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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 20:29
Centrafrique : reprise des exportations de diamants après la réadmission au processus de Kimberley 
Centrafrique : reprise des exportations de diamants après la réadmission au processus de Kimberley 
Centrafrique : reprise des exportations de diamants après la réadmission au processus de Kimberley 

 

 

French.china.org.cn  le 19-10-2016

Un important stock de diamants bruts d'une valeur de plus de 5 milliards de francs CFA (environ 10 millions de dollars) sera commercialisé par la République centrafricaine (RCA), réadmise au sein du Processus de Kimberley après trois ans de suspension à cause de la crise, a révélé dans un entretien avec Xinhua le ministre des Mines du pays, Léopold Mboli Fatrane.

Un des pays les plus pauvres du monde, la RCA est un grand producteur de diamants bruts. C'est sa principale source de devises.

En temps normal, elle produit une moyenne annuelle de 500.000 carats bruts. Mais elle a été frappée par une décision d'interdiction d'exportation par le Processus de Kimberley, une institution onusienne de certification de la commercialisation de cette ressource.

En réaction au conflit provoqué par la prise du pouvoir des ex-rebelles de la Séléka contre le régime de François Bozizé le 24 mars 2013 à Bangui, cette sanction visait à empêcher le scénario vécu lors de la guerre civile du Liberia (1989-1996, 1999-2003), où les "diamants du sang", expression utilisée pour désigner les diamants issus de circuits illicites, avaient aidé à financer l'action des groupes armés.

"La production n'a pas été arrêtée. Les paysans continuent à produire. Il est connu que notre diamant est alluvionnaire. Ce n'est pas industriel. Pour ne pas les laisser justement faire acheter à l'extérieur, nous avons ordonné aux diamantaires établis, je veux parler des bureaux d'achat de diamants, de les racheter et les stocker", assure cependant le ministre des Mines, Léopold Mboli Fatrane.

L'activité n'a pour autant pas échappé à l'appât du gain de la kyrielle de groupes armés qui sèment la terreur en RCA et qui ont mis le territoire sous coupes réglées, s'emparant notamment de zones d'extraction de diamants et de l'or. En tête bien évidemment, les ex-rebelles de la Séléka éclatés en une multitude de factions et leurs rivaux des milices anti-Balakas fidèles au président déchu.

Aussi, les circuits illicites ont-ils prospéré, profitant de la porosité des frontières avec des pays voisins de la RCA pour écouler leurs produits sur les marchés extérieurs.

Pour obtenir la levée de la suspension du Processus Kimberley, les autorités centrafricaines depuis l'époque de la transition dirigée par Catherine Samba-Panza se sont vues obligées de prendre des mesures fiscales favorables en vue d'inciter les acteurs de la filière diamantifère au retour à la chaîne légale de commercialisation.

Les premiers résultats de ces mesures se sont traduits par une levée de la sanction en mars 2016 concernant la sous-préfecture de Berberati, dans l'Ouest, suivie en septembre de trois autres localités de la région : Boda, Carnot et Nola.

Plus de six mois après son accession à la magistrature suprême, le président élu Faustin Archange Touadéra et son gouvernement voient dans cette décision qui permet la réouverture des vannes pour les exportations de la principale source de devises, un bol d'air pour l'économie nationale plongée dans l'asphyxie par trois ans de violences persistantes.

"C'est une nouvelle très importante pour nous. Il y a beaucoup de communautés aujourd'hui qui vivent de ce secteur et qui sont dans la misère. Cela veut dire que le secteur est relancé. C'est qu'il y a aura surtout dans l'Ouest du pays de l'argent frais qui va venir pour soulager donc les populations", s'est réjoui Léopold Mboli Fatrane.

Plus important aussi, la RCA fête "son retour dans le concert des nations". Sans tarder, une certaine ambiance de surchauffe regagne le pays, qui déclare posséder un précieux stock de diamants bruts d'une valeur de plus de 5 milliards de francs CFA (plus de 10 millions de dollars) constitué grâce à la poursuite de l'activité extractive artisanale de ses producteurs villageois.

