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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 20:42
RDC : accord politique pour un report de la présidentielle à avril 2018

 

RDC : accord politique pour un report de la présidentielle à avril 2018


Kinshasa AFP / 17 octobre 2016 20h50 - Les participants au dialogue national en République démocratique du Congo, boycotté par la majeure partie de l'opposition, ont conclu lundi un accord reportant l'élection présidentielle au mois d'avril 2018.

L'accord, validé lors d'une séance plénière à Kinshasa en l'absence de la majeure partie de l'opposition, prévoit de maintenir dans ses fonctions jusqu'à cette date le président Joseph Kabila, dont le mandat s'achève en décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.

La présidentielle aura lieu le 29 avril 2018 et la passation de pouvoirs entre le président entrant et le président sortant le 9 mai, a déclaré à l'AFP Vital Kamerhe, co-modérateur du dialogue politique national inclusif pour le compte de l'opposition.

La date des élections c'est en avril 2018, a déclaré pour sa part Ramazani Shadari, président du groupe parlementaire du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation de M. Kabila.

L'ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, facilitateur des négociations, a annoncé que l'accord approuvé lundi serait signé individuellement mardi après-midi par chacun des délégués à ces assises.

L'accord prévoit la constitution rapide d'un nouveau gouvernement dont le poste de Premier ministre devrait revenir à une personnalité de l'opposition, a dit M. Kodjo.

M. Kamerhe, ancien directeur de campagne de M. Kabila lors de la présidentielle de 2006 et chassé de la majorité en 2008 fait figure de favori.

La RDC traverse une crise politique depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011 à l'issue d'un scrutin marqué par des fraudes massives. Celle-ci est exacerbée par l'incapacité - volontaire, selon les détracteurs du chef de l'État - des autorités à organiser la présidentielle avant la fin de l'année.

L'accord forgé lundi n'engage que la majorité et une frange de l'opposition, ce qui pose la question de sa capacité à sortir le pays de la crise.

Réunie dans un Rassemblement constitué en juin, la majeure partie de l'opposition a refusé de participer au dialogue national, y voyant une manoeuvre du pouvoir pour une présidence à vie de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001.


(©)
 

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 16:12
Standard and Poor's évoque «un risque d'instabilité politique» au Cameroun

 

 

APA-Yaoundé (Cameroun) - 2016-10-17 14:55:21- L’agence de notation américaine Standard and Poor's (S&P) a maintenu à «B» le profil émetteur du Cameroun sur le court et le long terme, sous réserve d’éventuels risques d’instabilité politique en rapport avec les «incertitudes liées à la succession» à la tête de l’Etat.


Dans son dernier rapport, l’institution prévoit que la croissance économique réelle du pays restera robuste, en moyenne de 5,3% en 2016-2019 en dépit de la forte baisse des prix du pétrole et des menaces terroristes dans la région de l'Extrême-Nord.

La solvabilité du Cameroun reste limitée par la faiblesse des institutions, le risque lié à la succession à la présidence de la République étant élevé du fait d’un manque d'expérience dans le domaine de la transition démocratique, le chef de l’Etat actuel (Paul Biya) ayant gouverné sans discontinuer depuis 1982.

A ces préoccupations politiques, s’ajoute un faible revenu par habitant ainsi que la hausse continue de l'endettement extérieur qui se situait à 27% du produit intérieur brut (PIB) en fin 2015, dont environ 78% était d’origine extérieure.

S&P prévoit que la dette du pays continuera d’augmenter, avec une variation moyenne de 3,6% du PIB entre 2016 et 2019 et ce alors que le déficit du compte courant se creusera en 2016.

De même, le déficit budgétaire sera en moyenne de 4,3% du PIB pendant la période considérée en raison de la baisse des revenus du pétrole, de la hausse des dépenses, du paiement des intérêts sur la dette extérieure et des dépenses en capital liées à la hausse des investissements gouvernementaux.

La croissance du PIB réel reste toutefois résiliente, atteignant 5,8% en 2015 malgré la baisse des prix du pétrole et la situation sécuritaire fragile dans l’Extrême-Nord où sévit la secte islamiste Boko Haram, dont les risques de déstabilisation critique restent néanmoins contenus.

S&P anticipe même sur la robustesse du secteur des services dopé par la réalisation des grands projets d'infrastructures qui continueront de soutenir la croissance, et l'amélioration des chaînes de valeur agricoles.

L’organisme de notation prévoit aussi un développement de l'approvisionnement en énergie, une activité soutenue dans le secteur du bâtiment ainsi que l’amélioration de la production de gaz naturel.

 

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 15:51
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : La population de Ngakobo vit dans la psychose

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 17 OCTOBRE 2016

NGAKOBO, 17 octobre 2016 (RJDH) — Après l’attaque du site des déplacés de Ngakobo, la population vit dans la peur en dépit du calme précaire qui règne dans la ville.

