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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 18:42
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Des hommes armés non identifiés rackettent la population à 15 km de Kabo

 

http://rjdh.org/ PAR JAPHET BEOROFEI LE 23 MAI 2016

 

KABO, 23 mai 2016 (RJDH)—La présence d’un groupe d’hommes armés non encore identifiés est signalée depuis une semaine à 15 km de Kabo. De sources bien informées, ces derniers ont érigé des barrières sur lesquelles ils imposent des taxes aux passants.

 

L’information a été confiée au RJDH par plusieurs sources locales. Ces hommes armés qui seraient une soixantaine, ont établi trois bases à 15 km « ils sont sur trois bases toutes proches des cours d’eau nommés Baguirigué, Nara et Gbaga » a confié une source locale.

 

Ces hommes armés porteraient des uniformes de l’armée tchadienne « tous ont des tenues de l’armée tchadienne avec des kalachnikovs ainsi que des armes lourdes. Ici, les gens pensent que ce sont les forces tchadiennes qui sont encore entrées sur notre territoire » a confié un habitant.

 

Ce groupe armé, selon des sources locales, aurait érigé des barrières sur lesquelles il soutire de l’argent aux passants« pour le moment, ces hommes armés rackettent la population qui passe par là. Les agriculteurs ne peuvent pas aussi se rendre aux champs comme d’habitude » a expliqué un autre habitant.

 

 Des informations non confirmées par de sources indépendantes font état de quelques prises d’otage. Un notable a déploré cette présence qui, selon lui constitue un véritable danger pour la population.

 

Le maire et le sous-préfet de la ville, contactés par le RJDH, disent n’avoir pas suffisamment d’information pour se prononcer sur ce dossier. C’est aussi la position de la Minusca basée dans la localité.

 

Deux personnes kidnappées par des hommes armés dans la région, sont restées introuvables depuis deux mois.

 

 

Centrafrique : La situation des victimes des crises au centre du prochain plaidoyer de la société civile

 

http://rjdh.org/ PAR THIERRY KHONDE LE 21 MAI 2016

 

BANGUI, 21 Mai 2016 (RJDH) —‘’Les Victimes d’abord’’, est le plaidoyer que l’ONG Cordaid, les victimes et les organisations de la société civile veulent mener pour le respect des droits de l’homme, l’accès à la justice, à l’éducation et la réhabilitation des victimes. C’est un projet qui vient d’être lancé en Centrafrique au terme d’un atelier de validation.

 

« Les victimes d’abord », c’est l’objectif du projet, qui est le message des victimes de la crise en Centrafrique, mais aussi pour les survivantes et survivants des violences basées sur le genre, a fait savoir Frederick Lamy, Coordonnateur Programme sécurité et justice à l’ONG Cordaid.

 

Pour Hetty Burgman, Directrice Programme sécurité et justice à l’ONG Cordaid, « les membres de la société civile et les victimes qui ont été invités pour valider ce projet de plaidoyer, vont travailler pendant cinq années».

 

Aimée Dorothée Malenzapa, l’une des participants, estime que ce projet est une chance pour les victimes, surtout celles des violences basées sur le genre, particulièrement les femmes qui sont doublement victimes, car « elles deviennent l’objet de discrimination et certaines souffrent de trouble de comportement».

 

Cet atelier d’échange a regroupé les organisations des droits humains, les magistrats, les associations des victimes, les organisations de lutte contre les VBG et de l’éducation, les acteurs nationaux et une mission de Cordaid venu de la Haye.

 

 

Centrafrique : La population de Berberati manifeste contre l’agression d’un homme par des Anti-Balaka

 

PAR JEAN CLAUDE GNAPOUNGO LE 23 MAI 2016

 

BERBERATI, 23 mai (RJDH)—La population de Berberati a manifesté ce matin pour dire non à l’agression d’un homme d’une soixantaine. Cette agression perpétrée par des Anti-Balaka, serait liée à l’implication de la victime dans la campagne de cohésion sociale à laquelle sont opposés ces hommes armés.

 

L’agression a eu lieu le 20 mai dernier au domicile de la victime. Selon le témoignage de l’agressé, les hommes armés l’ont attaqué dans la nuit « ils sont arrivés vers 3 h du matin. Ils ont cogné à la porte et je leur ai ouvert. C’est là qu’ils ont commencé à me menacer. Dans la foulée, l’un d’entre eux m’a donné un coup de machette à la tête » a-t-il expliqué.

 

Cette agression serait liée, selon les sources contactées dans la ville, à l’implication de la victime dans la campagne de la cohésion sociale. « Il est agressé parce qu’il travaille pour que les deux communautés revivent ensemble. Le mercredi dernier, la Minusca avait organisé une campagne de sensibilisation sur le revire ensemble. L’activité regroupait les deux communautés mais les Anti-Balaka n’ont pas été d’accord avec l’idée que le cimetière des musulmans soit nettoyé. Comme il est très impliqué, c’est pour cela qu’ils l’ont attaqué la nuit » a confié une source locale.

 

La manifestation organisée spontanément par la population, vise à dire non à cette attitude « cette manifestation est organisée pour condamner cette agression et l’opposition de ces ex-combattants à l’idée de la cohésion sociale » a témoigné sous l’anonymat un manifestant de la Berberati. « Nous disons non à cette pratique qui détruit notre ville. Nous voulons la paix et le revivre ensemble. Toute volonté contraire ne passera pas » a lancé un autre.

 

La manifestation a été encadrée par les forces de l’ordre présentes dans la ville de Berberati.

 

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 12:58

 

 

Bangui 21 mai (CAP) – La passation de service entre Rachel Ngakola, DG sortant et Frédéric Théodore Inamo qui succède à celle-ci qui devait avoir lieu vendredi 20 mai dans l’après-midi sous la supervision d’un inspecteur d’état ne s’est pas déroulée comme prévue.

 

Devant le refus de Rachel Ngakola de passer le service ce vendredi mais plutôt à une autre date à sa convenance, l’inspecteur d’état a dû faire appel à la gendarmerie tandis que la compagne de l’ex-PM Mahamat Kamoun faisait appel à ce dernier qui n’a pas tardé à se rendre sur les lieux flanqué des éléments de la Minusca.

 

Après quelques pourparlers, la gendarmerie a procédé à l’effraction de la porte du bureau du DG des douanes pour que l’inspecteur d’état puisse installer le nouveau DG sous les hourras de plusieurs douaniers agglutinés sur les lieux et par « constat de carence » c’est-à-dire sans que Rachel Ngakola ait passé le service en bonne et due forme à son successeur.

 

Rachel Ngakola passe auprès des Centrafricains pour une proche amie de Catherine et Samba-Panza que cette dernière a nommée DG des douanes en reconnaissance de ce qu’elle avait payé la caution financière de sa candidature pour l’élection à la présidence de la transition en janvier 2014. Rachel Ngakola a profité de ses fonctions pour accumuler rapidement une fortune personnelle ostentatoire constituée notamment d’un patrimoine immobilier qui fait beaucoup jaser à Bangui.

 

Sa nomination comme trésorière de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle dont la proximité des relations avec Catherine Samba-Panza sont un secret de polichinelle, a aussi suffisamment défrayé la chronique à Bangui. La gestion de la douane par Rachel Ngakola doit être pour beaucoup dans la décision des nouvelles autorités du pays que des audits soient réalisés sur la gouvernance du régime de transition.

Le nouveau DG des douanes entre en fonction par un « constat de carence » de sa prédécesseure
Le nouveau DG des douanes entre en fonction par un « constat de carence » de sa prédécesseure
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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 11:47
Gabon : 450 soldats prêts à rejoindre la MINUSCA en Centrafrique

 

 

French.china.org.cn le 21-05-2016

 

Quelques 450 militaires gabonais ont achevé vendredi à Libreville une formation auprès des militaires français avant leur déploiement en Centrafrique dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA), selon un communiqué de la base militaire de la France au Gabon.

