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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 23:46
Le choléra est en perte de vitesse en Centrafrique

 

Le choléra est en perte de vitesse en Centrafrique

 

http://www.voaafrique.com/

 

Le point avec notre correspondant, Freeman Sipila.

 

En RCA, l'épidémie de choléra déclarée en août dernier est en perte de vitesse. Aucun nouveau cas n'est enregistré et aucun malade n'est hospitalisé pour l'instant. Cependant, la fin de l'épidémie n'est pas encore officiellement déclarée.

 

Plus de trois mois aujourd'hui après la déclaration de l'épidémie, le niveau d'alerte est à son plus bas degré. Dans tous les centres d’accueil de Bangui et des localités longeant le fleuve Oubangui, aucun nouveau cas de choléra n'est enregistré.

 

Docteur Joackim Tenguere, est le coordonnateur adjoint et chargé des opérations du centre des opérations d'Urgence de Santé Publique.

 

"Aujourd'hui, nous n'avons pas reçu d'alerte par rapport au choléra", annonce-t-il.

 

Malgré cette nouvelle plutôt bonne pour le pays, la surveillance ne faiblit pas. Le ministère de la santé, l'OMS et les ONG internationales poursuivent les séances de sensibilisation auprès des déplacés et des personnes vulnérables.

 

Ces actions devront encore être menées jusqu'en février 2017. La saison pluvieuse fait redouter un risque de propagation de cette maladie.

 

"Nous insistons sur la surveillance au niveau des niveaux sanitaires, la capitale et d'autres zones touchées", explique-t-il.

 

Dans les structures sanitaires, le dispositif de prévention et de riposte est toujours en place. Dans la capitale, le mot choléra a disparu dans les conversations.

 

Déclarée le 10 août dernier en Centrafrique, l'épidémie du choléra a fait 21 morts sur 266 cas enregistrés.

 

Freeman Sipila, correspondant à Bangui

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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 22:22
Centrafrique : Des églises à Kabo attaquées par des hommes armés

 

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 26 NOVEMBRE 2016

 

KABO, 26 Novembre 2016 (RJDH) – Un groupe armé non identifié a attaqué trois églises dont  une catholique et les deux autres baptistes. Les faits ont été confirmés au RJDH par des sources concordantes dans la localité.

 

L’attaque de ces églises est attribuée aux éléments du général Alkatim présents dans la localité. Une réunion aurait été organisée le jeudi dernier afin d’attirer l’attention des autorités locales sur cet incident.

 

Une source officielle contactée par le RJDH a fait le bilan de ces attaques en ces termes « l’information selon laquelle plusieurs cas de vandalisme ont été enregistrés est avérée. Les salles de classe de l’école préfectorale ont été aussi saccagées, des matériels de l’église catholique ont été emportés », a déploré cette source.

 

Selon nos informations, le général Alkatim, du MPC a organisé une réunion avec la population pour tenter de calmer la situation.

 

 

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26 novembre 2016 6 26 /11 /novembre /2016 21:47

 

 
 

La réglementation des partis politiques en Centrafrique est une vieille interrogation qui se pose avec acuité à la classe politique centrafricaine. Le nombre à trois chiffres des partis politiques et le pléthore des candidats à la dernière élection présidentielle posent la problématique de financement des partis politiques en Centrafrique. Les moyens et capacités de mobilisation disproportionnés lors des campagnes électorales nous interpellent quant à l'application du principe d'égalité des candidats devant les électeurs.

 

A titre de rappel, un parti politique est une association de personnes qui partagent les mêmes opinions, les mêmes idées, les mêmes intérêts en vue de se faire élire, d'exercer le pouvoir et de mettre en œuvre un programme politique commun. Bref, c'est une organisation où les membres mènent une action commune à des fins politiques. C'est l'objectif de cogérer et de gouverner qui les différencie des autres organisations ou associations.

 

A l'instar de toute association, les partis politiques s'organisent comme une entreprise privée qui doit avoir une personnalité morale, un compte bancaire, un siège social, tenir des congrès, se présenter aux différentes élections, avoir une structure administrative qui nécessite un patrimoine matériel et financier en vue de son fonctionnement. Les ressources des partis politiques sont traditionnellement composées de cotisations, des dons qui doivent être limités à un seuil, des legs des adhérents ou sympathisants et parfois des bénéfices réalisés sur des manifestations.

