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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 18:23

 

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 26 MAI 2016

 

BANGUI,  26 mai 2016 (RJDH)—Nourredine Adam, chef rebelle de l’ex-Séléka et bras droit de Michel Djotodia serait à Ndélé depuis quelques jours. Difficile d’avoir des précisions sur la présence de ce redoutable chef rebelle dans cette localité.

 

La présence de Nourredine à Ndélé est confirmée au RJDH par plusieurs sources locales. Un notable joint dans la localité a expliqué que le numéro 2 du FPRC (une des branches de l’ex-Séléka) est dans la ville depuis deux jours. Il serait accompagné, selon nos informations, de plusieurs éléments armés « il est rentré avec des hommes armés à bord de deux pick up. Ils sont là mais personne ne connait véritablement les raisons de leur présence » a expliqué cette source.

 

Nourredine Adam serait venu du Tchad, selon des sources concordantes « avant, il était au Tchad où vivent ses proches. C’est de là bas qu’il est rentré dans la ville avec ses hommes » a confié un cadre de l’ex-Séléka, présent à Ndélé.

 

De sources proches du mouvement armé MLCJ, la présence de Nourredine à Ndélé s’inscrit dans le cadre de ses habituelles visites aux bases du FPRC « ce n’est pas pour la première fois qu’il se rend à Ndélé où son mouvement dispose de plusieurs bases. Je crois qu’il vient rendre visite à ses éléments pas plus » a confié un leader du MLCJ.

 

Contacté par la rédaction du RJDH, le porte-parole de la Minusca n’a pas confirmé l’information. Vladimir Monteiro a promis revenir vers le RJDH s’il a la confirmation de cette présence.

 

La dernière fois que Nourredine Adam s’est fait parler de lui, c’était en octobre 2015 lors du combat de Sibut où ses hommes venus de Kaga-Bandoro ont été mis en déroute par les forces de la Minusca et de la Sangaris. Quelques jours après cet affrontement, il est reçu au Tchad sur invitation d’une ONG de confession musulmane.

Centrafrique : Le chef rebelle Nourredine de l’ex-Séléka signalé à Ndélé
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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 13:07
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le porte-parole de la Minusca dément le départ des casques bleus des villes de Sanguerelim et Koui

 

http://rjdh.org/ PAR JUVENAL KOEREBEDE LE 25 MAI 2016

 

BANGUI, 25 Mai 2016(RJDH)—Le porte-parole de la Minusca a démenti l’information relative au départ des casques bleus des villes de Sanguerelim et Koui. Il l’a fait savoir ce matin lors de la conférence de presse hebdomadaire de cette institution onusienne.

 

Vlademir Monteiro a indiqué qu’aucun départ de casques bleus est signalé dans ces deux villes. Il a indiqué que les soldats onusiens sont toujours présents de ces deux localités « nous sommes présents à  Koui. Il n’ya pas eu de départ comme l’on le dise. Nos éléments continuent leur travail dans ces deux villes avec la même ardeur » a déclaré le porte-parole de la Minusca.

 

La Minusca est informée de tous les déplacements des groupes armés dans l’arrière-pays à en croire Vlademir Monteiro qui a rappelé la disponibilité des casques-bleus à user de toutes les forces pour protéger la population civile « la récente résolution permet à la Minusca d’utiliser la force s’il le faut, est toujours là. Les soldats de l’Onu pourraient y faire recours pour  protéger la population civile en cas de danger » a-t-il précisé.

 

La réaction de la Minusca fait suite à des informations relatives au retrait de ses soldats de la ville de Koui et à la présence signalée des hommes armés à l’entrée de la ville de Kabo malgré la présence des casques bleus.

 

 

Centrafrique : La représentation de l’UA condamne les abus sexuels attribués aux soldats ougandais à Obo

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 25 MAI 2016

 

BANGUI, 25 mai 2016 (RJDH)—Le représentant de l’Union Africaine en Centrafrique Mohamed El hacen Lebatt a condamné les abus sexuels commis par les  soldats ougandais opérant à Obo sous mandat de l’UA. Il l’a dit le mardi dernier lors d’une conférence de presse tenue au siège de la représentation.

 

Le représentant de l’Union Africaine en Centrafrique qualifie ces abus sexuels, d’actes criminels « je voudrais dire que l’Union Africaine condamne l’accomplissement des actes criminels d’abus sexuels. Ce sont des faits graves que nous déplorons avec énergie et qui ne sauraient restés impunis » a-t-il déclaré.

 

Mohamed El hacen Lebatt souhaite que les auteurs de ces actes soient traduits en justice « les auteurs doivent répondre de leurs actes devant la justice. Il faut qu’ils soient sanctionnés pour mettre fin à ces genres de pratiques ». Le représentant de l’UA en RCA qualifie de faille le fait que seul le pays d’origine soit autorisé à punir les auteurs de tels actes « il faut savoir qu’en droit international aujourd’hui, il y a ce que je peux appeler une faille qui prévoit que seul les pays contributeurs en troupes ont la possibilité de prendre en charge cet aspect judiciaire. Cela limite beaucoup les réactions par rapport à ces comportements » a-t-il regretté.

 

Mohamed El hacen Lebatt promet l’intransigeance de l’Union Africaine « l’organisation continentale est intransigeante sur la nécessité de punir les auteurs de tels actes. Nous y veillerons. Le pays concerné devra engager des poursuites pour punir cette attitude mais nous aurons une réunion pour discuter de cette affaire. Déjà un consensus est en cours afin de décider unanimement les dispositifs de la lutte contre ces violences sexuelles» a-t-il promis.

 

De sources bien informées, une mission de haut  niveau sur la LRA séjourne depuis quelques jours à Bangui.

