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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 23:20
Le Maroc offre des couvertures et de véhicules à la RCA

 

 

 

25/03/16 (APA)

 

Le Royaume du Maroc a offert à la Centrafrique un lot de de couvertures, de lits et véhicules, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée, jeudi, au Palais de la République en présence de la Présidente, Catherine Samba Panza.


Constitué de 2130 couvertures, de 1350 lits et de huit véhicules, le don est une contribution du Royaume du Maroc aux efforts du gouvernement pour la reconstruction de la RCA, a déclaré le chargé d’affaires du Maroc à Bangui, lors de la cérémonie de remise.

 

Le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Samuel Rangba, a souhaité, pour sa part, que cette coopération agissante entre le Maroc et la RCA se poursuive avec les nouvelles autorités qui seront bientôt installées.

 

Le Maroc a commencé depuis 2009 la reconstruction de l’hôpital général de Bangui dont les travaux sont en cours.

 

Le Royaume a aussi contribué financièrement dans l’organisation des élections générales en Centrafrique.

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 23:11
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le camp Touadéra rassuré de rafler la majorité parlementaire

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 25 MARS 2016

 

BANGUI, 25 mars (RJDH)–Les alliés de Touadéra, réunis au sein du secrétariat politique sont rassurés d’avoir au moins 84 députés à l’issue du second tour des législatives du 31 mars prochain. C’est la commission majorité parlementaire qui a exprimé cette assurance dans le compte rendu de ses travaux dont le RJDH a obtenu copie.

 

La commission majorité présidentielle, présidée par Me Nicolas Tiangaye de la CRPS, a indiqué dans ce rapport que le nouveau président et ses alliés comptent déjà 36 députés sur 45 élus dès le premier tour des législatives. Parmi les 36 députés, la commission fait savoir qu’il y a 14 qui sont issues des partis soutenant le président, 1 du RDC tendance Touadéra, 3 du KNK et 18 indépendants de Faustin Archange Touadéra.

 

La commission a dans son rapport indiqué être certaine à 100% de rafler 48 sièges sur 85 dans lesquelles le second tour sera organisé d’ici jeudi 31 mars. Les deux  candidats retenus dans chacune de ces 48 circonscriptions sont membres ou affilés à ce que les alliés de Touadéra appellent déjà « la majorité présidentielle ».

 

C’est partant de cette réalité que la commission conclue que le nouveau président et ses alliés sont rassurés d’avoir 84 députés. « Il n’y a pas de doute sur les 84 sièges tels que projetés par  la commission majorité présidentielle qui s’est fondée sur des faits, les résultats que tout le monde connait », a confié un membre de cette commission.

 

Un cadre du secrétariat politique a fait savoir au RJDH que les 84 sièges sont ceux que la majorité peut avoir le moins, « les 84 sièges, c’est lorsque nous aurons perdu partout, ce qui ne saurait être possible », a-t-il indiqué avant de souligner que «la majorité fait face à l’opposition dans 34 circonscriptions et là, il est possible que nous ayons encore des sièges donc nous tablons sur une centaine de députés en réalité », espère ce dernier.

 

Dans le calcul du secrétariat politique de Touadéra, apparait le soutien des formations politiques qui n’ont pas soutenu le président lors du second tour. Les 3 députés du KNK ont été comptabilisés ainsi qu’un du Rassemblement Démocratique Centrafricain, deux partis ayant soutenu Anicet Georges Dologuelé contre Faustin Archange Touadéra, au second tour de la présidentielle.

 

Sur la trentaine de partis politiques ayant présenté des candidats aux élections législatives, au moins 25 se sont inscrits dans la dynamique de la majorité présidentielle. Seuls l’URCA et le PGD respectivement de Anicet Georges Dologuelé et Jean Michel Mandaba sont restés officiellement de l’autre côté.

 

Tel que parti, les premières années de gouvernance Touadéra risque de se faire sans une opposition réelle. Le fort ralliement brutal et pour l’essentiel visiblement illogique en faveur de Touadéra s’est renforcé depuis la victoire du Professeur.

 

Cet engouement n’est pas étonnant du moment où l’histoire politique de la RCA depuis les années 90, révèle que tous les présidents élus enregistrent ces genres de ralliement spectaculaires desquels sortent généralement les vrais opposants au nouveau régime, lesquels ne sont que les alliés qui supposent n’avoir pas été servis. Sera-t-il le cas avec Touadéra ? L’avenir nous en dira.

 

 

Centrafrique : Un don japonais de 15 millions de dollars US pour appuyer les personnes vulnérables

 

http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 25 MARS 2016

 

Bangui, 25 mars (RJDH)—Plus de 15 millions de dollars américain du Japon pour appuyer la population centrafricaine affectée par la crise. Un geste qui va soutenir les projets de l’Unicef, PAM, HCR, l’OMS, ONU-FEMMES et du PNUD en Centrafrique. L’annonce a été faite dans un communiqué de presse, le jeudi 24 mars à Bangui.

