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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 22:37

 

 

23/03/16 (APA)

 

Le directeur général de l’Agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers, Barthélémy Ngbémadé, a écarté, mercredi à Bangui, toute idée de pénurie de carburant en Centrafrique, soulignant que c’est parce qu’il n’y a pas assez de stations-services qu’il est difficile de s’approvisionner.

 

Les violences connues dans le pays ont fait que beaucoup d’essenceries ont été détruites, a déploré M. Ngbémadé avant d’ajouter que celles qui fonctionnent ne peuvent pas satisfaire la demande de carburant émanant des populations.

 

Abonnées aux longues queues devant les essenceries, ces dernières vivent dans la crainte d’une pénurie totale de carburant.

 

Dans l’optique d’un meilleur approvisionnement, Barthélémy Ngbémadé a demandé aux responsables de respecter la réglementation concernant la vente des carburants.

 

Dans tous les cas, il a rassuré les Centrafricains de la suffisance des stocks de carburant dans le pays.

 

La capitale centrafricaine connait un problème de transport à cause de l’immobilisation de la plupart des véhicules et deux-roues pour défaut de carburant.

 

Le nombre réduit d’essenceries explique la pénurie de carburant en RCA (responsable)
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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 22:27
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Polémiques autour de la réhabilitation de Touadéra comme 2ème vice président du KNK

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 23 MARS 2016

 

BANGUI, 23 mars 2016—Le KNK, parti de l’ancien président, a levé la suspension de Faustin Archange Touadéra qui a été réhabilité comme 2ème vice-président du parti. La cérémonie de réhabilitation a été organisée au siège dudit parti le 21 mars dernier sauf que le camp du nouveau président rejette ce qu’il qualifie de mascarade.

 

Pour le KNK, Faustin Archange Touadéra reprend son poste de 2ème vice-président. Sa suspension entant que cadre a été levée. L’information a été confirmée par Bertin Bea, secrétaire général du KNK que nous avons pu joindre dans la journée « le président Touadéra est réhabilité et il retrouve son poste de 2ème vice président. Vous êtes informé » a confié le secrétaire général par intérim avant de dire « je suis en campagne » phrase sur laquelle il raccroche son téléphone. Visiblement, Bertin Bea n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette réhabilitation qui fait polémique.

 

Mais, selon nos sources, le nouveau président Faustin Archange Touadéra et son camp sont opposés à cette démarche.

 

Dans l’entourage de Touadéra, cette réhabilitation est un non évènement « nous ne pouvons pas nous exprimer sur une chose qui n’a jamais pu avoir lieu » a confié un proche de Touadéra qui qualifie cette réhabilitation de mascarade du KNK tentant à s’approprier « une victoire qu’il a combattue jusqu’à la dernière minute », selon les propres termes de cette source.

 

Selon les informations du RJDH confirmées par le camp Touadéra, le KNK a envoyé une lettre au nouveau président pour l’inviter à la cérémonie de sa réhabilitation sauf que le Faustin Archange Touadéra n’a pas souhaité répondre « non seulement que le KNK n’a pas eu la réponse de sa lettre d’invitation mais aussi, le président n’a pas pris part à sa célébration là » a souligné un des cadres du cercle restreint de Touadéra.

 

Le nouveau président ne veut pas commencer son mandat avec ces genres de polémiques. « Ce dossier est traité politiquement » a confié un autre proche. Une chose semble certaine, depuis sa suspension Faustin Archange Touadéra n’a pas démissionné du KNK, ce qui indique qu’il reste membre de cette formation politique même son entourage tente de dire le contraire.

 

2ème vice président du KNK, Faustin Archange Touadéra a été suspendu par le bureau politique de cette formation politique en aout 2015 lorsqu’il avait annoncé sa candidature qui sonnait pour le KNK comme une marque d’indiscipline et d’ingratitude. Le parti de l’ancien président avait décidé quelques jours avant le 1er tour du 30 décembre 2015 d’apporter son soutien au candidat de l’URCA, Anicet Georges Dologuelé que Faustin Archange Touadéra a battu au second tour de la présidentielle avec 62,69% contre 37,31 %.

 

 

Centrafrique : La FICR présente ses prochaines activités avec la CRCA

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 23 MARS 2016

 

BANGUI, 23 mars (RJDH)—La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), après avoir fait le bilan de ses activités avec la Croix-Rouge Centrafricaine, a présenté les prochaines actions en faveur de la reconstruction, la résilience et le développement. C’est ce qui est ressorti lors d’une rencontre ce mercredi 23 mars avec les médias à Bangui.

 

Selon la FICR, plus de 2.400.000 moustiquaires ont été distribuées, 25.000 personnes vivant avec le VIH mises sous traitement, au moins 1 millions de cas de paludisme pris en charge en un an dans 854 formations sanitaires sur les 900 et 10.000 cas de tuberculose pris en charge chaque année.

 

Le représentant pays de la FICR Richard Hunlende, a fait savoir que les prochaines actions viseront le renforcement de lutte contre le paludisme, le programme élargi de vaccination, le renforcement du système de santé « la mise en œuvre des activités de la sécurité alimentaire financées par le gouvernement japonais la reconstruction, la résilience et le développement sont nos perspectives», a-il-précisé.

 

Selon lui, le bilan des activités menées a poussé le secrétaire général de la FICR à envisager une visite en Centrafrique du 29 mars au 1er avril  prochain « cette mission sera accompagnée par une délégation du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, Tuberculose et Paludisme. Ils viennent toucher du doigt les réalités du terrain comment la CRCA peut mettre en œuvre les objectifs humanitaires », a-t-il annoncé.

 

Richard Hunlende a ajouté que les activités menées en appui à la Croix-Rouge Centrafricaine soutiennent les négociations pour le prolongement de la Subvention du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, Tuberculose et Paludisme dont la FICR est le bénéficiaire principal.

 

La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), le Comité Internationale de la Croix-Rouge, la Croix-Rouge française et le Croissant-Rouge du Qatar sont autant d’organisations qui soutiennent les actions de la Croix-Rouge Centrafricaine.

 

 

Centrafrique: Des commerçants du marché central réhabilitent leurs boutiques détruites par le feu

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 23 MARS 2016

 

BANGUI, 22 Mars(RJDH) — Certains commerçants du marché central de Bangui ont commencé depuis 12 jours la réhabilitation de leurs boutiques détruites par l’incendie du 4 Février 2016. Ces travaux sont engagés sans l’appui du gouvernement centrafricain.

 

Ces commerçants ont démarré par le nettoyage de l’intérieur du marché. Des ordures entassées et des marchandises calcinées sont visibles sur la voie qui mène au port Amont, empêchant la circulation. Les vendeuses de bananes plantains ont relancé leurs activités à même le sol car leurs hangars ont été consumés par le feu.

