d’indemnités.

 

 

Centrafrique : Les corps des victimes de la crise exhumés et enterrés au cimetière de Landja

 

http://rjdh.org/  PAR AGGÉE YAGOUA GUERET LE 14 JANVIER 2016

 

L’ONG Initiative et Recherche des Actions Concrètes de Développement (IRAD) et la Fondation Suisse pour le Développement (FSD), ont exhumé les corps des victimes de la crise pour les enterrer à Landjia dans la commune de Bimbo. Ce projet a commencé depuis plus de deux mois et les corps proviennent des 3e et 5e arrondissements de Bangui et de la commune de Bimbo.

 

Ce projet, selon les initiateurs concerne les corps des victimes qui ont été enterrés de manière anarchique dans les quartiers ou jetés dans les puits.

 

Fulgence Gali, assistant à FSD a justifié cette initiative par la volonté des deux organisations à prévenir des épidémies. «Nos deux organisations ont conscience du danger que représente le fait d’enterrer les corps un peu partout. Ceci est une source d’épidémie alors, c’est pour prévenir cette situation que nous mettons en œuvre ce projet », a-t-il expliqué.

 

Ce même projet va s’étendre dans les zones les plus touchées par la crise à savoir Bimbo 4, 3ème  et 5ème arrondissement  de Bangui.

 

Il justifié le choix du cimetière de Landjia en ces termes. « Nous avons choisi le cimetière de Landjia par rapport à la décision des autorités centrafricaines de faire dudit site, le mausolée des victimes de la crise survenue dans le pays ».

 

Fréderic Etchieritemo, un habitant de Landjia a apprécié cette initiative prise qui permet non seulement d’aider les jeunes désœuvrés mais également d’enterrer dignement les personnes décédées lors de la crise.

 

Le projet a une durée de huit(8) mois avec une possibilité de prolongation.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 23:16
Mise au point de la CCT aux candidats à la présidentielle

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  mercredi 13 janvier 2016 12:52

 

La Cour Constitutionnelle de Transition a convié ce mercredi 13 janvier au siège de son institution à Bangui, les représentants des candidats à la présidentielle du 30 décembre 2015. Il est question pour les juges du contrôle de la régularité des élections de faire avec eux, le point sur l'état d'avancement des  travaux concernant le 1er tour de ces élections.

 
Conformément aux termes de l’article 124 alinéa 2 nouveau du Code électoral, « Le recensement définitif des votes est effectué dans un second temps par la Cour Constitutionnelle de Transition en présence du représentant dûment mandaté de chacun des candidats. Cette opération est constaté par un procès-verbal ».

En application de ces dispositions, les représentants des candidats avaient été conviés pour une première fois le 2 janvier dernier à assister aux opérations de recensement général des votes effectués par la juridiction.


Pendant ce temps, 22 candidats aux législatives dont 3 femmes sont admis au 1er tour selon l'ANE


La décision finale portant publication des résultats provisoires des législatives du 30 décembre 2015 a été donnée mardi par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Sur 1612 candidats inscrits pour la course sur l’ensemble du territoire national, 22 dont 3 femmes ont obtenu la majorité absolue au 1er tour. Deux candidats par circonscription sont, quant à eux, qualifiés pour le second tour de ces élections.

Selon Julius Rufin Ngouadé Baba, rapporteur général de l’ANE, des candidats ou des électeurs qui ne se reconnaissent pas dans les résultats provisoires ont cinq jours pour adresser leur requête à la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT).

« Le législateur a prévu ces cas de figure en autorisant tout électeur, tout candidat à s'adresser à la Cour Constitutionnelle de Transition qui est seule juge de la régularité des opérations électorales pour faire valoir ses droits. Ainsi donc, la séparation des fonctions de préparation, d'organisation et de supervision des opérations électorales, et celle du contrôle de la régularité, qui est attribuée à la CCT, nous permet aujourd'hui d'exhorter tous ceux des Centrafricains qui ont un certain nombre de reproches ou de griefs contre les résultats provisoires, d'exercer leur droit de recours prévu par la loi auprès de l'institution habilitée ».


Dans un communiqué de presse publié après la décision finale, l’ANE affirme disposer désormais des clés USB contenant les résultats de l’élection présidentielle de chaque bureau de vote. Des supports qui pourront être retirés par les mandataires des 30 candidats à la présidentielle, précise le communiqué.


Protestation de l'AFDT


L’Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT) a exigé ce mardi au cours d’un échange avec la  presse, un audit du système informatique de l’ANE ainsi que le recomptage manuel des résultats du 1er tour de la présidentielle. Elle fait suite aux résultats annoncés par l'ANE, et obtenus par les deux candidats à la présidentielle, membres de l’AFDT, Désiré Bilal Zanga Kolingba et Martin Ziguélé, arrivés respectivement en 3e et 4e position. 


Selon la plate-forme des partis politiques, il y a une grosse différence entre les résultats partiels du 6 janvier et les résultats complets annoncés le lendemain. Près de 230.000 voix manquent à l'appel selon l'AFDT. 


Position de l'homme de la rue à Bangui suite à l'exigence de l'AFDT


L'avis des Centrafricains de la capitale reste partagé sur le re-comptage manuel des voix exigé par l'AFDT. 


Certains cautionnent l'exigence de l'AFDT, « Je suis tout à fait d'accord du re-comptage. Voler l'élection en trichant, est synonyme d'un mauvais président. On ne vole pas les élections et j'adhère à l'AFDT. Je pense que c'est un droit pour les candidats, lorsqu'ils constatent des irrégularités, de demander que lumière soit faite. Il y a des institutions compétentes qui existent en la matière, et certainement si ces candidats introduisent un recours, la Cour Constitutionnelle va apprécier »


Par contre, d'autres s'opposent à cet impératif. 


« L'exigence faite par l'AFDT, je pense que ce n'est pas bien. Ils sont en train de conduire la pays vers un second FARE. Ce qu' a dit le représentant de l'AFDT est décevant. Ils veulent nous ramener en arrière. Je dis non au re-comptage manuel des bulletins. La Cour Constitutionnelle n'a pas encore dit son dernier et ils veulent nous entraîner dans une autre crise ». 

