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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 21:11

 

APPEL AU DEPART DES CASQUES BLEUS DE LA CENTRAFRIQUE : Qui veut replonger la RCA dans le gouffre ?

http://lepays.bf/ 24 octobre 2016

 

En République Centrafricaine (RCA), un mouvement de la société civile a appelé à une journée ville morte pour exiger le départ des Casques bleus du pays. Il y a même une pétition en cours de signature dans le pays, à cet effet. A l’appui de sa requête, ce mouvement invoque l’incapacité des Casques bleus à désarmer les groupes militaires irréguliers et à protéger les civils. Face à cet appel, on ne peut qu’être interloqué. Certes, des Casques bleus sont accusés d’avoir trempé dans des scandales sexuels. Ce qui n’est pas bon pour l’image des Nations unies, même s’il convient de relever que ces accusations se sont révélées, bien souvent, fausses ; les prétendues victimes ayant été souvent manipulées par des gens mus par l’appât du gain qu’engendreraient les indemnisations.  Certes, les soldats de la paix en RCA n’ont pas toujours su anticiper et contenir certaines violences dans le pays. Mais de là à exiger la fin de la Mission des Nations unies en RCA (MINUSMA), il y a un pas à ne pas franchir. Demander le départ de toute la MINUSCA sous prétexte qu’elle n’est pas encore arrivée à désarmer les milices et qu’il y a des brebis galeuses dans ses rangs, c’est vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain. Car l’importance des soldats de la paix, n’est plus à démontrer en RCA.

Ceux qui demandent le départ de la MINUSCA, ont un agenda caché

Face à la déliquescence prononcée de l’armée nationale, c’est aux troupes étrangères, notamment les soldats deSangaris et de la MINUSCA, qu’est revenue la lourde mission de restaurer un tant soit peu, la sécurité dans le pays. C’est, du reste, grâce à leur action que la RCA a pu organiser les élections de sortie de crise. On peut donc se demander à qui profiterait un départ de la MINUSCA aujourd’hui. La réponse va de soi. Si la MINUSCA devait plier bagages aujourd’hui, ce ne serait pas profitable à la Centrafrique, mais à des groupuscules aux intérêts machiavéliques. Il est notoire que la France envisage de mettre fin à l’opération Sangaris en fin octobre 2016. Ce, dans un contexte de regain de violences dans le pays. Dans ces conditions, et en l’absence d’une armée centrafricaine digne de ce nom, on se doute bien que tout le poids de la sécurisation du pays reposerait sur les épaules de la seule MINUSCA si le départ de Sangaris venait à être effectivement acté. Au regard de cela, on est fondé à penser que ceux qui demandent le départ de cette MINUSCA, ont un agenda caché ou du moins des desseins lugubres voire mortifères pour la RCA et qu’il y a, en plus, des mains qui tirent les ficelles dans l’ombre. Mais qui veut donc replonger la Centrafrique dans le gouffre ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit. On peut légitimement penser que cette société civile est infiltrée par des ennemis de la paix en RCA. A moins qu’elle soit tout simplement devenue cet ennemi. Les anciens groupes armés et leurs mentors sont les principaux suspects. Surtout les ex-Séléka qui ont,  visiblement,  conservé leur force de frappe et leur forte capacité de nuisance. On se souvient que certains des leurs ont semé la mort et la désolation récemment. A l’occasion, il a fallu que les soldats de la paix bandassent les muscles pour les stopper dans leur expédition sanglante contre les populations civiles.

