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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 17:28
RCA: nouvelles tensions lors de manifestations pour le retrait de la Minusca
RCA: nouvelles tensions lors de manifestations pour le retrait de la Minusca
RCA: nouvelles tensions lors de manifestations pour le retrait de la Minusca

 

 

Par RFI Publié le 24-10-2016 Modifié le 24-10-2016 à 16:50

Bangui connaît un regain de tension, ce lundi 24 octobre, en marge d'une opération ville morte et de manifestations organisées par plusieurs organisations de la société civile qui réclament le départ de la Minusca, la force des Nations unies en Centrafrique. Les violences qui ont endeuillé le pays ces dernières semaines, ont été le déclencheur de ce mouvement de colère.

Dès cette nuit, la capitale a vu s'ériger des barricades un peu partout et des rassemblements de manifestants se sont tenus dans de nombreux quartiers de Bangui, notamment symboliquement sur la place des Nations unies à Lakouanga, ou au rond-point des martyrs près du grand stade.

« Nous réclamons le retrait de la Minusca et la poursuite judiciaire des responsables de la Minusca », scande Gervais Lakosso, président du groupe de travail de la société civile à l'origine de ce mouvement. Et d’ajouter : « Nous demandons la levée immédiate et sans condition sur les armes en RCA, car pour nous, cet embargo n’a plus aucun sens à partir du moment où nous avons des autorités légalement établies. A nos autorités, nous demandons le redéploiement immédiat des armées centrafricaines, leur rôle est impératif, ils doivent entrer en action pour ne pas que ce soit encore les anti-balaka ou autres mouvements qui le fassent. »

Trois personnes tuées selon un bilan provisoire

Le mouvement a donné lieu à des débordements, et selon un bilan provisoire établi par la Croix-Rouge, au moins trois personnes auraient été tuées ce lundi matin et six autres blessés.

Selon Gervais Lakossola Minusca aurait tiré sur des manifestants non loin du Stade 20 000 places. Contactée par RFI, la Minusca « dément formellement avoir tué des manifestants ». Elle confirme en revanche que dès l'aube « les Casques bleus sont intervenus en divers points de la ville pour démanteler des barricades et disperser des manifestants par des tirs de sommations et des tirs de grenades lacrymogènes ». Des tirs qui ont ainsi retenti jusque vers 10 heures du matin.

Une accalmie dans la capitale

Le blocage était très suivi dans la plupart des quartiers. Pour l'heure, aucun véhicule ou presque ne circule. La plupart des boutiques avaient gardé le rideau baissé. Certaines ont rouvert timidement en milieu de matinée alors qu'on signalait une accalmie dans la capitale centrafricaine.

Les forces de sécurité intérieure patrouillent dans le centre de Bangui. Quant au seul vol commercial prévu pour atterrir ce lundi à Bangui,il a été annulé puisque l'accès à l'aéroport est rendu quasiment impossible.

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 16:23
RCA: les pêcheurs de l’Oubangui surmontent la crise avec l’aide de la FAO

 

 

Par RFI Publié le 24-10-2016 Modifié le 24-10-2016 à 13:49

De nombreux collectifs de la société civile appellent les Banguissois à suivre le mot d'ordre « Bangui ville morte » pour le retrait de la Minusca, la force onusienne en République centrafricaine (RCA), à l’occasion de la journée internationale des Nations unies. Or la Fédération nationale des pêcheurs et aquaculteurs de RCA a bénéficié de plusieurs millions de francs CFA de la part de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour relancer l'activité avec un certain succès.

« C’est quoi comme poisson ?

- C’est le poisson-bouton.

- C’est un poisson qu’on mange beaucoup ici ?

- Oui c’est connu partout même dans le monde entier. Il est sans arrêtes, la chaire de couleur jaune. C’est le poisson-bouton, il s’appelle poisson-bouton. »

Sur la plage de l’Oubangui, des hommes pêchent dans la joie et le bruit. Mais l’ambiance n’a pas toujours été si paisible. « Nul n’est censé ignorer à travers les coups terribles que la RCA vient de subir avec ces évènements des Selekas, des Balakas et autres. Tous les matériels de pêche et équipements ont été détruits », rappelle Patrice Andjiho, membre de la Fédération nationale des pêcheurs et aquaculteurs de Centrafrique.

« Une vague de pirogues »

Conséquences : l’approvisionnement en poisson a chuté de 40 %. Depuis, le secteur se reconstitue, notamment avec l’aide de la FAO. « D’abord en commençant par les formations, ensuite, on nous a dotés de filets, de plombs, de flotteurs, d'hameçons. Au mois de juillet, on nous a dotés de moteurs hors-bords 8 et 15 chevaux. Au mois d’octobre, nous avons reçu la première vague de pirogues. Cette vague de pirogue va se poursuivre pour équiper nos pêcheurs en matériel et équipements de pêche pour qu’ils soient vraiment opérationnels », détaille le pêcheur.

