La Minusca affirme rétablir progressivement la sécurité dans l’Est, l’Ouest et le centre de la RCA
http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 21 JANVIER 2016
Adolphe Manirakiza porte-parole militaire de la Minusca, a annoncé mercredi dernier que les forces internationales mènent en ce moment, des actions musclées pour réduire le banditisme à Paoua et ses environs. Le retour de la sécurité est progressif dans la région, selon ce dernier.
Le porte-parole militaire de la Minusca a reconnu la montée de l’insécurité à Paoua et ses environs, notamment à Markounda et Bossangoa. Adolphe Manirakiza a rappelé la visite du commandant de la force de la Minusca à Paoua pour s’enquérir de la situation « le commandant de la force a effectué, le 14 janvier dernier, une visite à Paoua où il a rencontré les autorités locales, les représentants des ONGs et le personnel de la Minusca sur place pour voir comment mettre en place un système de travail en commun afin de résoudre les problèmes qui existent dans ce secteur » a-t-il expliqué.
Selon le porte-parole militaire de la Minusca, le calme revient progressivement dans la région grâce aux efforts des forces internationales « aujourd’hui, la situation est sous contrôle. Malgré quelques cas de banditisme, le calme revient après les efforts que nos forces ont fait » a-t-il précisé.
Adolphe Manirakiza a signalé que du côté de Bangassou, Gambo, Béma, Ouango, Bria et Yalinga, des groupes armés considérés comme des ex-Séléka ont érigé des barrières pour rançonner la population.
Il a indiqué que les forces de la Minusca font ce qu’il faut pour combattre l’insécurité dans ces localités « nos patrouilles enlèvent à chaque fois les barricades illégalement érigées.il y a aussi le cas des personnes prises en otage par la LRA. Pour le moment, la force de la Minusca multiplie ses patrouilles aériennes pour localiser ces groupes qui sévissent dans la Haute-Kotto afin de les anéantir », a rassuré Adolphe Manirakiza.
La Minusca a aussi annoncé le renforcement de ses patrouilles sur l’axe Bambari-Ippy et dans les villes de Grimari, à Damara et Sibut.
Depuis un mois, des bruits de botte sont signalés à Paoua et ses environs tandis que les éléments de la LRA multiplient les exactions du coté Est de la RCA
Les villages environnants de Bria se vident à cause des exactions de la LRA
http://rjdh.org/ PAR NARCISSE JAUBERT LE 21 JANVIER 2016
Les villages entourant la ville de Bria, dans la Haut-Kotto se sont vidés ces derniers temps. Les habitants fuient les exactions de la LRA de Joseph Kony pour trouver refuge au centre.
C’est plusieurs centaines d’habitants qui sont arrivés dans la ville de Bria. Ceux-ci affirment fuir les exactions des éléments de la LRA. Un site s’est crée à l’église ANEB pour accueillir ces nombreux déplacés. Selon nos informations, ces déplacés font face déjà à des problèmes humanitaires « ils sont nombreux à arriver dans la ville mais il n’y a pas d’assistance en ce moment » a confié Samuel Madresse, pasteur de cette église.
Paul Endjinendji, chef du village Malata, une des localités concernées, a lancé un SOS « parmi ces déplacés, il y a des personnes malades, des femmes et des enfants. Jusque-là aucune structure humanitaire n’a volé à notre secours. C’est pourquoi, nous lançons ce SOS pour que les ONG nationale et internationale puissent penser à nous aider parce que nous avons fui la LRA en abandonnant tout dans les villages» a lancé la chef de du village.
Au moment où nous mettons sous presse, les déplacés continuent d’arriver à Bria. Rappelons que c’est depuis deux semaines que les éléments de la LRA commettent régulièrement des exactions dans les villages qui entourent la ville de Bria.
Le chef de cantonnement forestier de Bossembélé dénonce l’abattage abusif des arbres dans la localité
http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 21 JANVIER 2016
L’abatage abusif des arbres se multiplie dans la ville de Bossembélé. Cette pratique a été dénoncée par le chef de cantonnement forestier, Nestor Baliga qui pense que cela constitue un danger pour l’environnement.
Ce sont essentiellement les manguiers qui sont abattus pour la fabrication des briques cuites selon Nestor Baliga, chef du cantonnement forestier de Bossembélé. « Un mois après mon arrivée dans la ville, nous avons constaté que l’air est sec, parce que la plupart de grands arbres y compris les manguiers ont été coupés pour la fabrication des briques cuites qui constitue la principale activité des jeunes de la localité », a affirmé le chef du cantonnement forestier.