Il est impératif que les Nations unies ne cèdent pas à cette pression malsaine

Du reste, certaines populations n’ont eu la vie sauve qu’en trouvant refuge auprès des Casques bleus. Que se serait-il passé si ces troupes internationales n’avaient pas été là ? Une hécatombe sûrement. Face à tout cela, on peut légitimement se convaincre que la MINUSCA, en dépit de ses imperfections, est un rempart pour les populations sans défense. En même temps, elle constitue un obstacle de taille pour les individus mal intentionnés, qui veulent s’adonner à leurs basses besognes. Le reproche qui est fait à la MINUSCA, celui d’avoir failli à son mandat, n’est qu’un faux prétexte. Ne dit-on pas que « qui veut noyer son chien l’accuse de rage » ? En tout état de cause, ceux qui appellent au départ des forces onusiennes en RCA, sont, au meilleur des cas, des inconscients et au pire, des ennemis indécrottables du peuple centrafricain. Pour ces ennemis, il faut se débarrasser de tout obstacle à la mise du pays sous leur coupe réglée. Et cet obstacle, c’est bel et bien les forces étrangères. Et comme Sangaris s’apprête à plier bagages, il ne resterait plus que la MINUSCA pour les empêcher d’atteindre leurs objectifs. C’est certainement pour cela qu’ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère quand il s’agit de pourfendre les troupes onusiennes. Et comme ces ennemis de la paix savent que la société civile bénéficie d’une certaine crédibilité, ils pourraient l’avoir instrumentalisée pour parvenir à leurs fins. La colère des autorités centrafricaines face à une telle initiative, est donc compréhensive. Il est en effet inconcevable après une telle crise qui est du reste loin d’être terminée, qu’un mouvement de la société civile se comporte comme tel. Surtout quand on sait l’apport des Nations unies pour permettre à la RCA de sortir la tête de l’eau. En attendant et en espérant la construction d’une armée centrafricaine plus forte, il est impératif que les Nations unies ne cèdent pas à cette pression malsaine. Les Casques bleus doivent rester encore quelque temps en RCA si tel est leur désir et leur mandat doit être davantage renforcé. Ce d’autant plus que les autorités actuelles ne peuvent pas rêver d’un quelconque désarmement et d’une restauration de la sécurité et de l’autorité de l’Etat sans une force de référence à laquelle s’adosser. Et vu que ce n’est pas du jour au lendemain qu’on remet sur pied une armée désarticulée, le président Faustin Archange Touadéra a été  bien inspiré de négocier une prorogation du mandat de Sangaris et de s’offusquer contre ceux qui réclament le départ hic et nunc de la MINUSCA.

« Le Pays »

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 20:58
!!!!!!!lu pour vous : CENTRAFRIQUE : l’indésirable Minusca

 

 

Par ledjely.com le 25 octobre 2016

S’il y a bien une mission onusienne qui ait été confrontée à de l’hostilité, c’est bien celle basée actuellement en République centrafricaine (Minusca). Ayant souvent peiné à imposer son autorité et à faire admettre sa neutralité, les casques bleus avaient déjà dû faire face à de très déshonorables accusations d’abus sur mineurs. Et voilà que désormais, les Centrafricains, excédés par la récurrence de la violence et le retour progressif des hostilités n’en veulent tout simplement pas. Une récusation qui, au-delà de la mission des Nations unies, doit interpeller les nouvelles autorités en place. Parce que la pacification du pays et la réconciliation des Centrafricains, c’est surtout une mission qui revient à l’équipe de Faustin Archange Touadera.

Tension paradoxale

La tension dans laquelle Bangui, la capitale centrafricaine, était plongée durant la journée d’hier a quelque chose de paradoxal. En effet, cette tension résultait de la volonté des populations centrafricaines de chasser les soldats onusiens dont la mission et la raison d’être sont justement la protection de ces mêmes populations. C’est à ne rien comprendre. Pourtant, l’hostilité était telle qu’on annonce un bilan de 4 morts et une quinzaine de blessés. Un bilan qui traduit une rupture totale de confiance entre des camps qui auraient dû être des partenaires dans la pacification du pays. Hélas !

La Minusca, une menace supplémentaire

Aux yeux des Centrafricains, les casques bleus n’ont jamais véritablement incarné le secours et la protection. Au contraire, ils ont souvent été perçus comme une menace supplémentaire. En raison certainement des rumeurs de viols sur mineurs dont la presse s’est fait l’écho par le passé. Ensuite, il est vrai que les casques bleus n’ont pas toujours réussi à dissuader les différents groupes armés qui rêvent d’y imposer le chaos permanent. Par ailleurs, usant de la complexité de la crise à des fins d’instrumentalisation, les différentes factions n’ont cessé d’accuser à tour de rôle la mission onusienne de rouler pour tel ou tel autre adversaire. D’où la délicatesse de la position des casques bleus, sous-estimés et suspectés en permanence.