 

 

Publication par l'ANE des derniers résultats provisoires des législatives

 

http://www.radiondekeluka.org/ mardi 12 janvier 2016 13:46

 

L'Autorité Nationale des Elections (ANE) publie ce mardi 12 janvier, à son siège à Bangui, la décision finale relative aux résultats définitifs des élections présidentielle et législatives du 30 décembre 2015. Il s'agit, selon l'institution en charge de l'organisation des scrutins, des derniers résultats consolidés. 


Les candidats aux législatives élus au 1er tour de ces scrutins vont ainsi voir valider leur siège à l'Assemblée nationale pour le prochain un quinquennat.


Pendant ce temps, les yeux des Centrafricains attendent avec d plus en plus d'impatience, les résultats définitifs du 1er tour de la présidentielle du 30 décembre 2015 par la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT). 

 
L'AFDT conteste les résultats des urnes 


Alors que l'ANE court contre la montre, l'Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT) émet de sérieuses réserves sur la sincérité et la crédibilité des opérations électorales. Dans une déclaration rendue publique au cours d'une conférence de presse ce 12 janvier, l'AFDT estime que le vote du 30 décembre 2015 ne reflète nullement la volonté du peuple centrafricain de choisir librement ses dirigeants. Pour l'alliance, les scrutins sont entachés d'irrégularités et ne respectent pas les standards universellement admis d'une élection libre, transparente, démocratique et équitable.


Afin de rétablir la vérité des urnes, l'AFDT exige trois points : l'audit de la chaîne des collectes et des traitements des données électorales, le re-comptage manuel des bulletins des candidats enfin, la publication du décompte dans le strict respect des dispositions de l'article 124 alinéa 1 nouveau du Code électoral.


Par ailleurs, les candidats de l'AFDT à l'élection présidentielle ont saisi la Cour Constitutionnelle de Transition, juge de la régulation des élections, en vue de faire valoir leurs droits. Elle demande à la CCT de statuer en toute indépendance sans pression extérieure et d'assumer ses responsabilités devant le peuple et devant l'histoire.

A la communauté internationale, l'AFDT demande l'impartialité vis-à-vis de tous les candidats et d'éviter d'apporter une caution à des manipulations électorales susceptibles de conduire à de nouvelles crises comme celle que le pays a déjà connues.

L'AFDT regroupe en son sein l'Alliance pour la solidarité et le développement (ASD), le Convention républicaine pour le progrès social (CRPS), le Mouvement citoyen patara (MCP), le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) et l'Union des démocrates centrafricains (UDECA).


L'URCA dénonce les alliances


L'Union pour le renouveau centrafricain (URCA) du candidat Anicet Georges Doléguélé s'indigne, suite à l'engagement de cette vingtaine de candidats à la présidentielle, de soutenir Faustin Archange Touadéra pour le second tour de ce scrutin. L'URCA se dit étonnée par la prise de position de ces candidats qui ont, dans un premier temps, contesté les résultats publiés par l'ANE avant le verdict de la Cour Constitutionnelle de Transition. 


« Il y a un principe simple, le 1er tour s'est déroulé. Il y a eu des résultats provisoires qui ont été annoncés. Il y a eu des recours. Les mêmes qui se sont retrouvés, se sont prononcés pour la candidature de Faustin Archange Touadéra. Ils sont connus, leurs déclarations n'engagent que leur personne. Ce qui nous intéresse, c'est la majorité des électeurs qui attendent de voir pour qui voter sur la base de la personnalité, du projet de société et de la capacité du candidat à rassembler et à diriger », explique le porte parole de l'URCA, Saturnin Ndomby. 


Pendant ce temps, le parti politique KNK de l'ancien président François Bozizé-Yangouvonda, réaffirme son soutien pour ce second tour au candidat Anicet Georges Dologuélé. Dans une interview accordée ce lundi à Radio Ndeke Luka, le secrétaire général, Bertin Béa, persiste et signe. Pour lui, l'accord signé avec l'URCA au 1er tour est toujours valable. 


« Je réaffirme de manière solennelle que le KNK, ayant signé cet accord avec l'URCA, pas avec le candidat Anicet Georges Dologuélé sous le très haut contrôle du président François Bozizé, cet accord reste totalement valable. Nous allons assumer notre part de responsabilité quant à la traduction de cet accord dans les faits. Ce qui nous a poussé à le soutenir, c'est qu'il incarne une personnalité capable de ramener la paix ».

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 20:07
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La base du KNK remet en cause l’accord avec l’URCA de Dologuélé

 

http://rjdh.org/  PAR SAMSON ANDJOUKARA LE 13 JANVIER 2016

 

L’accord politique entre le KNK et l’URCA a été remis en cause par Samuel Tokofeisse, membre du bureau du KNK. Selon ce dernier, la base du KNK est acquise au candidat Touadera. Samuel Tokofeisse a exprimé cette position lors d’un point tenu ce jour à Bangui.  

 

Pour Samuel Tokofeisse, l’accord politique entre le KNK et l’URCA est une initiative de Bertin Bea qui assure l’intérim du secrétariat général du parti. « Les propos tenus par le secrétaire par intérim du KNK n’engagent que lui et ses acolytes. Bozizé n’a signé aucun accord avec l’URCA, c’est une initiative de Bea et cela ne nous lie pas », a-t-il expliqué.

 

Il a fait savoir que la base du KNK ne respectera jamais cette consigne. « Aujourd’hui, nous qui sommes de la base, nous disons aux ouvrières et ouvriers de ne pas accepter cet engagement en faveur du candidat Dologuélé », note t-il.

 

Samuel Tokofeisse a indiqué que le candidat du KNK est Touadera. « Sans les manœuvres politiques, Touadera devrait se présenter au nom du KNK. Donc le secrétaire général par intérim a tout intérêt de revenir sur sa décision pour soutenir Touadera », a-t-il souhaité.

