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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 12:09

 

 

 19/05/2016 à 21h01

 

Un chauffeur centrafricain d'un convoi de Médecins Sans Frontières (MSF) a été tué mercredi au cours d'une attaque armée dans le nord-ouest de la Centrafrique, annonce ce jeudi l'ONG dans un communiqué. "Mercredi, un convoi MSF, composé de deux véhicules bien identifiés avec du personnel et des patients, a été arrêté par des hommes armés à Kouki, village situé à 82 kilomètres au nord de la ville de Bossangoa", précise MSF qui a depuis suspendu ses activités dans la région. "L'équipe a été contrainte de quitter les véhicules, avant que les individus ne soient dépouillés. Un des chauffeurs (un Centrafricain) a été tué au cours de l'incident, qui a duré plus de 40 minutes", poursuit l'ONG estimant "inacceptable" cette attaque contre son équipe qui fournit "des soins médicaux d'urgence dans la région".

 

"L'équipe de MSF et ses patients ont été harcelés, ils ont reçu des menaces verbales et des coups de feu ont été tirés près de leurs têtes", ajoute le texte. MSF, qui ne reprendra ses activités qu'après "avoir reçu des garanties suffisantes pour la sécurité de son personnel et l'acceptation de ses activités médicales et humanitaires", demande à la police et aux autorités locales de mener une enquête complète sur cet incident et que les agresseurs soient traduits en justice.

 

MSF gère actuellement 17 projets dans le pays. La Centrafrique peine à se relever de trois années d'extrême violence à la suite de la chute du président François Bozizé, renversé en mars 2013 par la rébellion Séléka venue du nord du pays. L'arrivée des forces internationales - française Sangaris et onusienne Minusca - a peu à peu stabilisé la situation mais des bandes armées (ex-Séléka, milices anti-balaka ou "coupeurs de route") continuent de sévir dans plusieurs régions du pays.

 

Centrafrique : un chauffeur de MSF tué dans une embuscade
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 11:50

 

 

Bangui, le 19 mai 2016 - L'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés est à la recherche des moyens pour intensifier l'aide et améliorer les conditions de vie des milliers de réfugiés sud-soudanais dans la région isolée et difficile d'accès de Bambouti qui se situe dans l’extrême sud-est de la République Centrafricaine, préfecture de la Haut-Mboumou. Le HCR et le Programme Alimentaire Mondiale avec l'aide des partenaires JUPEDEC (Jeunesse Unie pour la Protection de l'Environnement et le Développement Communautaire) et AIRD (Initiatives africaines pour les secours et le développement), a récemment distribué, à 10,454 réfugiés dans Bambouti, des vivres et des secours non-alimentaires.

 

Les missions d'évaluation récentes ont montré que les besoins sont grands et les conditions difficiles; ainsi le HCR est à la recherche, de toute urgence, des moyens pour accélérer l'acheminement de l'aide et de l'assistance, aussi bien par la route et que par voie aérienne. La petite piste d'atterrissage a heureusement été rénovée et a donc pu être récemment utilisée pour la première fois depuis 2007; il est à noter que les routes sont, quasiment, impraticables pendant la saison des pluies.

 

"Le HCR appelle à une approche multi-agences pour apporter une aide humanitaire à ces réfugiés sud-soudanais qui sont dans une situation difficile et précaire. Il y a donc là un énorme défi pour obtenir et acheminer de l'aide pour eux, surtout à l'approche de la saison des pluies », a déclaré Lazare Etien Kouassi, le Représentant du HCR en République Centrafricaine.

 

La fourniture d'eau, l'assainissement et les conditions d'hygiène sont un autre grand défi. Les gens doivent parcourir à pieds de longues distances afin de trouver les maigres sources d'eau qui sont utilisées, aussi bien, par les humains que le bétail. Le logement est également un problème, car les réfugiés sont contraints de vivre dans de petites huttes de fortune faites à partir de branches d’arbres et de feuilles de palmier, avec très peu de protection contre la pluie ou le soleil.

 

Environ 20% des réfugiés sont particulièrement vulnérables, y compris les mineurs non accompagnés, les personnes âgées, les mères allaitantes et les femmes enceintes. Il est á noter que les femmes représentent 53% des arrivées. Médecins Sans Frontières (Espagne) a réouvert un Centre Médical abandonné offrant ainsi des services gratuits de premiers soins et plus mais qui demeurent limités. L'absence d'écoles est un autre problème qui doit être abordée de toute urgence.