Même si on compte actuellement un millier de pêcheurs de l’Oubangui structurés à l’aide de la FAO, de nombreux pêcheurs préfèrent laisser filets et pirogues sur le sable par peur de l’insécurité.

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 15:56
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Un calme précaire règne dans certains quartiers de Bangui

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 24 OCTOBRE 2016

BANGUI, 24 octobres (RJDH) —À la mi-journée de la ville morte souhaitée par la société civile, certains arrondissements de la capitale sillonnés par le RJDH sont calmes, mais les activités restent toujours paralysées. Cependant, vers Begoua et Km5, les habitants vaquent librement à leurs occupations.   

Les grandes artères  de la ville de Bangui sont restées paralysées depuis ce matin, les véhicules ne circulent pas. Bienvenu, habitant le 5ème arrondissement explique que le secteur est calme, mais selon lui certains hommes politiques se seraient mêlés à l’appel de la société civile.

« Ce matin, nous avons vu Joseph Bedounga qui sillonnait les quartiers sur sa moto, demandant à la jeunesse de résister mais de ne pas faire sortir des armes pour tirer sur qui que ce soit. Nous, on se demande est-ce que c’est juste l’appel de la Groupe de Travail de la Société Civile ou c’est un autre plan?  La population est terrée de peur. Et certaines personnes circulent avec des armes et des grenades alors que c’était juste un appel pour une ville morte et demain, tout le monde devait reprendre les activités » a-t-il constaté.

Un manifestant de 6ème arrondissement de Bangui fait l’état de lieu en ces termes : « On peut compter au total 15 barricades, sur les axes Bimbo-Petevo en allant vers Kolongo. Il n’y a pas de circulation. Tous les commerces sont fermés, le marché est vide. C’est très tôt ce matin que certains commerçants avaient ouvert leurs portes mais vers 6 heures, tout a été fermé, même les pousses-pousses ne circulent pas » a expliqué Blaise.

Si plusieurs quartiers sont paralysés, au Pk12 par contre les activités ne sont pas affectées par le mot d’ordre de la société civile «  les gens vaquent librement à leurs activités, les véhicules de transport en commun  arrivent de l’intérieur du pays et sont stationnés au niveau de la station total de pk12. Les commerçants sont en place, les buvettes ont ouvert, les vendeuses des viandes boucanées et autres ont vite repris leurs activités», a décrit  Adrien un habitant de la localité.

Cette journée ville morte est lancée coïncide à célébration ce 24 octobre de la journée internationale des Nations Unies.

 

Centrafrique : Plus de 8 personnes tuées, la société civile accuse la Minusca, celle-ci rejette et le gouvernement condamne

http://rjdh.org/ PAR JEAN FERNAND KOENA LE 24 OCTOBRE 2016

BANGUI, 24 Octobre 2016 (RJDH)—la ville morte lancée par la société civile est aussi marquée par les violences dont plus de huit (8) morts. La société civile a accusé la Minusca d’avoir tirée sur la population civile, accusation rejetée par l’institution onusienne qui parle des opérations de démentiellement des barrières et le gouvernement accuse la société civile d’être à la solde des politiques qui visent à porter un coup dure à la table ronde de Bruxelles prévues pour le 17 novembre.

Joint par le RJDH, Gervais Lakosso rend responsable la Minusca des tueries « les éléments de la escorte du représentant spécial des Nations Unies ont tiré sur la population au quartier Sango qui manifestait les mains nues et pacifiquement. C’est une manifestation responsable et depuis le matin, ces armes lourdes qui sont écoutées, c’est la Minusca seule  qui a tiré pour intimider la population » a-t-il indiqué.

Accusation rejetée par Vladimir Montéiro porte-parole de la Minusca qui n’a pas donné de bilan « nous ne tirons pas sur la population civile, nous sommes intervenus pour enlever les barricades érigées par des manifestants dont certains étaient d’ailleurs armés, nous sommes intervenus, il y a des tirs de sommation et nos troupes ont fait usage de gaz lacrymogène pour enlever les barricades sur certains points » a-t-il affirmé.

Le gouvernement condamne l’action de la société civile et dénonce l’instrumentalisation par les politiques sans citer des noms « la société civile c’est l’arbre qui cache la forêt, nous savons que ce sont les hommes politiques qui sont derrière et qui manipulent l’opinion en demandant aux jeunes à ériger des barricades et ils sont connus des services de police et de justice » a martelé le porte-parole du gouvernement, Theodore Jousso.

