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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:35
L'ONU appelée à renforcer sa force de paix en Centrafrique le 15 novembre
L'ONU appelée à renforcer sa force de paix en Centrafrique le 15 novembre

 

 

 

Nations unies (Etats-Unis) AFP / 07 novembre 2017 21h40- Le Conseil de sécurité de l'ONU est appelé le 15 novembre, lors du renouvellement annuel du mandat de sa force de paix en Centrafrique, à la renforcer de 900 militaires supplémentaires, selon un projet de résolution obtenu mardi par l'AFP.



Ce renforcement avait été demandé dans un récent rapport par le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, qui a mis en garde contre un risque de nettoyage ethnique dans le pays.



Selon l'ambassadeur italien à l'ONU, Sebastiano Cardi, président en exercice du Conseil de sécurité en novembre, il existe parmi ses 15 membres "une bonne compréhension générale" de la nécessité d'augmenter le nombre de militaires de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).



Washington, qui cherche depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en début d'année à réduire le coût des opérations de maintien de la paix de l'ONU, semble être en accord avec cette position.



"Les Etats-Unis ne sont pas opposés de principe à une augmentation modeste de troupes pour la Minusca mais à la condition que les militaires supplémentaires apportent un réel plus" au mandat de la mission, a indiqué mardi la représentation américaine à l'ONU. 



Ils devront à cet égard "faire preuve des plus hauts standards professionnels et s'abstenir de tout abus sexuel", a-t-on ajouté de même source.



En vertu du projet de résolution rédigé par la France, la Minusca serait autorisée à déployer sur le terrain jusqu'à 11.650 personnes, dont 2.080 policiers et 480 observateurs militaires.



Le texte exprime l'"inquiétude" du Conseil de sécurité face à la "dégradation de la situation sécuritaire dans le sud-est et le nord-ouest" de la Centrafrique "en raison d'affrontements entre groupes armés".



Il condamne également les violations des droits de l'homme, dont les abus sexuels contre les femmes par des groupes rebelles, et exprime sa sérieuse préoccupation face aux accusations de viols qui continuent d'être portées contre des Casques bleus.



La Minusca est déployée depuis 2014 et le renouvellement de son mandat vise, outre une augmentation de ses contingents, à les rendre plus flexibles et mobiles pour contrer les menaces et les atteintes à la paix. 



La Centrafrique - pays extrêmement pauvre mais riche en minerais - est embourbée dans un conflit depuis le renversement en 2013 du président François Bozizé par la coalition pro-musulmane de l'ex-Séléka, entraînant une contre-offensive de milices pro-chrétiennes autoproclamées d'"autodéfense" des antibalaka (antimachettes). M. Guterres s'y est rendu récemment. 



Plus de 600.000 personnes sont déplacées dans le pays et 500.000 sont réfugiées dans des pays voisins. Environ 2,4 millions de Centrafricains, soit la moitié de la population, sont dépendants d'une aide internationale.


(©)

 

 

Guterres plaide pour 900 Casques bleus supplémentaires en Centrafrique

 

http://www.bbc.com  7 novembre 2017

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a examiné lundi à New York le rapport du Secrétaire Général sur la Centrafrique.

 

Le rapport fait état d'une détérioration croissante de la situation sécuritaire.

 

La situation a provoqué le déplacement de près de 600.000 personnes et près d'un demi-million de réfugiés dans les pays voisins.

 

Antonio Guterres a demandé au Conseil de sécurité d'augmenter de 900, le nombre de soldats déployés par la mission Onusienne en Centrafrique.

 

La Force sera plus flexible en vue d'un déploiement rapide dans les zones à risque.

 

Mais le Conseil n'est pas encore unanime quant à l'augmentation des troupes proposée par le Secrétaire Général.

 

Les Américains par exemple ne veulent plus entendre parler d'augmentation mais de réduction.

 

L'Italie qui assure la présidence du Conseil rassure cependant pour ce qui concerne les négociations en cours en vue d'un consensus autour de la question.

 

 

 

RCA : face à la dégradation de la situation sécuritaire, l'ONU appelle à un engagement accru de tous les acteurs

 

http://www.un.org 6 novembre 2017 – Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine (RCA), Parfait Onanga-Anyanga, a jugé lundi crucial l'engagement continu du Conseil de sécurité dans les efforts de stabilisation du pays.

 

« L'année en cours a été marquée par des faits graves », a déclaré M. Onanga-Anyanga, à l'adresse des membres du Conseil de sécurité. « De nombreux Centrafricains ont perdu la vie », a-t-il indiqué en soulignant que la dégradation de la situation sécuritaire n'avait pas permis le retour durable des personnes affectées depuis le début de la crise.

 

La RCA compte désormais près de 600.000 personnes déplacées et un demi-million de réfugiés dans les pays voisins. « De nombreux autres encore ont disparu, dans l'oubli et le silence, sans sépulture. »

 

Le Représentant spécial a indiqué que cette situation sécuritaire avait assombri davantage un environnement humanitaire déjà désastreux, avant de mentionner la mort violente de treize travailleurs humanitaires, « faisant de la RCA le pays le plus dangereux pour l'action humanitaire ».

 

« C'est dans ce contexte d'une brutalité inouïe, où il n'y a souvent aucune paix à préserver, que les Casques bleus sont engagés et risquent quotidiennement leurs vies », a-t-il poursuivi. « Douze d'entre eux ont succombé depuis le début de cette année, victimes de violentes attaques ciblées. »

 

M. Onangya-Anyanga a déclaré que, partout où la présence de l'État faisait défaut, les attaques brutales à l'encontre des civils avaient persisté, en particulier dans le sud-est et le nord-ouest du pays.