 

Les réfugiés à Bambouti sont arrivés en provenance des villes sud-soudanaises de Source Yubu et Ezo depuis Novembre 2015 après avoir fui les affrontements entre l'Armée de libération du peuple sud soudanais et de jeunes armés. Notons qu’ à la fin du mois d’avril, la RCA comptait 17.800 réfugiés, et 418.638 personnes déplacées internes.

 

Contact média: Patience Ntemgwa, portable +236 70552887, e-mail: ntemgwa@unhcr.org

Le HCR fournit une assistance aux réfugiés sud-soudanais a Bambouti dans le sud-est de la RCA
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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 17:25

 

 

19/05/16 (APA)

 

La société chinoise ‘’SDIC » qui à cause u conflit en Centrafrique, s’était désengagée en 2012 de l’usine de traitement du coton à Bossangoa (nord), a entamé ce mercredi des discussions avec le ministère du Développement rural dans l’optique de reprendre ses activités.

 

La Fédération centrafricaine des cotonculteurs, avec l’appui du gouvernement qui lui a octroyé une subvention de 180 millions de FCFA pour la campagne cotonnière, a déjà remis en marche cette usine miraculeusement épargnée lors des violences. Ainsi, les agriculteurs ont pu collecter et traiter plus de 2000 tonnes de coton qui étaient restées en souffrance dans les champs.

 

Les producteurs de coton, profitant de cette réouverture de l’usine, réclament au gouvernement le paiement de leur dette à hauteur d’un milliard et demi de FCFA en vue de reprendre leurs activités agricoles.

 

Cette dette provient du fait que c’est l’Etat qui après le traitement du coton à l’usine SDIC, est chargé de vendre le coton sur le marché mondial et de reverser aux cotonculteurs leur part, après avoir retiré la subvention qu’il leur a octroyée pour mener les travaux champêtres.

La culture du coton fait vivre plus de deux millions de Centrafricains et est pratiquée dans six préfectures de Centrafrique.

 

Durant le conflit que le pays a connu, seule la préfecture de l’Ouham continuait à cultiver le coton. Dans les préfectures de l’Ouham Pendé, Kémo, Nana Gribizi, Ouaka et la Basse-kotto où l’insécurité règne encore, les champs sont à l’abandon.

 

Centrafrique : vers la réouverture de l’usine de traitement du coton à Bossangoa
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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 16:36
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Cinq alliés de Touadéra au second tour nommés à la présidence

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 19 MAI 2016

 

BANGUI, 19 mai 2016—Cinq anciens candidats à la présidentielle et soutiens de Touadéra au second tour font partie du cabinet présidentiel dont la liste a été publiée dans la soirée du mercredi.

 

Jean Willybiro Sako, Fidèle Gouandjika, Jean Baptiste Koba, Stanislas Moussa-Kembe et Régina Konzi Mongot, sont les cinq candidats malheureux à la dernière présidentielle, que Touadéra a nommés dans son 1er cabinet. Deux sont ministres conseillers spéciaux et trois ministres conseillers.

 

Jean Willybiro Sako 0,82% à la dernière présidentielle est nommé ministre conseiller spécial, coordonnateur au DDR, à la RSS et la réconciliation nationale.  Fidèle Gouandjika, l’un des tous premiers soutiens de Touadéra au second tour, devient ministre conseiller spécial chargé des relations avec les organisations nationales avec ses 1,25% au premier tour de la présidentielle. Jean-Baptiste Koba ayant obtenu 0,20% lors du 1er tour de la présidentielle, est nommé ministre conseiller chargé des investissements. Stanislas Moussa-Kembe, avant dernier du 1er tour de la présidentielle avec 0,17% est désormais ministre conseiller chargé de la diplomatie. Régina Konzi Mongot, seule femme candidate lors de la dernière présidentielle qu’elle perd avec 0,58% va conseiller le président en matière de réconciliation nationale.