Selon lui, l’action des politiques vise à nuire à la table ronde de Bruxelles « les enquêtes de la police sont en cours et le moment venu, le garde des sceaux va faire une déclaration à la presse et le contenu du plan ourdi contre les institutions de la République et ce qui est visé in fine, c’est la table ronde de Bruxelles » a-t-il ajouté.

La ville morte est l’aboutissement de la pétition lancée par le groupe de travail de la société civile pour demander le retrait des forces de la Minusca et le réarmement des forces armées centrafricaines (FACA).

 

Centrafrique : Bangui entre ville morte et tirs nourris

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 24 OCTOBRE 2016

BANGUI, 24 octobre 2016  (RJDH)—La ville de Bangui est paralysée suite au mot d’ordre de ville morte, lancé par le groupe de travail de la Société Civile pour réclamer le retrait des casques bleus onusiens. Des tirs sont entendus depuis 6h du matin pour disperser les manifestants. Des sources concordantes huit (8) corps dont 4 femmes et 4 hommes sont transportés dans les morgues de la capitale.

Tous les arrondissements de Bangui sont touchés par les manifestations. Les barricades sont érigées sur les artères de la capitale et les pneus brûlés empêchant toute circulation. Les commerces ont été fermés à travers la ville et les patrouilles de la Minusca sont limitées.

Malgré l’appel du gouvernement lancé par le premier ministre au travail, l’administration est encore paralysée, certains hôpitaux comme l’hôpital communautaire de Bangui ont un accès très difficile à cause des manifestants.

Des tirs sont entendus dans plusieurs arrondissements et la situation n’est pas encore maitrisée à 9h GMT par les forces onusiennes et les forces de sécurité intérieure qui continuent de disperser les manifestants par des tirs à gaz lacrymogène et à l’arme légère.

La société civile avait lancé une pétition depuis six jours pour réclamer le retrait des forces onusiennes, accusées de passivité face aux violences dans le pays. La Minusca avait rejeté les accusations et les déclarations contre ses troupes. Cette ville morte intervient après celle dénommée « le temps de Béafrika » organisé en 2015 par la société civile.

 

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 15:00
Centrafrique: journée "ville morte" à Bangui contre l'ONU à l'appel de la société civile

 

Centrafrique: journée "ville morte" à Bangui contre l'ONU à l'appel de la société civile

AFP / 24 octobre 2016 15h09 - Une journée "ville morte" était suivie lundi dans plusieurs quartiers de Bangui à l'appel d'un collectif de la société civile centrafricaine pour demander le retrait de la force de l'ONU (Minusca), accusée de "passivité" face aux groupes armés, a constaté un correspondant de l'AFP.

Lundi matin, des Banguissois avaient érigé des barricades dans plusieurs quartiers pour bloquer la circulation des taxis. De nombreux commerces étaient fermés, ainsi que les banques. Aucun incident n'avait été signalé en milieu de matinée.

"En restant à la maison, la population va marquer son adhésion aux actions de la société civile demandant le retrait de la Minusca, et le ras-le-bol devant les tueries qui gagnent presque tout le pays", a déclaré à la presse le coordonnateur de la Société civile, Gervais Lakosso.

"La mandat de la Minusca est clair, il vise à réduire la présence des groupes armés. Mais, c'est là où les forces onusiennes existent qu'il y a des tueries (...) La Société civile estime que la Minusca fait preuve de passivité et de complicité", a-t-il accusé.

La Minusca, qui compte plus de 10.000 soldats et policiers, a rejeté avec vigueur de précédentes accusations analogues.

"Il ne faut pas mentir aux Centrafricains et dire qu'on a des forces armées (centrafricaines) qui pourront défendre les Centrafricains. C'est mentir aux Centrafricains que de ne voir que les problèmes et de ne pas voir les actions", a souligné le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, dans un entretien à Radio Ndeke Luka.

Le gouvernement a de son côté condamné l'initiative de la coordination de la société civile.

Des attaques de groupes armés dans plusieurs localités de province ont fait plusieurs dizaines de morts ces dernières semaines.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles séléka ("coalition" en sango) majoritairement musulmans, qui avait entrainé une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

L'intervention de la force française Sangaris et de la Minusca a certes réduit l'intensité des massacres mais n'a pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire dans ce pays classé parmi les plus pauvres au monde.

 

Bangui ''ville morte'' ce lundi, pour exiger le départ des casques bleus

APA Bangui (Centrafrique) 24/10/16 - La ville de Bangui est paralysée ce lundi par le mot d’ordre de ville morte décrété par le groupe de travail de la société civile, exigeant le départ des casques bleus, accusés d’inefficacité.

