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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 12:48

 

 

http://www.voaafrique.com/  mercredi, février 03, 2016. 11:36 TU

 

Des soldats musulmans au sein de l'armée centrafricaine réclament plus d'armes et de munitions pour protéger leur communauté dans la capitale en raison de la menace que pose une nouvelle milice locale formée par des musulmans.

 

Des habitants du quartier PK5 demandent eux aussi que les militaires soient mieux équipés.

 

Le PK5 est le quartier qui abrite le plus grand marché de la capitale centrafricaine, mais aussi les derniers musulmans de Bangui après le départ de beaucoup d’autres à cause des affrontements ethniques au cours des trois années écoulées.

 

Des combats ont eu lieu ici en septembre dernier, mais une certaine accalmie prévaut depuis, déclare un commerçant, Mahamat Abdou.

 

En dehors de l’arrondissement du PK5, les musulmans sont confrontés au danger que représentent les anti-Balaka qui est groupe majoritairement constitué de chrétiens.

 

Au PK5, sévit encore une milice musulmane - pas les Séléka qui avaient, eux, renversé le gouvernement il y a trois ans, mais un autre groupe issu localement et qui a pris le contrôle du quartier.

 

Un autre commerçant, Ahmad Idriss, est d’avis que la situation sécuritaire s’est considérablement améliorée depuis le déploiement il y a deux mois par l'armée centrafricaine d’une unité composée de soldats musulmans originaires du PK5.

 

L'un des soldats musulmans a confié à la VOA que son unité ne dispose que d'une poignée de fusils et a été attaquée à maintes reprises par la milice musulmane lourdement armée et qui est apparemment soutenue par des politiciens.

 

Le militaire ajoute toutefois que la mission des Nations Unies – la Minusca – leur vient en aide d’autant qu’elle a récemment déployé des troupes égyptiennes dans la zone.

 

Les milices et les forces de sécurité semblent observer une trêve en ce moment dans le quartier PK5. Mais il s’agit d’un cessez-le-feu fragile et la situation pourrait basculer après le changement de gouvernement, qui interviendra aux termes des élections prévues durant ce mois de février.

Centrafrique : des soldats musulmans réclament plus d'armes et de munitions
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 12:40

 

 

Par RFI 03-02-2016 Modifié le 03-02-2016 à 11:54

 

Kaga-Bandoro est la préfecture de la Nana-Gribizi, au centre-nord de la Centrafrique, une région qui reste sous contrôle des ex-Seleka. Après l'échec de la tenue du référendum mi-décembre suite à des violences, le représentant spécial de Ban Ki-moon pour la Centrafrique avait déclaré la ville « zone exempte d'armes » et le contingent de la Minusca sur place avait renforcé les contrôles. Un mois et demi plus tard, Kaga-Bandoro est-elle vraiment devenue une ville sans arme ?

 

Pour le maire de Kaga-Bandoro, nommé il y a trois mois, la consigne de l'ONU n'est pas vraiment respectée : « On a entendu à la radio que Kaga-Bandoro était sans arme. Mais les gens se promènent toujours avec leurs armes et en tenue. »

 

Il confirme toutefois que la tension a beaucoup baissé depuis mi-décembre. Pour ce qui est du centre-ville en journée, on constate que de petits groupes d'ex-Seleka sont bien présents, notamment aux abords des bâtiments administratifs. Mais les éléments aperçus étaient presque tous en civils et sans armes visibles.

 

Selon les habitants, c'est surtout la nuit que les armes ressortent. Mohamed, musulman, habite un quartier à majorité chrétienne : « L’autre jour, dans la nuit, les Seleka sont venus chez moi pour braquer. Il y en avait un qui avait une kalachnikov et un autre des machettes. Ils ont forcé la porte et je leur ai dit en arabe que les gens étaient en train de dormir. Là, ils m’ont dit que leur frère arabe habitait ici et ils sont partis. Si j’avais été chrétien, je ne sais pas ce qu’ils m’auraient fait. »

 

Dans le camp de l'évêché aussi, les armes sont souvent cachées, mais bien présentes. Les représentants des déplacés se plaignent de la présence nocive de certains ex-combattants anti-balaka. La semaine dernière encore, une rixe entre deux d'entre eux a fait un blessé à l'arme blanche.