 

Sur les huit postes de ministre conseillers à la présidence, Faustin Archange Touadéra a réservé cinq à ses alliés dits proches. Le très convoité programme de DDR, considéré comme vache à lait en Centrafrique, n’échappe à l’entourage restreint de Touadéra. C’est le très respectueux Willybiro Sako, considéré comme l’un des hommes propres proches de Touadéra qui est appelé à le gérer. De sources autorisées, d’autres soutiens seront appelés dans les organes déconcentrés chargés de piloter ce processus DDR.

 

Faustin Archange Touadéra a déjà réussi à placer à des postes clés dix de ses anciens challengers et soutiens au second tour. Trois sont entrés au gouvernement, un est devenu président du nouveau parlement centrafricain, un autre est nommé à la mairie de Bangui et cinq deviennent aujourd’hui ministres conseillers à la présidence.

 

La volonté du nouvel homme fort de Bangui de récompenser ces alliés est de plus en plus perceptible. Une dizaine d’allié (candidats malheureux) est toujours en attente.

 

Le nouveau cabinet présidentiel est composé de vingt deux membres contre 27 sous Catherine Samba-Panza.

 

 

Centrafrique : La présidence se félicite des échanges sur le DDRR entre le chef de l’Etat et les groupes armés

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 19 MAI 2016

 

BANGUI, 19 mai 2016 (RJDH)–La présidence de la République s’est félicitée des échanges que le chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra a entrepris depuis quelques semaines avec les leaders des groupes armés. Cet état d’esprit a été exprimé dans un communiqué publié, mercredi dernier par le ministre d’Etat, chef de cabinet du président de la République, Firmin Ngrebada.

 

Le communiqué de la présidence commence par justifier les pourparlers que le nouveau président de la République a entrepris depuis son investiture avec les leaders des groupes armés. Selon le document, Faustin Archange Touadéra a choisi cette voie parce que c’est la seule qui puisse garantir aujourd’hui le retour de la paix et de la stabilité dans le pays « il (Faustin Archange Touadéra) croit fermement que le désarmement reste la seule et unique voie de retour à la paix et à la sécurité durable. Pour atteindre cet objectif, il a lancé depuis quelques semaines, une série de concertations avec les responsables des groupes armés pour qu’ensemble, ils puissent définir les mécanismes devant aboutir au désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement » relève le document.

 

La présidence de la République a fait savoir que plusieurs responsables des groupes armés ont répondu à l’appel du chef de l’Etat avec qui ils ont échangé sur la question du DDRR. Le document évoque cependant, en quelques lignes, la situation de certains groupes armés qui ont posé des revendications politiques comme préalables à l’entrée dans le processus DDRR.

 

Pour la présidence de la République « l’impression générale qui se dégage de ces concertations est bonne et incite à la poursuite des échanges concertés sur toutes les questions liées aux prochaines phases de l’opération » précise le communiqué qui annonce l’appui des partenaires en ces termes « les partenaires intervenant en République Centrafricaine apprécient à sa juste valeur ces concertations et indiquent qu’ils apporteront leur soutien au mécanisme qui sera retenu ».

 

La prochaine étape de l’initiative du chef de l’Etat, selon le communiqué de la présidence, sera de « définir avec toutes les parties prenantes, les stratégies à mettre en œuvre très rapidement en vue du désarmement des groupes armés » précise le document.

 

La présidence de la République a publié ce communiqué au moment où le chef de l’Etat a nommé Jean Willybiro Sako, un de ses alliés, coordonnateur du DDR, programme sur lequel Faustin Archange Touadéra compte pour ramener la paix et la sécurité en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : Un chauffeur de MSF tué par des hommes armés au village Kouki près de Bossangoa

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 19 MAI 2016

 

BOSSANGOA, 19 Mai 2016(RJDH)—Un chauffeur des Médecins Sans Frontières (MSF) a été abattu par des hommes armés non identifiés au village Kouki situé à quelques kilomètres de la ville de Bossangoa. L’acte s’est produit le mercredi dernier.