"Avec la dernière réhabilitation, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les préfectures de Berberati, Carnot, Nola et Boda peuvent maintenant exporter leurs diamants. Nous avons déjà commencé à faire la première exportation. Nous attendons des experts qui viendront pour évaluer les diamants qui sont là. Ça veut dire qu'il y a un regain d'activité dans ces zones", précise le ministre.

"Le nombre de sociétés a régressé. Mais ces jours-ci, après la levée des sanctions, nous passons à plus de cinq sociétés [nationales et étrangères] qui sont installées. Ces bureaux d'achat achètent non seulement les diamants mais aussi l'or", révèle-t-il en coutre.

Le commerce de l'or, lui, n'a subi aucune sanction, de sorte que les bureaux d'achat de diamants et de l'or n'ont pas connu de problème majeur pour poursuivre leurs activités, en dehors de la menace sécuritaire liée aux groupes armés.

Les autorités se sont fixé l'objectif d'obtenir une levée de sanction totale, englobant l'ensemble des bassins de production de l'Ouest et ceux de la région de l'Est.

De manière générale, la priorité est à la relance du secteur minier tout entier. "Nous sommes en train de faire une réforme structurelle du secteur. Cette réforme passe d'abord par les textes. Nous allons revisiter ces textes-là dont notre Code minier, que nous voulons rendre attractif. La réforme structurelle concerne aussi les structures de l'Etat", explique M. Mboli Fatrane.

En ligne de mire, la brigade minière. "Il y a des insuffisances aujourd'hui dans cette brigade et nous sommes en train de travailler à pouvoir la remettre sur le droit chemin", poursuit-il.

"Comme je l'ai dit, indique-t-il par ailleurs, notre diamant est alluvionnaire. Ça veut dire que n'importe qui peut aller, moyennant le paiement des taxes, pour faire le diamant. Aujourd'hui les ressources sont encore intactes, parce que nous ne sommes pas encore passés à l'étape industrielle. Ça aussi, nous sommes en train de vouloir y aller".

La lutte contre l'insécurité et la fraude constitue un défi majeur à relever. Au mois d'août, une réunion des ministres en charge des Mines de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) avait eu lieu à Bangui pour l'adoption d'un plan régional de lutte contre la fraude transfrontalière.

Pauvre et enclavée, la RCA est pourtant un pays qui regorge d'immenses richesses du sol et du sous-sol. Les estimations font état de l'existence d'environ 470 indices miniers.

"Il y a le pétrole. Aujourd'hui nous avons deux sociétés pétrolières, des sociétés chinoises, qui sont en train de travailler. Le nouveau gouvernement est en train de suivre ces sociétés-là pour voir dans quel délai finir la recherche qu'elles sont en train de mener. Mais je pense que la recherche va s'accélérer", affirme le ministre des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique.

"Récemment nous avons eu une réunion avec ces sociétés qui manifestent la bonne volonté de travailler dans les règles établies par le Code pétrolier", ajoute-t-il.

Source: Agence de presse Xinhua

 

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 20:14
Arrivée à Bangui de 300 déplacés en provenance de Kaga Bandoro
Arrivée à Bangui de 300 déplacés en provenance de Kaga Bandoro
Arrivée à Bangui de 300 déplacés en provenance de Kaga Bandoro

 

Arrivée à Bangui de 300 déplacés en provenance de Kaga Bandoro 

APA-Bangui (Centrafrique) - 2016-10-18 16:23:24 - Plus de trois cents rescapés des violences exercées par les ex-Séléka sur les civils à Kaga-Bandoro, sont arrivés à bord de quatre véhicules lundi à Bangui où ils ont été accueillis par leurs parents ou des âmes charitables.

Parqués essentiellement dans le 8ème arrondissement de Bangui, ils ont lancé ce mardi un appel à l’aide et selon Etienne Oumba, un notable du quartier Gobongo 2 qui en a accueilli certains, ces déplacés involontaires ont grandement besoin d’une assistance sanitaire et alimentaire.