Touadera, trop tôt résigné

Toutefois, pour de nombreux Centrafricains, le fait d’imputer à la seule Minusca les problèmes sécuritaires que connait encore la RCA relève tout aussi d’un manque de courage que de la mauvaise foi, sinon d’une manipulation savamment orchestrée. Autrement, la sécurité du pays incombe aussi désormais aux nouvelles autorités en place. En présence d’un chef d’Etat légal et légitime, le rôle d’une mission, fut-elle de l’ONU, relève de l’accompagnement. Les premières initiatives sont du ressort du gouvernement souverain. Surtout quand il s’agit d’un volet aussi stratégique que la sécurité. C’est ainsi que Faustin Archange Touadera doit voir dans le rejet actuel des soldats de l’ONU, une contestation de son premier bilan. Arrivé au pouvoir dans les circonstances et les conditions qu’il connait lui-même, il devait faire du retour de l’ordre et de la quiétude la priorité de ses priorités. Or, l’impression qu’il donne, c’est celle d’un dirigeant résigné face au chaos qui gangrène son pays. Ce qui est un début de trahison de la confiance et des aspirations que le peuple avait placées en sa personne en l’élisant à la tête de la RCA. Il devrait s’en rappeler.

Boubacar Sanso Barry

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 20:44
Centrafrique: les chances de réussite sont bien réelles si nous investissons dans la paix (ONU)

 

Centrafrique: les chances de réussite sont bien réelles si nous investissons dans la paix (ONU)

NEW YORK (Nations Unies), 25/10/16 (Xinhua) -- A l'occasion d'une séance d'information sur la République centrafricaine (RCA) organisée le 21 octobre, le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a déclaré que le pays peut désormais se concentrer sur la stabilisation, la réconciliation et la reconstruction, maintenant que le pays est sorti d'une des "pires crises de son histoire".

"La communauté internationale a beaucoup investi pour en arriver là", a dit M. Eliasson devant les États membres et les principaux partenaires à New York à la veille de sa visite officielle en RCA et de la conférence des donateurs qui se tiendra à Bruxelles le 17 novembre.

Des efforts continus face à des risques toujours réels "En ce qui concerne l'ONU, l'appui que nous avons fourni dans les domaines de l'aide humanitaire, de la réconciliation, du relèvement et du développement, et, bien entendu, la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) sont la preuve de notre engagement", a précisé le vice-secrétaire général.

M. Eliasson a souligné que les efforts pour assurer la protection des civils et l'acheminement de l'aide humanitaire sont au premier rang des priorités. "La moitié de la population a besoin de l'aide humanitaire et souffre de la faim. Un quart des habitants sont déplacés, pour la plupart des femmes et des enfants issus de groupes minoritaires qui ont dû fuir dans les pays voisins", a-t-il rappelé. "Le tissu social est déchiré, les violations des droits de l'Homme continuent d'être généralisées. Il reste capital d'investir dans les services de base et l'infrastructure", a-t-il ajouté.

Selon le vice-secrétaire général, le risque que le conflit reprenne est bien réel, comme en témoignent les affrontements entre groupes armés qui se sont produits ces dernières semaines. "Mais nos chances de réussite en RCA sont elles aussi bien réelles, si nous investissons dans la paix et si, ensemble, nous cherchons à remédier aux causes et aux conséquences du conflit", a-t-il dit.

En mai de cette année, le gouvernement centrafricain a demandé l'appui de l'Union européenne, des Nations Unies et de la Banque mondiale pour préparer une évaluation des besoins dans la perspective du relèvement et de la consolidation de la paix, qui a abouti à l'établissement d'un 'Plan national pour le relèvement'. Ce dernier énonce les besoins et les priorités pour les cinq prochaines années et s'articule autour de trois volets : la paix et la sécurité; un nouveau contrat social entre l'Etat et le peuple centrafricain; et la promotion du relèvement économique et la relance des secteurs productifs.

Ce plan sera présenté et examiné à la conférence des donateurs qui sera co-présidé par l'Union européenne et le gouvernement de la RCA. Il devrait coûter environ 3 milliards de dollars et servira de point de départ pour lever des fonds.

"Je suis certain que les autorités centrafricaines sauront montrer au peuple et à la communauté internationale qu'elles se sont durablement engagées à faire ce qu'il faut et à entreprendre les transformations nécessaires pour rétablir la sécurité à long terme et la justice pour tous les Centrafricains, en instituant une gouvernance sans exclusive, dans le respect de l'état de droit", a déclaré M. Eliasson.