 

Selon les informations du RJDH, la victime faisait partie d’une équipe de trois conducteurs en mission au village Kouki, situé à 82 Km de Bossangoa. Un témoin a confié que c’est de retour que l’équipe est tombée dans l’embuscade de ces hommes armés qui l’ont dépouillé de tout avant d’abattre l’un des trois chauffeurs « nous étions en convoi pour regagner la ville de Bossangoa. C’est entre le village et la ville de Bossangoa qu’un groupe armé nous a arrêté. Ces hommes armés nous ont mis à terre et ont vidé nos poches puis ont fouillé les  véhicules. C’est en partant qu’ils ont tiré sur notre collaborateur qui a trouvé la mort sur le champ » a expliqué un de ces chauffeurs.

 

Cette information a été confirmée par MSF qui dans une note d’information publiée ce jour a décidé de suspendre les activités de ses cliniques mobiles dans la région jusqu’à ce que la sécurité de son personnel soit garantie. L’ONG a précisé que le convoi arrêté, transportait des patients.

 

De sources concordantes, la dépouille est à Bossangoa, la ville natale de la victime. Selon nos informations, la jeunesse de Bossangoa est très remontée contre cet assassinat.

 

Cet agent de MSF est abattu par des groupes armés au moment où le nouveau chef de l’Etat entreprend des pourparlers avec les leaders de tous les mouvements  armés en vu de peaufiner le DDR.

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 13:51

 

 

19 Mai 2016

 

Depuis son entrée en fonction, le Président de la République, Chef de l’Etat Pr. Faustin Archange TOUADERA a mis la question du rétablissement de la paix et de la sécurité au centre de ses actions.

 

Il croit fermement que le désarmement reste la seule et unique voie de retour à la paix et la sécurité durable.

 

Pour atteindre cet objectif, il a lancé depuis quelques semaines une série de concertation avec les responsables des groupes armés pour qu’ensemble ils puissent définir les mécanismes devant aboutir au désarmement, à la démobilisation, à la réinsertion et au rapatriement.

 

Plusieurs responsables des groupes armés répartis sur le territoire national ont répondu favorablement à l’appel du Président de la République, Chef de l’Etat et ont exprimé leurs adhésion au processus projeté.

 

Cependant, il y a lieu de mentionner que quelques groupes armés, tout en acceptant le principe du DDRR, ont néanmoins posé de préalables liés à la satisfaction de certaines revendications qu’ils considèrent de politiques.

 

Somme toute, l’impression générale qui se dégage de ces concertations est bonne et incite à la poursuite des échanges concertés sur toutes les questions liées aux prochaines phases de l’opération.

 

Les partenaires intervenant en République Centrafricaine apprécient à sa juste valeur ces concertations et indiquent qu’ils apporteront leur soutien au mécanisme qui sera retenu.

 

La Présidence de la République rapporte l’engagement de son Excellence Monsieur le Président, Chef de l’Etat à passer à l’étape suivante de sa démarche qui consiste, à définir avec la participation de toutes les parties prenantes au processus DDRR, les stratégies à mettre en œuvre très rapidement en vue de ce désarmement.

 

Elle indique, enfin, la disponibilité de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat a examiné au termes du DDRR, les autres questions objets de préoccupations de quelques groupes armés.

 

Le Ministre d'Etdat, Directeur du Cabinet

 

Firmin NGREBADA

 

 

LISTES DES PERSONNALITÉS QUI SONT NOMMÉES AUX POSTES DE RESPONSABILITÉS À LA PRÈSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE.


1 SECRÉTAIRE GÉNÉRAL A LA PRÈSIDENCE MR OBED NAMSIO

 

2 CHEF D'ÉTAT MAJOR PARTICULIER, LE GÉNÉRAL DE CORPS D'ARMÉES MR ANTOINE GAMBI

 

3 INSPECTEUR GÉNÉRAL D'ÉTAT MR PIERRE MAPOUKA

 

4 CHEF DE CABINET PARTICULIER MR DONATIEN MALEYOMBO

 

5 MINISTRE CONSEILLER SPÉCIAL COORDONNATEUR AU DDR,À LA RSS ET À LA RÉCONSILATION NATIONALE MR JEAN WILLIBYRO SAKO

 

6 MINISTRE CONSEILLER SPÉCIAL CHARGÉ DES RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS NATIONALES MR FIDÈLE NGOUNDJIKA.