 

Ces différentes recettes ne permettent pas de viabiliser les partis politiques. La balance budgétaire des partis politiques montre que les recettes sont souvent déficitaires par rapport aux dépenses. En conséquence, les besoins financiers des partis empiètent sur le patrimoine privé de son leader. Ainsi, la visibilité du parti est fonction de la valeur financière de son leader. Devant le déséquilibre du jeu démocratique, le citoyen lambda se posera légitimement la question du financement des partis politiques en Centrafrique.

 

Ainsi, est-il légitime de réguler le financement des partis politiques ? Nous estimons que les partis politiques participent à l'équilibre du jeu démocratique, une mission d'intérêt général indispensable au processus démocratique. Donc, il apparaît normal que l'Etat leur donne des moyens sous forme de subvention pour financer leurs activités. D'ailleurs, la convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption invite les États membres de l'Union africaine à adopté des mesures pour intégrer le principe de transparence dans le financement des partis politiques. Cependant, peu d'Etats ont une législation sur le financement des partis politiques.

 

Dans ces États, les statistiques montrent toujours que les partis au pouvoir ont beaucoup d'adhérents par rapport aux autres parce qu'ils ont les moyens de leur politique. Ils écrasent toujours la concurrence, le jeu démocratique est faussé, les électeurs ne votent plus les meilleurs candidats, ils ne votent pas le programme mais le candidat qui a beaucoup d'argent. Lors des élections, l'argent prend le dessus sur le débat d'idées. L'électeur devient ainsi une marchandise à vendre. Cette pratique est immoral, porte atteinte à l'éthique et au principe d'égalité des candidats. En conséquence, cette pratique fragilise la démocratie. Pour les mêmes raisons d'éthique et de morale, la réglementation de financement des partis politiques en Centrafrique est opportune et indispensable car elle répondra à beaucoup d'interrogations et résoudra le fléau de la transhumance politique.

 

Dans les faits, certaines personnalités politiques centrafricaine se retrouvent entre deux ou trois partis au cours d'une même élection c'est à dire entre les deux tours. Ces personnalités politiques changent d'orientation politique selon leurs humeurs, les saisons et cela en défiant les mots d'ordre ou consignes de vote de leurs partis respectifs. En contre-partie des financements par l'Etat, les partis politiques sont tenus de publier les comptes de chaque exercice. Alors devant ce pléthore de partis politiques en Centrafrique, on se demande ce qui les différencie réellement ? Beaucoup se retrouvent dans les mêmes courants de pensées et d'idéologies. Ainsi, comment peuvent-ils se contredire ?

 

D'ailleurs peu de partis politiques participent à la course présidentielle, les autres qui n'existent que de nom et qui ne sont composés que de sa propre famille attendent de se faire phagocyter ou de rallier le parti au pouvoir et/ou en pôle position entre les deux tours afin de profiter de traitements de faveur. D'autres malins, n'ayant aucune idée à vendre, se déclare indépendants. Dans la sphère politique et dans toute démocratie, tout le monde ne peut pas gouverner, il y'a une majorité qui gouverne et une opposition qui s'oppose. C'est une exigence de la bonne gouvernance. Mais dans la pratique, on assiste généralement à la marginalisation et à l'exclusion des partis politiques d'opposition. C'est pour éviter l'écrasement qu'ils font recours aux financements occultes des lobbies, des grands groupes industriels, parfois des financements étrangers.

 

Dans ce cas de figure, les partis politiques deviennent otages des groupes financiers qui vont exiger des traitements de faveur dans l'octroi des marchés publics. Cette situation met en danger la crédibilité et la souveraineté du pays. Dès lors que le prince de financement des partis politiques est acquis, le gouvernement ou les parlementaires peuvent initier un projet ou une proposition de loi définissant les critères et les modalités de financement. Ce qui mettra un terme à ce que nous appelons "corruption politique et électorale". Cette loi obligera les parlementaires de façon formelle à verser une partie de leur salaire au parti.

 

Ceci dit, tous les partis politiques ne seront pas financés. Nous estimons que c'est idoine de limiter le financement qui sera plafonné aux partis régulièrement inscrits au ministère de l'intérieur, qui ont des parlementaires représentés à l'assemblée nationale et/ou qui ont atteint un seuil en terme de pourcentage aux dernières élections. Cela empêchera les fraudeurs d'exploiter les failles de la loi c'est à dire créer un parti juste pour avoir des subventions. Ce n'est pas une discrimination mais il faut des critères pour limiter le nombre de partis politiques sans pour autant porter atteinte à la liberté de création et d'exercice des partis politiques.

