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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 23:32
Centrafrique : un député déplore l'enlèvement de deux travailleurs humanitaires

 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 10-11-2017

 

Le député de la ville centrafricaine de Mingala (centre-est), Gabriel Ryeriko Tchina, a demandé au gouvernement de la République centrafricaine (RCA) et à la mission onusienne MINUSCA de mettre la pression sur Ali Darass, le chef peulh du mouvement armé Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC), pour que ses hommes libèrent deux travailleurs humanitaires qu'ils ont pris en otage, a appris jeudi Xinhua.

 

"Le 30 octobre dernier, ces travailleurs humanitaires intervenant pour le compte de l'ONG Action technique pour le développement communautaire (ATDEC) ont été enlevés par les hommes d'Ali Darass et jusqu'à ce jour, personne n'a de leurs nouvelles", a décrit M. Tchina.

 

"Ils étaient de retour à bord de deux véhicules de Mingala où ils sont intervenus lorsqu'ils ont été arrêtés puis faits prisonniers", a-t-il poursuivi.

 

Dans les milieux humanitaires, la RCA est de plus en plus dangereux pour la vie des travailleurs humanitaires. Samedi dernier, Ataïb Adam Youssouf, un chauffeur du Comité international de la Croix Rouge (CICR) a été froidement abattu par des groupes armés non-identifiés sur le tronçon reliant les villes centrafricaines des M'Brés et Ndélé (nord). Ce qui a porté à treize le nombre des humanitaires tués depuis le début de la crise centrafricaine.

 

Cet énième meurtre a rendu furieuse la famille des humanitaires qui, selon les cas, est obligée de réduire son personnel sur le terrain ou en retirer purement et simplement, alors que de nombreuses personnes en détresse, victimes innocentes des affrontements armés, ont énormément besoin de leur assistance.

 

Source: Agence de presse Xinhua

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 23:16
L'ONU libère des suspects de crimes de guerre en République centrafricaine
L'ONU libère des suspects de crimes de guerre en République centrafricaine
L'ONU libère des suspects de crimes de guerre en République centrafricaine

 

 

 

 

 

http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-41885627  Par Zack BaddorfBangui   9 novembre 2017


 

La mission de l'ONU en République centrafricaine (RCA) a libéré des combattants rebelles accusés d'avoir tiré sur un soldat de la paix de l'ONU, documents confidentiels vus par le spectacle de la BBC.

 

Les deux hommes ont été remis à leur commandant en 2015 en dépit de blesser le gardien de la paix de l'ONU - un crime de guerre en vertu du droit international.

 

“La nécessité d’assurer le calme pour les élections était une préoccupation”, a déclaré à la BBC, Diane Corner, un haut responsable politique à l’ONU à l‘époque des incidents. Cependant, en regardant en arrière, elle estime que “ce n‘était pas la motivation” pour la libération des deux détenus.

 

Parce que l'incident s'est produit peu de temps avant des élections cruciales, les responsables de l'ONU ont choisi d '"apaiser le processus électoral" en "libérant les présumés criminels de guerre et en les remettant", selon un rapport confidentiel de l'ONU.

 

Cette révélation est le dernier coup porté à une mission de maintien de la paix en proie à des problèmes .

 

"Cela ne peut pas rester impuni"

 

L'incident lui-même a eu lieu en décembre 2015.

 

Quatre soldats rebelles appartenant à une milice majoritairement musulmane, l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC), qui se traduit par l'Union pour la paix en RCA, ont approché un point de contrôle de l'ONU sur les motocyclettes dans la ville centrale de Galaboroma.

 

Un gardien de la paix leur a demandé d'arrêter et leur a dit de mettre leurs mains au-dessus de leurs têtes pour une recherche. Mais au lieu de cela, deux des hommes ont sorti des armes et ont visé les troupes de l'ONU, révèle un rapport d'enquête confidentiel.

 

Des soldats de l'ONU ont riposté, tuant un rebelle nommé Junior et en blessant un autre.

 

Les deux autres rebelles ont été arrêtés et transférés au quartier général du bataillon dans la ville minière voisine de Bambari. Les hommes détenus auraient blessé un soldat de la paix de l'ONU.

 

Après une attaque contre des civils et des casques bleus de l'ONU, la MINUSCA a déclaré : "Toute attaque visant la population civile, l'ONU et le personnel humanitaire est un crime de guerre qui peut être poursuivi en conformité avec la loi centrafricaine et internationale. loi."

 

Pour sa part, l'UPC a nié que ses troupes avaient attaqué les casques bleus de l'ONU. "C'est faux", a déclaré le porte-parole de l'UPC, Souleymane Daouda.

 

Mais le haut responsable de l'ONU à Bambari à l'époque, Zlatko Bars-Dimitroff, a recommandé un «transfert immédiat» des rebelles à Bangui pour une «enquête appropriée» par les autorités judiciaires locales.

 

Pour les 14 prochains jours, une série de courriels entre hauts responsables de l'ONU et de la RCA ont décidé du sort des deux rebelles - Rodolphe Sombo-Igain et Ilyassa Ibrahim.

 

"Ils les ont laissés partir"

 

"Veuillez transmettre à la direction de l'UPC qu'en commettant de telles actions imprudentes, leurs éléments ont commis un crime grave qui ne peut rester impuni", a écrit Parfait Onanga-Anyanga, chef de la mission de maintien de la paix de l'ONU en RCA, Minusca. la BBC.

 

"L'UPC recevrait un message fort que les attaques contre Minusca [la mission de maintien de la paix de l'ONU en RCA] auront des conséquences (pas d'impunité)", a écrit M. Bars-Dimitroff.

 

Pourtant, pour "apaiser le processus électoral dans la région de Ouaka, les autorités de l'ONU ont décidé de libérer les présumés criminels de guerre, les remettant au dirigeant local de l'UPC Ali Darassa", indique le rapport confidentiel de l'ONU.

 

Human Rights Watch a documenté plusieurs crimes de guerre commis par M. Darassa et sa faction, l'un des principaux groupes rebelles luttant pour le contrôle de la région centrale du pays, riche en ressources naturelles.

 

D'un point de vue technique, les deux soldats rebelles ont été libérés sous le régime de la liberté provisoire et cela signifie que le tribunal peut toujours enquêter sur le suspect alors que cette personne est libre de toute détention.