 

Selon ce document, le don est destiné aux personnes affectées par la crise centrafricaine, « cette contribution est principalement destinée aux personnes touchées par le conflit, qui ont des besoins en matière d’aide d’urgence, d’intégration économique et sociale, d’alimentation et malnutrition », a précisé le document.

 

Le communiqué a précisé que « l’UNICEF bénéficiera de 2,2 millions de dollars US « pour fournir l’accès aux services pour les enfants et familles touchées. Le PAM, recevra 5 millions de dollars US pour l’appui aux populations touchées, le HCR aura 40 millions de dollars US pour la protection et aide des réfugiés et personnes déplacées sur le territoire national ».

 

Le communiqué ajoute que « l’OMS bénéficiera de 2 millions de dollars US pour aide d’urgence aux personnes déplacées, rapatriées et population vulnérables ».

 

De son coté, « l’ONU-FEMMES recevra 1,5 millions de dollars US pour un appui au désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et humanitaires. Le  PNUD  aura 0,85 millions de dollars US pour le relèvement économique et social des femmes rapatriées et des jeunes à risque de Bangui, Bossangoa et Bambari ».

 

Kunio Okamura, Ambassadeur de Japon en Centrafrique a souligné dans ce communiqué que « cette contribution exprime la solidarité du peuple japonais envers la population centrafricaine ».

 

Le Coordonnateur humanitaire en Centrafrique Aurélien Amah Agbénonci, remercie le gouvernement japonais pour ce don. « Ce geste de solidarité traduit la volonté du Japon, à l’instar des autres partenaires de la communauté internationale, dans le but d’accompagner la RCA dans sa reconstruction au moment où ce pays écrit une nouvelle page de son histoire », a-t-il déclaré.

 

Ce don intervient après un autre don japonais de 300 000$ US, ce 18 mars pour soutenir les opérations de sécurité alimentaire de la Croix-Rouge Centrafricaine (CRCA) dans cinq régions les plus affectées par la crise à l’ouest du pays.

 

 

Centrafrique : Des équipements du PNUD pour la gestion du fichier de la solde publique

 

http://rjdh.org/ PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 25 MARS 2016

 

BANGUI, 25 Mars (RJDH)–La direction générale de la fonction publique est dotée par le PNUD Centrafrique, d’un nouveau bâtiment comportant une salle avec des équipements informatique pour faciliter la gestion du fichier des fonctionnaires de l’Etat. La remise officielle a eu lieu ce vendredi 25 mars 2016.

 

Selon le constat des bailleurs de la République Centrafricaine comme la Banque Mondiale, le PNUD et bien d’autres, plusieurs noms fictifs des  fonctionnaires et agents de l’Etat font grossir le budget. C’est la raison qui a poussé le PNUD et la Banque Mondiale à équiper le ministère de la fonction publique.

 

Youssoufa Silla, économiste national au PNUD a justifié que c’est suite aux imperfections constatées, que ce système intégré de gestion du fichier de la solde de la fonction publique a été mis en place.

 

Selon Kiko-Gueza jules, Directeur général de la Fonction publique, le contrôle physique des fonctionnaires a commencé à déceler quelques erreurs dans les fichiers de la solde de l’Etat. « A titre d’exemple, à chaque paiement de salaire, quand nous sortons les statistiques, on se rend compte qu’il y a des fonctionnaires qui sont payés mais qui ne se sont pas faire recenser. Ils sont environ 900 fonctionnaires et agents de l’Etat  non recensés », a-t-il illustré.

 

 Le Directeur général de la Fonction publique a relevé une seconde chance de trois a été donnée à ces retardataires. Après ce délai, leurs salaires seront coupés.

 

Pendant la crise que le pays a connue, des données et documents de l’Etat ont pillés et vandalisés par les hommes armés.

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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 23:05

 

 

25/03/16 (AFP)

 

La Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé vendredi avoir reçu "de nouvelles informations sur les allégations d'exploitation sexuelle et d'abus sexuels commis par des membres des forces et des civils des Nations unies" dans le pays en 2014 et 2015.

 

"Ces allégations seraient liées à des incidents qui se sont produits en 2014 et 2015", dans la préfecture de Kémo (centre), indique un communiqué de la Minusca, déjà frappée à plusieurs reprises par des scandales de même nature.

 

"Dans l'immédiat, notre principale préoccupation est de veiller à ce que les victimes soient assistées et que toutes les informations fassent immédiatement l’objet d'enquêtes afin que les auteurs soient sanctionnés proportionnellement à leurs actes", ajoute la Minusca, précisant qu'une équipe d'enquêteurs "se rendra rapidement dans la région".