 

Avec cette injonction de présenter des comptes, qu'adviendrait-il en cas d'irrégularités dans les comptes ? Nous estimons important que le gouvernement mette en place un organe indépendant de contrôle à l'instar de la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques ( CNCCFP ) en France qui contrôle les dépenses des partis et surtout l'origine des financements. Cette institution va au nom du principe d'égalité des candidats devant les électeurs, appliquer des sanctions dissuasives, administratives, pécuniaires voire saisir les tribunaux. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi.                                                                                                                                         

 

Paris le 26 novembre 2016.

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.     

 

PROBLÉMATIQUE DE LA RÈGLEMENTATION DES FINANCEMENTS DES PARTIS POLITIQUES EN CENTRAFRIQUE par Bernard Selemby Doudou
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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 19:23
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La SODECA rassurée par la reprise des travaux du projet 3.5 financé par le CICR

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 25 NOVEMBRE 2016

 

BANGUI, 25  Novembre 2016(RJDH)—Les travaux du projet d’installation de nouvelles conduites d’eau sur l’avenue des Martyrs, financé par le CICR, ont été repris au début du mois après trois de suspension. La Directrice Générale de la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique, Mme Justine Sow Ouakara se félicite de la relance des travaux qui vont, selon elle améliorer et équilibrer la fourniture d’eau potable dans la ville de Bangui.

 

Les équipes d’installation des conduites d’eau sur l’avenue des Martyrs ont repris les travaux. Ce projet est financé par le Comité International de la Croix Rouge (CICR) qui lie la suspension des travaux à la saison pluvieuse « nous avons en mai dernier, suspendu les travaux du projet 3.5 pour la période des pluies. Il est important de noter que lorsqu’il pleut, ce n’est pas possible de réaliser les travaux souterrains puisque les tranchées creusées, se remplissent et cela empêche de travailler à l’intérieur » a expliqué Camille Kerdanet, délégué eau et habitat au CICR.

 

Les matériels utilisés dans le cadre de ce projet, d’après la déléguée eau et habitat du CICR répandent aux standards internationaux en la matière, « le matériel utilisé sur ce projet,  répond aux normes internationales en terme d’eau potable. Il est essentiellement fabriqué en Italie » rassure Camille Kerdanet qui se dit confiante par rapport à l’issue du projet.

 

Les équipes chargées de mener les travaux sur le terrain affirment travailler sans  difficulté majeure depuis la reprise du chantier « nous sommes à pied d’œuvre et les choses avancent bien en ce moment. Je pense qu’il n'y a pas de difficulté particulière à relever »  expliqué  Josée Tegbé, coordonnateur chargé des travaux, rencontré sur le terrain.

 

La Directrice Générale de la SODECA, Mme Justine Sow Ouakara se dit rassurée par la reprise des travaux du projet 3.5. Ces installations, selon elle, vont à terme permettre d’améliorer la fourniture d’eau potable et néantiser les pertes de la SODECA, « la reprise des travaux annonce une très bonne perspective pour la SODECA. Elle sonne la fin prochaine de nombreuses casses sur le réseau, ce qui est à l’origine de fréquente et intempestive coupure d’eau. Il en découlera à terme, un gain non négligeable à travers la suppression d’importantes perte d’eau et un meilleur équilibrage de la distribution sur l’ensemble du réseau » affirme t-elle.

 

Mme Justine Sow Ouakara a salué le partenariat entre la SODECA et le CICR, « le partenariat entre les deux organisations date de très longtemps. Nous sommes fiers de cette collaboration à travers laquelle, de nombreux projets ont été développés pour améliorer la distribution d’eau. A l’actif de ce partenariat, l’approvisionnement de la SODECA en produits chimique pour le traitement d’eau, le don d’un groupe électrogène de 300 KV à la station de pompage n°3, la mise à disposition des pièces de rechanges, la prise en charge de la formation des techniciens en électromécanique et en optimisation du réseau de distribution, la construction en cours des chambres de vannes, ce qui va faciliter l’intervention de nos agents sur le terrain en cas de besoin, la protection et la gestion à Ndélé de nos installations pendant la période d’insécurité » présente la Directrice Générale.

 

Le projet 3.5 relatif à l’installation de nouvelles conduites d’eau de la SODECA sur l’avenue des Martyrs fait suite aux multiples éclats enregistrés sur les canalisations qui s’étalent sur plus de 3 kilomètres sur cette avenue. Les travaux prendront fin en avril 2017. La mise en service desdites installations est prévue pour le mois de mai 2017.

