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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 00:11
MEMORANDUM DES PARTIS POLITIQUES DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE 
MEMORANDUM DES PARTIS POLITIQUES DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE 


 

 


À l'attention de Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies

 

Le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies, devant les risques réels d’une confrontation intercommunautaire armée et ses graves conséquences sur la vie des populations civiles de la République Centrafricaine a décidé de la mise en place de la Mission Intégrée de Stabilisation des Nations Unies en
République Centrafricaine.


Dans le même temps, il a voté plusieurs résolutions pour encadrer et orienter les actions de cette mission dont il a porté l’effectif total des forces à plus de 12 000 hommes, faisant d’elle une des missions de la paix la plus importante des Nations Unies dans le monde.


Après une accalmie relative au lendemain des élections et la mise en place d’institutions nationales légitimes, une soudaine recrudescence des affrontements armés a embrasé contre toute attente une grande partie du territoire national. Le bilan de ces confrontations fait ressortir de nombreuses victimes parmi les populations civiles et a entrainé le déplacement de milliers d’entre elles, ainsi que l’isolement de plusieurs régions de notre pays (Est, Sud-Est,Nord,Nord-Est,et Nord-Ouest).

 

La situation ainsi créée est un véritable défi à l’Etat centrafricain, qui de ce fait peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du territoire national, à relancer durablement l'économie et à avancer sur le chantier de la réconciliation nationale.


Il y a urgence pour la République Centrafricaine de relever ces défis, avec l'appui de la communauté internationale. Pour atteindre cet objectif commun, il faut nécessairement réajuster le mandat et le mode d’action de la MINUSCA. 


C’est dans ce but que les partis politiques de la majorité présidentielle soussignés font les propositions suivantes :

 

1. Du mandat de la MINUSCA


Nous invitons le Secrétaire Général des Nations Unies à saisir le Conseil de Sécurité afin qu'il réadapte le mandat de la MINUSCA à la nature des périls et des menaces multiformes auxquels fait face la République Centrafricaine.

 

2. Du mode opératoire de la MINUSCA


Le mode opératoire qui a permis la libération de Bocaranga, Koui, et Bang devra être la règle à appliquer dans les autres régions sous contrôle des groupes armés. Selon les séquences suivantes: 1- Intervention des forces spéciales de la MINUSCA 2- Intervention conjointe des forces de la MINUSCA et des FACA 3- Implication des Forces de sécurité intérieure (gendarmerie et police) et redéploiement de l'administration et de la justice.

 

3. De la reconquête des zones économiques sous contrôle des bandes armées
 

Les groupes armés ayant renforcé leur emprise sur les sites miniers, les zones d’élevage et de transhumance, ainsi que les régions à fort potentiel agricole, le gouvernement doit tout mettre en œuvre avec l'appui de la MINUSCA pour les reconquérir.

 

4. De la gestion des frontières avec les Etats voisins
 

À la demande du Conseil de Sécurité, plusieurs rapports ont été produits par des groupes d’experts spécialisés des Nations Unies. Ces rapports ont abondamment documenté les différents mode et canaux par lesquels sont effectués les trafics d’armes et munitions, ainsi que des mercenaires, vers la République Centrafricaine. 
Nous invitons les Nations Unies à contribuer à l'amélioration du climat de compréhension mutuelle entre les Etats de la sous-région, pour mieux contrôler les mouvements des personnes et des biens aux frontières communes, afin d'endiguer les différents trafics dont se nourrissent les bandes armées.

 

5. De la réconciliation nationale
 

Les Nations Unies, en favorisant le rétablissement rapide de la paix, créeront les conditions nécessaires de retour des déplacés et des réfugiés dans leurs foyers. Ce retour contribuera puissamment à faire avancer le processus de réconciliation nationale, qui demeure le chantier majeur qui permettra aux centrafricains de vivre ensemble. 
 

De même, justice doit être rendue aux victimes notamment en accélérant l’opérationnalisation de la Cour Pénale Spéciale

 

Les Partis politiques de la Majorité présidentielle:

 

 

MLPC
PSD
KNK
MDD
KELEMBA PDS
RDC
MNS
UNADER

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 00:04
Allocution du Secrétaire-Général à la communauté musulmane au petit séminaire de Bangassou

 

 

 

 

 [Secretary-General's remarks to the Muslim community at the “petit séminaire” in Bangassou]

 

25 October 2017

 

 

C'est surtout une visite de solidarité avec tous et toutes les Centrafricains qui souffrent, victimes des exactions et des violences des groupes criminels, qui ont créé tant des problèmes et tant de souffrances au peuple centrafricain. 

