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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 23:23
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La Minusca prend acte des conclusions du rapport des experts indépendants sur elle

 

PAR MARLY PALA LE 1 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, le 1er Février 2018 (RJDH)—Dans un rapport des experts indépendants de l’ONU, les insuffisances de la Minusca conformément à son mandat ont été notées. En réaction la Minusca dit prendre acte et se propose de faire mieux. Propos de Vladimir Montéiro porte-parole de la mission lors de la conférence de presse hebdomadaire. 

 

Plusieurs faits constituent les limites de la Minusca dans l’accomplissement de son mandat et la protection des civils. Loin de faire l’amende honorable, la Minusca dit prendre acte et pointe du doigt l’absence de l’autorité de l’Etat dans certaines parties du pays et justifie la sincérité du rapport par les problèmes liés aux exigences des pays contributeurs des troupes.

 

Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca fait un lien entre le rapport et l’autorité de l’Etat. «La faiblesse de la Minusca sur la protection des civils se résume globalement sur les faiblesses de l’autorité de l’Etat sur une bonne partie du territoire et aussi de la responsabilité des pays contributeurs des troupes. La mission va tirer les leçons de ce rapport » a-t-il expliqué.

 

Un point de consolation pour la Minusca dans la recherche de la paix, c’est la mission mixte Faca-Minusca et EUTM à Paoua selon

 

Un fait important est aussi celui du déplacement mixte des forces à Paoua dans la matinée du 31 Janvier à savoir Minusca-FACA et EUTM. Pour le porte-parole, « ce déplacement mixte est une première pour la Minusca et les Forces Armées Centrafricaines sont essentielles pour la sécurisation du pays et leur redéploiement est important pour renforcer la protection des civils » a-t-il conclu.

 

Ce rapport  des experts demande aussi la révision du mandat de la Minusca, celui de la protection des civils.

 

 

Centrafrique : Enlèvement d’un chauffeur de l’ONG solidarité Internationale près de Kabo

 

PAR JAPHET BEOROFEI LE 1 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, 1er Février 2018 (RJDH)–Un véhicule de L’ONG Solidarité Internationale a été braqué par des hommes armés et le chauffeur porté disparu depuis vendredi 26 janvier 2018 sur l’axe Kabo- Moyenne-Sido. L’information confirmée par des sources proches de cette organisation humanitaire.

 

Ce braquage intervient dans un contexte où plusieurs villes du pays font face à des violences visant parfois des acteurs humanitaires lors de leur assistance à des milliers des personnes affectées par la crise.

 

Selon les informations du RJDH auprès des sources locales, le véhicule de l’ONG Solidarité Internationale était en  mission humanitaire à Sido et de retour sur Kabo, il a été braqué et le chauffeur enlevé par des hommes armés encore non identifiés.

 

Une source jointe au téléphone par le RJDH témoigne sous couvert l’anonymat. « Ils ont emporté tout ce qui est à l’intérieur du véhicule ainsi que le chauffeur. L’acte est produit à Mbo, localité située à  15 kilomètres de la ville de Moyenne-Sido » a-t-elle témoigné.

 

Prise par la peur, la population de la localité lance un appel aux groupes armés de cesser de prendre les civiles et les humanitaires comme leur cible. « Les gens se disent désespérés par les actes  des  hommes armés sur les ONGs dans localité de Kabo et Moyenne Sido. Par ailleurs, ils demandent au gouvernement de déployer les  forces armées Centrafricaines et les forces onusiennes pour la sécurité dans la localité », a ajouté la source.

 

Marilyn Cittadini, Chef de mission de Solidarité Internationale en RCA contacté par le RJDH donne sa version des faits, «  Solidarité Internationale est, depuis lundi 29 janvier, sans nouvelle d’un des membres de son équipe en RCA, après le braquage d’un de ses véhicules, sur l’axe Moyenne Sido – Kabo, par des hommes cagoulés et armés, non identifiés. Solidarité Internationale met tout en œuvre pour le retrouver », a-t-il précisé.

 

Cet enlèvement intervient un mois après le pillage de cette organisation humanitaire à Kabo. Plusieurs groupes armés sévissent dans la localité.

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 22:59
Centrafrique: au quartier musulman de Bangui, on ne veut plus de groupe armé

 

 

 

01/02/18 (AFP)

 

Les rues cahoteuses du quartier musulman de Bangui, capitale de la RCA, fourmillent d'activités marchandes dans un brouhaha de pétarades et de klaxons, comme s'il s'agissait d'une journée ordinaire. Mais sous cette tranquillité de façade se cache chez les commerçants la peur de sanglantes représailles.

