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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 15:58
Lu pour vous : Centrafrique : trois chefs de guerre jugés
Lu pour vous : Centrafrique : trois chefs de guerre jugés
Lu pour vous : Centrafrique : trois chefs de guerre jugés

 

 

 

www.cameroon-tribune.cm  Sainclair MEZING | 10-01-2018 11:39

 

Patrice Edouard Ngaïssona et Rodrigue Ngaïbona, deux chefs rebelles anti-Balaka, et Abdoulaye Hissein, commandant de l’ex-Séléka, comparaissent depuis lundi à Bangui.

 

Accusés d’avoir commis des crimes de masse entre 2012 et 2016, trois chefs de guerre poursuivis par la justice centrafricaine comparaissent devant la Cour criminelle de Bangui depuis lundi dernier. Les audiences ouvertes dans un palais de justice plein à craquer ont été marquées par un important déploiement sécuritaire, d’autant plus que les trois justiciables sont réputés sanguinaires notoires.

 

Patrice-Edouard Ngaïssona, présenté comme coordonnateur de la milice anti- Balaka, est accusé d’avoir planifié l’élimination physique de plusieurs civils musulmans à Bangui et Bossangoa. On l’accuse aussi d’incitation à la haine et au génocide de par ses déclarations séditieuses.

 

Mais, il bénéficie d’une liberté provisoire octroyée en 2015 sur ordre de Catherine Samba-Panza, alors présidente de transition. Quant à Rodrigue Ngaïbona alias Général Andjilo, il est poursuivi pour «voies de fait armées avec lésion, crime de génocide consistant en l’élimination d’un village entier, crime de pillage de guerre».

 

Arrêté le 17 janvier 2015 à Bouca dans le nord du pays au terme d’un combat rude avec les forces onusiennes, il a été incarcéré à la prison de Ngaragba avant d’être transféré au camp militaire de Roux à Bangui.

 

En Centrafrique, le « Général » Andjilo est présenté comme l’un des redoutables commandants anti-Balaka ayant pris d’assaut la capitale en décembre 2013 lors du coup d’État avorté contre le président Michel Djotodia. Plus d’un millier de personnes avaient alors péri.

 

Agé de 25 ans, ce père de cinq enfants et époux de trois femmes est défendu par deux avocats. Abdoulaye Hissein est pour sa part poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ce commandant de l’ex-Séléka fut arrêté par les forces de sécurité intérieure en 2015 avant d’être remis en liberté. Il comparaît donc libre.

 

La Cour criminelle de Bangui a jusqu’au 8 février prochain pour rendre son verdict sur ces affaires.

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 15:56
Le gouvernement centrafricain condamne la tentative de coup d’Etat en Guinée Equatoriale

 

 

  Agence Centrafrique Presse

 

Bangui, mercredi 10 janvier 2018 (ACAP) - Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui, a condamné, par un communiqué radiotélévisé mardi 9 janvier à Bangui, la tentative de coup d'Etat déjoué fin décembre 2017 par l'Etat de Guinée Equatoriale. 

"Les plus hautes autorités de l'Etat centrafricains sont surprises d'apprendre que parmi les agresseurs de la nation équato-guinéenne se trouvent quelques individus possédant des pièces d'identité centrafricaines", affirme Ange Maxime Kazagui, rappelant la contribution de Malabo "à la reconstruction de notre armée et au relèvement global de la République Centrafricaine". 


"Le Premier-ministre, chef du gouvernement et le gouvernement de la République Centrafricaine assurent le président de la République de Guinée Equatoriale et tout le peuple ami et frère guinéen de leur indéfectible soutien en cette heure de grande mobilisation contre l'adversité", souligne également le porte-parole du gouvernement. 


Il convient de signaler que le président de la République, Faustin Archange Touadéra, a effectué, dans la journée du mardi 9 janvier, un déplacement express en Guinée Equatoriale pour exprimer son soutien à son homologue Teodoro Obiang Nguema Mbazogo.