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté le 11 mars une résolution qui s'attaque pour la première fois aux abus sexuels commis par les Casques bleus, un problème récurrent et particulièrement aigu en Centrafrique ou en République démocratique du Congo.

 

La résolution, proposée par les Etats-Unis, prévoit de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus en cas de soupçon d'abus sexuels ou d'exploitation sexuelle.

 

Sur les 69 cas d'accusations d'abus ou d'exploitation sexuels recensés par l'ONU en 2015, plus de la moitié (38) ont été enregistrés dans deux des 16 missions de maintien de la paix de l'ONU dans le monde: 22 en Centrafrique et 16 en RDC.

 

Dans un entretien à l'AFP en février, le patron de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, avait prévenu qu'il y aurait "certainement" d'autres cas d'abus sexuels, après la dernière affaire mise au jour mi-février. "Il n'y a pas de raison que cela s'arrête là, maintenant que les langues se délient", avait-il relevé.

 

Parallèlement à l'ONU, la justice française enquête sur de présumés cas de viols commis par des soldats de l'opération Sangaris déployés en Centrafrique.

 

 

 

COMMUNIQUE PRESSE

 

25 March 2016 – La Mission de stabilisation multidimensionnelle intégrée des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a reçu de nouvelles informations sur les allégations d'exploitation sexuelle et d'abus sexuels commis à la fois par des membres des forces et des civils des Nations Unies ou non, dans la préfecture de Kémo, en République centrafricaine. Ces allégations seraient liées à des incidents qui se sont produits en 2014 et 2015. Dans l'immédiat, notre principale préoccupation est de veiller à ce que les victimes soient assistées et que toutes les informations fassent immédiatement l’objet d'enquêtes afin que les auteurs soient sanctionnés proportionnellement à leurs actes.

 

Une équipe intégrée dirigée par la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Diane Corner, se rendra rapidement dans la région. L'équipe sera composée du Bureau des services de contrôle interne, de l'UNICEF, du Bureau du Haut-commissaire aux droits de l’homme, du HCR, de l’UNFPA et du Bureau de conduite et discipline, et rassemblera toutes les informations disponibles et dans la mesure du possible, conserver les preuves. Le rapport de l'équipe intégrée sera partagé avec les États membres concernés, en leur recommandant de mener une enquête approfondie et opportune, afin d’établir les responsabilités des auteurs de tels actes, qu’ils relèvent de contingents onusiens ou non.

 

La MINUSCA reste pleinement attachée à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général et déterminée à ce que chaque allégation fasse l’objet d’une enquête approfondie, que les victimes sont assistées et que les auteurs répondent de leurs actes.

 

______________________________________________________________________________

 

Bureau de la Communication et de l'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

 

Centrafrique: "nouvelles allégations d'abus sexuels" de personnels de l'ONU
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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 18:10
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Une explosion de grenade fait 5 blessés au Km5

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 24 MARS 2016

 

BANGUI, 24 mars (RJDH) —Cinq personnes dont trois ont été grièvement blessées, c’est le bilan provisoire de l’explosion d’une grenade, lancée par un détenteur au Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui, mercredi 23 mars en fin d’après-midi.

 

Selon le témoignage des habitants au Km5, l’acte s’est produit suite à un mauvais partage d’argent entre les jeunes, « certains jeunes du Km5 ont chargé hier en fin d’après-midi des marchandises dans un véhicule. A la fin, ils se sont disputés après le partage de la rémunération et c’est ce qui a poussé un parmi les chargeurs à déclencher un engin explosif», a expliqué un leader jeune du Km5.

 

Cette source a affirmé que les trois personnes dont leurs cas sont graves ont été transférées à  l’hôpital pour des soins intensifs.

 

Des sources sécuritaires, l’auteur de cet acte serait arrêté après qu’il aurait tenté de s’enfuir.

 

Le lundi 21 mars dernier, un incident s’est produit au Km5 et aurait fait quatre blessés par balles

 

 

Centrafrique : L’ONG OXFAM inquiet du problème d’accès à l’eau potable

 

http://rjdh.org/ PAR VIVIEN NGALANGOU LE 24 MARS 2016

 

BANGUI, 24 Mars 2016 (RJDH)–L’Oxfam a déploré la gravité du problème d’eau potable en Centrafrique, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’eau du 22 mars 2016 au tour du thème : « L’eau et l’emploi ».

 

Cette structure humanitaire appelle à l’hygiène de l’eau et à l’assainissement des puits. Isidore Ngueuleu,  Chargé du plaidoyer à l’ONG Oxfam Centrafrique se dit inquiet de la mauvaise qualité d’eau potable et les difficultés d´accès à cette eau.

 

Pour lui, les données indiquent «  qu’en Centrafrique, près de 65% de la population  n’a pas accès à l’eau potable. Il est important qu’on puisse s’interroger sur la gravité de l’accès à l’eau mais aussi de l’accès à la qualité de l’eau, c’est une problématique qu’il est important de soulever aujourd’hui ».