 

Ce projet va, à terme résoudre les problèmes de coupures d’eau potable dans les 2ème, 3ème, 5ème et 6ème arrondissement de Bangui.

 

 

Centrafrique : Le CNLS encourage l’utilisation des préservatifs dans la lutte contre le VIH/SIDA

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 25 NOVEMBRE 2016

 

BANGUI, 25 Novembre 2016 (RJDH)—La Coordination Nationale du Comité National de Lutte contre le Sida a présenté ce matin à Bangui l’Approche Régionale d’Accès Universel aux Préservatifs. Le Coordonnateur adjoint du CNLS, Léon Gabriel Bango  a encouragé les Centrafricains à utiliser les préservatifs pour lutter contre le VIH/SIDA.

 

4,9%, c’est le taux de prévalence actuel du VIH/SIDA en Centrafrique, selon le Coordonnateur adjoint du Comité National de Lutte contre le Sida qui plaide pour l’utiliser systématique des préservatifs dans la prévention de cette maladie, « des études dans le monde ont prouvé que s’il y a des préservatifs qui sont mis à la disposition de la population, il y’aura moins de personnes infectées », explique t-il.

 

Une plateforme de communication pour la lutte contre le Sida en Centrafrique a été mise en place à l’issue de la réunion sur l’Approche Régionale d’Accès Universel aux Préservatifs. Composée des organisations du secteur public et privé, et va communiquer sur les stratégies de lutte à travers le pays.

 

L’invitation du CNLS relative à l’utilisation systématique des préservatifs intervient après une vaste campagne de dépistage volontaire du VIH, lancée à Bangui en aout dernier.

 

 

Centrafrique : Des femmes accusées de sorcellerie témoignent leur calvaire

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 25 NOVEMBRE 2016

 

BANGUI, 25 Novembre 2016(RJDH)—  Une  quinzaine de femmes âgées, accusées de sorcellerie se sont réunies ce matin sur initiative de l’ONG Cercle les théologiennes. Ces dernières ont exposé leur difficulté lors de cette rencontre organisée à l’occasion de la célébration ce jour de la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

 

Cet échange axé sur le thème « la vieillesse n’est pas la sorcellerie. Non ! Aux violences faites aux femmes âgées » a regroupé ce matin des femmes âgées et quelques cadres techniques de l’éducation.  Ces dernières ont témoigné leur calvaire lors de cette réunion d’échanges. « Je suis ravie pour ce moment qui nous a permis d’exprimer ce que nous ressentons. C’est vrai qu’on nous traite de sorcière, moi-même je suis victime. Mais je demande à mes sœurs de ne pas se fâcher, de ne pas insulter mais plutôt, laisser le temps à ces gens de comprendre eux-mêmes », a témoigné Bernadette Falmata âgée de 66 ans.

 

Plusieurs autres femmes ont donné les récits de leur calvaire lorsqu’elles ont été accusées de sorcellerie.

 

En réponse aux préoccupations de ces femmes âgées, Rock Emmanuel Yaouili Mognaman, inspecteur d’Histoire-Géographie rassure « des fiches sont en train d’être  confectionnées pour être distribuées afin de sensibiliser les élèves et les enseignants. Ces femmes se sont plaintes et nous nous faisons le devoir d’être leur porte-voix au niveau de l’école pour sensibiliser les élèves et les enseignants à un changement de discours. C’est certains que nous y arriverons », a- t-il souhaité.

 

Rosalie Mologbama Koudounguéré coordonnatrice de l’ONG Cercle des Théologiennes, a promis le soutien de son ONG, «aujourd’hui, c’est la journée internationale pour l’élimination de la violence faite à l’égard des femmes. Il était important de faire rencontrer une délégation des femmes âgées avec l’équipe technique de l’éducation pour échanger et témoigner de l’effectivité des violences dont les femmes âgées sont victimes afin que ces préoccupations soient prises en compte dans les leçons pour qu’on puisse éradiquer ce mal dès la base dans les écoles. Notre ONG est toujours à leur coté et nous ferons ce qui est possible pour mettre fin à ces pratiques » promet-elle.

 

Cette activité s’inscrit dans le cadre des 16 journées  d’activisme des Droits de l’Homme organisées en Centrafrique, en prélude à la journée internationale des droits de l’homme qui est célébré le 10 décembre de chaque année.