"Pour que la République centrafricaine y parvienne, il faut que la communauté internationale continue de lui apporter systématiquement son soutien", a ajouté le vice-secrétaire général jugeant que le pays se trouve à un tournant de son histoire.

 

Centrafrique: l'ONU dénonce les récents troubles à Bangui

NEW YORK (Nations Unies), 25/10/16 (Xinhua) -- La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) est intervenue lundi matin dès les premières heures à Bangui pour démanteler des barricades érigées par des manifestants hostiles.

"Des violences et troubles se sont produits lundi à Bangui, à la suite de troubles civils et de manifestations contre le gouvernement et les Nations Unies", a déclaré le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, lors d'un point presse à New York. "La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) rapporte que des tirs et des incidents de pillage ont eu lieu dans plusieurs quartiers de la capitale", a-t-il précisé.

Dans un communiqué publié lundi après-midi, la MINUSCA a dénoncé avec fermeté les incidents qui ont touché certains quartiers de la capitale de la République centrafricaine et déploré qu'ils aient entrainé la mort de quatre civils et blessés 14 personnes dont cinq casques bleus.

La Mission de maintien de la paix de l'ONU en RCA appuie les efforts des autorités gouvernementales afin que des enquêtes rigoureuses soient menées sur les circonstances de ces incidents. "Les forces de sécurité gouvernementales et les soldats de l'ONU ont également été déployés pour contenir les manifestations", a indiqué M. Dujarric, précisant que la MINUSCA a renforcé ses patrouilles à Bangui pour protéger la population.

Pour la MINUSCA, les événements de lundi constituent une nouvelle tentative des ennemis de la paix pour perturber le retour à la normalité constitutionnelle en République centrafricaine, avec des institutions élues. Elle précise qu'elle s'opposera à leurs plans destinés à perturber les efforts de paix et de stabilité des autorités élues.

Dans son communiqué, la MINUSCA a également rejeté la campagne de dénigrement contre les casques bleus et a indiqué qu'elle poursuivra sa mission en RCA, conformément à son mandat. Elle a également rappelé que toute violence contre les casques bleus est passible de poursuites pénales internationales.

Lors d'une séance d'information sur la RCA organisée au siège de l'ONU le 21 octobre, le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, avait prévenu que le risque que le conflit reprenne est bien réel, comme en témoignent les affrontements entre groupes armés qui se sont produits ces dernières semaines. "Mais nos chances de réussite en RCA sont elles aussi bien réelles, si nous investissons dans la paix et si, ensemble, nous cherchons à remédier aux causes et aux conséquences du conflit", avait-il souligné.

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 20:34
Centrafrique: Paris dénonce les attaques contre la force de l'ONU

 

Centrafrique: Paris dénonce les attaques contre la force de l'ONU

25/10/16 (AFP)

La France a dénoncé "les provocations et attaques" contre la Minusca, la force de maintien de la paix de l'ONU en Centrafrique, au lendemain de violences qui ont fait quatre morts parmi les civils à Bangui.

Paris "met en garde tous ceux qui chercheraient à faire obstacle à la réconciliation des Centrafricains et souligne que les auteurs des violences devront rendre compte de leurs actes", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Romain Nadal.

"La France dénonce les provocations et attaques contre la Minusca et lui réaffirme son entier soutien", a-t-il ajouté.

Quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées dans de violences lundi à Bangui où un collectif de la société civile centrafricaine avait appelé à une journée "ville morte" pour demander le retrait de la force de l'ONU, accusée de "passivité" face aux groupes armés.

La Minusca compte quelque 10.000 hommes.

Des attaques de groupes armés dans plusieurs localités de province ont fait plusieurs dizaines de morts ces dernières semaines dans le pays.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles séléka majoritairement musulmans, qui avait entraîné une contre-offensive des milices antibalaka majoritairement chrétiennes.

L'intervention de la force française Sangaris et de la Minusca a réduit l'intensité des massacres mais n'a pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire dans ce pays classé parmi les plus pauvres au monde.

Et la force Sangaris, qui a compté jusqu'à plus de 2.000 hommes, quitte officiellement la Centrafrique fin octobre.