 

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 00:13
Parfait Onanga interpellé sur le rôle de certains contingents de la MINUSCA à Paoua

 

 

La Coordination des Ressortissants de l’Ouham-Pende et de la Nana-Mambéré
(CRUP-NM)

 

A


Monsieur PARFAIT ONANGA

 

REPRESENTANT SPECIAL DU SG DE L’ONU en RCA


MINUSCA

 


OBJET : RAPPEL DE VOS ENGAGEMENTS

 

Monsieur le Représentant Spécial,

 

En octobre 2017, nous avions été reçus par votre Conseiller Spécial Mr Elie GBAGUIDI, suite à la demande d’audience que nous vous avions adressée. La Coordination des Ressortissants de l’Ouham-Pende (CRUP-NM) vous en remercie.


Pour rappel, lors des évènements sanglants de Bocaranga et pour soutenir l’action des députés des régions Ouham-Pendé et de la Nana-Mambéré, des ressortissants de ces régions se sont réunis au sein de cette coordination avec deux objectifs :


Susciter un élan de solidarité pour répondre à la détresse des populations concernées ; Porter la voix des populations dans la recherche de solutions de sécurisation de ces régions mais aussi de tout le territoire centrafricain.

 

De cet entretien, il était ressorti que :Le relais humanitaire par la MINUSCA était en cours pour soulager les déplacés de ces régions (Bocaranga, etc…) ;  La mobilisation des populations par région peut aider à relever les défis sécuritaires ; Les actions communautaires peuvent et doivent aider aux réflexions politiques.


Il y a donc un véritable défi communautaire à relever qui peut se relever dans un partenariat de confiance entre les populations, la MINUSCA et le Gouvernement.

 

Aussi, la CRUP-NM s’était proposée d’être la structure d’appui aux actions envers les populations de l’Ouham-Pende et de la Nana Mambéré. Lors de cet entretien, nous avions aussi fait part des observations des communautés des régions Ouham-Pende et Nana-Mambéré :

 

  1. vos actions vigoureuses de dégagement des groupes armés n’ont fait que déplacer les combats d’une région à l’autre. Le répit des populations n’est alors que de courte durée
    2. les frontières du nord sont insuffisamment protégées alors que tous les groupes armés non conventionnels de ces vingt dernières années sont toujours entrés par ces frontières. Ce fait, suffisamment vérifiable, devrait conduire à une rationalisation des efforts de la MINUSCA. Cette dernière aurait pu utiliser ses modestes moyens pour :
  2. a) sécuriser d’abord les frontières du nord et les autres, pour empêcher l’afflux d’autres combattants au lieu de disperser et diluer ses efforts sur toute l’étendue du territoire
    b) poursuivre en même temps les combattants à l’intérieur du pays.

Les derniers événements de Paoua effritent ainsi, encore plus, la confiance que vous tentez pourtant de reconquérir auprès des populations.

 

En effet, comment pourrez-vous encore dire à ces populations d’être patientes en attendant le redéploiement des Facas ? Car, c’est aussi cela, nous en convenons, la difficulté de votre mission.


Or, durant cette tentative de reconquête de la confiance des populations, elles relèvent ce que nous nous devons de vous retransmettre fidèlement : les assaillants sont simplement délogés de leurs positions conquises et se retrouvent dans d’autres localités du territoire ; certains contingents (ou éléments isolés de ces contingents ?) se font complices des belligérants par la fourniture d’armes contre les populations civiles que votre institution est censée défendre à tout aggravent.