 

7 MINISTRE CONSEILLER EN MATIÈRE D'AGRICULTURE ET DÉVELLOPEMENT RURAL: Mme MARIE NOELLE KOYARA

 

8 MINISTRE CONSEILLER ÉCONOMIQUE Mr RAMEAUX CLAUDE BIREAU .

 

9 MINISTRE CONSEILLER EN CHARGE DU SUIVI DES PROJETS: Mr GEORGES GOUGOUEY .

10 MINISTRE CONSEILLER EN CHARGE DES INVESTISSEMENTS MR JEAN BAPTISTE KOBA

 

11 MINISTRE CONSEILLER DIPLOMATIQUE MR STANISLAS MOUSSA KEMBE

 

12 MINISTRE CONSEILLER EN MATIÈRE DE RÉCONCILLIATION NATIONALE Mme RÉGINA KONZI MONGO

 

13 CONSEILLER À LA RSS GÉNÉRAL DE DIVISION FRANÇOIS MOBEBOU

 

14 CONSEILLER AU DDR COLONEL NOÉL BIENVENUE SELESSON

 

15 CONSEILLER EN MATIÈRE DES FINANCES MR LAZARE DOKOULA

 

16 CONSEILLER POLITIQUE MR ISIDORE ALPHONSE DIBERT

 

17 CONSEILLER EN MATIÈRE DE RESOURCES NATURELLES RUFIN BENAM

 

18 CONSEILLERE EN MATIÈRE DE L'HABITAT, DU LOGEMENT DE LA RÉFORME FONCIÈRE : MME GINA ROSELYNE NALOUTE ROOSALEM

 

19 CONSEILLER EN COMMUNICATION PORTE- PAROLE DE LA PRÈSIDENCE ALBERT MOKPEM.

 

20 CHARGÉ DE MISSION À LA COMMUNICATION MR MAURICE WILFRIED SEBIRO

 

21 CHARGÉ DE MISSION AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES THIERRY ORONFIO

 

22 CHARGÉ DE MISSION À LA JEUNESSE ET AUX ONGs MR ALAIN MBAYA

Communiqué de presse de la Présidence de la République
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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 12:18
Lu pour vous : Centrafrique : l’armée française n’est pas partie

 

 

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/ 18 mai 2016

 

François Hollande a annoncé vendredi 13 mai à Bangui la fin prochaine de l’opération Sangaris en Centrafrique, commencée en décembre 2013. Mais cela ne veut pas dire la fin de la présence militaire française dans ce pays. Quelque 500 soldats français vont rester à Bangui.

 

Tout d’abord, 300 d’entre eux vont continuer à occuper l’aéroport de la capitale. Autant dire que l’armée française pourra multiplier ses effectifs en quelques heures. C’est très exactement ce qui s’était passé au début de l’opération, avant que les troupes arrivées par avion ne soient rejointes par des contingents venus du Tchad ou du Cameroun. Une centaine d’autres soldats formeront officiellement la nouvelle armée centrafricaine, et le reste pilotera les drones fournis au contingent de l’ONU, la Minusca. Mais, dans la réalité, les officiers français sont présents à tous les échelons des forces de l’ONU comme au sein de la nouvelle armée centrafricaine, ainsi que dans les services de renseignement. Ce maillage par des envoyés de Paris est tout aussi effectif dans les structures civiles du pays. Des conseillers et de prétendus experts sont présents dans tous les cabinets ministériels.

 

Ce retrait partiel permet à Hollande de dire que l’armée française ne s’est pas enlisée en Centrafrique. Il serait plus juste de dire qu’elle réduit ses effectifs en laissant les 12 000 soldats de l’ONU venus d’autres pays africains comme le Congo, le Cameroun ou le Gabon, ou encore du Pakistan ou du Bangladesh, s’enliser à sa place. Pendant ce temps, l’impérialisme français pourra redéployer ses troupes sur d’autres terrains où il intervient militairement, qu’il s’agisse du Moyen-Orient, du Sahel ou peut-être demain de la Libye.

 

Hollande s’est rendu au quartier PK 5, le seul quartier de Bangui d’où les musulmans n’ont pas été obligés de fuir, pour tresser des lauriers au président Touadéra fraîchement élu, déclarant que cette élection constituait un exemple pour toute l’Afrique. Mais en quoi est-ce un exemple, dans ce pays où règne l’insécurité, alors que les musulmans n’osent pas revenir à Bangui et que 20 % de la population a fui son foyer pour se cacher dans une autre région ou dans les pays voisins ? Si c’est un exemple, c’est celui de la manière dont le gouvernement français impose sa volonté en Afrique, mais pas celui d’une solution pour les Africains.