 

J'ai eu l'occasion dans le passé, en tant que Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, de rencontrer beaucoup de Centrafricains réfugiés au Cameroun, réfugiés au Tchad, réfugiés en République Démocratique du Congo, et aussi, en 2014, des déplacés à Bangui près de l'aéroport. Il y avait un grand camp de déplacés à Bangui près de l'aéroport.

 
Alors, je vous comprends, je suis profondément ému de voir votre souffrance, et malheureusement ce n'est pas une situation unique ici à Bangassou. Il y a des centaines de milliers de Centrafricains qui se sont vus obligés de s’enfuir et qui vivent encore en exil hors du pays ou dans des situations de déplacés comme vous.  

 

C’est pour ça que, en tant que Nations Unies, nous avons deux objectifs.

 

Le premier objectif c'est de travailler mieux pour la sécurité des Centrafricains. Et nous venons de demander au Conseil de sécurité la possibilité d'augmenter notre force en Centrafrique, et aussi des moyens pour qu'elle puisse être plus efficace, plus mobile, plus rapide pour réagir à des situations comme celle qui ont été vécues ici à Bangassou. Et je crois que, même aujourd’hui, on est un peu mieux qu'il y a quelques semaines quand les incidents terribles dont vous avez [parlé] ont pris place.
 
Mais notre objectif est aussi d'appuyer le gouvernement pour qu'il y ait une véritable réconciliation nationale. Je sais que ce n'est pas toujours facile de parler de réconciliation quand on a souffert. Mais dans un pays où on va de vengeance en vengeance, chacun se rappelle toujours des mauvaises choses que les autres ont faites, et ne se rappelle pas des bonnes choses que chacun fait. Et c'est ça qui engendre ce cercle vicieux de violence qu'il faut à tout prix arrêter. 

 

Il faut réconcilier le peuple centrafricain et il faut que la communauté musulmane centrafricaine puisse retrouver sa place, en termes naturels, comme on a constaté pendant des décennies et des siècles dans le passé. Et je crois que le gouvernement est très engagé, et vis-à-vis des musulmans, et vis-à-vis des chrétiens, pour cette réconciliation, pour cette capacité de vivre ensemble. Sinon, en division et en antagonisme, il n'y a pas de solution. Un jour, ça sera aux chrétiens de souffrir, l'autre jour, ça sera aux musulmans de souffrir, la vie n'est pas possible, le pays n'ira nulle part - le développement, l'école, les hôpitaux, rien ne va fonctionner. La seule façon de résoudre les problèmes que madame a décrit, c'est effectivement avec une réconciliation, y compris naturellement la justice.


 
Et nous savons que le Président de la République vient de nommer une cour spéciale, et il y aura dans cette cour hybride des juges et procureurs internationaux pour que ce processus de réconciliation soit accompagné aussi d’un véritable « rendement de comptes » face à des actes criminels qui auraient été commis.
 
Ça ne va pas se faire du jour au lendemain, ça va prendre du temps, il y a beaucoup de gens à convaincre, à qui faire comprendre que nous sommes tous des frères et des sœurs, et que même quand Dieu semble différent, c'est le même Dieu. D'ailleurs, Allah en arabe veut dire Dieu, c'est à dire, c'est le même mot, c'est le même Dieu, et ce sont les hommes et les femmes qui quelques fois compliquent les choses. 


 
Il y a toutes les conditions pour que musulmans et chrétiens puissent vivre ensemble, se respecter, travailler ensemble et faire de ce pays un pays où les gens puissent prospérer. Quand je regarde cette verdure, j'ai visité récemment des zones de sécheresse dramatiques, les zones du Sahel, ce n'est pas très loin. Ici on voit le vert du paradis. Il ne faut pas que des hommes [fassent] du paradis un enfer. Il faut que ce paradis puisse être profitable à tout le monde, et pour ça, il faut vraiment que cette réconciliation que vous avez demandée puisse être la réalité.