 

De tout ce qui précède, les populations de l’Ouham-Pendé, et très particulièrement de Paoua en ce moment douloureux qu’elles vivent recommandent : la prise en charge humanitaire rapide de ces populations laborieuses : déplacées du fait des combats, elles sont empêchées de vaquer aux occupations qui les font vivre. Ces combats incessants aggravent la paupérisation des populations et hypothèquent tous les efforts de vos propres agences (UNICEF) à relever le défi éducatif, l’éducation étant pourtant l’un des remèdes pour guérir et relever une nation de l’ignorance meurtrière. Une action militaire vigoureuse et définitive, orientée vers l’arrestation de tous les protagonistes de ces combats, et l’extermination de tous ceux qui menaceraient encore les populations ou même vos actions.

 

Monsieur le Représentant, tous les indices confirment qu’il s’agit d’une guerre de prédation économique et le dernier rapport de vos experts rejoint par là ce que nos populations clamaient pourtant depuis des mois: plus vite sera rendue cette indépendance économique à nos régions, plus vite nous sortirons de cette mendicité obligée qui ne nous honore point mais à laquelle nous sommes contraints.

 

Une action visible, salutaire, est attendue de ces populations de l’Ouham-Pende comme des autres régions dont les ressortissants ont porté vers vous les pleurs.

 

Dans cette attente, recevez, Monsieur le Représentant Spécial, l’expression de notre parfaite considération.

 

La Présidente

 

Gisèle BEDAN

Parfait Onanga interpellé sur le rôle de certains contingents de la MINUSCA à Paoua
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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:46
La Chine efface une dette de 17 milliards de FCFA contractée par la RCA

 

 

 

Publié le 09.01.2018 à 23h18 par APA News

 

La République Populaire de Chine et la RCA ont signé ce mardi à Bangui une convention permettant l’effacement des dettes contractées par la RCA auprès de la Chine à hauteur de 17 milliards de FCFA. Ces dettes sont des prêts sans intérêts consentis par la Chine à la RCA de 2001 à 2005 arrivées à échéances en décembre 2015 mais que le pays n’a pu honorer.

 

Les documents ont été signés par le ministre centrafricain de l’Economie, Félix Moloua, et l’ambassadeur de Chine en Centrafrique, Ma Fulin.

 

L’ambassadeur de Chine a déclaré que cet effacement de dettes montre la volonté de son pays d’aider la RCA à relever son économie.

 

Signalons que depuis le retour de la RCA à l’ordre constitutionnel, la Chine a fait beaucoup de gestes allant dans le renforcement de la coopération entre les deux pays.

 

Ainsi en 2017, la Chine a fait plusieurs dons à la RCA dont des équipements militaires et réhabilités plusieurs infrastructures.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:41
Centrafrique : Les habitants de Bangui sous menace de la grippe

 

 

 

PAR CHRSITELLE ADRISSE-KOMESSE LE 9 JANVIER 2018

 

 

 

BANGUI,  09 janvier 2018 (RJDH)— Plusieurs banguissois se plaignent de la grippe en cette saison sèche, une situation due à l’absence de la vitamine C dans le corps selon Dr Modeste Hoza qui conseil la consommation le matin du jus d’orange, pamplemousse, citron et de la papaye. Prescription faite lors d’un entretien avec le RJDH ce 8 janvier à Bangui. 

      

La grippe affecte les personnes et représente un danger pour les nourrissons et les personnes âgées. En Centrafrique, il n’existe pas encore de vaccin contre la grippe au point que les professionnels de la santé appellent à la prévention contre la grippe.

 

Les signes pathologiques de la grippe décrits par Dr Modeste Hoza en ces termes :  » Cette maladie survient généralement pendant la saison sèche, elle est causée par un virus appelé ’’ influenza’’ qui est très contagieux, il se manifeste par plusieurs symptômes  au niveau du nez, la gorge et les poumons. Ce virus survient en la faveur du surmenage chez certaines personnes dont l’immunité n’est pas bien assurée tels que les vieillards, les malnutries et les nourrissons ».