Le site des déplacés de Ngakobo dans la Ouaka a été la cible d’une attaque attribué par les combattant de l’UPC. Après cette agression de personnes vulnérables, les résidents de la localité sont traumatisés et les activités peine à reprendre leur monotonie.

Selon une source de la gendarmerie de Ngakobo, les mouvements sont encore timides après l’attaque du samedi 15 octobre dernier. Le Commandant de la Brigade de Ngakobo joint au téléphone par le RJDH souhaite un renforcement  rapide des forces de sécurité intérieure dans la ville. « Nous ne disposons que de deux éléments au niveau de la gendarmerie, c’est vraiment déplorable. Nous demandons une augmentation des effectifs de la gendarmerie et de la police, voire des FACA afin de sécuriser la ville » a-t-il lancé.

Une demande saluée par un habitant de Ngakobo qui  déplore que «  nous sommes abandonnés à nous même. Donc le souci, c’est de redéployer nos forces à Ngakobo » a-t-il souhaité.

L’onde de choc de Ngakobo touche aussi la ville de Bambari dont la population est dans la psychose, a rapporté une autorité de Bambari. Cette peur a pour origine la rumeur d’une éventuelle attaque des groupes armés.

 

Centrafrique : Condition déplorable des déplacés de Kaga-Bandoro à Bangui

http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 17 OCTOBRE 2016

Bangui, le 17 Octobre 2016(RJDH)- Environ deux cent déplacés en provenance de Kaga-Bandoro sont arrivés ce 17 octobre à Bangui. Ces sinistrés dépourvus de tout vivent sont dans une précarité déplorable.

 Après l’attaque des ex-Séléka sur les civils à Kaga-Bandoro, certains rescapés de cette incursion armée ont décidé de trouver refuge à Bangui. Ceux-ci sont arrivés aujourd’hui, 17 octobre 2016 à bord de quatre véhicules et recueillis par leurs parents ou personnes de bonne foi.

Selon Etienne Oumba, notable du quartier Gobongo 2 qui a accueilli certains de ces déplacés a déploré le sort de ces personnes qui ont besoin d’une assistance.

Sur le déroulement de l’attaque du site à Kaga-Bandoro, Patrick Moussa, l’une des victimes  du site  des déplacés qui a perdu toute sa famille dans les violences a rapporté que « les éléments de la Séléka  ont commencé par  lancé des roquettes et des grenades  avant de faire leurs entrée dans  le site pour faire du porte-à-porte et enfermés certaines personnes dans la maison avant de les bruler vifs ».

Le rescapé du drame a aussi accusé le contingent pakistanais de la Minusca pour sa passivité et faveur en faveur des bandits. « Le contingent Pakistanais était resté impassible devant les exactions des ex-Seleka. Quant ceux avaient épuisé leurs munitions, ils ont été ravitaillé par les casques bleus pour continuer le massacre » a-t-il dénoncé.

Devant la précarité de ces victimes, certaines voix s’élèvent pour interpeller le pouvoir à venir en aide à ces sinistrés. « Nous avons des personnes de troisième âge,  des enfants et des femmes qui n’ont ni famille ici et ils  sont fatigués. Depuis ce matin, j’ai appelé toutes les autorités compétentes pour secourir ces personnes, malheureusement que la réponse tarde», a-t-il déploré.

A Kaga-Bandoro, les déplacés sont dans la précarité, seule la Caritas leur apporte une assistance. Le Gouvernement sera-t-il en mesure d’assister ces déplacés du moment qu’il tarde à porter secours aux réfugiés centrafricains au Mali ?

 

Centrafrique : Touadera et Onanga au chevet des victimes de Kaga-Bandoro

http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 17 OCTOBRE 2016

Bangui,le 17 octobre 2016(RJDH)- Le Président Centrafricain F.A Touadera et le Chef de la mission Onusiennne Parfait Onanga se sont  rendus ce 17 octobre  2016 à Kaga-Bandoro dans la préfecture de la Nana-Gribizi pour toucher du doigt la situation déplorable de la population après le regain de violences dans la ville.

L’attaque du site de déplacés de Kaga-Bandoro et le vandalisme du matériel des Organisation Non Gouvernementales a indigné l’opinion nationale et internationale. Pour s’enquérir de la situation et donner une réponse à la hauteur des faits, le Président Faustin Archange Touadera et le Représentant de l’ONU en Centrafrique, Parfait Onanga étaient ce matin à Kaga-Bandoro, une occasion aussi pour partager l’amertume de ces sinistrés.

Selon une source présidentielle, « le Chef d’Etat par son déplacement à Kaga-Bandoro tient à rassurer la population et à compatir avec les familles endeuillées. Il ne manquera pas de délivrer un message fort aux auteurs de cette violence qui ne seront pas impunis », a t-il confié.