 
On va travailler ensemble, on va faire de notre mieux, on ne va pas faire de miracles, on vous demande de la patience, de la résilience, et tout ça, il faudra du temps, il faudra convaincre beaucoup de gens, ça ne sera pas du jour au lendemain, mais on va travailler d'une façon déterminée pour que tous les Centrafricains puissent avoir le droit à une citoyenneté véritable sans discrimination, sans différence de nature religieuse. Parce que vous êtes tous des Centrafricains, vous êtes tous des hommes et les femmes, il n'y a aucune raison de permettre que les manipulateurs politiques puissent utiliser la religion contre ce qui est la raison d'être et les valeurs de la religion. Parce que toutes les religions prônent la paix, toutes les religions prônent le dialogue, l'amour et l'amitié entre les femmes et les hommes. Et quand quelques-uns invoquent la religion pour combattre les autres, ils sont contre la religion elle-même. Ils commettent des pêchés extrêmement graves et il faut les dénoncer parce que l’objectif de toutes les religions est la promotion de la concorde, de l'amitié, de la coopération.


 
Et nous ferons de notre mieux pour appuyer le gouvernement dans cette démarche, mais en même temps, nous demandons à la communauté internationale plus de solidarité pour appuyer la Centrafrique dans le but de son développement, pour créer plus d'opportunités, d'éducation, de santé, de travail, pour que toutes ces tensions et toutes ces confrontations puissent aussi être plus facilement gérées. C'est plus facile de gérer des conflits quand il y a de la prospérité que dans la pauvreté, la pauvreté étant en elle-même beaucoup de fois la cause de conflits. Alors, il faut qu'on puisse avoir l'appui de la communauté internationale pour qu'il y ait une véritable réconciliation nationale, pour donner à la MINUSCA plus de capacité, pour donner au gouvernement plus de capacité dans la logique de la paix et du progrès de ce pays, qui est un pays merveilleux, mais que, malheureusement, un groupe de criminels essaie de transformer en un enfer qui n'est pas mérité par les Centrafricains. 

 

Merci infiniment à vous tous.

 

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 23:57
Lu pour vous : Pourquoi les Etats-Unis ont fait du Niger leur tête de pont en Afrique

 

 

DÉCRYPTAGE

 

Pourquoi les Etats-Unis ont fait du Niger leur tête de pont en Afrique

 

Le Monde.fr avec AFP Le 25.10.2017 à 16h00

 

 

Le pays, au carrefour des menaces djihadistes, abrite 800 des 6 000 soldats américains déployés sur le continent, ainsi qu’une base de drones.

 


Avec 800 soldats américains et une importante base de drones déployés sur son territoire, le Niger constitue la tête de pont des forces des Etats-Unis pour lutter contre les groupes armés islamistes en Afrique de l’Ouest. L’embuscade qui a coûté la vie à quatre soldats américains, début octobre, a révélé l’ampleur de cette présence militaire et provoqué une polémique aux Etats-Unis, conduisant l’armée à dévoiler des chiffres et à justifier son engagement.

 

Au total, 6 000 soldats américains sont déployés sur le continent africain – mais une large partie d’entre eux gardent les ambassades. Ce sont surtout les forces spéciales qui sont actives contre les groupes djihadistes. Les effectifs de ces troupes d’élite (qui proviennent de divers corps de l’armée américaine) sont montés à 1 300 hommes en 2017, contre 450 en 2012.

 

Proche de Boko Haram et d’AQMI

 

Le chef d’état-major des armées américaines, le général Joe Dunford, a révélé que le Niger abrite actuellement la plus importante force américaine en Afrique. Le choix de ce pays se justifie d’abord sur le plan géostratégique. « Le Niger est proche de deux grandes menaces, Boko Haram et Al-Qaidaau Maghreb islamique [AQMI] », explique une source sécuritaire de la région. Les djihadistes nigérians de Boko Haram et Aqmi, dont les cellules opèrent sur toute la zone sahélienne, sont en effet les deux groupes les plus actifs en Afrique de l’Ouest.

 

De plus, « Washington a des accords politiques avec Niamey », souligne cette source. Le Niger a permis la construction d’une importante base américaine de drones à Agadez, dans le centre du pays, dont le coût est estimé à une centaine de millions de dollars et qui donne aux Etats-Unis une plate-forme de surveillance de premier plan. Les Américains ont de leur côté « formé et équipé » un bataillon de l’armée nigérienne et « ils font beaucoup de missions conjointes », selon la source sécuritaire.

 

Autre atout : le Niger est perçu comme un pays relativement stable politiquement, comparé à ses voisins. Frontalier de la Libye au nord, du Nigeria au sud et du Mali à l’ouest, le Niger, dont le territoire est pour l’essentiel désertique, est en outre au cœur de nombreux trafics en Afrique de l’Ouest : drogues, armes, migrants clandestins, marchandises de toutes sortes. Or « les réseaux terroristes se financent avec les trafics », relève une source militaire française. Lutter contre ces trafics permet d’assécher les sources de financement des groupes djihadistes.