 

Ces militaires gabonais ont suivi durant deux semaines une formation de perfectionnement pour maîtriser les savoir-faire nécessaires à leur participation à la mission des Nations Unies : tactique générale, fonctionnement d'un poste de commandement, droit des conflits armés, travail des cellules logistiques et informatiques, déplacement tactique, tir de combat etc.

 

Le bataillon gabonais qui vient d'achever sa formation est composé d'un état-major et de trois compagnies des soldats de l'armée de Terre et de l'armée de l'Air. Ils quitteront Libreville avant la fin de ce mois.

Leur première mission consistera à relever leurs camarades en poste en Centrafrique depuis un à deux ans. La MINUSCA est une force onusienne déployée en Centrafrique pour une mission de stabilisation et de paix suite à l'instabilité politique quasi chronique dans ce pays d'Afrique centrale.

 

Source: Agence de presse Xinhua

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 10:48
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La mairie de Bangui en conflit avec un partenaire sur la location de l’espace Bangui plage

 

http://rjdh.org/  PAR GERARD OUAMBOU LE 21 MAI 2016

 

BANGUI, 21 mai 2016 (RJDH)—La mairie de Bangui est en désaccord avec Mme Lydie Angéline Mboé qui a loué l’espace Bangui-Plage. Ce désaccord porte sur la clôture que cette dame a engagée au niveau de cet espace.

 

Selon plusieurs cadres de la municipalité, le contrat de bail qui lie la mairie à Mme Lydie Angéline Mboé ne prévoit pas la clôture qu’elle a décidé de faire « le contrat ne prévoit pas de clôture. La mairie n’est pas informée qu’une clôture est en cours là-bas. Alors vous constatez qu’elle n’a pas respecté les termes de l’accord qui la lient à la mairie de Bangui. C’est sur cette question qu’est surgi le désaccord » a confié un cadre de la mairie qui a requis l’anonymat.

 

Un autre cadre a indiqué que Mme Lydie Angéline Mboé a déposé une demande officielle à la mairie de Bangui. Il a précisé que la locataire est autorisée à réhabiliter l’espace avant de lancer ses activités « sauf qu’elle n’a pas respecté le principe qui lui interdit de clôturer la concession » a expliqué cette source.

 

Contactée par le RJDH, Mme Lydie Angéline Mboé dit n’avoir jamais été saisie par la mairie sur cette question « j’en ai écouté parler mais toutes les démarches menées sont conformes aux lois en vigueur. Je ne suis pas saisie sur une histoire de clôture qui ne serait pas dans le contrat » a-t-elle indiqué.  Elle a confié au RJDH que seul le ministère de l’urbanisme l’a interpellée sur la question de permis de construire « c’est ce permis que nous sommes en train de chercher mais le reste est en ordre » précise cette partenaire de la mairie de Bangui.

 

Selon des sources bien informées, la réhabilitation engagée par la locataire est évaluée à hauteur de 25 millions de Fcfa. La location de l’espace est fixée à 300.000 Fcfa par mois. Avec ces montants, une fois les travaux finis, Mme Lydie Angéline Mboé pourrait disposer de l’espace Bangui Plage pour une durée d’au moins vingt ans.

 

Le dossier Bangui Plage était inscrit au dernier conseil de la municipalité de Bangui mais les conclusions de cette réunion ne sont pas encore disponibles.

 

 

Centrafrique : 8 ministres sur 23 font la déclaration de leur patrimoine à la cour constitutionnelle de transition

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 21 MAI 2016

 

BANGUI, 20 Mai 2016(RJDH)—Huit ministres de l’actuel gouvernement ont déclaré leur patrimoine au greffe de la cour constitutionnelle de la transition comme l’exige la nouvelle constitution centrafricaine.  

 

Les huit ministres qui ont fait la déclaration de patrimoine sont Charles Armel Doubane, des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine, Flavien Mbata de la Justice, des droits de l’homme, Gisèle Pana des arts et du tourisme, Côme Hassane du commerce et de l’industrie, Bertrand Touaboy de entrepreneuriat national, Honoré Feizoure de l’agriculture et du  développement rural, Silvère Ngarso de la promotion de la jeunesse et Léopold Mboli Fatrane des mines et de l’énergie.

 

Le premier ministre Simplice Sarandji et quinze de ses ministres ne se sont pas encore soumis à cette exigence constitutionnelle. Les membres du gouvernement qui n’ont pas fait un tour à la cour constitutionnelle de transition sont Félix Moloua, Joseph Yakete, Henri Marie Dondra, Jean Serge Bokassa, Mme Arlette, Sombo Dibele, Moukadas Noure, Fernande Ndjengbot, YerimaYoussoufaMandjo, Abdoulaye Moussa, Théodore Jousso, Justin GournaNzacko, Virginie Mbaïkoua, Gaby Francky Leffa, Charles Paul Lemasset-Mandya, Jean Christophe Nguinza.

 

L’article 58 de la constitution centrafricaine du 30 mars 2016 exige des membres du gouvernement la déclaration de leur patrimoine avant l’entrée en fonction « avant leur entrée en fonction, le premier et les membres du gouvernement font, chacun en ce qui le concerne, la déclaration de leur patrimoine, déposée au greffe de la cour constitutionnelle qui la rend publique dans les huit jours francs ».

 

Un chef de parti politique, membre de la majorité présidentielle affirme que l’attitude de ces membres du gouvernement ne scie pas avec la rupture prônée par le nouveau président « si le premier ministre et quinze de ses ministres n’ont pas déclaré à la cour leur patrimoine, alors que le chef de l’Etat l’a fait, cela constitue un manquement grave à la rupture que souhaite le président de la République » regrette t-il. Un cadre de l’URCA de Anicet Dologuelé s’inquiète de ce comportement « ça commence mal avec ce gouvernement. Si le premier ministre et quinze ministres violent ainsi la constitution, cela présage d’un lendemain catastrophique » déclare t-il.

 

Un des ministres concernés contacté par le RJDH a refusé de se prononcer sur ce dossier. Un autre a promis faire sa déclaration de patrimoine d’ici le début de la semaine bien que la constitution le lui imposait avant sa prise de fonction.

 

Selon les informations du RJDH, sept députés sur 128 ont déjà fait la déclaration de leur patrimoine moins de deux semaines avant l’expiration des 30 jours que leur donne l’article 66 de la constitution pour faire cette déclaration./

 

Sylvestre Sokambi et Judicaël Yongo

 

 

Extraits d'un courrier adressé au président Touadéra au sujet de la gestion de Mme Hyacinthe WODOBODE

 

 

C’est avec une profonde consternation que je viens par cette occasion vous faire part d’un scandale financier qui règne dans la gestion des choses publiques qui sont à la charge de l’équipe dissipatrice qu’à dirigée la mairesse de la ville de Bangui, Madame Yacinthe WODOBODE.

 

En effet, l’arrivée de Madame Yacinthe WODOBODE à la tête de la municipalité de Bangui, a été la cloche d’alarme pour le personnel de la Mairie et les concitoyens Banguissois de vivre leur descente aux enfers.

 

Nous avions remarqué au lendemain de sa prise de fonction de cette dame, une réaction effervescente de nos partenaires au développement à savoir l’OIF et AIMF, qui ont contesté sa nomination à la tête de cette noble Institution, pour des raisons évoquées, liées à sa moralité qui semble inquiétante, rappelant son parcours de CNLS avec son complice Thomas DJIMASSE OKINDJIN.

 

Aujourd’hui, la Mairie de Bangui n’est plus une Institution de l’Etat, une Collectivité Publique mais plutôt une collectivité privée du droit individuel. Son mode de gestion est déphasée, le cadre organique est mis en quarantaine, l’objectif est quasiment inexistant, la notion du résultat est enterrée et oubliée, le bien être que doit offrir à la Population devient un luxe ; telle est la structure de notre commune et la base politique de ceux qui l’on géré avant que le maire Raymond Nakombo n’arrive.