 

Isidore Ngueuleu  pense que cette journée mondiale de l’eau a permis de dénoncer l’insécurité qui est l’un des facteurs embêtant mais aussi de plaider auprès des partenaires afin de venir à l’aide aux déplacés des sites, « il faut aujourd’hui reconnaitre et admettre que la sécurité constitue encore un frein essentiel à l’accès à l’eau, et les déplacés souffrent encore de l’eau potable »,  a-t-il ajouté.

 

Ludovic Junior Ngbenzi,  Promoteur en Santé Publique à Oxfam interpelle la population centrafricaine à l’hygiène et le gouvernement d’accroître leur accès à l’eau potable, « aux nouvelles autorités, si elles veulent changer la vie des centrafricains, qu’elles changent aussi leur eau. Elles devront aussi sensibiliser la population sur l’hygiène et l’assainissement des forages et puits », a-t-il lancé.

 

En Centrafrique, le problème d’eau potable demeure une préoccupation pendant la saison sèche. La SODECA, l’unique société de distribution d’eau est confrontée aux multiples problèmes.

 

 

Centrafrique : Les enseignants du supérieur maintiennent leur grève

 

http://rjdh.org/ PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 24 MARS 2016

 

BANGUI, 24 Mars (RJDH) –Les enseignants du supérieur ont maintenu la grève de 21 jours déclenchés le 11 mars dernier. Une décision y relative est prise ce jeudi 24 mars à Bangui dans une assemblée générale du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SYNAES).

 

Il fait 14 jours sur les 21 que le SYNAES a déclenché une grève, pour revendiquer l’intégration de leurs collègues vacataires dans la fonction publique, le paiement des frais de vacation et la subvention allouée  aux enseignants chercheurs  de l’Université de Bangui.

 

Eddy Wodé Palem, Secrétaire Exécutif du SYNAES, précise « qu’il n’y a plus de souci à se faire sur la question de la liste d’intégration de ses collègues. Pour lui,  un début de solution est déjà trouvé.

 

Selon le Secrétaire Exécutif du SYNAES, l’inquiétude ne plane que sur la question du paiement des frais de vacation et le versement de la subvention allouée à l’Université de Bangui. « La grève est maintenue jusqu’au 31 mars 2016 avant d’envisager une quelconque action », a-t-il soutenu.

 

C’était le 11 mars que les enseignants  du supérieur ont entamé la grève de 21 jours après celles des 3 et 8 jours.

 

 

Centrafrique : Tolérance Zéro aux mariages précoces au cœur d’un échange à Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR BABIKIR OUSMANE LE 24 MARS 2016

 

BANGUI, 24mars(RJDH) –Des autorités administratives et leaders religieux ont échangé ce jeudi 24 mars au centre de la mère de l’enfant  sur une campagne de sensibilisation dénommée « tolérance zéro aux mariages précoces ». C’est sur initiative du  ministère des Affaires Sociales.

 

Eloi Sylvestre Bettindji, Directeur de la réinsertion sociale, au Ministère des Affaires sociales, justifie cette rencontre, « cet atelier a pour but de mobiliser autour d’une campagne les leaders qui sont, les Maires des arrondissements des  communes et les leaders religieux pour lutter contre les mariages des enfants. Nous avons jugé mieux que, pour atteindre l’objectif, il faut passer par les leaders religieux et les autorités administratives », a-t-il fait savoir.

 

Pour lui, l’enfant doit d’abord être préparé au mariage, « que le public Centrafricain se rende compte que le mariage ne rime pas avec enfant. Le mariage, certes c’est une étape de la vie mais, il doit attendre le moment. Donc, il faut d’abord préparer l’enfant », a-t-il soutenu.

 

Eloi Sylvestre Bettindji soutient que le mariage précoce détruit l’avenir de l’enfant  et ça devient un problème de santé et un problème de développement.

 

Le mariage précoce, interdit par la loi Centrafricaine continue de se faire pratiquer dans le pays.

 

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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 16:32

 

 

APA publié le : 24/03/2016 à 13:23 UTC

 

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) a eu un entretien ce jeudi avec le Président élu de Centrafrique Faustin Archange Touadéra qui sera investi le 30 mars prochain, pour échanger sur la situation économique du pays et les nouvelles mesures à entreprendre pour sa consolidation.

 

Cette mission qui a déjà rencontré les autorités de la transition en fin de mandat, a évalué les performances économiques du pays et a formulé des recommandations sur des mesures à prendre afin d’améliorer l’environnement économique du pays.

 

La mission juge que l’économie centrafricaine bénéficie du retour de la sécurité et de l’appui financiers des partenaires.

 

Cependant elle recommande aux nouvelles autorités d’accroitre les recettes fiscales pour permettre à l’Etat d’avoir des ressources additionnelles.

