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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 21:38
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique: Le Gouvernement appelé à protéger les sites miniers pour combattre le mercenariat

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 21 OCTOBRE 2016

BANGUI, 21 octobre 2016(RJDH) —- Le Groupe de Travail sur l’Utilisation de Mercenaires a invité le gouvernement à mettre en place un système de sécurisation des sites miniers pour une gestion transparente des ressources naturelles. Un appel lancé après une mission effectuée du 10 au 19 octobre 2016 en Centrafrique. 

Selon le constat du Groupe de travail, des mercenaires en provenance des pays voisins de la République Centrafricaine sont recrutés par les groupes armés qui écument ce pays. Ils sont motivés par le gain.

« Durant la crise de 2013, environs 500 mercenaires ont rejoint les rangs de la Séléka et sont encore présents. Ils profitent de l’instabilité pour continuer à s’enrichir par des activités criminelles », a noté Patricia Arias, présidente et rapporteuse du groupe. Elle a interpelé les autorités centrafricaines sur «la nécessité de combattre le mercenariat en étroite collaboration avec les pays limitrophes.

Le groupe a par ailleurs invité le gouvernement à ratifier les deux instructions des Nations-Unies et de l’Union Africaine sur la lutte contre le mercenariat.

La République Centrafricaine n’est pas partie prenante de la Convention internationale contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires adoptée par l’Organisation des Nations unies en 1989 et celle de l’Union Africaine sur l’élimination du mercenariat en Afrique.

 

Centrafrique : L’assassin du Commandant Mombeka démasqué par la Minusca

http://rjdh.org/ PAR RJDH LE 21 OCTOBRE 2016

BANGUI, 21 octobre 2016 RJDH) —- L’assassin du Commandant des FACA au Km5 est identifié, a déclaré le responsable de la Minusca au cours d’une interview accordée à nos confrères de RFI ce 21 octobre. Les Nations Unies saluent dans cet entretien l’envoi des forces d’intervention rapide portugaises.

Invité du journal Afrique de Radio France Internationale ce 21 octobre, Parfait Onanga Anyanga a fait le tour de table de la situation sécuritaire de la RCA avec C. Boibouvier. Au cours de cette interview, il a déclaré que la mission onusienne a démasqué le meurtrier du Commandant Marcel Mombeka, assassiné le 04 octobre au Km5. « C’est établi. L’individu est connu et bénéficie encore aujourd’hui de la protection honteuse de soi-disant groupes d’autodéfense», a indiqué Onanga. Il a par ailleurs réclamé l’arrestation de l’assassin et l’ouverture des enquêtes « pour que tous ceux, qui ont commis ces actes de représailles absolument odieux, répondent de leurs actes devant la justice centrafricaine ».

Concernant le départ de Sangaris et la demande d’un appui aérien, Onanga a affirmé que « la capacité française à laquelle je faisais allusion sera une capacité justement de renseignements qui viendra sur le terrain et qui nous permettra de profiter précisément des moyens aériens qui nous donneront une plus grande capacité de surveiller des mouvements suspects de groupes armés. Et nous le faisons déjà dans Bangui ».

Pour étayer ses propos, il a cité les moyens utilisés pour l’identification du meurtrier de M. Mombeka. « Exemple dans ces évènements malheureux du km 5, grâce à nos moyens, nous disposons des informations suffisantes qui nous ont permis d’identifier l’assassin », a-t-il indiqué.

Le responsable de la Minusca s’est réjoui du prochain déploiement d’une force d’intervention rapide portugaise, « donc nous sommes dans une situation plus confortable, je crois qu’il est bon de le souligner » a noté le responsable de la mission onusienne.

Le Commandant M. Mombeka était assassiné le 04 octobre au Km5. Un élément du groupe d’autodéfense de Abdoul Danda est mis en cause dans cet assassinat.

 

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 21:37
L'Ouganda prolongera le séjour de ses troupes en RCA pour aider à combattre le groupe rebelle

 

L'Ouganda prolongera le séjour de ses troupes en RCA pour aider à combattre le groupe rebelle

KAMPALA, 21/10/16 (Xinhua) -- L'armée ougandaise a annoncé mercredi qu'elle prolongera le séjour de ses troupes en République centrafricaine (RCA) pour quelques mois suite aux demandes de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE).

Le lieutenant-colonel Paddy Ankunda, porte-parole de l'armée ougandaise, a déclaré à Xinhua par téléphone que l'UA et l'UE ont demandé au pays d'Afrique orientale de proroger d'une autre année le mandat de son contingent participant à l'Initiative de coopération régionale dirigée par l'UA pour l'élimination de la LRA (RCI-LRA).

En avril de cette année, le haut commandement militaire de l'Ouganda a annoncé le retrait prévu d'un puissant contingent de 2.500 soldats de la Force populaire de défense en octobre.

"L'UE et l'UA ont écrit pour nous demander de ne pas retirer nos troupes jusqu'à l'année prochaine. La décision finale n'a pas encore été prise. Mais nous serons là pour quelques mois", a affirmé M. Ankunda.

En juin, le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a exhorté les autorités ougandaises à reconsidérer leur décision de retirer leurs troupes.

Le Conseil a fait valoir que le retrait pourrait créer un vide sécuritaire, que l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) et d'autres forces rebelles pourraient exploiter pour intensifier leurs activités dans la région.

Le Conseil a recommandé que le mandat des troupes soit prolongé jusqu'en mai 2017.

Les autorités ougandaises estiment toutefois que la LRA a été affaiblie et n'a plus les moyens de s'engager dans les combats.

L'Ouganda contribue une partie des troupes RCI-LRA, une initiative lancée en mars 2012 pour aider à éliminer la LRA et à stabiliser les zones touchées par les activités des rebelles ougandais.

La LRA est un groupe rebelle ougandais, qui a été chassé du pays en 2006 après deux décennies de rébellion qui a laissé des dizaines de milliers de morts et plus de deux millions d'autres sans abri.

 

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 21:34
P. Onanga-Anyanga: l’attaque de Kaga-Bandoro «est un acte comparable à un crime contre l’humanité»

 

INVITÉ AFRIQUE

 

Par Christophe Boisbouvier  vendredi 21 octobre 2016

 

En Centrafrique, les exactions meurtrières se multiplient depuis un mois, notamment à Kaga-Bandoro, dans le nord du pays. Pour le président Faustin-Archange Touadéra, c’est la première épreuve depuis son élection de février dernier. Et ce pic de violence tombe au moment où les militaires français de la force Sangaris s’apprêtent à plier bagage. Est-ce que tout peut déraper ? Parfait Onanga-Anyanga est le représentant spécial de Ban Ki-moon et le chef de la Minusca, la force des Nations unies. En ligne de Bangui, le diplomate gabonais répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Depuis un mois, la situation se dégrade en Centrafrique. Pourquoi y a-t-il multiplication des attaques ?