 

Les vraies raisons de la rupture de relation entre SAMBAPANZA et WODOBODE

 

1- Détournement de 65.000.000FCFA de l’AIMF en Décembre 2014,

 

Dans le cadre de l’organisation de la «CONFERENCE DES MAIRES DE CENTRAFRIQUE POUR LA PAIX, LA RÉCONCILIATION ET LE RETOUR DES PERSONNES DÉPLACEES », organisée du 15 au 17 Décembre 2014, l’Association International des Maires francophone (AIMF) a appuyé cette initiative à hauteur de Cent Mille Euros, soit Soixante Cinq Million (65.000.000) de francs cfa. Ce fonds a été transféré à WODOBODE par le député Maire de Brazzaville, Mr Hugues NGOUELONDELE. Ce fonds était destiné à l’organisation de cette rencontre qui devait réunir les Autorités locales de Centrafrique à cette date. Triste est de savoir que cette somme régulièrement transférée à Madame Yacinthe WODOBODE n’a pas été mis au service de cette activité, elle l’a fait usage pour d’autres fins personnelles.

 

Pour preuve, la cheffe de l’Etat de Transition, en dernier moment était obligée de réquisitionner les véhicules de la présidence et de la primature pour mettre à la disposition des Hôtes qui devaient venir, la Présidente a ensuite donné en espèce Quinze million (15000000) de francs cfa à la mairie pour sauver l’organisation. Ce fonds a été réceptionné par Monsieur Thomas DJIMASSE, Directeur des services Finances, neveux de Samba panza, et homme de main de la Mairesse (connu au nom de Sac à Main ti Mama)

 

Voici les indices qui pourront corroborer ces informations ci-dessous :

 

- En Janvier 2015, le Bureau de l’Association Internationale des maires francophones (AIMF) avait convoqué la Mairesse de Bangui à se rendre à Paris pour justifier l’emploi des subventions reçues et non employées.

 

A l’occasion, l’AIMF a pris le soin d’inviter le conseiller spéciale de la Présidente de la République en la personne de monsieur Charles KENGUEMBAT, qui personnellement a assisté à cette réunion de scandale qui a durée 00h50mn. Etait aussi présent, le député-maire de la ville de Brazzaville, Hugues NGOUELONDELE, Vice-président de la dite association. Pendant cette assise, la mairesse dépourvue des arguments de défenses nuisibles a été bien savonnée par Monsieur Pierre BAILLET, le Secrétaire permanent de ladite association, deuxième personnalité dans l’organe de gestion après Madame Anne HIDALGO, Maire de Paris Présidente de l’Association.

 

- Deuxième indice, pour preuve, vous verrez que les dépenses liées à la conférence ont été dans la totalité engagées sur les recettes de la mairie (Subvention de l’Etat et découverts bancaires).

 

Pendant la conférence, l’AIMF en face de la situation très critique est obligée de mettre la main à la poche pour payer les frais de transport au participant venus des arrières pays, c’est ainsi que l’AIMF a remis en espèce à Madame WODOBODE YACINTHE et THOMAS DJIMASSE la somme de 18.000.000 FCFA.

 

En vue de ces indices cités ci-haut, vous pourrez mener les investigations nécessaires.

 

2- Perception des avantages et des droits illégaux

 

Plus de Deux Cent Quatre Million cinq cent soixante trois Mille Huit cent Quatre Vingt dix (204.563.890), argent indument perçu par Mme WODOBODE durant l’année budgétaire 2015 (cf comptabilité du Receveur et les livres de caisse).

 

Dès la prise de fonction de la mairesse de Bangui, elle a augmenté ses indemnités et créer d’autres avantages en sa faveur de la manière suivante :

- Frais d’hôtel du maire, de 200000FCFA à l’époque, elle a augmenté à 500000FCFA le mois

- Produits d’alimentation, de 250000FCFA le mois à l’époque, elle fait majoration et modifie l’échéance qui passe de 250000FCFA la semaine

En plus des lignes existantes, destinées à l’usage du Maire, la nébuleuse Mairesse de Bangui crée d’autres lignes supplémentaires et réserve cela pour son usage personnel, il s’agit bien évidement de :

- Produits d’entretien, elle s’est attribuée un montant mensuel de 140000FCFA,

- Crédits de téléphone, elle s’est affectée 100000FCFA de téléphone par semaine

- Internet, elle se dit obligatoire, pour cela, elle émarge 250000FCFA chaque mois

- Fête et cérémonie, étant à la tête de la mairie elle n’a jamais organisé une cérémonie à sa résidence en faveur du personnel, cela ne l’empêche pas de décharger mensuellement 250000FCA.

- Mandat spéciaux, 500000FCFA par semaine…

 

La liste est exhaustive, sans faire mention des Avances de caisse perçues pour des multiples missions auxquelles aucune justification n’est prouvée. Il vous adviendra de trouver que de toutes ses missions, à aucun cas elle a dressé un rapport de mission à son Ministre de Tutelle. Etant suffisamment informé de ces énormités incontrôlées avec des décaissements des frais de missions et avances de caisse non justifiées, le Ministre le Ministre WALIDOU Bachir lui interdit de sortir jusqu’à nouvel ordre. Instruction qui n’a pas eu effet. Elle n’a jamais obtempéré aux instructions du Ministre jusque là. Je pense que toute fois, le Ministre de l’Administration du territoire pourra mettre des éléments à votre disposition en ce qui concerne les sorties abusives sur le fonds de l’Etat décaissés non justifiés.

 

De ces missions abusives et budgétivores, les choses sont orchestrées par son Directeur des Finances Thomas DJIMASSE OKINDJIN, l’homme qui n’hésite pas de négocier avec les banquiers pour prendre des découverts et mettre à la portée de son mentor. Ceci dans le cadre de leur partenariat, où en le faisant le directeur à sa commission d’office. En guise d’information, ce couple de Thomas DJIMASSE OKINDJIN et sa patronne était tous deux au CNLS, l’autre comme Coordonnatrice du CNLS et le jeune en qualité de Financier. espérant que vous avez encore le souvenir de cette crache financière au CNLS à l’époque.

 

A titre d’indicatif, les avantages et autres droits perçus indument par la Mairesse de la ville de Bangui durant toute l’année 2015 sont estimés à 204.563.890 FCAF, Sans compter les caisses d’avance et les mandats spéciaux qui s’élève à 40.000.000FCA en 2015.

 

3- Exaspération du personnel devant le piétinement de la Mairesse WODOBODE Yacinthe et son Directeur Financier Thomas DJIMASSE.

 

Au lendemain de sa prise de fonction, Mme WODOBODE Yacinthe, prête serment pour se faire le vrai Maire plus que ses prédécesseurs (hallucination).

 

Aujourd’hui le personnel est entrain de suffoquer sous le coup de brimades qu’offrent gratuitement la mairesse et son complice :

 

- Dès son arrivée à la mairie, elle suspension les crédits de téléphones et des carburants, réservés aux cadres dans l’exercice de leur fonction, certes elle n’a pas suspendu les siens et celui de son Directeur des Finances, mais plutôt elle n’a fait qu’augmenter le montant. Elle a également suspendu le remboursement des frais médicaux du personnel, sans oublié que ce domaine est régie par la Loi Sociale.

 

- Aujourd’hui, la mairesse a relevé 52 Cadres et agents tous des personnes ressources et les a déposé au couloir.

 

- Au bout de un (01) an, elle a recruté sur des bases d’affinité et de copinage, 63 Stagiaires à qui elle les a tous responsabilisés. Je voudrai préciser que sur les 63 recrus, plus de 42 sont déjà passés au contrat à durée Indéterminé depuis le début du mois de Février 2016 soit à peine un (01) mois. Je tiens a relevé aussi que plus de 90% de ces jeunes recrus ont tous des faux diplômes, truqués au quartier.