 

Une enquête du RJDH menée à Obo, a permis en avril dernier de déceler plusieurs cas d’abus sexuels commis par les forces ougandaises. De nombreuses filles dont certaines mineures ont confié avoir eu des rapports sexuels et des enfants avec ces soldats. Ces faits dont l’ampleur est inquiétante, sont malheureusement passés sous silence. Les soldats ougandais sont déployés en Centrafrique depuis 2009 dans le cadre de la lutte contre la LRA, une rébellion ougandaise qui sévit depuis huit ans entre la RCA, la RDC et le Soudan.

 

 

Centrafrique : Les éléments du MLCJ basés à Birao remettent volontairement quelques armes à la Minusca

 

http://rjdh.org/  PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 25 MAI 2016

 

BANGUI, 25 Mai 2016(RJDH)—Les éléments du Mouvement des Libérateurs Centrafricains pour la Justice(MLCJ), basés à Birao, ont remis le mardi dernier des armes et munitions à la Minusca. L’information a été confiée au RJDH par Gilbert Toumou-Deya, président dudit mouvement.

 

Selon nos informations, une dizaine d’armes et une cinquantaine de munitions ont été remises. Pour le président du MLCJ, il s’agit d’une première remise « c’est une partie de nos armes que nous avons décidé de remettre. Il s’agit d’un premier acte qui sera suivi par d’autres opérations de remise » a-t-il confié au RJDH.

 

Gilbert Toumou-Deya inscrit ce geste dans le cadre du pré-DDR «  nous avons fait ce geste pour montrer notre bonne volonté à soutenir le programme DDR. Nous l’avons fait volontairement suite à la recommandation de notre assemblée générale » a-t-il expliqué.

 

Cette information a été confirmée par des sources indépendantes que nous avons pu joindre dans la ville de Birao « les éléments de MLCJ ont réellement remis quelques armes. La cérémonie s’est déroulée ce matin » a confié mardi dernier, un membre de la société civile de cette ville d’extrême nord de la RCA. La représentation de la Minusca à Birao n’a pas été joignable pour nous confirmer cette information.

 

C’est lors de l’assemblée générale tenue le 15 mai dernier à Birao que les cadres du MLCJ ont décidé de la remise de ces armes à la Minusca.

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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 12:14

 

 

Malabo le 21 mai 2016. Le président de la République centrafricaine M. Faustin Archange Touadera a honoré de sa présence à l’investiture du président équato guinéen, M. Théodoro Obiang Nguema.

 

Le numéro un centrafricain est arrivé à Malabo en fin d’après-midi du jeudi 19 mai en compagnie de M. Firmin Ngrebada et de M. Wilfried Maurice SEBIRO, respectivement ministre d’Etat directeur de cabinet et chargé de mission à la communication à la présidence. Cet événement s’est déroulé hier 20 mai 2016 au palais de congrès de Sipopo devant plusieurs chefs d’Etat et anciens chefs d’Etats africains.

 

A son arrivée au palais de Sipopo, le président centrafricain a été installé aux premières loges à côté de ses homologues, les présidents Idriss Déby Itno du Tchad, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Alpha Condé de la Guinée, Mamadou Issoufou du Niger, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Boubakar Keita du Mali et de M. Pinto Da Costa de Sao Tomé et Principe.

 

Notons également la participation d’éminents dirigeants des organismes internationaux et des personnalités politiques, économiques du monde socioculturel venus de tous les continents. Pour certains observateurs la présence de ces personnalités  témoigne l’amitié,  la solidarité et l’offensive diplomatique que la Guinée équatoriale mène depuis des années.

 

Le président élu Obiang N’Guema Mbasogo a fait son entrée dans la salle de conférence à 11H30  sous les ovations des milliers de participants acquis à sa cause. L’ambiance était bon enfant. La prestation a commencé par l’entrée en scène de la Cour d’honneur composée des représentants du sénat, de la Chambre des députés et de la Cour constitutionnelle. Ils ont été suivis par l’exhibition du drapeau équato-guinéen par quelques militaires aux rythmes de l’hymne national chanté par la fanfare de la garde républicaine.

 

C’est dans cette atmosphère festive que le président de la cour constitutionnelle M.Salvador Ondo Nkumu a lu le résultat définitif des élections du 24 avril 2016 qui confirme la victoire du président Obiang. Ce dernier a ensuite été invité par le juge à prêter serment afin de diriger la Guinée équatoriale pour les sept prochaines années à venir.

 

Autre élément à apporter à ce dossier d’investiture, le président Obiang Nguema Mbasogo a été élevé au rang du Grand Collier de l’ordre de l’Indépendance. C’est  la plus haute distinction honorifique de la Guinée équatoriale.

 

Prenant la parole le nouvel élu a exprimé sa gratitude au nom du peuple équato-guinéen à ses éminents invités venus d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs pour assister à cet événement historique, qui confirme d’après ses dires la bonne santé de la démocratie en Guinée équatoriale. « Tous se retrouvent parmi nous pour fêter la victoire de la démocratie en république de Guinée Equatoriale » a déclaré le président Obiang.

 

Le président Obiang Nguema MBasogo a demandé aux équato-guinéens de rester solidaires dans l’esprit de la poursuite des actions qui ont permis non seulement à leur  pays de préserver les acquis sociaux, la sécurité  et la paix, mais qui a aussi favorisé le développement des infrastructures dignes d’un pays développé.