Parfait Onanga-Anyanga : Il ne faut surtout pas généraliser parce qu'il y a certainement plusieurs foyers de tensions renouvelés, mais ils n’ont pas tous la même cause. Dans l’est du pays, nous avons toujours un peu cette fracture ancienne de groupes armés qui ont des revendications diverses. Ils se plaignent de marginalisation, ils souhaiteraient être pris en compte et participer à une gestion du pouvoir.

Vous parlez des ex-Seleka ?

Tout à fait. Alors qu’à l’Ouest, on a là des tensions anciennes liées pour une large part à la transhumance, le bétail. Ce sont des tensions de nature différente. Mais voilà, on se retrouve à être un peu sur tous les fronts pour l’instant.

Quel est le chef Seleka qui est à l’origine des exactions qui ont fait 30 morts la semaine dernière, le 12 octobre, à Kaga-Bandoro, c’est Noureddine Adam ou c’est al-Khatim ?

C’est difficile à dire. Les deux en tout cas nient avoir pris une part quelconque dans ces violences. J’ai eu le privilège d’accompagner le chef de l’Etat à Kaga-Bandoro lundi dernier [17 octobre]. Lui-même évidemment a rencontré plusieurs acteurs sur le terrain, y compris le responsable des groupes armés. Ce qui a été choquant dans les derniers évènements, c’est la nature des attaques qui avaient apparemment pour but de casser la ville de Kaga-Bandoro, en attaquant les représentants de l’autorité de l’Etat - le préfet, le sous-préfet, l’aide de camp du préfet aurait été assassiné-, en attaquant les humanitaires qui fournissent une aide vitale à près de 120 000 populations civiles, à Kaga-Bandoro, à toutes les communautés, et en s’attaquant également à la Minusca. Donc, nous sommes en train de mener des enquêtes, mais c’est un acte qui peut être comparable à un crime contre l’humanité.

Parmi les chefs de groupes armés rencontrés par le président Touadéra, y avait-il lundi dernier Noureddine Adam ?

Non.

Et al-Khatim ?

Monsieur al-Khatim était présent. Tout à fait.

Alors à Kaga-Bandoro, il y a des casques bleus. Mais le ministre centrafricain de la Sécurité publique, Jean-Serge Bokassa, accuse votre contingent pakistanais de connivence avec les ex-Seleka ?

Non, c’est une déclaration abusive. Non, je ne pense pas que ce soit la position du gouvernement centrafricain. Je trouve qu’il est vraiment dangereux de stigmatiser publiquement un contingent d’une force qui n’a d’autre vocation que de venir au secours des populations civiles en République centrafricaine. Je crois que c’est un écart de langage qu’il faudrait se garder de faire, car malheureusement ce que nous observons également, c’est que pour certains, ça peut être interprété comme un appel simplement au crime. J’ai aujourd’hui deux de mes soldats qui sont entre la vie et la mort parce qu’ils ont subi des attaques de groupes et cette fois-ci, anti-balaka, entre Grimari et Bambari.

Et les propos du ministre Bokassa peuvent jeter de l’huile sur le feu ?

J’ai quand même attiré l’attention sur le risque qu’il y avait justement de stigmatiser des forces qui sont sur un terrain difficile où il y a encore malheureusement des communautés entières qui sont armées. Et les embuscades tendues ici et là contre une force de maintien de la paix, d’ailleurs j’en profite pour dire que ce genre d’actes peuvent être considérés comme des crimes de guerre, passibles donc de poursuites internationales.

Les agressions contre les casques bleus ?

Absolument.

Autres violences meurtrières au PK5, le quartier musulman de Bangui. Après l’assassinat d’un officier centrafricain, les représailles contre des civils musulmans ont fait 11 morts. Qui a pu tirer sur cet officier, est-ce un membre du groupe d’autodéfense du PK5 ?

C’est établi. L’individu est connu et bénéficie encore aujourd’hui de la protection honteuse de soi-disant groupes d’autodéfense.

Donc vous demandez l’arrestation de cet assassin présumé ?

Absolument, de cet assassin et nous demandons également des enquêtes pour que tous ceux, qui ont commis ces actes de représailles absolument odieux, répondent de leurs actes devant la justice centrafricaine.

La semaine prochaine, le 31 octobre, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, va venir à Bangui pour annoncer le retrait définitif des militaires français de Sangaris. Est-ce que la France n’abandonne pas la Centrafrique au pire moment ?

Non, il n’y a pas de pire moment. Au contraire, moi j’ose dire que les choses sont encore fragiles, les choses ne sont pas simples, mais ce n’est pas le pire moment de ce pays. Ce pays vient de se doter de dirigeants politiques élus de bien belle manière. Ce pays a renoué avec la légitimité constitutionnelle. Donc la Centrafrique n’est pas au pire moment. Non. D’abord pour être précis, la France maintiendra une capacité sur le terrain de près 350 hommes en uniforme, ce qui n’est pas rien. Et en plus, il va y avoir une capacité de Sangaris qui sera mise à la disposition de l’Eutm qui est cette capacité de l’Union européenne qui assure la formation justement des militaires centrafricains. Puis la Minusca elle-même se dotera d’une capacité de renseignements française pour répondre aux menaces auxquelles nous pourrons faire face. Puis la Minusca elle-même va bientôt avoir une force d’intervention rapide portugaise. Donc nous sommes dans une situation plus confortable, je crois qu’il est bon de le souligner.

Malgré votre requête, il y a trois mois à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies ne vous a pas accordé de nouveaux moyens, notamment de drones, pour surveiller et écouter les mouvements armés qui circulent en Centrafrique. Si vous aviez eu ces drones, est-ce que vous auriez pu empêcher les exactions de ces dernières semaines ?

Il faut tout dire, la capacité française à laquelle je faisais allusion sera une capacité justement de renseignements qui viendra sur le terrain et qui nous permettra de profiter précisément des moyens aériens qui nous donneront une plus grande capacité de surveiller des mouvements suspects de groupes armés. Et nous le faisons déjà dans Bangui. Donc, non. Nous avons aujourd’hui et nous aurons dans un petit mois, je crois, encore plus de capacités qui nous permettront précisément d’être un peu plus vigilants. Mais maintenant, ces moyens-là ne règlent pas tous les problèmes. Exemple dans ces évènements malheureux du kilomètre 5, grâce à nos moyens, nous disposons d’informations suffisantes qui nous ont permis d’identifier l’assassin.