 

Ephraïm Mandazou, vendeur  de médicaments au marché central de Bangui a indiqué qu’ils n’ont reçu aucune aide des autorités « nous n’avons reçu aucune aide et nous sommes obligés de remettre nos kiosques avec le peu qui nous reste car on ne peut pas compter sur le gouvernement », a t- il lâché.

 

« On ne sait pas ce qui se passe dans ce pays, un grand marché vient de partir en fumée et aucune réaction des autorités » a regretté un autre commerçant sous couvert de l’anonymat avant de donner l’exemple du marché Cocotis de Cote d’Ivoire qui a pris feu, « la mairie était intervenue en premier et après, un comité de crise a été mis en place pour remédier à cela dans un bref délai mais chez nous c’est le silence et l’inaction de la part des autorités », a-t-il déploré.

 

Au premier étage du marché, Jean constant Malimoto a signalé que les commerçants ne peuvent pas libérer les déchets déposés sur la voie publique, « le service des grands travaux de la mairie était venu mais il nous a dit qu’il n’a pas les moyens pour nettoyer les locaux du marché partis en fumée. Nous avons collecté de l’argent pour nettoyer le marché et remettre nos kiosques. C’est maintenant à la mairie de venir libérer la voie », a-t-il précisé.

 

Serge Ouadema vendeur de fournitures de bureau a déploré le comportement des autorités de la transition,  « peut être c’est à cause de la fin de transition que les autorités ne veulent pas venir nous assister? Nous demandons au nouveau président de nous aider une fois investie », a-t-il souhaité.

 

L’incendie du marché central de Bangui du 04 février est le cinquième cas d’incendie enregistré.

 

 

Centrafrique : Le chargé de communication de la Cour Pénale en RCA salue la condamnation de Jean Pierre Bemba

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 23 MARS 2016

 

Centrafrique : Le chargé de communication de la Cour Pénale en RCA salue la condamnation de Jean Pierre Bemba

 

BANGUI, 23 mars 2016(RJDH) –Gervais Bodangaye, chargé de communication au bureau exécutif de la Cour Pénale Internationale en République Centrafricaine, a exprimé son sentiment de satisfaction après le verdict de la Cour Pénale Internationale du 21 mars 2016. Une position formulée lors d’une interview accordée au RJDH le mardi 22 mars 2016 à Bangui.

 

RJDH : La Chambre de première instance III de la Cour Pénale Internationale a déclaré Jean-Pierre Bemba Gombo coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Quelles sont  vos réactions ?

 

GB : C’est d’abord une réaction de satisfaction dans la totalité, dans la mesure où la Cour Pénale Internationale est en train de lutter efficacement contre l’impunité. Ensuite, il s’agit d’un chef hiérarchique qui pour la première foi va être jugé, non pour sa responsabilité pour avoir été effectivement sur le terrain et aurait commis des crimes graves mais pour ses hommes qu’il n’avait pas eu la possibilité de les sanctionner ou qu’il a laissé faire. C’est dû à ses responsabilités que Jean-Pierre Bemba est condamné devant la CPI. C’est justement pour tous ceux qui sont responsables des groupes armés. Ils doivent prendre leurs responsabilités face aux actes de leurs soldats, soit qu’ils ne soient pas en mesure de les empêcher mais au moins de les punir de telle sorte qu’ils cessent de commettre des crimes qui relèvent de la compétence de la CPI. Voilà un signal fort pour des hommes armés.

 

RJDH : Pour le moment est ce qu’on peut avoir une idée sur la date à laquelle la peine contre Jean Pierre Bemba pourra être définie ?

 

GB : Au jour d’aujourd’hui, nous n’avons pas une idée précise sur la date de l’audience des peines devant les juges de la CPI. Donc nous attendons justement que les juges de la Chambre numéro III de la CPI puissent nous dire à quelle date exactement les peines concernant Jean-Pierre Bemba seront prononcées.

 

RJDH : Quelles les peines encoure t-il ?

 

GB : Il appartient aux juges de la CPI de le dire. Les juges de la chambre de première instance III ont demandé au bureau du procureur, à la défense et au représentant des victimes de dire leurs mots, sur ce qu’ils pensent concernant les actes commis par Jean-Pierre Bemba. Donc les juges attendent que les requêtes soient déposées sur leur bureau et ils vont revenir pour donner la date exacte où les peines concernant la condamnation de Jean-Pierre Bemba.

 

RJDH : Qu’en est-il de la question de l’indemnisation des victimes ?

 

GB : Oui la question d’amende c’est une procédure devant la CPI. Aujourd’hui les juges viennent de déclarer Jean-Pierre Bemba coupable. Et Jean-Pierre Bemba a droit ou sa défense peut faire appel et justement il a 30 jours à partir du 21 mars 2016 pour pouvoir faire appel de cette décision concernant sa culpabilité. Et si la défense de Jean-Pierre Bemba fait cet appel, l’affaire sera renvoyée devant le juge de la chambre d’Appel afin de statuer de nouveau sur ce dossier pour savoir si effectivement les juges de la chambre de première instance III ont parfaitement raison de condamner Jean-Pierre Bemba pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité en RCA.

 

RJDH : Est-ce que les victimes peuvent s’attendre à une indemnisation ou une réparation après le verdict ?

 

GB : Je crois que les victimes qui ont suivi le verdict contre Jean-Pierre Bemba doivent être satisfaites d’une seule chose, que la justice soit faite. Peut-être une satisfaction parce que Jean-Pierre Bemba est reconnu coupable par les juges de la chambre de la première instance III de la CPI. Et donc ce sera les juges qui vont se prononcer sur la réparation.

 

RJDH : A quelle étape se situe la 2e affaire contre Jean Pierre Bemba devant la CPI ?

 

GB : Nous savons que le même Jean-Pierre Bemba est poursuivi encore dans une autre affaire avec les autres avocats pour subordination de témoins. Ce procès est à sa deuxième phase, c’est-à-dire la défense de Jean-Pierre Bemba a pris la parole en ce moment afin d’essayer de présenter les éléments de preuves.

 

RJDH : Gervais Bodangaye merci !

 

GB : merci !

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 20:43

 

 

http://www.jeuneafrique.com/ 22 mars 2016 à 18h58 — Mis à jour le 22 mars 2016 à 19h28 Par Dorothée Thienot

 

En avril, la présidente de la transition quittera le pouvoir avec, dit-elle, le sentiment du devoir accompli. Accusée de népotisme et même de corruption, elle affirme avoir appris à encaisser les coups.

À quelques semaines de la fin de son mandat, Catherine Samba-Panza construit sa légende. Invitée par la Banque Mondiale à Washington, du 27 février au 3 mars, elle s’est plu à se poser en « mère de la nation », soulignant la difficulté de la mission qu’elle avait acceptée. Accompagnée de sa fille, Christelle Sappot, et de sa ministre de l’Économie, Florence Limbio, la présidente de la transition a été reçue au département d’État et au FMI. Interrogée par Jeune Afrique, elle revient, dans un discours rodé et messianique, sur son temps passé à la tête du pays. Et puisque Faustin-Archange Touadéra prendra sa succession le 1er avril, elle tient à ce que cela se sache : elle est disponible !