Ces personnes ont tout perdu dans les violences et l’on retrouve parmi elles des enfants non accompagnés de leurs parents, des femmes et des personnes âgées.

Beaucoup de ces déplacés vivent dans des églises à Bangui où ils ne survivent que grâce à la solidarité des ressortissants de leur région à Bangui.

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 19:58
Fin à Bangui d'un atelier sur l'économie numérique

 

 

Par APA - 18/10/2016 - Les travaux du premier atelier de l’économie numérique organisé par le ministère de la Télécommunication, démarrés lundi ont pris fin ce mardi à Bangui, en présence du Premier ministre Simplice, Mathieu Sarandji, qui a déclaré que l’économie numérique reste un défi à relever en République Centrafricaine sans une référence.

Cet atelier national de deux jours a regroupé des universitaires, des cadres des sociétés de téléphonie mobile exerçant en Centrafrique, et du ministère de la Télécommunication chargé de la promotion des Nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les travaux ont permis de de poursuivre et d’intensifier la réflexion sur les acteurs de l’administration publique du secteur privé et de la société civile en vue de l’élaboration d’une stratégie de l’économie numérique pouvant aider à désenclaver la République Centrafricaine.

En effet, si l’économie numérique est l’ensemble des activités de production et de commercialisation des biens et services dans le domaine des télécommunications et d’autres moyens de communication tels que l’internet et l’informatique, en Centrafrique cette économie a encore du chemin à faire.

Selon certains experts du ministère de la Télécommunication, seul 30 % de la population centrafricaine a accès à la communication par téléphonie contre 2% pour l’internet sur un nombre de cinq millions d’habitants.

Ce premier atelier a permis également de trouver de pistes de solutions aux multiples problèmes de communication téléphonique que les usagers de téléphonie soulèvent ces derniers temps.

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 16:57
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Deux officiers des ex Séléka appréhendés par la sécurité après Damara

http://rjdh.org/PAR JEAN FERNAND KOENA LE 18 OCTOBRE 2016

BANGUI, 18 Octobre 2016(RJDH)—Deux éléments des Ex Séléka ont été appréhendés le Dimanche 16 octobre par les éléments de la Sécurité à Kpabara  et transférés à Bangui pour nécessité d’enquête. L’information a été confirmée au RJDH par les autorités administratives et militaires de la localité de Damara.

Ces deux éléments ont été appréhendés différemment par les forces de Sécurité intérieure, l’un allant vers Kaga-Bandoro, l’autre déscendant sur Bangui et leur arrestation intervient quelque jour après la tension sécuritaire à Ndomété et à Kaga-Bandoro.

 L’un des éléments est un lieutenant de 50/50 selon la sous préfète de Damara « c’est l’un des éléments de 50/50, il a quitté Bangui et a traversé les barrières. C’est au  niveau de Kpabara que les jeunes l’ont reconnu, parce qu’entretemps il était avec les autres pour faire les exactions. C’est ainsi qu’ils l’ont arrêté et transféré à la gendarmerie où il a confirmé qu’il est des groupes  armés et on l’a amené à Bangui pour nécessité d’enquête » a indiqué Mme Chour Gbadin.

Joint au téléphone, les responsables militaires ont réitéré qu’ils ont intervenu pour protéger les éléments appréhendés « n’eut été notre intervention, ils allaient être lynchés par la population et nous avons amené l’un d’entre eux à l’hôpital avant de les remettre à la gendarmerie » a précisé le responsable militaire de la localité. Nous n’avons pu joindre le procureur de la République pour plus de précision.

L’arrestation des deux officiers de la Séléka intervient deux mois après la tentative de sortie des cadres de la Séléka forçant les barrières des forces de sécurité intérieure à Damara et Sibut dans la nuit du 12 au 13 Aout.

 

Centrafrique : Faustin Archange Touadera invite les groupes armés à intégrer l’espace de dialogue

http://rjdh.org/ PAR JEAN FERNAND KOENA LE 18 OCTOBRE 2016

 

KAGA-BANDORO, 18 Octobre 2016(RJDH)— Le président de la République Faustin Archange Touadera a appelé les groupes armés à intégrer le processus de dialogue politique, unique cadre selon lui qui peut apporter une réponse aux  problèmes politico-sécuritaire. Appel a été lancé lors de sa visite à Kaga Bandoro ce 17 octobre 2016 après les violences qui a fait plusieurs morts et des déplacés.