 

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25 novembre 2016 5 25 /11 /novembre /2016 19:17
Côte d’Ivoire : les leaders traditionnels africains en médiation en Centrafrique

 

 

 

http://news.abidjan.net/ vendredi 25 novembre 2016 (APA)

 

Les leaders traditionnels africains ont entamé une médiation pour la résolution de la crise de la République centrafricaine (RCA), un pays déjà exsangue, qui tente de renouer avec la paix, a appris APA, vendredi, de bonne source dans la capitale économique ivoirienne.



Une délégation de ces leaders africains conduite par Sa Majesté Jean Gervais Tchiffi Zié, Secrétaire général permanent du Forum des Rois, Sultans et Leaders traditionnels du continent africain a séjourné cette semaine à Bangui, la capitale Centrafricaine. 

 

Dans un entretien à APA, vendredi, Jean Gervais Tchiffi Zié explique que l’objectif de cette première mission était ‘’prendre contact’’ avec les différents acteurs de la crise en vue de la mise en place d’un ‘’arbre à palabre’’ qui sera bientôt implanté à Malabo en Guinée Equatoriale où le Président Obiang Nguema est sollicité pour cette médiation. 

 

« Les acteurs de la crise Centrafricaine ont décidé de se confier à la diplomatie traditionnelle et nous croyons aux chances de succès de cette médiation », espère Tchiffi Zié, soulignant que sur 14 acteurs rencontrés, 10 sont dans l’esprit du processus Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).



« D’ici mi-décembre nous allons entamer la phase directe de la négociation » a-t-il conclu en regrettant les violences sporadiques qui ont touché le pays cette semaine.

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 22:57
Mission conjointe Nations Unies - Union Africaine - CEEAC à Bria

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE


 

 

Bangui, 24 novembre 2016 - Une mission conjointe des Nations Unies, de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), initiée par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies et Chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, s'est rendue jeudi à Bria afin de faire le point de la situation après les combats des derniers jours dans cette ville. Ont pris part à cette mission, l' Ambassadeur Lebatt Hacen, représentant de l’UA en RCA et l'Ambassadeur Adolphe Nahayo, représentant de la CEEAC en RCA.

 

Lors de cette visite, les membres de cette mission ont rencontré tour à tour les belligérants de l’UPC et du FPRC et ont pris note des profondes divergences de point de vue des parties au conflit.

 

La délégation a exigé en premier lieu la cessation immédiate des hostilités, la libération de l’hôpital et la garantie de passage en toute sécurité de et vers cet hôpital. Ils ont demandé que prenne fin toute stigmatisation ou manipulation de populations cherchant à cibler une communauté particulière comme justification du conflit qui oppose l’UPC et le FPRC. Ils ont noté en effet que les violences inacceptables qui ont eu lieu ces derniers jours à Bria prouvent qu’il ne s’agit en rien d’un conflit d’ordre religieux.

 

Les représentants ont été clairs que les dirigeants politiques des groupes armés seront responsables de tous les crimes commis et que leur responsabilité individuelle sera engagée. «Ils ne pourront pas se cacher derrière des manifestations de masses. Ce sont les leaders qui sont derrière ces mouvements et ce sont eux qui porteront la responsabilité des crimes, des pillages mais aussi des morts qui ont endeuillé la ville de Bria où des populations civiles ont été arbitrairement ciblées», ont-ils précisé.

 

Les Nations Unies, l’UA et la CEEAC, par l’intermédiaire de leurs représentants, ont appelé les belligérants à la discussion en adhérant au mécanisme de dialogue établi par le Gouvernement de la RCA. Ils se sont eux-mêmes engagés à maintenir le dialogue avec les belligérants afin de trouver une solution durable au conflit. Les membres de la mission diplomatique se sont engagés à travailler autour du président de la République et du Gouvernement de la RCA pour faciliter le processus inclusif de dialogue qui devrait permettre une sortie de crise durable en RCA.

 

Les diplomates en mission à Bria ont renouvelé toute leur confiance dans l’action de la Force de l’ONU et dans son impartialité face aux évènements tragiques de ces derniers jours, et ont condamné toute attaque visant le personnel civil et militaire de l’ONU ainsi que leurs installations. Ils ont exigé des dirigeants militaires concernes qu’ils remettent tout bâtiment public aux autorités légitimes de l’Etat en renforcement de l’Etat de droit à Bria et sur toute l’étendue du territoire national.