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 22:40
RCA: l’assassin du colonel Mombeka identifié par l'ONU
RCA: l’assassin du colonel Mombeka identifié par l'ONU
RCA: l’assassin du colonel Mombeka identifié par l'ONU
RCA: l’assassin du colonel Mombeka identifié par l'ONU

 

 

Par RFI Publié le 20-10-2016 Modifié le 20-10-2016 à 22:54

En République centrafricaine, un colonel de l'armée était tué par balles par deux hommes circulant sur une moto le 4 octobre dans la capitale, un incident qui avait entraîné un regain de tensions et de violences à Bangui où on avait alors dénombré au moins huit morts. Selon une information de RFI, l'enquête sur cet assassinat a beaucoup avancé, mais l'homme qui jouirait de la protection de groupes d'auto-défense n'a pas pu être arrêté jusqu'ici.

La Minusca serait parvenue à identifier l'un des assassins du colonel Mombeka début octobre, selon une source de RFI. Mais il n'a pas pu être arrêté jusqu'ici car cet homme aurait trouvé refuge en plein cœur du quartier PK5 de Bangui, où il jouit de la protection des milices d'auto-défense. Sa cachette n'a pas encore été localisée avec précision, mais les casques bleus de l'ONU ont pu circonscrire une petite zone où il serait caché, selon notre source. Et de préciser que « nos hommes sont sur place et ils surveillent les va-et-vient ». En espérant qu'il ne passera pas entre les mailles du filet.

Plus de deux semaines après cet assassinat, des tensions persistent toujours après la flambée de violence qui a suivi la mort du colonel Mambeka. Au moins deux musulmans auraient été tués dans des actes de représailles selon des sources sur place.

La Minusca est donc attendue au tournant. La population et même le gouvernement centrafricain lui ont demandé une nouvelle fois depuis cet incident de mettre hors d'état de nuire les fauteurs de trouble du PK5.

La mission de l'ONU en Centrafrique, elle, se veut rassurante, en rappelant qu'elle est toujours intervenue à chaque fois qu'il y avait un problème. Quant à l'assassin présumé du colonel Mombeka, la Minusca tente aujourd'hui d'obtenir la collaboration de groupes locaux d'auto-défense qui se rejettent la responsabilité, alors qu'elle ne peut pas intervenir militairement dans cette zone densément peuplée.

 

 

RÉACTION DE LA JEUNESSE DU NORD CENTRAFRIQUE-JNC À MR TOUADERA

Réponse à Mr Touadera .

Depuis votre accession à la magistrature suprême du 30 mars 2016 jusqu'à ce jour la Centrafrique ne fait que s'enfoncer de jour en jour. Le rêve de voir la Centrafrique sortir se cette merde se transforme en cauchemar . Depuis votre accession à la magistrature suprême on a tout entendu des beaux discours mais pratiquement rien ne change . Dans votre discours d'aujourd'hui de kaga bondoro vous nous demander le désarmement de coeur or vous même vous n'avez pas desarmez votre coeur tout simplement vous et votre gouvernement vous ne traitez pas la population centrafricaine que vous gouvernez sur le même point d'égalité en vous basant sur des critères subjectifs d'ordre ethnico- religieuse et régionale . Ce comme si il y'a une population centrafricaine supérieure et une population centrafricaine inférieure . Ce comme si il y'a une population centrafricaine importante à protéger et une population centrafricaine moins importante .

Pourquoi décréter un deuil national à la mémoire des victimes de kaga bondoro et ne pas décréter un deuil national à la mémoire des victimes musulmanes froidement assassinés et cannibalisés par les antibalaka à la SEGA ?? Pourquoi le président et le gouvernement prennent partie quand il s'agit d'une même population centrafricaine ?? Parce que les premières victimes sont musulmanes et d'autres sont chrétiennes ?? Pourquoi le président dans son allocution parle d'une église-archevechée pas détruite mais vendalisée alors qu'on compte plus de 700 mosquées détruites et réduites en cendres depuis fin 2013 jusqu'à ce jour tant à Bangui qu'à l'ouest et la partie nord du pays (bossangoa) qu'aucun des gouvernants depuis Catherine samba panza jusqu'à Touadera personne n'a osée condamner les destructions des lieux des cultes des musulmans . En quoi l'archevêché peut - elle beaucoup préoccupée les gouvernants au détriment des mosquées détruites et réduites en cendres ?? 


C'est une question d'inégalité , de rancœur , de mépris de l'autre . 


Le gouvernement est le premier responsable des protections des biens et des personnes de toutes les couches de la population sans distinction aucune . S'il s'agit de décréter un deuil national on doit décréter pour les personnes massacrée de la SEGa , les victimes de LRA qui ont été abbatues froidement et les femmes prises en esclaves sexuelles à l'Est et au nord-est du pays . 


Tant que le gouvernement continue avec sa politique de discrimination on est loin de la paix , loin de la cohésion sociale , loin du vivre ensemble , loin du développement . 
C'est l'injustice , la discrimination et l'exclusion qui poussent les gens à prendre des armes . 
Touadera et ton government prenez votre responsabilité . 


On a trop entendu des discours nous voulons des actes , on a trop entendu le terme je suis élu démocratiquement par les suffrages , les élections ne sont pas les premières préoccupations des centrafricains d'aujourd'hui . Changez votre gouvernance . 
Il n'ya pas de sous peuple , tous les humains sont nés égaux en dignité et en droit . 
Quand l'injustice devient loi la résistance devient un devoir jusqu'à la victoire finale . 
La liberté ça ne se donne pas mais ça s'arrache . 


Qui vivra verra . 
Vive la paix 
Vive la jeunesse 
vive l'égalité .

Directeur de publication de JNC

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 21:06
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Manifestation des habitants des Castors contre la présence du contingent Pakistanais

http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 20 OCTOBRE 2016

BANGUI, 20 octobre 2016(RJDH)- « Non aux Bangladeshis, Non aux Burundais, Non au Pakistanais » tel est le slogan d’une manifestation des habitants du camp des Castors ce 20 octobre 2016. Ils refusent la relève du contingent gabonais par les pakistanais dans leur secteur.

Ce sont des hommes et des femmes de différents âges qui ont fait une marche sous le soleil de plomb pour exprimer leur mécontentement suite à une information indiquant la relève des gabonais de leur secteur par les pakistanais. Cette manifestation a débuté au pont Yakité pour finir sa course à la base de la Minusca où les participants à ce mouvement d’humeur ont sollicité une rencontre avec les responsables onusiens.

