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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 23:46
Condamnation d'un puissant chef anti balaka en Centrafrique

 

 

 

Un puissant chef des milices antibalaka arrêté en 2015 en Centrafrique a été condamné lundi aux travaux forcés à perpétuité par la justice centrafricaine.

 

Jugé par la Cour d'appel de Bangui, Rodrigue Ngaïbona, alias "général Andjilo" est reconnu coupable d'assassinats, d'association de malfaiteurs, de détention illégale d'armes et munitions de guerre et de séquestration.


En plus des travaux forcés à perpétuité, il devra aussi verser des amendes et dommages intérêts de plus de 130 millions de francs CFA.


Avant le verdict, le président de la cour a donné la parole à l'accusé pour son dernier mot. Le chef anti-balaka, âgé aujourd'hui de 25 ans, a dans une adresse d'une dizaine de minutes, fait savoir qu'il avait pris les armes pour sauver son pays, la RCA, "envahie par des mercenaires étrangers en 2013".

 

Avant de remettre son sort entre les mains de Dieu et de la justice, le général Andjilo a remercié tous ses "compagnons de lutte" pour leur courage.

Ce verdict est une vraie satisfaction pour les avocats de la partie civile et pour le parquet général, qui a requis une peine de travaux forcés à perpétuité.

 

Ses avocats bien que déçus, ont trois jours à compter de lundi pour interjeter l'appel. 



À Bangui, les avis divergent sur cette décision de la justice.

 

Divers ONG de défense des droits de l'homme, dont la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), se sont félicitées dans un communiqué commun de la condamnation du "général Andjilo" et espèrent que la CPS permettra "de faire la lumière sur d’autres crimes commis par Andjilo et ses éléments".

 

#RCA: Condamnation d'#Andjilo à perpétuité: «il est possible qu'Andjilo soit ensuite appelé à répondre d’autres faits, qualifiables le cas échéant de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, devant la Cour Pénale spéciale» Lire CP #FIDH #LCDH #OCDH https://t.co/89y7IWTbWh pic.twitter.com/4hasQHkpTD

 

— Samuel Press FIDH (@Sam_hanryon) 22 January 2018

 

"Je ne redoute rien, qu'on nous amène devant la CPS, et même devant la CPI (Cour pénale internationale), nous nous défendrons", a réagi Me Gonenzapa, avocat de la défense, qui a annoncé qu'il ferait appel.

 

Lors du procès, la défense avait rejeté toutes les accusations, les qualifiant de "château de carte". Selon M. Gonenzapa, son client n'a fait que "défendre sa patrie contre des envahisseurs", n'a pas détenu d'armes de guerre mais des armes de chasse et ne se trouvait pas à l'endroit des assassinats dont il est accusé.

 

La Cour d'appel de Bangui a également jugé par contumace deux membres de l'ex-Seleka, Malam Oumar, alias "Oumar Saïd", et Bolowane Bienvenu Junior, accusés d'assassinat.

 

Au nombre de deux par an, les sessions criminelles des trois cours d'appel de RCA traitent des crimes "ordinaires", et n'exemptent pas les personnes qui y sont jugées de passer un jour devant d'autres juridictions, pour d'autres crimes.

 

Rodrigue Ngaïbona, dénommé Général Andjilo avait été arrêté mi-janvier 2015 par la Minusca à Bouca. Il était à la tête d'une puissante faction anti-balaka de plus de 3 000 hommes, qui ont marché sur Bangui le 5 décembre 2013.



Freeman Sipila, correspondant à Bangui

 

 

COMPTE RENDU

 

Centrafrique : un ancien chef de guerre condamné à la perpétuité

 

Le Monde.fr avec AFP Le 22.01.2018 à 17h56 • Mis à jour le 22.01.2018 à 18h00

 

 

Rodrigue Ngaibona était l’un des principaux chefs de milice anti-balaka à Bangui. Il était jugé pour des crimes commis entre octobre 2014 et janvier 2015.


L’ex-chef de guerre anti-balaka Rodrigue Ngaibona, arrêté en 2015 en République centrafricaine (RCA), a été condamné lundi 22 janvier aux travaux forcés à perpétuité par la Cour criminelle de Bangui. Surnommé « général Andjilo », il a été reconnu coupable des cinq chefs d’accusation - assassinat, association de malfaiteurs, vols aggravés, séquestration, détention illégale d’armes et de munitions de guerre - pour une série de crimes commis à Bangui et sur la route de Bouca (300 km au nord de Bangui) entre octobre 2014 et janvier 2015.

Rodrigue Ngaibona était l’un des principaux chefs anti-balaka à Bangui avant d’être arrêté en 2015 par l’ONU dans le nord-ouest de la RCA. Il est notamment accusé d’avoir été l’un des meneurs des miliciens qui avaient lancé les massacres de musulmans en décembre 2013 à Bangui.