 

Mais «relâcher quelqu'un dans la« liberté provisoire »dans le contexte actuel ne fait que les laisser partir», explique Lewis Mudge, chercheur de Human Rights Watch.

 

 

Comment arbitrer les seigneurs de la guerre à l'époque de Trump

 

 

Depuis 2011, il n'y a eu que deux sessions criminelles dans le pays - toutes deux devant la haute cour de Bangui. Aucune de ces sessions n'a traité des crimes commis pendant le conflit.

 

Des responsables de l'ONU ont remis en question la décision de libérer deux soldats rebelles. Un membre du personnel, Nicholas Vysny, a écrit dans une chaîne de courrier électronique interne que la mission de maintien de la paix doit être «prudente ... pour éviter de donner l'impression que la justice est négociable».

 

En effet, il y a une tendance des casques bleus de l'ONU qui ne cherchent pas à rendre des comptes aux groupes armés.

 

Juste un jour avant l'incident de Galaboroma, les rebelles de M. Darassa "ont attaqué le camp de déplacés de Ngakobo en toute impunité et continuent de commettre des crimes de guerre dans la région", a déclaré M. Mudge de Human Rights Watch.

 

Le chercheur a découvert que les rebelles avaient tué huit civils, en en tirant un dans la tête. L'UPC nie les allégations.

 

La libération des prisonniers était «une décision difficile», a déclaré Diane Corner, un haut responsable politique à l'ONU lors des incidents.

 

"La nécessité d'assurer le calme pour les élections était une préoccupation", a déclaré Mme Corner à la BBC. Cependant, en regardant en arrière, elle a dit que "ce n'était pas la motivation" pour la libération des deux détenus.

 

Le porte-parole de l'ONU, Vlad Monteiro, a déclaré que les rebelles avaient été libérés "pour permettre la poursuite des enquêtes". Pourtant, près de deux ans plus tard, aucune accusation n'a été portée contre la paire.

 

"Quand les hommes de Darassa peuvent tirer sur des soldats de la paix et massacrer des civils sans conséquences, cela ouvre la question du niveau d'engagement du gouvernement national, de Minusca et des partenaires internationaux envers la responsabilité", a déclaré M. Mudge.

 

"Le vrai problème est que Darassa comprend cette impunité", a poursuivi M. Mudge"Il n'est pas stupide et il devient de plus en plus audacieux chaque fois que ses hommes tuent et violent sans répercussion."

 

La BBC n'a pas pu parler directement à M. Sombo-Igain ou à M. Ibrahim, les deux criminels de guerre présumés, pour avoir leur compte rendu de l'incident.

 

"Corps jamais trouvé"

 

Ce n'était pas la première fois que l'UPC pouvait s'en tirer avec un meurtre.

 

Quelques mois avant l'incident de Ngakobo, un soldat de la paix de l'ONU, l'adjudant Claude Buzindu Bendera, a disparu à Bambari.

 

Vers 23h00, un soir de juillet 2015, le père de six enfants avait marché seul depuis son poste vers un autre bâtiment de l'ONU, en passant devant l'enceinte surveillée de M. Darassa.

 

Quelques minutes plus tard, les troupes de l'ONU à proximité ont entendu une "rafale" de 5 ou 6 coups de feu. Claude Bendera n'est jamais arrivé à destination.

 

Le commandant du bataillon congolais, le colonel Clement Bitangalo Bulime, a immédiatement contacté trois membres de l'UPC qui "ont tenté de dissimuler les choses", selon le rapport d'incident.

 

Après que les rebelles de l'UPC aient interdit l'accès à la scène de crime présumée le lendemain, les enquêteurs de l'ONU ont découvert des lacets militaires ainsi que des «marques de peau et de sang de chèvre» lavées «dans le but d'éliminer les taches de sang».

 

Le rapport d'incident conclut: "Toutes les preuves indiquent que sciemment ou inconsciemment l'Adjudant a été tué par la personne du groupe armé de l'UPC et plus tard ils ont essayé de cacher la scène en mettant beaucoup de faux moyens de diversion."

 

En public, l'ONU n'a jamais reconnu sa mort présumée et il n'a toujours pas été identifié comme un décès dans les documents publics de l'ONU.

 

"Le sort des soldats de la paix disparus reste flou, le corps n'a jamais été retrouvé", a déclaré Vlad Monteiro, un porte-parole de l'ONU.

 

"Nous restons optimistes qu'il peut être vivant."

 

Les tentatives de contacter sa famille en utilisant les informations de la famille suivante ont été infructueuses. Le porte-parole de l'armée de la RD Congo n'a pas pu être atteint.

 

Pour sa part, M. Darassa a tout nié, disant à l'ONU "qu'il n'était pas au courant de la source des coups de feu".

 

Deux jours plus tard, l'ONU a repris ses activités comme d'habitude, organisant une «réunion de sécurité» avec les dirigeants de l'UPC.

 

Au cours de la réunion, M. Darassa a suggéré de créer un nouveau comité pour sensibiliser le public à "la nécessité d'une plus grande cohésion sociale pour le retour de la paix".

 

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 22:32
"Tout mettre en oeuvre" pour obtenir de l'aide pour la Centrafrique (Najat Rochdi)

 

 

 

New York, Etats-unis, 10  novembre (Infosplusgabon) - Une personne sur quatre en République centrafricaine (Rca) est soit déplacée, soit réfugiée dans un autre pays, a déclaré une haute responsable des Nations unies, invitant la Communauté internationale à débloquer plus de ressources pour un programme humanitaire actuellement en partie financé.

 

"La communauté humanitaire a des capacités très limitées et se bat pour assurer des services de base" aux alentours des deux principales villes, a déclaré Najat Rochdi à la presse à New York et révélant qu'il s'agit d'une question de vie ou de mort.

 

Dans un compte-rendu de l'évolution de la situation humanitaire en Rca - où elle est représentante spéciale adjointe du secrétaire général pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et coordonnatrice-résidente des Nations unies - Mme Rochdi a indiqué que le plan d'action humanitaire de près de 500 millions de dollars pour 2017 n'était financé qu'à 39 pour cent.

 

"Ce n'est pas le moment d'abandonner le peuple de la Rca", a déclaré Mme Rochdi, en soulignant "un niveau de famine sans précédent" dans un pays où la population dépend de l'agriculture et où les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables.