C’est en soldat de la paix que Faustin Archange Touadera s’est adressé aux groupes armés dans son discours aux groupes armés. son appel au pardon, à la réconciliation et au dialogue fait suite au lancement des activités de comité consultatif et de suivi du DDRR et aux violences ayant entrainé le retrait des ONG humanitaires de Kaga Bandoro. Devant le constat amer, Faustin Archange Touadera ne cache pas son indignation « Nous sommes sous le choc face à cette violence meurtrière dont nous venons de  voir les conséquences à Kaga-Bandoro » a-t-il déclaré avant de présenter sa profonde tristesse à la population civile victime des violences.

Le représentant spécial des Nations Unies Parfait Onanga Anyanga a quant à lui dénoncé l’atrocité en ces termes « Y a  aucune légitimité qui justifie une quelconque revendication politique en utilisant les armes » a-t-il dit avant de plaider pour la paix et la cohésion sociale « Donc quiconque aujourd’hui a un grief contre l’une ou l’autre partie, il doit comprendre qu’il n’y a plus de raison de recourir aux armes » a-t-il ajouté.

La visite de Faustin Archange Touadera à Kaga Bandoro est la deuxième depuis sa prise de fonction le 30 mars dernier.

 

Centrafrique : Le GTSC projette de lancer une pétition pour réclamer le départ de la Minusca

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 18 OCTOBRE 2016

BANGUI,  18 octobre 2016 (RJDH) — Le Groupe de Travail de la Société Civile a annoncé lors d’une conférence de presse qu’il a organisée, ce jour  lundi 17 octobre à Bangui, le lancement d’une pétition. Cette plateforme des forces vives de la Nation exige par cette pétition, le retrait de la Minusca et la prise en charge de la situation sécuritaire par le Gouvernement pour le retour de la stabilité.

Devant le regain de violences, la société civile est montée au créneau pour rappeler au pouvoir et à la Minusca sa mission. c’est dans cette optique qu’elle va lancer demain une pétition demandant au Gouvernement de protéger la population tout réclamant le retrait de la Minusca.

Le Coordonnateur de la Société Civile, Gervais Lakosso a lors de cette conférence de presse a mis en cause les forces internationales d’être de connivence avec les groupes armés et demander une sanction pour ses responsables.  « Nous voulons le retrait de la Minusca de Centrafrique et que les responsables soient sanctionnés » a-t-il déclaré. Le constat révèle qu’ils sont en connivence avec les groupes armés non conventionnels.

Par la même occasion, il a souligné que cette protestation vise aussi à mettre un terme à l’embargo sur les armes en Centrafrique. « nous voulons par cette pétition interpeller au comité de sanction et au conseil de sécurité demander la levée de l’embargo sur les armes, afin de permettre le réarmement de nos forces armées régulières », a réclamé le Coordonnateur de la Société Civile.

Cette pétition de la société civile intervient aussitôt après son retrait du Comité Consultatif et de suivi du DDRR.

La Société civile rappelle aux autorités nationales d’acheminer sans délai la demande de la levée de l’embargo, « le redéploiement sans condition des FACA pour la protection du territoire national et de la population civile, fait partie de nos préoccupations. Le gouvernement a le devoir d’organiser le désarmement volontaire ou forcé des groupes armés, afin de restaurer la sérénité de la population », a-t-elle exigé.

En 2014, la société civile avait lancé la première pétition pour demander le retrait des troupes tchadiennes  de la Misca. Ces derniers n’avaient pas respecté leur mandat qui avait  été assigné. Ils avaient tiré sur la population civile et plusieurs morts ont été enregistrés.