 

Davantage d’actions militaires

 

Le général Dunford a indiqué, lundi 23 octobre, que les Etats-Unis allaient encore renforcer leur présence, car « l’Afrique est l’un des endroits où nous savons que le groupe Etat islamique [EI] espère renforcer sa présence ». Selon l’armée américaine, l’embuscade où les quatre soldats américains sont morts a été perpétrée par un groupe lié à l’EI.

 

Le déploiement américain au Niger apparaît complémentaire de celui des forces françaises projetées au Sahel pour l’opération anti-djihadistes « Barkhane ». Quelque 4 000 militaires français sont déployés dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, principalement au Tchad et au Mali. L’armée américaine apporte notamment une aide en matière de renseignement à l’armée française.

 

Les Américains semblent s’engager vers davantage d’actions militaires, selon les propos du général Dunford et ceux tenus par le sénateur républicain Lindsey Graham vendredi. « Nous allons assister à davantage d’actions en Afrique », avait déclaré ce dernier à la presse à la sortie d’un entretien avec le secrétaire américain à la défense, James Mattis.

 


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/25/pourquoi-les-etats-unis-ont-fait-du-niger-leur-tete-de-pont-en-afrique_5205803_3212.html#hBYBi4rgMUtpHjtc.99

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 23:27
Guterres rencontrera le président Biya vendredi à Yaoundé
Guterres rencontrera le président Biya vendredi à Yaoundé

 

 

 

 

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres rencontrera vendredi soir le président camerounais Paul Biya lors d'une escale à Yaoundé pour notamment "analyser l'évolution" de la crise dans les régions anglophones, a-t-il déclaré jeudi à l'AFP.

 

"On va pouvoir analyser l'évolution récente de la (situation de la) communauté anglophone", a déclaré M. Guterres dans un entretien à l'AFP, à Bangui.

 

Le Secrétaire général, qui quittera la Centrafrique Bangui vendredi à 17H15 (16H15 GMT) après quatre jours de visite dans le pays, fera escale à Yaoundé avant de rejoindre Paris par un vol commercial. Il s'entretiendra le temps de l'escale (4 heures) avec le président Paul Biya.

M. Guterres ajoute avoir "eu l'occasion plusieurs fois de (s') entretenir avec le président Biya" à propos de la crise anglophone.

 

Depuis novembre 2016, la minorité anglophone, qui représente environ 20% des 22 millions de Camerounais et 2 régions sur 10, proteste contre ce qu'elle appelle sa "marginalisation" dans la société.

 

Au moins 17 personnes ont été tuées le 1er octobre en zone anglophone lors de la proclamation symbolique de l'Ambazonie, du nom de l'Etat que les sécessionnistes anglophones veulent créer, selon un bilan établi par Amnesty International et des sources officielles.

 

Antonio Guterres abordera aussi avec Paul Biya les questions de l'afflux de réfugiés centrafricains au Cameroun, et fera part des "énormes préoccupations" liées à la crise autour du Lac Tchad, où les attaques et les attentats-suicides du groupe jihadiste Boko Haram sont fréquents.

 

"C'est une rencontre que j'apprécie énormément. Il aura la générosité de venir de Genève plus tôt que prévu pour pouvoir, lors d'une courte escale (...), se réunir avec moi, ce qui démontre le grand intérêt du Cameroun à être actif positivement dans toutes ces situations de la région", a ajouté M. Guterres.

 

Concernant la Centrafrique, M. Guterres a prévu de s'entretenir avec M. Biya sur la question de savoir "comment améliorer encore l'appui que le Cameroun peut donner à la construction de l'Etat centrafricain".

 

Avec AFP

 

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 23:00
CINQ SUPPLIQUES AU SECRETAIRE GENERAL DE L’ONU par David KOULAYOM-MASSEYO

 

 

 

   Le voyage du Secrétaire Général de l’ONU en Centrafrique en ces temps de tensions exacerbées nous offre l’opportunité de lui soumettre nos doléances . En voici cinq que nous prions Son Excellence de bien vouloir examiner :

 

 1 . Parfait ONANGA-ANYANGA et Balla KEITA ont atteint et même dépassé leur seuil d’incompétence en Centrafrique . Leurs rapports à l’ONU étaient faux hier, sont faux  aujourd’hui et le seront demain . Ils n’ont aucune empathie, ni compassion pour les populations qu’ils sont censés protéger ! Le général Balla Keita se vante de ne pas compter les morts centrafricains …Alors sur quoi reposent les chiffres dont ils truffent ses rapports à l’ONU ?