 

 « Il ne s’agit probablement que d’une première condamnation pour le Général Andjilo, l’accusation n’ayant couvert qu’une partie des crimes dont il est suspecté », a rappelé Me Mathias Morouba, président de l’Observatoire centrafricain pour les droits de l’Homme (OCDH). « Il n’est pas impossible qu’Andjilo puisse être appelé à répondre d’autres faits, qualifiables le cas échéant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, devant la Cour pénale spéciale », a-t-il ajouté. La CPS - en cours d’installation - est une juridiction spéciale composée en partie de juges internationaux et chargée, à terme, de juger les crimes les plus graves commis en RCA depuis le 1er janvier 2013.

 

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), la Ligue centrafricaine pour les droits de l’Homme (LCDH) et l’Observatoire centrafricain pour les droits de l’Homme (OCDH) se sont félicités de cette condamnation qu’elles qualifient de « premier pas décisifs en attendant le jugement d’autres chefs de guerre ». L’avocat de la défense, Me Gonenzapa, a annoncé son intention de faire appel du jugement.

 

Depuis un an, la République centrafricaine est de nouveau le théâtre d’un regain de violences exercées par des groupes armés. « Issus de l’ex-rébellion Séleka qui avait renversé le pouvoir en avril 2013, ou des groupes d’autodéfense anti-balaka constitués pour les combattre, ces groupes continuent de contrôler une large partie du territoire centrafricain, et de commettre des violations graves des droits humains », s’inquiète la FIDH.


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/22/centrafrique-un-ancien-chef-de-guerre-condamne-a-la-perpetuite_5245390_3212.html#LJ4BrWbzKZmW2VsS.99

 

 

Centrafrique: reddition d'un chef antibalaka à Bangassou

 

https://afrique.tv5monde.com  22 JANVIER 2018 à 15:00par AFP

 

Un chef d'un groupe autoproclamé d'"autodéfense" de Bangassou, ville de l'est de la Centrafrique, s'est rendu samedi à la mission de l'ONU dans le pays, la Minusca, a déclaré lundi à l'AFP le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro.

 

"Il se sentait en danger. Ça ne le dédouane pas d'éventuelles poursuites judiciaires", a expliqué à l'AFP M. Monteiro.

 

Le chef "Bérébéré" était l'un des chefs des antibalaka (milices dites "d'autodéfense" qui affrontent dans les localités environnantes des groupes armés rivaux, peuls ou promusulmans) qui règnent en maître sur Bangassou depuis mai 2017.

 

D'intenses luttes de pouvoir interne pour le leadership se jouent à Bangassou entre les différents chefs antibalaka. Fin 2017, ils n'étaient plus que deux chefs, "Bérébéré" et "Pinopino", à contrôler les éléments antibalaka de la ville, après la mort ou la fuite d'autres, selon des sources concordantes à l'AFP.

 

"Général" autoproclamé, "Bérébéré" est l'un des responsables de l'attaque de la ville par les antibalaka, le 13 mai, qui avait fait 76 morts selon l'ONU. La ville vit depuis lors sous leur coupe, au rythme des violences, des caprices de la soldatesque et des rivalités entre ses chefs.

 

La Minusca et quelques missionnaires sont les seuls étrangers qui restent à Bangassou, ville de 35.000 habitants, frontalière de la RDCongo, après le départ de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) en novembre dernier, à la suite d'un braquage à main armée.

 

Ces mêmes Casques bleus - gabonais, marocains et sénégalais notamment - tentent aujourd'hui de prévenir l'attaque par les antibalaka d'environ 2.000 déplacés musulmans qui ont trouvé refuge dans un séminaire catholique car sous la menace permanente des antibalaka.

 

Dimanche, des tirs ont été échangés autour du camp, selon une source onusienne. Des personnes non identifiées ont ouvert le feu en direction du camp, entrainant une réplique des Casques bleus.

 

"Bérébéré" est aussi, avec les autres chefs antibalaka de la ville, responsable des attaques dans la région contre les villes de Gambo, Kembe et les villages alentours, qui ont fait des dizaines de morts.

 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'était rendu fin octobre à Bangassou, où neuf Casques bleus ont été tués entre mai et juillet.

 

Plus de 600.000 personnes sont déplacées en Centrafrique et 500.000 sont réfugiées dans des pays voisins. Environ 2,4 millions de Centrafricains, soit la moitié de la population, dépendent de l'aide internationale.

 

@ 2018 AFP

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 23:44
Nouvelles nationales sur APA
Nouvelles nationales sur APA

 

 

 

Centrafrique: 15 personnes mortes de la méningite

 

APA-Bangui (Centrafrique) 22/01/18- Quinze personnes sont mortes de la méningite à Mala, une ville de la préfecture de Kémo au centre nord de Centrafrique sont mortes, ce lundi, de la méningite, a-t-on appris de sources médiatiques.