Selon le coordonnateur du groupe de travail de la société civile, Gervais Lakosso, les Centrafricains manifestent pacifiquement pour exiger le départ des casques bleus mais également dénoncer la complicité du gouvernement avec la mission onusienne à cause du manque de mesure concrète pour enrailler l’insécurité.

Des tentatives de marches ont été bloquées par les forces de défense par des tirs d’armes, tôt ce lundi empêchant les populations de vaquer à leurs occupations.

Le gouvernement qui a appelé la population a ne pas respecter cette journée ville morte n’a pas eu gain de cause puisque par crainte d’être brutalisé, les habitants de Bangui sont restés chez eux.

Les grandes artères s de la ville sont restées vides et les activités bloquées.

Cette journée ville morte est lancée alors que le monde célèbre ce lundi 24 octobre la journée internationale des Nations Unies.

 

Des heurts meurtriers en Centrafrique

Max Allaroum, BBC Afrique, Bangui

Une intervention des soldats de la Mission des Nations unies en Centrafrique (MINUSCA) contre une manifestation de la société civile centrafricaine s'est soldée par la mort de trois personnes.

Les heurts entre les manifestants et les casques bleus - les soldats de l'ONU - ont également fait trois blessés par balle, selon la police centrafricaine.

Des organisations de la société civile ont appelé les Centrafricains à observer une journée "ville morte" ce lundi, pour exiger le départ des forces de la MINUSCA.

Le Groupe de travail de la société civile accuse les casques bleus de manquer à leur devoir de protection des civils.

Les heurts ont éclaté lorsque les casques bleus sont intervenus pour dégager des barricades dressées par les manifestants.

Des membres du gouvernement centrafricain, dont le Premier ministre Mathieu Simplice Sarandji, avaient appelé au boycott du rassemblement des organisations de la société civile et de la journée "ville morte".

Aucun service public n'a fonctionné ce matin, car les habitants de Bangui sont restés à la maison, obéissant au mot d'ordre de la société civile.

"Le départ de la MINUSCA, c'est le vœu de l'écrasante majorité des Centrafricains (…) La principale mission de la MINUSCA, c'est de réduire les groupes armés. Sur le terrain, on constate l'exact contraire. On constate la montée en puissance des groupes armés", a dénoncé l'un des organisateurs du rassemblement de la société civile, Gervais Lakosso.

"Il y a des tueries tous les jours. On a dénombré des milliers de morts", a-t-il soutenu.

La Mission des Nations unies en Centrafrique nie les accusations des organisations civiles centrafricaines.

"La force de la MINUSCA est impartiale (…) Lors des récentes violences à Kaga-Bandoro (centre), elle a démontré son impartialité", a fait valoir son porte-parole, Vladimir Monteiro.

"Grâce à son impartialité, la force de la MINUSCA a contribué à la stabilité de ce pays. La preuve : la réussite du processus électoral et la fin des tueries de masse", a-t-il soutenu.

La société civile centrafricaine a fait signer une pétition qui exige le retrait des casques bleus de la Centrafrique.

Selon ses leaders, la pétition aurait recueilli plus de 30 000 signatures en 72 heures.

 

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 21:49
Déçus, les Centrafricains demandent le départ des Casques bleus

 

Déçus, les Centrafricains demandent le départ des Casques bleus

http://www.voaafrique.com/

En Centrafrique, la société civile appelle à une journée ville morte ce lundi à Bangui. Appel qui a suscité la colère du gouvernement.

Le groupe de travail de la société civile veut, à travers cette journée ville morte, exiger le retrait de la Minusca, la force de l’ONU dans le pays.

Les leaders de cette organisation accusent les Casques bleus de ne pas respecter leur mandat, comme la réduction de la présence des groupes armés et la protection des civils.

Selon l'un des leaders de la société civile, Gervais Lakosso, les Casques bleus "ont doublement failli leur mission" car "ils sont là pour protéger les populations civiles, et pour réduire la présence des groupes armés". Or, selon lui, des civils "sont tués chaque jour devant eux" et "l'on assiste à une montée en puissance des groupes armés".

Le gouvernement n’a pas caché sa colère. Dans une déclaration, il invite les Centrafricains au boycott de cet appel à travers les déclarations de Théodore Jousso, le porte-parole du gouvernement.

"Il y a lieu de s'interroger sur les motivations qui tournent à soutenir l'organisation de cette ville morte", a-t-il déclaré, avant de demander : "Ville morte pour quoi ? Ville morte pour qui ?"