 

Centrafrique : Les déplaces de Kaga-Bandoro exigent la présence des forces nationales

PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 18 OCTOBRE 2016

Kaga-Bandoro, 18 Octobre 2016 (RJDH) – certains déplacés de l’aérodrome de Kaga-Bandoro proche de la base de  Minusca appellent à une assistance humanitaire et la présence effective des forces de l’ordre intérieur dans la ville. Un appel lancé un jour après la visite du président Faustin Archange Touadera.

Après la visite du président Faustin Archange Touadera et le chef de la mission onusienne Parfait Onanga Anyanga, des personnes déplacées ayant fui leurs maisons suite aux hostilités du mercredi 12 Octobre déplorent leur condition de vie et conditionnent leur quiétude à la présence des forces de Défense et de sécurité centrafricaine.

Selon une  déplacée joint au téléphone par le RJDH, nous sommes exposées à toutes les menaces des groupes armées, « la Minusca ne nous protège pas contre les attaques des Séléka, Notre vie est à la merci de la nature, à quel saint allons-nous vouer? Nous prions les autorités centrafricaines, particulièrement les ministres de la défense et de la sécurité intérieure de nous envoyer des forces nationales » a-t-elle lamenté.

« La situation dégradante de la sécurité a empêché les activités humanitaires sur le terrain. Toutes les activités sont restées paralyser dans la ville» à confier une source humanitaire.

Notons que la Caritas a commencé à distribuer des vivres ce mardi 18 octobre aux déplacés de Kaga-Bandoro.

 

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 16:39
Centrafrique : conférence des bailleurs de fonds à Bruxelles
Centrafrique : conférence des bailleurs de fonds à Bruxelles

 

Centrafrique : conférence des bailleurs de fonds à Bruxelles

http://adiac-congo.com/ Mardi 18 Octobre 2016 - 15:21

Pour la Communauté européenne (CE), la conférence de Bruxelles du 17 novembre sur la Centrafrique pourrait constituer une opportunité pour soutenir les efforts et les engagements des autorités en faveur de la paix.

Dans une déclaration conjointe, les porte-paroles de la Haute représentante pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, du commissaire pour la Coopération internationale et le développement Neven Mimica et du commissaire pour l'Aide humanitaire et la gestion des crises Christos Stylianides,  « les violences répétées qui se sont déroulées récemment dans plusieurs localités du pays témoignent de la fragilité persistante de la situation sécuritaire en République centrafricaine. Ciblant principalement les populations civiles, les groupes les plus vulnérables ainsi que des organisations humanitaires, celles-ci contrecarrent les initiatives en faveur de la réconciliation et de la paix. L'Union européenne regrette le bilan lourd de ces violences ».

« Dans cette période clé pour le futur du pays, l'Union européenne s'efforce de mobiliser l'ensemble des partenaires internationaux. La Conférence de Bruxelles pour la République centrafricaine organisée le 17 novembre constitue une opportunité pour soutenir les efforts du pays et les engagements des autorités sur la voie du relèvement et de la consolidation de la paix. Dans ce cadre, l'Union européenne en appelle au sens de responsabilité de tous afin d'éviter un retour en arrière et préserver un climat social apaisé », poursuit la déclaration.

Quatorze camerounais seraient retenus  par la faction rebelle d’Abdoulaye Miskine en Centrafrique. On leur exige la somme de 10 millions de FCFA pour leur libération. Leur arrestation daterait de la fin du mois de septembre.

La mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a condamné des attaques répétées contre ses Casques bleus au lendemain d’une attaque par un groupe d’individus armés contre un convoi logistique sécurisé par le contingent pakistanais vers Dekoa. L’attaque intervient trois jours après  celle dirigée contre un convoi sécurisé par un contingent mauritanien entre Grimari et Sibut, qui a fait 5 blessés  dans les rangs des casques bleus. Des affrontements ont également eu lieu dans le nord-ouest du pays et à Kaga- Bandoro, entre anti-Balaka et factions de l’ex-Balaka, suivies de représailles qui ont provoqué le déplacement de 3.200 personnes.