 

Avec le début de la saison sèche et de la transhumance, il a dit craindre un regain d'affrontements à l'ouest du pays, notamment, entre des combattants anti-Balakas locaux et des membres armés de la communauté Peulh (Fulani) ou des éléments armés affiliés aux ex-Séléka. « Malgré les rigueurs du terrain et l'impact négatif de l'incompréhension entretenue découlant d'attentes démesurées du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et forcément déçues, même si je les comprends, la Mission continue de mener son mandat avec courage et détermination ».

 

Le Représentant spécial a noté que la multiplication des foyers de tension et l'exacerbation de la violence mettaient en évidence les limites de la Force de la MINUSCA, « que le retrait des forces ougandaises sous mandat de l'Union africaine a accentué. »

 

Renforcer les institutions légitimes de la RCA

 

Le Représentant spécial a souligné l'aspect essentiel des décisions du Conseil de sécurité pour permettre de nouvelles avancées dans le pays. Comme l'a indiqué le Secrétaire général, la RCA est un pays qui fait face à d'immenses défis mais où existent aussi des opportunités réelles de parvenir à une résolution politique de la crise, a-t-il poursuivi.

 

M. Guterres a également plaidé pour un renforcement des institutions légitimes du pays, une augmentation substantielle des moyens de la Force de la MINUSCA et une plus grande prise de responsabilités nationales pour la sécurisation du pays, notamment à travers un déploiement progressif des bataillons centrafricains ayant été réformés par la Mission formation de l'Union européenne (EUTM).

 

« Pour réussir sur tous ces fronts, il faudrait un engagement de tous les acteurs autour d'un processus politique inclusif sous le patronage du Président centrafricain », a affirmé M. Onangya-Anyanga. Il a souligné, à cet égard, l'espoir que représente l'adoption de la Feuille de route pour la paix et la réconciliation en RCA, initiée par l'Union africaine, pour une sortie de crise par le dialogue. Les États régionaux devront renforcer leur engagement afin d'inverser la courbe de la violence, a-t-il continué.

 

M. Onangya-Anyanga a ensuite fait état de certains progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix et du Cadre d'engagement mutuel, qui fournissent des instruments stratégiques indispensables au renforcement institutionnel et au relèvement du pays. Mais deux millions de personnes ont un besoin urgent d'assistance alimentaire, a-t-il dit en ajoutant que « les perspectives de retour des déplacés et des réfugiés restent fortement compromises par la persistance des tensions ».

 

Augmenter les effectifs de la force de la MINUSCA

 

Devant le Conseil, le Représentant spécial a souligné que la demande du Secrétaire général d'augmenter de 900 soldats les effectifs de la Force de la MINUSCA fait partie d'une stratégie complète visant à remédier à la détérioration de la situation sécuritaire et à créer un espace en vue de l'avancement du processus politique.

 

Le chef de la MINUSCA a précisé que la Force serait ainsi plus flexible en vue d'un déploiement rapide dans les zones à risque pour les civils. « Nous allons renforcer notre soutien au processus politique et améliorer la protection des civils en mettant l'accent sur la prévention, tout en veillant à garantir un accès humanitaire », a indiqué M. Onangya-Anyanga tout en précisant vouloir assurer que le personnel de la Mission respecte plus que jamais la politique de tolérance zéro pour les atteintes et l'exploitation sexuelles prônée par le Secrétaire général. « Nous pouvons et devons faire mieux. »

 

En conclusion, le Représentant spécial a réitéré l'appel du Secrétaire général afin que les dirigeants centrafricains mettent fin à la manipulation politique et à l'instrumentalisation de l'ethnie ou de la religion. « Tolérance, dialogue et compromis nécessiteront du courage politique et moral de la part de tous les acteurs ».

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:19

 

 

 

Bangui 7 nov (C.A.P) - Dans le cadre de sa politique d’extension de son réseau téléphonique et afin d’assurer la  couverture du territoire national pour permettre aux Centrafricains d’accéder à la téléphonie cellulaire 2 et 3 G et la connexion internet grâce à l’implantation des antennes relais sur des sites « low cost » c’est-à-dire de moindre coût car alimentés à 100 % par énergie solaire, GLOBAL TELECEL CENTRAFRIQUE, premier opérateur historique de téléphonie mobile dans notre pays vient de frapper un grand coup.

 

En effet, les installations techniques des sites TELECEL « 100 % solaire » des villes de ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM viennent d’être mises en service respectivement les 4, 5 et 6 novembre 2017. La direction générale de TELECEL et ses équipes techniques ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Vingt autres sites 100 % solaire sont prévus dans vingt autres villes dans les prochaines semaines et mois. Les techniciens continuent de travailler d’arrache-pied pour assurer un véritable maillage du territoire centrafricain, en dépit des certaines difficultés liées à l’insécurité que sèment malheureusement encore certains éléments incontrôlés de quelques groupes armés qui ne comprennent hélas pas que tout le monde a besoin de la téléphonie et s’attaquer aux installations techniques de téléphonie est tout simplement stupide et pénalisera y compris les groupes armés.

 

Progressivement, TELECEL s’affranchira de la servitude des groupes électrogènes comme source d’énergie des antennes relais dont l’exorbitant coût d’exploitation et les divers aléas sont suffisamment dissuasifs. Tout le mérite revient aux responsables de TELECEL et surtout à son patron, M. Laurent FOUCHER, un grand opérateur économique qui, malgré certains vents contraires et autres signes qui pourraient porter au découragement, continue de croire à l’avenir de notre pays et d’y consacrer son temps, son énergie, ses finances et d’y investir.   

TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
TELECEL CENTRAFRIQUE  inaugure quatre sites 100 % solaire à ZAWA, GAGA, YALOKE et BOZOUM
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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:08
Interview de l’honorable député Martin Ziguélé à Regards d'Africains en France

 

 

 

Vous êtes député à l’Assemblée nationale et président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain. Comment parvenez-vous à concilier ces deux fonctions ?

 

Ma nouvelle position de Député et de surcroit Président de la Commission Finances, Economie et Plan a accru ma charge de travail, surtout pendant les sessions ordinaires et extraordinaires de l'Assemblée nationale. Cependant j'ai pu organiser mon calendrier pour être à la fois disponible pour le Parti et pour la représentation nationale. Par ailleurs au niveau du MLPC nous avons des Vice-présidents qui font fonctionner le Parti même quand je suis momentanément indisponible.

 

Comment se porte le Mouvement pour la Libération du peuple centrafricain votre formation politique ?

 

Le MLPC se porte comme un charme. Après la période postélectorale difficile, les militants se sont remobilisés à l'occasion du Conclave de décembre 2016 tenu à Bangui. Nous organiserons les premières "Journées Portes Ouvertes sur le MLPC" en février 2018 à l'occasion de notre 39ème anniversaire. Ce sera l'occasion pour le Parti de communiquer directement et largement avec la population sur l'historique du MLPC et sa vision pour notre pays. Une vaste campagne d'adhésion y sera organisée également, suivie du lancement officiel de la restructuration de nos organes de base. Mais déjà dès ce mois de décembre 2017 nous organiserons une grande kermesse ouverte à tous le public à notre siège à la Place Marabéna qui deviendra le cœur de Bangui et le lieu de  rencontre de la jeunesse banguissoise.

 

Quel regard portez-vous sur la situation politique, économique et sécuritaire de votre pays, vingt mois après l’entrée en fonction de l’actuel président Touadera dont vous êtes l’allié politique ?

 

Ce n'est un secret pour personne, la situation sécuritaire de notre pays est très difficile. Naturellement le fait que beaucoup de régions du pays échappent à l'autorité du pouvoir central est un facteur rédhibitoire pour l'économie et pour la stabilisation de la vie sociopolitique et institutionnelle. L'absence de paix est chèrement payé par notre pays en matière de régression économique, de sous-équipement dans tous les domaines, et de délabrement des infrastructures. Pourtant, pour la première fois dans l'histoire de notre pays, on observe une véritable mobilisation de la communauté financière internationale autour de la RCA, et ce depuis le Sommet de Bruxelles. Malheureusement, ces efforts sont contrariés par la résurgence des violences armées qui renforcent l'attentisme des bailleurs et des investisseurs potentiels. J'en veux pour preuve les montants inscrits en prévision d'investissements dans les budgets de l'Etat, qui sont de proportions moindres que les annonces de Bruxelles.

 

Etes-vous pleinement satisfait de votre attelage politique avec le chef de l’Etat dont vous soutenez les actions ?

 

Je voudrais d'abord préciser deux choses. La première est qu'entre les deux tours des élections présidentielles le Bureau Politique du MLPC a décidé à la quasi-unanimité de soutenir le candidat Faustin Archange Touadéra arrivé en seconde position, ce qui signifie que notre décision n'était pas opportuniste mais consécutive à une analyse politique.

La seconde est que c'est la première fois dans l'histoire du MLPC et de notre pratique politique que nous avons décidé de soutenir un candidat puis un régime non issu de nos rangs. C'est une grande première pour nous, et ce soutien est matérialisé par un Accord Politique. Notre Conclave de décembre 2016 a confirmé le soutien au Président Touadéra, et en tant que militant et Président du Parti, je suis tenu par cette décision du Parti, de même que l'ensemble des militants du MPC tant qu'il est en vigueur.

Notre objectif à travers cet accord est de contribuer concrètement au relèvement de notre pays. Comme tout accord politique, sa mise en œuvre est rythmée par des rencontres d'échanges de vue ou de clarification entre les parties nécessaires chaque fois que cela est nécessaire.

 

Que pensez-vous d’un éventuel retour au pays des anciens présidents en exil s’il était envisagé par le Chef de l’Etat Touadera ?

 

L'histoire de notre pays nous apprend que chaque fois qu'un Chef d'Etat centrafricain a perdu le pouvoir contre son gré ou de force, il n'a le choix qu'entre la prison chez lui ou l'exil. Je pense que la récurrence de ce scénario vécu avec Bokassa, Patassé, Bozizé puis Djotodja doit interpeller les centrafricains compte tenu de la sensibilité de la question. Les partisans de chaque Chef d'Etat déchu vivent comme un drame la prison ou l'exil de leur chef, et cette question empoissonne la vie politique pour leur successeur. Ce que je peux en penser à titre personnel importe peu puisque cette affaire est une question aussi bien politique que judiciaire dont l'issue ne dépend pas d'un seul individu mais de tous les centrafricains. Nous référant toujours à notre histoire, nous avons vu que  Bokassa a décidé de mettre fin à son exil consécutif à sa perte du pouvoir, puis de rentrer au pays en avril 1986 alors qu'il se savait poursuivi par la justice centrafricaine, pour l'affronter ici au pays. Est ce que cela peut faire jurisprudence? La réflexion sereine doit se poursuivre, en prenant en compte les impératifs de réconciliation nationale mais aussi de stabilité politique dans un pays fragile d'une part, et la nécessité aussi de respecter notre propre Constitution qui dispose que nul ne peut être contraint à l'exil d'autre part. Voyez-vous ni le sujet ni l'exercice ne sont faciles et la réflexion sereine doit se poursuivre.