 

En plus du manque de vivres, l'un des principaux problèmes en Rca est le manque de médicaments et d'accès aux soins de santé. Soixante pour cent des structures de santé sont dirigées par des organisations internationales et des organisations non-gouvernementales, selon le compte-rendu de Mme Rochdi.

 

"Le sous-financement plombe la capacité à réagir", a expliqué Mme Rochdi. "Ne pas faire face aux besoins actuels va anéantir tous les efforts", en n'affectant pas seulement ce pays, mais également toute la région d'Afrique centrale.

 

Elle a demandé à la Communauté internationale de " tout mettre en œuvre et ne laisser personne sur le bord de la route".

 

La situation sécuritaire a continué à se dégrader depuis mai 2017, avec un regain de violence qui pourrait atteindre le niveau de 2014, "parfois pour des raisons ethniques", a indiqué Mme Rochdi.

 

Elle a averti que le nombre élevé de personnes déplacées de leurs maisons rendait la réconciliation entre les communautés musulmanes et catholiques et la reconstruction des services et des habitations détruits, extrêmement difficiles.

 

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, s'est rendu en Rca le mois dernier pour mettre en lumière une crise qui, selon lui, a largement été oubliée par la Communauté internationale. Au cours de cette visite, il a visité le quartier PK5, un quartier musulman de la capitale, Bangui, qui a été le théâtre de violences. Il a également rencontré des responsables chrétiens locaux qui ont parlé de réconciliation.

 

Les casques bleus de la MINUSCA ont pour mission de protéger les populations des tensions communautaires et de stabiliser les zones où des combats ont eu lieu.

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10 novembre 2017 5 10 /11 /novembre /2017 22:19
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Le jugement du Conseil d’Etat dans l’affaire Joseph Bendounga contre l’Etat attendu mardi prochain

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 10 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, le 10 Novembre 2017(RJDH)—Le verdict du Conseil d’Etat dans l’affaire Joseph Bendounga contre l’Etat centrafricain est attendu pour le mardi 14 novembre prochain. Annonce du Conseil d’Etat faite ce 7 novembre par le soin du greffier en chef Félix Zio à Bangui.

 

Joseph Béndounga, leader du parti MDREC ex allié de Faustin Archange Touadera a saisi le Conseil d’Etat aux fins de l’annulation des décrets portant nomination des leaders des groupes armés au gouvernement et à la présidence de la République d’une part et d’autre part l’inobservation de la loi de parité dans la composition du gouvernement Sarandji 2.

 

En saisissant le Conseil d’Etat Joseph Béndounga se positionne en d’honneur de leçon à son ancien allié politique et gardien de la Constitution du 30 mars et des dispositions des recommandations du forum de Bangui. Faisant ainsi un clin d’œil aux femmes, le n°1 du MDREC soulève le débat sur la volonté des pouvoirs publics à aller jusqu’au bout de la logique car depuis l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi sur la parité en novembre 2016 et sa promulgation par le chef de l’Etat centrafricain, le décret d’application reste toujours attendu.

 

Mais si la démarche du MDREC s’avère saine elle est à la fois un test pour cette juridiction censée veiller sur l’applicabilité de la loi. Beaucoup de centrafricains joints sur cette question disent attendre le verdict et continuer de faire confiance en la justice même si la chance d’obtenir gain de cause est si mince pour les autres.

 

Outre les contestations électorales devant la Cour Constitutionnelle, c’est la première fois qu’un leader politique attaque devant le Conseil d’Etat un décret signé par Faustin Archange Touadera.

 

 

Centrafrique : Des moustiquaires imprégnées distribuées aux ménages pour combattre le palu

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 10 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 10 Novembre 2017 (RJDH)—Le gouvernement et le FICR lancent l’opération de distribution des moustiquaires imprégnées dans tous les arrondissements de Bangui ce 10 novembre, une semaine après le lancement officiel par Faustin Archange Touadera. Objectif réduire le taux de mortalité lié au paludisme.

 

Le paludisme constitue la cause de mortalité et de morbidité dans le pays. Pour s’attaquer à cette pandémie, le gouvernement à travers l’opération de distribution des moustiquaires imprégnées « porte par porte » en encourageant la population à dormir sur ces moustiquaires dont la durée est de trois ans.

 

Selon Paul Ouagui, superviseur des distributions des moustiquaires (Milda) du 2ème groupe du 8èmearrondissement, la réduction du taux de la mortalité occasionné par le paludisme dépend de la réussite de cette campagne, « nous avons le devoir de mettre à la disposition de toute la population les Milda. Nous sensibilisons les habitants au fur et à mesure que nous sillonnons les quartiers. C’est la nouvelle technique adoptée pour que tous les ménages de la ville ait au moins deux Milda », a-t-il expliqué.

 

Balla Moustapha, chef du quartier Gongonon6 et 1er adjoint au maire du 8ème arrondissement déplore la lenteur constatée dans la distribution des moustiquaires imprégnées, « la distribution a pris du retard et le nombre des moustiquaires n’a pas été suffisant pour chaque équipe. La première tranche est épuisée et les distributeurs sont en train d’attendre les lots, ce qui a démotivé certains habitants qui s’impatientent déjà », a-t-il relevé.

 

L’opération de distribution s’étend du 10 au 16. Cette opération intervient à un moment où un rapport de l’Institut Pasteur de Bangui indique que les moustiques résistent aux insecticides

 

 

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 23:42
Scrutins laborieux à l'ONU pour renouveler cinq juges de la CPI
Scrutins laborieux à l'ONU pour renouveler cinq juges de la CPI

 

 

 

Nations unies (Etats-Unis) AFP / 09 novembre 2017 23h23 - Longue journée pour les membres de l'ONU où l'Assemblée générale des Nations Unies - 193 membres - et le Conseil de sécurité - 15 membres - votent pour attribuer cinq postes de juges à la Cour pénale internationale (CPI).



Problème: il y a six candidats. Deuxième problème: l'Assemblée et le Conseil doivent choisir les mêmes candidats au même moment dans deux salles différentes. Troisième problème, pour être élu, un candidat doit obtenir une majorité de 97 voix à l'Assemblée, et de 8 au Conseil de sécurité.

 

Et jusqu'à présent, tous les candidats sont au-dessus de ces deux barres.



A l'Assemblée générale, quatre tours scrutins plus tard, chacun des six candidats en lice a recueilli plus d'une centaine de voix. Au Conseil, ils ont tous obtenu plus d'une dizaine de voix lors des premiers tours.

