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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 09:48
Une exception à l’embargo sur les armes en Centrafrique

 

 

 Pour former l’armée centrafricaine, l'Union européenne a décidé d'ajouter une exception à son embargo sur les armes frappant la République centra­fricaine. Dans l’application de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, cette décision autorise « la fourniture de matériel non létal et d'une assistance » technique notamment pour permettre «les activités de formation opérationnelles et non opérationnelles » aux forces de sécurité de la République centrafricaine. Elle entre en vigueur dès demain (13 avril) après la publication des textes au Journal officiel aujourd'hui (12 avril).


Trois conditions sont posées :


1. Ces fournitures sont « exclusi­vement destiné(e)s à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité (RSS) en République centrafricaine, ou à être utilisé(e)s dans le cadre de celui-ci »,

 

2. « en coordination avec la MINUSCA »,
 

3. « sur notification préalable au Comité des sanctions » de l'ONU.
 

Une condition nécessaire pour EUTM RCA
 

Cette exception est un préalable nécessaire pour la fourniture de matériel dans le cadre notamment de la restructuration de l'armée centrafricaine et de la future mission européenne de formation de l'armée EUTM RCA, comme de l'actuelle mission EUMAM RCA.


 

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 09:23

 

 

http://www.adiac-congo.com/  Mardi 12 Avril 2016 - 17:15

 

Sur sollicitation de la Banque mondiale, des bailleurs bilatéraux et multilatéraux de la RCA se réuniront ce samedi 16 avril à Washington, en vue de mobiliser les fonds nécessaires à la relance des activités économiques, ainsi que le processus DDR.  

 

Le but de la rencontre des partenaires financiers de la RCA, selon  le représentant résident de la Banque mondiale à Bangui, Jean Christophe Carré, est de susciter un apport financier conséquent pouvant permettre au pays de faire face à ses multiples défis post-conflits. L’un des nombreux défis du nouveau gouvernement, a-t-il dit au sortir d’un entretien avec le Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, est de mobiliser des ressources financières destinées au Programme de désarmement démobilisation et réinsertion (DDR) des groupes armés.

 

La crise qu’a connue la RCA a dévasté l’ensemble de son tissu économique, y compris des biens privés entrainant le déplacement interne et externe des populations. Durant la période de transition politique, certaines dépenses régaliennes de l’Etat ont été  prises en charge par les institutions de Breton Wood. Les salaires des fonctionnaires  quant à eux ont étés payés par la Banque mondiale. En 2015, le Fonds monétaire international (FMI) a octroyé plus de 10 milliards de FCFA pour  rétablir la stabilité macroéconomique.

 

En mars de la même année, le FMI a accordé une facilité de crédit rapide de 7,9 millions de dollars au trésor public centrafricain pour justement aider le pays «  à poursuivre la mise en œuvre d’un ensemble de mesures et de politiques économiques et structurelles destinées à rétablir la stabilité macroéconomique, à assurer le rééquilibrage des finances publiques et à renforcer les capacités des pouvoirs publics ». Le Conseil d’administration de l’institution monétaire avait alors estimé que la RCA reste confrontée à une crise qui nuit à la reprise économique et perturbe les fonctions élémentaires de l’État. Les partenaires du pays appelaient à un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Centrafrique: une table ronde des partenaires financiers à Washington pour relancer l'économie
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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 16:43
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La mise en place du nouveau gouvernement appréciée à 70% par le groupe de la société civile

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 12 AVRIL 2016

 

BANGUI, 12 Avril 2016 (RJDH) — Le groupe de travail de la Société Civile estime son appréciation à 70%, de la formation du nouveau gouvernement. Le Coordonnateur de ce groupe Gervais Lakosso lors d’une interview accordée au RJDH ce mardi 12 avril 2016, doute de la nomination de certaines personnalités aux portefeuilles ministériels.

 

Gervais Lakosso, Coordonnateur du Groupe de travail de la Société Civile estime pour sa part qu’il est trop tôt d’apprécier le nouveau gouvernement mis en place par Faustin Archange Touadera.

 

Pour lui, le Groupe de la Société Civile se réserve d’apprécier ce gouvernement, «il était temps que le gouvernement sorte. Les affaires de l’Etat ont été suspendues pour attendre ce gouvernement. Aujourd’hui, on se réserve d’apprécier ou de critiquer le nouveau gouvernement. On attend de voir à l’œuvre pour pouvoir les apprécier. Donc Dans l’ensemble la satisfaction on peut l’estimer à 70%  », s’est-il exprimé.

 

Gervais Lakosso a ajouté qu’avec l’effectif des membres de gouvernement, c’est un bon signe, « avec le nombre très serré des ministères, c’est déjà un bon signe par ce que notre pays est en crise il n’y a pas de raison pour avoir un gouvernement pléthorique. 23 ministres sans ministres d’Etat c’est la modération», a-t-il ajouté.