 

A défaut des mesures efficaces, il suggère la consommation des fruits riches en vitamines C comme palliatif  « ce virus est très dangereux, il a tendance à vider le stock de vitamine C dans le corps cela  pourrait proliférer la mort pour les personnes âgées et les nourrissons. Dans ce contexte, il serait souhaitable de prendre le jus d’orange, de pamplemousse, du citron et de la papaye le matin à défaut du vaccin dont le processus n’est pas encore établi  en RCA », a-t-il conseillé.

 

La grippe est un problème sérieux pour la population et intervient dans un contexte où plusieurs artères de la ville sont faites en latérite occasionnant des poussières causant ainsi la grippe.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:37

 

 

 Situation de la sous- préfecture de PAOUA

 

 

Reconnue par Arrêté N°008/16/MEPCICPD/DIRCAB/SG/DGCD/DCD du 15 janvier 2016 d’utilité publique  à caractère socio– culturelle – économique : Tél : 0023675506874/0023672072718

N°________/ONG.MEKASNA/PR/SG                                                                                 Bangui, le 7/1/2018

 

 

COMMUNIQUE RADIO DIFFUSE

 

(Large diffusion)

 

 

L’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) MEKASNA informe les frères et sœurs ressortissants de la Sous-préfecture de Paoua et tous les sympathisants, qu’elle organise un grand recueillement de solidarité à la mémoire des victimes des événements malheureux en cours dans la localité, le vendredi 12 janvier 2018 à l’ESPACE LINGATERE de 15h00 à 20h00.

 

Par conséquent, il est demandé à tous les originaires de le Sous-préfecture, sans exception, de contribuer et d’assister obligatoirement à cette manifestation de solidarité.

 

Des animations à caractère religieux et funèbre, des chansons traditionnelles ainsi qu’une conférence de presse seront au menu de cet événement. Une collecte sera organisée à l’occasion pour venir en aide aux déplacés.

 

Pour tout contact, s’adresser aux représentants suivants :

 

  1. Monsieur DOTAR Esaïe, Trésorier de MEKASNA, tél. 72 50 48 68 ou 72 50 48 68
  2.  
  3. Monsieur DJIM BODEMEURE, tél. 75 04 45 14
  4.  
  5. Monsieur BOBEGOTO Eloi, tél. 75 50 20 97
  6.  

L’ONG MEKASNA, prie toute personne à l’écoute de ce communiqué d’en faire part aux intéressés.

 

Fait à Bangui, le 08 Janvier 2018.

 

LE PRESIDENT

 

Pierre DJIBAO

 

 

 

Ceux qui désirent faire quelque chose, prière de nous joindre au téléphone :

 

EN FRANCE :

 

              - Albertine : 06 62 60 54 64

              - Aubin :      04 78 26 83 04/ 07 52 59 06 44

           

                       Merci de votre générosité.

 

                                        Aubin

 

                       

Aubin OUANDIKA

 

Président : APR - UAP

14, Rue de la Batterie

69500 Bron

Té : 04 78 26 83 04

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:34

 

 

Centrafrique : les assassins du magistrat Bria condamnés à la peine de travaux forcés à perpétuité

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 10-01-2018

 

 

En Centrafrique, les assaillants ayant abattu le magistrat Modeste-Martineau Bria le 16 novembre 2013, l'année en pleine crise suite à la chute de l'ancien président Bozizé, ont été condamnés dans une procédure de contumace, à la peine de travaux forcés à perpétuité et qu'un mandat d'amener soit délivré en leur encontre, a appris Xinhua mardi auprès du président de la deuxième journée de la session criminelle de 2018, Pamphile Oradimo.

 

Les accusés dans cette procédure sont Junior-Bienvenu Mbolowane, identifié comme ayant abattu à bout portant M. Bria de deux balles, et son chef hiérarchique venu le récupérer à bord de son pick-up de commandement après le forfait, Oumar Saïd Malam, prétendu général de la Séléka au moment des faits.