Une pétition de la société civile est en circulation depuis la semaine dernière dans le pays pour exiger le retrait de la Minusca. Une pétition qui aurait déjà recueillie plus de 30 000 signatures en 72 heures.

Freeman Sipila, à Bangui

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 21:41
L'Angola et la RCA renforcent la coopération

 

L'Angola et la RCA renforcent la coopération

Luanda - 22/10/16 (Angola Press) Les autorités angolaises et centrafricaines (RCA) ont signé vendredi, à Luanda, par de leurs respectifs chefs des diplomaties, Georges Rebelo Pinto Chikoti et Charles Doubane, deux nouveaux instruments juridiques en vue de renforcer la coopération bilatérale.

Il s’agit d’un accord général de coopération révisé et du mémorandum politique entre les Ministères des Relations Extérieures de l'Angola et des Affaires Etrangères, Intégration Africaine et des Centrafricains à l'étranger.

Parlant à la presse après la signature des instruments juridiques, le ministre Georges Chikoti a déclaré que la révision de l'Accord général permettrait d'accélérer la coopération entre les deux pays, ouverte à tous les secteurs.

Il a expliqué que il ne restait que la définition des domaines prioritaires dans sa mise en œuvre, soulignant que l'accord entre les deux ministères renforcerait les relations existantes entre les deux pays et garantirait davantage des moments d’échange d’opinions sur divers thèmes d’intérêt du continent africain et au-delà.

Avec ces instruments juridiques, a-t-il dit, les deux pays marquent des pas solides pour la consolidation des relations bilatérales.

À son tour, le ministre Charles Doubane a exprimé sa satisfaction quant à la signature des instruments qui régiront désormais la coopération entre les deux Etats.

De même, il a remercié la fraternité, la solidarité et l'amitié du peuple et autorités angolaises en ce qui concerne les relations entre les deux pays.
Il a ajouté que c’était le début d’une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays, basées sur la volonté et disposition des deux Etats d’accroitre les relations bilatérales.

Ont assisté à la cérémonie de signature des documents, des hauts fonctionnaires du Ministère angolais des Relations Extérieures (Mirex) et ceux des Affaires Etrangères, Intégration africaine et des Centrafricains à l'Etranger.

Le dirigeant de la République Centrafricaine effectue une visite de trois jours en Angola.

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23 octobre 2016 7 23 /10 /octobre /2016 21:37

 

                     

En marge de la rencontre du President de la république avec la diaspora de France au palais des congrès de Paris, l'élu de la nation centrafricaine avait accordé une interview à une chaîne de télévision généraliste francophone dénommée TV5. Au cours de cet entretien, le President de la république a réaffirmé son attachement à la négociation comme mode de règlement de conflit avec les groupes armés qui occupent illégalement les 2/3 du territoire centrafricain. Mais depuis son avènement à la magistrature suprême, les choses ne se sont pas passées comme initialement prévues.

Les centrafricains ne cessent d'enterrer leurs morts, des réfugiés et déplacés en nombre non maîtrisable, des destructions des biens meubles et immeubles, des primes à la violence au risque de rendre impopulaire celui qui était plébiscité et acclamé par tous. La France a décidé de retirer ses troupes au 31 octobre 2016 pour des raisons budgétaires parce que l'assemblée nationale française et la cour des comptes ont évalué le coût de l'opération Sangaris à hauteur de 450 millions d'euros. Face au jeu obscure de la Minusca et l'absence d'une force de l'Union Africaine, que deviendra la Centrafrique ?

La multiplication des violences menacera la paix et l'avenir du pays, la disparition de l'état de grâce et de tolérance. Ainsi, comment fera le President de la république pour stopper la spirale de violence ? Au regard des derniers événements qui ont semé la désolation à Kaga-bandoro, le chef de l'Etat regrette t-il d'avoir privilégié le dialogue et la négociation avec les groupes armés ? Le President de la république a t-il encore intérêt à négocier avec les groupes armés ? Il faut noter que la négociation par définition est le fait d'entamer un pourparlers dans l'optique de mettre un terme à un différend ou un conflit.

L'objectif de la négociation est de parvenir à un accord ou une convention satisfaisante pour les parties en cause. Ce processus peut aboutir à un accord ou à un échec. En cas d'accord, les parties prenantes doivent faire des concessions, rapprocher les différents intérêts en vue d'un compromis. Ce dernier peut être assorti de clauses de partage de pouvoir, de cessation des hostilités etc... L'essentialisation du mandat du President de la république était placée sur la sécurité et la paix mais le pays semble être dans l'impasse ou dans un sketch à la "Touadera comédie club" où les centrafricains ne cessent de mourir dans des scènes récurrentes de violence.