 

RCA : à Kaga-Bandoro, les armes n’ont pas complètement disparu
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 12:11

 

 

 

Ce qui se passe sous nos yeux en Centrafrique ne cesse de tarauder mon esprit et soulève en moi beaucoup de réflexions sur notre destin commun, notre avenir et la place que nous devons occuper dans le concert des nations. En vérité, il me semble que nous sommes encore loin de la lumière et de la vérité, celle qui affranchit et non celle qui divise. Je sais aussi que le Centrafricain n’aime pas la vérité et n’aime pas non plus sortir du lot pour apprécier les choses en s’appuyant sur la raison pour se remettre en cause et aller véritablement à la recherche de ce qui peut l’aider à trouver une issue honorable dans ce labyrinthe où nous sommes plongés.

 

Notre refus permanent d’aller vers la vérité nous met toujours dans une situation d’impasse où notre intelligence n’arrive plus à se manifester pour accoucher de nouvelles manières de penser et des actions porteuses d’espoir et de changement. Le rejet de l’esprit critique, le refus d’écouter l’autre, les réactions épidermiques face à une situation sans prendre du recul, l’acceptation des discours de l’autre sans discernement, la croyance aux rumeurs sans vérifier leurs fondements, constituent aujourd’hui des maux qui maintiennent le Centrafricain dans la caverne. Il faut du temps pour en sortir tant il n’y a pas d’hommes capables de nous apporter la lumière et la raison en un mot la vérité qui libère.

 

Pascal dans ses « pensées » affirme qu’ « il deux principes qui partagent la volonté des hommes, la cupidité et la charité ». La cupidité selon lui nous amène à nous attacher aux biens de la terre et notre volonté en dépend. Tandis que la charité nous rapproche de la Vérité, en un mot de Dieu, pour celui qui croit. Notre cupidité nous aveugle et nous empêche de prendre des décisions justes. Nous obéissons plutôt à nos cœurs, à nos sentiments erronés du moment ; ce qui nous éloigne de la « clarté » pour reprendre les termes de Pascal.

 

Une occasion en or a été offerte à la Cour constitutionnelle de dire la vérité, le droit qui allait libérer le peuple de son ignorance et de sa torpeur. La voie allait être ouverte à de nouvelles valeurs qui rapprochent les hommes de l’humilité, de la reconnaissance des qualités de l’autre et de son acceptation sources de l’intercompréhension. Or, notre nature humaine nous tire toujours vers le bas et nous empêche d’accéder à la clarté, c’est-à-dire à la lumière.  

 

Pourquoi je dis ceci ? Rappelons-nous que tout le monde avait décrié le fait qu’il y ait trop de candidats (30) à la présidentielle. Certains vont même demander à ce qu’on augmente le montant de la caution à 20 millions pour réduire leur effectif. D’autres élevaient la voix pour demander leur regroupement sur des bases idéologiques pour avoir au plus cinq candidats. Mais ces voix n’ont pas été entendues. L’occasion qui a été offerte à la Cour serait d’annuler les élections pour que les meilleurs et les capables puissent se représenter. J’en suis sûr, si cela a été le cas, on aurait réduit l’effectif des candidats, puisse que les aventuriers allaient désister et laisser la place aux vrais citoyens dotés de projets de société. Il est certain que pour les législatives peu repartiront à la course. Ils n’ont plus rien ; même pour s’acheter de quoi à manger.

 

Voilà la chance que la nature a offerte gracieusement à la Cour mais elle n’a pas su en profiter parce que aveuglée par son manque de discernement. Le travail psychologique organisé consiste à répéter à longueur de journée que le peuple à trop souffert et qu’il faut accepter le verdict de la Cour et non celui des urnes. On oublie cependant que cela pourrait produire d’autres effets. Il fallait aussi faire vite pour obéir à son maître qui, férule à la main, intimait l’ordre de donner les résultats tronqués mais qui répondent bien à la vision qu’il veut imposer à la république dite indépendante. Cela n’étonne personne. Ne dit-on pas que la main qui donne est celle-là qui commande ?

 

Pauvre Centrafrique !

 

William Béni NDIOH

De l’ignorance et l’aveuglement de la Cour constitutionnelle  par William Béni NDIOH
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 11:19

 

 

http://www.un.org/

 

2 février 2016 – Le Fonds commun humanitaire en République centrafricaine a octroyé une allocation de 9 millions de dollars pour aider des personnes déplacées par la violence, des populations revenues chez elles, et des communautés d'accueil vulnérables, a indiqué le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

 

L'objectif principal de cette allocation est de financer des projets qui répondent aux besoins humanitaires critiques et urgents afin d'améliorer l'accès des populations affectées aux services de base et de contribuer à réduire la violence entre les communautés.