 

Certains centrafricains vous ont reproché à un moment donné votre proximité avec l’ancienne présidente Catherine Samba Panza et son prédécesseur Michel Djotodia. Que leur répondez-vous ?

 

Madame Catherine SAMBA PANZA et moi nous nous connaissons depuis plus d'une trentaine d'années puisque nous avons travaillé ensemble dans la compagnie nationale d'assurance SIRIRI. Elle a été élue en séance publique par le Conseil National de Transition à la fonction de Chef d'Etat de la Transition, avec le soutien de l'Alliance des Forces Démocratiques de la Transition (AFDT) dont le MLPC faisait partie. Par conséquent notre soutien politique à l'ancienne Présidente Catherine Samba Panza était assumé et officiel, pour permettre à cette transition de sortir notre pays de la crise. Je ne vois pas d'où peut venir un reproche fondé.

 

S'agissant de Michel Djotodja, il a officiellement et publiquement assumé le fait d'avoir pris le pouvoir par les armes et par la force le 24 mars 2013, avec des compagnons connus et reconnus. Toute l'opération de calomnie montée contre le MLPC et moi-même, m'accusant de complicité avec la Séléka, a été montée par des adversaires politiques appartenant à une coterie politique bien connue, effrayée par la perspective d'une victoire électorale du MLPC. L'entrée en fonction de la Cour Pénale Spéciale permettra de faire la lumière sur cette affaire et c'est pourquoi le MLPC, je le souligne encore une fois, est contre l'amnistie et pour la justice.

 

Les groupes armés rebelles continuent de semer la terreur dans certaines localités, comme en témoigne le massacre de 26 civils musulmans à Pombolo, perpétré par le groupe Anti-Balaka le 18 octobre 2017. Que pensez-vous de l’incapacité des casques bleus de l’ONU d’assurer la sécurité des civils ?

Une bonne partie du territoire centrafricain demeure toujours sous contrôle de groupes armés. Qu’attend le gouvernement pour lancer une vaste opération de reconquête avec le soutien des casques bleus ?

 

Lors de la visite de M. Antoni Guterres, Secrétaire général des Nations Unies dans notre pays du 24 eu 27 octobre 2017, j'ai fait partie de la délégation des partis politiques qu'il a reçue. Nous lui avons clairement expliqué notre vision du rôle et de l'action de la MINUSCA, et ensuite remis un mémorandum écrit. Enfin il a été reçu à l'hémicycle de l'Assemblée nationale où cette vision lui a été réitérée. En substance, nous lui avons demandé de plaider auprès du Conseil de sécurité pour la transformation du mandat de la MINUSCA qui est un mandat de maintien de la paix, alors que cette paix est quotidiennement rompue, en un mandat d'imposition de la paix; de travailler à la levée de l'embargo sur les armes et à la réopérationnalisation des Forces armées centrafricaines; de nous aider à avoir un dialogue constructif avec les pays voisins pour une paix partagée. 

 

Le dernier rapport du groupe d’experts de l’ONU a révélé l’existence de trafic d’armes entre la RCA et les deux Congo. Comment avez-vous réagi à ce rapport ? Et quelles sont les mesures déjà prises par les autorités centrafricaines pour faire cesser ce trafic exercé en violation de l’embargo sur les armes ?

 

Ce rapport a mis en lumière le trafic d'armes vers la RCA à partir des Etats voisins de manière exhaustive, et nous ne pouvons que condamner ce commerce de la mort qui a pour première conséquence les violences massives contre des populations civiles sans défense, puisque cette guerre qui nous est imposée n'oppose pas notre armée à des groupes rebelles, mais bien les groupes armés aux populations civiles exclusivement, notre armée étant absente du terrain comme vous le savez à cause de l'embargo. C'est le caractère monstrueux de cette guerre civile: elle est livrée contre des civils sans défense, puisque notre armée est sous embargo, et l'Etat qui est absent de ces régions n'a pas les moyens d'empêcher à ce jour ce trafic d'armes.

 

Quelles sont en cas d’espèce les voies de recours légales pour dénoncer le manquement des deux Etats congolais à l’application de l’embargo sur les armes imposé à la RCA en 2004 et prolongé récemment jusqu’en janvier 2018 par le Conseil de sécurité onusien ?

 

Les voies de recours légales passent par la saisine des organisations sous-régionales, régionales et les Nations Unies. Mais elles ont des limites puisqu'il faut apporter la preuve de l'implication des autorités de ces pays et cela n'est pas le plus facile à établir. En plus je crois plus au dialogue et au retour de la confiance entre les pays voisins pour mutualiser véritablement leurs efforts pour une paix durable.

 

En septembre, on dénombrait 600 000 déplacés à l’intérieur du pays et 500 000 réfugiés dans les pays limitrophes. Que fait le gouvernement pour créer les conditions de retour des déplacés ?

 

Le gouvernement fait certainement du retour des déplacés et des réfugiés une priorité, mais celle-ci est fortement tributaire de la paix. Les populations ont tellement souffert de la violence gratuite imposée depuis trois ans par les groupes armés qu'elles n'accepteront de revenir dans leurs foyers qu'avec une paix réelle et durable. L'exil n'est ni agréable ni souhaitable à personne et je parle en connaissance de cause puisque j'ai connu l'exil.