 

Jeune Afrique : Vous étiez maire de Bangui quand vous avez été chargée de présider la transition, en janvier 2014. Pourquoi avoir accepté cette mission ?

 

Catherine Samba-Panza : Dans le cadre de mes fonctions à la mairie, j’étais souvent en contact avec des organisations de femmes. Quand il a été décidé, à N’Djamena, que Michel Djotodia devait partir, elles sont venues vers moi et m’ont dit : « Les hommes n’ont pas pu régler les problèmes du pays, il est temps que les femmes se positionnent davantage. Nous pensons que vous pourrez faire l’affaire. » J’ai d’abord refusé, puis je me suis sentie interpellée. J’ai pensé que je n’avais pas le droit, en tant que citoyenne centrafricaine, de refuser cet appel. Mais, contrairement à ce que j’ai pu entendre, je n’ai jamais eu d’ambitions politiques – ce n’est pas pour cela que j’ai accepté. D’ailleurs, je ne me suis jamais intéressée à la politique.

 

Vous avez pris la tête du pays dans un contexte de crise, dans un milieu dominé par les hommes et alors que le pays était sous la tutelle de la communauté internationale. À quelles difficultés vous êtes-vous heurtée ?

 

Quand j’ai accepté la mission, je savais qu’elle serait difficile. Mais je n’imaginais pas qu’elle le serait à ce point. J’ai découvert qu’il y avait beaucoup d’antagonismes et d’intérêts divergents aussi bien au niveau national qu’au niveau sous-régional. Cela n’a pas été facile, mais il m’a fallu me construire une vision de ce que je voulais faire de la Centrafrique et garder ce cap. Le plus important, c’était la réconciliation et le dialogue. Lorsque j’ai pris mes fonctions, mes premières paroles sont allées à mes enfants anti-balaka et à mes enfants Séléka. Je me suis tout de suite positionnée en mère de la nation, j’ai été ouverte à toutes les tendances, à toutes les communautés, et c’est ce qui m’a permis d’avancer.

 

J’ai nommé ma fille, et alors? Sarkozy et Mitterand ont bien nommé leur fils !

 

Vous avez évoqué publiquement la « gouvernance catastrophique » de Michel Djotodia, qui vous avait nommée à la mairie de Bangui et auquel vous avez ensuite succédé à la tête du pays. Quelles relations entretenez-vous avec lui ?

 

Michel Djotodia voulait une femme à la mairie. Il avait travaillé au ministère du Plan avec mon mari. Alors, quand mon nom a été proposé, il a tout de suite dit oui. On a travaillé environ six mois ensemble. Beaucoup en ont alors conclu que j’étais pro-Séléka, mais je vous le demande : qui n’a pas travaillé avec qui ?

 

Par ailleurs, je maintiens que sa gestion a été catastrophique, mais il n’y a pas eu que lui ! Avant, il y a eu Bozizé

 

Vous dites que vous voulez servir « [votre] pays, l’Afrique, voire le monde ». Libérée de vos engagements, à quel poste vous verriez-vous ?

 

Je ne vise aucun poste. Je me rends simplement disponible au cas où l’on aurait besoin de moi pour partager mon expérience. J’aimerais m’investir dans la consolidation de la paix en Centrafrique. J’ai un projet de fondation et de mémorial, et je suis d’ailleurs à la recherche de financements. J’ai le défaut d’être nationaliste et d’aimer vivre dans mon pays, mais s’il y a une opportunité intéressante ailleurs, pourquoi pas !

 

Pourriez-vous envisager de vous présenter dans cinq ans et d’accéder au pouvoir par les urnes ?

 

Les gens me disent souvent de me préparer pour les prochaines élections. Je leur réponds que si le nouveau chef de l’État travaille bien, il pourra obtenir un deuxième mandat. J’ajoute que, dans cinq ans, j’aurai un certain âge (elle a 61 ans) et je préférerais avoir une activité moins stressante : je ne suis pas de ceux qui, à 75 ans, veulent se présenter ! Et puis la politique, ce n’est pas mon truc. J’ai servi mon pays de tout cœur, avec toute l’abnégation et tous les sacrifices qu’il fallait, et j’ai le sentiment d’avoir rempli ma mission. Il y a eu une campagne de dénigrement à mon encontre, mais j’ai encaissé les coups, je me suis fait une carapace. J’ai résisté et j’en suis fière. Je ne savais pas que la politique pouvait descendre aussi bas : je l’ai découvert.

 

À quoi faites-vous référence ? Aux accusations d’enrichissement personnel ? À l’affaire du don angolais, ces 10 millions de dollars dont une partie a disparu des caisses de l’État ? Aux postes que l’on vous reproche d’avoir offerts à vos proches ?

 

Je n’ai pas d’explication à donner. J’ai posé des actes et je vais assumer. Le jour où les services d’audit ou judiciaires de mon pays se rapprocheront de moi, je saurai m’expliquer. Toujours est-il que le FMI est venu faire un audit et a estimé qu’il n’y avait pas eu de détournement. C’était juste une question de procédure. Mais tous les justificatifs ont été donnés et le FMI a rendu un rapport sur cette affaire : l’Angolagate est mort de son propre poison.

 

Et quand on relaie le fait que vous placez votre fille ou certains de vos proches ?

 

Je vous rappellerai que Sarkozy a nommé son fils à un poste important, que Mitterrand a nommé son fils à un poste important… Je vous rappellerai que beaucoup de chefs d’État africains ont nommé leurs enfants auprès d’eux. Ma fille a des capacités, elle a une valeur, je ne vois pas pourquoi elle paierait parce que sa maman est chef de l’État. Elle mérite aussi une promotion, et j’assume.

 

Après deux ans à la tête de la transition, estimez-vous que certains acteurs internationaux ont été trop interventionnistes ? En concevez-vous une certaine amertume ?

 

Les gens brodent sur des faits qu’ils ne maîtrisent pas. J’ai par exemple les meilleures relations avec le président François Hollande ou avec le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Ils m’ont accompagnée et soutenue. Cela étant dit, j’ai une vision pour mon pays, qui ne va pas forcément dans le sens de ce qui m’est proposé. Je suis une femme de caractère et j’avance dans le sens de ce que je veux, mais cela ne veut pas dire qu’il y a des problèmes entre les gens.

 

J’ajoute que la sous-région aussi m’a aidée, que la solidarité africaine a joué, et que je me devais d’avoir de bonnes relations aussi bien avec le président de la CEEAC de l’époque, en l’occurrence Idriss Déby Itno, qu’avec le médiateur désigné [Denis Sassou Nguesso]. Là encore, les gens ont beaucoup parlé et il y a eu des incompréhensions, mais je n’ai pas de problèmes fondamentaux avec mes pairs de la sous-région.