Le représentant de la Minusca, lors d'une interview sur Radio France Internationale ( RFI ) en date du 21 octobre 2016 a pointé du doigt le laxisme de la justice centrafricaine. A ce propos, que disent les autorités centrafricaines et plus particulièrement le garde des sceaux en guise de défense ? Le President de la république, en optant pour la négociation a emprunté la traditionnelle voie démocratique dans ce type de conflit qui à ce jour n'a pas de revendications politiques formelles. Ce principe de négociation est imposé par les règles du droit international. En effet, l'article 33-1 de la charte de l'ONU dispose que : "les parties à tout différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationale, doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d'autres moyens pacifiques de leur choix".

L'article 33-2 de la même charte confirme le principe de négociation et dispose que : "le conseil de sécurité, s'il le juge nécessaire, invite les parties à régler leur différend par de tels moyens". Il faut noter que l' article 51 de la charte de l'ONU que nous faisons l'économie du contenu prohibe l'usage de la force et ne l'autorise qu'en cas de légitime défense. Sur ce point, nous tenons à féliciter le President de la république pour son attachement et le respect des règles du droit international mais cela à quel prix ? Au prix du sang de paisibles citoyens ? Le principe de dialogue et négociation est acquis mais négocier avec qui ? Que se passera t-il si l'accord issu de la négociation ne sera pas respecté par l'une ou l'autre partie ? Quelles sont les garanties qu'un éventuel accord résoudra le problème de sécurité et de la paix ? Le chef de l'Etat a t-il opté pour la négociation parce qu'il n'a pas les moyens militaires pour combattre les groupes armés ?

La conclusion de cet accord assure t-elle véritablement la paix ? Dans l'affirmative, cette paix sera t-elle durable ? Outre le problème de la juridicité de l'accord politique résultant des négociations, la partition de fait du pays risque de perdurer pendant la mandature et le locataire du palais de la renaissance risque de léguer ce gâteau empoisonné à son successeur en cas de non réélection ou de non représentation de sa candidature aux présidentielles de 2021. En guise de conclusion, le chef de l'Etat maintient t-il l'option de la négociation dans ce conflit ? Ou alors, est-il tenté par la maxime de l'ancien vice-président des Etats-Unis Dick CHENEY qui dit " qu'on ne négocie pas avec le mal, on le vainc". Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi.                                                                                                           

Bernard SELEMBY DOUDOU

Juriste, Administrateur des Elections

CENTRAFRIQUE : LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE REGRETTE T-IL D'AVOIR PRIVILÉGIÉ LA NÉGOCIATION AVEC LES GROUPES ARMÉS ?  par Bernard SELEMBY DOUDOU
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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 22:36
RCA : des tracasseries sur le Haut-Oubangui

 

RCA : des tracasseries sur le Haut-Oubangui

http://www.bbc.com/ Max Allaroum, BBC Afrique, Bangui 21/10/2016

En République Centrafricaine (RCA), la navigation sur le fleuve Haut-Oubangui est un parcours du combattant pour les nombreux opérateurs économiques, depuis le déclenchement de la crise dans ce pays. L'organisation des élections et le retour à l'ordre constitutionnel n'ont rien changé.

La navigation a repris sur le fleuve après une interruption qui a duré plus de deux ans à cause de l'insécurité. A Port Sao, en amont du fleuve Oubangui, à Bangui, une vingtaine de baleinières sont accostées. Elles desservent les villages longeant le fleuve : Kouango, Zangba, Mobaye, etc.

Autour du port est installé un marché de fortune, qui est alimenté par des hommes et des femmes vivant du commerce, des deux côtés du fleuve.

Les tracasseries, ont les subit encore à Kouango, où les Séléka sont les maîtres des lieux. Ils prélèvent des taxes sur toutes nos marchandises. Léa Josiane Azouka, une commerçante

Les commerçants qui font ce trajet de 1 200 kilomètres subissent les nombreuses tracasseries des groupes armés et des forces de sécurité. Exploitants de baleinières et commerçants se plaignent des taxes exorbitantes qui leur sont imposées.

Léa Josiane Azouka, une commerçante, dénonce les tracasseries subies durant le voyage qui dure généralement deux semaines. "Ces voyages nous amènent souvent jusqu'à Kouango, où nous achetons du manioc, du poisson fumé, de l'huile de palme et des arachides. Auparavant, c'était les Antibalaka (Ndlr : une milice constituée majoritairement de chrétiens) qui étaient la cause de nos souffrances", se rappelle-t-elle.