 

Les diplomates des Nations Unies, de l’UA et de la CEEAC ont également tenu à rencontrer pendant leur mission à Bria, les représentants des communautés de déplaces par le conflit a Bria. Ceux-ci ont partagé avec les diplomates des trois institutions internationales, la difficulté de leurs conditions de vie, l’insécurité qui les affecte et leur préoccupation pour l’avenir de leurs familles. Les Nations Unies et leurs partenaires, sous la coordination humanitaire de OCHA, feront tout ce qui est en leur pouvoir pour venir en aide de façon immédiate aux déplacés victimes civiles de ce conflit.

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

 

Vladimir Monteiro

 

Spokesperson/Porte-parole

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 / 72259932 Extension : (173) 5545/5506 | E-mail: monteiro6@un.org

 

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 20:45
L’Italie financera la reconstruction de la République centrafricaine

 

 

 

http://adiac-congo.com/ Jeudi 24 Novembre 2016 - 17:59

 

Le gouvernement s’est joint aux donateurs pour aider le pays à se relever après les années de guerre. Il s’agit d’investir dans la stabilité de l’Afrique centrale.

 

Il y a une semaine, s’est tenue à Bruxelles la conférence des donateurs sur la République centrafricaine. Les besoins courants de ce pays au cœur de l’Afrique sont évalués à plus d’un milliard et demi d’euros pour les trois prochaines années. Des besoins qui sont immenses, à la hauteur de l’ampleur de la catastrophe subie après les trois dernières années, qui ont vu des milices pratiquement prendre le pays en otage jusqu’à la stabilisation annoncée par l’élection présidentielle de février dernier.

 

Tout est pratiquement à reconstruire : les infrastructures; la remise debout de l’armée et des forces de sécurité; le fonctionnement régulier de l’Etat et des secteurs fondamentaux comme l'agriculture, la santé et l’éducation. Un milliard et 600 millions d’euros sont nécessaires, avait estimé Mme Federica Mogherini, haut-commissaire européenne aux Affaires étrangères. L’Italie, son pays d’origine, a accueilli au vol cet appel à l’aide.

 

Dans un élan de plus grande implication au centre de l’Afrique pour aider à l’intégration des économies du Bassin du Congo, Rome a, en effet, promis d’investir 5 millions d’euros par an en 2017, 2018 et 2019 en Centrafrique. « Intervenir en Centrafrique aujourd’hui est essentiel parce que ce pays, abandonné et sans Etat depuis des décennies, peut représenter une source d’instabilité avec des voisins qui commencent eux aussi à entrer en crise et la formation des premiers flux migratoires vers le Tchad ».

 

C’est le point de vue exprimé lors de cette conférence des donateurs par Mario Giro, le vice-ministre italien pour la coopération internationale. Il a confirmé l’engagement de son pays en Afrique centrale. « L’Italie fait déjà sa part » d’engagements en augmentant l’engagement financier avec « un effort notoire pour un pays qui n’était pas prioritaire » dans la coopération italienne. Cet engagement « fait partie de la stratégie italienne de présence en Afrique, par sa coopération des entreprises et la culture », a-t-il ajouté.

 

Il entre de l’altruisme dans cette volonté, mais aussi beaucoup de réalisme. « Car si on laisse pourrir une situation de crise trop longtemps en se disant qu’elle ne nous touchera pas, on finit par se retrouver avec une patate chaude dans les mains », a dit le ministre. L’Europe est invitée à se joindre au plan Italie dit de « Migration Compact » pour contrer les flux migratoires. M. Giro a dit que son pays voulait commencer seul avec un budget total de 200 millions d’euros à investir dans les principaux pays de partance des immigrés vers les côtes italiennes.

 

Lucien Mpama

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 19:42
Lu pour vous : Les mercenaires en Centrafique : un danger pour le pays

 

 

 

(Radio Vatican) 24/11/2016 07:16 Entretien – Les Nations unies sont très attentives à l’évolution de la situation sécuritaire en République centrafricaine. Le Groupe de travail de l’ONU sur les mercenaires a ainsi appelé le gouvernement centrafricain à freiner le plus vite possible la menace que constituent ces soldats étrangers à la solde d’un camp ou d’un autre. L’objectif est d’éviter une escalade de la violence alors que les exactions se poursuivent à travers le pays malgré la présence des casques bleus de la MINUSCA.

 

Environ 500 combattants étrangers seraient encore actifs sur le territoire centrafricain. Ils travailleraient essentiellement pour l’ex-rébellion de la Séléka et se paieraient sur le pays, s’emparant et détournant les richesses naturelles du sous-sol, pillant les villages ou violant les femmes. Parmi eux, de nombreux membres de l’Armée de libération du seigneur, la LRA, un groupe armé ougandais opposé au président Museveni et vaguant entre plusieurs États du centre du continent, se jouant des frontières internationales.