 

Le 2 avril 2016, Simplice Sarandja a été nommé Premier Ministre et le 11 avril 2016, Faustin Archange Touadera forme son nouveau gouvernement composé de 23 ministres.

 

 

Centrafrique : Deux morts suite à la pluie diluvienne du lundi 11 avril à Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 12 AVRIL 2016

 

BANGUI, 12 avril 2016 (RJDH) — Deux  personnes dont une femme âgée de vingt cinq ans, mère de deux enfants ont trouvé la mort sur le fleuve Oubangui suite à la pluie diluvienne qui s’est abattue le lundi 11 avril 2016 sur la capitale Centrafricaine. Selon les informations parvenues au RJDH, les victimes seraient  de nationalité congolaise.

 

Aristide Golo, vendeur de boisson  au bord du fleuve Oubangui a témoigné les faits, «c’était hier aux environs de 16 heures que 5 personnes sont embarquées dans une pirogue pour aller à l’autre rive. Arrivées au milieu, le vent commençait à souffler et a renversé  la pirogue. Seulement 3 d’entre eux ont eu la vie sauve et 2  autres ont été  noyés et sont restés introuvables jusqu’à présent», a-t-il expliqué.

 

Une source proche de la gendarmerie fluviale a confirmé les faits. « Nous avons été alertés de la situation et nous nous sommes rendus sur le lieu. Nos éléments ont fait de leur mieux pour sauver la vie de ces victimes, malheureusement deux d’entre eux ne sont pas retrouvés », a confirmé la source.

 

D’après le constat, la pluie diluvienne a  aussi  causé des dégâts matériels dans une partie de la capitale centrafricaine.

 

Pour cette année, deux cas de noyade ont été enregistrés par la gendarmerie fluviale de Bangui suite à des fortes pluies.

 

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 16:36

 

 

 

YAOUNDE - 12 AVR. 2016  © Onana N. Aaron | Cameroon-Info.Net

 

Les présumés coupables nient les faits. Une enquête est ouverte pour déterminer d'éventuelles complicités au niveau de la Direction générale de l'immigration.

 

La Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) centrafricaine vient de mettre la main sur huit (8) camerounais à Bangui, capitale du pays. Selon les autorités sécuritaires locales, les huit ressortissants camerounais seraient impliqués dans le trafic de passeports centrafricains. Rejetant ces accusations, les mis en cause, expliquent pour leur part, être venus à Bangui pour l'investiture du nouveau Président de la République, Faustin-Archange Touadéra. Ils venaient précisément pour s'occuper de la restauration lors de cet évènement, disent-ils.

 

Au moment de leur arrestation, la police a retrouvé par devers eux des actes des naissances délivrés en Centrafrique. Dans son enquête, la police dit vouloir aussi déterminer d'éventuelles complicités au niveau de la Direction générale de l'immigration. Le trafic de passeport est courant dans ce pays qui sort d’une crise de plus de trois ans qui a conduit à l’instabilité du pays.

 

Selon les autorités locales, ce sont environ 8 000 faux passeports ordinaires et 900 passeports diplomatiques qui se sont retrouvé «dans la nature», en 2015. Ce trafic de passeports remonterait à l'ancien Président de la République François Bozizé, au pouvoir de 2003 à 2013.

 

En effet, il s'agirait de vrais-faux, en d'autres termes de vrais passeports vierges, fabriqués à Bangui, distribués contre des sommes d'argent. Ils permettent ensuite aux heureux bénéficiaires de ne pas payer d'impôts et d'échapper éventuellement à des poursuites judiciaires.

 

Onana N. Aaron

 

RCA: 8 camerounais impliqués dans le trafic de passeports centrafricains
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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 11:50

 

Le président Touadéra désigne le gouvernement en Centrafrique

 

BANGUI, 12/04/16 (Reuters) - Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a désigné le nouveau gouvernement dirigé par son ex-directeur de campagne, Simplice Sarandji, et dans lequel figurent plusieurs de ses anciens adversaires politiques, a annoncé lundi la radio d'Etat centrafricaine. Selon un communiqué lu à la radio, trois anciens candidats à la présidence de la République qui avaient apporté leur soutien à Faustin-Archange Touadéra entre les deux tours ont obtenu des ministères régaliens : Joseph Yakété à la Défense, Jean-Serge Bokassa, fils de l'ancien empereur Jean-Bedel Bokassa, à l'Intérieur, et Charles-Armel Doubané aux Affaires étrangères. Le portefeuille des Finances a été confié à Henri-Marie Dondra, qui dirigeait depuis près de 20 ans le Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace), basé au Bénin, et celui des Mines et de l'Energie à Léopold Mboli Fatrane, qui
avait déjà occupé ce poste de 2011 à 2013 sous la présidence de François Bozizé.