Malgré tous ces incidents, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a souligné qu’il fallait continuer à soutenir la Centrafrique. Il s’appuie sur les progrès enregistrés par les autorités centrafricaines, notamment la mise en œuvre de « la vision nationale » du président Faustin Archange Touadéra, visant à engager les groupes armées dans un dialogue formel sur le lancement du programme de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement, dialogue qui vient d’avoir lieu, avec la première réunion du Comité consultatif de suivi.

Hervé Ladsous s'est félicité que les représentants de 11 des 14 groupes armés aient été au rendez-vous. Les trois ayant décliné sont le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FRPC); Retour, réclamation et réhabilitation (3R) ; et la faction Mokom des anti-Balaka. À la lumière de ces éléments, la communauté internationale ne peut se désolidariser de la République centrafricaine, a-t-il déclaré, en appelant le Conseil de sécurité à obtenir des États membres, y compris les bailleurs de fonds « non-traditionnels », leur participation à la Conférence des donateurs organisée à Bruxelles le 17 novembre prochain.

Noël Ndong

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 13:14
Lu pour vous : Abus sexuels en Centrafrique : une enquête de l’ONU nuance les accusations

 

COMPTE RENDU

Abus sexuels en Centrafrique : une enquête de l’ONU nuance les accusations

Selon une note interne, seul un cas sur cinq serait « incontestable ».

Par Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante) LE MONDE Le 18.10.2016 à 11h40


Après la consternation et le dégoût devant la multiplication des cas d’abus sexuels commis en Centrafrique par des casques bleus de la mission de l’ONU – la Minusca – et des soldats français de la force Sangaris, voilà maintenant le temps du doute et de la suspicion. C’est un nouveau rebondissement dans une affaire qui empoisonne depuis près de deux ans les plus hautes autorités de l’ONU et le ministère de la défense français.

Un rapport confidentiel de Mercedes Gervilla, qui dirige le groupe de la déontologie et de la discipline de l’ONU, auquel Le Monde a pu avoir accès, met en doute la réalité d’un grand nombre d’abus sexuels qui auraient été commis entre 2013 et 2015 par des casques bleus burundais et gabonais et des soldats français déployés à Dékoa. Selon ce document, des victimes auraient été incitées à produire de faux témoignages à charge contre les soldats, en échange, dans ce pays rongé par une misère extrême, d’une compensation financière.

Témoignages « pauvres en détails »

Datée du 24 août, cette note, adressée au secrétaire général adjoint de l’ONU chargé de l’appui aux missions de maintien de la paix, se base sur un rapport intermédiaire du bureau des services de contrôle interne de l’organisation (OIOS). Ce bureau est chargé d’enquêter sur 150 accusations d’abus sexuels et d’exploitation sexuelle par des casques bleus et des soldats français, lancées entre mars et juin 2016. Sur la base des informations divulguées, le parquet de Paris avait ouvert une enquête. Le secrétaire général Ban Ki-moon avait dénoncé devant le Conseil de sécurité un « cancer de l’organisation ».

La réalité pourrait s’avérer plus nuancée. L’OIOS juge que « 50 % des cas ne sont pas étayés par des preuves et seuls 20 % présentent des preuves incontestables », selon le document, et« les 30 % restant présentent des éléments de preuve ne pouvant être corroborés ». Les cas d’abus sexuels n’ont pas pu être étayés ; les « preuves incontestables » concernent des cas d’exploitation sexuelle, en échange notamment de nourriture.

Le document met en doute la véracité des témoignages recueillis sur le terrain par les enquêteurs, qui ont passé environ quatre mois dans la région de Kémo à interroger 435 témoins et plaignants. Le rapport insiste sur la répétition de « témoignages parfaitement identiques », « pauvres en détail », et assure que certaines victimes semblent réciter un « script mémorisé ».

Porter plainte pour extorquer de l’argent

L’OIOS dénonce aussi le rôle d’une ONG locale, mandatée par l’Unicef, qui aurait entretenu un système de pots-de-vin encourageant des victimes à porter plainte pour obtenir de l’argent. Ces sommes étaient ensuite extorquées par un travailleur humanitaire de cette ONG. Une porte-parole de l’Unicef, Marixie Mercado, souligne que le versement d’argent à de présumées victimes d’abus sexuels est un mécanisme de « routine ». « L’Unicef n’a pas pour rôle de déterminer si une personne qui se présente comme victime a effectivement été maltraitée ou exploitée sexuellement », ajoute-t-elle.