Selon un manifestant qui a requis l’anonymat, la passivité des casques bleus pakistanais devant les exactions des éléments de la Séléka à Kaga-Bandoro est à  l’origine de leur mécontentement. Pour lui, «les Nations-Unis veulent reprendre dans leur localité, le  même scenario qu’ils ont fait à Kaga-Bandoro. Ces Pakistanais ont tué beaucoup des Centrafricains et aujourd’hui ils veulent changer les gabonais qui sont au Camps des Castors. Voilà pourquoi nous disons  non au  contingent Bangladesh, Burundais et Pakistanais.  Si  les Nations –Unis ne veulent pas, qu’ils nous laissent assurer la sécurité de notre pays », a martelé ce dernier.

Une autre manifestante a estimé que « ces pakistanais vont laisser les éléments de la Séléka du Km5 commettre beaucoup d’exactions comme ils l’ont fait à Kaga Bandoro. Nous avons beaucoup souffert » a-t-elle lâché.

Les manifestants n’ont pas été reçus par les responsables de la Minusca et comptent reprendre la marche dans les jours qui suivent.

Cette manifestation se tient alors que des pétitions circulent à Bangui pour demander le départ de la Minusca.

 

Centrafrique : Trois personnes kidnappées et une autre tuée par la LRA à Derbissaka

http://rjdh.org/ PAR RICHARDO DIMANCHE LE 20 OCTOBRE 2016

DEMBIA, 20 octobre (RJDH) — L’Armée de Résistance du Seigneur  de Joseph Koni (LRA) continue dans ses actions macabres sur la population. Elle a  fait une  incursion à Derbissaka le 18 octobre. Trois personnes ont été enlevées et une autre tuée par ces hommes armés.

Le village Derbissaka situé à 70 kilomètre de Dembia dans la préfecture de Mbomou a été attaqué par des éléments de la LRA qui ont kidnappé trois personnes et tué une autre. Deux jours après leurs forfaits, ils ont libéré les otages.

Selon une source locale, « ces hommes ont agi en représailles après la disparition de leurs compagnons qui avaient auparavant attaqué Derbissaka ». Elle a ajouté que la LRA a promis de revenir sur les lieux si les portés disparus ne seraient pas retrouvés.

Pour parer à toutes éventualités, « les forces ougandaises ont pris le contrôle de la localité pour garantir la sécurité de la population civile », a confié au RJDH un habitant de Zémio sous anonymat.

 Le Mbomou et le Haut-Mbomou sont mis en coupe par la LRA qui kidnappe et viole la population civile. Le dernier cas de violence est le pillage d’un véhicule de transport en commun par ce groupe rebelle ougandais à 15 kilomètres de Zémio, hier mercredi 19 octobre.

 

Centrafrique : La Séléka réunie en AG à Bria projette de cantonner ses combattants

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 20 OCTOBRE 2016

 

BRIA, 20 Octobre 2016(RJDH) — Le mouvement Séléka était en assemblée générale du 18 au 19 Octobre 2016 à Bria, Préfecture de la Haute-Kotto. Le DDRR et le Cantonnement des éléments du groupe armé étaient à l’ordre du jour de cette rencontre.

Bria, Chef-lieu de la Haute-Kotto a abrité l’assemblée générale des Séléka tenue du 18 au 19 Octobre 2016. Elle était présidée par le chef de l’UFDR, Zacharia Damane et a connu la participation de plusieurs leaders des groupes armés dont Abdoulaye Hisseine. Certaines autorités locales et des administrés de Bria étaient aussi à cette assemblée, a rapporté le Colonel Narkoyo, porte-parole de ce mouvement.

Au cours de cette assemblée générale, plusieurs décisions ont été prises. Notamment, « le regroupement des combattants de la Séléka et leur cantonnement en vue du DDRR. Ce cantonnement nous permettra de surveiller nos hommes et de réduire les cas de pillages, braquages à mains armées commises par des combattants incontrôlés », a justifié le Colonel Narkoyo.

Il a ajouté que « nous avons instauré ce système afin de bien surveiller nos hommes et d’éviter des dérapages qui pourraient nous discréditer ».

Abdoulaye Hisseine lors de cette assemblée nationale a été désigné le président du Conseil National de Défense et de la Sécurité, au sein du mouvement Séléka.

MPC d’Alkhatim et l’UPC de Ali Darass n’ont pas pris part à cette assemblée générale de Bria, dont les travaux ont été clôturés mercredi 19 octobre 2016.

Les conclusions de ce conclave sont prises au moment où l’arrière-pays est secoué par un regain de violence. A Kaga-Bandoro,Koui et Kouango, les hommes armés ont perpétré des atteintes sur la population civile.

 

ABDOULAYE HISSENE A ÉTÉ ÉLU PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE DÉFENSE ET DE LA SÉCURITÉ DE LA COALITION SELEKA

Depuis quelques jours, tous les responsables politiques et militaires sont conviés à une assemblée générale à BRIA où ABDOULAYE HISSENE a été nommé Chef d'état major de la coalition SELEKA. JOSEPH ZOUNDEKO et ZACHARIA DAMANE prennent l'aile politique avec NOURREDINE ADAM. 


ALI DARASS de l'UPC devient le chef d'état major -ADJOINT du mouvement, ALKHATIM devient le sous-Chef d'état-major.

Lors de cette assemblée générale, le mouvement SELEKA a aussi projeté de cantonner ses troupes dans des camps en vue du DDRR

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 21:02
Violences en Centrafrique : situation humanitaire alarmante, "On dort dans la boue"
Violences en Centrafrique : situation humanitaire alarmante, "On dort dans la boue"

 

CENTRAFRIQUE 

 

http://observers.france24.com/ 20/10/2016

Des milliers de personnes sont actuellement réfugiées dans un camp de fortune autour de la base militaire de la Minusca à Kaga-Bandoro, dans le nord de la Centrafrique. La semaine dernière, des violences ont secoué la ville, faisant 45 morts selon un dernier bilan. Et face à l’insécurité, les humanitaires peinent à venir en aide aux populations. 


Depuis le début du mois d’octobre, les combats entre miliciens ex-Séléka et les combattants anti-Balaka se sont multipliés en Centrafrique. Une semaine après les violences qui ont fait une dizaine de morts à Bangui, c’est la ville de Kaga-Bandoro qui a été touchée par les combats mercredi 12 octobre. 