 

En tout six anciens ministres du chef de l'Etat renversé en 2013 par l'alliance rebelle Séléka, majoritairement musulmane, retrouvent un strapontin. Trois de 23 ministères (Education, Service civil et Elevage) ont été attribués à la minorité musulmane. En revanche, aucun dirigeant issu de l'alliance Séléka ou des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka qui l'ont combattue à partir de 2014 ne participe au gouvernement. Faustin-Archange Touadéra a été élu en février dernier lors d'une élection présidentielle censée tourner la page de ce conflit ethnique et religieux qui a fait des milliers de morts depuis mars 2013. Lors de son investiture le 30 mars, le nouveau président s'est fixé comme priorités de désarmer les milices, réformer l'armée et développer le secteur agricole.

 

(Crispin Dembassa-Kette; Tangi Salaün pour le service français)

 

 

Centrafrique: formation du premier gouvernement depuis l'élection du président Touadéra

 

11/04/16 (AFP)

 

Le nouveau Premier ministre centrafricain Mathieu Simplice Sarandji a annoncé lundi la formation du premier gouvernement depuis l'élection du président Faustin Archange Touadéra le 14 février.

 

Selon un décret officiel, lu à la radio nationale, le nouveau cabinet compte 23 membres, parmi lesquels trois candidats malheureux à la présidentielle, qui s'étaient ralliés à M. Touadéra, élu au 2e tour le 14 février.

 

Joseph Yakete, nommé ministre de la Défense nationale, aura la lourde tâche de restructurer les forces armées centrafricaines, passablement dysfonctionnelles.

 

A 43 ans, Jean-Serge Bokassa, fils l'ex-empereur Jean-Bedel Bokassa arrivé 5e au premier tour de la présidentielle, prend le portefeuille de l'Intérieur et de l'administration du territoire. Ancien ambassadeur centrafricain à l'ONU, Charles Armel Doubane, autre candidat malheureux, devient ministre des Affaires étrangères.

 

On retrouve également d'anciens collaborateurs de M. Touadéra lorsque celui-ci était chef du gouvernement du président François Bozizé, de 2008 à 2013: Léopold Mboli-Fatrane, nommé au département stratégique des Mines, dans ce pays riche en diamants, Yerima Youssouf (Élevage), et Théodore Jousso (Transports et aviation civile).

 

Autre entrée notable, celle d'un technocrate, Henri Marie Dondra, au ministère des Finances. Il est actuellement directeur général du Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE), une institution financière panafricaine basée au Bénin et spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés.

 

Aucune personnalité issue des rangs des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka ou des ex-rebelles à dominante musulmane de la Séléka, qui ont mis le pays à feu et à sang entre 2013 et 2015, ne participe à ce gouvernement.

 

M. Sarandji, un universitaire réputé discret et proche collaborateur de longue date du nouveau président, a été nommé chef du gouvernement le 2 avril.

 

Trois ans de violences ont ravagé l'économie de la Centrafrique et ont profondément déstabilisé le pays, un des plus pauvres au monde.

 

L'intervention de la force française Sangaris fin 2013 et le déploiement de 12.000 Casques bleus de la Minusca ont fait retomber les violences, sans pour autant résoudre la somme de problèmes socio-économiques et sécuritaires.

 

Dans cette marche vers la normalisation, la Centrafrique a notamment réintégré la semaine dernière l'Union africaine (UA) - dont elle avait été suspendue en mars 2013 après le renversement du président Bozizé par la Séléka - qui s'est félicitée de la "tenue réussie" de la présidentielle de février.

 

Centrafrique: formation du premier gouvernement depuis l'élection du président Touadéra
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 23:18

 

 

Par Cyril Bensimon  LE MONDE Le 09.04.2016 à 10h13 • Mis à jour le 10.04.2016 à 17h29

 

A l’exception de sa santé, éternel objet d’interrogations, Idriss Déby n’a jamais paru aussi fort. Les rébellions qui menaçaient d’emporter son pouvoir se sont mises en sommeil, ses expéditions militaires au Mali puis chez ses voisins nigérians, camerounais et nigériens ont fait de lui le fer de lance de la lutte contre le djihadisme en Afrique. Les pays occidentaux, la France en tête, le considèrent comme l’incontournable pôle de stabilité dans une région traversée par de multiples conflits, et ses homologues africains l’ont désigné en janvier président en exercice de l’Union africaine. Sa réélection pour un cinquième mandat à la tête du Tchad, lors du scrutin prévu dimanche 10 avril, ne fait guère de doute. Pourtant, un vent de protestation inédit souffle sur N’Djamena et la province.