Les deux tendances de l’ex-seleka  de FPRC de Nouredinne Adam et  MPC de Alkatime  sont mis en cause dans cette nouvelle montée de violence dans le Chef-lieu de la Nana-Gribizi.

C’est la deuxième fois que le Président Touadera effectue une visite à Kaga-Bandoro. Devant la gravité des faits, l’attente de la population est grande. Elle « réclame sa sécurité avant l’assistance du Programme Alimentaire Mondial », a indiqué un habitant de la ville.

Centrafrique : Retrait de la société civile du comité consultatif et de suivi du DDRR

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 17 OCTOBRE 2016

BANGUI, 17 Octobre 2016 (RJDH) — Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) a suspendu sa participation au Comité Consultatif et de Suivi du DDRR. Une manière de dénoncer la violation de l’Accord de principe du DDRR par les groupes armés.

Dimanche 16 octobre 2016, le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC)  a annoncé son retrait du Comité Consultatif et de Suivi du DDRR, lit-on dans le communiqué publié par cette plateforme. Les raisons de ce retrait est la violation constante de l’accord de principe du DDRR par les groupes armés bénéficiaires de ce programme et au retard constaté dans le lancement de ce comité.

Dans ce document, le GTSC a recommandé aux mouvements armés signataires ou non de l’accord de principe du DDRR de « cesser toutes les exactions sur la population et de se conformer aux termes de cet accord ». Il a martelé que « la souffrance du peuple centrafricain perdure et doit cesser maintenant et sans conditions. Nous souhaitons qu’une rencontre préalable avec toutes les Forces Vives de la Nation avec la présence effective de tous les groupes armés se tiennent avant la reprise des activités dudit comité ».

Le comité consultatif de suivi du DDRR a lancé ses activités mercredi 12 octobre au Palais de la Renaissance à Bangui. Le regain de violence dans l’arrière pays et l’attaque des ONG sont dénoncés par les nations Unies et l’opinion nationale.

 

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 15:38

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE



Bangui 17 octobre 2016: Un convoi logistique de la  Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) sécurisé par le contingent pakistanais a été attaqué, le 16 octobre, par un groupe d'individus armés, à quelque 20 kilomètres de Dekoa, dans la préfecture de Nana Gribizi.

 

Les Casques bleus ont promptement réagi et mis en déroute les assaillants. Des armes ont aussi été récupérées.

Cette attaque intervient trois jours après celle dirigée contre un convoi sécurisé par le contingent mauritanien, entre Grimari et Sibut, occasionnant cinq blessés dans les rangs des Casques bleus.

 

Tout en condamnant dans les termes les plus forts ces actes lâches et irresponsables qui affectent dangereusement l'action des Casques bleus dans leur mission de paix en République centrafricaine, la MINUSCA invite leurs auteurs à y mettre fin immédiatement.

 

Par ailleurs, la MINUSCA s'insurge contre toute déclaration tendancieuse accusant à tort des contingents de la MINUSCA et souligne que de telles allégations, dont certaines ont des connotations confessionnelles, peuvent semer le doute sur l’impartialité de ses troupes et inciter certains groupes armés ou des individus radicalisés à poser des actes répréhensibles contre les soldats de la paix.

 

La MINUSCA tient à souligner que de tels agissements ne resteront pas impunis et que des poursuites seront diligentées pour appréhender exécutants et instigateurs afin qu’ils répondent de leurs actes devant les tribunaux compétents, y compris, le cas échéant, pour crimes de guerre.

 

______________________________________________________________________________

 

Bureau de la Communication et de l'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

 

LA MINUSCA CONDAMNE TRES FERMEMENT DES ATTAQUES REPETEES CONTRE SES CASQUES BLEUS
LA MINUSCA CONDAMNE TRES FERMEMENT DES ATTAQUES REPETEES CONTRE SES CASQUES BLEUS
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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 12:14
Centrafrique : des violences font 40 morts près de l’Evêché de Kaga Bandoro

 

 

http://fr.aleteia.org/ ISABELLE COUSTURIÉ 16 OCTOBRE 2016

 

11 mois après la visite du Pape et le jour même où le premier cardinal centrafricain présidait une marche pour la paix.

30 morts et 40 blessés, c’est le bilan d’un assaut mené par des miliciens de l’ancienne coalition Seleka contre le camp d’évacués situé dans les environs de l’Evêché de Kaga Bandoro, au centre du pays. L’attaque, rapporte l’agence Fides, remonte au 12 octobre, le jour où l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, qui vient d’être créé cardinal par le Pape, marchait pour la paix vers le quartier musulman de la capitale où d’autres affrontements ont été signalés une semaine auparavant. A la tête de milliers de personnes de confession chrétienne et musulmane, le futur premier cardinal centrafricain de l’histoire n’a eu qu’un cri : « Que personne ne nous divise. Nous voulons la paix pour l’avenir de notre pays ».