 

Selon plusieurs médias qui citent des sources concordantes recueillies auprès des organisations non gouvernementales œuvrant à Mala où la méningite sévit depuis septembre dernier, les populations sont inquiètes et ne cessent d’appeler au secours les autorités sanitaires.

 

Pour sa part, le ministre de la Santé, Pierre Somsé, a donné l’alerte sur le risque de l’existence de la méningite dans la préfecture de la Kémo, après la découverte d’un cas à Bangui lors d’une mission à Damara (75 km de la capitale centrafricaine).

 

Le ministre de la Santé en a profité pour exhorter tout cas suspect à se présenter à l’hôpital pour des prélèvements en vue de permettre à l’Institut Pasteur de savoir de quoi il souffre.

 

La RCA est située dans la ceinture méningitique du continent, d’où la déclaration fréquente de cette maladie.

 

 

Réponse humanitaire : Bangui cherche 515,6 millions de dollars Us

 

APA-Bangui (Centrafrique)  janvier 22, 2018 à 17:08  - Le gouvernement centrafricain va procéder mercredi prochain, au lancement d’un plan de réponse humanitaire d’un montant de 515,6 millions de dollars américains.

 

Ce plan apportera une assistance vitale à 2,5 million de Centrafricains signale le bureau de la coordination humanitaire des Nations Unies (OCHA).

 

La cérémonie de lancement sera présidée par  le Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji et la Coordonnatrice humanitaire pour la République centrafricaine, Najat Rochdi.

 

Le lancement du plan constitue une occasion de choix pour attirer l’attention des bailleurs sur le financement de l’action humanitaire en RCA.

 

Car selon les statistiques de la coordination humanitaire des Nations Unies en Centrafrique, de 402 240 déplacés en janvier 2017, le pays en comptait 633 300 à la fin du mois de novembre, soit plus qu’en août 2014 au plus fort de la crise.

 

En même temps, 545 497 Centrafricains cherchaient refuge dans les pays limitrophes alors que la tendance, au début de l’année 2017, était au retour.

 

Aujourd’hui, 1 centrafricain sur 4, est soit déplacé interne soit réfugié. Ainsi, la République centrafricaine est un des pays au monde où la moitié de la population a besoin d’une aide humanitaire.

 

Dans plusieurs zones de la RCA, c’est grâce à l’action humanitaire que certains besoins des populations sont satisfaits à cause de l’absence de l’Etat.


https://apanews.net/index.php/fr/news/reponse-humanitaire-bangui-cherche-5156-millions-de-dollars-us#qkEkbA0K6gqVMeVL.99

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 23:42
Centrafrique : deux Congolais captifs de la LRA libérés

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 23-01-2018

 

Deux Congolais captifs des rebelles de l'Armée de résistance du seigneur (LRA, Lord's resistance army) ont été libérés par une bande armée dans la ville centrafricaine de Yalinga (centre-est), a appris Xinhua lundi d'une source locale.

 

Les deux jeunes otages, âgés respectivement de 14 et 18 ans, ont été ensuite confiés à un commerçant qui s'est chargé de leur acheminement dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord). Des démarches seront menées auprès de l'UNICEF pour faciliter le retour de ces jeunes vers la République démocratique du Congo, selon la source.

 

La LRA, dont le chef est Joseph Kony, est un mouvement qui se présente comme "chrétien" et entend renverser le président ougandais.

 

Devant la pression des forces ougandaises sur ce mouvement de guerre créé à la fin des années 1980, un grand nombre de ses éléments dirigent des incursions à la frontière entre la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et la République centrafricaine, tuant les populations ou les prenant en captivité.

 

Dans la perspective de traquer Joseph Kony, l'Ouganda avait fait stationner jusqu'en avril dernier plus de 2.500 militaires dans la ville centrafricaine d'Obo (extrême sud-est). F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 23:38
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les proches de Touadera soutiennent Obiang Nguema suite au putsch manqué

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 22 JANVIER 2018

 

BANGUI, 22 Janvier 2018(RJDH)— Les jeunes proches de Touadera ont exprimé leur soutien au gouvernement légitime de la Guinée Equatoriale ce matin devant la Chancellerie de Bangui, condamnant en même temps le coup d’Etat déjoué.

 

Ils sont quelques centaines du Rassemblement des Jeunes de la Majorité Présidentielle (RJMP) à brandir des slogans hostiles au mercenariat dans la sous-région et à condamner la prise de pouvoir par la force dans l’espace CEMAC en général et en Guinée Equatoriale en particulier. Une position exprimée dans un mémorandum lu ce jour 22 janvier devant la Chancellerie en présence de l’Ambassadeur par Ludovic Ledo, président de la structure des jeunes qui soutiennent le président Faustin Archange Touadera.