 

Panafricaniste, le président Obiang est toujours déterminé à demeurer en tête des leaders qui défendent la cause africaine et à placer son pays en première ligne.  « La Guinée Equatoriale doit, par ailleurs, jouer au sein de l’Union Africaine, une politique qui protège la dignité du continent contre toute tentative de la minimisation de l’indépendance  et la souveraineté de ses Etats . A ce sujet, nous mettrons l’accent sur nos relations de coopération avec les pays africains afin de renforcer une vision commune émanant de la charte de l’union Africaine, dans le but de contribuer à l’équilibre mondial, la lutte contre la pauvreté, le terrorisme et l’instabilité » a tempéré le nouvel élu.

 

Très ovationné lors de la séance des congratulations, le président centrafricain a été reçu en audience par son homologue Téodoro Obiang N’guema Mbasogo avant de regagner la villa numéro 5 qui lui a été réservée pour cette célébration d’investiture.

 

(Article de Jolino de Ndaba)

LE PRESIDENT TOUADERA ASSISTE A L’INSTITURE DU PRESIDENT OBIANG NGUEMA EN GUINEE EQUATORIALE
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25 mai 2016 3 25 /05 /mai /2016 11:37
Centrafrique: les ex-Seleka menacent de se réunifier

 

 

 

Par RFI  25-05-2016 Modifié le 25-05-2016 à 04:59

 

Depuis plusieurs semaines le président Faustin-Archange Touadéra reçoit les représentants des groupes armés pour discuter de la mise en place du processus Désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement (DDRR). La plupart des branches de l'ex-Seleka en sont ressorties très remontées contre les nouvelles autorités et envisagent même une « réunification » des mouvances principales en une seule chaîne de commandement.

 

A chacun des groupes armés reçus, Faustin-Archange Touadéra a expliqué que le processus de Désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement (DDRR) serait géré par une structure au sein de laquelle ces groupes seront représentés. Mais la représentativité, c'est justement le grief principal des ex-Seleka envers les nouvelles autorités.

 

L'UPC d'Ali Darassa, le FPRC de Noureddine Adam, le RPRC de Joseph Zoundeko ou le MPC de Mahmat Al Katim. Tous dénoncent le fait qu'aucun ex-Seleka ne soit présent au gouvernement ou dans le tout nouveau cabinet présidentiel. « Si on ne nous associe pas à la prise de décision, comment ramener la paix ? » s'emporte Abdoulaye Hissène, ancien ministre et ancien conseiller présidentiel sous la transition.

 

Frustrations

 

Les consultations à l'initiative du président Touadéra ont suscité d'autres tensions. « Le gouvernement ne veut pas discuter des préalables comme les conditions de cantonnement de nos éléments. On ne peut pas cantonner les gens sans les nourrir et les protéger », s'emporte un cadre de l'UPC.

 

La somme des frustrations accumulées semble avoir un effet rassembleur chez les ex-Seleka. Les quatre branches nées de l'éclatement du mouvement envisagent de réunifier très prochainement leurs appareils militaires et de remettre sur pied une chaîne de commandement unique.

 

« Le maintien de Sangaris aurait dissuadé beaucoup de velléités », commente pour sa part un autre protagoniste qui voit dans la récente confirmation du retrait des troupes françaises un motif de soulagement chez les chefs de guerre.

 

 

Opérations d’identification des ex-rebelles

 

http://www.dw.com/

 

En Centrafrique, la Mission des Nations-unies a lancé une nouvelle phase des opérations d’identification et de recensement des ex-combattants pour la ville de Bangui.

 

Environ 1.000 combattants membres de l’ex-coalition rebelle seleka ont déjà été recensés et cantonnés dans des camps installés dans la capitale centrafricaine. Cette nouvelle phase concerne certains miliciens anti-balaka et les groupes d’auto-défense du quartier musulman du PK5.

 

Bangui, où depuis plusieurs semaines le président Faustin-Archange Touadéra reçoit les représentants des groupes armés pour discuter de la mise en place du processus: désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement.

 

La plupart des branches de l'ex-Seleka en sont ressorties très remontées contre les nouvelles autorités. Elles envisagent une « réunification » des mouvances principales en une seule chaîne de commandement.

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 17:34
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La Sangaris annonce son prochain repositionnement dans les forces internationales

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 24 MAI 2016

 

BANGUI, 24 mai 2016 (RJDH)—La porte-parole de l’Opération française Sangaris, le lieutenant-colonel Sophie a annoncé le prochain repositionnement de la force française dans les forces internationales. Elle l’a dit lors d’une conférence de presse ce mardi 24 mai 2016 au camp de la Sangaris.

 

Le lieutenant-colonel Sophie a indiqué qu’aujourd’hui 650 soldats français sont engagés en Centrafrique. Elle a précisé que cet effectif sera réduit jusqu’à 350 soldats qui seront repositionnés dans les forces internationales présentes en Centrafrique « l’objectif aujourd’hui est qu’à terme une présence française de 350 militaires soit engagée dans les différentes missions internationales notamment les forces européenne et celles de la Minusca. Ces soldats  seront des forces de réserve tactique au profit des casques bleus » a-t-elle expliqué.

 

Le porte-parole de la Sangaris s’est félicitée du bilan de la force en ces termes « en effet, depuis son engagement le 05 décembre 2013 jusqu’aujourd’hui, elle a, grâce au professionnalisme de ses soldats et à leur engagement courageux, permis de mettre un terme à la spirale de violence et aux exactions. Elle a aussi permis le déploiement des forces de la communauté internationale, facilité la reprise de la vie économique, administrative et politique du pays et accompagné la restauration progressive de l’Etat ».

 

La Sangaris dit avoir passé le relais à la Minusca « les forces de la Minusca ont pris le relais parce qu’elles sont désormais totalement déployées, opérationnelles et réactives sur l’ensemble du pays. Ce témoin sera également transmis à la future mission européenne EUTM RCA ».