 

Les projets incluant des activités de transfert de connaissances aux organisations non gouvernementales nationales auront la priorité.

 

Le Fonds commun humanitaire en République centrafricaine est un mécanisme de financement sous l'autorité du Coordonnateur humanitaire dans ce pays. Il est destiné à donner à ce dernier plus de souplesse pour allouer des fonds à des situations de crise.

 

« A travers ce financement du Fonds commun humanitaire, notre priorité est d'apporter l'assistance immédiate aux personnes les plus affectées par la crise » a dit le Coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Aurélien A. Agbénonci. Ces fonds aideront les organisations humanitaires à fournir notamment de l'eau potable et de l'assainissement, un accès à éducation et aux services sanitaires, une assistance alimentaire et des abris.

 

Cette somme de 9 millions de dollars est mise à la disposition des agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales alors qu'on estime que 2,3 millions de personnes ont besoin d'une assistance.

 

« Il est extrêmement important que la communauté internationale soit en mesure de répondre rapidement aux besoins humanitaires les plus urgents en République centrafricaine. Je remercie les donateurs qui ont contribué à cette allocation, car ce financement permet aux partenaires d'aider à soulager la souffrance et de continuer à fournir l'assistance d'urgence aux milliers de personnes déplacées et des familles d'accueil dans le besoin », a ajouté M. Agbénonci.

 

 

NDLR : Ce Béninois coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Centrafrique qui est sorti de la neutralité et de l'obligation de réserve liées à ses fonctions vient hélas d'ajouter son nom à la longue liste de ses compatriotes fraudeurs d'élections en Centrafrique en étant pris en flagrant délit de complicité avérée avec un candidat à la présidentielle et par conséquent n'a plus rien à faire dans ce pays. Aurélien Agbénonci est désormais un ennemi de la démocratie et aussi de la République centrafricaine

Centrafrique : le Fonds commun humanitaire alloue 9 millions de dollars pour répondre aux besoins urgents
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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 10:53
Poème bantou par Bambote Makombo

 

                                                        

 

Avec

 

    1

 

Soixante

 Milliards

De dollars

De Korruption

 

    1

 

Kamarade

Chinois

S’apprête

À détruire

L’environnement

Siège de

L’Âme

De l’Afrique

De Centrafrique

Pour vendre

 

      1

 

Grain

À

 

       1

 

Peuple

À

 

      1

 

Point

ventral

 

                                                                    Copyrights

 

                                                                   31 janvier 2016

 

                                                                   Bamboté Makombo

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 18:50

 

 

 

02/02/16 (APA)

 

Des jeunes centrafricains, au nombre de 1918 et qui avaient été recrutés en 2013 pendant le règne éphémère du chef rebelle de la séléka, Michel Djotodjia, ont manifesté, lundi, dans les rues de Bangui, pour exiger leur incorporation au sein de l’armée.

 

Ces jeunes centrafricains affirment que les différentes personnalités qui se sont succédé à la tête du ministère de la Défense après la chute de Michel Djotodjia ont toujours promis de trouver une solution à leur problème sans jamais y parvenir.

 

Selon Patrick Bomongo, le porte-parole des manifestants, ces derniers ont comme tout centrafricain le droit à l’emploi. Ce faisant, ils ne supportent plus de rester à la maison à se tourner les pouces sans un avenir prometteur.

 

M. Bomongo a souligné que ses camarades ont voulu profiter de la fin imminente de la transition en Centrafrique pour mettre la pression sur les autorités.

 

Les autorités n’ont pas encore réagi à cette manifestation.

D’anciennes recrues manifestent pour leur incorporation dans l’armée centrafricaine
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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 18:39
La tension monte entre cultivateurs et éleveurs centrafricains

 

 

 

Par RFI Publié le 02-02-2016 Modifié le 02-02-2016 à 11:09

 

En République centrafricaine (RCA), la crise et la présence des groupes armés dans la région de Kabo ont entraîné des modifications des routes de transhumance. D’un côté, les éleveurs se plaignent de problèmes d'accès à l'eau et d'insécurité sur les routes, de l’autre, les cultivateurs affirment que leurs champs sont dévastés par les bœufs et accusent leurs propriétaires de violences.