 

D’autres mercenaires ayant participé à la guerre en 2013 sont originaires de pays riverains de la Centrafrique, comme le Tchad ou le Soudan. Tous ont profité ou profitent encore de l’instabilité qui règne dans le pays, de l’absence d’État et d’un sentiment d’impunité qui exaspère la population locale dont la moitié a besoin d’aide humanitaire pour survivre.

 

Interrogée par Xavier Sartre, Patricia Arias, juriste chilienne, membre du Haut-Commissariat des droits de l'Homme des Nations Unies et membre de la délégation ayant visité la RCA en octobre 2016, souligne que c’est l’absence de l’État centrafricain qui constitue le problème principal

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24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 19:07

 

 

 

24/11/16 (AFP)

 

Les affrontements entre factions rivales de l'ex-Séléka en Centrafrique ont fait au moins 16 morts et déplacé plusieurs milliers de civils, a indiqué mercredi la Mission des Nations unies (Minusca) qui met en garde contre des "assassinats ciblés" visant des Peuls.

 

"Il y aurait au moins 16 morts confirmés et des milliers de déplacés. Le bilan des morts pourrait s’alourdir d’autant plus que les informations qui nous parviennent font état d’assassinats ciblés et d’exactions contre les Fulanis (ndr: les Peuls)", a déclaré le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, cité dans un communiqué.

 

Les combats ont éclaté à Bria (400 km au nord-est de Bangui) entre le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC de Nourredine Adam) et l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC d'Ali Darass). La Minusca a annoncé des renforts à Bria pour protéger quelque 5.000 civils réfugiés près de sa base.

 

Les deux factions de l'ex-Séléka -qui défend la minorité musulmane- s'accusent mutuellement, avec pour enjeu le contrôle des taxes prélevées sur les éleveurs peuls en cette saison des transhumances.

 

"L’UPC a quitté Bambari pour venir s’installer dans la Haute Kotto (région de Bria) collecter des taxes. Ce que le FPRC refuse", a indiqué le secrétaire général du FPRC, Moustapha Dédiko, cité sur le site de la radio Ndeke Luka.

 

Joint par l'AFP, un autre responsable du FPRC avance des raisons politiques.

 

Le FPRC et d'autres groupes armés ex-Séléka (MPC et RPRC) négocieraient un accord avec le gouvernement, explique en substance Lambert Lissane, "chef de cabinet" de Nourredine Adam.

 

"Ali Darass (le chef de l'UPC) n'est pas partant. Nous avons décidé de faire bloc contre lui", a-t-il ajouté.

 

Le gouvernement tente de rallier l'ensemble des 14 groupes armés qu'il a identifiés à un accord de désarmement pour consolider une paix fragile dans ce pays ruiné sans Etat ni forces de sécurité.

 

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l'ex-président François Bozizé par des rebelles séléka ("coalition" en sango) majoritairement musulmans, qui avait entraîné une contre-offensive des milices anti-balaka majoritairement chrétiennes.

 

L'intervention de la force française Sangaris, qui a pris fin le 31 octobre, et le déploiement de la Minusca ont mis fin aux massacres mais n'ont pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire.

 

La communauté internationale s'est engagée à apporter une aide de 2,2 milliards de dollars sur les trois prochaines années pour le relèvement de ce pays de 4,5 millions d'habitants dont 850.000 réfugiés ou déplacés internes.

Centrafrique: 16 morts et des milliers de déplacés dans les derniers affrontements entre groupes armés (ONU)
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Published by Centrafrique-Presse.com
24 novembre 2016 4 24 /11 /novembre /2016 18:56
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le coordonnateur humanitaire appelle les groupes armés de Bria au respect du Droit Humanitaire International

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PAR JEAN FERNAND KOENA LE 24 NOVEMBRE 2016

 

BANGUI, 24 Novembre 2016(RJDH)— Quatre jours après le combat qui a opposé les éléments du FPRC et de l’UPC, la situation humanitaire demeure préoccupante. Le coordonnateur humanitaire par intérim Dr Michel Yao appelle les groupes armés au respect strict des structures sanitaires permettant de fournir des soins à la population et de sauver des vies. Position exprimée dans un communiqué de presse publié ce 23 novembre à Bangui.