 

Il est difficile de connaitre à l’état actuel les modalités du repositionnement de la Sangaris dans les forces internationales. Le président français François Hollande en visite à Bangui, le 13 mai 2016 avait sonné la fin de l’opération Sangaris.

 

 

Centrafrique : Quatre branches de l’ex-Séléka envisagent mettre en place une seule chaine de commandement

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 24 MAI 2016

 

BANGUI, 24 mai 2016—Quatre des cinq tendances de l’ex-Séléka ont annoncé le lundi dernier dans un communiqué, leur intention de se réunir à nouveau. Selon Joseph Zoundeko, chef d’état major du RPRC, ce regroupement est motivé par l’intention des quatre tendances de défendre l’intérêt de la coalition.  

 

Les quatre branches de l’ex-Séléka concernées sont l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), le Mouvement Patriotique Centrafricain (MPC), le Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de la Centrafrique (RPRC) et le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC).

 

Ce rapprochement, selon Joseph Zoundeko est voulu par les chefs militaires de ces quatre tendances « c’est une idée qui est discutée par les chefs d’Etat major. Nous avons discuté au téléphone et tous sommes d’accord pour que le rapprochement se fasse » a-t-il expliqué. La même source a indiqué que l’objectif est d’avoir une chaine de commandement et un état major uniques et représentatifs capables de défendre les intérêts du groupe  « notre objectif est d’arriver à mettre en place une chaine de commandement unique ainsi qu’un seul état-major qui puissent discuter avec le gouvernement et les partenaires » a-t-il précisé.

 

Le rapprochement entre ces quatre branches de l’ex-Séléka est signalé au moment où le nouveau président de la République a engagé avec les leaders politiques de ces mouvements armés, des discussions sur le processus DDRR.

 

Selon le communiqué annonçant lundi dernier le rapprochement entre ces quatre tendances de l’ex-Séléka, une assemblée générale se tiendra pour formaliser cette volonté « une date sera communiquée ultérieurement pour annoncer le lieu de la tenue de notre assemblée générale aux fins de la mise en place d’un état-major avec une chaine de commandement unique » peut-on lire dans le document signé par les quatre chefs d’Etat-major.  Joseph Zoundeko pense que la dynamique est ralentie par manque de moyen « nous n’avons pas encore les moyens nécessaires pour organiser cette assemblée générale. Nous sommes en train de les réunir afin de rassembler les principaux leaders pour mettre en place un état major et une seule chaine de commandement » a-t-il confié.

 

Le RJDH a tenté en vain d’entrer en contact avec les leaders politiques des quatre tendances de l’ex Séléka pour avoir leur réaction par rapport à l’initiative de leurs chefs d ’Etat major. Moussa Dhaffane, leader politique de Séléka Rénovée écartée de ce processus, dit n’avoir pas été informé. Il pense que l’initiative est soutenable si elle est orientée vers la paix « je suis toujours prêt à apporter ma caution aux efforts de la paix. Si cette initiative est prise pour aller vers la paix, je vais la soutenir dans le cas contraire, je ne saurais l’appuyer » a-t-il fait savoir.

 

La rébellion Séléka créée en août 2012, a pu renverser l’ancien président François Bozizé en mars 2013. Michel Djotodia porté au pouvoir par cette coalition, l’a dissoute en septembre 2013. Depuis la démission forcée de ce dernier, le mouvement s’est divisé en cinq tendances qui tentent aujourd’hui de se réunir.

 

 

Centrafrique : La présence d’un groupe armé paralyse les activités scolaires au village Bitiyo proche de Baboua

 

http://rjdh.org/ PAR JOB MOHOUNA LE 24 MAI 2016

 

BABOUA, 24 Mai 2016 (RJDH)—Des hommes armés sont entrés depuis quelques jours au village Bitiyo, proche de Baboua. Ils ont, selon les informations du RJDH, occupé le bâtiment de la seule école du village paralysant ainsi les activités scolaires.

 

Les informations du RJDH font état d’une centaine d’hommes armés arrivés dans ce village. Une source locale a indiqué qu’ils ont occupé les salles de l’école fondamentale 1 « c’est depuis quelques jours qu’ils sont entrés dans le village. C’est à l’école de Bitiyo qu’ils sont » a-t-elle expliqué avant d’indiquer que les activités scolaires sont paralysées à cause de cette présence.

 

Les activités à l’école fondamentale 1 de Bitiyo sont suspendues, selon un des enseignants contactés par le RJDH « l’école étant occupée par des hommes en arme, il n’était pas possible pour les enfants de venir côtoyer ces gens là. C’est pourquoi, les activités sont suspendues bien que nous nous approchons de la fin de l’année » a-t-il regretté.

 

Un de ces hommes armés a indiqué qu’ils se sont regroupés pour attendre le DDR « nous sommes une centaine mais nous ne sommes pas là pour faire du désordre. Ce regroupement est fait pour attendre le processus DDR. Pour le moment, nous attendons les ordres de nos chefs afin de libérer l’établissement», a affirmé ce combattant qui a requis l’anonymat.

 

Ces hommes armés seraient des combattants du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) de Abdoulaye Miskine, un mouvement rebelle très actif entre Bouar et à la frontière centrafricano-camerounaise. En septembre et octobre 2015, ce groupe a revendiqué la prise d’otage d’une vingtaine de personnes dont un prêtre polonais et plusieurs ressortissants camerounais qui seront libérés deux mois plus tard.

 

 

Centrafrique : Touadera plaide pour les déplacés et les réfugiés au sommet d’Istanbul

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 24 MAI 2016

 

BANGUI, 24 Mai 2016 (RJDH)—Dans le discours prononcé au sommet sur l’aide humanitaire, le président centrafricain, Faustin Archange Touadera a plaidé pour le retour et la réinsertion des déplacés et des réfugiés. Il a appelé la communauté à l’aide afin de régulariser la situation de ces personnes.