 

Pour Idriss Déby, aux commandes depuis vingt-six ans, le danger ne vient pas de l’opposition qui avance en ordre dispersé, avec 13 candidats. Saleh Kebzabo, l’une de ses principales figures, espère que sa troisième candidature à la présidence sera la bonne. « Si la mobilisation dans les meetings se traduit en voix, je serai élu au premier tour. Au minimum, un second tour est inévitable. Partout où je me suis rendu, tout le monde réclame le changement, affirme cet ancien journaliste. Déby n’a que deux solutions pour se maintenir : la fraude et le passage en force. »

 

LE MOUVEMENT DE GROGNE A ÉCLATÉ LE 13 FÉVRIER AVEC LA DIFFUSION, SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, DU VIOL COLLECTIF D’UNE JEUNE FILLE PAR LES FILS D’UN MINISTRE ET DE GÉNÉRAUX

 

Cependant, les prospectus imprimés d’un« Déby dégage ! », les slogans « Trop c’est trop » ou « Ça suffit » ne semblent pas ébranler la confiance de Mahamat Hissène, l’un des responsables de la campagne du chef de l’Etat : « Nous sommes partis pour une victoire au premier tour, dit-il. Depuis l’indépendance, aucun président n’a fait autant de réalisations. Grâce au pétrole [exploité depuis 2003], nous avons construit des routes, des hôpitaux, des écoles, six universités, quintuplé le nombre de fonctionnaires et leur salaire a été doublé. »Reste que certaines de ces écoles ne sont que des bâtisses de paille où les élèves s’assoient sur des briques, et que la chute des cours de l’or noir plombe le budget de l’Etat.

 

Stratège militaire, Idriss Déby a également montré des talents de diplomate pour maintenir son aura internationale, notamment à Paris. L’élection de François Hollande en 2012 avait suscité une vive inquiétude au sein du pouvoir tchadien. La crainte que les socialistes lui fassent payer la disparition en 2008 de leur « camarade » Ibni Oumar Mahamat Saleh a été brève. En lançant ses soldats, aux côtés de l’armée française, à l’assaut des djihadistes qui occupaient le nord du Mali en janvier 2013, M. Déby a récupéré sa place de meilleur allié au Sahel. « Le patron de la région, c’est lui, et sa loyauté n’a jamais fait défaut », déclare une source au ministère de la défense.

 

Fort en dehors de ses frontières

 

Le président tchadien trouve historiquement ses meilleurs avocats parmi les militaires français – il accueille depuis août 2014 le quartier général de l’opération « Barkhane », chargée de lutter contre les djihadistes dans la bande sahélo-saharienne – mais il dispose aussi de relais au Quai d’Orsay. En 2015, Laurent Fabius fut son premier défenseur devant les bailleurs de fonds quand le Tchad était à la recherche de facilités de paiement à la suite de la baisse du prix du brut.

 

Fort en dehors de ses frontières, M. Déby a cependant été surpris par un mouvement de grogne qu’il n’a pas vu venir. Celui-ci a éclaté le 13 février avec la diffusion, sur les réseaux sociaux, du viol collectif d’une jeune fille, Zouhoura, par les fils d’un ministre et de généraux. Aussitôt, dans N’Djamena et plusieurs villes de province, les esprits se sont enflammés et la rue s’est soulevée. L’affaire a été un révélateur des malaises de la société tchadienne : le ras-le-bol face à l’impunité des proches du pouvoir, la rancœur face à la mainmise des Zaghawa – la communauté du chef de l’Etat – sur les meilleurs postes et les meilleures affaires, le coût élevé de la vie, la corruption, la frustration de la jeunesse dans un pays où les deux tiers de la population a moins de 25 ans.

 

Idriss Déby a réagi promptement. Les violeurs ont officiellement été envoyés à la prison de Karotoro, un bagne dans le désert, mais la répression des manifestations a été brutale. Les ONG évoquent au moins deux morts. Depuis, des organisations de la société civile et des syndicats tentent d’entretenir la mobilisation. Cinq de leurs dirigeants ont été placés derrière les barreaux. Le 7 avril, le parquet de N’Djamena a requis six mois de prison ferme à l’encontre de quatre d’entre eux. Leurs soutiens ont été violemment dispersés. Idriss Déby tient toujours fermement le pouvoir, mais des lézardes sont apparues dans la citadelle.

 

Cyril Bensimon


http://www.lemonde.fr/international/article/2016/04/09/au-tchad-idriss-deby-en-route-pour-un-cinquieme-mandat_4899147_3210.html#vz1fLCVhUtOvfvL5.99

Lu pour vous : L’inévitable cinquième mandat d’Idriss Déby au Tchad
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 19:50

 

 

 

http://www.voaafrique.com/

 

Le gouvernement formé par le nouveau Premier ministre centrafricain, Mathieu Simplice Sarandji, comporte 23 membres, parmi lesquels trois candidats malheureux à la présidentielle, qui s'étaient ralliés à M. Touadéra, élu au 2e tour le 14 février.