 

   Ces deux hommes qui cachent leurs carences derrière une arrogance de mauvais aloi, n’aiment pas les Centrafricains qui le leur rendent bien . Ont-ils seulement compris l’essence de leur mission en Centrafrique ? Il est permis d’en douter .

 

    Comme il doit bien rester deux places dans votre avion, veuillez s’il vous plaît, Monsieur Le Secrétaire Général, ramener ces deux hommes avec vous et nous en envoyer de capables .

 

 2 . Vous voulez solliciter l’envoi de 900 soldats supplémentaires en Centrafrique . Est-ce vraiment là la solution ? Neuf cents touristes en treillis de plus ou de moins en Centrafrique ne changeront pas fondamentalement la donne dans ce pays . Envoyez-nous plutôt des hélicoptères, du matériel d’écoute,  des engins roulants pour une projection rapide sur les sites des massacres pour sauver des vies humaines .

 

 3 . Il faut également penser sérieusement à lever l’embargo inique qui frappe nos FACA ( Forces Armées Centrafricaines ) alors les mercenaires sont régulièrement alimentés par leurs commanditaires . Les Centrafricains parlent la langue nationale Sango et se battront pour leur propre pays, ce qui n’est pas le cas des casques bleus . Ces derniers n’ont d’ailleurs objectivement aucun intérêt à stopper une guerre qui les nourrit et les entretient grassement . Pensez donc : huit cents millions de dollars par an !

 

 4 . Le peuple centrafricain à travers cette belle jeunesse dynamique, enthousiaste, mobilisée tout le long de votre cortège pour vous souhaiter la bienvenue en Centrafrique, mérite EGALEMENT de vivre en PAIX .

 

 5 . The last but not the least : ces viols de mineurs qui entachent l’oeuvre de l’ONU . Retrouver et punir les coupables d’une part et d’autre part indemniser les malheureuses victimes grandirait votre institution par rapport à la France qui a préféré enterrer l’affaire …

 

   Tout autre commentaire serait superflu .

 

    Bon séjour en Centrafrique, Monsieur le Secrétaire Général et que la montagne n’accouche pas d’une souris .

 

                                Le 26 Octobre 2017

                                David KOULAYOM-MASSEYO . 

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 22:54
Centrafrique : Touadéra et Guterres rendent hommage aux victimes des groupes armés
Centrafrique : Touadéra et Guterres rendent hommage aux victimes des groupes armés

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique)  octobre 26, 2017 à 20:39 - Le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres a procédé ce jeudi au rituel dépôt de gerbes de fleurs au monument des Martyrs à Bangui en mémoire des victimes des violences perpétrées par des groupes armés en Centrafrique.

 

En compagnie du Président Faustin Archange Touadéra Antonio Guterres a également déposé une gerbe de fleurs en mémoire des casques bleus tués en Centrafrique au cours de leurs missions à la base de la mission onusienne (MINUSCA) à Bangui

 

Le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji et son gouvernement et le corps diplomatique accrédité en RCA ont assisté les deux personnalités pendant leur geste.

 

 On peut estimer le nombre des victimes de conflit qui déchire encore le pays depuis 2013 à près de huit cent mille personnes et les casques bleus tués avoisinent la soixantaine.

 

Le Secrétaire général des Nations Unies qui a entamé mardi dernier par la RCA sa première visite sur les champs des opérations des Nations Unies dans le monde  termine  vendredi cette visite de 4 jours.

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 22:30
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Le gouvernement table sur la production de l’Energie pour stimuler la croissance économique

 

PAR PAMELA DOUNIAN-DOTÉ LE 26 OCTOBRE 2017

 

BANGUI, 26 octobre 2017 (RJDH)—L’augmentation de la production de l’électricité est une priorité du gouvernement pour stimuler la croissance du pays. C’est ce qui ressort de Herbert Gontran Djono Ahaba, ministre de l’Hydraulique lors de la célébration du cinquantenaire de l’Enerca ce 25 Octobre à Bangui.

 

La croissance du pays selon les prévisions était de 6% elle s’est stabilisée à 4% selon la banque centrale. L’énergie est un vecteur important selon le membre du gouvernement pour la relance de l’économie. Cette projection est faite dans un contexte où les installations de l’Enerca sont piratées et faisant objet d’exploitations frauduleuses.

