Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 21:13
UN BILAN GLOBALEMENT SATISFAISANT POUR LA MINUSCA EN 2016

 

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

Bangui, 04 janvier 2016 – Le bilan de la MINUSCA en 2016 est globalement satisfaisant, a affirmé, mercredi, la Porte-parole par intérim de la Mission, Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou, au cours de la conférence de presse hebdomadaire à Bangui. Passant en revue quelques grandes actions de la Mission durant l'année écoulée, Mme Ikavi-Gbétanou a fait valoir que les scènes de réjouissances populaires constatées lors des fêtes de fin d'année illustrent à suffisance que le pays avance résolument sur la voie de la normalité, malgré des défis persistants.

 

A cette occasion, Mme Ikavi-Gbétanou a rappelé que la priorité de la Minusca en 2016 reste la protection des civils, conformément aux Résolutions 2217 (2015) et 2301 (2016) du Conseil de Sécurité. Elle a aussi rappelé que cette action se fait en coordination avec les autorités centrafricaines, qui sont les premiers responsables de la protection de leurs concitoyens.

 

Sur ce volet, la Porte-parole a mentionné l'approche intégrée de protection des civils de la Mission, matérialisée en 2016 par la révision de la stratégie intégrée de la Mission en tenant compte du nouvel objectif stratégique : contenir et, à terme, neutraliser la menace que constitue la présence de groupes armés ou de criminels notoires, tout en tenant compte du dialogue et des actions politiques. A cela s'ajoute l'amélioration de la coordination et de la planification entre entités civiles, militaires, policière et avec les humanitaires.

 

Toujours dans le cadre de la protection des civiles, elle a mis en relief le déploiement régulier sur le terrain d’équipes conjointes pour dissuader, le travail des Assistants de Liaison Communautaire et du réseau d'alerte précoce mis sur pied par la Mission afin d'optimiser la prévention et la réaction dans la réponse en faveur des populations. Et pour cela, ces Assistants servent d'interface entre la Mission et les communautés.

 

Les actions de la Mission sur le respect des droits de l'homme et de la lutte contre l'impunité ne sont pas des moindres. Comme le rappelle Mme Ikavi-Gbetanou, des équipes mobiles bureaux de terrain continuent leur te il de surveillance et documentation de tous les cas de violation pour service de preuve u service de la justice. Et cela, outre des séances de sensibilisation et de renforcement de capacités au profit de fonctionnaires de l'Etat ou du simple citoyen.

 

Et de faire valoir que la mission a aussi contribué au renforcement des capacités des responsables judiciaires et carcéraux du pays.

 

En ce qui concerne la restauration de l’autorité de l’Etat, la MINUSCA « a continué à soutenir le gouvernement dans l'élaboration et la mise en œuvre de sa stratégie intégrée. Le travail a essentiellement porté sur le renforcement de l'Etat déconcentré et décentralisé par un redéploiement des fonctionnaires et des fonctionnaires, la formation, la réhabilitation et la construction d'infrastructures publiques », dit-elle, rappelant le bon déroulement du processus électoral, grâce auquel le psys a renoué avec l légitimité constitutionnelle.

 

Autre action, les Projets à impact rapide (QIPs). Selon la Porte-parole, pour l’exercice 2015-2016 qui s’est achevée au 30 Juin, la MINUSCA a réalisé 106 projets à impact rapide pour un montant de 3 millions de dollars ».

 

Pour ce qui est de la réforme du Secteur de la Sécurité, Ikavi-Gbétanou a noté que la Minusca contribue à la finalisation du document de stratégie nationale. La Mission a en outre renforcé la capacité technique à travers des séries de formations non opérationnelles à 84 officiers et 108 sous-officiers.

 

En ce qui concerne le programme de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR), la Porte-parole de la Minusca a fait savoir que la RCA est le premier pays à bénéficier du pré-DDR de l’ONU, une alternative à la violence après l’accord sur le DDRR signé lors du Forum de Bangui, tenu du 4 au 11 mai 2015. Ce programme consiste à sensibiliser les combattants sur l’Accord de DDR, la citoyenneté et la cohésion sociale ; le désarmement et la sécurisation des armes ; l’identification et l’enregistrement ; la prise en charge des combattants dans des projets de « Cash for work ».

 

Depuis son lancement en 2015, ledit programme a couvert les villes de Bouar, Kaga-Bandoro, Bria et Bambari, Bossangoa, Ndele et Birao offrant aux jeunes des emplois, des formations en agriculture, élevage, mécanique et autres activités. Au total 4,277 combattants ont été enregistrés, dont 3,544 hommes et 733 femmes.

 

A l'intention de la presse, Mme Ikavi-Gbétanou a aussi rappelé la prise de fonction, depuis le 03 janvier à New York, du nouveau Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui invite le monde à faire de 2017 une année pour la paix. Le Secrétaire général rappelle en effet que dans une guerre, il n’y a aucun gagnant. Tout le monde est perdant. Et son message pour tous est : Engageons-nous à faire de la paix notre priorité absolue ! », a-t-elle mentionné.

 

La Porte-parole a également évoqué la visite, du 31 décembre 2016 au 1er janvier 2017, du Représentant spécial et chef de la MINUSCA, Parfait Onanga-Anyanga, accompagné d’une forte délégation, dont le commandant de la Force et le Commissaire de l'UNPol, à Bria et Birao, soulignant que sur place, il a rencontré des représentants des groupes armés, de la communauté peuhle, ainsi que des déplacés et des membres de la société civile. A ses différents interlocuteurs, le chef de la MINUSCA a réitéré le soutien de la Mission. Il a également annoncé l’arrivée d’une police opérationnelle de la MINUSCA à Bria et appelé les différents groupes armés à rejoindre la table du comité consultatif dans le cadre du processus DDR qui est le passage obligé pour aller à la paix.