"Depuis que les gendarmes ont repris le contrôle sur les barrières, la situation s'est améliorée. Par contre, les tracasseries, ont les subit encore à Kouango, où les Séléka (une milice constituée de musulmans pour la plupart) sont les maîtres des lieux. Ils prélèvent des taxes sur toutes nos marchandises : savon, sucre, sel, essence, etc. Et cela nous fait dépenser beaucoup d'argent", se désole Léa Josiane Azouka.

Antoine Koyambomou, le président de l'Association des propriétaires des baleinières et mini-embarcations en Centrafrique, se plaint, lui aussi, de l'attitude de gendarmes. "Quand le pays est revenu à l'ordre constitutionnel, le ministre de la Sécurité a demandé aux gendarmes basés à Damara de sécuriser deux postes : Danga et Mbata. Subitement, ces mêmes gendarmes ont créé un troisième poste. Et c'est sur ce troisième poste que nous avons beaucoup de difficultés", se plaint-il.

"Il faut payer des taxes pour toutes les marchandises (…) Les gendarmes ont même passé les menottes à un armateur qui descendait de Kouango. L'affaire est en cours devant la justice. Et au niveau de Kouango, ce sont les Séléka qui gèrent le poste", ajoute Antoine Koyambomou.

Au total, cinq postes de contrôle sont contrôlés par les ex-Séléka, quatre autres sont mis en place par les gendarmes, qui sont assistés des Antibalaka, ce qui rend difficile la traversée du fleuve. Désiré Gongoro, alias Zakaba, commandant de la baleinière baptisée "Nzapa O sendé" (ce qui veut dire "Dieu pourvoit", dans une langue locale), ajoute que "les marchandises sont taxées par sac et/ou par litre". "Ce qui rend notre voyage un peu difficile."

Le voyage par le fleuve reste la principale source de ravitaillement des populations centrafricaines en vivres et produits de consommation courante. Les transports terrestres sont difficiles à cause de l'insécurité.

Pour chaque voyage, l'armateur paie un manifeste à 12 000 francs. Imaginez ce que cela donne comme montant en une année pour l'Etat. Antoine Koyambomou, un armateur

Antoine Koyambomou tient à rappeler que pour devenir armateur, il faut se faire immatriculer au ministère des Transports. Il précise que leurs activités apportent suffisamment de ressources à l'Etat, car, "conformément au gabarit de votre moteur, vous pouvez payer entre 45 000 à 75 000 francs CFA".

"Ensuite, poursuit-il, pour chaque voyage, l'armateur paie un manifeste à 12 000 francs. Imaginez ce que cela donne comme montant en une année pour l'Etat. Ajouter à cela les différentes gammes de marchandises que nous échangeons sur les marchés de Bangui, dans les provinces et sur le marché Pando, en République démocratique du Congo."

Les tracasseries subies par les commerçants sont la conséquence de l'incapacité de l'Etat centrafricain à contrôler l'intégralité de son territoire, l'un des défis auquel est confronté le régime élu au début de l'année.

Le pays a connu des affrontements sanglants opposant notamment musulmans et chrétiens, de fin 2013 à 2015.

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 22:06
IMPRESSIONS DE BANGUI (suite) par David KOULAYOM-MASSEYO

 

                                                                   

    L’engrenage de la violence inouïe qui frappe mon pays d’une part, et d’autre part le silence éloquent des forces internationales, leur inertie devant l’urgence  me conduisent aujourd’hui à interpeler directement le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, chef de la Minusca à travers cette lettre ouverte . Je prierais par la même occasion ce (pourtant) fils de l’Afrique centrale de transférer cette lettre ouverte à qui de droit .

 

     V . LETTRE OUVERTE A MONSIEUR ONANGA-ONYANGA Parfait, REPRESENTANT SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU ET CHEF DE LA MINUSCA EN CENTRAFRIQUE

 

                                  Monsieur Le Représentant Spécial,

 

      Je viens très respectueusement, par la présente, vous prier de bien vouloir m’aider à exorciser le mal qui ronge mon pays depuis trois ans en nommant symboliquement ceux qui tuent en masse en Centrafrique .  Vous ne les nommez jamais alors que tout le monde sait qui tue dans ce pays .

    Vous êtes dans l’exhortation permanente, l’incantation stérile et la condamnation verbale dans vos communiqués de presse pour sensibiliser et promouvoir la cohésion sociale en Centrafrique . Est-ce bien la seule mission qui vous a été confiée par l’ONU ? Outre le fait que peu de Centrafricains accèdent à vos communiqués alambiqués avec des statistiques manifestement grossies, le bilan global de votre présence en RCA semble bien maigre au regard des espoirs suscités par votre arrivée . Aucun leader Séléka n’est arrêté, bien au contraire, des sanctuaires leur sont aménagés au kilomètre cinq ( PK5 ) et dans l’arrière-pays, entérinant de fait la balkanisation de la RCA au profit de mercenaires et de brigands de grands chemins .