De même nous savons tous que ce retour des déplacés et des réfugiés est une condition nécessaire pour une paix durable. L'exemple de la crise des pays des Grands Lacs nous instruit que la non résolution ou la résolution tardive des questions des réfugiés et des déplacés sont des facteurs de risque de premier plan de conflits armés récurrents et déstabilisateurs.

 

La Cour pénale spéciale centrafricaine est chargée de juger les crimes les plus graves depuis 2003. Comment a-t-elle été créée ? Faites-vous vraiment confiance à son caractère impartial ?

 

La Cour pénale spéciale centrafricaine a été créée par une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies  pour juger les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide et les crimes de guerre commis depuis 2013 en République centrafricaine, et non pas ceux depuis 2003 déjà couverts par une enquête de la Cour Pénale Internationale. Il faut attendre l'opérationnalisation pour porter une appréciation sur son efficacité future.

 

Qui sont les personnes susceptibles d’être inquiétées par cette cour spéciale ? Les soldats tchadiens et français éventuellement accusés d’exactions pourraient-elles comparaître devant elle ?

 

Une Cour de justice juge des personnes ou des groupes de personnes pour les actes qu'elles ont posés et non pas par rapport à leurs nationalités. En d'autres termes, si cette Cour décide de poursuivre des personnes, ce sera pour les actes qu'ils ont commis et non pas parce qu'ils sont centrafricains ou étrangers.

 

Les organisations internationales telles que l’ONU et l’UA se montrent impuissantes face à l’enlisement de la crise centrafricaine. Que leur suggérez-vous pour une plus grande efficacité ?

 

L'Union africaine vient de lancer une initiative de paix fondée sur une Feuille de route et selon les informations officielles, les négociations autour de cette Feuille de route commenceront en ce mois de novembre 2017. Devant la gravité de notre situation, notre principale suggestion est de réunir les voies et moyens de parvenir  effectivement à un Accord global de paix, avec l'implication effective des pays voisins et j'insiste là-dessus, car pour que la RCA ait une paix durable il faut que nous arrivions à convaincre nos voisins qu'ils ont plus intérêt à une RCA en paix qu'en guerre. Un tel Accord de paix global, avec les pays voisins comme garants, pourra être mieux protégé militairement par la MINUSCA et politiquement par l'Union Africaine. Des acteurs comme la Communauté de Sant Egidio, à cause de leur expertise avérée dans ce domaine comme en Mozambique, doivent être également impliqués.

 

Estimez-vous indispensable la contribution des leaders religieux dans le processus de réconciliation nationale dans votre pays ?

 

Les leaders religieux ont été les premiers à se lever dans le tumulte alors ambiant pour se saisir de la problématique de la cessation des hostilités, puis du retour à la paix et à la cohésion sociale, à un moment où l'Etat était évanescent. Il faut reconnaître que la légitimité des leaders religieux dans le processus de réconciliation nationale est incontestable, et leur rôle incontournable.  Sans eux, et sans leur mobilisation, le cours de notre histoire aurait été plus tragique. Je tiens à leur rendre hommage, car les actions communes de Monseigneur devenu Cardinal Dieudonné Nzapalainga, de l'Imam Kobine Layama, et du Pasteur Nicolas Grekoyamé ont tué dans l'œuf une velléité de présentation de notre crise comme une crise entre musulmans et chrétiens.

 

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:04
Lu pour vous : Camps militaires en Centrafrique: des ex-combattants délogés
Lu pour vous : Camps militaires en Centrafrique: des ex-combattants délogés

 

 

 

https://www.cameroon-tribune.cm  Sainclair MEZING | 06-11-2017 12:36

 

Cette mesure gouvernementale vise à libérer les installations en question pour permettre à l’armée régulière d’y reprendre position et pouvoir remplir pleinement ses missions.

 

Environ 1 000 ex-combattants s’apprêtent à libérer dans les prochains jours les camps des Forces armées centrafricaines (FACA) conformément à un compromis trouvé avec le gouvernement. Il s’agit des ex-rebelles de coalition ex-Séléka qui occupaient jusque-là ces concessions depuis le renversement de François Bozizé en 2013. Parmi les camps concernés, figurent en bonne place le Bataillon de soutien et de service (BSS), le Régiment de défense opérationnelle du territoire (RDOT) et de Béal, à en croire Marie-Noëlle Koyara, ministre de la Défense nationale, citée par l’agence Chine Nouvelle. Au sein de la hiérarchie militaire centrafricaine, chaque occupant déguerpi recevra une somme de un million de F à titre de mesure d’accompagnement. Par la suite, les personnes déguerpies devront retourner à la vie civile en regagnant leurs familles respectives.

 

Cet accord est l’aboutissement de plusieurs semaines de négociations entre le gouvernement, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et des représentants des ex-rebelles de l’ex-coalition Séléka. Après la prise de Bangui par Michel Djotodja, ces derniers avaient annexé tous les camps militaires de Bangui et y sont restés en maîtres absolus. Pour le gouvernement, cette mesure devra permettre aux FACA de réinvestir à nouveau ces installations pour remplir pleinement leurs missions. D’autant plus que la mission de formation de l’Union européenne a déjà livré deux bataillons des Forces armées centrafricaines sur le terrain. 144 autres soldats viennent d’être formés par la Guinée équatoriale alors que 202 autres suivent une formation au Rwanda. Dans la même veine, le Congo et l'Afrique du Sud devraient accueillir d’autres soldats centrafricains

 

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:00
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Une personne enlevée par les éléments de 3R à Ngaoundaye

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 7 NOVEMBRE 2017

 

NGAOUNDAYE, 7 Novembre 2017 (RJDH) –  Une personne a été enlevée par les éléments 3R de Sidiki ce 5 novembre au village Mann au nord par les éléments du 3R. Ses ravisseurs conditionnent sa mise en liberté par le versement de rançon de 500 000 FCFA. L’information a été confirmée au RJDH par des sources concordantes dans la localité.