 

Ce 25 janvier a expiré l'ultimatum lancée par Nimeri Matar Jamous, alias "Force", un des chefs des groupes "d'autodéfense" du quartier. Une semaine plus tôt, les commerçants ont décidé d'arrêter de le payer, lui et tous les autres groupes armés qui monnayent leur "protection".

 

"On va mettre fin à l'extorsion et au racket", assène Karim Yahya, un des commerçants du quartier musulman de Bangui. "Ça devient la base arrière de tous les malfrats!", abonde un homme proche de l'association des commerçants du quartier.

 

Lui ne veut pas parler à visage découvert: il risque sa vie. "Force" a proféré des menaces contre lui et ses confrères. Pour lui désormais, c'est "la liberté ou la mort", assure-t-il.

 

Pour l'instant, les habitants sont rassurés par le défilé inhabituel de véhicules blindés de la Mission de l'ONU en RCA (Minusca, 12.500 hommes) qui cheminent dans les ruelles étriquées du PK5.

 

"La Minusca circule avec des armes de manière incontrôlée, pour influencer la population", s'emporte "Force", contacté au téléphone par l'AFP.

 

- 'Mal nécessaire' -

 

Pourtant, la population et les groupes armés ont longtemps été unis. "C'est nous qui avons amené ces groupes, car l'Etat ne nous protégeait pas", raconte Karim Yahya.

 

Quand la coalition promusulmane de la Séléka a été chassé du pouvoir en 2014 après l'avoir pris de force en 2013, tous les musulmans se sont enfuis de Bangui ou réfugiés au PK5.

 

Pris à parti et attaqués par les milices anti-balaka - prétendant défendre les chrétiens -, les musulmans du PK5 ont alors financé des groupes d'"autodéfense", en grande partie composés d'ex-Séléka, pour protéger le quartier.

 

Avec le temps, ces groupes ont progressivement laissé place à d'autres bandes, mafieuses et désorganisées. A ceux-ci, les commerçants leur versent une "taxe" comprise entre 5.000 et 10.000 CFA (entre 10 et 15 euros) par boutique et par mois. Chaque camion de marchandises chargé ou déchargé s'acquittait également d'un impôt variant entre 25.000 et 50.000 CFA (entre 40 et 90 euros).

 

Ces commerçants les considéraient comme un "mal nécessaire". Désormais, le discours a changé. La raison ? Les violences incessantes dans le quartier ces derniers mois, et un match de football qui a dérapé, mi-janvier.

 

- Essence et grenades -

 

Le 17 janvier, les jeunes de "Force" jouaient contre d'autres jeunes affiliés aux hommes de "Tola", une coalition de commerçants armés.

 

Le match suit son cours mais les esprits s'échauffent. Une grenade est lancée, les deux camps s'accusent tandis que plusieurs blessés sont évacués vers l'hôpital.

 

Furieux, des hommes de "Force" déboulent dans la boutique d'un frère de "Tola", aspergent son étal d'essence et lancent des grenades.

 

Les marchandises s'embrasent, l'incendie se propage et englouti le bâtiment sous l'oeil impuissant des commerçants, tenus en respect par les kalachnikovs des pyromanes.

 

"Ils tiraient sur le sol pour nous faire reculer", se souvient Abdoul, un boutiquier qui a vu bruler ses 32 millions de FCFA (48.000 euros) de tissus de wax.

 

Résultat, 47 boutiques parties en fumée. Plus de 1.161 milliards de CFA (2,5 millions d'euros) de stock réduits en cendres, selon Karim Yahya, devenu secrétaire général du collectif des victimes de cet incident.

 

Un événement de plus, qui s'ajoute à la longue liste des dérapages amputant le chiffre d'affaires de ce quartier commerçant.

 

En décembre, un affrontement entre groupes armés avait fait sept morts. Mi-novembre, c'était un bar du quartier et les violences qui avaient suivi qui avaient fait sept morts et une vingtaine de blessés.

 

Sans compter les punitions infligées par "Force" et sa bande: "si on conteste ses ordres, ils nous attachent les mains et nous électrocutent. Si on leur coupe la route, ils nous font boire l'eau du canal", l'eau usée du quartier, explique Abdoul.

 

Les commerçants excédés ont aussi déposé une vingtaine de plaintes contre ces groupes et demandé à l'Etat et à Minusca le démantèlement de leurs bases, une quinzaine en comptant celles des bandes armées plus informelles.