Le règlement impose de nouveaux scrutins jusqu'à ce que les deux organes des Nations unies parviennent simultanément au même résultat. Cela pourrait durer jusqu'à lundi, estime-t-on avec prudence à l'ONU. Si deux ou trois candidats sur les cinq sont choisis par les deux enceintes, cela clarifierait le processus, ajoute un diplomate.



Parmi les six candidats à un mandat de neuf ans débutant le 6 février 2018, cinq - France, Inde, Brésil, Somalie, Royaume-Uni et Inde -, sont déjà juges de la Cour et demandent une réélection. Le sixième est un candidat du Liban.



Lors des quatre premiers tours de scrutin, tous les postulants ont globalement vu baisser leurs scores. Celui qui s'approche le plus de la barre fatidique des 97 voix à l'Assemblée est le candidat britannique, crédité de seulement 107 suffrages au 4e tour contre 147 au 1er. Mais même en passant sous les 97 voix, il restera en lice s'il obtient la majorité dans l'autre enceinte. Et donc peut se refaire à l'Assemblée générale au tour suivant... 



La procédure de vote est entrecoupée de pauses interminables, surtout pour le Conseil de sécurité où le scrutin est très rapide. A l'Assemblée, certains représentants se font prendre en photo lors du vote.



La Cour pénale internationale est composée de 15 membres, renouvelables par tiers tous les trois ans. En 2014, il avait fallu 7 scrutins à l'Assemblée générale et 4 au Conseil de sécurité pour parvenir à élire cinq juges.



Juridiction unique, basée à La Haye, la Cour est destinée à poursuivre les plus hauts responsables de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre lorsque les justices nationales ne le peuvent ou ne le veulent pas.


(©)

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 23:24
Lu pour vous : Forum des investisseurs : la Centrafrique veut croire à sa bonne étoile
Lu pour vous : Forum des investisseurs : la Centrafrique veut croire à sa bonne étoile

 

 

 

 

http://afrique.latribune.fr  Par Khadim Mbaye  |  09/11/2017, 16:12

 

C’est le prolongement du forum de novembre 2016 à Bruxelles. Bangui accueille depuis mercredi une centaine d’hommes d’affaires étrangers dans le cadre d’une rencontre de deux jours qui devront permettre aux opérateurs économiques centrafricains de convaincre les bailleurs et investisseurs à investir en RCA, un pays en pleine crise depuis des années.

 

Il faut le dire toute suite, c'est un pari audacieux que de tenter d'attirer les investisseurs étrangers en Centrafrique, au vu de l'instabilité du pays. Qui serait téméraire à ce point d'investir son argent dans un pays déchiré en mille morceaux par une crise politique et sécuritaire majeure, et ce depuis des années ? Et pourtant, Faustin Archange Touadera, président de la République centrafricaine (RCA), veut bien croire à sa bonne étoile. L'homme fort de Bangui remue terre et ciel pour convaincre les opérateurs étrangers d'investir en RCA qui selon Médecins sans Frontières (MSF) est « un pays déjà exsangue ».

 

Pour ce faire...

 

Pour relever ce défi, les autorités centrafricaines organisent depuis hier, 8 novembre, un forum des investisseurs. Un seul plat figure au menu de ce rendez-vous qui se termine ce jeudi : les opérateurs économiques nationaux discuteront tout au long de l'événement avec de potentiels investisseurs en présentant les opportunités d'affaires et le partenariat avec le secteur privé national. L'objectif : saisir cette occasion pour promouvoir les secteurs prioritaires comme l'agriculture et élevage, forêts, mines, transports, Infrastructures, Industries et Services.

 

Faustin Archange Touadéra qui veut « rendre compétitive l'économie nationale, capable d'assurer l'éclosion et le développement d'entreprises viables, créatrices d'emplois durables et de richesses », a d'ailleurs pris des mesures incitatives allant dans le sens de charmer les bailleurs internationaux.

 

Des mesures très alléchantes

 

Les mesures édictées par le gouvernement, selon l'Agence Xinhua, comprennent, entre autres, « le cadre de dialogue public-privé, les avantages fiscaux et la possibilité d'un recours à l'arbitrage du centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements ».

 

Selon toujours la même source, une batterie de mesures concernent l'éventualité d'un transfert de revenus provenant des capitaux investis, le libre accès aux marchés publics, la transparence dans la procédure d'attribution des marchés et la probabilité d'un recours au niveau du conseil de régulations des marchés publics, a également été prise.

 

De plus, l'Union européenne, un partenaire majeur de la RCA, a promis aux centrafricains une assistance pour couvrir les risques d'investissement dans le pays pour rassurer la centaine d'investisseurs venus d'Europe, de Russie, d'Amérique, d'Asie, mais aussi de la région africaine comme le Nigéria et Tchad, pour participer à cette rencontre.

 

 

 

A ces investisseurs annoncés en Centrafrique il faut ajouter la participation d'autres opérateurs déjà présents dans le pays. L'on peut notamment citer la chinoise DEWY, par exemple, qui a débarqué au début du mois d'octobre en RCA rejoignant ainsi une autre entreprise minière chinoise, China Géo engineering Corporation International, installée dans le pays depuis le mois de janvier dernier. Des entreprises françaises sont également présentes en Centrafrique dans de nombreux secteurs tels que les télécommunications, le transport aérien, ainsi que le secteur des PME.

 

Les défis sécuritaires demeurent

 

Seulement, si les investisseurs sont convaincus du potentiel et des opportunités d'affaires de la RCA, il n'en demeure pas moins que la crise sécuritaire qui mine la RCA reste toujours une inquiétude pour les hommes d'affaires étrangers malgré la récente visite dans le pays du SG de l'ONU, Antonio Guterres, qui dans la foulée de son déplacement a annoncé l'arrivée prochaine de 900 casques bleus supplémentaires.

 

Aujourd'hui, plus de 50% du territoire de la RCA échappe au contrôle de l'Etat centrafricain et ce, malgré la présence de 12.000 soldats des Nations unies dans le pays. Donc tout naturellement, pour parvenir à une reprise économique en RCA, il est essentiel de mener des reformes pour une réconciliation nationale et de restaurer le pouvoir de Bangui dans tout le pays, comme le préconise le Fonds monétaire international.