Environ 350 militaires français, équipés de drones d'observation, resteront néanmoins présents en RCA, dont une centaine au sein de la force de l'ONU.

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 20:21
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Reprise timide des activités à Bangui après la ville morte

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 25 OCTOBRE 2016

BANGUI, 25 Octobre 2016 (RJDH) — Le commerce, les navettes de taxis et bus ont repris, ce mardi 26 octobre. Par contre les activités scolaires sont paralysées et les banques ne sont pas totalement ouvertes après la ville morte.

En sillonnant certaines artères de Bangui, en passant par le centre ville, le RJDH a constaté une timide reprise des activités. Les commerçants ont étalé leurs articles, les conducteurs des taxis et bus ont repris service et la circulation est moins intense.

Un faible engouement de la clientèle a été déploré par Jéovis Poundé, commerçant au point zéro. « Ce matin, nous avons étalé nos articles. Malheureusement, la clientèle est faible suite à la psychose», a constaté ce commerçant.

Miguel Dégbobaté, conducteur de taxi, a noté quant à lui que la reprise est timide, « j’ai constaté que certaines banques ont rouvert leurs portes, contrairement à d’autres. La sécurité demeure encore précaire, c’est pour cela que nous assistons à une timide reprise des activités. Nous travaillons avec beaucoup de méfiances », a expliqué ce conducteur de taxi.

Pour les activités scolaires, les portes de l’école Lakouanga dans le 2ème arrondissement restent fermées. Un enseignant à l’entrée de l’établissement a évoqué la psychose qui démotive les enseignants et les élèves, « nous attendons voir l’évolution de la sécurité dans la ville afin de reprendre les activités scolaires. Demain, nous rouvriront les salles de classe, si nous serons rassurés. Plusieurs établissements se trouvent dans la même situation », a-t-il confié.

La ville morte a été observée à Bangui lundi 24 octobre pour demander le retrait de la Minusca. Ce mot d’ordre a été lancé par le groupe de travail de la société civile.

 

Centrafrique : Le parquet de Bangui ouvre une enquête sur la ville morte

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 25 OCTOBRE 2016

BANGUI, 25 octobre 2016—Une enquête est ouverte sur la ville morte qui, selon le parquet aurait fait quatre morts et quatorze blessés. L’annonce a été faite au RJDH ce mardi 25 octobre par Ghislain Gresénguet, procureur de la République prêt le tribunal de grande instance de Bangui.  

Le procureur de la République considère l’ouverture de cette enquête comme une nécessité pour le parquet « dès lors où des Centrafricains sont tués lors d’une manifestation, il est de notre devoir d’établir les responsabilités, c’est dans ce sens là que depuis hier, nous avons ouvert cette enquête sur laquelle se penche déjà la Section de Recherches et d’Investigations (SRI » a confié Ghislain Gresénguet.

L’enquête, selon le procureur de la République est au stade d’enregistrement de bilan « depuis hier, nous ne faisons que faire le bilan de la manifestation. Il est question à ce stade de l’enquête d’avoir une idée sur le bilan. C’est ainsi que nous avons pu enregistrer 4 morts et 14 blessés et l’opération continue au niveau des centres de santé » a-t-il expliqué.

L’objectif de cette procédure est, d’après Ghislain Gresénguet d’établir les responsabilités et engager des poursuites. Gervais Lakosso est visé par cette enquête, selon le procureur qui pense que ce dernier s’est lui-même présenté comme étant auteur de la ville morte qui s’est soldée par des pertes en vies humaines « l’enquête ne vise personne, ce sont les résultats qui nous diront qui est impliqué dans la ville morte qui a causé ces morts. Mais au sujet de Lakosso, je puis vous dire qu’il n’est pas visé, il s’est lui-même attribué la paternité de la manifestation qui était portant interdite. Dans ces conditions, il devra répondre de cela » a-t-il précisé.

Le procureur a regretté le fait que la Minusca ait tiré sur les manifestants « nous avons appris que les casques bleus ont tiré sur les manifestants, seule l’enquête nous le dira mais si cela est avéré, je pense que c’est grave car la Minusca est là pour nous aider à combattre l’insécurité et non tuer le peuple centrafricain » a dénoncé Ghislain Gresénguet.