 

Contacté par le RJDH, Bertin Bea a expliqué que l’accord entre le KNK et l’URCA a été signé avec l’autorisation de François Bozizé. « Sans l’accord de Bozizé, je ne pouvais pas signer ce document. L’engagement a été pris avec accord préalable du président fondateur donc, tout ce qui se dit n’est que de la contre-vérité », a-t-il indiqué.

 

L’accord entre l’URCA et le KNK a été signé le 22 décembre 2015 soit huit jours avant le 1er tour des élections.

 

 

Plus de 1.900 ex-combattants pris en charge dans le cadre du DDR en Centrafrique, selon la Minusca

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 13 JANVIER 2016

 

La Minusca a dans sa conférence de presse de ce mercredi 13 janvier fait le point sur les activités liées au Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des ex-combattants. Selon son porte parole Vladimir Monteiro, plus de 900 ex Combattants de Bangui et 1000 de l’intérieur du pays bénéficient de ce processus.

 

Vladimir Monteiro a relevé que dans la ville de Bangui, la Minusca continue d’assurer la prise en charge des ex-Séléka regroupés aux Camps Beal, BSS et RDOT « 929 combattants recensés reçoivent régulièrement de la nourriture avec un financement de 900.000 dollar. Ce projet a permis de retirer plus de 6.000 tonnes de munitions qui constituaient une menace pour la sécurité », a-t-il souligné.

 

Il a fait savoir que la Minusca est en train de proposer un programme pour les ex-Séléka de ces camps avant de relever qu’un pré-DDR a été lancé dans les provinces pour d’autres éléments. «  A ce jour, 1178 combattants de différents groupes armés participent au pré-DDR. Nous avons 440 ex-combattants à Kaga-Bandoro, 389 à Bria, 158 à Bambari, 132 à Bouar et 59 à Birao. Ils prennent par aux travaux de réhabilitation et d’assainissement et sont rémunérés », a précisé  Vladimir Monteiro.

 

La Minusca, selon son porte-parole compte étendre les activités du DDR dans  16 autres localités avec un financement de trois million de dollar.

 

 

Les commerçants et habitants du km5 appellent à la réouverture des succursales des Banques dans le 3ème arrondissement

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 13 JANVIER 2016

 

Les commerçants et les habitants du km5 dans le 3e arrondissement de Bangui, demandent la réouverture des succursales des banques qui se trouvent dans cette localité.  Cette situation constitue, selon eux, un frein pour la reprise des activités dans cet arrondissement. Ces derniers se sont exprimés lors d’un micro balade effectué par le RJDH.

 

Il est 10 heures une minute, devant la banque Panafricaine ECOBANK du 3e arrondissement de Bangui où les commerçants exposent des friperies, des sacs de ciments, des pièces détachées et autres marchandises. La porte centrale de la banque est fermée.

 

Sur une affiche, il est écrit « Chers clients, nous vous informons que l’agence de km5 ouvre ses portes de lundi à vendredi, de 09 heures à 12 heures. Nous vous prions de bien vouloir prendre toutes vos dispositions nécessaires pour vos diverses opérations à nos guichets ». Mais, ces heures d’ouverture ne sont pas respectée car la banque est fermée.

 

A 100 mètres de la banque en allant vers le rond point Koudoukou, un commerçant devant son magasin déplore cette situation  sous l’anonymat. «Nous avons beaucoup de difficultés pour faire nos transactions à cause de la fermeture des banques qui sont au Km5. Je ne peux pas me rendre en ville librement, vu l’insécurité. Je souhaite qu’ECOBANK rouvre ses portes pour nous aider », a confié ce dernier visiblement désespéré.

 

Les succursales de BISIC, CBCA et BPMC au Km5 sont aussi dans la même situation : portes fermées. Pour Sahoudi Abdouramane Dodo, la fermeture de ces banques pénalise les habitants du secteur ainsi que les commerçants. « Les banques n’ont pas ouvert leurs portes depuis plus de 2 mois. Cela porte préjudice à la communauté du 3e arrondissement. Nos activités sont bloquées. On ne peut pas faire de retrait ni de versement sur nos comptes Bancaires », a-t-il expliqué.

 

La même source a indiqué que les démarches entreprises pour la réouverture sont restées infructueuses. « Nous avons entamé des négociations pour que ces banques reprennent mais, cela est resté dans suite », confie Sahoudi Abdaramane Dodo.

 

Ahmat Delerus 2e vice président de la communauté Islamique Centrafricaine pense que ces banques avaient raison lorsque la sécurité n’était pas garantie. Pour lui, avec l’accalmie, il est souhaitable que les banques rouvrent. « Les banques aussi sont des commerçants. Elles ont besoin de la sécurité pour vaquer librement à leurs activités. C’est l’absence de paix qui justifie cette fermeture mais comme la paix est revenue, il faut qu’elles reprennent les activités pour soulager tout le monde », a-t-il souhaité.

 

Les quatre succursales des banques installées au Km5 sont fermées depuis les évènements du 26 septembre 2015.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 19:44

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

 

Bangui, le 13 janvier 2015 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a présenté ce 13 janvier 2016, à la faveur de sa conférence de presse hebdomadaire, le bilan des principales actions menées pendant l’année 2015.

 

La conférence de presse a également permis au Porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, de rappeler l’impartialité qui régit les actions de la MINUSCA et de l’ensemble des Nations unies, en particulier dans le contexte électoral. «Aucun fonctionnaire des Nations Unies ne peut à lui tout seul ou en connivence avec qui que ce soit, changer le vote des Centrafricains. Nous n'avons ni la vocation ni la prétention » a-t-il martelé.

 

L’année écoulée a été principalement marquée par les élections en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel. L’enregistrement des électeurs, la tenue du référendum sur la Constitution et du premier tour des élections présidentielle et législatives ont été des temps forts qui ont bénéficié de l’appui logistique, matériel et financier des Nations unies. A cet égard, le Porte-parole de la Mission a rappelé qu’en sus de la mise en place par l’Assistance Electorale Intégrée (AIE) de 17 bureaux électoraux régionaux et des démembrements de l’Autorité nationale des élections (ANE), la MINUSCA a transporté 252 tonnes du matériel de vote et des résultats à l'échelle nationale ainsi que sur les sites de réfugiés au Cameroun et au Tchad. Pour les besoins de ces opérations, la MINUSCA a opéré 82 vols.