 

Une panoplie de traitement anti social reste les recettes qu’offre la mairesse à son personnel tous les jours.

 

Crime sociale à l’égard du Personnel et des Lois sociales

 

Depuis l’arrivée de la Mairesse, les cotisations sociales ne sont plus versées à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), pour la simple raison que ces fonds alloués sont mensuellement réquisitionnés par la mairesse pour payer les contractuels ou soit pour lui servir à payer ses droits et avantages indûment perçus.

 

La preuve en est que la CNSS a sommé la Marie d’une pénalité de plus de 630.000.000 de FCFA à payer. Ceci étant, l’avenir du personnel est incertain en cas du départ en retraite.

 

Excellence Monsieur le Président de la République,

 

je voudrai attirer votre attention sur ce sujet qui est de grande importance afin que la Mairesse et son Directeur financier Thomas DJIMASSE, puissent fournir les éléments de réponse nécessaires concernant l’employabilité de ces charges sociales.

 

Mairesse et Patronne d’une entreprise fictive « LA CITOYENNE »

 

L’entreprise s’appelle « LA CITOYENNNE » avec des motos à trois roues, à qui elle a confié les travaux de ramassage des ordures, de curage et de nettoyage de la ville de Bangui. Pour la mise en œuvre de son plan funeste, elle a crée cette entreprise qui n’est pas reconnue au Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM) ni ayant un Numéro d’Identification Fiscal (NIF).

 

Cette fraude de lourde conséquence n’est pas à ignorer, si vraiment nous voudrions que les choses changent et que l’impunité soit poursuivie. Je me permets de vous dire que pour cette organisation fictive où le Directeur des Finances est lui-même fortement impliqué, la mairie décaisse plus de 2500000FCFCA par semaine à cette structure en titre d’entretien de la ville (mission virtuelle). En somme plus de 120.000.000FCA a été décaissé pour le compte de la société de la Patronne dont THOMAS DJIMASSE est le manager.

 

Des édifices communaux en ruine

 

Je pense que cette partie nécessiterait pas assez de commentaire, Ces édifices avaient un sens et une finalité, qui ne sont rien d’autres que la bonne gestion urbaine, l’embellissement de la ville et le développement locale.

 

Croyez moi que des centaines de millions voire milliards ont été injectés par le mairie à l’époque pour construire ces édifices, et voilà ceux-ci vivent une dépravation accélérée à tel point qu’aujourd’hui, ces infrastructures disparaissent tacitement. Il s’agit :

 

Du Parc Cinquantenaire

Du jardin cinquantenaire en face du lycée BOGANDA

De la place OMAR BONGO

Du Karting Municipal

Du Terminal Nord

De la place PK0

Du BANGUI PLAGE,

Des Domaines Communaux Bradés En Coulis

Il s’agit de Bangui Plage, que WODOBODE a bradé à 95.000.000FCFA au Libanais de 3CG.

La place à côté du stade municipale, bradé à Mr ANGUIMATE pour 20.000.000FCFA

Les espaces verts vendus par THOMAS DJIMASSE qui le faisait 1m² à 10.000FCFA.

 

ENQUÊTE REALISEE PAR NGAMADA HERVE

 

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 10:25

 


 

Le décret portant désignation des membres du cabinet présidentiel à été publié le 18 mai 2016 mettant ainsi un terme à la nonchalance caractérisée et décriée par les médias et la classe politique centrafricaine. À travers ce décret, on constate qu'un gouvernement bis ou parallèle à vu le jour. Ce gouvernement déguisé ne viole t-il pas les dispositions de la constitution qui en prévoit un pour diriger la politique du President de la République ? Dans les jours à venir un gouvernement "ter"sera mis en place à la primature. Le choix de ces différentes personnalités nommées au cabinet présidentiel est-il basé sur le critère de compétence et d'intégrité prôné par la rupture ?

 

A l'avenir, ne soyons pas surpris d'assister au retour massif des autorités de transition à la manoeuvre. La nomination de ces différentes personnalités n'est autre que des récompenses pour travail rendu, un partage de gâteaux pour tous ceux qui l'ont soutenus au deuxième tour des présidentielles. Nous osons en conséquence croire que tous les malheureux candidats aux présidentielles qui l'ont soutenus au second tour seront nommés. L'équation de la mangercratie est alors facile à résoudre et servira d'école : se présenter à l'élection présidentielle tout en sachant qu'on sera crédité de moins de 0% et soutenir celui qui est en pôle position en second tour en contrepartie d'un poste juteux. La leçon à tirer de cet énigme est qu'être candidat à une élection présidentielle en Centrafrique est un investissement viager et en même temps un business. La rupture semble s'embourber dans un cycle infernal.

 

Ce qui explique la nonchalance, l'hésitation et l'indécision des nouvelles autorités à définir les priorités nécessaires à la reconstruction et à la relance économique de notre chère patrie. Mais où va donc ce pays ? Peut-on faire du neuf avec du vieux ? Certaines personnalités nommées avec rangs et prérogatives de ministre ont servi le pays en tant que ministres il y a de cela trois décennies. Cela laisse croire que le pays a connu un vide depuis trois décennies ? Le pays n'a pas formé de cadres depuis trois décennies ? On constate à contrario que le pays dispose d'un potentiel énorme en cadres mais où est la rupture ? Si la rupture par définition signifie partage de gâteaux, la diaspora qui a mouillé le maillot à la place de la République à Paris doit aussi réclamer sa part. Qu'est ce que ces personnalités bien lessivées peuvent encore apporter à ce pays ? Ce qu'ils n'ont pu faire en trois décennies, c'est seulement aujourd'hui qu'ils pourront le faire ? Franchement il faut arrêter avec ces dérives. Quand les disques sont rayés, on les jette ou alors on les expose dans les musées. Ce gouvernement parallèle va émietter le budget de l'Etat qui souffre déjà de détournements et des usages à des fins personnelles.

 

Les nouvelles autorités du pays sont des enseignants mais elles ne créent pas les conditions nécessaires à l'intégration et l'insertion des jeunes diplômés. Ainsi, comment lutter contre le chômage des jeunes et des diplômés quand on remet sur la sellette des retraités qui n'ont plus rien à prouver ? Pour finir, le President de la République a t-il menti au peuple centrafricain en proclamant la rupture lors de sa prestation de serment ? Le mensonge officiel d'un chef de l'Etat sous serment n'est-il pas constitutif d'un parjure ? D'un délit pénal assimilable au faux témoignage ? N'y a y-il pas une faute morale ? Le peuple souverain qui à notre avis n'est pas dupe appréciera.
 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections

 

CENTRAFRIQUE : LA RUPTURE A DU MAL À ROMPRE AVEC LES ROMPUS  par Bernard SELEMBY DOUDOU
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 14:04

 

 

«MON MANDAT N’EST PAS POLITIQUE»

 

http://www.sudonline.sn/  Mame Aly KONTE | 19/05/2016 | 08H06 GMT

Sans le revendiquer, elle est considérée aujourd’hui comme une des femmes leaders du monde. En Afrique et en Gambie son pays natal où elle a été ministre de la Justice du président Yaya Jammeh (belle infortune), Fatou Bensouda, l’avocate, aujourd’hui seulement âgée de 55 ans,  est connue comme une femme de caractère. Avec Clara Del Ponte, Magistrate et ancienne procureure générale du Tribunal pour l’ex. Yougoslavie, elle est l’une des femmes juristes (avocate ou magistrate) qui sont en train de marquer de leur présence, la vie de certaines institutions internationales. Ici, dans le domaine de la justice. Dans cet entretien où elle fait étalage de ses vastes talents de diplomate, elle défend à la fois l’Afrique son continent mais aussi la Cour pénale internationale (Cpi) dont elle assure la présidence depuis le départ de l’Argentin Luis Moreno Ocampo, autre « bête noire » du prétoire, le 12 décembre 2011. Celle qui figure sur la liste des 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine Time en 2012, aborde dans cet entretien exclusif daté du 15 mai, tous les dossiers en cours de traitement ou à venir à la Cpi (Le Congo Rd, le Burundi, l’Irak, la Syrie, la Centrafrique, le Mali avec la menace d’Ansar Dine et d’Al Qaïda etc.) La Cpi qui vient d’ailleurs de condamner, ce 18 mai, Opposant et ancien vice président de la République démocratique du  Congo, Jean Pierre Bemba à 25 ans de prison ferme, suite aux accusations de viols de ses troupes. 