 

______________________________________________________________________________

 

Bureau de la Communication et de l'information publique

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

 

https://minusca.unmissions.org | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
4 janvier 2017 3 04 /01 /janvier /2017 21:11
L’INSECURITE ALIMENTAIRE MENACE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

 

 

Bangui, le 4 janvier 2017 – En ce début d’année 2017, l’assistance alimentaire apportée à des milliers de centrafricains extrêmement vulnérables est en péril. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé qu’il ne sera plus en mesure de fournir d’aide alimentaire à partir de la fin du mois de janvier faute de ressources financières suffisantes. L’organisation qui planifiait de fournir une assistance vitale à 700 000 personnes a dû réduire sa cible à 400 000 bénéficiaires avec des rations alimentaires réduites de moitié. Les distributions se sont drastiquement espacées alors que les programmes d’aide aux cantines scolaires ont également été suspendus à Bangui, exposant les plus vulnérables à davantage de carences.



Dans l’urgence, le Coordonnateur humanitaire, Fabrizio Hochschild, a déclenché la réserve d'urgence du Fonds humanitaire en RCA (FH RCA) permettant d'allouer une aide financière d'urgence d'un million de dollars américains au PAM pour pallier aux pénuries urgentes et critiques en attendant que les bailleurs répondent à l’appel de fonds qu’il leur a lancé. Cette aide d'urgence ne couvre que 10% des besoins actuels alors que le PAM a besoin de 21,5 millions de dollars pour faire face à cette crise conjoncturelle.



Les affrontements entre groupes armés rivaux ont fait lors du dernier trimestre 2016 plus de 70 000 nouveaux déplacés. Ce chiffre ne cesse de croître avec la multiplication des ilots d’insécurité dans plusieurs préfectures. Dans ce contexte, il est devenu difficile pour la communauté humanitaire de répondre à tous les besoins notamment la sécurité alimentaire alors qu’elle constitue une des premières priorités et le premier poste de dépense dans toute situation d’urgence humanitaire. A ce jour, 140 000 déplacés et 9 900 réfugiés bénéficient de l’aide alimentaire du PAM.



La République centrafricaine qui sort à peine d’une crise politique et militaire dont les stigmates sont encore frais encourt le risque d’une famine sans précédent si rien n’est fait. Les 65% de Centrafricains dont les moyens de subsistance étaient tirés de l’agriculture n’ont pas été en mesure d’effectuer les semis en 2016 en raison de l’insécurité. Par ailleurs, il convient de noter qu’en 2017, 1,6 millions de Centrafricains auront encore besoin d’une assistance humanitaire. A titre d’exemple, dans la seule préfecture de la Mambéré-Kadeï, 335 822 personnes sont affectées par l’insécurité, dont 179 006 en insécurité alimentaire sévère.




Virginie Bero


Public Information Associate |United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA)
République Centrafricaine (RCA) | Central African Republic (CAR)
Email: berov@un.org| Mob: +236 70 17 76 25| Skype : bvirginie22
car.humanitarianresponse.info | unocha.org/car | humanitarian.id | reliefweb.int

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 23:07
Azur ouvre une filiale en France avec comme cœur de cible la diaspora d’Afrique centrale

 

 

 

03 Jan 2017 Par Agence Ecofin

 

(Agence Ecofin) - Azur France, la filiale du groupe télécoms Bintel, présent au Gabon, en Centrafrique et au Congo, est opérationnelle depuis le 28 décembre 2016.

 

Au cours de la conférence de presse organisée pour le lancement de cette nouvelle entité, Jean Bruno Obambi, le président directeur général du groupe, a expliqué que « cette nouvelle opération s’inscrit en droite ligne avec notre stratégie et notre volonté d’être un opérateur de référence en Afrique centrale, tout en faisant bénéficier de nos services à la diaspora africaine en France aux meilleurs tarifs sur le marché ».

 

Azur France constitue, avec Azur Gabon, Centrafrique et Congo, un réseau unique dans lequel les frais de roaming entre l’Afrique et la France ne seront pas appliqués. Les cartes SIM qu’Azur France commercialisera dès le 31 décembre 2016 seront « double numéros ». Elles abriteront un numéro français utilisable sur le réseau français et un numéro d’un des réseaux africains d’Azur. Ainsi, la diaspora africaine basée en France et issue des trois marchés d’Afrique centrale d’Azur (Congo, Gabon et RCA), les voyageurs abonnés du groupe télécoms, en provenance de France vers le Congo, le Gabon et la RCA ou l’inverse, pourront continuer à échanger avec leur famille ou des amis au prix d’un appel local.

 

Pour ses opérations en France, Azur fonctionne sur le modèle d’opérateur de réseau mobile virtuel (MVNO). Il a signé à cet effet un accord de partenariat avec l’opérateur en marque blanche Legos. Azur fonctionne sur la technologie 4G.

 

Pour 2017, Azur a de grands projets pour ses trois marchés d’Afrique. Le groupe qui revendique la licence 3G en RCA depuis 2009, informe du lancement de cette technologie mobile au premier trimestre de l’année. Le financement pour sa fourniture aux populations, évalué à près de 5 millions de dollars, a déjà été bouclé et libéré par la banque BSIC Centrafrique, en complément d’un crédit fournisseur Huawei. Le groupe Azur souligne que tous les équipements 3G+ seront livrés par Huawei d’ici la fin janvier 2017.