Depuis la visite du Pape…

Depuis la visite du Pape, en novembre 2015, et après 11 mois de calme relatif témoignant d’un certain apaisement entre les protagonistes de la récente guerre civile, les sources contactées par Fides, ne cachent pas leur crainte de voir s’aggraver la situation, dans la mesure où, déplorent-ils, au cours de tous ces mois, « personne ne s’est préoccupé de désarmer les différents groupes qui se sont affrontés pendant la guerre civile ». Sur place pourtant: la mission française Sangaris – appelée à se terminer à la fin de ce mois d’octobre – et 12.000 casques bleus de la Mission de l’ONU en République centrafricaine (MINUSCA).

Entre guerre et paix

Les violences à Kaga Bandoro sont survenues après la mort d’un ancien membre de la Seleka, à dominante musulmane, qui cherchait à voler un groupe électrogène à une station de radio locale, avec trois de ses camarades. En apprenant la nouvelle de sa mort, ceux-ci se sont livrés au pillage et au massacre de civils innocents. Le camp a été incendié, tandis que plusieurs habitations des quartiers proches de la Cathédrale, ainsi que des édifices gouvernementaux, ont été saccagés.

Une semaine auparavant, informe toujours l’agence Fides, à Bangui, la capitale centrafricaine, des fusillades « de vengeance » ont fusé après la mort, le 5 octobre, d’un Commandant de l’armée centrafricaine dans les environs du kilomètre 5, le quartier musulman de la capitale. Une partie de la population pense qu’il s’agit « d’un règlement de compte », d’autres  d’une attaque de la Seleka . Une action qui a tout de même fait cinq morts.

 Réconciliation à tout prix

Dans son premier message après sa nomination par le pape François, Mgr Nzapalainga a promis de tout faire pour la réconciliation en Centrafrique. « Je n’ai pas été appelé pour moi-même. J’ai été appelé pour notre pays. C’est après une grave crise que le Pape est venu dans notre pays. Et c’est encore après la résurgence des violences ces derniers jours, que le pape m’a promu cardinal. Je vous le dis, il y a un Dieu pour les pauvres », a-t-il déclaré devant des centaines de personnes en la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception. Chrétiens ou musulmans, les habitants de la capitale ont ovationné l’archevêque de Bangui, le plus jeune des 17 nouveaux cardinaux créés par le pape, saluant en cette nomination « l’ouverture d’une nouvelle ère pour le pays ».

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 12:03
Centrafrique: la grande insécurité complique le travail des humanitaires
Centrafrique: la grande insécurité complique le travail des humanitaires

 

 

Par RFI Publié le 16-10-2016 Modifié le 16-10-2016 à 06:49

Au Centrafrique, le deuil national décrété par le président Faustin Touadéra n'aura été que de courte durée. Alors que le pays était encore meurtri par l'attaque d'un camp de déplacés de Kaga-Bandoro par des hommes armés le 12 octobre dernier, hier samedi une nouvelle flambée de violence a frappé le pays dans la localité de Ngakobo proche de la ville de Bambari. Treize personnes ont été tuées dont un enfant, et une dizaine d’autres blessées. C'est dire si le climat sécuritaire se dégrade et cela a aussi des conséquences dramatiques sur le travail des humanitaires qui opèrent dans le pays.

Modou Diaw, le directeur pays de l'ONG IRC, revient tout juste d’une visite express dans la ville de Kaga-Bandoro où 37 personnes ont été tuées mercredi dernier. Visite express mais visite quand même car il a fallu échanger avec les équipes, constater les dégâts et surtout évaluer les réponses d'aide aux populations civiles. Et tout cela, malgré la réduction de l'accès des organisations humanitaires aux populations nécessiteuses.

Nous avons constaté une situation très difficile, explique à RFI Modou Diaw. « A peu près 10 000 personnes ont fui leurs habitations et le site de déplacés où ils se trouvaient pour se réfugier à côté de la Minusca. Cette population, qui avait pu au fil des années, rassembler quelques biens personnels a tout perdu. Ils sont vraiment dans une situation de besoin total, dans une situation humanitaire très préoccupante ».

Depuis le début de l’année, plus de 300 incidents ont été comptabilisés sur le personnel des ONG et trois humanitaires sont morts assassinés. « C’est vraiment l’insécurité, poursuit Modou Diawet les incidents se multiplient. Depuis quelques mois, le personnel humanitaire est parfois ciblé ».

Une partie des acteurs humanitaires, qui avaient dû être évacués en raison de la tension, étaient revenus à leur postes mais les incidents de mercredi dernier ont de nouveau changé la donne, poursuit Modou Diaw.