 

Qu’est-ce qui a rendu l’affaire Bemba si différente des autres dossiers que vous avez traités auparavant ? 

 

 Dans l’affaire Bemba, c’était la première fois que la Cour tient des commandants pour responsables des actes commis par les soldats placés sous leur ordre dans un pays tiers. Pour cette raison, cette affaire est donc historique et pour la Cour elle-même et pour les victimes particulières qui attendaient que justice soit faite. De mon point de vue, il s’agit là d’une évolution très significative et importante au niveau de la Cpi et plus généralement pour la cause de la justice pénale internationale.

 

Je pense que c’est aussi un signal très fort envoyé aux chefs militaires pour leur dire qu’ils doivent faire attention. Ce n’est parce qu’ils ont lâché leurs troupes pour qu’elles aillent se battre sur le terrain que plus aucune responsabilité ne pèse sur eux. Au contraire ! La Cpi dit que désormais, ils ont une grande responsabilité quant aux agissements de leurs soldats sur le terrain. Je pense que les auteurs de crimes en puissance ou d’autres commandants qui observent la situation en tireront une leçon. J’espère que cette affaire les dissuadera de commettre des crimes similaires.

 

Faut-il s’inquiéter à propos de la Rdc, cette année revêtant une grande importance en raison des élections ? 

 

 Nous poursuivons nos enquêtes en Rdc. Nous sommes toujours en train d’étudier les informations reçues et de les analyser au regard des crimes qui pourraient être commis. Bien sûr, nous n’avons rien à voir avec les élections : mon mandat n’est pas politique. Pour ce qui est de la question des crimes qui relèvent de la compétence de la Cour, nous suivons la situation de très près.

 

Comme vous le savez, nous avons commencé à instruire le procès de Bosco Ntaganda. Il s’est rendu à la Cour de lui-même ; nous avons procédé à une confirmation des charges et maintenant, le procès a démarré. Et nos enquêtes en Rdc se poursuivent de manière permanente. Nous avons un mandat d’arrêt en souffrance contre Sylvestre Mudacumura, le Commandant suprême présumé des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, pour des crimes commis dans les Kivu ; nous exhortons les acteurs concernés arrêtent et remettent M. Mudacumura à la Cour.

 

 Est-ce que vos enquêtes se concentrent uniquement dans l’Est du pays ?

 

 Comme vous le savez, toutes les affaires que nous avons présentées jusqu’ici – Thomas Lubanga, Germain Katanga, Mathieu Ngudjolo et Bosco Ntaganda - sont liées aux crimes qui se sont produits dans cette partie du pays. Comme nous l’avons dit auparavant, nous avons commencé là-bas mais nous ne nous y arrêtons pas. Nous allons aussi nous intéresser à d’autres incidents intervenus dans d’autres parties du pays.

 

En septembre 2014, vous avez décidé d’ouvrir une deuxième enquête en République centrafricaine (Rca) sur des crimes présumés commis depuis 2012. Où en êtes-vous ? 

 

Vous vous souviendrez que lorsque je commençais les enquêtes, j’avais indiqué que j’allais en mener deux parallèlement, soit deux enquêtes en même temps. L’une concernerait la conduite des Séléka et l’autre celle des anti-Balaka. Dès que mon Bureau aura recueilli suffisamment de preuves pour justifier la demande de mandats d’arrêt, nous allons le faire.

 

 Et à ce stade, est-ce que ces mandats d’arrêt ?

 

 Je crois que nous allons dans la bonne direction. Nous essayons d’être aussi efficaces, minutieux et approfondis que possible dans la collecte de ces preuves, parce que nous parlons à des gens qui ne veulent pas être exposés, comme par exemple ceux qui ont peut-être déjà souffert pendant le conflit. Ce processus prend du temps. 

 

S’agissant de la République centrafricaine, quelles sortes de difficultés votre équipe et vous-même rencontrez-vous avec les témoins ?

 

 En général, la sécurité des témoins constitue un défi majeur pour mes enquêtes. S’agissant plus particulièrement de la Rca, le pays compte beaucoup de personnes déplacées. Elles sont parties dans des pays voisins et nous devons les atteindre pour obtenir les informations et les preuves dont nous avons besoin dans le cadre de notre enquête.

 

En ma qualité de Procureur, je dois veiller à ce que chaque témoin avec qui nous traitons soit à l’abri de toute manipulation ou intimidation. La protection des témoins prend du temps car nous enquêtons sur des affaires très complexes dans lesquelles peuvent être impliqués beaucoup d’auteurs, d’innombrables victimes et des cas très graves de crimes de masse. Dans l’intervalle, vous devez être en mesure de présenter un dossier solide aux juges de la Cpi.

 

 Comment garantir la crédibilité des témoins ?

 

 C’est un processus très complexe. Il faut d’abord s’assurer que la personne avec qui vous parlez est un témoin susceptible de vous donner des informations valables. Ces informations doivent ensuite être recoupées : vous devez rechercher des éléments aptes à corroborer toute information que vous recevez, ainsi que sa véracité et comment elle cadre avec le reste. Ces techniques permettent aux enquêteurs de s’assurer qu’ils ont les bonnes preuves ainsi que les informations correctes qui ont été pleinement corroborées et testées pour leur validité, avant de les porter devant les juges de la Cpi.

 

 La Rca a élu un nouveau chef d’État, Faustin Archange Touadéra. Qu’attendez-vous des nouvelles autorités centrafricaines ?

 

Parlons d’abord du gouvernement intérimaire. Laissez-moi vous rappeler qu’ils ont sollicité l’intervention de la Cpi et qu’ils nous ont saisis. La Présidente par intérim Catherine Samba Panza a été très coopérative, parce qu’elle croit en la justice et en la reddition de comptes. Elle a été très claire en affirmant que les auteurs de crimes en Rca doivent être tenus pour responsables, et elle a fait montre d’une coopération exemplaire pour faciliter le travail de la Cour. C’est ce que j’attends des nouvelles autorités de la Rca, une fois qu’elles ont officiellement pris fonction.

 

Récemment j’ai effectué une mission au Tchad, où j’ai rencontré le Président Idriss Déby. J’ai eu la chance d’y rencontrer également le nouveau Président élu Faustin-Archange Touadéra, lui aussi en visite dans le pays. J’ai cherché à le rencontrer pour une courte réunion afin d’expliquer notre travail en Rca et de solliciter son soutien. Il m’a assuré qu’il était aussi très attaché à la justice et à la reddition de comptes et que, dès que son gouvernement sera formé, il coopèrera pleinement avec la Cpi sur le terrain. J’en suis ravie et c’est ce que j’attends d’eux.

 

De quoi des leaders anti-Balaka tels que Patrice-Edouard Ngaisona, Joachim Kokaté, Romaric Vomitiadé ou Alfred Yekatombé pourraient-ils éventuellement être accusés ?