Un site de déplacés situé dans l’évêché de Kaga-Bandoro avait été attaqué et plusieurs maisons appartenant à des autorités locales, civiles ou religieuses ont été détruites ou pillées. Les bases de plusieurs ONG ont également été dévalisées. Selon le ministère de l'Éducation nationale, trois instituteurs et le directeur du centre pédagogique régional ont notamment été tués au cours de ces violences. 

"Nous sommes nombreux à n’avoir plus d’affaires, plus de maison, plus rien"

Fuyant les violences, environ 18 000 personnes se sont réfugiées depuis une semaine autour de la base aérienne de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) à Kaga-Bandoro. Selon notre Observatrice, arrivée dans le camp le week-end dernier avec ses enfants, la plupart de ces déplacés ont tout perdu et la psychose est à son comble. 

Personne ne se sent en sécurité. La ville est coupée en deux entre quartiers musulmans au nord, et quartiers chrétiens au sud. Nous ne voulons pas rentrer chez nous. Même des professeurs ont été attaqués, désormais, j’ai peur de mettre mes enfants à l’école. 


Une partie de l’ancien camp de réfugiés dans l’évêché a été brûlé et de nombreuses maisons pillées. Nous sommes nombreux à ne plus rien avoir du tout, plus d’affaires, plus de maison, plus rien. Ici, on dort dans la boue, mais on n’a nulle part d’autre où aller. Et on a l’impression que la situation est bloquée.

Manque d’installations sanitaires, tentes de fortune et insécurité : la situation est alarmante. Selon les Nations unies, l’insécurité alimentaire touche 120 000 personnes dans la région. Et les humanitaires, régulièrement ciblés lors des attaques, ne parviennent que difficilement à gérer la situation. Depuis le début de l’année, dans le pays, plus de 300 incidents visant des membres d’ONG ont été comptabilisés et trois humanitaires sont morts assassinés selon RFI. 


Un Observateur, membre d'une ONG, nous a également fait part des difficultés à Kaga-Bandoro. 

"Nous avons perdu plus de 50 % de nos effectifs à Kaga-Bandoro"

Les besoins sont énormes. Les réfugiés ont dû construire des abris de fortune avec du bois, de la paille et des bâches. Certains sont venus avec tout ce qu’ils pouvaient : de la nourriture, des matelas, etc. D’autres n’ont rien. Les blessés ont été amenés à l’hôpital à proximité ou rapatriés vers Bangui. Il y a à peu près 18 000 personnes actuellement autour de la base de la Minusca : normalement, c’est gérable. Mais là, nous manquons de moyens. Une partie des humanitaires ont fui la région. Je dirais que ces derniers mois, nous avons perdu plus de 50 % de nos effectifs à Kaga-Bandoro. Nous sommes parfois menacés lors des attaques et dans ces conditions c’est très compliqué de travailler. En plus, plusieurs bases d’ONG ont été attaquées et pillées.


Nous cherchons maintenant à ouvrir un véritable camp, en dehors de la base de la Minusca : une zone militarisée ne peut pas servir de base à long terme. C’est trop dangereux, surtout qu’il s’agit d’un aérodrome, des avions des Nations unies atterrissent dans la zone, il nous faut un endroit neutre. Encore une fois, cette situation illustre la complexité de la situation en Centrafrique. Et malheureusement, nous avons bien peur de ne pas trouver immédiatement la bonne solution. Pour le moment, les populations sont bloquées dans la base et le contexte est trop dangereux pour les faire rentrer chez eux. Je pense qu’ils seront bloqués pour quelques mois encore.


Ces dernières violences ont également ravivé le mécontentement envers le gouvernement et les Nations unies. Le président, en visite dans le camp de Kaga-Bandoro en début de semaine a été hué par la foule. 

Mercredi 19 octobre, une pétition de la Société Civile en Centrafrique a également été lancée pour demander le départ de la Minusca jugée passive et inefficace. 

La Centrafrique est plongée dans une grave crise suite à la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka, majoritairement musulmans, entraînant une contre-offensive des anti-balaka, majoritairement chrétiens. 


Malgré l’instabilité persistante, le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, doit se rendre à Bangui les 30 et 31 octobre, pour annoncer officiellement la fin de l’opération militaire Sangaris déployée par la France en décembre 2013 pour stopper les violences inter-communautaires. 

Maëva Poulet

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 21:00

 

                   Population de : 

Bocaranga-Koui-Ngaoundaye                                République Centrafricaine

                     --------------                                                           Unité – Dignité - Travail

                                                                                                               -------------

 

 

                                                              Bocaranga le 14 0ctobre 2016  

                                                                                                                                     

 

                                                          MEMORADUM

1.       Considérant que les élections qui sont passées ont porté au pouvoir un gouvernement  et la population de l’Ouham-Péndé principalement de Bocaranga-Koui-Ngaoundaye a très bien participer aux différents processus électoraux ;

2.       Considérants les troubles socio-politiques qui sévissent la RCA depuis des années et surtout la Zone de Bocaranga-Koui-Ngaoundaye ;

3.       Considérant l’indifférence du gouvernement face aux multiples exactions et progression du groupe armé non conventionnel dénommé R.R.R dirigé par  SIDIKI la 3e personnalité du groupe ;

4.       Considérant que la force d’interposition Internationale de la zone, Minusca Camerounaise qui  ne soutient que le groupe armé non conventionnel SIDIKI pour que les choses persistent ;

5.       Considérant le comportement de la Minusca Camerounaise sur le terrain qui n’est pas dans le sens d’assumer leur role d’interposition mais plutot de soutenir les actions louches du groupe armé SIDIKI au détriment de la population centrafricaine qui se défend ; en les aidants à avancer, en les protégeant, en les dotant des armes et munitions surtout par le Capitaine sortant Léopold  MBOLION ;

6.       Considérant que le contingent  Minusca Camerounaise, depuis leur arrivé sous ordre du Capitaine Léopold,  tirait à balle réelle sur les compatriotes dont le bilan de mort du côté  des compatriotes  est de 6 et 0 du côté de SIDIKI. Il s’agit des comzone : Pedro et YAIDOU de Tolé (S/P de Bocaranga) ; POL , Joseph et deux autres du village Nzoro (S/P de Ngaoundaye) ; Cinq (5) blessés du dernier affrontement entre les éléments de SIDIKI et les Compatriotes dont la Minusca camerounaise ont tiré contre les compatriotes en la date du 11 Octobre 2016 dans la ville de Dégaulle (Koui) ; l’Interposition ???????