Les activités reprennent timidement à Bangui après la ville morte de la vieille. Le mot d’ordre a été suivi à plus de 90%. La ville morte était organisée par la société civile pour exiger le départ de la Minusca accusée d’inaction face aux rebelles

 

Centrafrique : La situation sécuritaire relativement calme à Kaga-Bandoro

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 25 OCTOBRE 2016

BANGUI, 25 octobre 2016 (RJDH) — La situation sécuritaire dans la ville de Kaga-Bandoro est relativement calme après la visite du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadera en compagnie du responsable de la Minusca. Selon des sources humanitaires, l’hôpital préfectoral a rouvert ses portes.

Cette accalmie est observée alors que Bangui a observé lundi une ville morte initiée par la société civile en réaction à la« passivité  de la Minusca face à ces tueries ».

Selon le constat fait les humanitaires cités dans le rapport du bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), ce mardi 25 octobre, la situation sécuritaire est relativement calme, « cette accalmie observée depuis la visite du Président de la République a favorisé le retour de certains acteurs humanitaires dans la zone pour renforcer les opérations humanitaires en faveur des personnes affectées », a fait observer OCHA.

Pour OCHA, cette reprise de quiétude a également permis la réouverture de l’hôpital préfectoral, « les acteurs humanitaires ont commencé a apporté de l’assistance aux déplacés qui restent toujours regroupés à côté de la base de la Minusca. Des infrastructures Eau Hygiène Assainissement ont été installées et une ration alimentaire de 15 jours a été distribuée. Ces assistances visent à éviter la dégradation de la situation humanitaire en attendant la relocalisation des déplacés et le rétablissement de la sécurité », a expliqué cette agence des Nations-Unies.

Les regains de violence à Kaga-Bandoro le 12 octobre, ont eu également des conséquences sur la stabilité des communautés. Des évaluations des humanitaires ont révélé qu’entre  Kaga-Bandoro et Mba (axe Botto),  plus de 100 maisons ont été incendiées et les villages sont désertés de leurs populations tandis que ceux situés entre Kaga-Bandoro et Mingue (8 km de Kaga-Bandoro, axe Botto) sont pratiquement vides.

Le site des déplacés de Kaga-Bandoro a été attaqué par des ex-Séléka le 12 octobre. Le bilan officiel fait 37 morts, plus de 200 blessés et des maisons brulées, l’attaque qualifiée des représailles suite à la tuerie d’un élément de la Séléka lors d’un braquage.

 

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 20:20
DECLARATION DU GOUVERNEMENT RELATIVE A L’OPERATION VILLE MORTE

 

DECLARATION DU GOUVERNEMENT RELATIVE A L’OPERATION VILLE MORTE

Bangui, le 24 Octobre 2016

 

Comme le 1er  Ministre l’avait annoncé hier dimanche, certains hommes politiques tapis dans l’ombre et se cachant sous la bannière de la société civile tentent, une fois de plus, de troubler l’ordre public chèrement acquis par le peuple Centrafricain.

Chers compatriotes,

Les manifestations et appels à la désobéissance civique de ce lundi 24 octobre s’inscrivent en droite ligne du plan funeste ourdi par ses hommes politiques connus des services de la police et de la Justice. Ils répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes.

Ce plan consiste à manipuler l’opinion nationale par les rumeurs les plus folles d’une part, et à pousser la jeunesse à ériger des barricades dans la ville de Bangui d’autres part. Ces actions combinées ont pour résultat de paralyser les activités de nos paisibles populations les empêchant de vaquer librement à leurs occupations habituelles.  

Les appels à la violence contre la Force internationale de la MINUSCA représentent l’arbre qui cache la forêt. Ces appels visent, en définitifs, à déstabiliser les Institutions de la République que toi-même cher compatriote a choisi librement de mettre en place. Ce choix sans équivoque a été opéré au terme d’un scrutin juste, transparent et démocratique conformément au standard international.

Il convient par ailleurs de souligner que ce scrutin exemplaire sert de référence aujourd’hui à tout le Continent africain.

C’est dans ce contexte que certains hommes politiques aigris de leur propre échec veulent aggraver les maux dont souffre le Peuple centrafricain depuis plusieurs années déjà.