« Réduction de l’espace humanitaire, ça veut dire tout simplement que les humanitaires ne sont plus libres d’accéder aux populations qui sont dans le besoin parce que leur sécurité est directement menacée et ils ne peuvent plus faire leur travail », conclut Modou Diaw.

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 11:59
Centrafrique : plus de 6.000 ex-combattants acceptent de déposer les armes

 

 

French.china.org.cn  le 16-10-2016

 Plus de 6.000 ex-combattants centrafricains ont choisi de déposer les armes au profit d'une reconversion socioprofessionnelle en acceptant de se faire identifier par les organes chargés de l'exécution du programme de démobilisation, désarmement et réinsertion (DRR), annoncent les autorités de la République centrafricaine (RCA).

Sur un objectif initial de 7.000 ex-combattants à désarmer, 6.095 personnes ayant servi dans les groupes armés étaient comptabilisé en date du 10 octobre par le comité DDR, mis sur pied par le gouvernement avec l'appui des Nations Unies, en vue de la restauration de la paix et de stabilité dans le pays.

Ce sont d'anciens rebelles ayant servi au sein de l'ex-coalition rebelle de la Séléka qui avait renversé le régime de François Bozizé en mars 2013, et leurs rivaux, les miliciens anti-Balakas. Selon l'estimation de l'ONU, les deux principaux protagonistes de la crise centrafricaine persistante est à l'origine de la mort d'environ 10.000 personnes.

On dénombre "800 femmes enregistrées volontaires", selon les chiffres officiels dévoilés par la ministre de Affaires sociales et de la Réconciliation, Virginie Mbaïkoua, lors d'une rencontre des partenaires techniques et financiers de la RCA tenue mercredi à Yaoundé, au Cameroun.

L'opération, encore dans une phase pilote, se résume par l'enregistrement et la formation pour la préparation à la reconversion socioprofessionnelle des ex-combattants identifiés. Elle se déroule à Bangui et huit provinces du pays.

D'ores et déjà, un millier d'entre eux ont été retenus pour "être formés dans le domaine de l'agriculture", un des secteurs prioritaires sur lesquels les autorités misent pour relancer l'économie nationale mise à mal par la guerre.

Dans la capitale en particulier, où s'affrontent souvent à PK5, enclave musulmane, les ex-rebelles de la Séléka et miliciens anti-Balakas, la décision d'environ 3.000 ex-combattants de renoncer à la lutte armée a permis de réduire les violences, assure la ministre.

En dehors de ces groupes armés, la RCA est infestée d'un nombre important de mouvements politico-militaires qui entretiennent l'insécurité dans différentes régions du pays.

Les estimations établissent à environ 10.000 le nombre d'enfants enrôlés au sein de ces organisations. Avec l'appui du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (Unicef), environ 7.000 ont fait l'objet d'un dé-enrôlement depuis 2014, informe en outre Mme Mbaïkoua.

Si les autorités se félicitent des progrès accomplis, les chiffres avancés pour le désarmement ne représentent qu'une partie de la lourde tâche à réaliser.

A elle seule, l'ex-rébellion de la Séléka recensait au moment de sa prise du pouvoir en 2013 entre 20.000 et 25.000 combattants. Après le départ des mercenaires soudanais et tchadiens, elle n'a pas tardé à reconstituer ses troupes à travers ses multiples factions qui se disputent le contrôle des grandes villes et régions du pays avec les autres bandes armées.

Source: Agence de presse Xinhua

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 01:49
Crimes de guerre : la Centrafrique annonce l'ouverture imminente à Bangui d'un tribunal pénal spécial

 

 

French.china.org.cn  le 16-10-2016

Un tribunal pénal spécial sera bientôt opérationnel à Bangui pour statuer sur les crimes de sang commis lors des violences enregistrées en République centrafricaine (RCA) depuis 2013, date de la prise du pouvoir de l'ex-coalition rebelle de la Séléka, annoncent les autorités.

Le projet, en gestation depuis 2014, est soutenu par les Nations Unies, qui avaient elles-mêmes créé une commission d'enquête internationale pour examiner ces crimes, objet d'une visite à Bangui au cours de la même année de Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) basée à la Haye (Pays-Bas), à la demande de Catherine Samba Panza, alors présidente de transition.

"La Cour pénale spéciale sera opérationnelle dans les deux semaines à venir, avec la nomination des juges", a affirmé à Xinhua Théodore Jousso, ministre de l'Equipement, des Transports, de l'Aviation civile et du Désenclavement, porte-parole du gouvernement, présent lors d'une rencontre des partenaires techniques et financiers de la RCA tenue mercredi à Yaoundé, au Cameroun.

C'est une juridiction mixte, composée de juges centrafricains et étrangers. Financée par les Nations Unies, elle est inspirée du modèle du Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR), qui avait été créé à Arusha (Tanzanie) pour statuer sur les crimes commis lors du génocide rwandais de 1994.