 

De quoi donner du fil à retordre aux forces de l'ordre, si elles décident de passer à l'action. Dans le cas contraire, Karim Yahya continuera à résister.

 

"Si la Minusca ne le fait pas, on va prendre nos responsabilités", assure-t-il impassible, alors que la majorité des habitants du PK5 sont armés. Et Karim d'ajouter: "avoir peur ne sert plus à rien. Est-ce qu'on peut perdre plus que ce qu'on a déjà perdu ?"

 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 15:27
L'ONU veut sanctionner les incitations à la haine en Centrafrique

 

 

 

Avec notre correspondante à New York,  Marie Bourreau 


En Centrafrique, l’ONU peut désormais sanctionner les incitations à la haine, qu’elles soient à caractère ethnique ou religieux, et les violences dirigées contre les travailleurs humanitaires. A l’initiative de la France, le Conseil de sécurité a renouvelé mardi 30 janvier, pour un an, le régime de sanctions et l’embargo sur les armes en vigueur depuis 2013. Onze personnes, dont l'ancien président François Bozizé, et deux entités sont actuellement sous le coup d'une interdiction de voyager et/ou d’un gel des avoirs. De nouveaux noms pourraient donc rejoindre la liste très prochainement. 

 

Les groupes armés qui opèrent en Centrafrique sont dans le viseur du Conseil de sécurité qui a donc renforcé son arsenal de sanctions. En ajoutant les incitations à la haine à caractère ethnique ou religieux et les attaques contre les humanitaires à la liste des critères susceptibles de conduire à des sanctions, les diplomates espèrent bien faire monter la pression. Le niveau de violence et la résurgence des groupes armés visant les communautés chrétiennes ou musulmanes au cours de derniers mois avaient d’ailleurs conduit le secrétaire général Antonio Guterres à évoquer un risque de nettoyage ethnique.

 
La résolution reconduit par ailleurs pour un an l’embargo sur les armes qui reste « pertinent » pour le Conseil, en raison des nombreux trafics. Des exemptions sont néanmoins prévues pour la formation et l’armement des forces de sécurité centrafricaines, à condition qu’elles aient été approuvées au préalable par l’ONU. La Russie avait ainsi reçu le feu vert le mois dernier pour livrer des armes aux FACA pour soutenir l’autorité de l’Etat mais leur contrôle avait été renforcé pour éviter la dissémination de cet arsenal. 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 15:22
L’ONU proroge l’embargo sur les armes à destination de la RCA

 

 

 

APA-Bangui(Centrafrique)  janvier 31, 2018 à 14:52 Le Conseil de sécurité de l’Onu a prorogé ce mercredi pour une durée d’un an, l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions selon des informations recueillies auprès de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

 

L’Ambassadeur français qui a proposé la résolution 2399 (2018), adoptée à l’unanimité, par tous les États Membres a expliqué lors du vote que les Etats membres de l’ONU, devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou les transferts directs ou indirects à la République centrafricaine, d’armements et de matériels connexes de tous types, ainsi que toute assistance technique ou formation, et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires relève-t-on à la MINUSCA.

 

« Ce dispositif conserve toute sa pertinence compte tenu de la situation actuelle en République centrafricaine », a estimé, le diplomate français.

 

Tous les États devront également continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité des sanctions. Les fonds et les avoirs financiers de ces personnes et entités continueront d’être gelés.

 

Le mandat de Groupe d’experts de l’ONU concernant cette sanction a été prorogé jusqu’au 28 février 2019 par ailleurs.

 

Rappelons que c’est depuis 2013 au lendemain de la prise de pouvoir par la coalition rebelle dénommée « séléka » en Centrafrique que les Nations Unies avaient voté l’embargo sur les armes à destination de la RCA.

 

La Russie un des membres du Conseil de Sécurité a demandé et obtenu de cette institution au mois de décembre dernier, un allègement de cet embargo.

 

C’est ainsi qu’elle a commencé depuis ce mois de janvier à livrer des armes aux Forces Armées Centrafricaines (FACA) dont certains éléments sont formés par des instructeurs militaires russes dépêchés pour aider au maniement de ces armes.