 

La dualité entre cultivateurs et éleveurs est un sempiternel problème en RCA, souligne le représentant des éleveurs de Kabo, une zone proche de la frontière tchadienne. Il reconnaît toutefois que la crise a désorganisé les comités mixtes qui avaient l'habitude de se réunir pour anticiper et atténuer les conflits.

 

Mais les éleveurs préviennent les agriculteurs de leur passage, affirment-ils. Faux, rétorque Marcel, habitant d'un petit village : « Eux ils viennent pour manger les tiges de mil. Nous on doit les couper et après attendre une semaine pour venir ramasser la tige. On n’a pas pu le faire, car ils ne nous ont pas prévenus. Ils sont venus brusquement, comme ça. »

 

Les ex-Seleka contrôlent la région

 

Plusieurs groupes d'éleveurs circulent dans cette zone : des Centrafricains, mais aussi des nomades venus du Tchad, pointés du doigt par les agriculteurs. Ils profiteraient d'une certaine impunité due au fait que ce sont les ex-Seleka qui contrôlent la région.

 

« Quand ils arrivent, on n’a rien à faire parce que nous n’avons pas de fusils. Nous sommes des paysans. S’ils veulent saccager des choses, qu’ils y aillent et puis c’est tout », estime ainsi Jonas.

 

Après plusieurs récoltes manquées, la prochaine campagne agricole s'annonce cruciale, d'autant que la moitié de la population centrafricaine est menacée de famine, selon l'ONU.

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 18:11
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Les jeunes de l’AFDT libérés sur ordre du parquet

 

http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 2 FÉVRIER 2016

 

Les six(6) jeunes de l’AFDT arrêtés le 29 janvier, suite à la manifestation devant la Minusca, ont été  relâchés, hier lundi dans les après-midi par le  procureur de la République. Ces derniers ont passé 48 heures dans les geôles.

 

Parmi les six militants détenus, tous des hommes, nous avons Dominique Yandocka, le coordinateur national de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition (AFDT), Aristide Ziguélé, fils du candidat malheureux à la présidentielle Martin Ziguélé,  et l’un des  chauffeurs de ce dernier. Quatre étaient détenus au CNS et deux autres au commissariat de la police du Port. Ces derniers ont affirmé avoir été torturés, des allégations difficiles à confirmer.

 

« On nous traitait comme si nous étions des terroristes. On nous a mis dans une cellule de 5m sur 5 où il y avait déjà une trentaine de personnes avec deux bidons coupés qui servaient de pots pour l’urine et les selles. On n’avait pas droit au médicament, visite et autres. Peu après, on est  sorti de là, on nous a déshabillés pour nous exposer à une foule qui nous traitait de tout », a expliqué Aristide Ziguélé.

 

Ces jeunes de l’AFDT ont été présentés au parquet qui a décidé de les relâcher. De sources bien informées, le dossier aurait été considéré comme vide par le procureur de la République qui n’a pas souhaité se prononcer dessus.

 

Ces six jeunes ont participé, le 29 janvier dernier, à une manifestation interdite par les autorités de la transition. Rappelons que les manifestants réclamaient l’annulation du 1er tour de la présidentielle.

 

 

800 ménages sans abris suite à un incendie sur le site des déplacés de Kaga-Bandoro

 

http://rjdh.org/ PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 2 FÉVRIER 2016

 

Huit cent abris détruits, c’est le bilan d’un incendie signalé ce matin au camp des déplacés du site de l’évêché à Kaga-Bandoro dans la Nana Gribizi.

 

Treize blessures dont 11 femmes et 2 hommes sont présentement à l’hôpital pour des soins. Selon les témoins, c’est suite à la mauvaise manipulation du feu par les enfants que l’incendie s’est déclenché.

 

« Personne ne pouvait arrêter le feu, car le tentes sont trop serrées. Chaque personne cherchait à s’occuper de ses biens avant de penser aux autres. Ce qui fait que plusieurs déplacés ont perdu leurs biens », a expliqué un témoin joint par le RJDH.