 

Au chapitre de l’appui au processus politique, Monteiro est revenu sur les activités de conciliation, de médiation, d’information et de formation qui ont «contribué à l’instauration d’un climat de paix et de réconciliation en Centrafrique ». En effet, la MINUSCA s’était largement investie dans l’organisation Forum national de Bangui qui a abouti à des documents fondateurs pour la Gouvernance en Centrafrique. Parmi ces textes, figure l’Accord sur les principes de Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement (DDRR) entre le Gouvernement de transition et les groupes armés qui constitue un socle pour le programme national de DDRR.

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cet Accord, la MINUSCA avait procédé à la dépollution du Camp en y retirant 6.000 tonnes de munitions. Dans le même ordre, la Mission a assuré la prise en charge des ex-combattants des ex-Seleka regroupés dans trois camps à Bangui (BEAL, BSS, RDOT). Avec un financement de 992.988 dollars américains, 929 ex-combattants ont été recensés et reçoivent régulièrement un soutien alimentaire. Un programme de pré-DDR a également été lancé en collaboration avec le Haut-Commissariat DDR/RSS pour la prise en charge des ex-combattants à l’intérieur du pays. A ce jour, 1.178 ex-combattants participent au pré-DDR à savoir Kaga-Bandoro, Bria, Bambari, Bouar et Birao. A travers des programmes à haute intensité de main d’œuvre, l’objectif est d’amener les ex-combattants à apprécier les dividendes de la paix. En 2016, la MINUSCA compte dédier 3.000.000 de dollars à ce programme afin de l’étendre à 16 localités où il y a une présence significative d’ex-combattants.

 

Sur la restauration de l’Autorité de l’Etat, «les interventions ont été axées sur le développement des capacités managériales avec notamment la formation de 16 préfets et 71 sous-préfets en gestion de la chose publique et sur le processus d’organisation d’élections justes et équitables. Un « Guide territorial », outil de base à la formation des fonctionnaires en relation avec la gouvernance déconcentrée, a été élaboré », a précisé le Porte-Parole de la MINUSCA. Afin d’appuyer la reprise des services déconcentrés de l’Etat, une initiative commune PNUD-MINUSCA permettra le déploiement prochain de 1000 fonctionnaires qui ont été identifiés. D’autre part, plusieurs infrastructures administratives ont été réhabilitées grâce aux projets à impact rapide qui bénéficient d’une enveloppe de 3.000.000 de dollars.

 

A propos du départ de la MINUSCA du contingent de la République démocratique du Congo, Monteiro a précisé « qu’il ne créera aucun vide dans sa stratégie de protection des civils en Centrafrique ».

 

Pour sa part, le Porte-Parole de la Police de la MINUSCA, Lieutenant Konseiga Salifou, a indiqué que le défi majeur en 2015 était la sécurisation du processus électoral tout en réalisant les missions régaliennes de protection des personnes et des biens. En outre, « la Police de la MINUSCA a réalisé six projets à impact rapide d’un montant de 110 millions de francs. » Deux autres projets, d’un montant de 59 millions de francs sont en cours d’exécution et visent la réhabilitation et l’équipement des commissariats de Police et brigades de Gendarmerie à travers le territoire centrafricain.

 

De son côté, le Porte-Parole de la force de la MINUSCA a mentionné qu’au cours de l’année 2015, 239.159 patrouilles ont été effectuées conformément au mandat de protection de la population civile. «La force s’engage à déployer tous les moyens à sa disposition pour que le second tour des élections se fasse dans le calme » a-t-il conclu.

 

LA MINUSCA PRESENTE LE BILAN DE L’ANNEE 2015
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 18:05

 

 

 

13/01/16 (AFP)

 

Vingt-deux candidats ont obtenu la majorité absolue lors du premier tour des législatives en Centrafrique, laissant plus d'une centaine de circonscriptions en ballotage, alors que de multiples anomalies ont été relevées, selon des résultats provisoires.

 

Sur 140 sièges à pourvoir au parlement centrafricain, 118 circonscriptions (16 à Bangui et 102 en province) feront l'objet d'un second tour, les candidats arrivés en tête n'ayant pu obtenir de majorité absolue lors du scrutin du 30 décembre, qui s'est tenu en même temps que la présidentielle, a annoncé mardi soir l'Autorité nationale des élections (ANE).

 

Selon ces résultats surprenants, qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle, Anicet Georges Dologuélé, le candidat arrivé provisoirement en tête du premier tour de la présidentielle, est battu dès le premier tour des législatives dans la région de Bocaranga (nord-ouest), dont il est originaire.

 

Quant à Faustin Archange Touadéra, 2e au premier tour de la présidentielle, il est en ballotage favorable dans son fief de Damara (centre, 75 km au nord de Bangui).

 

De nombreuses anomalies entachent ces législatives et devraient entraîner des recours devant la juridiction suprême chargée de proclamer les résultats définitifs, a reconnu le rapporteur général, Julius Ngouadé Baba.

 

Ainsi, des bureaux de vote sont restés "ouverts le 31 décembre", lendemain du jour de scrutin, tandis que "dans certaines localités, des compatriotes ont voté uniquement pour la présidentielle parce que les bulletins de vote pour les législatives ne sont pas parvenus à temps".

 

De même, il y a eu de multiples "problèmes", notamment de photos, sur les bulletins de vote acheminés dans différentes circonscriptions.

 

Concernant enfin le traitement des résultats, "les procès-verbaux ne sont pas parvenus à 100% à l'ANE pour toutes les circonscriptions électorales". Et quand ils y sont parvenus, "certaines données n'ont pas pu être prises en compte, parce que les procès-verbaux et feuilles des résultats sont tout simplement inexploitables" a déploré le rapporteur général.