 

L’expression de ce soutien intervient après une vague d’arrestations des présumés auteurs du putsch déjoué au rang desquels se trouvent des ressortissants centrafricains, tchadiens et camerounais, cela après une tête à tête entre les deux chefs de l’Exécutif Obiang Nguema et Faustin Archange Touadera le 9 janvier dernier sur la question.

 

Cette manifestation est une marque de confiance, selon José-Manuel Mesi Nve Nchama, Ambassadeur de la Guinée Equatoriale près la République Centrafricaine «suite à l’échec d’une nouvelle tentative d’invasion de mercenaires le 24 décembre 2017 par un groupe de criminels, cette manifestation de la jeunesse démontre une fois de plus les excellentes relations d’amitié et de coopération qui unissent les deux pays» a dit le diplomate équato-guinéen.

 

Les jeunes de la majorité présidentielle ont soutenu les autorités guinéennes alors que l’opposition à Touadera portée par Anicet Georges Dologuelé estime que les Centrafricains cités dans cette affaire de coup d’état en Guinée sont connus du premier cercle par le pouvoir de Bangui contrairement à la ligne de Touadera qui parle de non maitrise du territoire du fait des groupes armés.

 

 

Centrafrique : Le général Anti-Balaka Andjilo condamné à travaux forcés à perpétuité

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 22 JANVIER 2018

 

BANGUI, 22 janvier 2018 (RJDH)—Le général Anti-Balaka, Andjilo a écopé des travaux forcés à perpétuité. Le verdict a été rendu au début de l’après-midi par la cour criminelle.  

 

Andjilo qui comparait depuis le 08 janvier devant la cour criminelle a été reconnu coupable de tous quatre chefs d’accusations (assassinat ; association de malfaiteurs et détention illégale d’armes et de munitions de guerre, séquestration et vol aggravé). La cour l’a condamné à travaux forcés à perpétuité, 138 millions de Fcfa dommage intérêt et 1 Fr symbolique pour chacune des 14 organisations de défense des droits de l’homme qui se sont constituées partie civile dans ce dossier.

 

La partie civile se réjouit de ce verdict qui constitue à ses yeux un signal fort lancé par la justice centrafricaine, « nous nous réjouissons de ce verdict qui vient calmer les familles meurtries par les actes de Andjilo », explique Me Roddy Madouzékeko.

 

La défense compte se pourvoir en cassation pour contester le verdict, « nous allons interjeter appel de la décision d’ailleurs nous sommes déjà bien avancé dans les procédures. Ce n’est qu’une décision en première instance, on ne peut pas crier victoire à l’heure actuelle », confie Me Didier Gonenzapa, un des deux avocats de Andjilo.

 

Le procureur général, dans son réquisitoire prononcé le 17 janvier, avait requis les travaux forcés à perpétuité en laissant le soin à la cour de déterminer le montant des amendes et de dommages et intérêts. Ce verdict met un terme à l’un des procès les plus attendus de cette session criminelle. Pour l’heure, les yeux sont tournés vers le procès Ngaissona, un des poids lourds des Anti-Balaka dont le dossier a été aussi enrôlé.

 

 

Centrafrique : Le chef Anti Balaka de Bangassou attendu à Bangui après sa reddition

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 22 JANVIER 2018

 

BANGUI, 22 Janvier 2018 (RJDH) –  Le chef des Anti Balaka de la ville de Bangassou s’est rendu et se trouve gardé à vue à la Minusca. L’information est confirmée ce lundi 22 janvier par le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro.

 

Joint par le RJDH, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, a confirmé qu’il s’agit d’un seul Anti Balaka qui s’est rendu, «nous avons un seul Anti Balaka qui s’est rendu et se trouve gardé à vue dans un lieu sûr. Nous allons le remettre à la justice et son sort dépendra de cette juridiction», a affirmé le porte-parole de la Minusca.

 

La situation sécuritaire de la ville de Bangassou est relativement calme, selon des sources concordantes de la ville, «nous avons constaté un calme relatif. Les forces onusiennes patrouillent dans la ville, mais la situation humanitaire reste encore précaire, et la peur se lit sur les visages», ont confié des sources sous l’anonymat.

 

La reddition de Kevin Béré Béré, l’un des chefs Anti-Balaka à Bangassou s’est effectuée pendant que Rodrigue Ngaïbona dit «général Andjilo» un des chefs des Anti Balaka est condamné à Bangui aux travaux forcés à perpétuité.