 

Au Congo, Azur confie qu’il a déjà fait la demande d’une licence 3G/4G auprès du régulateur télécoms. En attendant la réponse, la société télécoms, qui se dit optimiste, explique qu’elle a déjà financé sur fonds propres le cœur de ce réseau 3G livré à Brazzaville la semaine dernière par Huawei. La 2ème phase de financement pour l’acquisition du réseau de transmission est en cours.

 

Au Gabon, Azur veut tirer le maximum de bénéfice de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 qui va susciter un accroissement du trafic télécoms voix mais surtout data, porté par les millions de visiteurs attendus par le pays. La société télécoms annonce qu’elle a démarré à cet effet le déploiement d’une infrastructure Hotspot Wifi à Libreville, en partenariat avec CFAO Technologies.

 

Muriel Edjo

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 22:07
Centrafrique: fin de la première enquête sur des soupçons de viols

 

 

 

Par lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 03/01/2017 à 18:01

 

Les juges ont terminé la première enquête sur les soupçons de viols commis par des soldats français en Centrafrique.

 

L'information judiciaire, close le 20 décembre, n'a débouché sur aucune mise en examen. Deux autres enquêtes, portant également sur des allégations d'abus sexuels impliquant des militaires français déployés dans ce pays, ont été ouvertes par le parquet de Paris: l'une a été classée sans suite le 25 novembre et l'autre est toujours en cours, selon la même source.

 

La justice française avait ouvert une enquête au mois d'avril 2016. Précédemment, un rapport des Nations Unies avait été transmis au ministère de la Défense mettant en lumière des soupçons d'exploitation et d'abus sexuels à l'encontre de la population centrafricaine.

 

En octobre dernier, la France a mis fin à l'opération Sangaris en Centrafrique. Elle avait débuté en décembre 2013 et avait pour objet de mettre fin au violence entre communautés dans le pays.

 

 

Viols en Centrafrique: la justice ne trouve pas de preuve contre les soldats français

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 22:01
MESSAGE DE VŒUX A LA NATION DE SON EXCELLENCE PR. FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA

 

 

MESSAGE DE VŒUX A LA NATION DE SON EXCELLENCE PR. FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, CHEF DE L’ÉTAT A L’OCCASION DE LA FÊTE DU NOUVEL AN 2017

 

 

Mes Chers Compatriotes,


L’année 2016 s’achève. Elle aura marqué la fin de la longue Transition née de la crise militaro-politique, la plus grave de notre histoire, caractérisée par de violations graves, massives et répétées des Droits de l’homme, la destruction du tissu économique, l’effondrement de L’État, la fracture sociale et la rupture de l’unité nationale.


L’année 2016 a aussi, et fort heureusement, marqué le retour à l’ordre constitutionnel avec des élections présidentielle et législatives démocratiques, libres, transparentes et apaisées, faisant de notre pays l’un des meilleurs exemples de sortie de crise actuellement au monde, alors que de lugubres pronostics les avaient annoncées périlleuses.


C’est la preuve que cette crise dramatique n’a en aucun cas annihilé nos capacités à nous surpasser en vue de reprendre en main notre destinée.


Désormais, dans tous les domaines, nous envisageons l’avenir avec de meilleures perspectives.


Je ne peux, cependant, pas ignorer les actes de violence qui persistent encore à certains endroits du pays par la volonté manifeste des ennemis de la paix.


Plus rien ne sera comme avant. Aucun fonctionnaire ou agent de L’État ne sera soustrait ou dispensé de l’obligation de transparence ou de rendre compte. Les crimes et assassinats non encore élucidés à Bangui et dans les nombreuses parties du pays à l’exemple de Kaga Bandoro, Bria, Ippy, Bambari, Ngakobo, Bocaranga, Bakala et pour lesquels je redis, à toutes les personnes éprouvées, la compassion de la Nation.


J’engage le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour que ces nombreux crimes ne restent impunis.


• Mes Chers Compatriotes,


A la veille de l’année 2017, je vous adresse du fond du cœur, à chacune et chacun d’entre vous, mes chers Compatriotes, mes vœux les plus chaleureux de paix, de bonheur et de prospérité.


J’exprime les mêmes souhaits pour nos Compatriotes déplacés, réfugiés et de la diaspora ainsi que tous ceux qui se trouvent à l’étranger, dans le cadre de leurs activités professionnelles ou en mission au service de la République.


Mes vœux s’adressent également à nos forces de défense et de sécurité qui, en dépit de la modicité de leurs moyens d’action, contribuent efficacement, aux côtés de leurs frères d’armes de la MINUSCA, au rétablissement de la sécurité.


J’adresse aussi, en votre nom et au mien propre, nos meilleurs vœux à la communauté internationale et, plus particulièrement, aux Nations-Unies, à l’Union Européenne, à l’Union Africaine, à la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC), à la CEMAC, à la France, aux États-Unis d’Amérique et aux partenaires au développement de la République Centrafricaine comme la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, la Banque Africaine de Développement, qui se sont mobilisés à travers des aides multiformes, pour atténuer nos souffrances et soutenir nos efforts de reconquête de la stabilité de notre pays.


Aux ressortissants des pays frères et amis qui ont choisi de vivre avec nous, je veux enfin leur souhaiter nos meilleurs vœux et les rassurer de notre hospitalité.

 
• Mes chers Compatriotes,


Depuis mon accession à la Magistrature suprême du pays, nous vivons des avancées notables dans tous les domaines. Les progrès enregistrés à ce jour nous donnent la raison d’espérer.


L’année 2017 qui s’ouvre dans quelques heures est pleine d’espérance, mais aussi de défis.


Elle est pleine d’espérance car elle nous offre l’occasion de tourner résolument la page de la grave crise et de projeter en perspectives.