Nestor Baliga s’inquiète des conséquences de cette pratique sur l’environnement « aujourd’hui je crains les conséquences de l’abattage abusif des arbres sur l’environnement. Si rien n’est fait, nous devons craindre le pire d’ici quelques années » s’est-il inquiété.
Le chef du cantonnement forestier Nestor Baliga, a fait savoir qu’un programme de sensibilisation est en préparation, car pour lui, il faut vite agir « l’abatage des arbres et plus particulièrement des manguiers, doit être réglementé. Nous préparons une sensibilisation pour faire comprendre à la population les dangers de ce comportement » a-t-il suggéré.
L’abattage abusif et anarchique des arbres est un phénomène qui touche plusieurs villes centrafricaines
Les acteurs politiques sensibilisés sur les règles électorales
http://rjdh.org/ PAR INES LAURE N'GOPOT LE 21 JANVIER 2016
« Des élections et des élus pour établir la démocratie », c’est le thème d’un atelier de formation organisé, ce jour par l’Institut Républicain International (IRI) à l’intention des partis politiques et des candidats aux élections en Centrafrique. Cette organisation veut à travers cet atelier amener les acteurs politiques à respecter règles électorales.
L’objectif recherché à travers cette formation, selon le formateur de l’ONG IRI, Gérold Gérard, est de sensibiliser les politiques sur le respect des règles du jeu électoral, « nous voulons apprendre aux partis politiques, aux candidats aux élections de savoir accepter les résultats des élections et d’utiliser les voies légales pour les contestations. Il faut faire en sorte d’éviter les violences post- électorales » a-t-il dit.
Jeffrey Hawking, Ambassadeur des Etats-Unis, a rappelé l’importance des acteurs politiques dans un processus électoral. Le diplomate a plaidé pour que tous puissent s’impliquer pour que la période postélectorale soit apaisée.
Jeffrey Hawking se dit touché par l’engouement de la population centrafricaine lors du vote référendaire et des scrutins du 30 décembre 2015. Pour lui, cet acquis doit être consolidé.
L’Institut Républicain International (IRI) est une ONG américaine. Elle est en Centrafrique depuis quelques mois dans le cadre des activités électorales et postélectorale
L'ANE tire des leçons du 1er tour des élections
http://www.radiondekeluka.org/ jeudi 21 janvier 2016 14:27
L'Autorité Nationale des Elections (ANE) a reconnu avoir appris beaucoup de leçons du 1er tour du scrutin groupé du 30 décembre 2015. La leçon permettra à l'institution de corriger les dysfonctionnements survenus lors de la présidentielle et des législatives.
L'organe en charge de l'organisation des élections en Centrafrique a indiqué, ce jeudi 21 janvier, que des dispositions sont déjà prises en vue de réussir le second tour attendu d'ici le 31 janvier selon le chronogramme électoral.
« L'ANE a largement tiré les leçons de quelques imperfections constatées pendant le 1er tour des élections. Fort de ces imperfections, à l'heure actuelle, l'ANE et tous ses organes sont en train de s'employer à apporter des solutions correctives à tout ce qui n'a pas marché au 1er tour afin de mieux tenir le 2e tour. Il revient à l'ANE de tirer les conséquences de ces imperfections pour pouvoir mieux améliorer la suite du processus notamment l’organisation de la deuxième phase du scrutin combiné présidentielle et législatives de 2016 », a rassuré René Sakanga Morouba, président de la commission matérielle et logistique à l'ANE, lors d'une interview exclusive accordée à Radio Ndeke Luka.
Le responsable de la commission matérielle et logistique a précisé par ailleurs que la date du 31 janvier prévue pour le deuxième tour des élections est toujours en vigueur. Il appartient, selon René Sakanga Morouba, à la Cour Constitutionnelle de Transition de se prononcer sur un léger glissement ou non.
« Il y a un certain nombre d'activités prioritaires à mettre en œuvre. Pour ce qui est de l'ANE, la date du 31 janvier est toujours envisageable. Mais tout dépendra de la décision de la Cour Constitutionnelle de Transition, et en fonction, l'ANE pourra faire des réajustements techniques pour soit tenir la date du 31 janvier soit glisser au-delà du 31 janvier », a-t-il expliqué, concluant que « Dans tous les cas, l'ANE a le souci de rester dans le délai légal pour pouvoir tenir ces élections ».