     Les villes centrafricaines sont scindées en deux, avec d’un côté des Séléka armés jusqu’aux dents qui se pavanent goguenards devant des civils centrafricains apeurés, abandonnés même, avec ce que ces derniers considèrent de plus en plus comme la complicité des contingents de la Minusca ( Mauritaniens à Bambari, Pakistanais à Kaga-Bandoro, Bengladeshis sur l’axe Bangui-Douala et Camerounais à l’Ouest ) . Pourquoi ne répondez-vous pas aux appels pressants de détresse des populations locales qui vous prient de relever ces contingents, de confession musulmane, qui ne leur inspirent pas confiance ?

     Que voulez-vous que les Centrafricains retiennent de votre passage dans leur pays Monsieur Le représentant Spécial ?

La protection des civils dans les camps de réfugiés ? Vos troupes arrivent toujours en retard malgré la sophistication de leurs moyens .

La sauvegarde des sites économiques, objets de la convoitise des apatrides en RCA ? ( mines de diamants, d’or, pétrole …) Vous laissez les Séléka faire à Ndassima, à Bria, Ouadda-djallé…à Ndélé .

Vous vous gargarisez de protéger les convois routiers ? Laissez-moi vous dire que je rentre du pays et que mes observations ne corroborent pas le triomphalisme qui sous-tend vos nombreux communiqués de presse .  

Alors, que faites-vous réellement en RCA, à la tête de douze mille hommes ( 12 000 ) censés user de la force pour désarmer cf Résolution 2149 chapitre 7 de l’ONU ? Cette force dispose d’une suprématie aérienne incontestable dont elle ne sert pas . Pourquoi ?

   Les seuls endroits protégés, bunkérisés même que j’ai vus à Bangui sont vos camps retranchés, parfois survolés de drones ! Les véhicules quatre roues motrices blancs, généreusement mis à votre disposition ne sont-ils là que pour embouteiller la circulation dans Bangui et permettre à vos hommes de se ravitailler en ville ?

    Outre la pollution sonore, nuit et jour, à quoi servent les hélicoptères de la Minusca ?

Les bulldozers, les engins de terrassement flambant neufs entr’aperçus à Bangui ne sont-ils là que le décorum ?

    Monsieur Le Représentant Spécial, loin de moi l’idée de vous accabler personnellement . Avant d’écrire cette lettre ouverte, j’ai passé en revue les missions similaires de l’ONU en Afrique : aucune n’a abouti . Puissiez-vous être l’exception qui confirme la règle ! Surtout ne faites pas comme votre prédécesseur Babacar Gueye qui appelait les Séléka ses frères et que j’ai surnommé LOU-RAVI . Il vous reste toujours la solution de désarmer ou partir …

     En vous souhaitant de réussir votre mission en Centrafrique, je vous prie, Monsieur Le Représentant Spécial, d’agréer l’expression de mes sentiments respectueux .    

 

             La suite au prochain numéro .

                                                                   Le 20 Octobre 2016

                                                                  David KOULAYOM-MASSEYO .

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 21:46

 

 

APA-Bangui (Centrafrique) 21/10/16- Une délégation sud africaine conduite par le vice-ministre des ressources minières, Godefroy Holifran, en visite en Centrafrique, a souligné ce vendredi à Bangui que sa présence s’explique par la volonté d’établir des liens économiques avec la République Centrafricaine dans le but de favoriser le transfert du savoir-faire sud africain.

Selon le consul honoraire d’Afrique du Sud en Centrafrique, Maxime Kazagui, des experts sud africains des ressources minières vont aider leurs homologues centrafricains à mettre en place une cartographie des ressources minières de Centrafrique.

Signalons que par le passé l’Afrique du Sud et la République Centrafricaine ont eu une coopération économique renforcée à tel point que des sociétés minières sud africaines s’étaient installées dans le pays. C’est le cas de la société DE BEERS qui a exploité le diamant à l’est de Centrafrique. Une autre société avait aussi obtenu un permis de recherche pétrolière vers l’ouest du pays.

Malheureusement les crises militaro-politiques que la République Centrafricaine a traversés ont fait fuir ces entreprises sud africaines de Centrafrique.

Les Sud Africains ont également échangé avec les plus hautes autorités de l’Etat en vue d’étudier les possibilités de tisser durablement ces relations qui non seulement doivent être économiques mais également éducatives avec la possibilité de former certains jeunes centrafricains en Afrique du Sud.

 

Le vice ministre sud africain des ressources minières en Centrafrique pour renforcer les liens économiques
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