 

Durant la campagne, on vous a accusée de soutenir Martin Ziguélé, puis Faustin-Archange Touadéra…

 

C’est pareil : il y a trop de supputations et de rumeurs. J’ai donc décidé de me placer au-dessus de la mêlée et d’adopter une position d’impartialité. J’avais autour de moi des candidats de valeur et j’ai toujours dit que celui qui y arriverait serait le président de tout le monde. Je les ai tous reçus. Il se trouve que je connais Martin Ziguélé depuis longtemps. S’il vient me voir, c’est en tant que frère et en tant qu’ami. Anicet-Georges Dologuélé est également un ami. Touadéra, je le connais beaucoup moins et j’avoue que je ne le voyais pas arriver. Mais je n’ai pas soutenu un candidat plutôt qu’un autre. J’ai permis un retour à l’ordre constitutionnel et j’ai le sentiment d’une mission accomplie.

 

Centrafrique – Catherine Lu pour vous : Samba-Panza : « La politique, ce n’est pas mon truc ! »
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 19:06
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique: La Minusca fait le point sur les violences de septembre-octobre 2015

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 22 MARS 2016

 

BANGUI, 22 mars (RJDH)—La Minusca a rendu public, le lundi dernier, un rapport sur les évènements de septembre et octobre 2015. Le document a été présenté lors d’une conférence de presse.

 

Le document de la Minusca a rapporté plus de 41 cas de morts 28 hommes et 13 femmes, 10 cas de viols sexuels et plus 40.000 déplacés.

 

Musa Gassama, chef de la division des droits de l’homme de la Minusca et représentant du Haut Commissaire de Droit de L’Homme(HCDH) a indiqué que 32 cas d’assassinats sont attribués aux ex-Séléka, 6 cas aux miliciens Anti-Balaka et 3 aux Forces Armées Centrafricaines.

 

La Minusca a fait des recommandations par rapport à cette situation, « au gouvernement de prioriser la lutte contre l’impunité pour les graves violations de droits de l’homme commis dans le passé jusqu’à présent, de prendre la sécurité des témoins des victimes et de assurer la sécurité à ceux qui sont en charge de ce dossier», relevé Musa Gassama.

Les évènements de septembre et octobre 2015 avaient replongé la RCA dans la crise après une accalmie./

 

 

Bangui : Difficile collaboration entre les conducteurs des taxi-motos du 3ème et les FACA basées au rond-point 5ème

 

http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 22 MARS 2016

 

BANGUI, 22 Mars (RJDH)–Les conducteurs des moto-taxi du 3ème arrondissement de Bangui déplorent la difficile collaboration avec les éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Adam Garba, président des conducteurs des taxi-motos du 3ème a indiqué que le désaccord entre eux et les FACA, est à l’origine de la tension d’hier.

 

Adam Garba, président des conducteurs de taxi-motos du 3ème arrondissement de Bangui a fait savoir que la tension de la veille est due à l’interdiction faite par les Faca aux conducteurs de moto-taxi d’aller au-delà du 3ème.

 

Ce dernier a indiqué qu’il a tenté en vain pour apaiser la tension, « en ma qualité de président des conducteurs, je suis descendu sur le terrain pour intervenir, c’est de là que les éléments FACA nous fait descendre du véhicule pour nous tirer dessus. C’est grâce à l’intervention des habitants de quartier Bazanga que nous avons eu la vie sauve », a-t-il précisé.

 

Contacté par le RJDH, Joseph Bindoumi, ministre de la Défense Nationale a annoncé sa volonté de descendre dans le 3ème arrondissement pour s’enquérir de la situation. Cette personnalité a promis une réaction dès demain.

 

La tension signalée hier entre les 3ème et 5ème arrondissements aurait fait quatre blessés par balles.

 

 

Centrafrique : Le second tour des législatives décalé au 31 mars

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 22 MARS 2016

 

BANGUI, 22 mars (RJDH)—Initialement prévu le 27 mars, le second tour des législatives aura lieu le 31 mars 2016, apprend t-on de sources dignes proches de l’Autorité Nationale des Elections qui s’apprêterait à annoncer ce report.

 

Selon un commissaire contacté par le RJDH, le bureau de l’Autorité Nationale des Elections doit entendre la cour constitutionnelle sur ce report avant de le rendre public « il est désormais clair que la date du 27 mars ne peut pas être tenue. Nous tablons sur le 31 mars parce que tout doit être fait avant le 1er avril mais il faut que les membres de la cour constitutionnelle de transition se prononcent sur cette question avant de rendre public. Mais nous savons que ce sera le 31 mars, il n’y a pas de doute » a confié un commissaire sous l’anonymat.

 

De sources autorisées, ce report est dû à la livraison des matériels sensibles « ce report s’impose aujourd’hui parce que les matériels ne sauraient être livrés en temps et surtout acheminer dans les circonscriptions concernées dans le délai. Il faut un délai raisonnable, c’est pour cela que le report est indispensable» nous expliqué autre cadre de l’ANE.

 

Une conférence de presse est attendue à l’Autorité Nationale des Elections pour annoncer ce report. Selon une source au service de la communication de l’ANE, cette conférence est déjà ficelée « tout est prêt, nous attendons que les derniers réglages pour tenir cette conférence de presse » a précisé la source.

 

Si ce report est annoncé, la cheffe de l’Etat de transition devra abroger le décret qu’elle a pris le 15 mars dernier pour convoquer le corps électoral.

 

Le second tour de ces législatives se tiendra ainsi un jour ouvrable comme le premier tour de la présidentielle du 30 décembre 2015. Ce sera juste au lendemain de l’investiture du nouveau président de la République que les Centrafricains retourneront aux urnes.

 

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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 07:16

 

  

 http://lepays.bf/ MARDI 22 MARS 2016

 

S’achemine-t-on vers la fin d’une saga judiciaire qui aura duré près de huit ans ? C’est la question que plus d’un se pose depuis hier, 21 mars 2016, lorsque la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré Jean-Pierre Bemba coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. Pour Mme Sylvia Steiner, juge principale de la chambre de première instance de la CPI, Jean-Pierre Bemba qualifié de « figure de proue » du Mouvement de libération du Congo (MLC), « n’a pas exercé un contrôle nécessaire » pour empêcher ses troupes envoyées en Centrafrique pour soutenir Ange Félix Patassé, alors président de la République, de commettre des attaques contre les civils. Et d’ajouter que Bemba savait que « ses troupes commettaient ou allaient commettre ces crimes ». Dont acte. En effet, tous ceux qui s’attendaient à une requalification des faits reprochés à Bemba, doivent déchanter ; la CPI s’étant montrée intraitable, allant jusqu’à déclarer que les multiples crimes commis par les troupes du MLC « constituaient une ligne de conduite et non des actes isolés ». Toute chose qui complique davantage le sort de l’ancien vice-président qui encourt jusqu’à trente ans de prison. Ce n’est que justice. Car, en attendant le verdict annoncé pour les jours à venir, cette décision apportera du baume au cœur des 2 744 victimes. En tout cas, en reconnaissant Bemba coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, la CPI envoie un signal fort à tous ces seigneurs de guerre qui s’arrogent le droit de vie et de mort sur les pauvres civils. Sont de ceux-là, le patron de l’Armée de résistance du seigneur, Joseph Kony et le Soudanais Rieck Machar, pour ne citer que ces deux-là, qui ont fait preuve d’une bestialité à nulle autre pareille, en envoyant ad patres des milliers d’innocents, sans compter ceux qui, du fait de la guerre, ont dû migrer vers d’autres contrées.