 

Le FMI a aussi recommandé aux autorités de prendre des mesures sociales afin de permettre à la population de se relever de la pauvreté. La rigueur dans l’exécution des finances publiques est de mise pour consolider cette embellie de l’économie centrafricaine, selon cette mission.

 

Signalons que la RCA, depuis la transition dirigée par Catherine Samba Panza, est appuyée financièrement par les institutions de Bretton Woods qui prennent en charge certaines dépenses de l’Etat parmi lesquelles le paiement des salaires, le règlement des dettes et financent la reconstruction de certaines infrastructures du pays.

 

Copyright : © APA

Une mission du FMI en Centrafrique pour évaluer les performances économiques du pays
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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 14:49

 

 

 

Par RFI  24-03-2016 Modifié le 24-03-2016 à 13:11

 

L'Afrique du Sud se souvient de la mort de 13 de ses soldats tués en République centrafricaine le 23 mars 2013. A l’époque, l'armée sud-africaine était venue aider le régime de François Bozizé et elle avait essuyé de lourdes pertes lors de la prise de Bangui par les rebelles de la coalition Seleka. L’évènement avait secoué l'opinion publique sud-africaine et soulevé de nombreuses questions sur la présence de ses troupes en RCA.

 

Trois ans après les faits, le gouvernement est toujours aussi discret sur cette intervention en Centrafrique. Début 2013, 400 soldats sud-africains sont envoyés à Bangui dans le cadre d'un accord militaire entre les deux pays. Officiellement, ils sont là pour encadrer et entraîner l'armée du régime de François Bozizé.

 

Deux mois plus tard, treize 13 d'entre eux sont tués alors d'affrontement avec les rebelles de la Seleka. Les détails ne sont pas connus, mais l'incident a soulevé de nombreuses questions : pourquoi ces soldats se battaient-ils ? Quel était leur mandat ? Et pourquoi l'Afrique du Sud a-t-elle soutenu jusqu'au bout un régime contesté ?

 

L'opposition a demandé une enquête, sans succès. Depuis, les spéculations vont bon train sur des intérêts miniers sud-africains en Centrafrique que l’on devait protéger. Difficile d'obtenir des informations sur le sujet. Une chose est sûre : la société sud-africaine Digoil effectuait de la prospection dans le pays. Une société dont l’un des membres du conseil d'administration n'était autre que le neveu de président Jacob Zuma.

Trois ans après, l’Afrique du Sud se questionne sur ses soldats morts en RCA
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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 14:34

 

 

http://cridem.org/  24-03-2016 10:35 - Taqadoumy - 15 gendarmes mauritaniens, membres du contingent déployé en Centrafrique dans le cadre des forces onusiennes de maintien de la paix, ont observé mercredi un sit-in ouvert, en protestation contre leurs mauvaises conditions.

 
Ils ont parlé dans un appel téléphonique de leur quotidien pénible et de leur privation de leurs droits, affirmant que les autorités mauritaniennes refusent de leur accorder leurs indemnités mensuelles accordées par l’ONU estimées à 1300 dollars par mois.

Bien que le ministère mauritanien de la défense ait décidé d’accorder à chaque élément du contingent 180.000 Um en majoration de son salaire (85000 Um environ), ce montant n’a pas été payé par le département révèlent des sources. 

Un crédit de 140000 Um déductible à raison de 40000 Um par mois des indemnités des membres du contingent leur a été accordé, bien qu’une somme de 150 dollars avait été mobilisée pour chaque élément, pour faire face aux besoins d’équipements, mais qui n’a pas été remise par les pouvoirs publics mauritaniens aux ayant-droits indique-t-on. 

Les sources parlent également de grandes disparités entre les différents contingents, puisque ce sont les mauritaniens qui ont bâti leur caserne, alors que c’est l’ONU qui a construit celles des autres contingents, affirmant que les mauritaniens sont logés dans des tentes abimées tandis que les autres casques bleus résident dans des habitations acclimatées. 


L’ONU remet à la Mauritanie des indemnités pour les tentes et les véhicules détenus par le contingent voire même des lunettes accordées par Tasiast Mauritania Limited.

Le contingent de 150 éléments est par ailleurs confronté à des dangers multiples, puisque ce sont ces gendarmes qui sont chargés de la protection de la Primature et du parlement ainsi que de deux bâtiments relevant des Nations Unies, indiquent une source, précisant qu’ils ont rencontré hier des manifestations monstres au cours desquelles, ils ont fait l’objet d’agression sauvage des manifestants. 


Le ministère de la défense a payé après 3 mois 540000 Um à chaque élément ont-ils dit, qualifiant le montant de très dérisoire, alors que le Colonel qui les accompagne touche 2,5 millions Um ainsi que les autres sous-officiers, s’insurgent-ils.