 

Cette sanction risque de freiner le déploiement des bataillons militaires centrafricains formés par la mission européenne en RCA EUTM/RCA sur le territoire national pour manque d’armes.


https://apanews.net/index.php/fr/news/lonu-proroge-lembargo-sur-les-armes-a-destination-de-la-rca#cfbuQDBVORrrpZsp.99

 

 

 

Centrafrique : le Conseil de sécurité renouvelle pour un an les sanctions

 

30 janvier 2018 – Le Conseil de sécurité a prorogé mardi jusqu'au 31 janvier 2019 l'embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine ainsi que l'interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions, lequel continuera d'être aidé par le Groupe d'experts dont le mandat a été prorogé jusqu'au 28 février 2019.

 

« Ce dispositif conserve toute sa pertinence compte tenu de la situation actuelle en République centrafricaine », a estimé, lors des explications de vote, le délégué de la France.

 

Aux termes de la résolution 2399 (2018), adoptée à l'unanimité, tous les États membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou les transferts directs ou indirects à la République centrafricaine, d'armements et de matériels connexes de tous types, ainsi que toute assistance technique ou formation, et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires.

 

Tous les États devront également continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l'entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité des sanctions. Les fonds et les avoirs financiers de ces personnes et entités continueront d'être gelés.

 

Il s'agit, précise le Conseil dans sa résolution, des personnes et entités qui se livrent ou apportent un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité en République centrafricaine, violent l'embargo sur les armes, recrutent des enfants, aident les groupes armés ou les réseaux criminels par l'exploitation ou le trafic illicites des ressources naturelles, font obstacle à l'acheminement de l'aide humanitaire ou attaquent la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), celle de l'Union européenne et les forces françaises qui les soutiennent.

 

Par la résolution, les dispositions relatives à l'interdiction de voyager et au gel des avoirs s'appliquent désormais aux individus et entités qui commettent des actes d'incitation à la violence, en particulier à motivation ethnique ou religieuse, compromettant la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays.

 

La résolution reconnaît également comme critère de désignation les attaques contre les travailleurs humanitaires.

 

Enfin, par la présente résolution, le Conseil se dit prêt à renforcer, modifier, suspendre ou lever les sanctions « en fonction des progrès accomplis dans la stabilisation du pays ».

 

« S'il ne s'agit pas d'envisager, à court terme, un allègement de cet embargo, compte tenu de la situation actuelle dans le pays, il s'agit de montrer que l'embargo sur les armes pourra évoluer, le moment voulu, et notamment en fonction des progrès de la réforme du secteur de la sécurité », a déclaré le représentant de la France.

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 15:20
Les crises en Afrique “seront de plus en plus résolues par les Africains » (Alpha Condé)

 

 

 

 mercredi 31 Jan 2018

 

Le président guinéen revient sur son année à la tête de l’Union africaine. Il dit « regretter » l’absence d’initiatives sur les crises en Libye, RDC et en Centrafrique.

 

Le président guinéen Alpha Condé et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors du 30e sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, le 28 janvier 2018.
Le chef d’Etat guinéen, Alpha Condé, vient de quitter la présidence de l’Union africaine (UA). « Je me suis efforcé, malgré les limites, d’imprimer une nouvelle dynamique », a-t-il déclaré le 28 janvier, dans son discours d’ouverture du 30e sommet de l’UA, à Addis-Abeba. Avant de passer le flambeau au président rwandais, Paul Kagamé, le Guinéen a insisté sur la nécessité de « passer de la rhétorique à l’action, des promesses aux résultats concrets et tangibles ».

En 2018, sous l’impulsion de M. Kagamé, l’UA pourrait faire sa mue et même devenir, pour la première fois dans son histoire, indépendante financièrement. Telle est la priorité de la réforme institutionnelle que doit concrétiser le Rwandais. Depuis la capitale éthiopienne, Alpha Condé, 79 ans, revient sur son année à la tête de l’organisation panafricaine.

 

Quel bilan dressez-vous de cette année de présidence de l’UA ?

 

Alpha Condé Ce n’est pas à moi de faire le bilan ! J’ai essayé, par fidélité à ce que j’ai toujours défendu, de servir le continent et de faire avancer l’UA. Toute ma vie, j’ai combattu, d’abord pour les indépendances africaines, puis pour l’unité de l’Afrique. Assurer la présidence de l’UA s’est donc inscrit dans la continuité de cette histoire. La bataille de l’unité africaine, je ne la mène pas depuis un an.

En tant que président, je me suis battu pour rendre l’UA plus efficace, réduire les sujets abordés lors des sommets afin qu’ils ne durent qu’une seule journée et non deux. Moins de palabres et plus de travail, tel était mon souhait.