 

Enoch Nagongoya, président du site de l’évêché de Kaga-Bandoro a regretté cet incendie. «Toutes les huttes sont parties en fumée. C’est la quasi-totalité des étales installés sur le site de l’évêché qui sont brulés. C’est un événement très douloureux », a-t-il regretté

 

Huit cent(800) ménages sont sans abris présentement. Pour le moment ces personnes sinistrées ne savent où dormir.

 

 Un incendie similaire s’était déclaré sur le site des déplacés de Notre Dame des Victoires de Bambari,  vendredi 22 janvier 2016 faisant  156 tentes brûlées, 13 blessés et d’énormes dégâts matériels.

 

 

La station Total du rond-point des Martyrs fermée suite à une décision de justice

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 2 FÉVRIER 2016

 

La station Total du rond-point des Martyrs dans le deuxième arrondissement de Bangui a été mise sous scellée ce mardi 2 février 2016 suite à une décision de justice. Selon les informations du RJDH, cette situation est liée à un conflit qui oppose Total à Tradex depuis quelques années.   

Le conflit entre ces deux sociétés, selon nos sources, est lié au terrain qu’occupe Total au niveau du rond-point des Martyrs. « Le terrain qu’utilise TOTAL au niveau des Martyrs appartient au groupe de la société TRADEX. Les deux sont allées au tribunal qui a dit que le terrain doit revenir à TRADEX », a confié une source proche du dossier.

 

Les cadres des deux sociétés contactés n’ont pas souhaité se prononcer sur cette affaire. Le parquet de Bangui a reconnu qu’il s’agit de l’exécution d’une décision de justice sauf que les conséquences doivent être mesurées avant de l’appliquer. Le procureur dit suivre de près cette affaire qui, selon lui serait remontée à la présidence de la République.

 

Le huissier de la Justice qui a procédé à l’opération n’a pas souhaité lui aussi commenté cette affaire.

 

 

Les habitants de Nguerengou satisfaits du travail des FACA redéployées dans le village

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 2 FÉVRIER 2016

 

Les habitants de Nguerengou, village situé à 26 km de Bangui, se disent rassurés par la présence des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Ces derniers se félicitent du travail que font ces Forces sur la barrière de Nguerengou.

 

Bruno Zokoue habitant dudit village se réjouit de la présence des FACA. « L’ambiance est bonne depuis que nous avons les FACA. Les habitants qui avaient fui, ont commencé à regagner le village. Les patrouilles de ces soldats nous rassurent », a-t-il expliqué.

 

Flora Marceline  Gbédékouzou, cheffe du village Nguerengou 1 trouve que le retour des FACA est un soulagement pour ses habitants. « Nous avons beaucoup souffert pendant la crise, on a fui pour trouver refuge dans la brousse et nous avons demandé le redéploiement des FACA. Aujourd’hui, nos militaires sont là et les résultats sont satisfaisants. Les gens vaquent librement à leurs occupations », a-noté cette autorité locale.

 

Romaric, un autre habitant du village Nguerengou, salue le retour des FACA et déplore le comportement des forces onusiennes.  « On ne comprend pas pourquoi les forces onusiennes ne veulent pas que les FACA puissent fouiller les véhiculent qu’ils escortent. Cela a failli déboucher sur des accrochages entre les deux forces », a-t-il regretté.

 

Le chef de détachement  des FACA au village Nguerengou, le Sergent Bertrand Doko confirme les faits en ces termes. « Notre présence a rassuré les habitants qui commencent à regagner la localité. Les activités reprennent aussi. Mais le seul problème que nous avons est que les contingents burundais et rwandais ne veulent pas qu’on fouille les véhicules qu’ils escortent. La population a failli se révolter contre eux le mercredi dernier », a- précisé le sergent.

 

Ces accusations portées contre les forces onusiennes ne sont pas encore confirmées après avoir tenté de joindre ces contingents.

 

Depuis le 13 décembre 2013, de nombreux habitants du village Nguerengou ont trouvé refuge dans la brousse à cause des exactions des Anti-Balaka, présents sur la barrière. Les éléments de ce groupe armé ont disparu depuis le redéploiement des FACA dans la localité, le 06 janvier 2016.

 

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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:54

 

 

02/02/16 (AFP)

 

La Cour pénale internationale (CPI) rendra le 21 mars son jugement contre l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, accusé de crimes commis en 2002 et 2003 par sa milice en Centrafrique.

 

Il s'agit du premier jugement contre un ancien vice-président et le quatrième en tout rendu par la CPI, entrée en fonction en 2003 à La Haye.