 

Selon les informations du RJDH, la victime est un professeur de l’éducation physique et sportive et se rendait à son lieu de travail dans un collège à Mann une commune proche de Ngaoundaye. C’est en cours de route que les éléments du 3R l’ont enlevée et dépouillé de ses biens.

 

Des sources proches de la victime témoignent que les ravisseurs sont intransigeants sur la somme demandée «nous sommes inquiets de la santé de notre frère,  il a été battu par ces ravisseurs. Ensuite, ils l’ont conduit dans leur base non loin de Bang où se trouve leur barrière. Tous les jours nous sommes dans la psychose généralisée et nous ne savons pas ce qui peut arriver d’un moment à l’autre » a témoigné cette source.

 

Mis en déroute par la Minusca à Bocaranga, les éléments de 3R changent d’opération et se lancent dans la prise d’otage.

 

 

Centrafrique : Le patrimoine de la SONATU mis en liquidation judiciaire

 

PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 7 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, le 07 Novembre 2017 (RJDH)—-Le patrimoine de la société nationale de transport urbain  SONATU est mis en liquidation judiciaire, en application de la décision rendue du tribunal de commerce. Cette liquidation est décidée dans le but de satisfaire les créanciers.

 

La société de transport urbain est en faillite et se trouve en défaut de paiement. C’est dans ce contexte que les actionnaires ont saisi la justice qui a rendu sa décision en faveur de mise en liquidation de ladite société. Jules  Bangasatoma expert judiciaire est le syndic pour le travail de suite. 

 

Le syndic  Jules Bangasatoma présente la situation ayant entrainé la liquidation en ces termes « une entreprise vie comme une personne, y a une période de naissance et de croissance, la société a connu des moments de gloire et a un moment elle s’est confronté à des difficultés par rapport à la crise qu’a connu la République Centrafricaine en 2013   la Sonatu a perdu les majorités de ses biens ; puis dans la gestion et  qui ont entrainé  ce qu’on appel dans notre jargon une cessation de payement. A partir de cette cessation, le tribunal de commerce de Bangui a prononcé le 25 juillet 2017 la liquidation de la sonatu. Et la société n’est plus en mesure de payer ses employés raison pour la laquelle l’Etat a décidé de liquider les biens de la société » a-t-il expliqué.

 

Les bénéficiaires de la liquidation sont catégorisés selon le syndic « Sonatu en elle-même a des créanciers, les tous premiers créanciers ce sont ses  salariés .dans tout cela, notre rôle consiste à réunir ce qui reste d’actif  pour apurer le passif et s’est à partir de ce qu’on aura  de l’inventaire  réalisé et de la vente de ce qui reste de son patrimoine que nous allons procéder à la répartition de ses biens en fonction des privilèges. Y a des supers privilégiés dont les salariés, puis y a des créanciers que l’on appelle créanciers kilo graphique » a-t-il développé.

La société Sonatu est lancée en 2010 avec 43 bus grâce à la coopération sud-sud entre la RCA et l’Inde. Les difficultés d’ordre financier et logistiques sont des raisons évoquées pour expliquer la faillite et la mise en liquidation.

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 21:46

 

 

 

Addis Abéba, le 7 novembre 2017: Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, prend note avec satisfaction de la publication, par la Commission électorale nationale indépendante de la République démocratique du Congo, du calendrier électoral pour les scrutins jumelés présidentiels, législatifs et provinciaux, maintenant prévus pour le 23 décembre 2018. Il rappelle que l’Union africaine a constamment appelé à la publication rapide d’un calendrier électoral crédible et aussi consensuel que possible, en application de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

 

Le Président de la Commission souligne le devoir et l’obligation qui incombent aux institutions et acteurs concernés, y compris les partis politiques, la société civile et les dirigeants religieux, d’œuvrer résolument ensemble  pour que ce nouveau calendrier soit scrupuleusement respecté. Il souligne également la nécessité de tout faire pour que les scrutins prévus soient organisés dans les conditions requises de transparence, de crédibilité et de régularité,  conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, y compris la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.

 

Le Président de la Commission exhorte tous les acteurs politiques à faire preuve d’esprit de responsabilité et de s’abstenir de tout propos ou acte de nature à générer des tensions. Il rappelle l’importance que revêt la prise urgente de mesures de nature à rétablir la confiance entre les acteurs en présence et à décrisper l’atmosphère politique, dans l’esprit de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

 

Le Président de la Commission réitère l’engagement de l’Union africaine, en étroite collaboration avec les organisations régionales compétentes, les Nations unies et d’autres partenaires, à accompagner et à soutenir le processus électoral en République démocratique du Congo, pour aider le Congo à franchir avec succès cette étape démocratique importante, en conformité avec sa Constitution. A cet effet, l’UA ne ménagera aucun effort pour la mobilisation des ressources requises tant auprès des États membres que de la communauté internationale dans son ensemble.  

 

Déclaration du Président de la Commission de l’Union africaine sur la publication du calendrier électoral en République démocratique du Congo
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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 22:16
Arrestation de quatre preneurs d’otages au Cameroun

 

 

 

APA-Douala (Cameroun)  novembre 06, 2017 à 19:37 - Le Bataillon d’intervention rapide (BIR) a mis la main sur quatre bandits de grand chemin spécialisés dans les prises d’otages dans la région du Nord Cameroun, avec ramifications à la Centrafrique et au Tchad, a appris lundi APA de sources sécuritaires.