 Le Gouvernement condamne avec la dernière rigueur les scènes de violence observées ce lundi 24 octobre. Le Gouvernement rappelle qu’avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, les maux dont souffre le Peuple centrafricain feront l’objet d’un examen approfondi au cours de la conférence des donateurs prévue le 17 novembre prochain à Bruxelles en Belgique.  

Après cette analyse conjointe, les solutions appropriées seront trouvées pour atténuer les souffrances de nos populations. Le Peuple centrafricain doit saisir cette ultime chance afin d’engager les actions courageuses pour son relèvement économique.

 Cette perspective tant redoutée par les hommes politiques aigris de leurs propres échecs est à l’origine de ce déferlement de violence inouïe observée sur l’ensemble du territoire national.

Le Gouvernement que dirige son Excellence Simplice Mathieu SARANDJI, 1er Ministre Chef du Gouvernement, sous la très Haute impulsion et le leadership de son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Chef de l’Etat, dénonce ce plan funeste des Hommes politiques et condamne tous les actes de violence d’où qu’ils viennent.

Le Gouvernement lance, également, un appel pressant au calme afin qu’une solution apaisée soit trouvée entre toutes les forces vives de la nation dans un processus de dialogue franc et sincère, condition indispensable pour le retour définitif de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays.

Enfin, le Gouvernement exhorte le vaillant Peuple centrafricain à renoncer à la violence inutile  et aveugle pour reconstruire la concorde nationale et faire échec au plan machiavélique des hommes politique ennemis de la paix.

 Vive la République.

 Je vous remercie.

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25 octobre 2016 2 25 /10 /octobre /2016 00:44
Déclaration de l'UDEECA

 

Union des Elèves et Etudiants de Centrafrique – (Udeeca)

Déclaration de l'UDEECA

Au nom des élèves et étudiants centrafricains, l'union pour développement des élèves et étudiants de Centrafrique(UDEECA) partage ses condoléances aux parents d'élèves et étudiants qui ont perdu leurs enfants dans ce dernier événement organisé par la société civile.

Alors que les parents d'élèves et étudiants ainsi que le gouvernement et les partenaires d'éducation s'apprêtaient voir les enfants reprendre le chemin de l'école massivement pour la rentrée académique 2016_2017, un événement contrariant s'est produit mettant en péril l'effort du gouvernement et ces partenaires.

Ainsi, par la présente occasion, l'UDEECA condamne avec fermeté cet acte de désobéissance civile, qui a fait des victimes y compris des élèves et étudiants. l'UDEECA tient à rappeler aux auteurs de cet acte de barbaries que le milieu éducatif est indiqué et idéal où l'enfant centrafricain doit être formé, éduqué pour l'épanouissement; la paix; et la cohésion sociale.

L'UDEECA demande au gouvernement, aux forces de sécurité Nationale et internationale de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des élèves et étudiants qui n'aspirent qu'à la paix et la sécurité pour reprendre le chemin de l'école.


Pour le bureau


JM KOSNAÏ

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 21:21
Centrafrique: quatre morts à Bangui lors d'une journée ville morte contre l'ONU
Centrafrique: quatre morts à Bangui lors d'une journée ville morte contre l'ONU

 

 


Bangui - AFP / 24 octobre 2016 20h59 -  Quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées lors de violences à Bangui où un collectif de la société civile centrafricaine avait appelé à une journée ville morte pour demander le retrait de la force de l'ONU (Minusca), accusée de passivité face aux groupes armés.

La Minusca est intervenue dès les premières heures de ce lundi à Bangui pour démanteler les barricades érigées par des manifestants hostiles, a indiqué la force dans un communiqué publié dans la soirée.

La Minusca dénonce avec fermeté les incidents qui ont touché certains quartiers de la capitale et déplore qu'ils aient entraîné la mort de quatre civils et blessé 14 personnes, dont cinq Casques bleus, ajoute le texte. Ces violences constituent une nouvelle tentative des ennemis de la paix pour perturber le retour à la normalité constitutionnelle.

La Minusca rejette par ailleurs la campagne de dénigrement contre les Casques bleus et va poursuivre sa mission en République centrafricaine (...) Elle rappelle également que toute violence contre les Casques bleus est passible de poursuites pénales internationales, conclut le communiqué.