 

Faustin Archange Touadera, citant la Croix-Rouge Centrafricaine, a déclaré que la situation humanitaire reste fragile dans son pays «  environ 1746 personnes ont perdu la vie et 2600 personnes ont été blessées par armes blanches ou armes à feu pendant la crise. Aussi, des biens, meubles et immeubles appartenant à l’Etat ou à des particuliers ont été pillés ou détruits. Des infrastructures sociales de base comme les formations sanitaires, les écoles ou autres structures socioéconomiques ont été mis à sac et aujourd’hui encore plus de 2, 3 millions de personnes sont dans le besoin d’assistance humanitaire » a présenté le président centrafricain.

 

Faustin Archange Touadera a mis au cœur de son intervention la situation des déplacés et des réfugiés. Le président a présenté trois projets en faveur de ces derniers. Le premier est un Projet de reconstruction de logement pour les déplacés, le second concerne la réinsertion socio-économique pour les retournés et le troisième est un projet de domestication des instruments juridiques régionaux et internationaux parmi lesquels la Convention de l’Union Africaine sur la Protection et l’assistance aux Personnes Déplacées Internes dite Convention de Kampala.

 

Faustin Archange Touadéra fait appel au soutien de la communauté internationale « l’appui de la communauté internationale demeure indispensable particulièrement sur la question humanitaire » avant de regretter la faible mobilisation des ressources «  mais sur toutes les prévisions aussi bien pour l’année 2014 que 2015, les ressources mobilisées n’ont jamais dépassé le taux de 70% » regrette le président centrafricain.

 

Les données publiées par OCHA le 15 mai dernier font état 418.638 déplacés internes repartis sur 42 sites à travers le pays et 467.468 Centrafricains toujours réfugiés dans les pays voisins.

 

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 14:19

 

 

Par La redaction de Mondafrique - 19 mai 2016

 

La nomination du musulman Karim Meckassoua, proche du chef d’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, à la tête de l’Assemblée nationale centrafricaine n’a pas fait plaisir à la conseillère Afrique de l’Elysée, Hélène le Gal. Cette dernière s’était déjà opposée à la nomination de Meckassoua au poste de premier ministre.

 

 

Centrafrique : 1ère session parlementaire houleuse sur fond de soupçons de corruption

 

Michal Mamadou

 

BANGUI (LNC) – LA PREMIÈRE SESSION DU NOUVEAU PARLEMENT CENTRAFRICAIN VIENT DE S’ACHEVER. ET LE MOINS QUE L’ON PUISSE DIRE, C’EST QUE LES CAS DE CORRUPTION PAR KARIM MECKASSOUA SON PAN NE SONT PAS PASSÉS INAPERÇUS.

 

CETTE PREMIÈRE SESSION PARLEMENTAIRE QUI S’ACHÈVE, TENUE DU DU 03 AU 17 MAI, AURA PERMIS DE METTRE EN PLACE LE BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, ET DES DIFFÉRENTES COMMISSIONS ET GROUPES PARLEMENTAIRES. MAIS DANS QUELLES CONDITIONS ?

 

CORRUPTIONS RAMPANTES

 

Un député qui pourtant avait voté pour Meckassoua de déclarer à LNC, mais en exigeant l’anonymat strict :

 

“J’ai honte pour tout ce qui s’est passé. Tout ce que vous avez rapporté est vrai. Je me demande comment d’ailleurs vous pouvez savoir tout ça. Oui c’est vrai le Président Meckassoua a corrompu pratiquement tout le monde avec son argent. Et je vous le dis, le chef de l’état est très bien au courant.”

 

Corruption massive des députés, tel pourrait être le terme résumant cette première session parlementaire.

 

Des députés comme  Gaston N’Guerekata (PARC), ou comme Eddy-Symphorien Kparékouti (PUR) n’ont pas hésité à se lever pour dénoncer ces faits qui selon eux,  “remettent en cause la renaissance de la démocratie voulue par les Centrafricains.”

 

Autres sujets de controverse, la sous représentation des femmes dans cette assemblée, et les déjà conditions opaques des mises en place des différentes commissions par simple acclamation.

 

TENSIONS POLITIQUES

 

Secret de polichinelle pour les partisans de la première heure de Faustin Touadera, qui ne supportent pas de savoir qu’il se soit autant mouillé dans les magouilles de Meckassoua.

 

Pour un diplomate européen de la place : “Finalement, les vrais opposants à venir de Touadera viendront de son propre camp. En s’impliquant dans les turpitudes de Meckassoua, il court le risque de se couper de ses alliés fondamentaux, notamment de Martin Ziguélé qu’il a humilié.”

KARIM MECKASSOUA BOTTE EN TOUCHE

 

Le discours de clôture du président de la nouvelle Assemblée Nationale, Karim Meckassoua était plus que très attendu.

 

Beaucoup voulait entendre ses explications sur les accusations de corruption massive. Mais il évitera très soigneusement le sujet. Ce qui pour des observateurs est un aveu de culpabilité.

 

Meckassoua s’est contenté de déclarer : “la majorité parlementaire à laquelle j’ai l’honneur d’appartenir, gouvernera avec et aux côtés du Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji.

 

Nous appuierons sans réserve et de toutes nos forces l’action du Gouvernement qui s’inscrit dans la dynamique du changement. Nous nous engageons à soutenir fermement et franchement le programme politique du Président Faustin Archange Touadera”.

 

Ce qui en soi fait déjà polémique. Est-ce le rôle d’un président d’assemblée nationale de faire une semblable déclaration ?