 

Un décret de Mathieu Simplice Sarandji a été lu lundi soir à la radio nationale.

 

Selon le décret, Joseph Yakete, nommé ministre de la Défense nationale, aura la lourde tâche de restructurer les forces armées centrafricaines, passablement dysfonctionnelles.

 

A 43 ans, Jean-Serge Bokassa, fils l'ex-empereur Jean-Bedel Bokassa arrivé 5e au premier tour de la présidentielle, prend le portefeuille de l'Intérieur et de l'administration du territoire. Ancien ambassadeur centrafricain à l'ONU, Charles Armel Doubane, autre candidat malheureux, devient ministre des Affaires étrangères.

 

On retrouve également d'anciens collaborateurs de M. Touadéra lorsque celui-ci était chef du gouvernement du président François Bozizé, de 2008 à 2013: Léopold Mboli-Fatrane, nommé au département stratégique des Mines, dans ce pays riche en diamants, Yerima Youssoufa (Élevage), et Théodore Jousso (Transports et aviation civile).

 

Autre entrée notable, celle d'un technocrate, Henri Marie Dondra, au ministère des Finances. Il est actuellement directeur général du Fonds africain de garantie et de coopération économique (FAGACE), une institution financière panafricaine basée au Bénin et spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés.

 

Aucune personnalité issue des rangs des milices majoritairement chrétiennes anti-balaka ou des ex-rebelles à dominante musulmane de la Séléka, qui ont mis le pays à feu et à sang entre 2013 et 2015, ne participe à ce gouvernement.

 

M. Sarandji, un universitaire réputé discret et proche collaborateur de longue date du nouveau président, a été nommé chef du gouvernement le 2 avril.

 

Trois ans de violences ont ravagé l'économie de la Centrafrique et ont profondément déstabilisé le pays, un des plus pauvres au monde.

 

L'intervention de la force française Sangaris fin 2013 et le déploiement de 12.000 Casques bleus de la Minusca ont fait retomber les violences, sans pour autant résoudre la somme de problèmes socio-économiques et sécuritaires.

 

Dans cette marche vers la normalisation, la Centrafrique a notamment réintégré la semaine dernière l'Union africaine (UA) - dont elle avait été suspendue en mars 2013 après le renversement du président Bozizé par la Séléka - qui s'est félicitée de la "tenue réussie" de la présidentielle de février.

 

 

Centrafrique: le nouveau gouvernement dévoilé

 

Par RFI  11-04-2016 Modifié le 11-04-2016 à 22:51

 

La composition du nouveau gouvernement centrafricain a été dévoilée ce lundi 11 avril. Quelques anciens ministres de François Bozizé refont leur apparition, des ex-candidats à la présidentielle obtiennent la majorité des postes clefs.

 

Faustin-Archange Touadéra, le nouveau président centrafricain, et Simplice Sarandji, le Premier ministre, « ont réussi à nommer à la fois un gouvernement de remerciement et un gouvernement de compétence », confie un ex-candidat à la présidentielle.

 

De nombreux proches du président héritent d'un ministère. Le directeur adjoint de la campagne présidentielle, Félix Moloua, qui devient ministre de l'Economie, notamment. Charles Lemasset, son porte-parole de campagne, qui prend les rênes du ministère de la Communication. Citons aussi Jean Serge Bokassa, fervent soutien de Faustin-Archange Touadéra, qui obtient les clefs du ministère de la Sécurité publique. Joseph Yakete et Charles Armel Doubane, eux aussi d'anciens candidats à la présidentielle, obtiennent respectivement la Défense nationale et les Affaires étrangères.

 

Mais au-delà de ces nominations de remerciements donc, personne ne nie que toutes ces personnes sont compétentes dans leurs domaines respectifs. Une grande question demeure : qui de la Défense nationale ou de la Sécurité publique va devoir mettre en œuvre le processus de DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) ? Du côté de la primature, on botte en touche. « Ce sera au président de communiquer dessus dans les jours qui viennent ».

 

Ce que l'on peut retenir également, c'est que plusieurs ministres ont déjà servi, de près ou de loin sous François Bozizé, ce qui inquiète certains observateurs. Les seize préfectures de la Centrafrique sont représentées au sein du gouvernement.