Ils ont dénoncé enfin le fait que les gendarmes soient considérés comme de simples militaires alors que la loi les considère de l’échelon 1 à l’échelon 5 de sous-officier.

Traduit de l’Arabe par Cridem 

 

Des gendarmes mauritaniens protestent contre leurs mauvaises conditions en Centrafrique
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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 11:20

 

 

 

http://www.atd-quartmonde.org/  24 MARS 2016

 

La programmation 2013-2017 d’ATD Quart Monde en République Centrafricaine disait : « Encourageons les jeunes en leur enseignant l’attention aux plus faibles, avec des recherches et des méthodes d’apprentissages qui permettent de réussir ce que l’on entreprend ».

 

Pendant plusieurs mois, avec les conseils de nombreux acteurs sociaux, militants ou amis d’ATD Quart-Monde, un projet a pris forme et a pu voir le jour grâce au soutien de partenaires et financeurs. L’idée de créer une nouvelle filière de formation dans un « métier » ou savoir-faire encore inédit en Centrafrique est en train de devenir une réalité :  la médiation sociale et culturelle, une première formation en alternance qui soulève beaucoup d’espoirs.

 

Ces « médiateurs sociaux et culturels » développeront leur capacité de créer ou de renouer les liens sociaux avec des personnes qui vivent quotidiennement la violence de la misère, afin de leur permettre de participer à la vie sociale (marché, associations, centre de santé, autorités locales, etc) et culturelle (centres scolaires, maison des jeunes, media, etc). La formation est abordée dans un esprit d’ouverture envers ceux qui manquent encore à la vie de la société, afin d’édifier un pays qui ne laisse personne en arrière, et dans une perspective de travail durable et enraciné par la connaissance et la pratique de terrain.

 

Douze personnes font partie de la première promotion : certaines sont membres de diverses associations (développement rural, plate-forme interreligieuse, coordination de volontaires de paix, réseau d’épargne et de crédit entre jeunes des quartiers), et d’autres sont des membres actifs des initiatives d’ATD Quart-Monde (bibliothèques de rues, clubs Tapori). Elles ont suivi des parcours scolaires différents, allant du primaire à l’université. Tous exercent à présent une activité professionnelle et sont souvent engagés dans la vie de leurs quartiers comme alphabétiseurs, membres de conseils de quartiers, ou encore entraîneurs de basket-ball. Une grande diversité qui représente une grande richesse.

 

Les premières semaines du Cycle Expérimental de Formation à la Médiation Sociale et Culturelle ont débuté en janvier 2016 avec ces 12 apprentis. Avec ses 1450 heures de formation, deux mois de stages pratiques, l’accompagnement de chacune des personnes en formation par une équipe pédagogique de trois personnes, sans oublier un statut professionnel de contrat d’apprentissage, cette initiative d’ATD Quart Monde en Centrafrique a pris le temps de se structurer et de s’entourer de partenaires précieux.

 

L’Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi ainsi que l’Université de Bangui assureront la formation théorique et la validation des compétences acquises. Par ailleurs, des associations et structures d’accueil de santé publique, d’éducation spécialisée pour des jeunes vulnérables, feront le suivi des stages pratiques. Le Ministère de l’Éducation s’intéresse également à la capacité de mise en relation des écoles de quartiers périphériques avec leur environnement social et culturel, permettant de créer de nouvelles relations entre les familles et les établissements scolaires.

 

Ces relations avec des acteurs de la formation et de l’éducation en République Centrafricaine donnent confiance en l’avenir.

 

Le projet comporte trois aspects fondamentaux

 

Un volet expérimental, car l’expérience est première : les 12 médiateurs passent deux jours de la semaine sur le terrain. Un tiers se met au service du chantier de Recherche-Action par lequel ATD Quart-Monde va rassembler l’expertise de plusieurs dizaines de personnes (parents d’élèves, enseignants, acteurs sociaux, familles aux prises avec l’exclusion, etc…) sur la réalité de l’éducation. Deux tiers d’entre eux par ailleurs se joignent à des actions quotidiennes de partage des savoirs, plus connues comme les « bibliothèques de rues » dans des quartiers de Bangui et ses alentours.

 

un volet formation : des « savoirs-outils » sont revisités, ou redécouverts pour ceux qui ont laissé l’école depuis plusieurs années. Langue française, comptabilité, histoire ou même psychologie de l’enfant, sans oublier quelques éléments de législation sur la jeunesse ou sur la médiation et la gestion des conflits. Les cours sont suivis dans les locaux du Centre Protestant de la Jeunesse, le fameux CPJ connu dans toutes les mémoires banguisoises : un lieu carrefour de l’action culturelle et de la formation citoyenne dans les milieux étudiants et jeunes, même dans les années sombres de l’histoire du pays. Un beau chantier d’aménagement a rassemblé toute l’équipe !