La RCA est plongée dans la violence après l'offensive lancée fin 2012 par l'ex-alliance de la Séléka dirigée par l'ex-chef de l'Etat par intérim Michel Djotodia contre le régime de François Bozizé, renversé le 24 mars 2013, en dépit d'un accord de partage du pouvoir conclu deux mois auparavant à Libreville (Gabon) sous les auspices de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC).

Un long conflit armé, qui se fait toujours ressentir, a par la suite opposé l'ex-rébellion à dominante musulmane aux milices chrétiennes anti-Balakas fidèles au dirigeant déchu, faisant émerger un climat de tensions entre les deux blocs socioculturels du pays, notamment la majorité chrétienne et la minorité musulmane.

Les Nations Unies estiment à 10.000 le nombre de personnes en majorité civiles tuées lors de cette crise sans précédent.

Parallèlement à la Cour pénale spéciale, le pouvoir du président Faustin Archange Touadéra examine aussi la mise en place d'une "commission vérité, réconciliation et réparation", inspirée quant à elle du modèle d'un organe similaire créé par l'Afrique du Sud pour panser les plaies de l'apartheid après l'accession au pouvoir de Nelson Mandela en 1994. 

Source: Agence de presse Xinhua

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 01:24
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les Députés de Kaga-Bandoro dénoncent le laxisme de la Minusca

http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 15 OCTOBRE 2016

BANGUI, 15 octobre 2016 (RJDH)–Le drame de Kaga-Bandoro continue d’indigner l’opinion nationale. Les Députés des trois circonscriptions de la ville ont dénoncé la complicité des Casques Bleus pakistanais et revu en  hausse le nombre des morts.

Devant la tragédie dans le Chef-Lieu de la Nana-Gribizi, les trois Députés de ces circonscriptions ont dénoncé le laxisme de la Minusca et interpellé le Gouvernement pour que des mesures fortes soient prises.

Face à ce drame, Gallo Christ Eric, Député de la Circonscription N°1 de Kaga-Bandoro a déclaré « que la population est dans une situation catastrophique. Nous avons interpellé la Minusca pour sécuriser les civils, elle a promis de réagir, mais n’est pas intervenue. La population est sans protection, pourtant, il y a un fort effectif des casques Bleus à Kaga-Bandoro ». Il a ajouté que « la situation se dégrade du jour en jour. Même les donnés publiés par la presse sont fausses. Aujourd’hui nous sommes entre 200 à 300 morts, hier soir, c’était 217 et il y a eu encore des tueries toute la nuit».

Pour Gallo Christ Eric « les pakistanais sont complices des Séléka, parce qu’ils les approvisionnaient en munitions et continuent de le faire. Et je confirme les accusations du Ministre de la Sécurité publique à l’encontre des pakistanais. Aujourd’hui à Kaga-Bandoro, les éléments pakistanais de la Minusca favorisent l’entrée des ex-Séléka dans le milieu où se trouve les déplacés ».

Le Député déplore que la Division Protection Civile de la Minusca qui, pourtant s’était engagée à remplir sa mission« ne décroche pas leurs appels téléphoniques lorsqu’elle est interpelée. Il y a des vagues d’ex-Séléka venues de Kabo-Moyenne-Sido et basées à l’école Sainte-Thérése et Préfectorales qui préparent des attaques ».

Pour le Député Jean Louis Ndama de la 3e Circonscription, « la tragédie que vit Kaga-Bandoro aujourd’hui est révélatrice d’un complot international de déstabilisation de la RCA. Et dans un tel contexte, normalement, les premières autorités de la République devaient faire un discours fort pour frapper sur la table et demander le départ de la Minusca ». Pour lui, « ces autorités devaient aussi mettre les drapeaux en berne dans toute la république, car le bilan que donne la Minusca est faux : Il y a depuis hier 217 morts» Il conclut que « la tragédie de Kaga-Bandoro est celle de la RCA et il faut une mobilisation générale ».

Les trois Députés de Kaga-Bandoro dans une déclaration commune « Demandent à la Minusca de retirer purement et simplement les pakistanais à Kaga-Bandoro et le redéploiement des Forces de Défense et de sécurité sur tout le territoire».

Depuis quarante-huit heures, Kaga-Bandoro est secouée par les représailles des ex-Séléka sur la population civile après le meurtre de leur compagnon qui voulait dérober le groupe électrogène d’une radio locale. /

Fleury Venance Agou

 

Centrafrique : Le gouvernement accuse la Minusca de connivence avec les Séléka de Kaga-Bandoro

http://rjdh.org/ PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 15 OCTOBRE 2016

BANGUI, 15 octobre 2016 (RJDH) : Le gouvernement centrafricain, par la voix de son ministre de la sécurité publique, Jean Serge Bokassa n’est pas passé par quatre chemins pour accuser les troupes pakistanaises de la Minusca de connivence avec les Séléka de Kaga-Bandoro. De son côté, la Minusca se dédouane et brandit ses actions militaires sur le terrain.