 

Les éléments FPRC constitués des Goulas et des Roungas ont fait allégeance aux Anti-Balaka à Bambari suite au  combat qui les oppose avec ceux de l’UPC à Bria. Ce combat est le signe d’un malaise profond au sein de la Séléka. L’UPC et le FPRC se sont affrontés seulement quelque semaine après l’Assemblée générale de Bria où avait pris part Abdoulaye Hissene mettant en place un état-major et un haut commandement.

 

Si le bilan exhaustif n’est pas encore connu, le Coordonnateur humanitaire  par intérim tire la sonnette d’alarme en ces termes « Plus de 10 000 personnes ont été déplacées à cause des affrontements entre les groupes armés. Les combats ont fait plusieurs morts et plus de 50 autres ont été blessées dont 13 cas graves » peut-on lire dans ce communiqué.

 

Dr Michel Yao, déplore la violation du droit humanitaire international et appelle les forces en présence à quitter les alentours de l’hôpital de Bria pour permettre aux blessés de recevoir des soins « bien que l’équipe médicale soit présente et fournit les soins médicaux à l’hôpital, l’accès pour les patients est entravé par la présence des hommes armés » a-t-il indiqué.

 

La  Minusca dans un communiqué appelle aussi les groupes armés sur leur responsabilité et a indiqué que les violences ont fait plus 16 morts, « La Minusca reçoit des informations sérieuses sur des allégations graves d’assassinats ciblés des civils sur la base de considérations ethniques et religieuses. Elle rappelle au FPRC et  l’UPC que de tels actes constituent un crime grave passible de poursuites judiciaires devant les tribunaux nationaux ou internationaux » précise le communiqué.

 

Le combat de ces quatre derniers jours à Bria entre les deux factions de l’UPC et du FPRC ont fait plus de 80 morts selon des sources indépendantes et créé la tension à Bambari, paralysant ainsi l’activité scolaire et commerciale.

 

 

Centrafrique : La SODECA a repris ses activités dans la ville de Bouar

 

PAR CONSTANT NDOLO-BABOU LE 24 NOVEMBRE 2016

 

BAORO, 24 Novembre 2016(RJDH) — La Société de Distribution d’Eau en Centrafrique a repris ses activités depuis le week-end dernier dans la ville de Bouar. Ceci après huit(8) mois d’inactivité. La majorité de la population s’est réjouie de cette reprise tandis que d’autres se plaignent car l’eau de la SODECA ne coule pas dans leur robinet.

 

Le gouvernement Centrafricain place l’accès à l’eau potable au cœur de sa politique. Ce qui n’est pas encore effectif pour beaucoup de centrafricain. A Bangui par exemple le CICR apporte son appui technique et logistique pour permettre à la Société de distribution d’eau en Centrafrique de fournir l’eau de qualité à la population. C’est dans ce contexte que les activités de la SODECA ont repris après 8 mois d’inactivité liée à la panne du groupe électrogène.

 

Selon le chef de secteur de la SODECA de Bouar, Hubert Gombo« la panne qui était intervenue sur le groupe électrogène a duré huit(8) mois malgré que nous avions effectué une descente à Bangui pour y remédier », a-t-il expliqué.

 

Hubert Gombo regrette que certains quartiers ne sont pas desservis en dépit de la reprise « des casques, de tuyaux des réseaux d’eau, la situation de certains quartiers isolés comme Herman suite au passage du goudron, les quartiers Camp de Roux et l’élevage qui n’ont pas l’accès à l’eau potable et le non-paiement des factures par les contribuables » a-t-il déploré avant de  lancer un appel aux personnes de bonne volonté afin de doter la SODECA d’un nouveau groupe électrogène qui servira de relais en cas de panne.

 

Dans les quartiers de la ville de Bouar, les habitants sont divisés suite à la reprise des activités de la SODECA dans la localité, « la reprise ne va même pas durer puisque la SODECA a seulement un seul groupe électrogène. Le mieux c’est qu’elle puisse en avoir deux, et que les tuyaux soient changés à tout moment pour éviter les rouilles sources de contamination de l’eau ».

 

L’absence de l’eau de la SODECA à Bouar entraîne la population à s’approvisionner  en eau de ruisselle non traités ou encore de l’eau de forage. De source hospitalière, la consommation de ces eaux non traités à la première cause des maladies diarrhéiques, alors des sources concordantes notent une montée de bagarre au point d’eau de forage. Un constat d’un habitant de la localité joint par le RJDH.

 

Cette panne est survenue un mois après le rechange des trois pompes de distribution d’eau financé par l’Unicef en partenariat avec l’Echo.

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