 

Cette action s’inscrit à court termes à en croire le ministre Herbert Gontran Djono Ahaba « l’objectif poursuivi par mon département dans le sous-secteur de l’électricité  est celui d’augmenter la capacité de production de l’électricité afin de réduire le problème de délestage à Bangui et ses périphéries, fournir de l’électricité à la population de province afin de stimuler la croissance économique pour un développement durable de notre pays » a-t-il indiqué.

 

Il explique les moyens d’arriver à ces objectifs « des actions ont été menées avec l’aide des partenaires financiers pour la mise en œuvre des projets en cours de réalisation, projet d’interconnexion des réseaux électriques  de la RCA et de la RD Congo à partir de la centrale hydro électriques de Boali 2 avec le dédoublement de la capacité  de production de 10 méga Walt financés par la Banque Africaine de Développement (BAD) », a-t-il poursuivi.

 

Une mission difficile mais pas impossible selon le directeur général de l’Enerca. « L’électrification de la République Centrafricaine plus précisément la ville de Bangui est marquée en 1942 par la société union électriques  d’outre-mer UNELCO qui avait la charge d’exploitation de la première centrale thermique  et qui comportait trois groupes à gaz d’une capacité de 400 chevaux. Cette unité alimentait  un réseau en basse tension de 220 à 132 volts avec 50 abonnés au départ. J’avoue  que la société a eu un peu de souci au niveau de distribution de l’électricité,  les travaux de l’ENERCA ont un peu reculé  face à la situation qu’a connue la RCA. Je rappelle aussi que l’ENERCA  veille sur les dépenses de l’Etat et gère aussi l’investissement de l’Etat », a ajouté Thierry Patient Béndima directeur général de l’Enerca

 

Le défi du développement du pays après la crise passe par l’énergie électrique et l’assainissement de sa gestion à travers des réformes structurelles comme l’exige le fond monétaire international. Jusqu’à ce jour en République centrafricaine, moins de 3% de la population a accès à l’électricité./

 

 

Centrafrique : La police annonce la saisine des munitions de chasse en

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 26 OCTOBRE 2017

 

BELOKO, 26 Octobre 2017(RJDH) — 1950 minutions de chasse en provenance de Cameroun ont été saisies ce 25 octobre à Béloko. L’information a été confirmée au RJDH par la police de frontière ce 26 octobre.

 

La République Centrafricaine et le Cameroun partagent une frontière commune et sont tous deux membres de la communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Le coup de filet de la police intervient dans un contexte où le Cameroun est cité dans le rapport des Nations Unies comme pays de provenance où les groupes armés s’approvisionnent en arme et alors que le pays vient de lever les restrictions sur la libre circulation des personnes membres de la communauté.

 

Baudoin Narcisse Yakendé, commissaire de police de Béloko fait des précisions sur l’opération. « Un présumé auteur de trafic de munition a été arrêté suite à des informations à notre possession à Béloko alors qu’il détenait dans son sac des minutions de chasse qu’il avait achetées à Garoua-Boulai entre les mains des sujets camerounais dont leurs noms ne sont pas encore identifiés», a précisé le commissaire.

 

L’Art.265 du code pénal de la République Centrafricaine alinéa 1 stipule que : « le trafic illicite ou la tentative de trafic illicite d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions sera puni comme la fabrication ou la tentative de fabrication d’armes à feu ».

 

Le parquet de Bouar ayant compétence selon nos sources, a été saisi au sujet de l’arrestation et un transfert est en cour pour leur inculpation. Cette opération confirme l’inquiétude soulevée par les experts des Nations Unies et d’autres rapports sur le flux des armes dans le pays.

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 22:27
Lu pour vous : L’abolition des frontières coloniales n’aura pas lieu

 

 

 

TRIBUNE

 

L’abolition des frontières coloniales n’aura pas lieu

 

 

Par Caroline Roussy , historienne française, docteure en histoire de l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne et Kako Nubukpo, économiste togolais, directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Paris — 26 octobre 2017 à 18:16

 

 

Le philosophe Achille Mbembe plaide pour la fin des frontières africaines, dernier stade, selon lui, de la décolonisation. Pourtant les fractures territoriales existaient avant l’arrivée des Européens.

 

C’est un euphémisme que de l’affirmer : les frontières héritées de la colonisation continuent d’exaspérer, d’irriter les Africains et d’alimenter les plus vives polémiques. Matrices exogènes ayant concouru à entériner des micro-Etats, des enclaves, des culs-de-sac, des Etats-nations plastiques… les arguments abondent pour les disqualifier sur l’autel du mal-développement du continent africain. Dans une tribune publiée dans Courrier international en mai 2017 le politologue Achille Mbembe plaidait en faveur de leur abolition, dernier stade, selon lui, de la décolonisation.