 

L’absence de Bemba au Congo constitue une épine de moins au pied de Kabila fils

 

Bemba récolte donc ce qu’il a semé. Du reste, ç’aurait été un précédent dangereux si la CPI, par ces temps qui courent, décidait d’élargir l’ex-rebelle congolais au motif de manque de preuves suffisantes. Car, cela aurait pu paraître comme un blanc-seing à tous les rebelles et autres dictateurs du continent, qui massacrent leurs compatriotes à longueur de jour et de nuit. Cela dit, s’il y a bien quelqu’un qui se frotte actuellement les mains, c’est bien le président congolais, Joseph Kabila, qui, on le sait, ne souhaite même pas voir Jean-Pierre Bemba en peinture ; ce dernier lui ayant fait voir des vertes et des pas mûres. Cela est d’autant plus vrai que le président Kabila fait actuellement feu de tout bois pour s’octroyer un nouveau mandat présidentiel et ce, en dépit de la clameur nationale et internationale que suscite cet appétit glouton et insatiable du pouvoir. Donc, une éventuelle libération de Bemba ne pouvait qu’aggraver les choses ; lui qui, même en prison, avait réussi à mettre en ballotage le président Kabila lors des précédentes consultations électorales. En clair, l’absence de Bemba au Congo constitue une épine de moins au pied de Kabila fils.

 

B.O

 

Lu pour vous : BEMBA RECONNU COUPABLE DE CRIMES DE GUERRE ET CONTRE L’HUMANITE PAR LA CPI : Ce n’est que justice !
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 07:02

 

 

 http://lepays.bf/  MARDI 22 MARS 2016

 

Au Congo-Brazzaville, après le premier tour du scrutin présidentiel du 20 mars dernier, l’on est dans l’attente des résultats pour savoir qui de Denis Sassou Nguesso ou de l’un de ses huit adversaires, aura l’onction du peuple congolais pour présider à ses destinées pour les cinq années à venir. Mais d’ores et déjà, il est peu probable qu’au Congo, l’on assiste à un scénario à la béninoise, où en moins de 24 heures, l’un des candidats a appelé son challenger pour le féliciter, avant même la publication du moindre résultat par l’instance habilitée  à le faire. Et pour cause, au royaume de Denis Sassou Nguesso, toutes les communications étaient coupées pour 48 heures depuis le jour du vote, afin d’éviter (c’est la raison officielle) la proclamation de résultats parallèles à ceux de la CNEI (la Commission nationale des élections officielle), comme le prévoyait l’opposition. Mais si au Bénin, les choses sont allées très vite et bien, c’est que les conditions d’une élection transparente étaient réunies pour éviter toute contestation. Ce qui a permis aux différents candidats d’avoir une idée assez précise de leurs scores, au fur et à mesure de la compilation des résultats. C’est la raison pour laquelle avant même que la Commission électorale n’ait annoncé le moindre chiffre, le candidat du parti au pouvoir, Lionel Zinsou, a pu prendre les devants, presqu’à la surprise générale, pour appeler son rival Patrice Talon et le féliciter pour sa nette victoire. Cela dénote non seulement de la transparence de ce scrutin, mais aussi de la confiance que les candidats avaient dans l’institution chargée de l’organisation de ces élections. Tout le contraire du « Sassouland » où 24 heures après la tenue du vote, c’est toujours le black-out total sur le déroulement du scrutin en lui-même et encore plus sur les tendances des résultats. Et pour cause, aucune communication téléphonique ni internet ne fonctionnait au pays de Sassou, par la seule volonté du prince régnant qui en a décidé ainsi pour couper l’herbe sous les pieds de ses adversaires qui se préparaient, par leurs propres moyens, à avoir un œil sur la compilation des résultats.

 

A présent, c’est la Françafrique qui peut se frotter les mains

 

Mais comme Sassou une ruse de renard et la fermeté d’un dictateur, il leur a simplement enlevé le seul moyen qu’ils avaient de prétendre contrôler les résultats : les télécommunications. Si fait qu’à l’heure actuelle, personne ne peut dire avec certitude ce qui se passe dans les différents centres de compilation des résultats. Mais comment pouvait-il en être autrement quand on voit comment le septuagénaire de président congolais a tordu le cou à la loi fondamentale de son pays pour se remettre dans la course à un pouvoir qu’il empoigne depuis plus de trois décennies ? En réalité, l’homme qui a battu campagne entouré de  chars de combat, n’a qu’une seule idée en tête : se succéder à lui-même, par tous les moyens, y compris, fait inédit, par le rejet des moyens modernes de communication qui ont pourtant fait la preuve de leur contribution à la transparence lors de scrutins sous d’autres cieux. Il est donc clair que la victoire de Sassou ne fait pas l’ombre d’un doute. C’est  juste une question de score et il n’est pas question de la laisser ternir de quelque manière que ce soit par quiconque. C’est pourquoi  l’on ne peut s’empêcher de penser que tout ce silence ne vise qu’à fabriquer des résultats à la hauteur du grand timonier de Brazzaville. Et ceux qui rêvent d’un éventuel deuxième tour au Congo, peuvent préparer leurs mouchoirs pour pleurer et faire le deuil de l’alternance car, au grand jamais, Sassou n’acceptera l’insulte d’un quelconque ballotage à un scrutin d’une telle envergure. Tant il est, depuis le début, dans une logique de confiscation du pouvoir qui lui commande de mettre toutes les chances de son côté pour s’assurer une victoire sans bavure au premier tour. En tout cas, l’alternance au Congo semble aujourd’hui tenir plus de la nature que des urnes. D’autant plus que l’insistance de Sassou Nguesso est à la hauteur de l’étendue des casseroles qu’il traîne et des cadavres qui remplissent ses placards.  Il est donc clair que ce ne sont pas les raisons d’avoir peur de l’après-pouvoir qui manquent : des disparus du Beach à la question « des biens mal acquis » en passant par les explosions de M’pila, il y a suffisamment de quoi justifier le forcing et la fébrilité que cachent mal les récentes décisions  du maître de Brazzaville. En tout état de cause, ce scrutin reste sans véritable enjeu ; le vainqueur étant connu d’avance. Car, après le pénalty qu’il s’est octroyé avant même le coup d’envoi, tout porte à croire que Denis Sassou Nguesso a posé le ballon sur la ligne de but pour tirer dans un goal sans gardien de but, afin d’être sûr de son coup.  Et l’arbitre de la rencontre qu’est la CNEI, n’aura pas d’autre choix que de valider le but  de la victoire de Sassou par un coup K.-O. L’opposition qui envisageait de s’ériger en arbitre de touche pour signaler un hors-jeu, est désormais définitivement mise sur la touche et elle n’aura que ses yeux pour pleurer. A présent, c’est la Françafrique qui peut se frotter les mains, surtout après le cas béninois qui est perçu par beaucoup comme un retentissant camouflet pour l’Hexagone, avec la déconfiture de celui qui était perçu comme son candidat ou prétendu tel, à l’issue d’un scrutin qui s’est tenu le même jour. Est-ce un signe des temps ? L’histoire le dira. Mais en attendant,  si Sassou est vraiment réélu dans de telles conditions comme l’on peut s’y attendre,  de quelle légitimité pourrait-il se prévaloir ? Question à mille inconnues. Mais de légitimité, en a-t-il seulement besoin ? Rien n’est moins sûr.