En effet, malgré la situation sécuritaire encore difficile à certains endroits du pays, le processus DDRR/RSS/RN est en marche.


La paix est à notre portée.

 

Sur le plan économique et social, le Plan National de Relèvement et de la Consolidation de la Paix (RCPCA), élaboré par le Gouvernement, a permis de mobiliser 2,268 milliards de dollars américains lors de la conférence internationale des donateurs et investisseurs le 17 novembre 2016, à Bruxelles.


Des efforts importants restent cependant à accomplir pour la mobilisation des fonds annoncés qui permettront, à n’en point douter, de résoudre d’énormes défis qui se posent au pays, au nombre desquels la relance économique, l’épineux problème d’emploi des jeunes, l’électricité, l’eau potable, la santé, l’assainissement, les routes et j’en passe.


C’est pourquoi, l’union sacrée qui a prévalu à Bruxelles doit continuer, dans le cadre du dispositif institutionnel de supervision, de mise en œuvre et du suivi-évaluation créé, afin de favoriser la mobilisation des ressources annoncées.
Je vous exhorte vous tous, mes Compatriotes, au travail, à respecter les horaires de travail et à épouser l’esprit de résultats.


C’est de cette manière que nous gagnerons le pari de relèvement économique et de consolidation de la paix, avec le soutien de la communauté internationale.
L’année 2017 est aussi pleine de défis. Je me dois de vous dire quels sont les défis majeurs auxquels nous devrions faire face en 2017.


Le premier défi est celui de la sécurité. Le pays continuera à faire face à deux types de menaces, à savoir :


Sur le plan interne :


- les atrocités de la LRA dans l’Est du pays ;


- le phénomène de la transhumance armée ;


- les exactions des groupes rebelles et les pillages des richesses minières et fauniques du pays ;


Sur le plan externe :


- la criminalité transfrontalière ;


- l’occupation d’une partie du territoire comme base arrière par des rebellions des pays voisins;


- le phénomène BOKOHARAM dans la sous-région.


Bien sûr, je voudrais que les choses avancent plus vite sur le plan sécuritaire, et qu’elles avancent mieux pour chacun d’entre vous, et surtout pour nos Compatriotes réfugies ou déplacés internes, ou encore ceux qui vivent comme des otages sous l’empire des bandes armées et des prédateurs qui écument une partie du territoire.
Mais nous ne restons pas les bras croisés. Notre diplomatie est en marche pour nous permettre d’obtenir la levée de l’embargo sur les FACA. Parallèlement, nous poursuivons, grâce à l’EUTM, la formation des FACA.


Aussi, nous procéderons au recrutement de 250 policiers et 250 gendarmes qui seront formés par la MINUSCA pour renforcer les forces de sécurité intérieure.
D’autres contingents seront recrutés et formés à l’extérieur. Je veillerai personnellement à ce que ces recrutements se fassent dans la transparence et dans toutes les régions du pays.


Le second défi est celui du progrès économique et social. Le pays manque cruellement des infrastructures de base.


Je suis conscient de la cherté des prix des produits de première nécessité.
Je connais vos difficultés et vos soucis quotidiens.


Mais je dois vous affirmer que le Gouvernement travaille davantage pour maîtriser l’inflation, améliorer le panier de la ménagère, la distribution d’électricité et d’eau potable, le réseau routier tant à Bangui qu’en province et le transport urbain.
La baisse des prix des produits pétroliers à la pompe effectuée par le Gouvernement participe à ces mesures.


• Mes chers Compatriotes,


Je vous ai promis la rupture dans la gestion des affaires publiques.


Je compte remplir fidèlement cette promesse.


Pour cela, j’ai instruit le Gouvernement qui a soumis à l’Assemblée Nationale, pour adoption, les textes organiques des institutions créées par la Constitution du 30 mars 2016.


La mise en place de ces institutions, notamment la Cour Constitutionnelle, le Conseil Économique et Social, le Conseil National de la Médiation, le Haut Conseil de la Communication, la Haute Cour de Justice et la Haute Autorité chargée de la Bonne Gouvernance, dans le délai constitutionnel, ainsi que l’adoption de la loi organique relative au Code de transparence et de bonne gouvernance, permettront de renforcer la gouvernance démocratique du pays et la lutte contre l’impunité, l’une des causes des maux dont souffre le pays.


Plus que jamais, la gestion vertueuse des affaires publiques est une exigence citoyenne. Bientôt, la Cour Pénale Spéciale et la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales seront opérationnelles.


Plus rien ne sera comme avant. Aucun fonctionnaire ou agent de l’Etat ne sera soustrait ou dispensé de l’obligation de transparence ou de rendre compte.
Toute violation de droit de l’homme appellera une réponse judiciaire conséquente, quel que soit son auteur.


A cet égard, je demande aux groupes armés qui n’ont pas encore adhéré au DDRR de le faire sans délai.


Il n’y a pas une alternative au DDRR.


Pour terminer, Mes chers compatriotes, je forme le vœu que cette année 2017 brise les barrières subjectives et insaisissables qui nous empêchent d’accéder à la paix.
Je vous invite, individuellement et collectivement, à cultiver la paix, à observer des attitudes de paix, en toute circonstance.


En ce qui me concerne, j’ai, depuis mon élection, montré le chemin de la paix et du relèvement économique qui passe par le DDRR, le dialogue, la cohésion sociale, le vivre ensemble et la réconciliation nationale.

 
La mise en place de la Commission Vérité-Justice-Réparation et Réconciliation devient donc une nécessité pour apporter des réponses aux victimes innocentes de la crise et jeter les bases d’une paix durable en République Centrafricaine.
Je vous exhorte à la vigilance et à la retenue. Notre pays tente de sortir du gouffre dans lequel il a été plongé.