 

un volet médiation : si des familles et des quartiers restent délaissés ou se sentent exclus de cet effort de réconciliation entre secteurs sociaux et communautaires, la démarche et l’action de ces médiateurs en formation doit les prendre en compte en priorité. La création ou la restauration des liens sociaux, en partant de la vision des plus exposés, des plus isolés : voilà la base de départ pour rejoindre les plus exclus, en réfléchissant avec eux.

 

La formation s’achèvera en décembre 2016, avec l’objectif d’entreprendre début 2017 un « chantier d’avenir », pour mettre en œuvre ce qui aura été acquis. Tous espèrent que d’autres générations de Médiateurs Sociaux et Culturels – non plus « expérimentales » comme cette première promotion, mais de manière durable et continue – pourront mettre leurs talents au service d’un pays qui cherche à ne laisser personne en arrière.

 

Un nouveau métier en Centrafrique ? La médiation socio-culturelle (ATD-Quart Monde)
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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 10:39

 

 

 

Par RFI  24-03-2016 Modifié le 24-03-2016 à 09:57

 

Le 24 mars 2013, la Seleka faisait son entrée dans Bangui et prenait le pouvoir. Le président Francois Bozizé quittait la Centrafrique. Trois ans plus tard, le pays vient d'élire un nouveau chef d’Etat qui entrera en fonction le 30 mars. Faustin-Archange Touadéra prendra la suite de Catherine Samba-Panza à la présidence, mettant ainsi un terme à plus de trois ans de transition et, beaucoup l'espèrent, ouvrant un nouveau chapitre de l'histoire du pays.

 

Quand Michel Djotodia se proclame président en cette fin mars 2013, il se donne trois ans pour conduire le pays à des élections. Mais en août, lorsqu'il est investi, les pays de la région lui donnent 18 mois. Sur le terrain, les exactions de la Seleka provoquent l'émergence des anti-balaka. Des milices hétéroclites qui s'en prennent aux populations musulmanes perçues comme soutiens de la Seleka.

 

Le 5 décembre, les anti-balaka déferlent sur Bangui. Les combats et la répression de la Seleka font des centaines de morts. Le lendemain, la France déploie l'opération Sangaris. Michel Djotodia, contraint à la démission en janvier, laisse la place à Catherine Samba-Panza lors d'un sommet rocambolesque à Ndjamena.

 

Le pays coupé en deux

 

Le rapport de force s'inverse alors. La Seleka se replie vers l'est et le nord du pays. La Centrafrique est de fait coupée en deux par une ligne sur laquelle se concentreront les violences. Les musulmans quittent massivement le pays ou se réfugient dans des enclaves. Le déploiement de 12 000 casques bleus sur le territoire à partir de septembre 2014 contribue à apaiser la situation. Mais aujourd'hui encore, des villes comme Bambari sont toujours coupées en deux et contrôlées par des groupes armés rivaux.

 

Sur le plan politique, les autorités de transition, poussées par la communauté internationale, essaient laborieusement de mener le pays aux élections qui commenceront finalement fin 2015. Des urnes sort en février 2016 un nouveau président, Faustin-Archange Touadéraqui aura la charge de mettre un point final à ce conflit trois ans après.

 

Abdelkader Khalil est un général de l'ex-coalition Seleka, il prit part au précédent processus de désarmement démobilisation réinsertion, le DDR, en 2008. Il sait pourquoi cela a échoué et ce qu'il ne faut pas reproduire.

 

Le DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) reste un grand chantier qui attend le chef de l'Etat

 

24-03-2016 - Par Matéo Guidoux

 

■ Bozizé, Djotodia, que sont devenus les protagonistes de la crise ?

 

Lorsqu'il quitte Bangui poussé par les baïonnettes, François Bozizé s'envole pour Yaoundé puis passe par plusieurs capitales d'Afrique de l'Est, avant de poser ses valises en France. Mais il est rapidement prié de plier bagage et s'installe à Kampala, en Ouganda. Pour autant, François Bozizé ne lâche pas la politique ni son rêve de retour. Il soutient certaines milices, peut compter aussi sur son parti, le KNK, et beaucoup de fidèles.

 

Les sanctions internationales entravent sa marge de manœuvre. Mais il réapparaît en fanfare à Nairobi début 2015 pour signer avec Michel Djotodia un accord de paix immédiatement décrié par la communauté internationale.

 

Fin 2015, sa candidature à la présidentielle centrafricaine est rejetée. Il soutient alors, via le KNK, le candidat Anicet-George Dologuélé, alors que son entourage proche s'active pour Faustin-Archange Touadéra.