 

Autant dire que déjà, d’entrée, Meckassoua fait des députés, de simples godillots à la botte du pouvoir.

 

Les prochaines sessions parlementaires risquent d’être rocambolesques.

 

A précisez que….Comme nous sommes en République centrafricaine, aucune ouverture d’enquête judiciaire ne sera faite sur les plus que soupçons de corruption de députés par la seconde plus haute personnalité de la Nation.

 

Mai 2016 LAMINE MEDIA

Lu pour vous : Centrafrique, l’Elysée hostile à la promotion d’un proche de Sassou
Lu pour vous : Centrafrique, l’Elysée hostile à la promotion d’un proche de Sassou
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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 14:06

 

 

http://www.cameroon-info.net/  Yaoundé, 19 Mai 2016  © Peter Kum 

 

Les nouvelles autorités centrafricaines envisagent de réaliser un audit de la période de transition selon Jeune Afrique.

 

Le journal panafricain Jeune Afrique, dans un article publié le 19 mai 2016, dévoile qu’«une cinquantaine de véhicules offerts par l’Angola dans le cadre de l’élection présidentielle se seraient ainsi volatilisés» de la République centrafricaine.

 

Selon le journal, des sources diplomatiques «soupçonnent des proches de Catherine Samba-Panza et de son Premier Ministre, Mahamat Kamoun, de s’être partagé le cadeau angolais et d’avoir stocké les voitures à Yaoundé».

 

En effet, l’Angola avait octroyé une aide de 10 millions de dollars à la RCA en mars 2014. L’aide angolais visait à soutenir le fonctionnement du Gouvernement de transition et répondre à la crise humanitaire dans le pays.

 

«La gestion de la mairie de Bangui, dirigée jusqu’au 6 mai par Hyacinthe Wodobodé, une proche de l’ex-Présidente de la transition, Catherine Samba-Panza, et de plusieurs dons de pays étrangers posent problème», informe le journal qui prend à témoin des sources diplomatiques.

 

Pour ces faits, les nouveaux dirigeants centrafricains «envisagent de réaliser un audit de la période de transition» dirigée par Catherine Samba-Panza. «Le président, Faustin-Archange Touadéra, souhaite également mettre fin au trafic de faux passeports mis en place à l’époque de François Bozizé et qui a perduré pendant toute la transition», conclut Jeune Afrique.

 

Peter Kum

 

Centrafrique: Catherine Samba-Panza soupçonnée d’avoir détourné des véhicules centrafricains et les avoir stockés à Yaoundé
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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 09:54

 

Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle de Transition

 

                                                               Bangui 

 

Objet : Demande d’avis 

 

Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle de la Transition (1), 

 

L’article 95 de la Constitution du 30 mars 2016 dispose, entre autres, que la Cour Constitutionnelle est la plus haute juridiction de l’État en matière constitutionnelle. 

 

L’article 98 quant à lui précise en son premier alinéa que « toute personne peut saisir la Cour Constitutionnelle sur la constitutionnalité des lois, soit directement, soit par la procédure de l’exception d’inconstitutionnalité invoquée devant une juridiction dans une affaire qui la concerne ». Et le second alinéa d’indiquer que « la Cour Constitutionnelle est tenue de statuer dans un délai d’un mois. En cas d’urgence, ce délai est ramené à huit (8) jours ».   

 

La Loi fondamentale ayant pour vocation d’organiser le fonctionnement des institutions républicaines, elle ne saurait, à mon humble avis, comporter des dispositions incertaines, susceptibles d’interprétations diverses, renforçant par-là même l’incertitude, le doute, et, créant finalement une insécurité juridique préjudiciable à l’État. 

 

À cet effet, conscient du fait que la Constitution nouvellement promulguée constitue le socle du bon fonctionnement de nos institutions et en vertu des dispositions ci-dessus rappelées, j’ai l’honneur de vous adresser la présente afin de solliciter, en urgence, un avis sur les dispositions constitutionnelles relatives au contreseing frappant certains actes administratifs du président de la République. 

 

En effet, le rôle du Chef de l’État, ses prérogatives, les limites des pouvoirs que la Constitution lui confère mériteraient d’être précisés.  

 

Aussi, vous voudrez bien pardonner mon incompétence en matière de droit constitutionnel. Voilà qui explique et justifie tout autant, je l’espère, cette demande d’avis.

 

D’ailleurs, de nombreux citoyens s’interrogent de plus en plus ouvertement et s’inquiètent très vivement d’un certain nombre de points inhérents à ce qui apparait clairement comme étant une mauvaise interprétation de la Constitution par les plus hautes autorités de l’État, laquelle fait encourir constamment le risque de nullité aux  actes du Président de la République. 

 

Comme vous le savez, aux termes du décret n°16 250 du 19 mai 2016, pris par le Président de la République et curieusement contresigné par le Premier ministre ainsi que le ministre des Finances et du Budget, certains fonctionnaires et agents de l’État ont été nommés ou confirmés à des postes de responsabilité au Ministère des Finances et du Budget. 

 

Or, selon l’une des dispositions de l’article 33 de la Loi fondamentale de notre pays, le Président de la République « nomme aux fonctions civiles et militaires, à       l’exception de celles pour lesquelles la loi dispose autrement »; cependant, l’article 49 rappelle les exceptions en disposant qu’ « à l’exception de ceux (articles) relevant des domaines réservés du Chef de l’État prévus aux articles 33, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 90, 91, 92 et 99 les actes du Président de la République sont contresignés par le Premier ministre et, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.   L’absence du contreseing entraine la nullité de ces actes ». 