La cendre est encore chaude pour y approcher toute substance inflammable sans risque.


J’ai pleinement confiance dans nos capacités de résilience. Unis et solidaires, nous surmonterons la crise.


Comme le dit un proverbe : « Pour chaque regard que nous jetons en arrière, il nous faut regarder deux fois vers l’avenir ».


Il faut oublier les stigmates de la crise, les ressentiments et la haine, pour laisser place au pardon et à l’amour du prochain.


Bonne et heureuse année 2017.


Que Dieu protège et bénisse la République Centrafricaine !


Je vous remercie.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 21:57
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La crise centrafricaine durablement ressentie au Tchad

 

PAR RJDH LE 3 JANVIER 2017

 

BANGUI, 3 janvier 2017 (RJDH)–Le Chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a rencontré sa majorité le 26 décembre. Dans son discours dont il aurait refusé la diffusion dans les médias, mais qui a fuité selon RFI, ldriss Déby a souligné que l’instabilité provoquée par Boko-Haram au Nord Cameroun, au Nigeria…, et aussi la crise militaro-politique en Centrafrique a privé le Tchad de devises pour faire face à ses besoins régaliens. Il a annoncé des mesures drastiques pour surmonter la crise économique que vit le Tchad, rapporte RFI.

 

« Aux grands maux, les grands remèdes », dit-on toujours. Pour juguler la crise économique tchadienne, le Président Déby a annoncé des mesures fortes et a indiquer ses causes.

 

Devant les délégués de la majorité présidentielle, le Chef de l’Eta tchadien a présenté les causes de la crise économique qui frappe son pays. Il a d’abord évoqué l’effondrement du prix du baril du pétrole, et aussi l’insécurité régionale qui a un effet dévastateur sur l’économie tchadienne, elle lui a fait perdre d’importantes rentrées d’argent. « La chute du prix du pétrole mais aussi la difficulté, pour le Tchad, à exporter son bétail vers le Nigeria, la Libye et la Centrafrique, à cause notamment de l’insécurité », a rapporté RFI. Le N°1 tchadien a qualifié cela de « pertes de ressources ».

 

Selon financialafrik.com, le Tchad compte près de « 94 millions de têtes de bétails » a précisé le Ministère de l’élevage le 08 janvier 2016. L’élevage est la deuxième source de revenus du pays après le pétrole et sa part dans le PIB national est de 53% et fait vivre environ 40% de la population. Dans les échanges, il représente 30% des exportations, soit 37,5 milliards FCFA en 2014 », a encore indiqué le journal financier.

 

En Centrafrique, les couloirs de transhumance sont contrôlés par les mouvements armés (ex-Séléka et Anti-Balaka) et sont aussi sources de conflits entre ces groupes précités.

 

L’exportation des bœufs du Tchad vers la Centrafrique pose toujours problèmes à cause du mouvement des groupes armés. Aussi, la frontière Tchad-Centrafrique a été fermée par le président tchadien suite aux crises dans le pays. /

 

Fleury Agou pour RJDH

 

 

Centrafrique : Les premiers vœux de Touadera à la Nation

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 2 JANVIER 2017

 

BANGUI, 2 Janvier 2017 (RJDH)—Le Président Faustin Archange Touadera a fait le traditionnel discours des vœux à la Nation le 31 décembre. Il a mis l’action sur la diplomatie centrafricaine pour obtenir la levée de l’embargo sur les armes et a salué le travail de l’EUTM sans faire des annonces majeures.

 

Faustin Archange Touadera reste optimiste sur l’année 2017. Dans son discours, il a déclaré que « des progrès enregistrés à ce jour nous donnent la raison d’espérer. L’année 2017 qui s’ouvre dans quelques heures est pleine d’espérance, mais aussi des défis. Elle est pleine d’espérance car elle nous offre l’occasion de tourner résolument la page de la grave crise et de projeter en perspectives ».

 

Il a appelé les centrafricains à plus de travail, gage du développement. « Je vous exhorte vous tous, mes compatriotes, au travail, à respecter les horaires de travail et à épouser l’esprit de résultats. C’est de cette manière que nous gagnerons le pari de relèvement économique et de consolidation de la paix, avec le soutien de la communauté internationale », a-t-il martelé.

 

Il a en outre averti les centrafricains sur les grands types de menace à savoir celle de la LRA, le pillage des ressources et d’autre part, l’épineuse question de Boko-Haram. Il est revenu sur la rupture prônée pour imprimer sa marque de gouvernance.

 

Cependant, Faustin Archange Touadera n’a pas abordé de fond en comble la question humanitaire quelque jour après « l’opération Noël à la maison ». Si le Président Faustin Archange Touadera est rassuré de la capacité du centrafricain à la résilience, la problématique du DDRR n’a pas trouvé des annonces encore moins de chronogramme précis.

 

Il a insisté sur le recrutement de 250 policiers et gendarmes pour renforcer les forces intérieures y compris la mise en place des institutions prévues par la Constitution. Ces annonces du Chef de l’Etat intervient quelque jour après le vote du budget national dans un contexte monétaire difficile.

 

 

Centrafrique: Timide reprise des activités après la fête du nouvel an

 

PAR SANDRINE MBAGNA LE 2 JANVIER 2017

 

BABOUA, 02 janvier 2017 (RJDH)—Après la célébration de la fête du nouvel an, les activités ont timidement repris ce lundi 02 janvier 2017 dans les administrations publiques et privées de la ville de Bangui. Certains commerçants sont présents mais la circulation n’est pas fluide comme dans les deux derniers jours. Beaucoup de personnes ont cru que ce jour est férié.