 

Le ressentiment à l’égard des frontières, stigmates les plus visibles de la colonisation, ne peut être déconsidéré tant il exprime et catalyse une souffrance des peuples dominés, colonisés. Cependant, si le plaidoyer de Mbembe peut sembler séduisant, il est prisonnier d’une représentation a-historique. Les frontières sont des processus inscrits dans la longue durée et donc plurifactoriels. Sa proposition est d’ailleurs loin d’être nouvelle, puisqu’elle fut déjà largement débattue au moment des indépendances. Le parfum unitariste panafricain s’empêtra toutefois sur le seuil d’un processus de territorialisation des luttes politiques dans le cadre des territoires dessinés durant la colonisation, qui aboutit à l’adoption de l’intangibilité des frontières en 1963 (charte de l’Organisation de l’unité africaine).

 

L’affirmation de Mbembe selon laquelle «diviser les territoires par des frontières politiques est une invention coloniale» est erronée. Les frontières précoloniales étaient structurées par des rapports de force internes et externes et, par conséquent, étaient elles aussi des enjeux politiques et géopolitiques. Les colonisateurs n’ont pas divisé des territoires de royaumes ou d’empires mais se sont appuyés soit sur des frontières précoloniales soit sur des fractures politiques pour tracer les contours de leurs colonies. En revanche, ils ont introduit, importé et imposé en Afrique leur modèle westphalien : la frontière-ligne, cadre de l’Etat-nation, ayant contribué à la réification de la carte géopolitique africaine. Ils ont créé des territoires d’exploitation rassemblant des populations qui n’avaient pas nécessairement vocation à vivre ensemble ou à devenir des Etats souverains et indépendants suivant le canevas établi par les colonisateurs.

 

La première salve contre l’ordonnancement des territoires émana d’ailleurs du sein même de l’administration coloniale, dans l’entre-deux-guerres, tandis que les acteurs de terrain étaient tenus dans l’incapacité d’enrayer les déplacements de populations au moment de la levée de l’impôt ou du recrutement forcé. Les prémices du discours sur l’artificialité des frontières étaient posées. Sur ce sujet, le géographe Michel Foucher a démontré que l’opposition frontière naturelle-frontière artificielle reposait sur des concepts-obstacles empêchant de s’intéresser à l’histoire des frontières et aux débats qui ont présidé à leur tracé. Depuis les indépendances, on observe d’ailleurs que les conflits ont davantage été de nature intra-étatiques qu’interétatiques.

 

Dans son article, Achille Mbembe semble regretter l’époque précoloniale où les frontières africaines étaient largement poreuses et perméables. Ce qui ne serait plus le cas. Pourtant ce sont là, aujourd’hui, les qualificatifs les plus usités pour les définir. Le contrôle et la surveillance aux frontières, qui plus est impliquant deux voire plusieurs souverainetés, restent homéopathiques, parce que les Etats craignent toujours l’incident diplomatique. C’est une des raisons pour lesquelles ces zones ont pu devenir des refuges pour des rebelles ou pour des jihadistes.

 

S’il est communément admis de dénoncer les frontières héritées de la colonisation comme étant maintenues par la seule prérogative du ventre des gouvernants - et des privilèges qui y sont associés -, il convient également de considérer dans l’équation les processus d’enracinement des frontières par le bas, suivant des logiques et des rythmes endogènes qui concourent à l’affirmation d’un nationalisme d’en bas (Peter Sahlins). Ce dernier transparaît le plus souvent dans le cadre de litiges fonciers, lorsque les frontaliers partis au conflit sollicitent une intervention de leur Etat respectif. Par ce type de pratique, les frontaliers contribuent à asseoir le cadre du territoire de l’Etat tout en le fragilisant. En effet, au quotidien, ils exploitent l’effet-frontière et ses asymétries à des fins d’une économie de survie. Une situation certes paradoxale mais à l’image de l’ambivalence de la frontière qui est tout à la fois une barrière et un pont entre les populations. Par conséquent, gouvernants et gouvernés consolident tout autant qu’ils fragilisent les assises territoriales des Etats, selon des agendas et des logiques électoralistes, politiques ou économiques différents.

 

Derrière l’abolition, Achille Mbembe plaide en faveur d’une plus grande mobilité des biens et des personnes sur le continent africain. Mais n’est-ce pas là une question éminemment politique, au cœur des enjeux d’intégration régionale, la frontière n’étant en rien un acteur de l’histoire ?