■ La liste du gouvernement

 

Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération : Felix Moloua

 

Ministre de la Défense : Joseph Yakete

 

Ministre des Finances et du Budget : Henri Marie Dondra

 

Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire : Jean Serge Bokassa

 

Ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Centrafricains de l’étranger : Charles Armel Doubane

 

Ministre de la Justice, des Droits de l’homme, Garde des Sceaux : Flavien Mbata

 

Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique : Leopold Mboli-Fatrane

 

Ministre de l’Environnement, du Développement durable, des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche : Arlette Sombo-Dibele

 

Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Moukadas Noure

 

Ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Population : Fernande Ndjengbot

 

Ministre de l’Agriculture et du Développement rural : Honore Feizoure

 

Ministre de l’Elevage et de la Santé animale : Yerima Youssoufa Mandjo

 

Ministre de la Fonction publique, de la Modernisation de l’Administration, du Travail, de l’Emploi et de la Protection sociale : Abdoulaye Moussa

 

Ministre de l’Equipement, des Transports, de l’Aviation civile et du Désenclavement : Theodore Jousso

 

Ministre de la promotion de la jeunesse, du développement du sport et du service civique : Silvère Ngarso

 

Ministre des Postes et Télécommunications chargé de la promotion des Nouvelles technologies de l’information et de la communication : Justin Gourna-Zacko

 

Ministre des Affaires sociales et de la Réconciliation nationale : Virginie Baikoua

 

Ministre de l’Habitat, du Logement social et de l’Urbanisme : Gaby Francky Leffa

 

Ministre des Arts, du Tourisme, de la Culture et de la Francophonie : Gisele Pana

 

Ministre du Commerce et de l’Industrie : Come Hassane

 

Ministre de la Communication et de l’Information : Charles Paul Lemasset Mandya

 

Ministre de l’Entreprenariat national, de l’Artisanat et de la Promotion des petites et moyennes entreprises : Bertrand Touaboy

 

Ministre, secrétaire général du gouvernement, chargé des relations avec les institutions de la République et du suivi-évaluation des politiques publiques : Jean-Christophe Nguinza

Nouveau gouvernement en Centrafrique après l'élection de Touadéra
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 18:45
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Les soldats ougandais sous mandat de l’UA auteurs de nombreux abus sexuels à Obo

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 11 AVRIL 2016

 

BANGUI, 11 avril 2016 (RJDH)–Les militaires ougandais engagés dans la lutte contre la LRA, avec mandat de l’Union Africaine sont auteurs de nombreux cas d’abus sexuels dans la ville de Obo où ils sont basés. Le préfet du Haut-Mbomou s’est dit déçu et exige des enquêtes sur cette situation.

 

A Obo, peu de gens croient aujourd’hui à la sincérité de la lutte contre la LRA menée par les soldats ougandais. Ceux-ci sont accusés de plusieurs cas d’abus sexuels sur les filles dont certaines sont mineures.

 

La situation est dramatique, selon Takoali, ancien président de la délégation spéciale de la ville, « c’est triste ce qui arrive depuis quelques années. Ces militaires sortent avec des filles qui parfois sont des mineures. Beaucoup ont enceinté plusieurs filles. Parfois, ces soldats refusent de reconnaitre les grossesses et ces filles sont abandonnées à leur triste sort », a-t-il déploré.

 

Christelle (nom d’emprunt), visiblement âgée de moins de 18 ans, portant un enfant dans ses bras, affirme avoir été enceintée par un soldat ougandais. Elle a confié que ce dernier a refusé de reconnaitre la grossesse. « Je suis maintenant avec mon enfant. Quand j’étais enceinte, il a refusé de reconnaitre. Mes parents m’ont aidée et j’ai bien accouché. Aujourd’hui, il est reparti mais l’enfant est encore là » ,a-t-elle expliqué en sanglot.

 

Suzanne (nom d’emprunt) a eu la chance parce que le soldat ougandais, auteur de sa grossesse a reconnu les faits et prend en charge l’enfant. « J’ai fait un enfant avec un Ougandais. Il prend bien en charge l’enfant et ça va très bien », a-t-elle dit.

 

Selon les témoignages recueillis sur le terrain, plusieurs de ces filles sont parties avec des soldats ougandais. D’autres sont malades et abandonnées par ces militaires.

 

Interrogé sur cette affaire, le préfet du Haut-Mbomou, Dieu béni Kolengo dit avoir donné des instructions pour que les responsabilités soient dégagées, « j’ai demandé au commissaire de police et au commandant de compagnie de la gendarmerie de faire des investigations nécessaires sur cette affaire ignoble. Je pense que les premiers rapports ont été envoyés. Pour le moment, nous attendons une enquête mixte pour établir la vérité afin que notre gouvernement saisisse les autorités de l’Ouganda parce que c’est trop », a-t-il expliqué.

 

Les responsables des forces ougandaises présentes à Obo n’ont pas souhaité se prononcer sur ce dossier estimant que sans l’ordre de l’Union Africaine, ils ne peuvent se confier à la presse.