 

 Lorsque nous sommes dans une situation d’enquête, nous ne ciblons personne spécifiquement. Si les preuves nous orientent vers la personne la plus responsable, alors nous poursuivons cette personne. Cependant, il ne s’agit pas simplement d’identifier des dirigeants et de décider de les poursuivre. Ce n’est pas ainsi que nous menons nos enquêtes. Nous devons d’abord recueillir des preuves et les recouper, savoir quels crimes ont été commis et qui, selon nous, est pénalement responsable individuellement des plus graves exactions.

 

Lors du dernier Sommet de l’Ua qui s’est tenu à Addis Abeba en janvier, des dirigeants africains ont soutenu une proposition kenyane poussant à un retrait de la Cour pénale internationale, affirmant de nouveau qu’elle cible injustement le continent. Pensez-vous que cela va se concrétiser ? 

 

J’espère que non. Ce qui se passe véritablement aujourd’hui, c’est toute cette perception inexacte créée autour de la Cpi, à savoir que celle ci cible injustement l’Afrique et, par conséquent, ils doivent se retirer de la Cour. Cependant, si vous vous en tenez à la réalité, cette perception ne s’appuie pas sur les faits pertinents sur le terrain. Prenez les dossiers sur lesquels nous travaillons en ce moment. Ils découlent de cas soumis à la Cpi par des Africains qui nous demandent d’intervenir. Si vous considérez le soutien particulier que nous recevons des pays africains, non de l’Union africaine en tant que bloc, vous verrez que les Etats africains coopèrent beaucoup avec nous. Même des États non signataires coopèrent avec la Cour. Partant des raisons ayant présidé à la création de la Cpi et des valeurs de l’Acte constitutif de l’Union africaine, vous verrez que nous avons les mêmes positions sur la lutte contre l’impunité et la nécessité de se pencher sur les exactions de masse commises contre des citoyens. Ce que nous devrions faire en tant qu’entités séparées respectant chacune le mandat de l’autre, c’est de nous entraider dans l’éradication de ces crimes sur notre continent. Pour ce faire, nous devons nous unir et dire que nous ne tolérerons plus l’impunité. La Cpi jouera son rôle et l’Ua fera de même.

 

Cette menace de retrait et là je parle en tant qu’Africaine et non en qualité de procureur  est un recul pour le continent. Si nous laissons cela se produire, cela signifie que nous croyons qu’il n’y aurait plus de reddition de comptes- du moins pour certaines personnes  pour les crimes qu’elles ont commis sur le continent. Ne l’oublions pas, l’Afrique a joué un grand rôle dans la création de la Cpi et le démarrage effectif de son travail. Les dirigeants africains ont opté pour l’État de droit plutôt que le conflit en soumettant des cas à la Cpi. Ce sont là les avancées et la trajectoire que nous devons suivre et non penser à un retrait de la Cpi, surtout pour des motifs infondés.

 

Mais, pour nombre d’Africains, la Cpi ne condamne que des Africains…

 

Il convient de considérer l’ensemble des affaires inscrites au rôle de la Cour. Bien sûr que notre travail a commencé en Afrique. Je ne vais pas le nier. Nous avons commencé en Ouganda, en Rca et en Rdc parce que ce sont ces pays qui ont en premier décidé de soumettre des dossiers à la Cpi.  Néanmoins, la Cpi mène aussi ses travaux en dehors du continent africain. En janvier, nous avons reçu des juges de la Cour l’autorisation de commencer des enquêtes en Géorgie et des examens préliminaires sont en cours, entre autres en Afghanistan, en Palestine et en Irak. En Irak, nous procéderons à l’examen de la conduite des forces britanniques et nous nous pencherons plus particulièrement sur les présumés sévices infligés aux détenus dans ce pays.

 

Je n’hésiterai pas à prendre une décision si les paramètres régissant mes compétences sont réunis pour n’importe quel dossier. Quand je dis qu’accuser la Cpi de cibler l’Afrique ne repose sur aucun fait pertinent, et je vous donne des exemples concrets prouvant que la Cour travaille aussi hors de l’Afrique.

 

Dans son ouvrage « Le joker des puissants », la journaliste française Stéphanie Maupas montre comment la Cpi est devenue l’outil diplomatique des puissants…

 

Je ne suis pas d’accord. Les relations diplomatiques et internationales que les États entretiennent ne font pas partie de notre mandat et nous ne pouvons rien dire ou faire à cet égard. Ce qui est important pour nous, c’est que tout ce que nous entreprenons ici obéit strictement au statut de Rome, qui a créé cette Cour, et aux preuves que nous recueillons. C’est ce que la Cour a toujours fait, et c’est ce qu’elle fera toujours à l’avenir.

 

Tant que notre compétence et nos paramètres juridiques sont satisfaits en vertu du Statut, nous ferons ce que nous avons à faire. Si cela signifie l’ouverture d’enquêtes, nous ouvrirons des enquêtes. Si cela signifie l’ouverture d’examens préliminaires, alors c’est ce que nous ferons, mais dans le strict cadre du Statut, de la loi et des faits.

 

Ce que les politiciens et les États font ne nous concerne pas et ils ne peuvent pas nous instrumentaliser non plus, peu importe les critiques. Bien entendu, il est regrettable de constater que, peu importe ce que la Cour fait, les critiques et opposants trouveront toujours à cette dernière un fondement d’ordre politique et tenteront de la politiser. Mais, si vous observez étroitement ce que fait la Cour, vous verrez que cette institution ne peut se permettre d’être instrumentalisée. Nous ne le permettrons pas.

 

À quelles pressions politiques votre Bureau doit-il faire face ? 

 

Nous enquêtons dans des contextes politiques. Le test que nous devons toujours passer en tant qu’enquêteurs et procureurs est de préserver notre indépendance, notre impartialité et notre crédibilité. Je sais qu’en tant qu’enquêteurs et procureurs, c’est un des domaines où nous devons nous montrer fermes, et nous devons montrer que notre action vise à découvrir la vérité sur ce qui s’est passé et à rendre justice aux victimes de ces crimes.

 

Vous avez demandé aux États Unis des informations sur la torture de ressortissants afghans dans les prisons américaines, mais vous n’avez pas encore ouvert une enquête. Pourquoi ?

 

Nous travaillons avec l’Afghanistan depuis 2008, dans le cadre d’un examen préliminaire, pour voir si des crimes relevant de notre compétence ont été commises, mais également pour voir l’intérêt de la justice. Nous analysons également la gravité de ces crimes et voyons si des procédures nationales sont en cours. En Afghanistan, nous avons rencontré des difficultés pour avancer comme nous le voulions. La sécurité a été un problème au fil des années. Mon bureau travaille sans relâche et nous espérons bientôt être en mesure de décider de la nécessité de progresser sur ces dossiers.

 

Depuis 2002, la Cpi a rendu quatre jugements. Ce nombre ne vous paraît-il pas dérisoire, compte tenu des 14-15 ans d’existence du TPI ?

 

Lors des premières années, nous nous sommes consacrés à la mise en place du bureau, à recruter du personnel et à élaborer des stratégies et politiques non seulement pour mon bureau, mais également pour la Cour. Nous avons également passé du temps à statuer sur les procédures telles que la protection des victimes et des témoins. À partir de 2004, nous avons commencé à recevoir des renvois et des demandes pour intervenir dans des situations. Nous avons d’abord eu l’Ouganda, puis la Rdc. Oui, avec le verdict de culpabilité contre Bemba en mars, le nombre de jugements est passé à quatre, mais nous avons également ouvert à ce jour 23 cas, et nous avons trois procès en cours, deux affaires qui viennent d’être confirmées et dont les procès vont s’ouvrir, ainsi que huit examens préliminaires.