 

 

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 22:11
Centrafrique : dialogue avec les groupes armés primordial, selon le président
Centrafrique : dialogue avec les groupes armés primordial, selon le président
Centrafrique : dialogue avec les groupes armés primordial, selon le président
Centrafrique : dialogue avec les groupes armés primordial, selon le président

 

 

 

Bangui 26 OCTOBRE 2017 (AFP) Le dialogue avec les groupes armés est au "centre" de sa stratégie, a déclaré jeudi à Bangui le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, lors d’une conférence de presse avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

 

Les deux hommes ont pris la parole après une réunion de travail conjointe, à la Présidence, sur le programme de "Désarmement, démobilisation et réinsertion" (DDR) lancé par le gouvernement et soutenu par l’ONU. 

 

M. Guterres a lancé un appel aux groupes armés pour qu’ils "acceptent de participer à la vie politique du pays", assurant que le président centrafricain avait "tout l’appui des Nations unies".

 

Le DDR, dont un projet pilote a débuté en septembre 2017, a pour objectif de désarmer les milices qui contrôlent la plupart du pays de 4,5 millions d’habitants.

 

Le projet reste fragile, tant les conflits restent vivaces - faisant des centaines de morts civils ces derniers mois - dans certaines parties du pays (sud-est, nord-ouest, centre).

 

Mi-septembre, un remaniement ministériel a acté l’entrée au gouvernement de représentants de plusieurs groupes armés, dont certains continuent de se livrer à de meurtrières exactions dans le reste du pays.

 

Cette "ouverture" a suscité le scepticisme de nombreux observateurs, tant le président centrafricain n’a cessé de marteler que la justice serait "implacable" vis-à-vis des auteurs de crimes commis alors que ces mêmes groupes sont unanimement désignés comme les principaux responsables des violences.

 

A la suite de cette conférence de presse conjointe, les deux hommes se sont rendus au rond-point des Martyrs, dans le centre de Bangui, où ils ont déposé une gerbe.

 

M. Guterres a ensuite, sous les hourras, serré quelques mains de Centrafricains, réunis en grand nombre sous haute protection aux abords du rond-point.

 

Mercredi, M. Guterres s’était rendu à Bangassou (sud-est), théâtre de violents affrontements ces dernières semaines qui ont fait des dizaines de morts selon des bilans encore provisoires.

 

Il avait ensuite rencontré à huis clos à Bangui des victimes de violences sexuelles et des familles de victimes.

 

Arrivé mardi, pour sa première visite à une mission de paix de l’ONU depuis sa prise de fonctions en janvier, M. Guterres a plaidé à plusieurs reprises pour un renforcement de 900 Casques bleus de la mission de l’ONU dans le pays, la Minusca, forte de 12.500 hommes.

 

Cette demande doit être actée par le Conseil de sécurité, qui renouvelle en novembre le mandat de la mission.

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 22:04
Centrafrique. le SG de l'ONU salue le «courage extraordinaire» des soldats marocains
Centrafrique. le SG de l'ONU salue le «courage extraordinaire» des soldats marocains

 

 

 

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En visite en République centrafricaine, le SG de l'ONU, Antonio Guterres, a rendu un vibrant hommage aux casques bleus marocains déployés dans ce pays, saluant le «courage extraordinaire» des soldats des FAR et leurs «sacrifices héroïques pour la défense des civils innocents».

 

"Je suis fier de pouvoir vous témoigner ma gratitude et celle de l'ONU face à votre travail", a déclaré Antonio Guterres, à l'adresse du Contingent des Forces armées royales déployé en République centrafricaine, où le SG de l'ONU effectuait une visite, à l'occasion de la Journée des Nations unies, le 24 octobre.

 

Le SG de l'ONU a rendu visite aux casques bleus marocains le 25 octobre, sur la base locale de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA). À cette occasion, il a déposé une gerbe de fleurs en hommage aux casques bleus marocains tués par des rebelles anti-Balaka, de confession chrétienne.

 

"J’ai eu l’occasion de m’adresser à Sa Majesté le roi du Maroc et de lui transmettre mes condoléances au peuple marocain, et je veux le faire ici d’une façon directe à tous les collègues et soldats héroïques qui sont tombés pour la défense de la paix", a dit M. Guterres. "Vous faites un travail d’un courage extraordinaire. Vous êtes en train de protéger des civils dans une situation où le maintien de la paix se fait sans que la paix existe vraiment. Et vous le faites avec un sacrifice absolument extraordinaire", a-t-il déclaré aux casques bleus marocains.

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