 

Dès lors que l’article 33 figure parmi les exceptions soulevées par l’article 49, les dernières dispositions de celui-ci ne sauraient être appliquées, me semble-t-il, aux actes du Président de la République. Il n’est, à cet égard, pas inutile de préciser que les décrets récemment pris par le Chef de l’État et contresignés par les autres membres de l’exécutif relèveraient simplement d’une mauvaise interprétation de l’article 49 de la Constitution du 30 mars 2016, et par conséquent jettent le trouble dans les esprits de bon nombre de nos compatriotes. 

 

C’est pourquoi je demande à votre Cour de rendre un avis qui fixera définitivement, j’en suis convaincu, les limites autorisées par la loi en ce qui concerne les  dispositions relatives au contreseing ainsi que leur domaine d’application.  

 

I - DISCUSSION 

 

Il convient de préciser que la religion du contreseing a trouvé un terreau fertile en République centrafricaine à l’issue des Accords de Libreville de janvier 2013,   consacrant le partage du pouvoir entre la majorité présidentielle de l’époque,  l’ex-rébellion Séléka et les membres de l’opposition de naguère; ces Accords ayant expressément exclus la révocation du Premier ministre par le Chef de l’État, il était justifié, compte tenu du contexte politique de l’époque, d’encadrer par certaines  dispositions contraignantes, les actes du président François Bozizé dont le régime tanguait sous les coups de boutoir d’une rébellion qui rongeait son frein aux portes de Bangui. 

 

Après le coup d’État du 24 mars 2013, il apparait donc logique et eu égard à la méfiance de la communauté internationale vis-à-vis du pouvoir Séléka qui était tout sauf un modèle de démocratie, de faire figurer en bonne place dans la Charte Constitutionnelle de la Transition des dispositions relatives au contreseing. D’autant que le régime de la transition ne pouvait se prévaloir d’une quelconque légitimité populaire et qu’il n’avait d’ailleurs pas vocation à engager des réformes structurelles, indispensables au développement du pays, loin s’en faut. Sans même aller jusqu’à évoquer les relations exécrables ainsi que la méfiance réciproque qui s’était installée entre le Chef de l’État et le Premier ministre de la Transition de l’époque.   

 

Tout en comprenant les raisons louables ayant conduit à l’adoption de telles dispositions du temps de la transition, je ne suis pas favorable, en revanche, à ce qu’elles puissent continuer à polluer inutilement le climat national. 

 

Car je demeure convaincu que le contreseing menace gravement la confiance qui constitue la pierre angulaire de toute coexistence au sommet de l’État. 

 

Je pense pour ma part que la légitimité conférée au Président de la République par son élection au suffrage universel direct devait être mieux assumée et ne devrait souffrir d’aucune entorse. Pour la simple et la bonne raison que le Président de la République est le seul responsable devant le peuple centrafricain de la politique  menée dans le pays. 

 

Il me parait donc essentiel que le Chef de l’État puisse avoir les mains libres pour agir, dans les limites des prérogatives éminentes que la Constitution lui confie, de la légitimité que lui donne son mode d’élection et des mécanismes de contrôle parlementaire prévus par la loi. 

 

Cela est nettement préférable au contreseing qui instaure un climat de défiance entre les plus hautes autorités et qui porte les ingrédients de nombreuses frictions au sommet de l’État.  D’ailleurs, il serait curieux de constater la réaction du Président de la République si le Premier ministre et ses ministres, tous nommés par lui et auxquels il a délégué une partie de son magistère reçu du peuple centrafricain venait à refuser pour une raison ou une autre de contresigner un acte présidentiel. 

 

II - QUESTIONNEMENT  

 

La recherche à tout prix des voies d’une démocratie irréprochable et d’une République exemplaire, pour reprendre la formule de Nicolas Sarkozy, saurait-elle constituer un motif d’instabilité institutionnelle dans notre pays ? 

 

Doit-on lier les mains du Chef de l’État pour que paraît-il tout aille le mieux dans la gestion de la chose publique ? 

 

Est-il raisonnable, d’instaurer dans la Loi fondamentale, sous le couvert de la bonne gouvernance, des dispositions rendant légitimes certaines pratiques  éminemment contestables qui pourraient gravement menacer la paix sociale et la cohésion nationale ?  

 

 Ne vaudrait-il pas mieux envisager le rééquilibrage des pouvoirs au sein de l’État, et de ce fait, renforcer les moyens de contrôle du parlement sur l’exécutif ? 

 

CONCLUSION

 

Pour toutes ces raisons, et eu égard aux craintes légitimes qui sont actuellement exprimées par un grand nombre de nos compatriotes, il me parait essentiel de faire trancher définitivement cette question par un arrêt solennel de la Cour Constitutionnelle de la Transition.

 

Qu’il plaise à votre Cour de : 

 

- déclarer les actes récemment pris par le Président de la République et contresignés par le Premier ministre ou un membre du gouvernement comme contraires à l’esprit et la lettre de l’article 49 de la Constitution du 30 mars 2016; de sorte qu’à l’avenir, seul le Président de la République est habileté à signer des décrets; 

 

- demander avec insistance au président de la République de doter son cabinet d’un conseiller juridique expérimenté afin de lui éviter de prendre des actes susceptibles d’être contestés devant les juridictions administratives comme par exemple le décret n°16 247 du 18 mai 2016 nommant des personnalités à la Présidence, dont le second article ne précise pas si avant de « prendre effet à compter de la date de sa signature » les « dispositions antérieures contraires » (selon la formule consacrée) sont et demeurent rapportées ou abrogées;     

 

- statuer selon la procédure d’urgence aux fins de mettre un terme à l’insécurité  juridique consécutive aux actes manifestement frauduleux du Chef de l’État, parce qu’ils seraient contraires à la Constitution. 

 

En faisant droit à cette demande, vous aurez rendu un immense service à la Nation centrafricaine tout entière. 