 

Outélé KEITA

Lu pour vous : PRESIDENTIELLE CONGOLAISE : Silence, Sassou fabrique ses résultats !
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 06:29

 

 

http://www.h24info.ma/  Maroc   21/03/2016 | 16h00 | H24info

 

Le royaume est en train d’examiner "dans un sens positif" la demande de Bangui pour le maintien des casques bleus marocains au sein de la MINUSCA.
 

Les autorités marocaines sont en pleine concertation au sujet du maintien des casques bleus marocains de l’ONU en République Centrafricaine. Une source gouvernementale a confié au site Le360 que le Maroc est en train d’examiner "dans un sens positif" la demande de la Centrafrique.

 
La même source précise que le royaume "répondra présent à l’appel de ce pays amis". Pour le gouvernement de Bangui, le contingent marocain a énormément contribué au retour, au maintien de la paix et au bon déroulement des élections dans le pays.

 

La demande de la Centrafrique a été émise de peur de voir le Maroc retirer ses casques bleus suite aux récents propos du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon concernant le Sahara. D’ailleurs, le gouvernement centrafricain n’a pas hésité à afficher son soutien au Maroc au sujet de son intégrité territoriale.

 

Le 360 rapporte que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération Salaheddine Mezouar a reçu de son homologue centrafricain une lettre "pour exhorter le royaume du Maroc à maintenir son contingent au sein de la [MINUSCA], en vue de continuer la mission de sécurisation et de stabilisation du pays conformément au mandat des Nations Unies''.

 

 

Lu pour vous : MINUSCA : les casques bleus marocains restent en Centrafrique
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22 mars 2016 2 22 /03 /mars /2016 06:23

 

 

Par Stéphanie Maupas (La Haye, correspondance) Le Monde.fr avec AFP Le 21.03.2016 à 15h42 • Mis à jour le 21.03.2016 à 18h11

 

Cinq fois coupables. L’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, a été reconnu coupable de deux crimes contre l’humanité et trois crimes de guerre commis en Centrafrique en 2002 et 2003. Des viols, des meurtres et des pillages commis par les soldats du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), sa milice, envoyée soutenir le président centrafricain Ange-Félix Patassé contre les rebelles du général François Bozizé.

 

Au fur et à mesure de la lecture du jugement, qui a duré plus d’une heure, le visage de l’accusé s’est lentement refermé. Les juges ont d’abord rappelé les crimes commis par les soldats du MLC qui, partout dans le pays agissaient selon un même modus operandi : à chaque prise de position sur les rebelles de Bozizé, les soldats de Bemba faisaient la chasse aux traitres, pillaient, tuaient, violaient les civils.

« Le contrôle effectif sur les troupes qui ont commis les crimes »

 

Au cours de son procès, qui a duré quatre ans, de 2010 à 2014, Jean-Pierre Bemba n’a pas nié que des crimes aient été commis par ses troupes. Mais il affirmait qu’une fois en Centrafrique, les hommes du MLC n’étaient plus sous son commandement mais sous celui des forces armées centrafricaines. Les juges n’ont pas accepté les arguments de l’accusé.

 

Jean-Pierre Bemba avait « le contrôle effectif sur les troupes qui ont commis les crimes », ont-il décidé. Il a sélectionné les trois bataillons qui partiraient combattre en Centrafrique. Il était en communication régulière avec les officiers sur le terrain dont le commandant en chef Mustafa. Il contrôlait les fonds du MLC. Jean- Pierre Bemba n’était néanmoins poursuivi qu’en qualité de chef, mais pour le seul fait de ne pas avoir empêché les crimes ou les avoir punis.

 

Au cours du conflit, sept soldats avaient été jugés, et plusieurs enquêtes avaient été conduites, mais les juges ont rejeté l’argument. L’ex-sénateur congolais, qui n’a jamais caché ses ambitions pour la présidence de la RDC, est donc cinq fois coupable. Dans la galerie publique, Liliane Bemba, son épouse, s’est effondrée en larmes tandis que sur le trottoir face à la Cour, une cinquantaine de ses partisans manifestaient, encadrés d’une cinquantaine de policiers néerlandais. L’un des manifestants a été rapidement détenu, après une altercation avec l’un des anciens membres du mouvement, aujourd’hui rallié au président congolais Joseph Kabila.

 

Sonné par le jugement

 

Secrétaire générale du MLC, la sénatrice Eve Bazaiba Masudi, fustige ce jugement : « Les juges disent qu’il n’a pas assez agi pour empêcher les crimes, que ce n’était pas suffisant, mais qu’ont fait les Nations unies ? Qu’a fait le gouvernement Patassé ? Eux n’ont rien fait ! » A la veille du jugement, les spéculations allaient bon train à Kinshasa, sur une éventuelle libération et un retour au pays, juste avant la présidentielle prévue à l’automne prochain. Mais la sénatrice a écarté la question. Le plus important aujourd’hui, « c’est sa famille, la politique passe après ».

 

La procureure, Fatou Bensouda, s’est réjouie de la décision, « car elle confirme que les supérieurs hiérarchiques sont responsables des actes commis par les soldats placés sous leur autorité », ajoutant que « les personnes qui occupent un poste de commandement ou qui exerce une autorité et un contrôle ont des obligations juridiques vis-à-vis de leurs troupes, même lorsque celles-ci opèrent à l’étranger. »

 

Même tonalité du côté de Human Rights Watch. Le verdict est « un rappel vibrant aux supérieurs – militaires et civils – qu’ils ont la responsabilité d’éviter et de faire cesser les attaques commises par leurs soldats sur des civils et de sanctionner les auteurs de crimes », estime Géraldine Mattioli-Zeltner.