 

D’après le constat fait par le RJDH ce matin, la ville est calme et la circulation n’est pas fluide comme d’habitude au niveau de centre-ville. Certains commerçants ont ouvert leurs boutiques, le marché central n’est pas mouvementé comme au quotidien.

 

Certains bureaux admiratifs sont ouverts et avec une faible présence de personnels.

 

Gérard Parry Ngouamatou, directeur des ressources humaines au ministère de l’environnement et du développement durable, des Eaux et forêts, chasses et pêches a expliqué que la journée du 2 janvier n’est pas décrété jour férié. « Le ministre de la fonction publique avait publié un communiqué dans les médias, appelant les fonctionnaires à se rendre au travail le 26 décembre et le 02 janvier », a-t-il rappelé.

 

Il a aussi noté que dans son Département, le personnel a répondu à l’appel. Jospin Mbongo-Ngougnon, secrétaire chef du parquet de Bangui, a profité de notre micro pour exhorter les centrafricains à la prise de conscience. Pour lui, « l’heure n’est pas à la fainéantise, mettons-nous travail afin de bâtir un Centrafrique nouveau. La fête c’est samedi et dimanche et habituellement à ces jours, nous sommes à la maison et le lundi on reprend le travail. C’est exactement le même cas, nous devons prendre conscience car la destinée de notre pays est entre nos mains », a-t-il dit.

 

Les Centrafricains ont accueilli l’année 2017 dans une ambiance festive, contrairement aux quatre dernières années de troubles qui ont secoué le pays. Beaucoup des centrafricains souhaitent que l’année 2017 apporte la paix au pays.

 

Timide reprise aussi dans les provinces

 

A Bozoum dans la préfecture de l’Ouham-Pende, on note une timide reprise des activités, les forces de maintien de l’ordre et les commerces sont opérationnels. L’administration est fermée, les débits de boissons aussi. Sinon, on a constaté une rareté de ses produits, a rapporté le correspondant, du RJDH dans la région.

 

La ville de Nzako a été quant à elle endeuillée. On a enregistré trois cas de mortalité suite à des tirs d’armes lourdes et légères par des inconnus armés, le 31 décembre dernier. Une timide reprise des activités a été constatée ce matin du 02 janvier, a fait savoir notre correspondant dans la localité.

 

A Kaga-Bandoro, un incident a aussi fait 1 mort plus 4 blessés selon la Minusca. Deux hommes armés sur une moto ont tiré sur les jeunes du Scoutisme.

 

A Bambari, c’est aussi un calme relatif ce lundi 02 janvier. Tous les services administratifs et les commerces fonctionnent. Aucun incident n’a été déploré parmi la population.

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 01:36
VOEUX POUR 2017 DE LA FEDERATION EAAMOO DU MLPC
VOEUX POUR 2017 DE LA FEDERATION EAAMOO DU MLPC

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE : BONNE ANNEE 2017 !

 

 

Camarades militantes, camarades militants,

 

Chers compatriotes,

 

Chers amis,

 

L’année 2016 qui se termine laisse la porte ouverte à la nouvelle qui arrive.

 

Durant cette année nous avons assisté à beaucoup d’événements heureux et malheureux pour notre pays, la République Centrafricaine.

 

D’abord il y a eu les élections présidentielles entamées fin 2015 pour finir en mars 2016 qui ont abouti à l’élection du Pr Faustin-Archange TOUADERA à la magistrature suprême par le soutien de la grande majorité du peuple centrafricain dont celui non négligeable des militantes, militants et sympathisants du MLPC. Cela a permis le retour à l’ordre constitutionnel que nous avons appelé de tous nos vœux il y a plus d’un an maintenant.

 

Ensuite il y eut la table ronde de Bruxelles en novembre dernier à laquelle le MPLC a contribué très fortement à son succès par une participation efficiente de son Président, le Camarade Martin ZIGUELE.

 

Malheureusement durant toute cette année 2016 beaucoup de nos compatriotes ont disparu du fait des bandes armées ou de criminels de grand chemin connus de tous. Les déplacés externes comme internes n’ont pas tous encore regagné leurs foyers respectifs.

 

Ces faits marquants, bien que sommaires et non exhaustifs, nous amènent à formuler nos vœux les plus sincères pour le devenir de notre pays, la République Centrafricaine :

 

  • Que l’année 2017 soit une année de la Paix, de la Liberté et de la Reconstruction ;
  • Que le programme DDRR soit effectif afin de désarmer toutes les bandes armées qui sèment la terreur et la désolation au sein de la population ;
  • Que les auteurs de tous les crimes et des graves atteintes aux droits humains répondent réellement de leurs odieux actes devant de la justice tant nationale qu’internationale ;
  • Que l’Etat Centrafricain retrouve toute sa force et son implantation dans toute l’étendue du territoire national.
  •  

Camarades militantes, militants et sympathisants,

 

Chers compatriotes et chers amis,

 

Au nom du Bureau Politique et de son Président, le Camarade Martin ZIGUELE, au nom du Bureau Fédéral et en mon nom propre, je souhaite à chacune et chacun d’entre vous, ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers, une Année 2017 faite de Joie, de Bonheur et de Réussite dans toutes vos réalisations.

 

Heureuse Année 2017 !

 

Fait à Paris, le 30 décembre 2016

 

Jean-Didier KABRAL

 

Président Fédéral

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 01:34
Centrafrique : le difficile retour à la réalité pour les déplacés de Mpoko

 

 

 

Par RFI Publié le 30-12-2016 Modifié le 30-12-2016 à 10:31

 

Le site de déplacés de Mpoko continue de se vider, depuis que le gouvernement centrafricain a décidé de d'évacuer les 28 000 personnes toujours présentes sur place. Après trois ans, ces gens peuvent enfin rentrer chez eux. Mais la plupart des maisons de ces déplacés sont détruites et ils sont obligés de louer avant de reconstruire. A Bangui, RFI a suivi l'une de ces familles.