 

La juge brésilienne Sylvia Steiner lira le jugement le 21 mars à partir de 14H00 (13H00 GMT) en audience publique, a indiqué la CPI dans un communiqué. "Le verdict (...) peut soit acquitter soit condamner l’accusé", a précisé la même source.

 

Si l'accusé est reconnu coupable, une peine sera déterminée à un stade ultérieur. Un appel est possible dans cette affaire marquée par des accusations de subornations de témoins.

 

Quelque 1.500 miliciens de Jean-Pierre Bemba s'étaient rendus en Centrafrique en octobre 2002 pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, victime d'une tentative de coup d'Etat menée par le général François Bozizé. Selon l'accusation, ses hommes avaient alors violé, tué et pillé la population civile.

 

M. Bemba, qui plaide non coupable, est responsable de ces actes, selon le bureau du procureur, en tant que "chef militaire" et en vertu du principe de la "responsabilité du commandant".

 

Vice-président de la République démocratique du Congo de 2003 à 2006, il doit répondre de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, des meurtres, viols et pillages.

 

Selon la défense, l'ancien vice-président congolais n'avait aucun contrôle sur ses miliciens en Centrafrique et n'est donc pas responsable de leurs crimes.

 

Jean-Pierre Bemba, 53 ans, est écroué à la prison de la CPI à La Haye, depuis juillet 2008. Son procès s'était ouvert en novembre 2010 et s'était achevé en novembre 2014 avec le réquisitoire et la plaidoirie.

 

La CPI a autorisé près de 3.000 victimes à participer à la procédure. Elles peuvent prétendre à d'éventuelles réparations et indemnisations.

 

Parallèlement, il est poursuivi devant la CPI avec quatre de ses proches, co-accusés, pour des subornations de témoins présumées dans le cadre de son procès.

 

Le procès de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, premier ex-chef d'Etat poursuivi par la CPI, s'est ouvert jeudi à La Haye.

Procès Bemba/Centrafrique: la CPI rend son jugement le 21 mars
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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 11:20

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org/  lundi 1 février 2016 12:23

 

Les candidats aux législatives des trois circonscriptions électorale du 5e arrondissement sont montés au créneau ce lundi. Ils ont réclamé au cours d'une réunion regroupant une trentaine d'entre eux, le départ du rapporteur général du démembrement de l'Autorité Nationale des Elections (ANE) local. 


Ils ont accusé le rapporteur général d’être à l'origine de nombreuses fraudes enregistrées lors du scrutin législatif dans cette circonscription, annulé par la Cour Constitutionnelle de Transition (CCT).


« Les candidats à la députation des trois circonscriptions du 5e arrondissement se sont réunis pour dénoncer un certain nombre de choses notamment le fait que certains membres du démembrement local de l'ANE puissent prendre cause pour certains candidats et organiser toute une stratégie pour pouvoir privilégier ces candidats lors du scrutin prochain. (…) C'est une réalisation qui est mise en place pour profiter à certains candidats. Ce stratagème est mis en place par le rapporteur du démembrement local de l'ANE. Nous réclamons son départ si cela est possible », a expliqué Cécile Digo Kolingba, candidate dans la 2e circonscription du 5e arrondissement.


« Nous allons adresser une requête à l'ANE pour que des mesures soient prises pour que, lors du scrutin prochain, les mêmes choses ne puissent pas se reproduire, à savoir la distribution de la carte électorale à des fins d'un candidat », a-t-elle précisé. 


Elle a conclu que les  candidats aux législatives des trois circonscriptions électorales du 5e arrondissement vont formuler des recommandations à l'endroit de l'institution en charge de l'organisation des élections. « Nous allons faire des recommandations à l'ANE pour  demander d'échanger les membres du bureau de vote d'un arrondissement à un autre pour plus de transparence pour le scrutin prochain ».


Gervais Ngouaye, candidat dans la 3e circonscription du 5e arrondissement, a soutenu cette dénonciation. Il a estimé que les fraudes électorales constatées le 30 décembre dernier, ont été à l'origine de l'annulation des résultats des législatives sur l'ensemble du territoire.


La rédaction de Radio Ndeke Luka n'a pas pu joindre le président du démembrement de l'ANE du 5e pour avoir sa version des faits.

5e arrondissement de Bangui : les candidats aux législatives crient à la fraude
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