Enfin, j’ai bien rappelé aux chefs d’Etat africains qu’ils doivent assister eux-mêmes aux sommets de l’UA et non pas dépêcher des vice-présidents ou des ministres pour les représenter. Car si nous, présidents, ne prenons pas au sérieux notre organisation, qui le fera ?

 

Quelles ont été les limites et les échecs rencontrés ?

 

J’aurais souhaité mettre en place un gouvernement d’union nationale en Libye. Nous avons adopté une feuille de route et nommé le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, à la tête d’un Comité de haut niveau de l’UA sur la crise libyenne. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à créer un consensus avec tous les acteurs libyens.

En Centrafrique, j’espérais pouvoir faire taire les armes et en République démocratique du Congo, j’aurais voulu que l’UA parvienne à soutenir l’organisation des élections. Ces trois objectifs n’ont pas été atteints. Je le regrette.

 

Propos recueillis par Ghalia Kadiri (Addis-Abeba, envoyée spéciale) et Joan Tilouine (Addis-Abeba, envoyé spécial)

 

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 15:17
Lu pour vous : Le réquisitoire de l'Union Africaine contre l'ONU

 

 

 

https://mondafrique.com  Par  Aza Boukhris  31 janvier 201

 

Le Sommet de l'Union africaine (Ua), qui se termine, ne constituera pas un des meilleurs souvenirs d'Antonio Gutteres, interpellé sur l'inefficacité des casques bleus en Afrique.

 

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutteres, ne se départit jamais de son légendaire sourire. Le diplomate portugais promène en toutes circonstances son empathie communicative envers ces interlocuteurs. Les participants au 30 ème Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, qui s'est tenu les 28 et 29 janvier 2018 à Addis Abeba, ont encore pu le constater. Nul doute qu'Omar El-Bechir, le président soudanais interdit de voyager et passible de la Cour Pénale Internationale, a pu apprécier la bienveillante courtoisie du Secrétaire général de l'Onu, lors de leur entretien en tête-à-tête.

 

Antonio Gutteres interpellé

 

Dès le discours d'ouverture du Sommet, le président guinéen, Alpha Condé, président en exercice sortant de l'Ua ne ménagea pas ses reproches à l'ONU, en se tournant ostensiblement vers son Secrétaire général. La critique acerbe des Casques bleus et de leur inefficacité en RDC (République Démocratique du Congo), en RCA (Centrafrique) et au Soudan du Sud ressemble comme un réquisitoire contre les Opérations de maintien de la paix. Antonio Gutteres ne s'attendait pas à une telle interpellation publique qui devrait conforter le Président Donald Trump dans son appréciation de l'ONU et ses coupes budgétaires. Cette quasi remontrance vise à stigmatiser la participation de certains contingents de Casques bleus, peu habitués aux théâtres africains, afin de donner la priorité aux Casques bleus africains. L'exemple du G5 au Sahel devient la référence. Encore faut-il que les grandes puissances entendent financer cette force militaire africaine.

 

Sur deux autres dossiers majeurs, Antonio Gutteres a dû faire étalage de ses qualités de diplomate et réaffirmer son attachement à l'Afrique et sa confiance en l'Union africaine, mais en réaffirmant le leadership de l'Onu sur toute autre initiative.

 

Médiations concurrentes 

 

La médiation africaine dans la crise libyenne constitue un point de friction entre l'ONU et l'Ua. Le Haut comité de l'Ua pour la Libye, présidé par le président congolais Denis Sassou Nguesso, se trouve marginalisé par la médiation française menée, avec efficacité et discrétion, par Jean-Yves Le Drian et surtout par la médiation onusienne, sous la houlette de l'expérimenté diplomate libanais et politologue francophone Ghassam Salamé, envoyé spécial d'Antonio Gutteres en Libye. La réunion prévue à Addis Abeba, avec le Haut comité de l'Ua pour la Libye, a été reportée sine die, avec les regrets de Ghassam Salame qui a certes reconnu la dimension africaine de la crise libyenne, mais aussi la primauté du plan d'action de l'Onu.

 

La question du Sahara occidental est une autre source de divergence de vues. Le Comité Paix et Sécurité ( CPS) de l'Union africaine, présidé par le diplomate algérien Smaïl Chergui, a été jusqu'à maintenant l'inspirateur de la position plutôt pro RASD de l'Union africaine. Cette position pourrait évoluer avec l'élection du Maroc au CPS. Le médiateur de l'Union africaine, l'ancien président mozambicain, Joachim Chissano, n'a jamais caché sa proximité avec le Polisario et son refus de reconnaître la position du Maroc. L'ancien Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-Moon, et son envoyé spécial, l'ancien ambassadeur américain en Algérie, Christopher Ross, étaient sensibles aux arguments de Smaïl Chergui. La nomination du médiateur Horst Kohler, ancien président de l'Allemagne, par Antonio Gutteres, a rompu cette identité de vues. Comme pour la Libye, l'Onu fait valoir sa prééminence sur toute autre médiation, même si l'une d'elle vient d'Afrique.