 

Le procureur général, Eric Didier Tambo, a présenté les accusés comme étant des pisteurs dans les parcs du nord de la République centrafricaine (RCA) et neveux du chef rebelle Michel Djotodja Am Non Droko, qui a reversé le pouvoir de François Bozizé en mars 2013. En conséquence, les accusés avaient une connaissance poussée du maniement des armes et bénéficiaient de la protection de leur oncle au pouvoir de la Séléka.

 

Le 16 novembre 2013, M. Bria, alors Directeur général des services judiciaires depuis 2011, prenait un pot dans un cabaret à Bangui, où il a été suivi puis abattu par des rebelles de la Séléka au moment où il s'apprêtait à quitter les lieux. Son assassinat a provoqué la colère des magistrats et avocats, qui avaient organisé une marche de protestation trois jours plus tard.

 

Au moment des faits, M. Bria était point focal de la Cour pénale Internationale (CPI), et les Séléka craignaient qu'il rende compte de leurs forfaits à cette juridiction internationale. Les avocats et le procureur général ont beaucoup insisté sur la disparition de téléphone portable de la victime, ainsi que son cartable.

 

A la barre, les juges ont reconnu qu'à l'époque des faits, il était impossible de diligenter une enquête comme il se doit, d'où une carence d'éléments versés au dossier.

 

Aux dernières nouvelles, l'accusé Mbolowane aurait été tué dans l'un des multiples affrontements dont il est acteur tandis que M. Malam, lui, s'est retranché, peu après l'assassinat du magistrat à Bria, dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord-est) où il vit de la perception des taxes sur le café et les bétails sur les barrières illégales que lui et ses compares ont érigées.

 

La session criminelle de la cour d'appel de Bangui ouverte le 8 janvier prendra fin le 8 février. Des affaires aussi bruyantes comme les poursuites contre Edouard-Patrice Ngaïssona, actuel président de la Fédération centrafricaine de football et autrefois coordonnateur des anti-balaka, et Abdoulaye Hissène, chef d'une aile du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), tous deux non encore arrêtés, sont très attendues. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : Les assassins d’un haut magistrat Modeste Bria condamné à travaux forcés à perpétuité

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 9 JANVIER 2018

 

BANGUI, 09 janvier 2018 (RJDH)—Les juges de la cour criminelle ont condamné par contumace, les accusés dans l’assassinat du haut magistrat Modeste Bria. La sentence a été prononcée au deuxième jour de la session criminelle.

 

Prison à perpétuité, c’est une ligne défendue à la fois par les avocats de la partie civile et le procureur général. La cour a décidé de suivre cette ligne en condamnant les trois présumés à la prison à perpétuité avec travaux forcés et au versement d’amende de 250 millions à la famille du haut magistrat assassiné et 1 f symbolique aux organisations de défense de droits de l’Homme (OCD).

 

Ces condamnations ont été prononcées en l’absence des présumés que sont Bienvenu Junior Boloyane, Malam Oumar. De sources autorisées, un des trois condamnés a été tué dans les derniers combats qui ont eu lieu à Bria, au nord du pays où il s’était réfugié depuis la chute du régime Séléka en janvier 2014. L’un des deux derniers serait identifié au Km5, un quartier du 3ème arrondissement de Bangui.

 

Des mandats d’arrêt devraient être délivrés par le parquet à l’encontre des trois condamnés. Si ces documents sont délivrés, ils permettront aux forces nationales et internationales d’engager des arrestations, selon une source proche du ministère centrafricain de la Justice.

 

Ces condamnations ont soulagé la famille Bria« nous sommes contents même si ces décisions ne sauront nous ramener notre grand frère mais au moins, la justice vient de donner un signal fort aux criminels », confie un membre de la famille qui ne pouvait retenir ses larmes.