 

 

Le Niger veut acheminer son pétrole via le pipeline Tchad-Cameroun dès 2018

 

http://afrique.latribune.fr  Par Emmanuel Atcha  |  04/11/2017, 17:15

 

Le Niger compte relancer les négociations sur l'acheminement de son pétrole brut via le pipeline Tchad-Cameroun en 2018, a-t-on appris du ministre nigérien des finances. D'après le responsable gouvernemental, cette option s'avère moins coûteuse pour le pays par rapport au pipeline Niger-Bénin.

 

A partir de 2018, les autorités nigériennes voudraient acheminer leur pétrole brut via le pipeline Tchad-Cameroun lequel à leurs yeux est le plus court pour le convoi. Dans cette perspective, le Niger vient de révéler qu'il comptait relancer les discussions afin de concrétiser ce projet. L'information a été révélée par le ministre nigérien des finances, Hassoumi Massaoudou. « Dans un premier temps, il s'agit de 60 000 barils par jour; et il fallait pour la valoriser, choisir le chemin le plus court qui va exiger les investissements moins coûteux. Il s'avère qu'avec le pipeline Tchad-Cameroun, il nous suffira de construire un pipeline d'à  peu près 600 km pour faire la jonction entre le Niger et ce pipeline existant », a souligné le ministre.

 

A Niamey, le choix du pipeline Tchad-Cameroun au détriment de celui du Niger-bénin, s'explique essentiellement par des raisons économiques et sécuritaire. « En cas d'abandon de l'option tchado-camerounaise, l'investissement à consentir par le Niger passerait alors du simple au double, puisqu'en plus du pipeline à construire, en territoire nigérien, il va falloir construire en intégralité un autre oléoduc du côté béninois, alors que le pipeline Tchad-Cameroun, lui, existe déjà », a poursuivi Hassoumi Massaoudou.

 

Il faut noter que le pipeline Tchad-Cameroun est long de 1.500 kilomètres. Il ne faudra ainsi pour le pétrole nigérien parcourir que 2100 kilomètres à peu près pour rallier le Cameroun. On ajoutera à cette distance 600 kilomètres entre le Niger et le Tchad.

 

En 2013, un accord a été déjà signé dans ce sens

 

Ce projet d'acheminer le pétrole brut via le Cameroun ne date pas d'aujourd'hui. En 2013, un accord a été déjà signé par les ministres du pétrole du Niger et du Cameroun à Yaoundé suite à l'application de la loi n°96/14 du 5 août 1996 du Cameroun portant régime du transport par pipeline des hydrocarbures en provenance des pays tiers. L'accord fixe les conditions de transit sur le territoire camerounais des hydrocarbures en provenance du Niger et leur évacuation jusqu'à la côte atlantique camerounaise. Un bel acte de coopération sud-sud retient-on.

 

Pour le Cameroun, les attentes se situent très clairement dans les revenus que tirera le pays du paiement, par les expéditeurs d'un droit de transit qui reflétera la hausse de la production transportée par le pipeline. Le 29 octobre 2013 ce droit a été revalorisé, passant de 195 francs CFA le baril à 618 francs CFA le baril. Il est a rappelé qu'au premier trimestre 2017, le droit de transit du pétrole tchadien sur le territoire camerounais, via le pipeline Tchad-Cameroun a culminé à 9,01 milliards de francs CFA. Un montant en chute de 1,8 milliard de francs CFA par rapport aux 10,8 milliards de francs CFA obtenus sur la même période en 2016. Une belle opportunité pour l'économie du Cameroun qui ces dernières années peine sortir la tête de l'eau à cause de la baisse des cours du pétrole sur le plan international

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 16:23
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : L’honorable Yékatom alias Rambo visé par une plainte pour agression

 

PAR RJDH LE 9 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 09 novembre 2017 (RJDH)—Une plainte pour agression a été déposée au tribunal de Bimbo contre l’honorable Alfred Yékatom alias Rambo, ancien chef rebelle Antibalaka. L’information a été confirmée par plusieurs sources concordantes, contactées par le RJDH.

 

Cette plainte fait à l’intimidation d’une famille par armes à feu sur instruction du député Yékatom. L’acte qui s’est produit dans la nuit du dimanche à lundi, avait provoqué la panique dans la localité. De sources concordantes, le parquet de Bimbo a été saisi par la famille intimidée, « nous avons réceptionné une plainte contre l’honorable qui réside dans notre juridiction. Le parquet de Bimbo est compétent par ce que l’acte s’est produit dans notre localité », a expliqué une source proche du parquet de Bimbo où réside l’honorable Alfred Yékatom Rambo.

 

Selon les informations du RJDH, le parquet de Bimbo a saisi le procureur général pour conduite à tenir, « je puis vous dire que le parquet de Bimbo saisi, a touché le procureur général pour des instructions sur ce dossier. Pour le moment, l’affaire est à ce niveau », explique une source au sein de ce département.

 

Le procureur prêt le tribunal de Grande instance de Bimbo, contacté par le RJDH a confirmé l’existence de la plainte sans vouloir commenté. Aucune enquête n’est encore ouverte. Elle ne pourrait être possible que si le procureur général donne suite à la requête du parquet de Bimbo. Pour le moment, difficile d’évoquer une quelconque levée d’immunité parlementaire du député mis en cause. En la matière, l’Assemblée Nationale saisie par le gouvernement peut procéder à la levée de cette immunité pour permettre au député de répondre de ses actes devant la justice.

 

De sources bien informées, les plaignants craignent déjà pour leur vie, « ce chef rebelle a des éléments partout à Bimbo et dans la Lobaye qu’il continue de contrôler par les armes. Les plaignants sont en danger parce qu’il peut tout faire », a confié un proche de cette famille que nous n’avons pas pu joindre.

 

Alfred Yékatom alias Rambo puissant chef rebelle Antibalaka, élu député de Mbaiki 5 est cité depuis 2014 dans plusieurs rapports d’organisation de défense de droit de l’homme qui l’accusent d’assassinat de civils, de prélèvement des taxes illégales entre Bangui et Mbaiki, d’exploitation illégale de ressources du pays dans la Lobaye. Ces faits ont conduit à l’inscription de son nom le 20 aout 2015 dans la liste des personnes et entités « se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en RCA » conformément au paragraphe 11 de la résolution 2196 du conseil de sécurité des Nations-Unies

 

 

 

Centrafrique Des jeunes expriment à la CPS leur inquiétude au sujet de réparation des victimes

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 9 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, le 09 Novembre 2017(RJDH) —Plusieurs leaders des organisations de la jeunesse ont émis de doutent quant à la réparation des victimes de la crise qu’a connues le pays. Inquiétude exprimée ce 08 novembre lors d’une rencontre de sensibilisation de ces derniers par  la Cour Pénale Spéciale à Bangui.