7.       Considérant que le processus  du désarmement appliqué par la Minusca camerounaise depuis leur arrivé ne vise que les compatriotes, tandis que les éléments de R.R.R commandé par SIDIKI circulent librement avec les armes de guerre de toutes marques et sont entrain de conquérir des Sous-préfectures.  Est-ce que c’est la partition du pays ou la conquête du pouvoir ?

8.       Considérant l’indifférence des Contingents Camerounais face à des personnes égorgées par le groupe R.R.R en leur présence. Un exemple parmi tant d’autre: Mr. Dounia âgé de 34 ans en la date du 10 Octobre 2016 ce qui a propulsé les représailles des compatriotes contre la position du groupe R.R.R basé actuellement à Dégaulle (KOUI) ;

9.       Considérant les biens de la population chrétienne de Koui emportés par  SIDIKI dont 1500 bœufs plus 22.000.000fcfa (vingt-deux millions) l’argent en liquide, dont les bœufs ont été conduit par les éléments Camerounais commandé par l’Adjudant André MOUATCHO jusqu’au niveau de la frontière Ngaoui (cameroun) ;

 

 

RECOMMANDONS :

 

1         A son excellence le Président de la République, Chef de l’Etat Le Professeur  Faustin Archange TOUADERA, la population lui adresse ses soutiens et lui demande de sortir de son silence…

2         Au Gouvernement que dirige son excellence Monsieur le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI de prendre sa responsabilité et de défendre la population face à la conquête et les intentions cachées du groupe R.R.R dans le Nord de la R.C.A.

3         Au contingent de la Minusca Camerounaise, la population des trois (3) Sous-préfectures rompt le contrat de protection qui les lit et leur demande de quitter dans l’immédiat et de céder la place à un autre contingent.

 

Ampliations :

-          Présidence de la République,

-          Primature,

-          Son Excellence, Monsieur Le Ministre de l’Administration du Territoire, de la Sécurité Publique et de l’Intérieur,

-          Monsieur le Représentant du Secrétaire Général des Nations-Unis,

-          A Monsieur Le très Honorable, Président de l’Assemblée Nationale,

-          Aux  Sous-Préfets de : Bocaranga – Koui – Ngaoundaye.

-          Archive.

  

Fait à Bocaranga le 14 Octobre 2016.

 

La population de Bocaranga-Koui-Ngaoundaye.

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 20:57
RCA : "succès" de Sangaris même si la "stabilité n'est pas totalement revenue" (Le Drian)
RCA : "succès" de Sangaris même si la "stabilité n'est pas totalement revenue" (Le Drian)

 

RCA : "succès" de Sangaris même si la "stabilité n'est pas totalement revenue" (Le Drian)

19/10/16 (AFP)

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé mercredi que l'opération française en Centrafrique avait été un "succès" et qu'il importait maintenant de passer le relais à l'ONU "même si la stabilité n'est pas totalement revenue" dans ce pays.

"Nous fermons une opération parce que cette opération a été un succès", a déclaré devant l'Assemblée nationale M. Le Drian, qui doit la clore officiellement le 31 octobre à Bangui.

"Nous avons évité des massacre de masse (..) permis un processus de réconciliation intercommunautaire, la reconstitution de l'Etat centrafricain, une élection présidentielle, des élections législatives", a-t-il cité lors d'un débat sur les opérations extérieures de la France.

"Nous avons aussi permis la mise en œuvre d'un outil de formation de la nouvelle armée centrafricaine (EUTM RCA) et le déploiement de la mission des Nations Unies pour garantir la sécurité sur le moyen terme de ce pays", a-t-il poursuivi.

"Même si la stabilité n'est pas totalement revenue, il importe maintenant que (..) le relais soit pris et par les forces centrafricaines et par la mission des Nations unies", a relevé M. Le Drian.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement du président François Bozizé par des rebelles séléka majoritairement musulmans, entraînant une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

Des groupes armés sont toujours actifs dans le pays. Onze personnes ont encore été tuées samedi au cours de violences dans un camp de déplacés dans le centre de la RCA.

"Nous n'abandonnons pas pour autant la Centrafrique. Nous continuerons à accompagner et à soutenir les forces internationales", a martelé Jean-Yves Le Drian.

Environ 350 militaires français, équipés de drones d'observation, resteront présents en RCA, dont une centaine au sein de la force de l'ONU (Minusca -12.000 hommes), notamment au niveau de l'état-major. Déployés en décembre 2013, ils ont été plus de 2.000 au plus fort de la crise.

"Après la fermeture de Sangaris, la France gardera une capacité propre d'intervention sur court préavis grâce à un dispositif en RCA, aux troupes de Barkhane (opération française contre les jihadistes dans cinq pays du Sahel, dont le QG est à N'Djamena) et aux troupes positionnées en Afrique", a résumé mi-octobre la porte-parole du ministère, Valérie Lecasble.

 

En Centrafrique, la France satisfaite de Sangaris

http://www.la-croix.com/ Laurent Larcher, le 20/10/2016 à 16h49

L’opération française en Centrafrique a été un « succès », selon le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian.

Mais le contexte sécuritaire centrafricain se dégrade à nouveau.

« Nous fermons une opération parce que cette opération a été un succès », a jugé mercredi 19 octobre, sans sourciller, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian, à propos de Sangaris, l’opération française lancée en décembre 2013 en Centrafrique (RCA) alors qu’elle était le théâtre de violences intercommunautaires.

« Nous avons évité des massacres (…) ; permis un processus de réconciliation intercommunautaire, la reconstitution de l’État centrafricain, une élection présidentielle, des élections législatives », a-t-il poursuivi. « Même si, a-t-il concédé, la stabilité n’est pas totalement revenue, il importe maintenant que (…)le relais soit pris et par les forces africaines et par la mission des Nations unies ».

L’auto-satisfecit de Jean-Yves Le Drian

À quelques jours de son voyage en Centrafrique, où il doit proclamer la fin de l’opération Sangaris, les 30 et 31 octobre, l’auto-satisfecit de Jean-Yves Le Drian laisse un peu songeur. Loin d’être sécurisée et réconciliée, le pays est aujourd’hui balkanisé par une myriade de groupes armés dont les ex-Séléka (à majorité musulmane), les anti-Balakas (issus de milices d’autodéfenses) et la LRA (groupe d’origine ougandais).

Depuis la mi-septembre, les violences intercommunautaires ont repris de plus belle. Pour le seul mois d’octobre, les combats entre les ex-Séléka et les anti-Balaka ont affecté les régions occidentale, orientale, centrale de la RCA, tuant une soixantaine de personnes.