 

Dans la perspective de possibles contestations, l'ANE "attend donc la décision que prendra éventuellement la Cour Constitutionnelle de transition, seule juge de la régularité des opérations électorales, pour organiser des élections partielles dans les localités concernées", a conclu M. Ngouadé Baba sans préciser lesquelles.

 

Le second tour de la présidentielle et des législatives est prévu le 31 janvier.

Centrafrique : 22 députés élus au 1er tour des législatives marquées par de nombreuses anomalies
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 17:51

 

 

 

13 janvier 2016 à 12h43 —13 janvier 2016 à 12h50  Par Jeune Afrique

 

Charles Malinas, l'ambassadeur de France en Centrafrique, devrait anticiper son départ de Bangui (prévu pour la mi-2016) dès après le second tour du scrutin présidentiel, le 31 janvier.

 

Paris lui reproche en effet d’avoir misé sur le mauvais cheval en donnant à ses interlocuteurs la nette impression qu’il soutenait la candidature de Martin Ziguélé, proche du Parti socialiste français, lequel a réalisé au 1er tour une performance jugée très décevante – il est arrivé en quatrième position. « Que le futur président soit Anicet Dologuélé ou Faustin Touadéra, on voit mal comment Malinas pourra cohabiter avec lui », dit-on au Quai d’Orsay.

 

L’ancien directeur de cabinet de Yamina Benguigui est également un proche de Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, dont le mandat prendra fin en mars. Une raison supplémentaire d’acter son départ plus tôt que prévu.

Lu pour vous : Centrafrique : départ anticipé pour l’ambassadeur de France
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2016 3 13 /01 /janvier /2016 00:00

 

 

 

Bangui 12 janv (C.A.P) - Lors d’un point de presse qu’elle a tenu ce mardi 12 janvier 2016 au domicile de son Porte-parole Me Nicolas Tiangaye et consacré exclusivement aux résultats provisoires du scrutin présidentiel du 30 décembre 2015 publiés par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) le 7 janvier dernier, la plateforme de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) dont le Président en exercice est actuellement l’ancien ministre des finances Christophe Brémaidou, a vivement dénoncé les nombreux dysfonctionnements et irrégularités qui ont à ses yeux, émaillé ce double scrutin présidentiel et législatif.

 

En présence de Martin Ziguélé et Désiré Bilal Kolingba, les deux présidents respectifs des partis MLPC et RDC tout aussi candidats à la présidentielle, l’AFDT a critiqué vertement et contesté la méthode de publication de l’ANE et surtout stigmatisé la violation des dispositions du code électoral dont elle s’est rendue coupable concernant la façon de publier les résultats provisoires qui ne permet pas aux candidats de vérifier et contrôler par eux-mêmes ces chiffres, bureau de vote par bureau de vote et circonscription par circonscription comme le prévoit le code électoral.

 

Prenant la parole, Martin Ziguélé du MLPC a souhaité une bonne et heureuse année à l’assistance essentiellement composée de journalistes des médias nationaux et internationaux présents à Bangui et dit profiter de l’occasion qui lui est donnée pour démentir toutes les rumeurs le donnant victime d’un accident vasculo-cérébral (avc) et évacué au Maroc ou en France après l’annonce de score qui le place seulement en quatrième position. « Je suis bien à Bangui en parfaite santé et devant vous présentement » a-t-il lancé à son auditoire en riant.  

Puis, répondant à certaines questions qui lui sont directement adressées par certains journalistes, Martin Ziguélé a vigoureusement dénoncé l’esprit de la fraude, de la tricherie et de la recherche systématique de l’impunité qui lui paraît être ancré dans la culture centrafricaine et qui est incompatible avec le développement. Il a déclaré ne pas comprendre pourquoi l’ANE restait sourde à la requête de son parti et celle de l’AFDT d’un recomptage des voix ainsi que de l’audit de la collecte et du traitement informatique des données électorales alors que cela procède tout simplement d’un souci de transparence du scrutin.

 

Pour sa part, le président et candidat du RDC Désiré Bilal Kolingba, a complété les réponses de Martin Ziguélé et aussi déploré que certains candidats aient cru devoir recourir à la fraude alors qu’il pensait que cette fois-ci, ces élections allaient être crédibles afin de permettre un retour à la légalité constitutionnelle et tourner la page des crises politico-militaires récurrentes qui ont beaucoup fait souffrir les Centrafricains innocents.

 

Me Nicolas Tiangaye quant à lui, a mis en garde sur les dangers que le futur président de la République soit mal élu et sans légitimité par conséquent qui nous ferait replonger dans une nouvelle crise post-électorale. Il a insisté sur la nécessité qu’on laisse la Cour constitutionnelle faire son travail en toute indépendance et sans aucune pression. « Faute de cela, les commanditaires nous trouveront sur leur chemin » a martelé le porte-parole de l’AFDT. 

 

**************************************************************************

 

ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION   (AFDT)

 

     (ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC-UDECA)

 

DECLARATION LIMINAIRE DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU 12 JANVIER 2016

 

 

A l’orée de cette nouvelle année, l’AFDT  présente ses meilleurs vœux au peuple Centrafricain meurtri par les multiples crises militaro politiques que le pays a connus.

 

         Elle souhaite aux médias une bonne et heureuse année 2016. L’AFDT exprime le vœu que cette année consacre le retour du pays à une paix définitive à l’issue des élections libres, transparentes et démocratiques en cours. 

 

En effet, le 30 décembre 2015, le peuple Centrafricain a été appelé à aller choisir par la voie des urnes, son prochain Président de la République ainsi que ses représentants à l’Assemblée Nationale.

 

L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT) félicite l’ensemble des électeurs Centrafricains qui s’était massivement mobilisé à cette occasion et salue son engouement qui traduit sa ferme volonté d’aller résolument vers le retour du pays à l’ordre constitutionnel.

 

Cependant, de l’avis général, l’organisation de ces élections par l’Autorité Nationale des Elections (ANE) a été entachée de nombreux dysfonctionnements et irrégularités qui sont de nature à jeter du discrédit sur les résultats de ces scrutins.