 

Le conseil de la partie civile se félicite de ces décisions mais espère que tout sera mis en œuvre pour mettre la main sur les condamnés, « c’est la première manche mais la seconde, c’est que les autorités engagent les forces à arrêter ces criminels pour qu’ils puissent purger leur peine », confie un avocat, visiblement satisfait.

 

Lors du procès, la défense avait demandé que la responsabilité morale de l’Etat soit retenue pour déficit de protection de la population en général. Elle avait aussi réclamé l’érection d’un monument en mémoire des victimes au lieu où Modeste Bria avait été assassiné.

Centrafrique : Les assassins d’un haut magistrat Modeste Bria condamné à travaux forcés à perpétuité
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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:32
Guinée Equatoriale : le Tchadien Mahamat Kodo Bani impliqué dans le coup d'Etat manqué
Guinée Equatoriale : le Tchadien Mahamat Kodo Bani impliqué dans le coup d'Etat manqué

 

 

 

http://www.adiac-congo.com  Mardi 9 Janvier 2018 - 18:15

 

 

D’après une enquête actuellement en cours, le gouvernement de la Guinée Equatoriale a confirmé, le 8 janvier, l’identité  de quelques assaillants dans le putsch manqué la semaine dernière dans ce pays, parmi lesquels, celle de Mahamat Kodo Bani.

 

Selon les révélations de l'enquête, Mahamat Kodo Bani est un ancien cadre de la Séléka, une coalition qui a renversé le régime de François Bozizé, en mars 2013. Le gouvernement tchadien, de son côté, a nié cette information qui implique son pays dans la déstabilisation d’un Etat de la sous-région, malgré l'existence de plusieurs faits révélateurs de cette accusation.

 

Cependant, pour soutenir sa position, la Guinée Equatoriale décrit Mahamat Kodo Bani comme un personnage embarrassant. Il porterait l’étiquette d’un mercenaire déjà connu, notamment pour avoir vendu ses services à beaucoup de groupes armés écumant le Darfour au Soudan, au Tchad et en Centrafrique.

 

Etayant les pistes de quelques exactions menées par ce dernier, l’enquête guinéenne souligne également qu’en 2008, le présumé mercenaire  aurait rejoint la rébellion au Darfour pour combattre dans le rang de l’Union des forces pour le changement et la démocratie, qui se rebellait contre le régime du président tchadien, Idris Déby Itno. Par ailleurs, toujours dans la vente de ses services de destitution, Mahamat Kodo Bani  a regagné le groupe Séléka en Centrafrique depuis 2013.

 

« C’est au sein du groupe Séléka qu’il a commis des crimes graves. Parce qu'actuellement, il est pointé du doigt par de nombreuses organisations des droits de l’homme. Mais, c’est avec la chute de Djotodia que ce dernier a pu s’éclipser et refait surface cette fois-ci avec le putsch manqué en Guinée Équatoriale en fin d’année 2017 », précise la déclaration guinéenne, avant de signifier que les Centrafricains seraient aussi impliqués dans ce coup d’Etat manqué. Les autorités camerounaises auraient affirmé avoir arrêté des Centrafricains ainsi que des Camerounais et Équato-Guinéens parmi ces mercenaires. 

 

Notons que les gouvernants des pays auxquels leurs ressortissants ont été cités dans cette affaire ont tous réagi et dépêché leurs émissaires en Guinée-Equatoriale  afin d’en connaître la vérité.

 

Rock Ngassakys

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:27
Centrafrique : Plus de 50.000 déplacés enregistrés à Paoua par des humanitaires
Centrafrique : Plus de 50.000 déplacés enregistrés à Paoua par des humanitaires
Centrafrique : Plus de 50.000 déplacés enregistrés à Paoua par des humanitaires

 

 

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 9 JANVIER 2018

 

 

PAOUA, 08 Janvier 2018(RJDH)—Les ONG ouvrant à Paoua, dans le nord ont procédé à l’enregistrement des déplacés qui arrivent dans cette ville. Les opérations se poursuivent, selon les informations du RJDH qui indique que 58.000 sont déjà enregistrés.