« Ce rapport est symbolique des failles de l’ONU », assure Peter Gallo, un ancien enquêteur de l’OIOS, et « il ne va servir qu’à discréditer les victimes qui ont reçu de l’argent et à minimiser les cas d’abus sexuels ». Il dénonce par ailleurs les méthodes « inadaptées » de l’OIOS, qui se contente d’une liste de questions « prédéterminées » alors qu’il est toujours très difficile de trouver des preuves dans les cas d’abus sexuels.

En France, trois enquêtes judiciaires sont en cours sur ces cas d’abus sexuels, mais pour l’heure aucun soldat entendu n’a été mis en examen. Si les conclusions de l’ONU « sont avérées, c’est extrêmement grave et des poursuites pourraient être envisagées », souligne-t-on au ministère de la défense. Par ailleurs, on dénonce « la légèreté de l’Unicef, qui n’a pas vérifié les accusations ». L’OIOS devrait rendre la version finalisée de son rapport dans les prochaines semaines.

Marie Bourreau New York, Nations unies, correspondante


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/18/abus-sexuels-en-centrafrique-une-enquete-de-l-onu-nuance-les-accusations_5015731_3212.html#qfy4zxXGzoRORHXz.99

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 12:20
RCA: Seleka et anti-balaka se renvoient la responsabilité des dernières violences
RCA: Seleka et anti-balaka se renvoient la responsabilité des dernières violences

 

 

Par RFI Publié le 18-10-2016 Modifié le 18-10-2016 à 10:27

Retour sur les violences de samedi en Centrafrique. Le camp de déplacés qui se trouve sur le site de la sucrerie de Ngakobo, à 60 kilomètres au sud de Bambari dans le centre-est du pays, a été attaqué par des hommes en armes. Pourquoi ? Par qui ? Beaucoup accusent les ex-Seleka d'Ali Darassa qui dément. Le climat se tend une nouvelle fois dans toute la zone.

Avant l'aube samedi des hommes en armes entrent sur le site de déplacés de la Sucaf, la sucrerie de Ngakobo. De source humanitaire, environ 2 000 personnes s'y trouvent alors. Les tirs retentissent, 13 personnes sont tuées et une dizaine blessées. Aussitôt, les accusations fusent contre le contingent mauritanien de la Minusca qui, présent, ne serait pas intervenu.

Mis en cause, l'UPC, la mouvance de l'ex-Seleka, dirigée par Ali Darassa est accusée d'avoir mené l'attaque. Contacté par RFI, l'UPC dément et accuse des éleveurs peuls armés qui auraient pu chercher à se venger contre des anti-balaka infiltrés dans le camp. « A chaque fois que des Peuls font quelque chose, on accuse l'UPC », commente un cadre du mouvement.

Egalement contacté par RFI, le comzone des anti-balaka de Bambari, Gaëtan Boade accuse lui aussi l'UPC d'être derrière l'attaque de samedi. Mais il dément la présence d'anti-balaka dans le camp. En novembre 2015 pourtant, le chef de mission de la Minusca à Bambari, Bars Dimitroff Zlatko déplorait la présence d'éléments armés sur le site de Ngakobo en violation du droit humanitaire.

Le site est régulièrement le théâtre d'attaques ou d'incursion d'hommes armés. Depuis des mois, le cycle de violences et de représailles ne semble pas s'enrayer dans cette province de la Ouaka.

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 12:17
Elections en RDC: l’Union européenne met la pression sur Kinshasa

 

 

Par RFI Publié le 17-10-2016 Modifié le 17-10-2016 à 15:55

Avec notre envoyé spécial à Luxembourg, Quentin Dickinson

Coup de pression de l’Union européenne sur la République démocratique du Congo. Les chefs de la diplomatie des 28 demandent à Kinshasa d’organiser des élections le plus rapidement possible en 2017. Réunis à Luxembourg, ils publient un communiqué très ferme et laissent aussi planer la menace de sanctions individuelles contre ceux qui feraient obstacle à une sortie de crise.