 

Dans son avancement, la Cour Pénale Spéciale sensibilise les couches sociales à s’approprier cette juridiction nationale. C’est dans ce contexte que les jeunes, leaders des organisations de la jeunesse ont été reçus. Cette inquiétude est exprimée quelque jour après l’entrée en fonction des officiers de police judiciaire de la Cour Pénale Spéciale.

 

Les discussions autour du fond de réparation sont en cour selon le Substitut International du Procureur de la CPS Dieudonné Detchou, « le  fonds  de réparation actuellement n’existe pas maintenant. Et la réparation suppose qu’il y a des fonds nécessaires et donc c’est quelque chose qui est encore en discussions » a précisé le Substitut International.

 

Dans la présente loi relative à cette institution, aucune disposition pratique n’est prise, ni la question de la réparation des victimes des événements dans le pays. Alors dans la Constitution du 30 mars en son article 21, qui stipule que « tout individu victime de violation des dispositions des articles 1er et 20 du présent titre a droit à réparation » peut-on lire dans la Constitution du 30 mars 2016.

 

L’article 69 portant création  de la Cour Pénale Spéciale en Centrafrique alinéa 2, stipule que le gouvernement est tenu de prendre toutes les mesures pour fournir à la Cour Pénale Spéciale les moyens lui permettant d’accomplir cette mission dans l’intérêt des victimes.

 

Le Magistrat Patience Grengbo, Juge à la CPS reconnait ces dispositions et plaide pour la mobilisation de fonds de la communauté internationale, « la réparation, la loi centrafricaine a prévu. Cette problématique au niveau de la CPS aujourd’hui pose problème en ce sens qu’il y a des indigènes qui n’ont pratiquement rien. Nous sommes en train de réfléchir pour mettre en place un comité afin de mobiliser de fonds auprès des partenaires pour pouvoir répondre aux exigences des victimes » a-t-il développé.

 

Des jeunes leaders lors de sensibilisation sur la CPS, souhaitent que la question de réparation soit traitée avec acuité, car les centrafricains ont été violés, tués, assassinés, marginalisés, et donc il faut que des fonds soient mis à la disposition de la cour pour répondre à cette préoccupation, a insisté Aristide Yangoupandé un des jeunes.

 

Cette rencontre avec les jeunes sur la cour pénale spéciale (CPS) intervient après celle des leaders femmes organisée par le PNUD et bien d’autres agences du système des nations unies en Centrafrique.

 

 

Centrafrique : ASA renforce le plateau technique de certaines structures sanitaires à Bangui

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 9 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, le 8 Novembre 2017(RJDH)—Deux centres de santé et un hôpital ont reçu des kits de renforcement de leur plateau technique à Bangui. Un don de l’Afrique Secours et Assistance (ASA) sur financement du HCR. La cérémonie de remise a eu lieu ce 8 novembre à l’hôpital Communautaire à Bangui.

 

Il s’agit des centres de santé urbains de Mamadou Mbaïki au km 5, celui de Lakouanga dans le 2e arrondissement et de l’hôpital communautaire. Une initiative  qui s’inscrit dans le cadre du projet d’appui aux réfugiés urbains porté par Afrique Secours et Assistance. Ces structures de santé sont choisies sur les critères de forte concentration des réfugiés et aussi faire profiter à la population les acquis du renforcement de ces structures publiques de santé en plateau technique.

 

Didier Samy cadre à Afrique Secours et Assistance (ASA) ce don s’inscrit dans les objectifs du HCR « ce sont les hôpitaux qui sont le plus fréquentés par la cible première du HCR, les réfugiés. Mais ce renforcement de capacité ne va pas bénéficier qu’aux réfugiés. Quand les usagers vont venir à l’hôpital ces matériels vont aussi participer à leur soin » a-t-il dit.

 

Joël Nganaféï, surveillant général à l’hôpital Communautaire « ce don est d’une importance capitale que nous ne pouvons que saluer à sa juste valeur. Nous sommes un centre de référencement et nous formons aussi des étudiants. Lorsqu’on n’a pas de matériels on aura certainement des difficultés et même dans la prise en charge des patients. Donc nous ne pouvons que dire merci à ASA pour son soutien » a-t-il remercié.

 

Ce don est fait à ces structures de santé deux semaines après la dotation des enfants réfugiés urbain des kits scolaires à Bangui.

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 00:23
Centrafrique : plus de 1.000 victimes de violence sexuelle depuis janvier (MSF)

 

 

 

 

BANGUI, 8 novembre (Xinhua) — John Johnson, coordonnateur terrain de l’ONG humanitaire Médecins sans frontières (MSF), a indiqué mercredi à Xinhua que 1.253 victimes de violences sexuelles des deux sexes avaient été prises en charge entre janvier et septembre 2017.

 

M. Johnson a précisé que cette prise en charge gratuite concernait les victimes des violences sexuelles résidant à Bangui ou dans des provinces de la République centrafricaine (RCA) et comprenait des soins médicaux et une assistance psychosociale, voire juridique.

 

Il a conseillé aux victimes des violences sexuelles de se présenter dans une clinique le plus tôt possible, au plus tard trois jours après l’incident, afin d’améliorer la lutte contre les infections sexuellement transmissibles.

 

Les violences sexuelles sont de plus en plus utilisées comme une arme psychologique visant à ébranler l’adversaire. Il faut ajouter à cela les pesanteurs socio-culturelles qui font que certaines victimes préfèrent taire leur agression par crainte de faire honte à leur communauté. Ce qui donne à penser que le chiffre de 1.253 victimes prises en charge par MSF ne serait qu’une partie émergée de l’iceberg.

 

En outre, la situation socio-sécuritaire en RCA, avec la persistance des menaces des groupes armés, fait que de nombreux travailleurs humanitaires ont réduit leurs interventions dans certaines localités, voire retiré purement et simplement leur personnel sur place.

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9 novembre 2017 4 09 /11 /novembre /2017 00:00
Le Trésor américain critique les prêts de la Banque mondiale

 

 

 

Washington AFP / 08 novembre 2017 23h08 - Un responsable du Trésor américain a vivement critiqué mercredi devant le Congrès la politique de prêts de la Banque mondiale, dont les Etats-Unis sont le premier actionnaire.