 

Ces irrégularités sont caractérisées par :

 

  • Les ouvertures tardives des bureaux de vote ;
  •  
  • L’insuffisance des bulletins de vote dans plusieurs bureaux de vote ;
  •  
  • Les intimidations et les menaces à main armée enregistrées dans des zones sous contrôle des groupes armés ;

- La non concordance des numéros des candidats inscrits sur les bulletins de vote avec les numéros sur les Procès Verbaux des dépouillements.

-l’absence de garantie de transparence dans le ramassage et l’acheminement des résultats électoraux au Centre de Traitement des Données(CTD) de l’ANE privant les candidats de la sincérité et de la fiabilité des résultats ;

 

  • La transcription des résultats sur des feuilles vierges par les Agents de l’ANE au niveau du Centre de Traitement des Données sans les signatures des Représentants des candidats ;
  •  
  • Le refus catégorique par l’ANE du test informatique de fiabilité exigé dès le début des opérations par certains représentants des candidats à l’élection présidentielle, alors qu’elle l’a accordé à l’URCA sans la moindre justification de cette discrimination ;
  •  
  • La violation de l’article 124 alinéa 1 nouveau du code électoral qui exige la publication des résultats  circonscription par circonscription, bureau de vote par bureau de vote.
  •  

Aussi, les statistiques publiées  par l’ANE en dates des 06 et 07 janvier 2016 pour le 1ertour de l’élection présidentielle se présentent – elles selon le tableau ci-dessous :

 

 

Dates

Electeurs Inscrits

Nombre des Votants ou Electeurs Inscrits PV consolidés

Votes Blancs

Votes Nuls

Suffrages

Valablement exprimés

Taux de participation

06.01.2016

1. 954. 433

1. 509. 565

Inconnu

Inconnu

1. 107. 438

73%

07.01.2016

1. 954. 433

1. 281. 053

42. 790

57. 148

1. 181. 115

79%

 

De l’examen des données chiffrées fournies par l’ANE elle- même, il ressort que :

 

  • le taux de participation  publié par l’ANE est de 79% le 07.01.2016. Ce taux  est  erroné. Au regard des données de l'ANE du 07.01.2016, avec un total d'électeurs inscrits (1. 954. 433) et le nombre des votants (1. 281. 053), le taux de participation réel est finalement de 65,546%, au lieu de 79%.

 

  • les statistiques sur les votes blancs et nuls n’étaient pas communiquées jusqu’au 6.01.2016, alors que 402. 127 bulletins non traités le 06.01.2016 représentant la différence entre les Electeurs Inscrits PV consolidés et les suffrages  valablement exprimés soit (1. 509. 565 – 1. 107. 438 = 402.127) devrait être traitée le 07.01.2016. Ce chiffre correspond à la somme du total  des  suffrages des 30 candidats valablement exprimés plus le nombre de votes blancs et nuls.  Au regard des statistiques du 07.01. 2016 de l’ANE, le total  des  suffrages des 30 candidats valablement exprimés  est de 73. 677, le nombre des votes blancs est de 42. 790 et celui des votes nuls 57. 748. Or, le total de ces trois rubriques selon l’ANE ne fait que 173. 615,  nombre très inférieur à 402. 127.

 

  • la différence  entre 402.127 et 173. 615 est  de 228. 512 représentant des voix volatilisées.

 

  • cette différence correspond curieusement à  15% des Electeurs Inscrits PV déjà  consolidés le 06.01.2016, soit 228. 512 :1. 509. 565 x 100=15%, un taux élevé de nature à remettre en cause la sincérité du scrutin.

 

  • Une chute brutale et non justifiée du nombre  des Electeurs Inscrits PV consolidés de 1. 509. 565 le 6.01.2016 à 1. 281. 053 le 07.01.2016 soit une différence de 228.512 représentant les voix volatilisées.
  •  

De tout ce qui précède, l’AFDT émet de sérieuses réserves sur la sincérité et la crédibilité de ces opérations électorales qui ne reflètent nullement la volonté du peuple Centrafricain de choisir librement ses dirigeants et qui ne respectent pas les standards universellement admis d’une élection libre, transparente, démocratique et équitable.

 

L’AFDT tient pour responsables d’une éventuelle crise post électorale, les commanditaires de cette mascarade électorale.

Pour rétablir la vérité des urnes, l’AFDT exige :

 

1/l’audit de la chaine des collectes et des traitements des données électorales ;

 

2/ le recomptage manuel des bulletins des candidats ;

 

 3/ la publication dudit décompte dans le strict respect des dispositions de l’article 124 alinéa 1 nouveau du code électoral.

 

Les candidats de l’AFDT à l’élection présidentielle ont saisi la Cour Constitutionnelle de Transition, juge de la régularité des élections en vue de faire valoir leurs droits.

 

A cet effet, l’AFDT demande :

 

  • A la Cour Constitutionnelle de Transition : de statuer en toute indépendance, sans pression extérieure et d’assumer ses responsabilités devant le peuple Centrafricains et devant l’Histoire ;
  •  
  • A la communauté Internationale : d’être impartiale vis-à-vis de tous les candidats et d’éviter d’apporter sa caution à des manipulations électorales susceptibles de conduire à de nouvelles crises comme celles que le pays a déjà connues.
  •  

L’AFDT :

 

-Entend tirer toutes les conséquences d’un hold-up électoral opéré contre la volonté du peuple centrafricain.

 

-Lance un appel vibrant au peuple Centrafricain afin de rester mobilisé pour défendre l’expression de son suffrage en cas de rapt électoral.  

 

                                                      Fait à Bangui, le 12 janvier 2016

 

                                                       Le Président de la Conférence des Présidents

 

 

 

                                                                 Christophe BREMAÏDOU

DECLARATION LIMINAIRE DE LA CONFERENCE DE PRESSE DU 12 JANVIER 2016
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
L’AFDT réitère son exigence de recomptage des voix de la présidentielle et de l’audit du système informatique de l’ANE
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 22:41
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : 15% des voix disparus dans le décompte de l’ANE, selon L’AFDT

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 12 JANVIER 2016

 

L’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT), a révélé que 228.512 voix ont disparu dans les résultats publiés par l’Autorité Nationale des Elections (ANE). Cette révélation a été faite, ce mardi lors d’une conférence de presse tenue par les leaders de cette plate-forme politique.