 

La Cour a du travail et nous nous y attelons. Ces résultats ne se produisent pas du jour au lendemain ; même à un niveau national, certaines affaires prennent beaucoup de temps, alors qu’elles peuvent ne concerner qu’une seule personne accusée. À la Cour, nous nous penchons sur des cas très complexes qui comprennent des centaines de milliers de victimes, et quelques centaines d’auteurs. Ensuite, nous cherchons à savoir qui est le plus responsable parmi ces auteurs. En outre, les enquêtes ont souvent lieu dans des situations de conflit qui sont toujours en cours. Cela signifie que vous êtes préoccupé par l’endroit où vous menez vos enquêtes, à la manière d’aller sur le terrain, de protéger vos témoins, de garantir votre propre sécurité et celle de votre personnel, etc.

 

Et ça ne se passe pas au niveau national. Cela prend beaucoup de temps. Heureusement, je dispose d’un personnel très engagé et dévoué, qui fait un travail difficile et fait face à des défis tels que la subordination de témoins. En ce qui concerne la subordination de témoins par exemple, j’ai eu à porter devant la Cour des cas impliquant cinq personnes dans l’affaire Bemba, et j’ai demandé des mandats d’arrêt pour 3 personnes dans la situation du Kenya ; ce qui exige du temps et des ressources de notre cœur de métier. Nous devons continuer notre travail et soutenir cette institution indépendante et impartiale, dans l’espoir qu’elle peut décourager et mettre un terme à la perpétration de crimes très graves que nous traitons.

 

Vous avez été élue Procureure de la Cpi en 2011. Qu’est-ce qui caractérise votre travail ?

 

Nous avons opéré des changements importants dans la politique d’enquête en nous éloignant des enquêtes ciblées et en nous tournant vers des enquêtes ouvertes approfondies.

 

Quelle est la différence ?

 

Dans les enquêtes ciblées, vous vous concentrez sur un crime ou un incident et sur une ou deux personnes. Vous essayez dans la mesure du possible de ne pas exposer les témoins, sinon vous rencontrez des problèmes de protection. Prenez par exemple l’affaire Thomas Lubanga. Il a été reconnu coupable d’un seul crime, qui a été l’enrôlement et la conscription d’enfants dans des zones hostilités. Dans une enquête ouverte, vous maintenez votre cible tout en l’élargissant. Autrefois, la stratégie consistait à aller directement vers les responsables, mais maintenant nous essayons également d’élargir les enquêtes en nous intéressant aux auteurs modérés et notoires.

 

Quelle a été la plus grande satisfaction et la plus grande frustration dans ce travail jusqu’à présent ?

 

Je crois toujours que la raison d’être de cette Cour, ce sont les victimes de ces crimes atroces. Chaque fois que je vois qu’il est impossible d’y arriver, pour des raisons qui échappent au contrôle de la Cour, comme la subordination de témoins, le manque de coopération et les tentatives délibérées de saper le travail de la Cour à tel point qu’il nous est impossible de rendre justice aux victimes, je suis envahie par la frustration. Malheureusement, nous avons vu ces situations se multiplier et faire obstacle au travail du Bureau : des tentatives pour vraiment empêcher que justice soit rendue et que la vérité soit dite. En ce qui concerne mon plus beau moment, je garde toujours en mémoire la décision de la communauté internationale de mettre sur pied cette Cour. J’en étais ravie, parce que je pense que ce fut un grand moment pour la justice, la justice pénale internationale, pour la reddition de comptes et pour les victimes de ces crimes.

 

Entretien réalisé par Joshua Massarenti et Mame Aly KONTE 

 

 

 

Lu pour vous : ENTRETIEN EXCLUSIF FATOU BENSOUDA, PROCUREURE GENERALE DE LA COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI)
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 13:30

 

 

« Il vaut mieux une mauvaise élection qu’une transition chancelante. »

 

Idriss DEBY ITNO, Président du Tchad, Paris 5 octobre 2015.

 

Les élections législatives partielles du 15 mai 2016 viennent de mettre un terme à la plus longue séquence électorale de l’histoire politique de notre pays. Ce furent les élections les plus incertaines (reportées huit fois) et les plus chères (alors que l’objectif était d’en réduire les coûts) pour les organisateurs (Pouvoirs publics, ANE, Contributeurs) et pour les candidats (tous scrutins réunis) depuis 1981.

 

A titre personnel, et en tant que Secrétaire Général du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), c’est un satisfecit. Nous avons entre 2011 et 2015, gagné  près de 100.000 nouveaux électeurs. Passant de 51.469 voix pour notre candidat à la présidentielle de 2011 à 135.198 voix pour celui de 2015. La 3ème place de Désiré Nzanga Bilal KOLINGBA à la présidentielle du 30 décembre 2015 est un investissement pour l’avenir, un pari pour la renaissance de la République Centrafricaine. D’un député en 2011, le Rassemblement Démocratique Centrafricain est aujourd’hui à 10 élus. C’est le fruit du travail de restructuration du parti entrepris depuis son 4ème Congrès Ordinaire en février 2015. Beaucoup reste à faire, nous y travaillons.

 

Une affaire centrafricaine

 

Le financement du cycle électoral qui s’achève, a mis en évidence la faiblesse de la planification nationale. Bien qu’ayant toujours été partiellement subventionné par des contributions externes, le cycle finissant a connu de nombreuses interférences à cause de la faible contribution financière nationale d’une part et la persistance de la crise d’autre part. Ainsi, la biométrie fut abandonnée pour faire des économies et de nombreuses dérogations au code électoral autorisées pour que le délai imparti et ultimement prorogé de la transition, englobe l’organisation effective des élections. Se pose dès maintenant et avec acuité, la question du financement des prochaines consultations électorales avant la fin du quinquennat en cours : Municipales, Régionales et Sénatoriales. Et, au terme de celles-ci, le financement des prochaines élections législatives et Présidentielles de 2021. S’inspirant des limites du processus finissant et des difficultés connues, nous devons, dès maintenant, pouvoirs publics, partis politiques et forces vives, concevoir ensemble un mécanisme financier couvrant le quinquennat dont l’objectif est de faire avant tout, des élections, une affaire centrafricaine.

 

Consolider la démocratie

 

Bien qu’étant l’une des nations africaines ayant organisé le plus grand nombre de consultations électorales depuis l’indépendance, la consolidation de la démocratie centrafricaine demeure avec la Restauration de la République et son corollaire ; la Réunification territoriale, l’un des plus grands défis auxquels nous sommes appelés à répondre durant ce quinquennat.

 

  1. Relire le code électoral :
  2.  

Pour répondre à des exigences multiformes, le législateur transitoire, sur motivation de l’exécutif a procédé plusieurs fois à la relecture du code électoral et plusieurs dérogations furent adoptées. La consolidation de la démocratie voudrait que ces dérogations soient rapidement suspendues et l’esprit du code initial, rétabli. C’est le prix à payer pour organiser à l’avenir, des élections presque parfaites, gages de stabilité car l’exception ne saurait demeurer ad vitam aeternam, une normalité centrafricaine.

 

  1. Revoir la Taille de l’Autorité Nationale des Elections :
  2.  

Sept personnes ont eu la charge d’organiser le cycle électoral qui s’achève. Les difficultés d’organisation, en dehors du chapitre financier, proviennent de l’insuffisance de l’effectif. L’avenir serein des élections dans notre pays passe obligatoirement par l’augmentation de l’effectif des commissaires de l’ANE et sa véritable autonomie financière.

  1.  
  2. Elaborer un nouveau Cadre de Concertation :
  3.  

Le cycle électoral qui s’achève a mis en lumière, le naufrage des « partis politiques sac-à-main », la mort des associations et plateformes politiques, l’émergence de nouvelles structures et l’expansion quasi-industrielle des Indépendants. Ces résultats appellent à la mise en place d’une nouvelle carte du Cadre de Concertation. C’est un impératif catégorique et une exigence démocratique. La mise en place de cette carte doit être précédée par la modification de la loi organique sur les partis politiques, celle de 1991 se relevant inadaptée au contexte présent.