 

Selon la gendarmerie qui diligente l’enquête, ces preneurs d’otages opéraient dans la localité de Mbaiboum, à la frontière avec la Centrafrique et le Tchad et dont le chef de gang, un certain Oussouman Oumar, est un ex-militaire tchadien qui utiliserait une carte nationale d’identité camerounaise. 

 

Ce dernier qui été mis aux arrêts dans la localité de Mayo-Bocki, non loin de la ville de Ngong, et son interpellation a conduit à celle de trois de ses complices, dont son frère, Adamou Oumar.

 

L’interrogation desdits malfrats a conduit à leurs caches d’armes notamment dans la localité de Touboro où des fusils d’assaut, des boîtes de chargeurs et 89 cartouches ont été découverts. 

 

Ces derniers jours, les autorités camerounaises ont renforcé les mesures de sécurité aux frontières entre la Centrafrique, le Nigeria et le Tchad, où en dehors des incursions de la secte terroriste nigériane Boko Haram et des activités des bandes armées centrafricaines, l’on note une activité des « bandes armées » à l’origine de cette insécurité galopante.

 

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6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 22:13
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Une personne tuée par la LRA au village Mbangana au Nord

 

PAR RJDH LE 6 NOVEMBRE 2017

 

SAM OUADJA, 6 Novembre 2017 (RJDH)—Un chasseur du village Mbangana a été tué par les hommes de la LRA au nord du pays ce 4 novembre, non loin de Sam-Ouandja. Information confirmée au RJDH par des sources locales surplace.

 

La présence de la LRA dans la localité a réduit l’espace de chasse et de pêche pour les autochtones. C’est dans ce contexte que ce chasseur s’est fait tuer par la rébellion ougandaise. Cette tuerie est enregistré alors que les forces africaines et américaines se sont retirées et la population locale d’appeler à la présence de la Minusca pour pallier le vide.

 

Un habitant de Sam-Oundja et victime de la LRA a indiqué que la LRA monte en puissance à cause du vide laissé par les forces internationales « le 4 novembre, une personne a été tuée par la LRA lorsqu’elle se rendait à la chasse. Les attaques de la LRA et des ex-Séléka sont récurrentes dans cette localité. Après le départ des forces ougandaises, aucune autre force n’est présente dans la région pour contrecarrer les actions des rebelles et c’est ainsi que la LRA se réorganise pour tuer et enlever les gens pour se renforcer » a-t-il expliqué.

 

Un proche de la victime parle d’une situation difficile « les viandes de chasse, les poissons fumés et produits de cueillette se font rares sur le marché. Il nous est difficile dans cette condition d’avoir à manger, nous ne pouvons pas aller loin pour cultiver à cause de la psychose liée à la présence et la tuerie de la LRA» a-t-il dit.

 

La localité de Mbangana est prise entre deux feux à la fois contrôlée par les ex Séléka et les menaces persistantes de la LRA.

 

 

Centrafricain : La population de Birao au nord préoccupée de la restauration de l’autorité de l’Etat

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PAR GILDAS KINTIN LE 6 NOVEMBRE 2017

 

BIRAO, 06 novembre 2017 (RJDH)—Une réunion sur la restauration de l’autorité de l’État, la cohésion sociale et le vivre ensemble a réuni les autorités politiques et administratives de Birao. Une initiative de Valentin Goumba, député de la localité avec le soutien de la Minusca.

 

Le retour de l’autorité de l’Etat après le retour à l’ordre constitutionnel était à l’ordre du jour de cette réunion. Cette réunion s’est tenue dans un contexte où Faustin Archange Touadera a fait son premier déplacement de Birao depuis son accession au pouvoir en mars 2016. L’enjeu est de taille pour la relance des activités administratives dans cette zone contrôlée par le FPRC.

 

L’honorable de Birao1 Valentin Goumba, initiateur de cette rencontre a indiqué que l’importance est de montrer à la population le rôle que jouent les autorités de l’État dans le cadre de la décentralisation du pouvoir avec les administrés de Birao « nous avons tenu cette réunion pour expliquer à la population l’importance de l’autorité de l’Etat et la politique de la décentralisation pour le développement de Birao. Mais cela passe aussi par le vivre ensemble et la culture de la paix dans cette ville qui a connue plusieurs crises militaro politique » a-t-il insisté.

 

Certains leaders des groupes armés joints par le RJDH ont salué l’initiative et marqué leur adhésion à la paix « notre pays a tant souffert, nous voulons maintenant cultiver la paix, c’est pourquoi nous avons pensé que l’heure n’est plus à la violence » a expliqué au RJDH un leader des groupes armés dans la région.

 

La réunion en faveur de la paix et du vivre ensemble intervient après une marche pacifique organisée par la population de Birao

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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 23:48
Centrafrique : les commerçants n'acceptent plus les petites pièces de franc CFA
Centrafrique : les commerçants n'acceptent plus les petites pièces de franc CFA

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 05-11-2017

 

De nombreux clients en République centrafricaine (RCA) regrettent que les commerçants n'acceptent plus les pièces de 5, 10, 25, 50 et 500 francs CFA, a constaté dimanche Xinhua sur l'un des marchés de la capitale centrafricaine.

 

Ce phénomène a commencé à gagner certaines villes de provinces.

 

N'étant pas en mesure d'expliquer le motif de ce rejet, une commerçant déclare : "Ces pièces ne sont plus tolérées par les grossistes du Kilomètre 5, d'où le rejet de ces pièces par les détaillants".