 

 

Centrafrique : Les groupes armés du km5 divisés sur l’appel à la paix

 

PAR PAMELA DOUNIAN-DOTÉ LE 22 JANVIER 2018

 

BANGUI,  22 janvier 2018 (RJDH)— Les actions entreprises par les autorités politiques du pays suite à l’escalade de violence armée dans le 3e arrondissement divisent plus qu’elles n’apportent de solution au problème. Certains accusent Abdou Karim Méckassoua et le gouvernement de ne travailler qu’avec les Tchadiens, position affichée par  l’aile Tola, un groupe actif au km5.

 

Tola sort de son mutisme après un conflit né d’un match de football qui a tourné au drame dans le 3e arrondissement la semaine dernière ainsi que Forces. Abakar Zackaria, porte-parole de l’aile Forces déclare «nous avons tenu une réunion avec le président de l’Assemblée Nationale à son siège du Pk4. Il a rassemblé les deux groupes  Anti-Balaka et auto-défenses du Km5 pour voir comment sortir le quartier de sa situation actuelle et ramener la paix. Cette rencontre avait pour but de mettre en place le bureau  de la paix des Anti-Balaka et des  auto-défenses. Ensuite, nous nous sommes rendus à la Primature pour rencontrer le Directeur de Cabinet et c’est là où l’on a reçu un coup de fil signalant des coups de feu au Km5. La raison de ces coups de feu résulterait du mécontentement de certains membres de l’aile Tola qui reprochaient au président de l’Assemblée Nationale de ne pas collaborer avec les vrais fils du pays que sont les auto-défense».

 

L’aile Tola pointe du doigt la faiblesse du gouvernement et affirme sa volonté de poursuivre ceux qui sont impliqués dans l’incendie de ses biens.

 

Un commerçant proche de Tola est mécontent de ces biens partis en fumée «devant ces atrocités, je ne peux que demander des dommages et intérêts, car j’ai tout perdu dans cet incendie et c’est avec ces biens que je nourris ma famille. Je vais porter plainte pour qu’on me rembourse tout ce que j’ai perdu», Faysal Nour.

 

Alors que le gouvernement met en garde les fauteurs de trouble dans le 3e Arrondissement cette sortie du weekend vient jeter un voile sur cette volonté de ramener la paix dans cette localité.

 

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 05:06
RCA: reddition de Béré-Béré, un des responsables du massacre de Bangassou

 

 

 

Par RFI Publié le 21-01-2018 Modifié le 21-01-2018 à 17:08

 

En République centrafricaine (RCA), l'un des chefs d'autodéfense de Bangassou, Kevin Béré-Béré, s'est rendu, ce dimanche 21 janvier, à la Minusca. Il a été entendu par la police onusienne qui l'a placé en garde à vue.

 

C'est l'un des responsables du massacre de Bangassou, en mai dernier, qui est venu demander la protection de la Minusca.

 

Originaire du Mbomou, Kevin Béré-Béré avait activement participé aux attaques qui avaient coûté la vie à une centaine de musulmans, réfugiés dans leur mosquée, ainsi qu'à une dizaine de casques bleus cambodgiens et marocains.

 

C'était lui également, associé à d'autres leaders d'autodéfense, qui avait mené des raids à Pombolo et Kembé, en octobre dernier, qui avaient causé la mort de dizaines de civils.

 

Menaçant de manière permanente la communauté musulmane de Bangassou qui avait trouvé refuge à l'évêché, c'est par la terreur qu'il contrôlait la ville avec d'autres chefs d'autodéfense. Mais depuis plusieurs mois, une guerre interne faisait rage pour le contrôle total de ce territoire. Depuis fin décembre, ils n'étaient plus que deux à gérer la ville après les décès, arrestations ou fuites des autres leaders.

 

En l'occurrence, Pino Pino, son dernier rival, s'est associé, le 13 janvier dernier, avec Larmassoul, un nouveau général autoproclamé qui a juré d'avoir la tête de Béré-Béré. Ce dernier a même écrit une lettre à la Minusca, il y a quelques jours, en expliquant craindre pour sa vie mais a fini par se rendre aux autorités onusiennes. Il devrait être rapidement transféré à Bangui.

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 03:13
RDC: 6 morts dans la dispersion de la marche anti-Kabila selon l'ONU, 2 d'après les autorités

 

 

 

 

AFP / 21 janvier 2018 19h44 La dispersion dimanche des marches des catholiques contre le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir en République démocratique du Congo a fait six morts selon l'ONU, alors que les autorités n'ont reconnu le décès que de deux personnes.



Dans tout le pays, au moins 49 personnes ont été blessées et plus d'une centaine arrêtées lors de ces "marches pacifiques" organisées à l'appel d'un collectif catholique après les messes du dimanche, selon un bilan provisoire de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco)


Neuf policiers ont été blessés dont "deux grièvement", selon un bilan de la police congolaise. 



Les décès ont tous été comptabilisés à Kinshasa, alors que des blessés et des arrestations ont été relevés dans tout le pays, a précisé la mission onusienne.



Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes mais aussi des balles réelles, selon la Monusco - qui avait annoncé l'envoi d'observateurs sur le terrain - et des témoins dont des journalistes de l'AFP.



A Kinshasa, une jeune femme de 24 ans est décédée après un tir de rafales d'une "auto-mitrailleuse" visant l'entrée de l'église Saint-François-de-Salles dans la commune de Kintambo, a déclaré à l'AFP le médecin, ex-ministre et opposant Jean-Baptise Sondji.



Le décès a été confirmé à l'AFP par le père de la jeune fille, qui dit être officier de police.

 

- "Que les médiocres dégagent" -



Une deuxième personne a été victime d'un tir à bout portant d'un policier, selon une source proche de la présidence.
 


"Le policier est arrêté et doit être déféré à la justice", a indiqué Yvon Ramazani, chargé de mission à la communication de la présidence, dans un appel à l'AFP.



D'importantes forces de l'ordre ont aussi été déployées dans les principales villes congolaises où internet a été coupé dans la nuit.



Les autorités congolaises avaient une nouvelle fois interdit les marches à l'appel du collectif qui avait organisé une initiative similaire le 31 décembre dernier pour réclamer au président Kabila de déclarer publiquement qu'il ne briguera pas un troisième mandat, ce que lui interdit la Constitution.



Son deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre 2016 et les prochaines élections présidentielles ne sont prévues que le 23 décembre 2018.



La répression du 31 décembre avait fait six morts dont cinq à Kinshasa, selon l'ONU et la nonciature apostolique, aucun d'après les autorités.



Depuis, l'Église catholique a durci sa position contre le régime du président Kabila au pouvoir depuis 2001, dénonçant la "barbarie" de la répression et demandant "que les médiocres dégagent".



Sur le terrain, les marcheurs ont opposé plus de résistances aux policiers armés que le 31 décembre, ont constaté des journalistes de l'AFP.



Dans le centre de Kinshasa après la messe, plusieurs centaines de personnes avec des rameaux et des bibles ont marché sur deux kilomètres entre la paroisse Christ-Roi vers la place Victoire avant de se heurter aux forces de l'ordre.

 

- "Maman Marie vient sauver le pays" -



Les marcheurs portaient des crucifix et des chapelets et chantaient en lingala "Maman Marie, viens sauver le pays". Des curés et un des leaders de l'opposition, Vital Kamerhe, avaient pris la tête du cortège.



D'abord inactive, la police a tiré des gaz lacrymogènes, auxquels les manifestants ont répondu par des jets de pierre, a constaté un journaliste de l'AFP.



Dans une paroisse voisine, à Saint-Joseph, au moins 16 personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, parmi lesquelles deux par balles, a indiqué à l'AFP une infirmière du centre médical Mgr Léonard, près de l'église Saint-Joseph, dans une autre commune populaire de Kinshasa.



Dans les provinces, la Monusco a dénoncé 24 "arrestations arbitraires" de membres du collectif citoyen Lutte pour le changement (Lucha) dans l'Est, à Beni, dans le Nord-Kivu.



Onze personnes ont été blessées à Kisangani (nord-est), selon la même source. Dans cette ville, des jeunes ont tenté de résister aux forces de sécurité en brûlant des pneus dans le centre, selon un correspondant de l'AFP et des témoins. Des marches ont tenté de se reconstituer après leur dispersion, selon un autre correspondant de l'AFP.



A Goma, dans l'est, des fidèles ont également été dispersés par la police à coup de gaz lacrymogènes en sortant de la cathédrale, selon un correspondant de l'AFP.



La RDC interdit toute manifestation depuis les journées sanglantes de septembre 2016, qui avaient fait des dizaines de morts parmi les manifestants réclamant le départ de Joseph Kabila d'ici la fin de l'année.



(©)

 

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 03:08

 

 

 

Bangui AFP / 21 janvier 2018 22h20- Les autorités centrafricaines ont déploré samedi la décision de la justice française de prononcer un non-lieu dans l'affaire des présumés abus sexuels commis par des soldats français de l'opération Sangaris entre 2013 et 2014 sur des enfants mineurs en Centrafrique.



"J'aurai pensé qu'on devrait aller un peu plus loin (...). On parle de cela comme s'il s'agissait de biens matériels, alors que ce sont des enfants centrafricains sur qui ont été commis des abus", a déclaré Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement à la radio d'Etat samedi.



"J'entends que la société civile et des avocats veulent se pourvoir en cassation. J'espère que les choses vont aller un peu plus loin", a affirmé le porte-parole.



Trois ans après des accusations de viols d'enfants en Centrafrique visant des militaires français, la justice française a écarté la perspective d'un procès au terme d'une enquête délicate qui laisse des questions en suspens et des parties civiles déçues.