 

Dans le hall de la Cour, l’avocat de Jean-Pierre Bemba semble comme sonné par le jugement, mais n’y voit qu’une simple étape. Il a bien l’intention de faire appel. Et le processus pourrait encore être très long car Jean-Pierre Bemba est poursuivi dans une seconde affaire, pour outrage à la Cour. Le procureur l’accuse d’avoir corrompu des témoins et pour l’instant, le verdict sur ce dossier n’a pas encore été rendu. L’issue de ce second jugement pourrait avoir un impact sur la décision finale. Jean-Pierre Bemba est retourné en prison, et ressent de « la colère », selon Peter Haynes. La sentence fera l’objet d’une nouvelle étape, elle ne sera pas prononcée avant plusieurs semaines.

 

Stéphanie Maupas La Haye, correspondance

 

 

Lu pour vous : Jean-Pierre Bemba jugé coupable de crimes contre l’humanité en Centrafrique
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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 20:18

 

 

 

CONVOCATION DE PRESSE

 

En Centrafrique, seulement 22% de la population urbaine a accès à l’eau potable et 34% de la population en milieu rural a accès aux points d’eau protégés, selon l´ONU. Le conflit à aggravé la situation. On en parle.

 

La mauvaise qualité et les difficultés d´accès à l´eau sont un risque pour la santé de la population, mais aussi pour la sécurité. Parfois les femmes et les filles se font agressées et violées quand elles vont chercher de l´eau dans certaines zones du pays.

 

La Centrafrique a des graves problèmes structurels qui constituent un enjeu majeur pour l´État. Les infrastructures étaient déjà vétustes et limitées avant, mais le conflit a empiré la situation, avec la destruction de conduits et kiosques ou la pollution de puits. L´État doit faire face à un défi gigantesque.

 

Pour débâtir sur des causes et des conséquences, Oxfam convoque une émission publique avec les principaux acteurs en matière d´eau. On mettra en lumière la problématique et on parlera des solutions à l´occasion de la Journée Mondiale de l´eau.

 

23 mars, 10 heures. Quartier Camerounais Nord, 3e arrondissement (200 mètres après Guedema, à droite, à coté de la maison du chef du quartier,  Ali Barde)

 

 

Pour plus d´informations et interviews : Isidore Ngueuleuadvmgrcf@oxfamintermon.org,   

 

Tel : 72 75 57 52. Contactez-nous si vous avez besoin de voiture pour le déplacement. 

JOURNÉE MONDIALE DE L´EAU: DÉBAT PUBLIC SUR LA SITUATION EN CENTRAFRIQUE
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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 19:15

 

 

21/03/16 (AFP)

 

La Cour pénale internationale (CPI) a reconnu lundi l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba coupable de crimes contre l'humanité pour des meurtres et des viols commis par sa milice en Centrafrique en 2002-2003, le premier jugement de culpabilité pour l'utilisation du viol en tant que crime de guerre.

 

"La chambre déclare Jean-Pierre Bemba coupable en tant que personne faisant effectivement fonction de chef militaire", a affirmé la juge Sylvia Steiner, expliquant qu'il "agissait de fait en tant que commandant militaire et avait le contrôle effectif de ses troupes en Centrafrique pendant toute la durée de l'opération".

 

Ancien chef rebelle du nord de la République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba était en effet poursuivi, non en tant qu'auteur ou co-auteur mais en vertu du principe de la "responsabilité du commandant".

 

La sentence sera prononcée à une date ultérieure par la CPI. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie.

 

Agé de 53 ans, l'ancien homme d'affaires, vêtu d'un costume sombre et d'une cravate lie-de-vin, semblait tendu en écoutant le prononcé du jugement.

 

Jean-Pierre Bemba avait plaidé non coupable lors de l'ouverture de son procès en novembre 2010, deux ans après son arrestation à Bruxelles, en vertu d'un mandat d'arrêt de la CPI. Il était accusé de trois crimes de guerre et de deux crimes contre l'humanité: meurtres, viols et pillages.

 

Quelque 1.500 hommes en armes de l'ancien chef rebelle s'étaient rendus en Centrafrique en octobre 2002 pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, victime d'une tentative de coup d'Etat menée par le général François Bozizé.

 

Là, ils ont violé, pillé et tué, a assuré la juge, égrenant une longue liste de viols, souvent accompagnés d'autres violences, commis par les troupes de Jean-Pierre Bemba.

 

C'est la première affaire à la Cour pénale internationale qui se concentre sur l'utilisation de viols et violences sexuelles en tant qu'armes de guerre et le premier procès où un chef militaire est tenu responsable des atrocités commises par ses hommes même s'il ne les a pas ordonnées.

 

- 'L'important besoin de justice' -

 

Ce jugement "est un rappel vibrant aux supérieurs – militaires et civils – qu’ils ont la responsabilité d’éviter et de faire cesser les attaques commises par leurs soldats sur des civils", a assuré Géraldine Mattioli-Zeltner, de l'organisation Human Rights Watch.

 

"Ce premier verdict coupable à la CPI pour violences sexuelles met en lumière l’utilisation du viol comme arme de guerre", a-t-elle ajouté, évoquant "l'important besoin de justice" pour ces crimes en République démocratique du Congo, d'où Jean-Pierre Bemba est originaire.

 

Selon la défense, il n'y avait "aucune preuve d'un ordre venant de M. Bemba vers ses troupes en Centrafrique" mais les juges ont estimé que par téléphone, radios ou téléphone satellite, Jean-Pierre Bemba était en "contact constant" avec ses troupes.

 

"Il avait une ligne directe de communication, il pouvait émettre des ordres et c'est ce qu'il a fait", a affirmé la juge Steiner: "Bemba avait le contrôle effectif de ses troupes".

 

La juge a notamment raconté comment des soldats avaient violé le témoin P22, sa femme et ses trois filles lors d'une attaque en novembre 2002.

 

Une autre femme avait été violée par douze soldats alors que des fillettes de 12 et 13 ans avaient été victimes de quatre soldats.

 

Plus de 5.200 victimes ont été reconnues dans cet affaire, le plus grand groupe dans l'histoire de la CPI.

 

François Bozizé avait finalement renversé Ange-Félix Patassé en 2003 avant d'être lui-même renversé en mars 2013 par la rébellion à dominante musulmane de la Séléka, ce qui a précipité la Centrafrique dans un cycle de violences intercommunautaires. Elles ont culminé fin 2013 par des massacres à grande échelle et le déplacement forcé de centaines de milliers de personnes.

 

Le procès a été entaché d'accusations de subordinations de témoins, menant même à l'arrestation de plusieurs proches de M. Bemba.

 

C'est le quatrième jugement pour la CPI, fondée en 2002 pour juger les pires crimes commis à travers le monde, et le premier contre un ancien vice-président.