 

Les déplacés enregistrés, sont ceux ayant fui les combats opposant les ex-Séléka et les éléments de RJ. De sources humanitaires, 42000 déplacés sont enregistrés, « nous avons fait un front commun pour recenser ces déplacés. En période d’une semaine, nous avons enregistré 8000 ménages en raison de 6 à 7 personnes par ménage. Ce matin même, certains rescapés sont arrivés donc on risquera d’arriver à 8500 ménages », explique  un personnel de l’ONG Conseil Danois pour le Réfugiés(DRC), contacté sur la question.

 

Les déplacés enregistrés, viennent de plusieurs villages selon un autre humanitaire qui a requis l’anonymat, « les personnes que nous avons recensées, viennent de cinq(5) communes que sont Mia-Pendé, Bah-Bessar, Nana-Baria, Banh et Malé», a-t-il cité.

 

Selon les informations de la coordination humanitaire, les besoins déjà identifiés  concernent les vivres, abris, articles ménagers essentiels, santé-nutrition, eau,  assainissement et protection. « En termes de réponse, les acteurs humanitaires sur place ont commencé à apporter de l’assistance. Elle comprend des cliniques mobiles dans les quartiers de Paoua, la distribution de tentes et d’eau. L’enregistrement des PDI se poursuit car on signale l’afflux d’environ 58 000 à Paoua », relève la source.

 

A l’égard de ce précède, OCHA organise une mission à Paoua afin de s’imprégner davantage de la situation qui prévaut sur le terrain et d’appuyer les efforts des acteurs humanitaires qui ont déjà commencé à fournir une assistance.

 

Selon des sources concordantes, un site est en création à Paoua pour accueillir ces déplacés. Les ONG de la localité notamment DRC, MENTOR, OIM, OXFAM, AFRBD, travailleraient avec le HCR pour apporter une assistance aux déplacés.

 

Cet afflux vient tripler l’effectif des habitants de Paoua qui s’élève à environ 21.000 personnes.

 

 

Centrafrique : Plusieurs villages de Batangafo au nord attaqués et des habitations incendiées

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 9 JANVIER 2018

 

BATANGAFO, 09 Janvier 2018 (RJDH)—Trois villages proches de Batangafo ont été attaqués entre le 31 et 1er janvier 2018. Les organisations humanitaires ont enregistré des maisons incendiées et déploré l’absence d’assistance humanitaire. Information confirmée au RJDH par des sources autoritaires dans la localité.

 

La ville de Batangafo a connu un regain de violence depuis l’occupation de la localité par les branches Séléka et les factions Anti-Balaka qui écument la région. La situation sécuritaire très difficile dans la région empêche les organisations humanitaires à apporter leur appui à la population vulnérable.

 

Une source proche de la ville de Batangafo a relevé que la situation sécuritaire reste précaire du fait de l’absence des organisations humanitaires  « aucune action humanitaire n’a été enregistrée. Les localités incendiées restent sinistres, les activités champêtres, scolaires, commerciales, entre autres, sont bloquées. Les déplacés n’ont reçu aucun appui humanitaire, parce que l’accès dans cette zone est difficile », a décrit cette source sous couvert de l’anonymat.

 

Un habitant joint par le RJDH,  a confirmé que plusieurs personnes sont tuées, « il est difficile à l’heure actuelle d’enregistrer le nombre des personnes tuées. Ces assaillants ont occupé les villages et sévissent partout. Nous avons constaté la présence d’une ONG qui est passée pour effectuer un constat et faire l’état des lieux », a-t-il constaté.

 

Les habitants de cette localité se disent abandonner parce que la présence de Minusca dans la localité n’a pas pu dissuader les groupes armés, à cela s’ajoute le faible niveau de leur patrouille.