Conformément aux réquisitions du parquet de Paris, les juges d'instruction ont rendu mi-janvier un non-lieu dans ce dossier clos sans aucune inculpation, faute de "charges suffisantes" selon l'ordonnance dont l'AFP à eu connaissance.



Révélées en 2015, les accusations d'abus sexuel avaient terni la réputation de l'armée française déployée dans le pays sous égide de l'ONU pour restaurer la sécurité après des mois de violences.



Dans ses réquisitions, le parquet soulignait qu'au terme de l'enquête, "il ne peut être affirmé (...) qu'aucun abus sexuel n'a été commis".



Mais il estimait que les incohérences et "la variation des témoignages ne permettent pas d'établir des faits circonstanciés et étayés à l'encontre des militaires", selon une source proche du dossier.



Face à des photos, un enfant a dit reconnaître son agresseur alors qu'il ne s'agissait pas d'un militaire. Un autre a concédé avoir menti. Un autre disait avoir lu le nom d'un soldat sur son uniforme mais un test a montré qu'il ne savait pas déchiffrer le mot "maman", a relevé le réquisitoire. 



L'affaire avait éclaté en avril 2015. Le quotidien britannique The Guardian avait alors fait état d'une note interne de l'ONU relatant les auditions de six garçons de 9 à 13 ans qui accusaient des militaires de les avoir violentés dans le camp de déplacés de l'aéroport M'Poko de Bangui. Des viols commis en échange d'argent et de rations de nourriture, entre décembre 2013 et juin 2014, selon leur récit.



Depuis, d'autres scandales touchant des contingents d'autres pays ont éclaté, et les Nations unies ont été critiquées pour leur manque de réactivité.


(©)

 

Soldats français accusés de viols : les autorités centrafricaines déplorent le non-lieu du parquet
Soldats français accusés de viols : les autorités centrafricaines déplorent le non-lieu du parquet
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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 03:07

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 22-01-2018

 

Les petites et moyennes entreprises (PME) centrafricaines se préparent à s'attaquer à la nouvelle nomenclature des prix fixée par le gouvernement, a appris Xinhua dimanche du secrétaire général du collectif des PME centrafricaines Jean-Louis Kamango.

 

Réunis samedi en assemblée générale, le collectif comprenant les prestataires de service, les fournisseurs de l'Etat et autres responsables d'entreprises ont émis un avis défavorable par rapport à un arrêté du ministère centrafricain des Finances modifiant le prix des articles vendus sur le marché national. Ils menacent de cesser toute activité, en attendant le verdict du tribunal administratif.

 

"Bien que le ministère des Finances ait requis nos observations, nous nous sommes aperçus que nos observations n'apparaissent nulle part dans le référentiel des prix rendu public le 11 décembre dernier, nous amenant à le rejeter", a déclaré M. Kamango.

 

De son avis, "il revient au ministère du Commerce, leur principal partenaire, de faire un tel travail qui, sans nul doute, devrait tenir compte des marges bénéficiaires des opérateurs économiques". En conséquence, ces opérateurs se proposent d'attaquer l'arrêté du ministre des finances devant le tribunal administratif.

 

Quant au ministère du Finances, il a mis en exergue la loi des Finances 2018 qui doit déterminer dorénavant la fixation des prix sur le marché national. Fin

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : les PME réclament l'annulation d'un arrêté sur la nouvelle nomenclature des prix
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Centrafrique : les PME réclament l'annulation d'un arrêté sur la nouvelle nomenclature des prix
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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 17:03
RCA: l’étau commence à se desserrer autour de Paoua
RCA: l’étau commence à se desserrer autour de Paoua
RCA: l’étau commence à se desserrer autour de Paoua

 

 

 

Par RFI Publié le 21-01-2018 Modifié le 21-01-2018 à 15:15

 

En République centrafricaine (RCA), la situation serait-elle en train de s'améliorer à Paoua ? La sous-préfecture du nord-ouest abrite plus de 60 000 déplacés venus des zones rurales des alentours, depuis la fin décembre, en raison des affrontements qui opposent le Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC) au mouvement Révolution et justice (RJ).Tous les villages ruraux situés en périphérie de Paoua se sont vidés de leurs habitants, certains ont même été incendiés. Depuis une semaine, la Minusca mène une vaste opération aux alentours de la ville pour établir un périmètre sécurisé, sans groupes armés, afin de permettre un retour des déplacés chez eux.

 

Il s’agit d’un ultimatum aux deux groupes armés impliqués - le MNLC et RJ - assorti du déploiement de contingents de casques bleus camerounais et bangladais ainsi que des Forces spéciales bangladaises, appuyés par les hélicoptères. Cette opération de la Minusca visant à établir une zone de plusieurs dizaines de kilomètres autour de Paoua, sans groupes armés, semble donner des résultats puisque les groupes se sont éloignés.