 

Avec ou sans Sangaris, la présence militaire française en Centrafrique demeure, et plus encore la domination de l’impérialisme français.

 

Daniel MESCLA

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19 mai 2016 4 19 /05 /mai /2016 12:15

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui le 18 mai 2016 – Les Nations Unies renouvellent leur engagement à accompagner la Centrafrique dans cette nouvelle étape où le pays s’apprête à mener des réformes dans des domaines comme la gouvernance, la sécurité, l’état de droit, les droits de l’homme et le développement durable. Selon le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, la présence cette semaine, à Bangui, de deux proches collaborateurs du Secrétaire général des Nations Unies témoignent de l’attention que ce dernier porte à la Centrafrique. Le Conseiller spécial pour la prévention du génocide, Adama Dieng, et son Envoyé pour la jeunesse, Ahmad Alhemdawi ont débuté à Bangui des rencontres avec les autorités nationales.

 

Sur la cohésion sociale et la réduction des violences communautaires (CVR), Monteiro a déclaré lors du point de presse hebdomadaire de la MINUSCA que 893 ex-combattants parmi lesquels 43 femmes, ont déjà été enregistrés dans les opérations de profilage des ex-combattants à Bangui et ses environs. Concernant les quartiers du 3èarrondissement/PK5, Boeing et Combattant, le porte-parole a indiqué que le début des opérations était soumis au consensus des chefs des ex-combattants. Entretemps, l’enregistrement de 500 ex-combattants a débuté le 16 mai à Sékia (environ 22 km de Bangui). Dans le même temps, à Paoua, le Groupe des patriotes, le MPC-RJ et le MPC ont consenti à respecter le désarmement dans des communautés impliquées dans le programme de réduction des violences communautaires.

 

Cette volonté de consolider la réconciliation et le vivre ensemble touche aussi Berberati où 20 ex-combattants anti-Balaka et 20 membres de la communauté musulmane se joindront cette semaine à d’autres personnes pour nettoyer le cimetière musulman de Berberati. Cette activité aura lieu à la fin d’un atelier de deux jours sur la résolution des conflits, le dialogue communautaire et la réconciliation, qui a débuté ce mercredi.

 

Sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme, Monteiro a rappelé le lancement depuis le 17 mai du Comité national sur la prévention du génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et toutes formes de discrimination. Il a ensuite indiqué que la MINUSCA a recensé 36 incidents de violations et abus des droits de l’homme qui ont fait au moins 77 victimes dont sept femmes et six mineurs.

 

Faisant le point sur les activités de la composante de Police de la MINUSCA, le lieutenant Salifou Konseiga, a fait état d’un renforcement des mesures sécuritaires lors de la visite du Président Hollande et à l’occasion des élections législatives partielles du 15 mai 2016. Il a, par ailleurs, informé de l’interpellation de trois des onze détenus qui s’étaient évadés de la chambre de sûreté de la brigade de Bambari le 11 Mai 2016. Les opérations sont toujours en cours pour retrouver les autres évadés.

Dans le cadre de l’appui à la restauration de l’autorité de l’Etat, le lieutenant Salifou Konseiga a annoncé l’inauguration ce 18 mai des bâtiments de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) et de la Section de recherche et d'investigation de Bangui (SRI). Les travaux de réhabilitation et de l’équipement ont été financés par la MINUSCA à hauteur de 47.533.000 FCFA.

 

Pour sa part, le Porte-parole de la Force, le Lieutenant-colonel Clément Cimana, a décrit une situation sécuritaire marquée une recrudescence de la criminalité. Dans les secteurs nécessitant une attention particulière, la Force y a renforcé sa présence avec un nombre accru de patrouilles. Poursuivant sa mission de sécurisation des convois commerciaux, la Force a escorté plus de 1000 véhicules sur tous les axes.