Une situation alarmante dans le pays

Le jour même de l’intervention de Jean-Yves Le Drian à l’Assemblée nationale, Anton Katz, du Groupe de travail des Nations unies sur les mercenaires, lançait un signal d’alarme : « Nous avons reçu des informations selon lesquelles des mercenaires et des combattants étrangers en provenance de pays voisins, notamment du Cameroun, du Tchad, du Niger et du Soudan, ont rejoint des groupes armés, principalement les Séléka, provoquant chaos et destruction. »

Et de préciser : « Plus de 500 mercenaires et combattants étrangers demeurent en RCA aujourd’hui et ont profité de la fragilité actuelle du pays pour s’enrichir à travers des activités criminelles. »

 « Un signal d’encouragement donné aux fauteurs de troubles »

Sur le plan politique, la restauration de l’ordre constitutionnel qui s’est traduite par les élections présidentielles et législatives cette année, s’est soldée par la reconduction de la classe politique centrafricaine : à commencer par le président actuel, Faustin-Archange Touadéra, qui avait été premier ministre de 2008 à 2013.

« Dans le climat actuel, annoncer la fin de Sangaris est un signal d’encouragement donné aux fauteurs de troubles », confie un acteur de premier plan engagé dans la reconstruction de la Centrafrique. Et en premier lieu à ceux tentés de prendre le pouvoir par un coup d’État : le moyen habituel à Bangui d’y parvenir depuis l’indépendance.

Laurent Larcher

 

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 20:56
Lu pour vous : République centrafricaine : la problématique de la dette publique

 

République centrafricaine : la problématique de la dette publique

JEUDI 8 SEPTEMBRE 2016 / PAR SEDAR FRED POUGAZA, ÉCONOMISTE


Lea más en http://www.afrik.com/republique-centrafricaine-la-problematique-de-la-dette-publique#LIcgVWLH1dQEHwug.99

Bien qu’étant une nécessité au lendemain de leur accession à l’indépendance, la dette publique des pays les moins développés socio-économiquement de la planète, en général, et de la République Centrafricaine en particulier, se présente aujourd’hui comme la contrainte majeure pesant sur leur développement. Le constat est qu’après avoir été un instrument au service de la croissance, la dette publique est aujourd’hui et surtout un frein majeur au développement économique. Sedar Fred Pougaza, économiste, enseignant et chercheur indépendant aux Etats-Unis d’Amérique, a accepté de livrer son analyse à AFRIK.COM.

 

L’approche keynésienne est que la dette publique ne peut pas être considérée et traitée comme si elle était la même que la dette privée. En particulier, il n’est pas vrai que la dette publique doit être nécessairement éteinte mais cela est possible. Quel est le bilan de la gestion de la dette en République CentrafrIcaine et comment envisager les perspectives d’avenir ?

De facon simplifiée, la dette signifie ce qu’on doit à quelqu’un ou la somme d’argent qu’on doit. La dette publique est la dette de l’Etat. En matière de finance, la dette publique désigne l’ensemble des sommes dues par l’Etat. La dette extérieure ; quant à elle ; est l’ensemble des dettes d’un pays à l’égard de l’étranger.

En fonction des sources de crédits, la dette publique est subdivisée en une dette commerciale et une aide publique au développement. La dette commerciale est composée des crédits fournisseurs, des emprunts obligataires et des crédits accordés par les établissements financiers privés. L’aide publique au développement est constituée par les crédits accordés par les organismes internationaux et les gouvernements ou les institutions publiques. Il faudrait aussi noter qu’il y a une distinction entre l’engagement et l’encours. Les engagements sont des crédits non mobilisés. Ils correspondent aux sommes des contrats et des conventions signés durant une période donnée. Les encours sont le résultat de la somme des tirages de la période c’est-à-dire des emprunts financièrement realisés diminués de la somme des remboursements de capital effectués.

Le service de la dette correspond à l’ensemble des montants qu’un emprunteur doit payer chaque année pour honorer sa dette, qu’il s’agisse des intérêts ou du remboursement du capital emprunté. Elle est différente de la charge de la dette qui, elle, ne tient compte que des intérêts annuels déboursés.

A partir de 1980, l’endettement extérieur considéré jadis comme le recours indispensable pour le financement adéquat de leur développement, apparait comme le principal obstacle au décollage économique des pays les moins avancés (PMA) dans leur ensemble et plus particulièrement des pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) comme la République Centrafricaine. Dans le cas de la République Centrafricaine, l’encours de la dette publique du pays s’élève à 450 milliards de francs CFA (soit 765 millions de dollar Américain) au 15 juillet 2016. Cet encours est de 173,07% du produit intérieur brut (PIB).

En l’an 2016, le service de la dette représente environ 60% des recettes fiscales. En 2014 la dette publique qui était de 1,179 millions de dollar Américain, représentait 68.34% du PIB. Il est bien de s’adresser aux défis post conflit en Centrafrique. Il est bien de donner priorité à la cohésion sociale et à la paix pour remettre le pays sur les rails. Mais il faudrait aussi combiner à ces actions avec la question épineuse de l’endettement car la forte pression sur le budget de l’état centrafricain (le montant du budget est estime 260 milliards de francs CFA soit 442 millions de dollar Americain) réduit considérablement le taux d’investissement et donc les possibilités de création de richesse et de mobilisation de l’épargne locale.

Cette spirale d’endettement est due à des causes tant internes qu’externes ayant aggravées le niveau d’endettement de la République Centrafricaine. Au plan interne, on note les raisons comme l’absence de stratégie optimale d’endettement , ou d’insuffisance de gouvernance (le manque de volonté politique clairement exprimée par les régimes qui se sont succedés en République Centrafricaine sur la question de la dette).

Au plan externe, elle est due à des chocs exogènes comme la détérioration des termes de l’échange ou l’instabilité (les fluctuations) des taux d’intérêts. Par ailleurs, il faudrait relever l’échec des différentes tentatives de réechelonnement et des initiatives pour l’allègement du poids de la dette ; l’échec des programmes d’ajustements structurels (PAS), et l’absence d’engagement véritable de l’Union Européenne dans la gestion de la dette de la République Centrafricaine.

L’annulation pure et simple de la dette centrafricaine s’impose

Sur la base de ce constat, j’estime qu’une annulation pure et simple de la dette contractée auprès de Banque Européenne d’Investissement (BEI) s’impose.

Cette option est soutenue par les arguments suivants : en raison du fardeau de la dette, le taux d’investissement baisse. Ce qui compromet la croissance et aménuise les opportunités de création de richesses et donc de génération d’épargne ; La forte pression de la dette sur le budget oblige également l’état centrafricain à renoncer à certains investissements de base. Ce qui entraine l’instabilité sociale et politique.