La nouvelle montée de violences à Kaga-Bandoro avec un bilan d’une trentaine de morts et la dégradation de la situation humanitaire a suscité plusieurs réactions entre autres celles du gouvernement centrafricain et de la Minusca.

« Quel est le rôle du contingent pakistanais à Kaga-Bandoro, la connivence de ce contingent avec les groupes armés n’a que trop duré », a dit le Ministre Jean Serge Bokassa sur un ton remonté. Le membre du gouvernement a encore enfoncé le clou en revenant sur le projet du gouvernement d’envoyer les gendarmes à Kaga-Bandoro, que, selon lui, la Minusca s’y est opposé.

En réaction, dans un communiqué rendu publique par la Minusca, la mission onusienne a déclaré ne pas rester passive face à la violence en s’opposant aux ex-Séléka pour en tuer 12 de leurs éléments sur les trente victimes. «  Les Casques bleus ont immédiatement réagi pour repousser les assaillants, entrainant la mort de 12 d’entre eux, et ainsi protéger et rassurer la population civile, les autorités préfectorales et les humanitaires qui ont tous trouvé refuge dans les enceintes des Nations Unies ». Précise le même communiqué.

La situation reste tendue et confuse à Kaga-Bandoro selon nos informations, les patrouilles des casques bleus se poursuivent d’une part et celles des ex-Séléka d’autres part. Les personnes déplacées affirment vivre une indescriptible situation de terreur. Cette situation vient refroidir les relations entre le gouvernement centrafricain, la Minusca et la société civile.

 

Centrafrique : « Le gouvernement et la Minusca sont complices dans l’assassinat du peuple», selon Gervais Lakosso Coordonnateur du GTSC

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 15 OCTOBRE 2016

BANGUI, 14 octobre (RJDH)—Dans une interview accordé au RJDH ce vendredi 14 octobre, Gervais Lakosso Coordonnateur du Groupe de Travail de la Société Civile, accuse le gouvernement et la Minusca d’être à l’origine des événements qui continuent de secouer le pays. Selon lui le gouvernement et la Minusca sont complices dans l’assassinat continuel du peuple. Ces propos sont tenus en rapport aux violences de Kaga-Bandoro.

Gervais Lakosso intervient trois jours après les violences qui ont fait une trentaine de morts à Kaga-Bandoro, alors que les ex-Séléka ont attaqué un site des déplacés sensé être protégé par les forces internationales.

Pour Gervais Lakosso, l’accusation de Jean Serge Bokassa, ministre de la sécurité est une comédie de mauvais goût, « pourquoi le gouvernement avait accepté à se mettre sous les ordres de la Minusca ? Aujourd’hui un membre du gouvernement se permet d’avouer la faiblesse du gouvernement. Il est marqué nulle part dans le mandat de la Minusca qu’il est ici pour empêcher le gouvernement de se redéployer. Au contraire, c’est la Minusca qui devait favoriser le redéploiement du gouvernement dans l’arrière-pays. Si cela est arrivé, c’est uniquement par la faiblesse des autorités Centrafricaines » a-t-il dit.

Pour Gervais Lakosso, le gouvernement et la Minusca c’est blanc bonnet, bonnet blanc, « ils sont tous complices face à l’assassinat continuel du peuple. Ils regardent, ils applaudissent et c’est très irresponsable. Je pense que cela ne va pas durer très longtemps, le peuple ne manquera pas de prendre sa responsabilité. Et j’espère qu’ils ne vont pas se mettre à chanter leur chanson habituelle » a-t-il poursuivis.

Pour la société civile, les violences perpétrées par les groupes armés à Kaga-Bandoro démontre la mauvaise foi de ces groupes armés qui ne veulent pas à se mettre dans la logique de la paix et le vivre ensemble en RCA.

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 00:44
Centrafrique : 11 tués dans des violences dans un camp de déplacés
Centrafrique : 11 tués dans des violences dans un camp de déplacés
Centrafrique : 11 tués dans des violences dans un camp de déplacés

 

Centrafrique : 11 tués dans des violences dans un camp de déplacés

Bangui 15 OCTOBRE 2016 (AFP) Onze personnes ont été tuées samedi en Centrafrique au cours de violences dans un camp de déplacés dans le centre du pays, a annoncé la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca).

"Un total de 11 personnes ont été tuées et une dizaine blessées et évacuées à l’hôpital de Bambari (300 km au nord-est de Bangui)" par des tirs dans le camp de déplacés de la localité de Ngakobo, indique un communiqué de la Minusca, ajoutant que "les auteurs de ces actes ignobles" n’étaient pas identifiés pour l’instant.