 

Selon l’AFDT, les 228.512 voix ont disparu entre le 06 et le 07 janvier. « Le 06 janvier, l’Autorité Nationale des Elections avait annoncé 1.509.565 de votants mais le 07 janvier, elle nous donne le nombre de suffrage qui est de 1.281.053. Il y a une chute brutale de 228.512 voix ce qui vaut 15% d’électeurs. Où sont passées ces 228.512 électeurs ? C’est la question que l’on est en droit de se poser aujourd’hui », a expliqué Me Nicolas Tiangaye.

 

Cette plate-forme politique a aussi remis en cause le taux de participation de l’Autorité Nationale des Elections. « Le taux de participation publié par l’ANE est de 79% le 07 janvier 2016. Ce taux est erroné. Au regard des données de l’ANE du 07 janvier, avec un total d’électeurs inscrits (1.954.433) et le nombre des votants (1.281.053), le taux de participation réel est de 65,546% au lieu de 79% », a mentionné l’AFDT dans un document remis aux journalistes.

 

Pour cette plateforme politique, ces insuffisances consacrent non seulement les limites de l’ANE mais aussi remettent en cause la sincérité des élections. Face à cette situation, l’AFDT exige l’audit de la chaine des collectes et des traitements des données électorales, le recomptage manuel des bulletins des candidats, la publication dudit décompte dans le strict respect des dispositions de l’article 124 alinéa 1 nouveau du code électoral.

 

Les leaders de l’AFDT appellent à l’indépendance de la Cour Constitutionnelle et à la neutralité de la communauté internationale. « L’AFDT demande à la Cour Constitutionnelle de Transition de statuer en toute indépendance, sans pression extérieure et d’assumer ses responsabilités devant le peuple centrafricain et devant l’histoire et à la communauté internationale d’être impartiale vis-à-vis de tous les candidats et d’éviter d’apporter sa caution à des manipulations électorales susceptibles de conduire à de nouvelles crises », précisé le document de l’AFDT.

 

L’AFDT est une plateforme politique composée de cinq formations politiques que sont le MLPC, la CRPS, le RDC, ASD, MCP, MDES et UDECA. Désiré Kolingba et Martin Ziguelé, candidats de cette plateforme politique, respectivement 3ème et 4ème de la présidentielle selon les chiffres de l’ANE, ont saisi depuis lundi dernier par requête la Cour Constitutionnelle de Transition qui est chargée de proclamer les résultats définitifs des élections.

 

 

Centrafrique: 750.000 personnes vulnérables appuyées par la FAO pour la relance agricole

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 12 JANVIER 2016

 

Etienne Ngounio-Gabia, chargé de programme à la FAO a fait le point sur l’appui que cette structure apporte pour relancer l’agriculture en Centrafrique. Ce dernier a confié au RJDH que 750.000 personnes ont reçu l’appui de la FAO pour relancer l’agriculture.  

 

Selon Etienne Ngounio-Gabia, la FAO a mis à la disposition des groupements agropastoraux des outils agricoles. Il a indiqué que des campagnes de vaccination de petits et gros bétails ont été organisées.

 

Etienne Ngounio-Gabia a fait savoir que 128.000 ménages ont été assistés par la FAO. « En 2015, nous avons appuyé plus de 750.000 personnes en situation difficile en kits agricoles. Les bénéficiaires sont les déplacés internes, des veuves, des orphelins, qui se sont constitués en groupement », a-t-il précisé.

 

Le chargé de programme a noté que les bénéficiaires ont été aussi appuyés par des vivres pour leur permettre de cultiver normalement. « Les semences distribuées aux vulnérables ont été accompagnées des vivres partagés par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) afin d’empêcher les bénéficiaires de consommer les graines destinés à la culture. A cela s’ajoutent les activités génératrices de revenu, pour une auto-prise en charge des femmes », relève Etienne Ngounio-Gabia.

 

Concernant les gros bétails et petits ruminants, le chargé de programme précise : « Nous avons vacciné environ 1.500.000 bovins et 600.000 petits ruminants avec l’appui de quelques ONG internationales en Centrafrique ».

 

Pour la FAO, toutes ces activités s’inscrivent dans le cadre du soutien aux personnes frappées par la crise militaro-politique dans les provinces.

 

« Des greniers, des maisons et des plantations ont été incendiés par des groupes armés. Des éleveurs n’ont pas eu l’occasion de traiter les bétails pendant cette période de crise, parce qu’ils ont fui les hostilités pour se réfugier dans la brousse et leurs animaux ont été volés. La FAO a l’obligation d’appuyer ces éleveurs et agriculteurs pour une relance agro-pastorale », a mentionné le chargé de programme.

 

L’agropastoral a été fortement touché par la crise militaro-politique que la RCA a connue, ces trois dernières années.

 

 

Centrafrique: Le PAM fait le point sur le projet d’assistance aux personnes vulnérables

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 12 JANVIER 2016

 

Le représentant du  Programme Alimentaire Mondial a déclaré ce mardi 12 janvier 2016 que la situation alimentaire en Centrafrique reste préoccupante. Il l’a dit lors d’une conférence de presse au cours de laquelle, le bilan annuel des activités du PAM a été fait.

 

Guy Adoua, représentant pays du PAM a justifié l’option des coupons alimentaires par la volonté de sa structure de limiter l’alimentation des bénéficiaires. « Depuis mars, le PAM donne des coupons qui sont échangés contre les aliments. Nous ne voulons pas toujours donner les mêmes choses à la population, c’est pourquoi nous avons fait venir des coupons pour permettre à la population d’échanger avec la nourriture de son choix et d’aider aussi les commerçants dans la relance de l’économie locale », a-expliqué Guy Adoua.

 

Il a plaidé pour les familles qui traversent une grave crise alimentaire. « Une attention particulière devrait être tournée vers les familles qui vivent dans l’insécurité alimentaire, pour que nos différentes interventions nous amènent à soulager les souffrances des ménages qui sont en insécurité alimentaire dans le pays », a-t-il expliqué.