 

Je vous prie de vouloir bien accepter, Monsieur le Président, les assurances de ma haute considération et de mon profond respect. 

 

 

Georges Adrien POUSSOU   

Saisine de la Cour constitutionnelle de Transition par Georges Adrien Poussou
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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 19:02

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, le 23 mai 2016 – Le président du Comité des sanctions sur la République centrafricaine sera à Bangui du 24 au 27 mai 2016 pour évaluer la mise en œuvre effective des mesures de sanctions. Décidées par le Conseil de sécurité des Nations Unies dans ses résolutions 2127, 2134 et 2262, ces mesures imposent un embargo sur les armes, l’interdiction de voyager et le gel des biens imposés à des groupes et individus.

 

Le Comité entend recueillir des données sur l’impact des sanctions, compte tenu des derniers développements politiques et sécuritaires intervenus en Centrafrique. Cette visite a aussi pour objectifs de renforcer le dialogue, la collaboration et l’interaction entre le Comité, le panel d’experts et le gouvernement centrafricain en vue de la mise en œuvre du régime des sanctions. La levée des sanctions sur l’exportation des diamants bruts figure aussi à l’ordre du jour.

 

Le président du Comité et sa délégation rencontreront les autorités centrafricaines, la société civile, des chefs religieux, le corps diplomatique ainsi que les agences et programmes des Nations unies. Ils se rendront également à Bambari, pour  faire le point sur les activités des groupes armés notamment le trafic illicite de ressources naturelles.

 

Au terme de sa visite en Centrafrique, le chef de la délégation présentera ses conclusions et observations au Comité. Ce rapport alimentera le réexamen par le Conseil de sécurité des mesures de sanction et dessinera les nouveaux contours de la mise en œuvre de ces mesures.

 

 

NOTE D’INFORMATION

DÉBUT DE LA COMMÉMORATION DE LA JOURNEE DES CASQUES BLEUS

 

Bangui, le 20 mai 2016 – La célébration de la Journée internationale des casques bleus, le 29 mai, a débuté ce lundi à Bangui, Bouar, Bossangoa et à Kaga Bandoro avec des activités sociales menées par les soldats de la paix de la MINUSCA.

 

A Bangui, les casques bleus rwandais ont nettoyé le marché du 3e arrondissement tandis que des jeunes et des femmes du 6e arrondissement ont participé à une rencontre sur le mandat de la Mission. Pour leur part, les casques bleus du Bangladesh ont distribué des cahiers aux élèves et instituteurs de l’école de Doaka, dans les environs de Bouar, et animé une campagne de sensibilisation médicale à Botto, Kaga Bandoro.

 

Tout au long de la semaine, des activités seront  organisées par la MINUSCA tant à Bangui que dans les secteurs ouest, est et centre, en partenariat avec des institutions nationales et la société civile. La Force et la Police sont particulièrement impliquées dans ces activités qui consistent notamment en de travaux de salubrité, de soins médicaux gratuits, nettoyage d’infrastructures scolaires et d’édifices publics ainsi que la collecte de dons, de ventes de charité au profit des plus démunis.

 

Le 28 mai, une cérémonie officielle rassemblera tout le personnel de la MINUSCA en présence des hautes autorités centrafricaines, du corps diplomatique et d’autres partenaires.

 

La Journée internationale des casques bleus est célébrée cette année sous le thème «Rendons hommage à nos héros», afin d’exprimer la reconnaissance des Nations unies envers ces hommes et femmes ayant perdu leur vie dans l’exercice de leurs fonctions. L’autre objectif est d’encourager ceux qui sont sur le terrain à poursuivre leur noble mission.

 

En 2015, 129 soldats des 16 opérations de maintien de la paix des Nations unies sont tombés dans la quête de la paix et de la stabilité. Depuis son installation en 2014, la MINUSCA a perdu 21 soldats en Centrafrique.

 

Dans son message pour marquer la journée, le Secrétaire général a salué des casques bleus qui « incarnent les aspects les meilleurs de la solidarité mondiale » afin d’assurer « la sécurité de certaines des populations les plus vulnérables». L’inauguration de la «Médaille capitaine Mbaye Diagne pour courage exceptionnel » sera un moment fort de l’édition 2016 de la Journée des casques bleus. En 1994, cet officier sénégalais avait sauvé au péril de sa vie plusieurs centaines de personnes du génocide au Rwanda.

 

VISITE DU COMITE DES SANCTIONS SUR LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 18:52
Lu pour vous : France : bye-bye Bangui !

 

22 mai 2016 à 10h06  Par Jeune Afrique

 

Le retrait des troupes françaises de Centrafrique est prévu pour la fin de l’année, et les demandes répétées de Faustin-Archange Touadéra depuis son élection pour que son mandat soit prolongé n’y changeront rien, assure-t-on à Paris. Le nouveau président centrafricain peut toutefois se rassurer : les soldats français ne sont pas près de déserter Bangui. La France prévoit d’en envoyer une centaine au sein de la Minusca (dont une trentaine d’hommes à l’état-major de la force onusienne). Hormis au Liban, la France avait perdu l’habitude de garnir les contingents de l’ONU.

 

« Il faut cela pour que d’autres pays envoient des hommes, la Centrafrique n’étant pas une priorité de la communauté internationale », explique une source officielle française. La France participera en outre à la mission EUTM-RCA, qui est en chantier et dont elle devrait fournir la moitié des 160 à 180 formateurs européens prévus ainsi que son chef. Enfin, l’état-major français prévoit de laisser pour une durée indéterminée 250 hommes à Mpoko, soit à peu près autant qu’avant le déclenchement de Sangaris, en décembre 2013.

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