C’est sur une déclaration d’une rare sévérité à l’égard de Joseph Kabila que les 28 ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont mis d’accord. Pour les Européens en effet, les actes qualifiés d’extrême violence qui ont endeuillé les journées des 19 et 20 septembre derniers à Kinshasa, ont contribué à durcir l’impasse née de la non-convocation des électeurs au scrutin présidentiel dans les délais prescrits par la Constitution du pays, ce dont l’UE rend principalement responsables les autorités congolaises actuelles.

Le strict respect de la Constitution, dit-on ici, doit s’imposer à tous, notamment pour ce qui est de la limite du nombre de mandats présidentiels de la même personne. De même, un dialogue politique le plus large possible doit permettre la tenue de l’élection présidentielle et des élections législatives avant la fin 2017. D’ici là, un accord sous la médiation de l’Union africaine doit organiser une période transitoire.

Toutes les familles politiques doivent y participer, tout comme la société civile, dont la Conférence épiscopale congolaise nommément citée. Enfin, l’Union exige la fin des exactions du harcèlement et de l’intimidation des opposants et des médias. Une liste des personnes responsables sera dressée et en fonction de la gravité des faits celle-ci pourra être mise à la disposition de la Cour pénale internationale.

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18 octobre 2016 2 18 /10 /octobre /2016 00:40
Lu pour vous : Centrafrique : 14 Camerounais pris en otage

 

Centrafrique : 14 Camerounais pris en otage

http://www.africtelegraph.com/ LAZARD OBIANG  17 OCTOBRE 2016

Quatorze camerounais seraient toujours retenus, en Centrafrique. De source bien informée, on exige à ces camerounais la somme de dix millions de FCFA.

Ces Camerounais arrêtés en Centrafrique n’ont que les yeux pour pleurer. Ils ne savent plus quel chemin emprunter pour sortir de ce pays.

La faction rebelle d’Abdoulaye Miskine qui détient depuis des semaines, 14 camerounais exige la somme de 10 millions de FCFA pour les libérer. 14 autres camerounais seraient encore retenus captifs en République Centrafricaine (RCA). Parmi ces otages, on compte un médecin du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) en service à l’hôpital général de Bertoua enlevé il y a quelques semaines.

Les autorités camerounaises ne semblent pas se préoccuper de cette situation ; elles tardent à peaufiner une stratégie pour sortir ces 14 camerounais de l’ornière.

Ils sont tous des hommes. Leur arrestation a dépassé trois semaines en compagnie des rebelles. Une chose est certaine : les quatorze camerounais souhaitent sortir de leur situation. Ils souffrent péniblement. Car, ils n’ont pas le montant demandé.

La balle est maintenant dans le camp des autorités camerounaises.

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17 octobre 2016 1 17 /10 /octobre /2016 22:00

 

Centrafrique : la Cour des comptes relance Samba-Panza sur sa gestion du don angolais

17 octobre 2016 à 16h24 —Par Jeune Afrique

L'ancienne présidente de la transition centrafricaine a jusqu'au 18 octobre pour donner à la Cour des comptes plus d'éclaircissements "sur la gestion de la deuxième tranche du don angolais" de 10 millions de dollars octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.

Pas vraiment satisfait des éléments de réponse fournis par l’ancienne présidente de la transition, le greffier en chef de la Cour lui a envoyé, le 4 octobre, un courrier de relance lui donnant un délai de quinze jours pour se montrer plus loquace. Il pourrait également envisager d’appeler à s’expliquer la fille de CSP, Christelle Sappot, aujourd’hui ambassadrice à Malabo. Cette dernière fut sa secrétaire particulière. 

Selon nos informations, Catherine Samba-Panza devrait une nouvelle fois répondre à la Cour des comptes, sans toutefois apporter plus de précisions.

Lu pour vous : Centrafrique : la Cour des comptes relance Samba-Panza sur sa gestion du don angolais
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