 

Michel Djotodia, lui, s'est exilé au Bénin après sa démission forcée de janvier 2014. Il s'éloigne peu à peu de la politique. S'il réapparait lors de la signature de l'accord de Nairobi, c'est davantage pour le symbole. A ce moment-là en effet son influence sur ce qui reste de la Seleka est pour ainsi dire insignifiante. L'ancienne rébellion qui a déposé Francois Bozizé a implosé en 2014 en cinq entités aux agendas politiques différents.

De la fuite de Bozizé à l'élection de Touadéra, trois ans de crise en RCA
De la fuite de Bozizé à l'élection de Touadéra, trois ans de crise en RCA
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23 mars 2016 3 23 /03 /mars /2016 22:44

 

NOTE D'INFORMATION

 

 

 

Bangui, 23 mars 2016 – Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Hervé Ladsous, est attendu à Bangui la semaine prochaine où il participera à la cérémonie d’investiture du Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadéra. L’annonce a été faite ce mercredi par le Porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, au cours du point de presse hebdomadaire de la mission.

 

Le porte-parole a également évoqué les préparatifs du second tour des législatives du 31 mars prochain, avec notamment l’acheminement des matériels électoraux non sensibles à Bangui et dans les préfectures de Haut Mboumou, Nana-Mambéré, Bamingui Bangora, Basse Kotto, Mbomou, Haute-Kotto, Vakaga et Nana-Grebizi. Quant aux matériels électoraux sensibles, qui étaient attendus à Bangui entre le 22 et le 23 mars, Monteiro a indiqué que leur déploiement vers les préfectures se fera entre mercredi et jeudi.

 

Quant à la formation des membres des bureaux de vote, elle va se faire entre le 23 et 26 mars 2016 et consiste en une journée de mise à jour des connaissances pratiques acquises lors des précédents scrutins. Des formateurs nationaux ont été déployés mardi dans les chefs-lieux des huit préfectures, à savoir Basse Kotto, la Mambéré-Kadei, la Nana-Mambéré, la Ouaka, l’Ouham, l’Ouham Pendé, la Haute Kotto, le Mboumou et Bangui (3e,  4e, 5et 8arrondissements). Dans les autres huit préfectures c’est à dire Bamingui-Bangoran, Lobaye, Ombella-Mpoko, Sangha-Mbaéré, Kemo, Nana-Grebizi, Haut-Mboumou, Vakaga et Bangui (2et 6arrondissements), ce sont les démembrements eux-mêmes avec l’appui des Bureaux Electoraux Régionaux qui vont se charger de la formation des membres de bureaux de vote.

 

Vladimir Monteiro a aussi indiqué que, suite à un partenariat entre la Minusca et des acteurs de la cohésion sociale, au moins 4000 personnes ont participé à trois séances de sensibilisation sur la cohabitation pacifique, la libre circulation de personnes et des biens et la réconciliation communautaire. Ces séances de sensibilisation se sont déroulées le week-end dernier dans les 2e (Maliko) et 3e arrondissements (Tokoyo) de Bangassou et dans le 1er arrondissement de la ville de Bangui.  

 

Pour sa part, la Porte-parole de la police de la Minusca, Popescue Oana Andreea, a affirmé que la police de la Minusca, a poursuivi la semaine dernière, ses activités de réalisations et de prévention. Ainsi, le 21 mars 2016 au niveau du rond-point du 5e arrondissement, la police s’est interposée entre les jeunes des 5eme et 3ème arrondissements. A ce moment, il y avait eu des risques d’affrontement. Egalement pour prévenir d’éventuelles tensions, le dispositif sécuritaire a été renforcé à différents points sensibles de la ville. Elle a affirmé également que la composante Police de la Minusca a procédé au déplacement d’un prévenu de la Section des Recherches et d’Investigation (SRI) vers un autre lieu de détention, et du Transfèrement de deux autres prévenus de Bossangoa à Bangui, respectivement les 16 et 18 Mars 2016.

 

De son côté, le Porte-parole de la force de la Minusca, le Lieutenant-colonel Adolphe Manirakiza, a noté que dans le cadre de la mise en œuvre de son mandat de protection des populations civiles, la force continue ses patrouilles dans tous les secteurs. Il cite entre autres, le fait que la force œuvrant dans Bangassou est intervenue après renseignement de la population, sur un passage le 18 Mars des éléments identifiés comme membres de la LRA dans le village de Dembia, 70 km à l’Est de Rafai, 150 km de Bangassou. La force a alors stoppé ces hommes armés, alors qu’ils volaient divers biens des ménages de la localité. Le Lieutenant-colonel Adolphe Manirakiza a aussi mentionné que la force de la Minusca a assuré la sécurité de 470 véhicules commerciaux sur tous les axes, 220 sur la Route Nationale N°1 et 250 sur les Routes Nationales N° 2 et 3.

 

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Bureau de la Communication et de l'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

 

HERVE LADSOUS ATTENDU A BANGUI POUR L’INVESTITURE DE FAUSTIN-ARCHANGE TOUADERA
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