 

Créer un équilibre politique

 

Les dernières élections municipales connues en Centrafrique remontent à l’époque du parti unique multi-tendanciel à la fin des années 80. Presque trente années plus tard, les maires et les conseils municipaux sont toujours nommés. La « délégation spéciale » est une anomalie démocratique et une incohérence pour une nation qui se veut du 21ème siècle. Nous devons, au cours de ce quinquennat, jetés les bases du Centrafrique moderne d’une part et transférer une partie des prérogatives Banguissoises aux collectivités territoriales. Dès lors, l’organisation des élections municipales, régionales et sénatoriales à mi-mandat au plus tard devient une obligation à laquelle nous devons répondre. En effet, la nature « existentielle » de la crise centrafricaine exige que nous reprenions tout à la base.

 

  1. Légiférer :

Muets sur les critères d’éligibilité pour les municipales, régionales et sénatoriales, la relecture de la constitution et du code électoral par voie parlementaire pour y inclure les dispositions nécessaires à l’organisation de ces scrutins ainsi que le bon fonctionnement des institutions qui en découleront, est la première étape du processus de la création d’un équilibre politique entre Bangui et les régions d’une part et les forces vives de la nation d’autre part.

 

  1. Elections Municipales et Régionales puis Sénatoriales :
  2.  

Organisées au même moment, elles auront l’avantage d’inclure les collectivités territoriales dans le processus de « Renaissance » du Centrafrique. A mi-mandat, elles permettront d’aérer la démocratie, de servir de baromètre et d’insuffler une dynamique nouvelle.

  1. Un scrutin, un découpage…exit le cumul des mandats :
  2.  
  1. Régionales :
  • Deux Conseillers Régionaux par sous-préfecture ;
  • Deux par arrondissement de Bangui ;
  1. Sénatoriales :
  • Quatre Sénateurs par préfecture ;
  • Un par arrondissement de Bangui ;

                   

Conclusion 

 

Au-delà de nos divergences d’opinion, de contingences politique et/ou religieuse ; pris collectivement, notre ultime défi est de faire que du chaos post-mars 2013, émerge un Centrafrique nouveau. L’unique voie est de faire entrer notre pays dans le 21ème siècle en l’édifiant et en lui accordant les institutions adaptées d’une part à son histoire, ses crises et  l’espérance de ses populations d’autre part.

 

La période post-transition constitue une période charnière pour que du chaos, un soleil nouveau puisse briller sur nos populations. Période charnière pour que de la désolation, une espérance nouvelle mobilise l’énergie des filles et fils du Centrafrique aux quatre coins de la République et du monde à son édification. Période charnière pour que le « Plus Jamais ça » devienne enfin une réalité centrafricaine.

Travaillons-y !

 

Bangui, 20 mai 2016

 

 

Clément DE-BOUTET M’BAMBA

 

Secrétaire Général par intérim

du Rassemblement Démocratique Centrafricain

LA RCA ET LES ELECTIONS : quel avenir ? par Clément DE-BOUTET M’BAMBA
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 12:51

 

DECRET PORTANT NOMINATION OU CONFIRMATION DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS DE L'ETAT A DES POSTES DE RESPONSABILITES AU MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET


Directeur Général des douanes et des droits indirects


M. INAMO Frédéric Théodore


Directeur Général Adjoint chargé des services centraux


M. KOYANGBO Dieudonné


Directeur Général Adjoint chargé des services extérieurs


M. KOYANGA Aubin

Rachel NGAKOLA quitte enfin la direction générale des Douanes
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 12:20
Lu pour vous :Centrafrique : Noureddine Adam à N’Djamena

 

 

20 mai 2016 à 08h41  Par Jeune Afrique

 

Le célèbre chef rebelle centrafricain Noureddine Adam séjourne depuis plusieurs semaines à N'Djamena, où le président Faustin-Archange Touadéra s'est rendu le 10 mai.

 

Craignant qu’il ne tente de déstabiliser les nouvelles autorités, la France et les Nations unies ont demandé au Tchad de faire en sorte que l’ex-numéro deux de la Séléka, Noureddine Adam, théoriquement interdit de voyage par l’ONU, y demeure.

 

En mai 2014, le Conseil de sécurité avait frappé Adam de sanctions – gel des avoirs et interdiction de voyager – qui ont été reconduites un an plus tard. Mais ce dernier avait continué de se déplacer librement, notamment au Kenya, au Tchad et en Éthiopie, notamment.

 

Ce n’est pas la première fois que l’ONU demande au Tchad des informations sur les voyages de Noureddine Adam. Au début de l’année déjà, les experts du comité des sanctions avaient, sans succès, demandé à N’Djamena de coopérer en la matière.

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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 12:16
RCA : vers un lancement d’un audit sur la transition

 

 

Par RFI  20-05-2016 Modifié le 20-05-2016 à 02:26

 

En Centrafrique, toutes les institutions vont faire l'objet d'un audit sur leur gestion durant la période de transition. Objectif pour les nouvelles autorités : voir plus clair dans la gouvernance de leurs prédécesseurs.

 

La décision a été officialisée en conseil des ministres. Toutes les institutions de la république vont faire l'objet d'un audit sur leur gestion pendant la période de transition. Mais pour l'heure le gouvernement refuse d'en dire plus, notamment sur le calendrier, le mode opératoire ou encore les dossiers visés en particulier.

 

Un dossier pourrait bien être évoqué : l'affaire du fameux don angolais où 2,5 millions de dollars qui n'étaient pas passés par les caisses du Trésor et que les autorités de transition affirmaient avoir utilisés légalement. L'affaire avait provoqué des remous à Bangui en 2014.

 

Le magazine Jeune Afrique évoque aussi une flotte d'une cinquantaine de véhicules offerts par l'Angola dans le cadre de l'élection présidentielle et qui s'est volatilisée.

 

Autre dossier, celui de la gestion de la mairie de Bangui sous Hyacinthe Wodobodé, qui a récemment été remplacée par les nouvelles autorités au profit de Emile-Gros Raymond Nakombo.

 

« Le but ce n'est pas de lancer une chasse aux sorcières, mais de permettre d'y voir plus clair et de corriger les éventuels dysfonctionnements », commente à RFI un membre du gouvernement sous couvert de l'anonymat.

 

Le candidat Faustin-Archange Touadéra avait fait de la lutte contre la corruption l'un des grands axes de sa campagne électorale.

 

 

Centrafrique : un audit de la transition annoncé

 

http://fr.africanews.com/  Stéphane KUNGNE 

 

 

L’on se dirige probablement vers un audit de la gestion des autorités de transition en République centrafricaine.

 

Selon des sources diplomatiques, plusieurs personnalités dont Cathérine Samba-Panza sont accusées de détournements de biens publics. Des noms tels que celui de Hyacinthe Wodobodé, un des proches de l’ex-présidente de transition, à la tête de la mairie de Bangui jusqu’au 6 mai sont cités dans une affaire de distraction d’une cinquantaine de véhicules offerts par l’Angola dans le cadre de la dernière élection présidentielle.

 

Selon les mêmes sources, l’ancienne maire de Bangui et son premier ministre Mahamat Kamoun se seraient appropriés les dons angolais et auraient acheminé ces voitures à Yaoundé.

 

Face aux accusations d’enrichissement personnel et à l’angolagate, du nom d’une affaire de détournement de 10 millions de dollars de don angolais à la Centrafrique, Cathérine Samba-Panza déclarait dans une interview à Jeune Afrique en mars 2016 que “le jour où les services d’audit ou judiciaires de son pays se rapprocheraient d’elle, elle saurait s’expliquer”.

 

L’audit annoncé s’il était confirmé, devrait s’inscrire dans le cadre de la lutte contre la corruption annoncée par le nouveau président centrafricain Faustin archange Touadéra. Le numéro un centrafricain voudrait par ailleurs stopper le trafic des faux passeports qui a regné pendant la transition centrafricaine.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com