 

Selon des données collectées auprès des déplacés et diffusées par le HCR, pas moins de 500 personnes auraient péri dans les violences de ces dernières semaines et 16 000 maisons auraient été incendiées.

 

A Paoua, 63 000 déplacés sont venus rejoindre les quelques 40 000 habitants et les besoins sont toujours criants. Cependant, selon le HCR, le premier besoin exprimé par les déplacés, malgré la peur, c'est de rentrer chez eux.

 

« Ils sont en train de préparer la saison agricole et ils ne veulent pas passer à côté, d'autant qu'a Paoua, les réserves sont en train de s'épuiser », confirme une autre source humanitaire.

 

Cette région de l'Ouham Pende est souvent considérée comme le grenier du pays. C'est peut-être ce qui explique la venue, vendredi, du président Faustin Archange Touadera.

 

« L'action de la Minusca a l'air pertinente et nous, on y croit, commente cette source humanitaire, avant d’ajouter «Contrairement à Bria ou Batangafo, Touadera est venu, ce qui démontre que c'est possible et qu'il y a une volonté politique », conclut-elle.

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 13:05

 

 

 

BANGUI, samedi 20 janvier 2018 RJDH –L’organisation de défense des Droits de l’Homme, Human Rights Watch a publié le 18 janvier son rapport sur la situation des droits humains en 2017 dans 90 pays dont la République Centrafricaine. L’ONG a souligné que la punition des criminels de guerre est un challenge pour le retour de la paix.

Dans une République Centrafricaine confrontée à un conflit militaro-politique depuis 2013, le respect des droits humains sont bafoués et les organisations de défense de Droits de l’Homme s’évertuent à dénoncer cela et appeler à la considération des citoyens.



Ainsi, dans son dernier rapport sur 90 pays, Human Rights Watch a regretté qu’en dépit des accords de paix signés par les groupes armés « les violences et les exactions contre les civils n’ont pas cessé. Si l’impunité pour les violations passées et les crimes de guerre sont toujours de mise, il y a eu des progrès dans le processus pour la création d’une Cour pénale spéciale ». Elle a déploré que « l’impunité est toujours l’un des principaux défis à relever pour faire face aux atrocités ».



L’ONG internationale a rappelé qu’elle a documenté « les meurtres d’au moins 249 civils entre mai et septembre en particulier dans les provinces de Basse-Kotto, Haut-Mbomou, Mbomou, Ouham et Ouham-Pendé». Pour Human Rights Watch, « le nombre réel de morts est probablement bien plus élevé ».



Toujours sur l’impunité, l’ONG de défense des droits humains a souligné que « le processus visant à traduire en justice les Casques bleus de l’Union africaine originaire de République du Congo et présumés responsables d’abus en RCA en 2014 n’a pas avancé ». Mais n’a pas dénoncé dans son rapport le mutisme des pays dont leurs soldats sont aussi accusés d’abus sexuels en Centrafrique et celui des militaires français de Sangaris.

 

Situation humanitaire déplorable à cause des combats :



A cause des affrontements entre les différents belligérants, plus de 1.140.000 centrafricains ont fui leurs domiciles. « Le nombre total de personnes déplacées à l’intérieur du pays (internally displaced persons, ou IDP) à 601.600 d’après les chiffres fournis par l’ONU, et le nombre total de réfugiés à 538.400 » a déploré Human Rights Watch. Elle a indiqué que c’est le taux « le plus élevé depuis la mi-2014 ».



Et, si plus de 1.140.000 centrafricains ont été contraints à se déplacer, la moitié de la population a besoin d’aide humanitaire. « Environ 2,4 millions de personnes, sur une population totale de 4,6 millions, ont besoin d’aide humanitaire », a rappelé l’ONG. Elle se plaint que « le plan d’action humanitaire n’a été financé qu’à 34 pour cent, et il manque 328,3 millions de dollars US (environ 277 millions d’euros) pour compléter le budget ».



Ce rapport sur la situation des Droits de l’Homme en RCA durant 2017 coïncide avec le bilan tragique après les combats entre les groupes armés dans l’Ouham-Pendé : Plus de 100 morts ont été comptabilisés, 60.000 personnes déplacées à Paoua, des milliers à Markounda et 20.000 au Tchad. A l’heure où nous mettons sous presse cet article, le Chef de l’Etat, une délégation gouvernementale, diplomatique et de la Minusca sont à Paoua pour apporter leur soutien aux victimes.

Centrafrique : « L’impunité est toujours l’un des principaux défis à relever pour faire face aux atrocités», dixit Human Rights Watch
Centrafrique : « L’impunité est toujours l’un des principaux défis à relever pour faire face aux atrocités», dixit Human Rights Watch
Centrafrique : « L’impunité est toujours l’un des principaux défis à relever pour faire face aux atrocités», dixit Human Rights Watch
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