 

 

Centrafrique/Bemba: la procureure de la CPI salue un jugement "historique" (AFP)

 

21/03/16 (AFP)

 

La procureure de la CPI a salué lundi un jugement "historique" de la Cour qui a reconnu l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba coupable de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour les meurtres et les viols commis par sa milice en Centrafrique en 2002-2003.

 

"Je crois que c'est un jour très important pour la justice pénale internationale surtout en ce qui concerne les crimes sexuels", a affirmé à l'AFP Fatou Bensouda, ajoutant que ce jour était "historique".

 

Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle du nord de la République démocratique du Congo, est responsable des crimes de ses troupes en tant que commandant militaire, ont affirmé les juges.

Quelque 1.500 hommes en armes de l'ancien chef rebelle s'étaient rendus en Centrafrique en octobre 2002 pour soutenir le président Ange-Félix Patassé, victime d'une tentative de coup d'Etat menée par le général François Bozizé.

 

Là, ils ont violé, pillé et tué, a dit la juge Sylvia Steiner, égrenant une longue liste de viols, souvent accompagnés d'autres violences, commis par les troupes de Jean-Pierre Bemba.

 

"Les victimes ont attendu très longtemps pour que justice soit rendue et je pense, qu'aujourd'hui, avec ce jugement, cela a été le cas", a assuré Fatou Bensouda.

 

"C'est important car les commandants militaires pourraient penser qu'ils ne sont pas responsables des crimes commis sur le terrain", a-t-elle expliqué, soulignant avoir montré dans le cas de M. Bemba, qu'il "pouvait arrêter la commission des crimes ou les punir, car il avait le contrôle effectif de ses troupes".

 

La sentence sera prononcée à une date ultérieure par la CPI. Il risque jusqu'à 30 ans de détention ou la prison à perpétuité, si les juges estiment que l'"extrême gravité du crime" le justifie.

 

"Nous allons examiner quelle est la sentence appropriée à demander aux juges", a précisé la procureure.

 

 

- Karine Bonneau, responsable du bureau justice internationale de la FIDH : +33 6 72 34 87 59 (à Paris)
- Carrie Comer, représentante de la FIDH à la CPI : +31 6 81 93 97 93 (à La Haye)


FIDH


et son organisation membre en RCA


LCDH - Ligue centrafricaine des droits de l’Homme

Communiqué de presse

Verdict historique contre Jean-Pierre Bemba condamné pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre


 

(Bangui, La Haye, Paris, le 21 mars 2016) Aujourd’hui la Chambre d’instance III de la Cour pénale internationale (CPI) a condamné à l’unanimité l’ancien Vice-Président de la République Démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre perpétrés en République centrafricaine (RCA) en 2002 et 2003. Nos organisations se félicitent vivement de ce verdict historique de la CPI qui, pour la première fois, condamne un accusé, en tant que supérieur hiérarchique, pour viols et insiste sur l’importance de ce jugement pour les milliers de victimes qui ont longtemps attendu que justice leur soit rendue.


« La condamnation de Bemba envoie un message puissant aux auteurs de crimes internationaux : quelque soit leur fonctions, ils ne peuvent échapper à la justice et seront tenus responsables de leurs crimes. » a déclaré Karim Lahidji, Président de la FIDH.

 

Jean-Pierre Bemba a été reconnu coupable de viols, assassinats et pillage en sa qualité de commandant militaire du Mouvement de Libération du Congo. L’importance de ce verdict découle de deux précédents importants qu’il établit. En premier lieu, il s’agit de la première affaire à la CPI qui concerne essentiellement les crimes de violence sexuelle, dont le viol qualifié crime de guerre et crime contre l’humanité. Les crimes de violence sexuelle contre les femmes, les hommes et les enfants ont été utilisés comme un moyen de terroriser la population civile centrafricaine. Ensuite, et pour la première fois, les juges ont considéré que l’accusé devait être tenu pénalement responsable en tant que commandant militaire pour les crimes commis par les troupes agissant sous son contrôle.

« L’importance primordiale de ce verdict ne peut être surestimée. Il constitue un pas supplémentaire sur le chemin de la justice pour les victimes de crimes de violence sexuelle car il s’agit de la première condamnation pour ces crimes devant la CPI. Cet procès a contribué à sensibiliser sur les conséquences de ces crimes atroces sur les victimes et leur vie. » a déclaré Maître André Olivier Manguereka, Président de la LCDH.


Depuis 2002, la FIDH et ses organisations membres en République Centrafricaine, la LCDH et l’OCODEFAD, ont soutenu l’accès des victimes à la justice et à la CPI , en soumettant régulièrement des communications au Bureau du Procureur de la CPI sur les crimes commis en RCA, insistant sur la gravité de ces crimes, ainsi que sur l’absence de volonté et de capacité de l’État à enquêter sur ces crimes et à poursuivre leurs auteurs. Dans la procédure devant la CPI, les éléments de preuve soumis par la FIDH ont été repris par la Bureau du Procureur, les représentants des victimes et les juges, y compris dans leur jugement, et ont ainsi joué un rôle déterminant pour prouver les crimes et le rôle de Jean-Pierre Bemba dans cette affaire.


Les nouvelles autorités centrafricaines et la communauté internationale doivent continuer à soutenir les mécanismes de justice pour les crimes internationaux en RCA.


« Il est d’une importance capitale d’établir la Cour pénale spéciale sans plus tarder et de continuer à soutenir la CPI dans sa deuxième enquête en cours sur les crimes commis depuis 2014. » a déclaré Karim Lahidji, Président de la FIDH.


La défense dispose désormais d’un délai de 30 jours pour faire appel du jugement. La Chambre de première instance doit désormais déterminer la peine applicable et décider des réparations pour les victimes qui incluent la restitution, l’indemnisation et la réadaptation. Nos organisations appellent tous les États parties à contribuer au Fonds au profit des victimes de la CPI et coopérer avec la Cour en veillant à ce que les victimes reçoivent les réparations adéquates et intégrale auxquelles elles ont droit en raison des crimes graves soufferts.


Pour plus d'information, lire Bemba devant la CPI : 15 ans d’action de la FIDH, de l’enquête de terrain aux conclusions du Procureur


- FIN –


Contacts presse :

 

Arthur Manet (français, anglais, espagnol) - Tel: +33 6 72 28 42 94 (Paris) - press@fidh.org


Audrey Couprie (français, anglais, espagnol) - Tel: +33 6 48 05 91 57 (Paris) - press@fidh.org

La FIDH est une ONG internationale de défense des droits humains qui fédère 178 organisations dans près de 120 pays. Depuis 1922, la FIDH est engagée dans la défense de tous les droits civiques, politiques, économiques, sociaux et culturels tels que définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. La FIDH a son siège à Paris et des bureaux à Abidjan, Bamako, Bruxelles, Conakry, Genève, La Haye, New-York,  Pretoria et Tunis.

La CPI juge Bemba coupable de crimes contre l'humanité en Centrafrique
La CPI juge Bemba coupable de crimes contre l'humanité en Centrafrique
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