Les statistiques et les ratios relatifs à l’encours et au service de la dette par rapport aux possibilités de remboursement témoignent également de l’intensité de la contrainte. La seconde option qui est une sorte de solution alternative est que je propose un moratoire de remboursement long pour permettre à l’économie Centrafricaine de reconstituer son potentiel de production en vue de créer de nouvelles richesses.

Aussi, il convient d’indexer le service de la dette aux performances de l’économie centrafricaine (Termes de l’échange, capacité de mobilisation des ressources internes). Un autre moyen qui pourrait être le plus sûr est de renégocier les termes de la dette. Beaucoup de pays le font chaque fois.

Cela permet de refinancer la dette avec des taux d’interets plus favorables pour réduire la dette. Des mesures d’accompagnement comme la mise en place des mécanismes d’information en matiere de gestion de la dette entre l’Etat et la société civile ; la mise en place d’une véritable stratégie de gestion de la dette avec l’implication de la société dans toutes ses composantes et à toutes les étapes du processus de négociation et de gestion de la dette ; le renforcement des capacités en matière de gestion de la dette ; la mise en place d’une structure au niveau national de gestion et de suivi de la dette ; et l’assainissement du cadre macro-économique ne sont pas aussi à négliger.

Je recommande en outre l’implication de la societe civile dans toutes ses composantes à la gestion de la dette publique, une volonte politique clairement exprimée au niveau de la République Centrafricaine, une implication effective de l’Union Européenne à la gestion de la dette multilatérale, et une offensive concentrée de la République Centrafricaine sur la question de la dette à l’horizon 2020.

En conclusion, j’estime que la dette publique constitue aujourd’hui l’obstacle majeur au développement économique et social de la République Centrafricaine. Par conséquent, si une solution radicale n’est pas trouvée au problème de la dette, la République Centrafricaine sera encore plus affaiblie et plus marginalisée à l’horizon 2020.

La prise en compte de ces réflexions contribuera de facon significative à la résolution de la crise de la dette publique dans cette partie du monde. Il est possible de stabiliser le ratio de la dette publique au PIB, même si le gouvernement gère les déficits primaires.

Ce résultat est obtenu en choisissant une composition des dépenses publiques associées à un taux de croissance plus supérieur au taux d’intérêt sur la dette publique. Cette analyse est essentiellement basée sur l’idée que les dépenses publiques peuvent être décomposées en deux composantes : les dépenses « productives », qui affectent positivement et directement le taux de croissance de l’économie ; et les dépenses « improductives », qui ne touchent pas le taux de croissance directement. La situation en matière de la dette publique en République Centrafrique est impérieuse voire pressante et doit être sérieusement prise en compte avant qu’il ne soit trop tard.

Face aux orientations en matière d’appui à l’allègement de la dette des Etats membres du Groupe des Etats d´Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), quelle est réellement la réaction de la partie centrafricaine ? Si les tendances actuelles au niveau des ratios de la dette se poursuivent, quel va être le sort des générations futures ? Comment améliorer les ratios dette/exportations, dette/Produit Intérieur Brut (PIB) ?

Références :

1- Central African Republic National Debt, http://countryeconomy.com/national-...

2- Claudio Sardoni. How to deal with the public debt. Ideas from Keynes, Lerner, Domar and Hicks. Sapienza University of Rome. May 13, 2013. Provisional Draft. PP.1

3- Edward J. Nell. Transformational growth and effective demand. Economics after the capital critique. New York University Press. 1992. PP. 477-91.

4- http://takaparlenews.over-blog.com/...

5- Karl Polanyi. The great transformation : The political and economic origins of our Time ; foreword by Joseph E. Stiglitz ; with a new introduction by Fred Block." 2nd Beacon paperback ed. 2001. PP. 14-15


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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 22:33
Uramin Anne Lauvergeon conteste avoir caché les difficultés d'Areva
Uramin Anne Lauvergeon conteste avoir caché les difficultés d'Areva

 

Uramin Anne Lauvergeon conteste avoir caché les difficultés d'Areva


Paris AFP / 19 octobre 2016 21h21 - L'ex-patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, s'est défendue mercredi d'avoir dissimulé les difficultés financières du groupe nucléaire français pour conserver sa place, dans une interview télévisée.

Je n'ai jamais dissimulé aucune perte, a affirmé Mme Lauvergeon dans l'émission Pièces à conviction visionnée par l'AFP et diffusée mercredi soir sur France 3.

Elle a qualifié d'absurde l'idée selon laquelle elle aurait agi pour conserver son siège. 

Si j'avais voulu garder ma place à la tête d'Areva, certainement aurais-je agi un tout petit peu différemment par rapport à certaines demandes qui m'étaient faites par le pouvoir politique, a-t-elle assuré, évoquant la volonté de vendre des centrales nucléaires à la Libye de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi ou de céder l'activité mines du groupe à des intérêts qataris.

Je n'ai pas cherché à plaire, a ajouté celle qui avait finalement été évincée en 2011 sous la présidence de Nicolas Sarkozy

Anne Lauvergeon a été mise en examen en mai pour présentation et publication de comptes inexacts et diffusion de fausses informations dans le cadre d'une information judiciaire portant sur les provisions inscrites par Areva en 2010 et 2011 pour couvrir les pertes découlant du rachat d'Uramin en 2007 pour 1,8 milliard d'euros. 

L'exploitation des gisements d'uranium de cette société canadienne en Namibie, en Afrique du Sud et en Centrafrique, s'est avérée beaucoup plus difficile que prévu et l'opération s'est transformée en gouffre financier. 

C'est une expérience assez traumatisante, a dit Mme Lauvergeon à propos de sa mise en examen. 

Plusieurs courriels internes, dont l'AFP a eu connaissance, montrent qu'elle avait été alertée par la division des mines dès 2008 sur les difficultés d'exploitation des sites. 

La thèse selon laquelle les demandes faites par la Business Unit (division, ndlr) Mines étaient valides, ça j'ai un gros doute, parce qu'elles ne sont pas étayées, elles ne sont pas cohérentes les unes avec les autres dans le temps, a expliqué Mme Lauvergeon. 

Les dépréciations supplémentaires demandées par ses collaborateurs ont varié de 0 fin 2009 à 1,5 milliard six mois plus tard, a-t-elle précisé.

Entre les pertes liées à Uramin, la catastrophe de Fukushima et les retards dans la construction d'un EPR en Finlande, Areva a accusé cinq années de suite dans le rouge et est aujourd'hui en pleine restructuration.



AREVA


(©)  

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