Le sous-secrétaire au Trésor en charge des affaires internationales, David Malpass, a blâmé la Banque mondiale pour "continuer à prêter d'importantes sommes d'argent à des pays qui ont un meilleur revenu par tête d'habitant et un accès au marché des capitaux".



Depuis 2009, affirme le responsable américain, 40% des prêts de la banque mondiale sont allés à des pays qui auraient dû, selon lui, être "reclassés" comme ayant une économie et un accès aux financements sur les marchés suffisants. 



Dans un discours devant la sous-commission du commerce et de la politique monétaire de la Chambre des représentants, M. Malpass relève que la Banque mondiale tarde à reclasser ces pays car "elle veut lutter contre la pauvreté dans les pays à revenu moyen (...) et couvrir ses frais en prêtant à des pays plus faciles et moins risqués". 



Il juge que les discussions concernant le processus de reclassement des pays sont souvent "pas sérieuses et sans objet" alors que la décision de reclassement revient fréquemment au pays concerné. 



"Nous pensons que la Banque mondiale peut faire un meilleur travail à tenir ses engagements envers les pays les plus pauvres tout en sauvegardant un modèle de gestion sain", ajoute-t-il.



La banque mondiale a réagi en affirmant qu'elle était "toujours à la recherche de moyens de répondre au mieux aux besoins des pays partenaires face aux défis mondiaux croissants tels que les conflits armés, les crises de réfugiés, les maladies et autres menaces", selon un porte-parole.



L'institution base sa politique de "reclassement" d'un pays non seulement sur le revenu par tête d'habitant (au minimum 6.875 dollars/an) mais aussi sur la solidité de ses institutions et son accès au marché des capitaux à des coûts raisonnables. Depuis 1982, 14 pays ont ainsi été reclassés mais certains sont retombés dans la catégorie des pays très pauvres à la suite d'une détérioration de leur économie.

 

M. Malpass, qui récemment avait souhaité que la Chine emprunte moins aux institutions financières internationales, a critiqué cette fois-ci la politique économique de Pékin dont "la libéralisation semble ralentir voire s'inverser".



"Récemment le rôle de l'Etat a augmenté dans l'économie chinoise. Les entreprises d'Etat ne font pas face à des contraintes budgétaires et la politique industrielle chinoise devient de plus en plus problématique pour les entreprises étrangères", a affirmé ce responsable de l'administration Trump alors que le président américain est actuellement en visite à Pékin.



"Ce ne sont pas le genre de réformes vers une économie de marché que la Chine a entrepris par le passé ou dont elle a besoin", a ajouté M. Malpass.



Evoquant la 15e revue des quotes-parts du FMI qui doit être achevée d'ici octobre 2019, le responsable américain estime que "pour l'instant" le FMI a les ressources "amplement" suffisantes pour mener à bien sa mission. 



Il invite par ailleurs le Fonds à presser les pays emprunteurs à fournir "des informations exactes et ponctuelles" sur leur endettement alors que le FMI vient de donner six mois au Venezuela pour mieux l'informer sur ses statistiques économiques.


(©)

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 23:29
La Centrafrique tente d'attirer des investisseurs
La Centrafrique tente d'attirer des investisseurs

 

La Centrafrique tente d'attirer des investisseurs

 

http://www.dw.com 08.11.2017

 

Pas facile, au vu de l'instabilité en RCA, de convaincre les opérateurs étrangers d'investir dans le pays. C'est pourtant l'objectif d'une rencontre de deux jours à Bangui.

 

Bangui, la capitale centrafricaine, accueille depuis mercredi les travaux d'un Forum des investisseurs pour relancer l'économie nationale d'un pays en pleine crise.

 

Cette rencontre de 48 heures pourrait donner la possibilité aux opérateurs économiques nationaux de discuter avec de potentiels investisseurs, alors même que le climat sécuritaire du pays reste très instable.

 

Pour les autorités de Bangui, « ce forum est l'une des réponses du gouvernement au problème de développement de la RCA en rapport avec les actions inscrites dans le troisième pilier du RCPCA ». Le RCPCA est un plan de consolidation de la paix et de relèvement économique de la République centrafricaine, soumis à l'appréciation des bailleurs de fonds à Bruxelles en 2016 et pour lequel une promesse de plus de 1.200 milliards de Francs CFA avait été recueillie.

 

Promouvoir la coopération économique

 

Ainsi, à travers cette rencontre de Bangui, le gouvernement entend renforcer les capacités du monde des affaires de la RCA et la coopération économique dans la CEMAC et le reste du monde.

 

Pour cela, quelques mesures incitatives sont prises. Faustin Archange Touadera, président de la République, les développe en ces termes: "Notre ambition est d'assurer une économie compétitive, seule en mesure d'assurer l'éclosion et le développement d'entreprises viables, créatrices d'emplois durables et de richesses". 

 

Parmi ces mesures préconisées par le gouvernement, il y a le ", on notera le cadre de dialogue public-privé, l'octroi des avantages fiscaux en phase de réalisation et d'exploitation des investissements ».

 

Premières réponses favorables

 

Pour cette première journée, certains investisseurs se sont manifestés favorablement. C'est le cas de la Plateforme initiative développement socioculturelle dénommée DSH Group, venue d'Espagne, et qui se dit intéressée par le secteur agricole. Mansour Boidaha en est le point focal et il explique avoir "des projets sur plusieurs secteurs : agricole, mines, énergie, industrie, habitat, architecture. Et, dès qu'on rentre chez nous, on va être les ambassadeurs de la Centrafrique parce que vraiment on est ravi, c'est un pays stable et encourageant pour les investisseurs de venir investir, c'est un pays qui commence à se reconstruire".

 

A ce jour, la France est l'unique investisseur non régional qui compte une vingtaine d'entreprises dans le pays.

 

Elles œuvrent dans des secteurs structurants tels que la logistique, la distribution des produits pétroliers, l'exploitation forestière, les télécommunications, le transport aérien, ainsi que le secteur des PME.

 

 

 

FORUM DES INVESTISSEURS EN RCA : Met-on la charrue avant les bœufs ?