 

Un observateur pointe la taille de ces pièces depuis les nouvelles versions mises en circulation par la banque centrale (BEAC). En effet, ces pièces sont si minuscules qu'elles font perdre du temps au moment de la comptabilité.

 

Face à des rumeurs faisant état de disparitions extraordinaires de billets de banque des portes-monnaies ou des poches des usagers, certains ont pris pour habitude de mutiler les billets de banque, neufs ou vieux, avant de les laisser circuler. C'est ce qui explique souvent une légère fente sur l'un des bords des billets de banque actuellement en circulation dans le pays.

 

Jusque-là, le gouvernement ne s'est pas prononcé sur la question par une campagne de sensibilisation de l'opinion.

 

Ce phénomène de contestation spontanée de pièces de monnaie est venu s'ajouter aux billets carrément déchirés mais scotchés, pour lesquels la banque centrale avait donné des consignes fermes de rejet, au même titre que les billets dits "fatigués" et les pièces dont les valeurs monétaires sont effacées.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 23:28
CICR – Communiqué de presse n° 17 / 82
CICR – Communiqué de presse n° 17 / 82

 

 

 
5 novembre 2017 


 

République centrafricaine : le CICR condamne le meurtre d’un de ses collaborateurs
 
 

Bangui / Genève (CICR) ­– Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est choqué et attristé par le meurtre d’un de ses collaborateurs en République centrafricaine. Youssouf Atteipe, chauffeur pour l’institution, a été tué samedi alors qu’il acheminait des secours vitaux aux victimes du conflit armé faisant rage dans le pays.

 

Youssouf a été tué par balle quand des assaillants non identifiés ont attaqué un convoi du CICR composé d’un camion et d’un quatre-quatre, semble-t-il pour le piller. L’incident a eu lieu à l’est de Kaga Bandoro, dans le centre-nord du pays. Youssouf circulait dans un véhicule arborant clairement l’emblème de la croix rouge.

 

« Nous sommes consternés et bouleversés par le meurtre de notre collègue Youssouf, qui illustre à nouveau un manque flagrant de respect pour la vie humaine », déplore Jean-François Sangsue, chef de la délégation du CICR à Bangui. « Le fait que cette attaque ait eu lieu alors que notre collègue convoyait des articles d’assistance destinés aux victimes du conflit en République centrafricaine rend cet acte encore plus tragique et inacceptable. »

 

Youssouf avait rejoint le CICR en février 2013. Il était marié et père de sept enfants.

 

Les violences en République centrafricaine s’intensifient depuis un an et font de nombreuses victimes parmi la population civile. Le CICR appelle toutes les parties au conflit à respecter les civils et à veiller à ce que les travailleurs humanitaires puissent accomplir leur mission. Le CICR a lancé cette année une campagne publique pour rappeler à chacun que ses collaborateurs sont des travailleurs humanitaires dont le seul but est d’alléger les souffrances des victimes de la guerre.

 

Nous répétons aujourd’hui le message de cette campagne : nous ne sommes #PasUneCible.

 

Informations complémentaires : 
Sylvie Pellet, CICR Bangui, tél. : +236 75 64 3007/72 66 8881
Matt Clancy, attaché de presse du CICR de permanence, tél. : +41 79 574 1554
 
 
 
 

Un humanitaire tué dans le nord de la Centrafrique

 

Un travailleur humanitaire centrafricain a été tué samedi dans des circonstances indéterminées à l'est de Kaga Bandoro, dans le nord de la Centrafrique, a annoncé dimanche le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

 

"Nous sommes consternés et bouleversés par le meurtre de notre collègue Youssouf, qui illustre à nouveau un manque flagrant de respect pour la vie humaine", a dit Jean-François Sangsue, chef du CICR à Bangui, dans un communiqué.

 

"Le fait que cette attaque ait eu lieu alors que notre collègue convoyait des articles d'assistance destinés aux victimes du conflit en République centrafricaine rend cet acte encore plus tragique et inacceptable", ajoute-t-il, indiquant que l'humanitaire était chauffeur, père de sept enfants et travaillait pour le CICR depuis 2013.

 

Selon des sources de l'ONU, des combats dans la zone auraient opposé des combattants antibalaka (antimachette), milices autoproclamées d'"autodéfense", à deux factions de l'ancienne coalition de la Séléka, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et le Front pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).

 

Le CICR martèle, comme d'autres ONG le font régulièrement en Centrafrique, que les humanitaires ne sont "pas une cible" et demande à "toutes les parties au conflit (de) respecter les civils et à veiller à ce que les travailleurs humanitaires puissent accomplir leur mission".

 

"Cet acte de violence est intolérable en ce qu'il prive également des milliers de personnes dans le besoin d'une assistance vitale", a déclaré dans un autre communiqué la coordonnatrice humanitaire en Centrafrique, Najat Rochdi.

 

Depuis le début de l'année, 13 membres d'ONG ont perdu la vie en Centrafrique, faisant du pays le plus dangereux au monde pour les travailleurs humanitaires.

 

La Centrafrique peine à sortir du conflit qui a commencé en 2013 avec le renversement du président François Bozizé par l'ex-rébellion de la Séléka, entraînant une contre-offensive des milices antibalaka.

 

L'intervention armée de la France (2013-2016) et de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca depuis 2014, quelque 12.500 hommes dont 10.000 Casques bleus) a réduit considérablement les violences, qui ont repris en intensité depuis le départ de la force française Sangaris.

 

Des groupes armés s'affrontent désormais pour le contrôle des richesses (diamants, or, bétail,) dans ce pays de 4,5 millions d'habitants, l'un des plus pauvres au monde.

 

Avec AFP

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