 

LES NATIONS UNIES AUX CÔTÉS DE LA CENTRAFRIQUE ALORS QUE LE PAYS PRÉPARE SES REFORMES
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 13:49
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Les ex-Séléka mettent en vente les tôles de certains bâtiments administratifs à Kouango

 

PAR RJDH LE 17 MAI 2016

 

BANGUI, 17 mai 2016 (RJDH)—Les tôles de certains bâtiments administratifs sont mises en vente par les éléments de l’UPC de Ali Daras, opérationnels à Kouango. La population aurait, selon les informations du RJDH, refusé de payer lesdites tôles.    

 

Les tôles mises en vente sont celles de la résidence du sous-préfet de Kouango et du bâtiment de la brigade territoriale de la ville. Selon plusieurs commerçants qui sont arrivés de Kouango, la toiture de ces deux bâtiments administratifs a été emportée par une tornade « ce ne sont pas les ex-Séléka qui ont enlevé les toitures mais la pluie accompagnée d’une tornade. Ils n’ont fait que récupérer les tôles pour vendre » a expliqué, lundi dernier, un des commerçants venus de Kouango.

 

Selon les informations du RJDH, la population a refusé d’acheter ces tôles « les Séléka ont exposé les tôles mais les gens ont refusé de les acheter. Beaucoup craignent que d’ici demain, l’Etat puisse leur demander des comptes. C’est ainsi que les tôles sont restées mais la résidence du sous-préfet et le bâtiment de la brigade sont pour le moment sans toiture » a confié une commerçante, arrivée de Kouango, il y a deux jours.

 

Impossible d’entrer en contact avec les éléments de l’UPC de Kouango. Mais un proche de Ali Daras joint à Bambari a confié n’avoir pas des données sur cette information. Ce dernier a promis revenir vers le RJDH quand il sera situé sur ce dossier. Toutefois, il s’étonne que les éléments de Kouango puisse se comporter de cette manière « je ne sais pas si c’est vrai mais je dois m’informer avant de revenir vous parler. Il est impossible que nos éléments agissent ainsi parce que ces bâtiments nous aident dans le travail là bas » a-t-il expliqué.

 

Les ex-Séléka contrôlent la ville de Kouango depuis février 2013. La Résidence du sous-préfet est occupée par le commandant tandis que le bâtiment de la brigade territoriale fait office de bureau. C’est à la brigade que plusieurs assassinats attribués aux ex-Séléka de Kouango ont été commis.

 

 

Centrafrique : Les députés mettent en place les Commissions parlementaires

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 17 MAI 2016

 

BANGUI, 17 Mai 2016 (RJDH)—Les huit commissions parlementaires sont constituées depuis le lundi 16 mai. Chacune des commissions est composée d’au moins quinze députés.

 

Il s’agit des commissions Affaires Etrangères, Défense et Sécurité ; Lois et Affaires Administratives ;  l’Economie, Finances et Plan ; Education, Santé, Affaires Sociales, Arts et Culture ; Ressources Naturelles et Environnement ; l’Equipement et Communication et Population  Genre et Développement, Droits de l’Homme, Droit International Humanitaire.

 

La commission Affaires Etrangères est présidée par Emilie Béatrice Epaye qui est secondée par  l’Honorable Sonny Bayonne Kool. Le rapporteur de cette commission est le député Dilllah Bernard.

 

Le député Thierry Georges Vackat préside la Défense et Sécurité. Il a pour vice-président  le député Haroun-Chef et pour rapporteur Joël Moïdamse.

 

La commission Lois et Affaires Administratives  est présidée par le député Ngon-Baba Laurent dont le vice-président est le député  Rolland Achille Bangue Betangaï et le rapporteur Denis Modemade.

 

Les députés Martin Ziguele, Fidèle Kabral-Yangassengue et  Djeme Dieudonné sont respectivement  président, vice-président et rapporteurs de la commission Economie, Finances et Plan.

 

L’Education, Santé, Affaires Sociales, Arts et Culture, est présidée par  l’honorable Ernest Mizedio secondée par la député Gomina-Pampali et  Heureux Maxime Ngaredo comme rapporteur.

 

Le député Jean Michel Mandaba préside la commission Production, Ressources Naturelles et Environnement. Le vice-président est Maturin Massikini et le rapporteur le député Service Jean Paul Tezawa.

 

La Commission Equipement et Communication est gérée par les honorables Emmanuel Mamia Benjamin Kaïgama et Martin Bounguenze respectivement président, vice-président et rapporteur.