 

 

http://lepays.bf  08 novembre 2017


 

Hier, 8 novembre 2017, s’est ouvert à Bangui, capitale de la RCA, le Forum des investisseurs. 36 de ces investisseurs arrivent de l’étranger. Pour l’instant, il s’agit, pour les participants, de voir si la Centrafrique est désormais un vivier pour développer leur économie. L’on peut déjà saluer à sa juste valeur, l’intérêt que portent  les investisseurs à ce pays, tout en se posant la question de savoir s’ils avaient véritablement besoin d’effectuer le déplacement de Bangui pour prendre le pouls de la situation qui y prévaut. En effet, il est de notoriété publique que le pronostic vital de ce pays est pratiquement engagé depuis la chute de François Bozizé. Et l’élection du Mathématicien Faustin Archange Touadéra à la tête de l’Etat, n’a pas contribué, pour le moment, au grand désenchantement des Centrafricains, à apporter des éléments de réponse aux nombreuses et complexes équations qui se posent au pays.

 

La table ronde de Bruxelles a tous les attributs d’un fiasco

 

Une de ces équations est sans conteste celle liée à l’insécurité savamment entretenue par les groupes armés. Et ce contexte, marqué par la loi des desperado, est la conséquence logique du fait que 70%envergure des défis qui se dressent devant le pays seulement 940 millions de nos francs ont été décaissés. Et ce montant represen  du territoire échappe encore au contrôle de l’Etat centrafricain, si l’on peut se risquer à l’appeler ainsi. De ce fait, l’on peut, à propos du Forum des investisseurs, se poser la question suivante : met-on la charrue avant les bœufs ? Car, la bonne méthodologie aurait consisté d’abord à mettre un point d’honneur à restaurer l’Etat centrafricain. Ce prérequis s’impose à tout. Certes, la MINUSCA (Mission des Nations unies de soutien à la Centrafrique) est déployée dans le pays, mais l’on peut dire que celle-ci est loin d’avoir ramené les groupes armés à de meilleurs sentiments. Sous ses yeux, en effet, les forces négatives que sont la Séléka, les Anti-balaka et leurs appendices, se livrent encore à leur sport favori chaque jour que Dieu fait, c’est-à-dire violer, tuer, piller, brûler sans scrupule et sans retenue. C’est cette  violence ambiante, entre autres, qui explique le résultat franchement décevant du financement du plan de relèvement et de consolidation de la paix dans ce pays. En effet, sur des promesses de financement à hauteur de 1600 milliards de F CFA faites par les bailleurs de fonds à Bruxelles, depuis le 17 novembre 2016, seulement 940 millions de nos francs ont été décaissés. Ce montant représente une véritable broutille, face à l’envergure des défis qui se dressent devant le pays. Pour tout dire, la table ronde de Bruxelles, un an après, a pratiquement tous les attributs d’un fiasco. Et comme les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, l’on peut craindre que le Forum des investisseurs qui s’est ouvert, le 8 novembre dernier sur le sol centrafricain, soit sanctionné par un manque d’enthousiasme des participants à délier les cordons de la bourse pour aider la RCA à sortir la tête de l’eau. L’argent, dit-on,  a peur du bruit. Or, force est de constater que pratiquement toute la Centrafrique vit au rythme des crépitements des armes et de l’aiguisement des machettes des groupes armés. Les chefs de guerre qui entretiennent ce climat de terreur, n’ont aucun intérêt à y mettre fin. Car, cela leur permet de se livrer, en toute tranquillité, à l’exploitation des immenses richesses dont le pays regorge. C’est pourquoi, la première action qui, visiblement, vaut la peine d’être menée impérativement, est de les neutraliser.

 

La RCA a besoin d’être assistée de manière  significative

 

Et la communauté internationale a l’obligation politique et sociale d’aider le malheureux Archange Touadéra à aller dans ce sens. C’est véritablement cet exercice de salubrité publique qui peut inciter les investisseurs, nationaux comme étrangers, à se lancer à l’assaut de la reconstruction de la République centrafricaine. En tout état de cause, la RCA a besoin d’être assistée de manière  significative. Et les investisseurs ont  leur partition à jouer. D’ailleurs, l’on peut dire que leurs actions pourraient contribuer à engager le pays résolument sur le chemin de la normalisation de la situation. Et les arguments qui soutiennent cette thèse sont nombreux. Premièrement, leurs investissements peuvent créer des emplois pour les populations dont l’écrasante majorité est rongée aujourd’hui par l’oisiveté. Celle-ci, on le sait, est source de bien d’autres vices dont celui qui consiste à offrir ses bras à ceux qui ne peuvent prospérer que si la Centrafrique est dans le chaos. Deuxièmement, si les investissements sont bien orientés, ils ont de fortes chances de rattraper les disparités en termes de développement des régions du pays. Et cela a pu servir de grain à moudre à la Séléka pour en découdre  avec le régime de François Bozizé. Troisièmement, les impôts que peuvent générer les activités des investisseurs, peuvent apporter de l’argent frais au budget de l’Etat. Toute chose qui peut lui donner les moyens de faire face à certaines dépenses de souveraineté, donc de se positionner dans le concert des nations comme un Etat digne de ce nom. Enfin, les investisseurs ont l’avantage qu’ils évoluent dans un cadre légal. Ce qui permet à l’Etat de suivre la traçabilité de leurs activités et de certifier leurs productions. De manière évidente, cette démarche, qui participe de la  transparence des affaires, peut porter un coup dur à tous ces groupes armés dont la prospérité, on le sait, est bâtie sur le trafic illicite des ressources minières des zones qu’ils occupent. Mais, pour véritablement extirper la RCA de l’économie de la pénombre qui la caractérise aujourd’hui et qui, en aucune façon, ne rend service au pays mais aux individus sans foi ni loi, il faut, en plus de l’impérieuse nécessité de sécurité les biens et les personnes, travailler à la mise en place d’une sécurité juridique dans un pays dont la justice est à plat. Cela dit,  l’on peut facilement imaginer l’ampleur de la tâche qui attend Archange Touadéra et son équipe. Mais de manière générale, l’œuvre de redressement de ce pays potentiellement très riche  mais rendu très pauvre du fait de l’incurie de ses fils et filles, incombe à la communauté internationale et à toutes les personnes qui éprouvent de l’empathie pour le peuple centrafricain ; lui qui, depuis l’accession du pays à l’indépendance, n’a jamais profité de ses immenses richesses.

 

« Le Pays »


http://lepays.bf/forum-investisseurs-rca-met-on-charrue-boeufs/#gFm3hZlumOIJg3pB.99

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