 

Les forces ougandaises, engagées dans la lutte contre la LRA, sont à Obo sous mandat de  l’Union Africaine au nom de laquelle elles agissent sur dans plusieurs préfectures de la RCA. Le nouveau président Faustin-Archange Touadéra s’est rendu à Obo sur invitation de l’ambassadeur des Etats-Unis, quelques jours avant son investiture. Des forces spéciales américaines sont aussi basées dans cette ville pour la même cause. /

 

Sylvetsre Sokambi

 

 

Centrafrique: Les habitants de Paoua déplorent la qualité de l’eau consommable

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 11 AVRIL 2016

 

PAOUA, 11 Avril 2016(RJDH)–Certains habitants de la ville de Paoua ont exprimé leurs points de vue sur la qualité de l’eau qu’ils boivent dans cette région. Pour certains, le manque d’eau potable entraîne souvent des conséquences négatives sur leur santé. Ils appellent le gouvernement et les ONG œuvrant dans ce domaine à l’aide.

 

les puits de la ville de Paoua ne sont pas bien entretenus. En cette période de la saison sèche, les puits tarissent vite. Les enfants et les femmes passent la journée à la recherche de l’eau.

 

Jean Serge, un habitant de la ville de Paoua a déploré le manque d’eau potable« La qualité d’eau que nous buvons est désastreuse surtout pendant la saison sèche. Pourtant, il y’a plusieurs ONG dans la ville qui ouvrent dans ce domaine. Nous demandons aux autres ONG de nous aider à travers les forages « , a-t-il souhaité.

 

Solange Konembaye, habitante du quartier Combattant à Paoua regrette la rareté d’eau potable dans la ville. « Nous avons un sérieux problème d’eau potable à Paoua pendant la saison sèche. Nous buvons de l’eau male traitée et il y’a trop de cas de la diarrhée, de la fièvre typhoïde », a-t-elle estimé.

 

Plusieurs autres personnes interrogées souhaitent l’intervention des autorités et des ONGs pour avoir de l’eau potable à Paoua.

 

Plusieurs ONG nationales et internationales interviennent dans la ville de Paoua et dans le domaine de l’eau d’hygiène et d’assainissement. Malgré cela, le défi reste à relever.

 

 

Centrafrique : Les autorités de Sibut déplorent la mauvaise qualité des semences distribuées par des ONGs

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 11 AVRIL 2016

 

BANGUI, 11 Avril (RJDH)–Les chefs des quartiers et le sous-préfet de Sibut ont déploré la « mauvaise qualité des semences » données par certaines organisations humanitaires. Ils interpellent ces partenaires au développement de respecter le calendrier agricole, afin que les appuis octroyés aient de réponses favorables.

 

Dans un entretien accordé au RJDH la semaine dernière, avec les autorités locales, il est relevé que les semences données par certaines ONG internationales voire nationales, n’arrivent pas à des moments opportuns. En plus, les semences données ne seraient pas de bonne qualité.

 

Elysée Loban, sous-préfet de Sibut, a relevé que « les semences attribuées aux agriculteurs n’ont pas germés et le calendrier agricole n’a pas été respecté par ces donateurs. Les produits donnés ont été de mauvaise qualité, les cultivateurs attendent une relance agricole avec l’appui des partenaires», a affirmé l’autorité sous-préfectorale.

 

Il interpelle les partenaires au développement de la ville de Sibut  d’apporter les semences de bonne qualité afin de relever la productivité agricole. « La relance de l’économie ne dépend pas seulement du commerce, mais surtout de l’agriculture. La crise militaro-politique et les feux de brousse ont fragilisé l’économie agricole. Nous voulons un relèvement  franche et sincère à travers les semences de meilleure qualité », a suggéré le sous-préfet.

 

Georges Régonindji, chef de quartier Ouga à Sibut, souligne que les sols sont devenus arides suite aux feux qui ont ravagé les champs. « Il s’avère important que les partenaires appuient le secteur agricole avec des engrains, afin de favoriser une productivité raisonnable en 2016 », a-t-il témoigné

 

Plusieurs champs ont été ravagés par les feux de brousse pendant la saison sèche. Un appui du secteur agricole en engrains, semences, entre autres serait souhaitable.

 

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 18:24

 

POINT DE VUE

 

LE MONDE Le 11.04.2016 à 15h01

 

Il y a quelques jours, j’ai appris à mon réveil qu’une nouvelle horrible allégation visait, encore, des personnels de la mission des Nations unies en République centrafricaine, l’opération de maintien de la paix que je dirige. Je lis que des casques bleus sont soupçonnés d’avoir violé une jeune fille de 14 ans dans une petite ville située dans les contrées reculées du centre de ce pays. Alors que je commençais tout juste à réagir à cette nouvelle choquante, une série de nouvelles allégations datant de 2014 et 2015 était portée à mon attention par des collègues de l’Unicef et du HCR, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés.