 

Pour la première fois depuis trois ans, Marius revient dans sa maison du quartier Fondo, à côté du PK5. Ils étaient huit à vivre ici avant de fuir pour le camp de déplacés de l'aéroport en décembre 2013.

 

A l'arrivée, c'est la consternation : « Ils ont retiré la toiture, détruit tout et pendant la saison des pluies, les murs ont été déchirés. Je ne sais pas comment je peux faire. Ils ont enlevé la porte les fenêtres, tout ça », confie Marius.

 


En quittant le camp, les déplacés reçoivent une somme d'argent, calculée en fonction de la taille de la famille. Marius se demande s'il va réussir à s'en sortir. « J'ai reçu à Mpoko, à l'aéroport, 50 000 francs », dit-il.

 

Et d'expliquer : « J'ai pris une maison en location. La maison coûte 30 000 par mois, donc j'ai avancé, j'ai mis 10 000 dedans, ça fait 60 000. J'ai payé pour deux mois pour ma mère et mes frères et ma cadette. »

 

Le gouvernement de la République centrafricaine assure que les retournés dont les maisons ont été détruites recevront un appui logistique. Marius, lui, a calculé que la rénovation de sa maison lui coûterait un million de francs CFA, soit près d'un an de son salaire d'électricien, si tant est qu'il retrouve du travail.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 01:23
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : « Il faut que ce pays bouge » selon Anicet Georges Dologuélé

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 30 DÉCEMBRE 2016

 

BANGUI, 30 DECEMBRE 2016(RJDH) – Le président de l’URCA Anicet Georges Dologuélé a salué les performances de la RCA, « il faut que ce pays bouge et chaque mouvement pour aller de l’avant est une bonne chose », position exprimée dans une interview accordée au RJDH ce 30 décembre 2016.

 

RJDH: Anicet Georges Dologuélé bonjour !

 

AGD : Bonjour !

 

RJDH: Vous avez été choisi par le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme comme personnalité de l’Année. Comment accueillez-vous cette nouvelle ?

 

AGD : C’est un honneur, je suis content que ce Réseau ait pensé à moi, je crois que c’est un honneur d’avoir été choisi, on a été plusieurs candidats je suis très content.

 

RJDH: Votre fair-play lors du second tour de la présidentielle a beaucoup joué. Neuf mois après, quel rapport entretenez-vous avec votre ancien challenger, je veux nommer le président Faustin Archange Touadéra.

 

AGD : J’ai fait ce geste à l’annonce de résultat pour mon pays, pour la paix dans mon pays, parce que j’avais bien conscience que les résultats des élections étaient contestés, je savais tout cela mais j’ai préféré accepter pour ne pas qu’il y’ait de recours à des manifestations violentes. Maintenant le président Touadera est président de tous les centrafricains et je fais partie des centrafricains donc c’est notre président.

 

RJDH: La fin de l’année en Centrafrique a été marquée par l’opération dite ‘’Noel à la maison’’ qui a permis au gouvernement de faire ramener les déplacés à domicile en leur octroyant des facilités de 50000 Fcfa à 150.000 FCFA. Comment vous appréciez cette opération ?

 

AGD : Il fallait que ces personnes retrouvent un toit descend, et que le site de l’aéroport puisse être dégagé pour des travaux de clôture. Maintenant je ne sais pas si les 50.000 où 100.000 peuvent permettre à une famille qui a vécu depuis 3 ans en dehors de sa propre maison de retrouver une maison à louer ou même de faire des travaux sur sa maison détruite ? La somme me parait dérisoire j’espère qu’elle sera complétée très vite pour permettre à ces personnes de ne pas se retrouver en détresse très rapidement.

 

RJDH: La RCA, selon la BEAC a repris avec la croissance économique qui est chiffrée à hauteur de 5%, le pouvoir est en bon terme avec les partenaires, les déplacés rentrent chez eux, les salaires sont payés régulièrement, Le gouvernement a remporté le pari de la table ronde qui a permis la mobilisation de 1130 milliards de Fcfa, de grands travaux de réhabilitation des voies publiques sont en cours à Bangui. Ces signes semblent promettant non ?

 

AGD : Il ne faut pas trop se réjouir sur ce taux de croissance parce que nous partons de loin. C’est un taux qui est normal quand on parle de trop loin. Mais cela ne se traduit pas dans les indicateurs économiques mis en avis de centrafricain. Les salaires comme vous le saviez sont depuis trois ans payés par la communauté internationale. Maintenant qu’ils y’aient des grands travaux cela est positif, mais que cela soit des travaux qui durent dans le temps et non pas des travaux qui dans un an devront être repris. Mais il faut absolument que ce pays bouge et chaque petit mouvement pour aller de l’avant est une bonne chose.

 

RJDH: Dans un mémorandum, l’ancien président a souhaité la tenue d’un dialogue politique inclusif. Comment appréciez-vous la proposition de François Bozizé ?

 

AGD : Ya plusieurs propositions de dialogue en cours y compris au niveau de la CEEAC, il faut à mon avis que les forces vives de la Nation se réunissent sous une forme particulière et qu’elles puissent donner leur avis sur ce qui pourrait permettre une réconciliation rapide en examinant notamment toutes ces propositions de dialogue qui sont sur la table.

 

RJDH : 2016 a été une année électorale en Afrique mais plusieurs de ces échéances se sont soldées par des crises électorales. Je pense au Gabon, au Congo Brazza à la Gambie où une intervention militaire extérieure est probable pour contraindre le président Yaya Jammeh à quitter le pouvoir. Que vous inspirent toutes ces réalités ?