Lundi matin, des Banguissois avaient érigé des barricades dans plusieurs quartiers pour bloquer la circulation des taxis. De nombreux commerces étaient fermés ainsi que les banques.

A la mi-journée, des Casques bleus avaient bloqué des manifestants qui se dirigeaient vers le quartier général de la Minusca pour faire un sit-in devant le bâtiment, ont indiqué des témoins à l'AFP. Les Casques bleus ont effectué des tirs de sommation pour disperser les manifestants.

En restant à la maison, la population va marquer son adhésion aux actions de la société civile demandant le retrait de la Minusca, et le ras-le-bol devant les tueries qui gagnent presque tout le pays, a déclaré à la presse le coordonnateur de la Société civile, Gervais Lakosso, organisateur de la journée ville morte.

La mandat de la Minusca est clair, il vise à réduire la présence des groupes armés. Mais, c'est là où les forces onusiennes existent qu'il y a des tueries (...) La Société civile estime que la Minusca fait preuve de passivité et de complicité, a-t-il accusé.

La Minusca, qui compte plus de 10.000 soldats et policiers, a rejeté avec vigueur de précédentes accusations analogues.

Le gouvernement a de son côté condamné l'initiative de la coordination de la société civile. 

Des attaques de groupes armés dans plusieurs localités de province ont fait plusieurs dizaines de morts ces dernières semaines.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles séléka (coalition en sango) majoritairement musulmans, qui avait entraîné une contre-offensive des milices antibalaka majoritairement chrétiennes.

L'intervention de la force française Sangaris et de la Minusca a certes réduit l'intensité des massacres mais n'a pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire dans ce pays classé parmi les plus pauvres au monde. 


(©)  

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 21:05
LA MINUSCA REPUDIE LES INCIDENTS SURVENUS LUNDI A BANGUI

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

LA MINUSCA REPUDIE LES INCIDENTS SURVENUS LUNDI A BANGUI

 

Bangui, 24 octobre 2016 - La Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) est intervenue dès les premières heures de ce lundi matin à Bangui pour démanteler les barricades érigées par des manifestants hostiles.  

 

La MINUSCA dénonce avec fermeté les incidents qui ont touché certains quartiers de la capitale et déplore qu’ils aient entrainé la mort de quatre civils et blessés 14 personnes dont cinq casques bleus. La MINUSCA appuie les efforts des autorités gouvernementales afin que des enquêtes rigoureuses soient menées sur les circonstances de ces incidents.

 

La MINUSCA estime que les événements de lundi constituent une nouvelle tentative des ennemis de la paix pour perturber le retour à la normalité constitutionnelle en République centrafricaine, avec des institutions élues, et précise qu’elle s’opposera à leurs plans destinés à perturber les efforts de paix et de stabilité des autorités élues.

 

La MINUSCA rejette par ailleurs la campagne de dénigrement contre les casques bleus et va poursuivre sa mission en République centrafricaine, conformément à son mandat. Elle rappelle également que toute violence contre les casques bleus est passible de poursuites pénales internationales.

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

 

Vladimir Monteiro

 

Spokesperson/Porte-parole

 

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

 

Cellphone: + 236 75980772 / 72259932 Extension : (173) 5545/5506 | E-mail: monteiro6@un.org

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24 octobre 2016 1 24 /10 /octobre /2016 17:57
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MLPC

 

BUREAU POLITIQUE

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  Secrétariat Général

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DU MLPC

 

En vue de venir en aide aux compatriotes déplacés de Kaga Bandoro, victimes des violences des groupes armés, le Président du Bureau Politique du MLPC, le Camarade Martin ZIGUELE, demande aux camarades militants de Bangui en particulier, de tous les points de la République et de la diaspora en général, d’apporter leurs contributions tant matérielles que financières au point focal au siège du parti au plus tard le mercredi 26 octobre 2016 à 15 heures.

La visite des déplacés aura lieu le jeudi 27 octobre 2016 sous la présidence de Martin ZIGUELE Président du Parti.

Le Président du Bureau Politique compte sur la promptitude de chaque militant à soulager la douleur de nos compatriotes déplacés de Kaga Bandoro.

 

                        Fait à Bangui, le 22 octobre 2016

                         Pour le Bureau Politique

                                                                         

                                                                                     Le 2ème Vice-Président

 

                        Jacquesson MAZETTE

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