 

 

Centrafrique : au moins 25 000 nouveaux déplacés

 

http://www.magazinesansfrontieres.com  9-01-2018

 

Entre 25 000 et 30 000 personnes ont fui les combats entre groupes armés qui ont lieu depuis le 27 décembre 2017 autour de la ville de Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique, selon l’AFP.

 

Les affrontements opposent depuis cette date le groupe armé Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC) créé en octobre par le « général » autoproclamé Ahamat Bahar, au groupe armé Révolution et justice (RJ).

 

Une source au bureau humanitaire de l’ONU (Ocha) a expliqué à l’AFP que « les humanitaires sont en train de voir où installer un site de déplacés car les familles d’accueil ont atteint la limite de leur capacité ».

 

« Ils sont souvent plus de 40 déplacés par famille, ce qui va créer très rapidement des problèmes d’approvisionnement en eau et nourriture », a déclaré, de son côté, Médecins sans frontières (MSF) dans un communiqué.

 

Alors que l’Ocha dénombre 25 000 déplacés, l’ONG estime quant à elle que 30 000 personnes se sont réfugiées à Paoua.

 

Les personnes fuyant les combats ont fait état, selon MSF, de villages brûlés, d’exactions et d’attaques contre tous ceux qui se trouvaient dans la zone. Les affrontements dans cette zone ont violemment repris fin novembre après qu’un chef de RJ, Clément Bélanga, accusé de nombreuses exactions contre la population, a été tué par des membres du MNLC, selon des sources concordantes.

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L’Etat n’a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national, tandis que les groupes armés s’affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l’or et du bétail dans ce pays qui est l’un des plus pauvres du monde.

 

(Source : Le Monde)

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:25

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 10-01-2018

 

 

La partie du nord-ouest et celle du sud-est de la République centrafricaine (RCA) connaissent depuis une semaine un regain de tension, caractérisé par des tueries à grande échelle, des incendie de maisons et de cases dans les villages, et d'importants déplacements de personnes en quête de sécurité, a appris Xinhua de plusieurs témoins.

 

Ces localités concernées sont, entre autres, Paoua (extrême nord-ouest), Markounda (nord-ouest), Alindao (centre-est), Kémbé (sud-est) et Bangassou (sud-est).

 

La dégradation de la situation sécuritaire à Paoua et à Markounda s'explique par les attaques des éléments de Révolution et justice (RJ) de l'aile Raymond Bélanga, qui avait été tué par des groupes rivaux en novembre dernier.

 

Ces éléments se sont attaqués à des ex-Séléka et également aux rebelles des 3R (Retour, réconciliation et réparation) d'Abass Sidiki, ainsi qu'à ceux du Mouvement patriotique centrafricain (MPC) de Mohamed Bahar, embrasant immédiatement lesdites villes.

 

Dans la seule ville de Paoua, des témoins parlent de plus d'une centaine de personnes tuées dans les villages incendiés et plus de 35.000 déplacés qui affluent vers le centre de cette ville, certains hébergés dans des familles d'accueil. A Markounda, de plus de 4.000 personnes déplacées sont signalées sur le site de l'église catholique.

 

A Kémbé, de violents combats ont opposé vendredi dernier vers 20h00 heure locale des éléments de l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) du chef rebelle Ali Darass à des groupes d'autodéfense. Le bilan fait état de plus d'une vingtaine de morts et plus de 1.000 maisons incendiées par les éléments d'Ali Darass.

 

A Paoua, à Markounda, à Alindao et à Kémbé, les témoignages sont concordants : les personnes en détresse sont sans assistance humanitaire, ce qui leur donne l'impression d'être abandonnée. Les humanitaires, par contre, se sont de plus en plus rares dans les zones où prédomine l'insécurité. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : dégradation de la situation sécuritaire dans le nord-ouest et le sud-est du pays (témoins)
Centrafrique : dégradation de la situation sécuritaire dans le nord-ouest et le sud-est du pays (témoins)
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