 

La commission Population, Genre et Développement, Droits de l’Homme, Droit International Humanitaire est présidée par Rachel Ninga Wong-Mallo. Le vice-président et le rapporteur de cette commission sont respectivement  Jean Claude  Komia-Sambia et Etienne Godena.

 

Deux députés du MLPC font partie des huit présidents de commission. Deux indépendants sont aussi présidents tandis que l’URCA, le PAD, le PGD et le KNK ont chacun un député président de Commission.

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 13:35

 

 

Par RFI  18-05-2016 Modifié le 18-05-2016 à 13:28

 

Les délestages se sont aggravés à Bangui en RCA ces derniers temps. Ils sont la conséquence de travaux importants à la centrale hydroélectrique de Boali I qui alimente la capitale centrafricaine en électricité. Les travaux sont prévus pour durer 3 mois.

 

Pour alimenter Bangui, l'usine hydroélectrique de Boali I est équipée de 5 turbines installées au début des années 50. La Banque mondiale avait approuvé le projet visant à les remplacer dès 2009. Cette fois, les travaux sont lancés. Les 5 nouvelles turbines vont être installées par une entreprise chinoise, Hydrochina. Le montant des travaux financés par la Banque mondiale est de 5,5 millions de dollars qui entrent dans le cadre d'une enveloppe plus large de 8,6 millions de dollars, qui vise aussi notamment à réduire les pertes sur le réseau ou à distribuer aux clients de la compagnie d'électricité énergie centrafricaine (Enerca), 100 000 ampoules basse consommation.

 

Boali I produit 10 mégawatts. Mais il est rare que l'usine fonctionne à plein et avec les pertes en ligne, seuls 8,5 mégawatts parviennent à Bangui. Les travaux actuels n'ont d'ailleurs pas vocation à augmenter la production, explique François Bangazoni, le directeur général de l'Enerca : « Ce n’est pas un projet qui a été mis en œuvre pour augmenter la production, mais c’est un projet qui a pour but de sécuriser l’exploitation, de fiabiliser l’exploitation, donc améliorer la qualité du service. C’est une centrale effectivement qui a pratiquement plus de 65 ans d’âge, donc qui atteint un niveau de vétusté très avancé et qui pose beaucoup de problèmes d’exploitation. Donc ce n’est pas un projet qui a été mis en place pour augmenter la production ».

 

Augmenter la production passera par d'autres projets d'ampleurs comme le fait de doubler la capacité de l'autre centrale, Boali II, de 10 à 20 mégawatts et puis installer des turbines sur le barrage de retenue de Boali III. Là, le projet avait dû être abandonné en 2012 à cause du conflit en RCA.

Centrafrique: réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Boali
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 12:24

 

 

APA  17/05/2016 à 14:46 UTC 

 

L’envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour la jeunesse est en visite en Centrafrique, du 17 au 21 mai, en vue de s’informer de la situation des jeunes, rencontrer le gouvernement et les agences des Nations Unies sur place.


Son but est de faire du plaidoyer pour la jeunesse centrafricaine et de coordonner les appuis pour cette tranche de la population dans ce pays où les moins de 35 ans représentent 75% de la population et la tranche des 10-24 ans, un peu plus de 30%.

 

Pendant sa visite à Bangui, il rencontrera des organisations de jeunes, le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement, de même que le président de l’Assemblée nationale, les représentants des agences des Nations Unies et de la MINUSCA.

 

Il se rendra aussi à Kaga Bandoro au centre nord pour rencontrer des jeunes et voir comment les Nations Unies leur apportent du soutien. Il se rendra dans le quartier de Boy Rabe, à Bangui, pour voir l’avancée de la construction d’un centre culturel pour la jeunesse, une initiative soutenue par la MINUSCA et le PNUD.

 

Ancien conseiller politique pour la jeunesse à la Ligue des Etats arabes, au Caire, Ahmad Alhemdawi, a également été administrateur associé au Programme pour la jeunesse mis en œuvre par le Bureau du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) en Iraq.

 

Il a en outre été responsable du programme des opérations d’urgence à l’organisation Save the Children.

Copyright : © APA

 

Visite en Centrafrique du Secrétaire général de l’ONU chargé de la jeunesse
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