La Minusca, forte de 12.000 Casques bleus et policiers "a immédiatement pris des mesures pour renforcer sa position aux abords du camp de déplacés et intensifier ses patrouilles", selon le communiqué.

"Pendant que la Minusca intervient sur tous les fronts pour s’interposer, mettre hors d’état de nuire des assaillants et s’assurer de l’intégrité de la vie des populations civiles, il est intolérable que des agitateurs puissent tenter, une nouvelle fois, de (...) semer la désolation au sein des populations civiles", a déploré le chef de la mission onusienne, cité dans le communiqué, Parfait Onanga-Anyanga.

Mercredi, des violences similaires avaient fait 30 morts et 57 blessés dans une autre localité du centre du pays, Kaga-Bandoro, selon un bilan de l’ONU.

Ces violences avaient commencé après la mort d’un milicien ex-séléka qui tentait avec trois autres de voler le groupe électrogène d’une radio locale.

"Il s’en est suivi une réaction disproportionnée d’éléments ex-seleka. Ces derniers s’en sont pris aux populations civiles, y compris les déplacés retranchés à l’évêché. Les violences ont également visé les autorités préfectorales, et donné lieu à des pillages contre des ONG et des agents des Nations unies", avait dénoncé la force de l’ONU.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par des rebelles séléka ("coalition" en sango) majoritairement musulmans, entraînant une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

 

Au moins 11 personnes ont été tuées dans des violences en Centrafrique.

http://www.bbc.com/

C'est le bilan des violences survenues dans un camp de déplacés de Ngakobo dans le centre du pays. On dénombre également une dizaine de blessés évacués à l'hôpital de Bambari à 300 km au nord-est de Bangui, la capitale.

La plupart des victimes ont été blessées par balles. Une enquête est en cours pour comprendre ce qu'il s'est passé.

Selon Ikavi Kouloulakana, la porte-parole de la Minusca, Mission des nations unies en Centrafrique, l'identité des auteurs de ces violences n'est pas encore connue.

Dans une interview exclusive, la porte-parole de la Minusca indique que la Missions des Nations unies a pris des mesures pour renforcer ses positions autour du camp de déplacés et intensifier les patrouilles.

 

En République centrafricaine, la violence force les ONG au repli

 

Kaga-Bandoro. De notre correspondant Abel Sprang.

 

 

La force française Sangaris va se retirer en novembre mais les violences se poursuivent à Bangui et au nord de la capitale.

 

 

 

De son abri de fortune fait de bâches et de paille, Emmanuel observe la petite troupe d'observateurs internationaux venus constater les dégâts des derniers affrontements entre miliciens anti-balaka et ex-rebelles de la Séléka : « On en a marre ! On veut le désarmement ! » leur lance-t-il à la volée.

 

 

 

 

 

Il n’est pas au bout de ses peines : mercredi 12 octobre, des affrontements opposants les deux groupes ont fait près de 30 morts dont une dizaine de civiles.

 

Les barrages de la Minusca démantelés

 

Depuis le mois de juin, des hommes armés ont érigé une vingtaine de barrières illégales. Pour rançonner les voyageurs. Excédés, des villageois se sont rebiffés. Les affrontements ont fait des blessés, des morts, des milliers de déplacés.

 

 

 

 

 

 

Les Casques bleus de la Minusca ont démantelé les barrages. C'est louable. Sauf que, privés de ce moyen de subsistance, les hommes armés ont recherché de quoi vivre. « Et qui a l'argent ? C'est nous », constate un responsable d'ONG.

 

En septembre, les trois principales ONG de la région se sont fait piller. « Trois de nos employés sont encore à l'hôpital, poursuit le directeur. C'est pour ça que nous quittons la région, le temps que ça se calme.»

 

Mais mercredi encore, les bases des ONG Intersos et Echelle se sont fait piller, et celle de l’International Rescue Society (IRC) a subi une tentative de cambriolage. D’après des sources humanitaires, un véhicule de la Croix-Rouge a reçu des jets de pierre. Tout le personnel humanitaire a été mis à l’abri.

 

Multiplication des violences

 

 

 

 

Kaga-Bandoro n'est pas isolé. « Il y a une multiplication des violences ces dernières semaines, à Kouango, Koui, et il y a quelques jours à Bangui », déplore un responsable de la Minusca. D'autant que les groupes armés s'agitent et veulent rompre les pourparlers avec les autorités.

 

 

 

 

 

« Nous allons faire tout notre possible pour pallier l'absence des ONG », promet Fabrizio Hoschild, coordinateur humanitaire de la Minusca qui a envoyé soixante-dix policiers rwandais pour « renforcer la sécurité ». En attendant, plus de 120 000 personnes sont privées d'aide d'urgence.

 

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