 

Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ma détresse à la découverte de ces allégations atroces. Je suis envahi d’un profond sentiment de désarroi mêlé de colère. Mes collègues de la Minusca et de l’ONU au siège partagent ce sentiment. Cependant, au-delà de l’ampleur de ce terrible fléau, il est de mon devoir d’y mettre un terme dans ma mission.

 

Transparence et responsabilité

 

Depuis mon arrivée dans la mission fin août 2015, je me suis engagé, et j’ai engagé la Minusca, à mettre en œuvre une politique de transparence et de responsabilité. J’ai parcouru des milliers de kilomètres à travers tout le pays, allant de base en base, de ville en ville, en portant inlassablement le même message, à savoir que les atteintes et exploitations sexuelles sont absolument inacceptables. A tout le personnel de l’ONU, civil ou en uniforme, j’ai rappelé nos obligations de protection envers les populations de la République centrafricaine.

 

Il s’agira d’un effort collectif. Ces derniers mois, j’ai été réconforté par l’adoption, le 11 mars par le Conseil de sécurité, de la résolution 2272. Elle vient renforcer l’engagement sans faille du secrétaire général en vue d’éradiquer les atteintes et exploitations sexuelles dans les missions de maintien de la paix.

 

Cette résolution prévoit que si dans un délai de six mois, les pays contributeurs de troupes ou de personnel de police n’ont pas effectivement poursuivi leurs personnels soupçonnés d’atteintes, ils s’exposent à la décision de renvoi par le secrétaire général d’unités entières de leur contingent. Une mesure qu’il a d’ailleurs récemment mise en œuvre pour les troupes de la République démocratique du Congo et de la République du Congo.

 

Silence révolu

 

De notre côté, j’ai fait de la lutte contre les atteintes et exploitations sexuelles l’une des priorités absolues de ma mission. Une équipe spécialisée a été instituée. La force et la police de la Minusca patrouillent les alentours des camps de la mission afin de surveiller les activités de nos personnels en uniforme en dehors des heures de travail. Par ailleurs. des équipes régionales conjointes de prévention d’atteintes et d’exploitations sexuelles ont été créées dans les trois sièges régionaux et dans nos bureaux locaux comprenant une présence importante de troupes. Voilà autant de pas dans la bonne direction, mais il y aura probablement d’autres jours sombres avant de voir la lumière au bout du tunnel.

 

Par-dessus tout, nous devons placer les victimes au cœur de nos efforts. Dans un souci de leur garantir les meilleurs soins, une aide d’urgence est mise à leur disposition, nous assurons la coordination étroite de l’appui à long terme avec les bureaux et agences de l’ONU et ses partenaires compétant en la matière. J’en suis conscient, le chemin à parcourir pour atteindre cet objectif sera long et difficile, principalement du fait de la nature de l’environnement dans lequel nous opérons.

 

Dans toutes mes conversations, que ce soit avec nos militaires et policiers ou bien avec les représentants des populations locales, je mets un point d’honneur à rappeler ce même message : les jours de silence sont révolus ; le moment est désormais venu d’aller de l’avant et de se mettre à la tâche. Le moment est venu pour le droit des victimes d’être traité en priorité.

 

Je continuerai à livrer cette bataille au nom de chaque femme, de chaque enfant, fille ou garçon, afin que plus jamais un enfant de 14 ans – l’âge de ma fille Eliwa – ne soit, dans ce pays, une victime d’atteinte ou d’exploitation sexuelle. Aucun effort ne doit être épargné afin de garantir que tous responsables soient identifiés, que les victimes obtiennent toute l’assistance qu’elles méritent, mais surtout – et c’est probablement le plus important – que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice.

 

Parfait Onanga-Anyanga est le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la République centrafricaine.

Lu pour vous : Centrafrique : « La lutte contre les abus sexuels est une des priorités absolues de ma mission »
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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 17:47

 

              

APA-Bangui(Centrafrique)- 2016-04-11 14:32:26 La Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) a annoncé, lundi à Bangui, l’ouverture d’une enquête suite à l’arrestation vendredi dans la capitale de huit (8) ressortissants camerounais impliqués dans le trafic de passeports centrafricains.


Rejetant les accusations, les mis en cause expliquent être venus à Bangui pour l'investiture du Président Archange Touadéra, précisément pour s'occuper de la restauration lors de cet évènement.


Toutefois, au moment de leur arrestation, la police a retrouvé par devers eux des actes des naissances délivrés en Centrafrique.


Dans son enquête, la police dit vouloir aussi déterminer d'éventuelles complicités au niveau de la Direction générale de l'immigration.

 

http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=850570#sthash.SN7lSPGT.dpuf

RCA : Démantèlement d'un réseau de trafic des passeports
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