 

AGD : Ce sont les réalités africaines, malheureusement c’est assez rare en Afrique qu’il se passe des élections qui soient reconnues, c’est même assez rare qu’il se passe des élections bien organisées. Maintenant je pense que les uns et les autres doivent épouser la voix de la sagesse, ceux qui organisent des élections pour éviter les biais de banque afin de s’abotter tout un processus de se moquer des électeurs, ceux qui sont au pouvoir d’accepter de partir quand il s’agit de partir et puis de temps en temps dans notre cas nous sortions d’une crise tellement violente que ce qu’on devrait perdre en repartant dans la violence était plus grave que la reconnaissance de ma défaite même si je savais qu’il y’avait pas défaite de temps en temps, il faut prendre sur soi de laisser courir les choses pour la paix et la reconstruction du pays.

 

RJDH : Comment va l’URCA votre parti ?

 

AGD : L’URCA a été créée en janvier 2014 et aujourd’hui il s’est imposé sur la scène nationale. Mais c’est un parti qui est en cours de réorganisation. J’étais sûr de gagner les élections, alors qu’on n’est jamais sûr quand on va à une compétition et aujourd’hui il y’a un petit traumatisme qui m’appartient de régler, les militants sont extrêmement enthousiastes et veulent aller de l’avant. Les cadres sont chaos qu’il faut les remuer, mais l’URCA à vocation à être l’un des plus grand partis du pays.

 

RJDH : Quels sont les vœux que vous portez pour le peuple centrafricain au moment où nous amorçons 2017 ?

 

AGD : Je souhaite et je formule mes vœux que ce pays connaisse enfin le bonheur, le bonheur de vivre tous les jours sans coup de feu, le bonheur de se réconcilier, de vivre ensemble quel que soit les origines ethniques, régionales et religieuses. Le bonheur de connaitre un début de développement avec les bénéfices de cette table ronde de Bruxelles et des investissements qui peuvent voir le jour pour permettre à nos jeunes d’aller à l’école, à ceux qui ont terminé leur cycle de trouver du travail, à nos agriculteurs de reprendre le chemin de leur plantation et que nous puissions tourner la page de la violence et regarder vers l’avenir. Je souhaite beaucoup de santé, beaucoup de santé à tous mes compatriotes et je souhaite le meilleurs pour notre pays.

 

RJDH : Anicet Georges Dologuélé je vous remercie.

 

AGD : A-moi de vous remercier.

 

Propos recueillis par Jean Fernand Koena

 

 

Centrafrique : La MPJ divise toujours les journalistes et la famille Patassé

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 29 DÉCEMBRE 2016

 

BANGUI, 29 Décembre 2016(RJDH) — Après avoir gagné le procès qui l’opposait avec les journalistes sur la Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ), la famille Patassé a entamé hier matin les travaux dans la concession. Mais les journalistes ont pris d’assaut la parcelle et cela a failli dégénérez entre les deux camps.

 

Mécontents de la décision de justice, les journalistes se sont opposés aux travaux entrepris par la famille Patassé dans la cour de la Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ).

 

Maka Gbossokoto, président de l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA), a déclaré que « la décision rendue par la justice n’a pas satisfait les journalistes, car les partenaires des médias ont beaucoup investi dans la maison ». Il défend que la procédure d’acquisition de cette propriété ne soit pas logique. « Le feu Président Patassé a commis le délit d’initier, en étant Président, il a acheté le bien de la présidence malgré qu’un citoyen a voulu l’acheter à 70 millions. Il a payé à 8 millions. Est-ce normal ?», a-t-il dénoncé.

 

Maka Gbossokoto a indiqué que la remise de cette maison à la presse découle d’une décision politique qui nécessite aussi une solution politique de la part du de l’actuel Président. « Nous avons laissé du temps au Chef d’Etat de trancher cette affaire puisque c’était une décision politique qui nécessite une solution politique afin de satisfaire les deux camps. Il ne dit rien, mais il parlera », s’est-insurgé.

 

Dans le verdict rendu par la justice, la maison revient à la famille Patassé. L’UJCA estime qu’il y a complicité entre la famille Patassé et la justice. Elle sollicite l’arbitrage du Président Faustin Archange Touadera.

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com
31 décembre 2016 6 31 /12 /décembre /2016 01:04
Le port de Douala va ouvrir des représentations à Bangui et Ndjamena

 

 

APA – Douala (Cameroun) - 2016-12-30 15:35:21 - Le Port autonome de Douala (PAD) procédera dès l’année prochaine à l’ouverture des deux représentations à Bangui et à Ndjamena, a appris vendredi APA au terme de 32è session du conseil de Port synthèse, une association réunissant les différents acteurs de la place portuaire de Douala.

 


L’ouverture de ces représentations a pour but d’améliorer les échanges économiques et commerciaux entre le Cameroun d’une part et la Centrafrique et le Tchad, d’autre part, deux pays enclavés qui utilisent le port de Douala comme principal point de passage de plus de 80 pour cent du volume de leurs échanges.



Bangui et Ndjamena possèdent des corridors de transit avec le port de Douala, la cité économique camerounaise dont les potentialités et les perspectives de modernisation permettront de lui redonner sa place de « pôle de référence au cœur du Golfe de Guinée ».



En plus d'assurer l'essentiel des exportations et des importations de la Centrafrique et du Tchad, le port de Douala représente plus de 90 pour cent du volume du trafic du Cameroun, ce qui en fait un maillon important de l'économie nationale.
 

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=4871215#sthash.dLGDDqxK.dpuf

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com