 

Le représentant de l’ambassadeur de France à cette conférence de presse François Behue, conseiller de coopération et d’action culturelle a rappelé la détermination de la France à aider les personnes vulnérables. « Nous aidons le PAM afin qu’il puisse à son tour aider la population vulnérable. Mais à travers ce projet, nous voulons accompagner les autorités et la population à être autonomes. Ce projet va aussi s’étendre à l’intérieur du pays afin d’aider la population centrafricaine qui souffre », a-t-il précisé.

 

Une bénéficiaire qui a aussi pris par à cette rencontre avec la presse s’est réjouie de l’initiative du PAM et propose une autre piste pour plus de soulagement. « Nous savons tous que le PAM nous aide beaucoup mais nous voudrions qu’il nous donne des choses qui peuvent nous permettre d’exercer de petit métier ou de cultiver pour nous permettre de reprendre notre ancienne vie », a- souhaité Marthe Matélélo.

 

Le projet d’assistance aux personnes vulnérables à travers le programme de transfert monétaire avec l’appui de l’ambassade de France a commencé en mars 2015 à Yaloké et Bangui.

 

 

Le lycée de Bambari manque d’enseignants qualifiés pour tenir les cours

 

http://rjdh.org/  PAR JUDICAEL YONGO LE 12 JANVIER 2016

 

Le lycée de Bambari dans la préfecture de la Ouaka, ne dispose pas d’assez d’enseignants qualifiés pour le fonctionnement dudit établissement qui compte plus de deux mille élèves. Selon Jacob Edjiadji, proviseur de ce lycée, sur 17 enseignants qualifiés affectés au lycée de Bambari, trois seulement ont regagné leur poste.


Le proviseur du lycée de Bambari, Jacob Edjiadji joint au téléphone par le RJDH, a fait savoir que c’est depuis deux ans que cet établissement est dans cette situation. « Nous avons un déficit d’enseignants qualifiés au lycée de Bambari. Cette situation dure depuis deux ans. Sur 17 enseignants affectés au lycée de Bambari, trois seulement ont pris fonction », a expliqué le proviseur.

 

Malgré ce manque, Jacob Edjiadji rassure quant au bon déroulement des cours. « Les activités scolaires n’ont pas connu de perturbation depuis le vote du référendum le 13 décembre dernier. Nous avons travaillé normalement et les choses évoluent dans le bon sens malgré l’effectif insuffisant des enseignants qualifiés », a-t-il avancé.

 

Ce manque est comblé, selon le provisoire par les enseignants de l’Ecole Normale des Instituteurs(ENI) de Bambari et certains fonctionnaires de l’Etat qui prêtent main forte au lycée en assurant la vacation.

 

Le lycée de Bambari, l’un des établissements de référence de l’arrière-pays compte aujourd’hui environ 2.000 élèves, chiffre qui atteste d’une baisse de fréquentation due à la crise.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 22:10

 

 

 

Par RFI Publié le 12-01-2016 Modifié le 12-01-2016 à 11:57

 

La Centrafrique va-t-elle recompter les voix du premier tour de la présidentielle ? C'est en tout cas ce que demande l'un des candidats : Martin Ziguélé, arrivé 4e, au premier tour, selon les résultats annoncés par l'Autorité nationale des élections en RCA.

 

Martin Ziguélé veut que les voix soient recomptées manuellement et il a d'ailleurs déjà saisi la Cour constitutionnelle pour faire part des problèmes qu’il a relevés : « Lorsque les opérations de vote se sont achevées et qu’il y a eu dépouillement, il a été remis aux représentants de chaque candidat, non pas des procès-verbaux de résultats, mais des relevés des résultats sur du papier libre. Donc du papier non authentifiable. Et lorsque les procès-verbaux ont été acheminés à l’autorité nationale des élections, il s’est trouvé que les résultats publiés, les résultats saisis, sont complètement différents de ceux qui ont été remis aux représentants des candidats », explique-t-il.

 

Selon lui, il y a une donc grosse différence entre les résultats partiels du 6 janvier et les résultats complets annoncés le lendemain. Près de 230 000 voix manquent à l'appel, d'après Martin Ziguélé. Elles n'auraient pas été comptabilisées, ni attribuées aux candidats. Il faut donc corriger ce dysfonctionnement : « La seule solution passe par le recomptage manuel devant les représentants des candidats. On ne demande pas la lune, on ne demande pas le ciel ! On demande, tout simplement, l’assurance, la preuve que les voix ont été totalement décomptées et comptabilisées ».

 

Présidentielle en RCA: Martin Ziguélé demande le recomptage des voix
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 22:07
Lu pour vous : Centrafrique : les ratés du « candidat du pouvoir »

 

 

 

12 janvier 2016 à 17h02  Par Jeune Afrique

 

Crédité de 0,51 % des voix au 1er tour de la présidentielle centrafricaine, Constant Gouyomgbia Kongba Zeze (61 ans) avait pourtant reçu le soutien de plusieurs ténors du régime de transition.

 

Ami de longue date de Catherine Samba-Panza (une de ses filles est secrétaire à la présidence), ce consultant international a notamment bénéficié de l’appui de Mahamat Kamoun, le Premier ministre, d’un conseiller spécial de « CSP », des directeurs généraux de la Banque centrale et du Trésor, ainsi que du ministre des Finances, Assane Abdallah Kadre. Rachel Ngakola, la toute-puissante directrice générale des douanes, a de son côté géré les comptes de sa campagne.

 

Ce soutien s’est par exemple manifesté le 23 décembre, quand Kadre et Ngakola ont fait réquisitionner un avion de la compagnie Minair déjà loué par Dologuélé, avec lequel ce dernier devait se rendre à Carnot et à Nola. Le patron de la compagnie s’en est excusé auprès du directeur national de campagne de l’ancien Premier ministre, arrivé en tête du 1er tour, et lui a proposé d’effectuer le vol un autre jour.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com