 

En réclamant que les crises africaines soient réglées en Afrique par les Africains, l'Union africaine émet un louable souhait mais ce qui est possible en RDC ou en Centrafrique, sera plus difficile dans les crises concernant directement l'Union européenne et indirectement l'Onu, notamment sur les questions migratoires et la lutte contre le terrorisme.

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1 février 2018 4 01 /02 /février /2018 15:15
Centrafrique : seconde livraison d’armes russes

 

 

Centrafrique : seconde livraison d’armes russes

 

http://www.bbc.com  29 janvier 2018

 

Arrivée à Bangui samedi en provenance de Khartoum, cette cargaison était destinée à l'équipement des forces armées centrafricaines en vue de sa restructuration.

 

La Russie va également équiper près de 1300 hommes, soit 2 bataillons, avec des pistolets, des fusils d'assaut, mais aussi des lance-roquettes et des armes anti-aériennes.

 

Moscou a par ailleurs reçu l'autorisation de l'ONU d'entraîner les militaires centrafricains.

 

Certains instructeurs russes sont déjà arrivés à Bangui, pour travailler dans un camp militaire en cours de réhabilitation dans le Sud-Ouest du pays.

 

Une première livraison d'armes russes avait eu lieu il y a quelques semaines après une autorisation accordée par le Conseil de sécurité de l'ONU qui n'a pas encore levé l'embargo sur les armes en Centrafrique.

 

Des sources miliaires contactées par le correspondant de la BBC à Bangui ont estimé que c'est notamment grâce à la première livraison d'armements russes en décembre que les forces armées centrafricaines ont pu déloger les rebelles en fin de semaine dernière dans la localité de Paoua, au terme d'une opération conjointe avec la Minusca, la mission des Nations Unies en Centrafrique.

 

Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra s'est entretenu notamment à ce propos avec une délégation du gouvernement français à Addis-Abeba en marge du sommet de l'Union Africaine. Selon Bangui, la délégation a félicité Faustin Archange Touadéra pour la dotation de son pays en armes par la Russie, mais surtout pour le schéma mis en place pour la formation des militaires centrafricains, le maniement de ces outils de combat, la sécurisation de ces matériels de guerre, et leur traçabilité.

 

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 21:55
Un groupe armé de RCA dément être impliqué dans le "coup d'Etat" déjoué en Guinée équatoriale

 

 

 

 

26/01/18 (AFP)

 

 

Un groupe armé centrafricain, ancien fer de lance de l'ex-coalition Séléka, a démenti vendredi toute participation à la tentative de "coup d'Etat" que Malabo affirme avoir déjoué fin décembre.

 

"C'est de la folie", a assuré à l'AFP par téléphone Bachar Fadoul, un proche du chef du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), Noureddine Adam.

 

Le FPRC "condamne avec la dernière rigueur cet acte de déstabilisation", selon un communiqué reçu vendredi par l'AFP, et affirme que "la Séléka n'a pas (eu) d'éléments" dans cette tentative.

 

La coalition rebelle pro-musulmane Séléka avait pris Bangui en 2013, renversant le régime du président François Bozizé, avant d'en être chassé en 2014 par une intervention militaire internationale.

 

Mi-janvier, le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema avait affirmé dans un entretien à la radio RFI et à la chaine de télévision France 24 que "la Séléka, notamment", avait joué un rôle dans la tentative de putsch que le gouvernement a affirmé avoir déjoué.

 

Selon Malabo, un groupe de mercenaires étrangers - des Tchadiens, des Centrafricains et des Soudanais - avait voulu attaquer le chef de l'Etat, qui se trouvait dans son palais de Koete Mongomo, à une cinquantaine de km du carrefour des trois frontières entre le Gabon, la Guinée et le Cameroun.

 

Le groupe d'individus a été interpellé au Cameroun, à ce même carrefour des trois frontières, le 27 décembre. Selon des sources concordantes, le frère de l'homme d'affaires Sani Yalo, un proche du président de RCA Faustin-Archange Touadéra, fait partie des personnes interpellées.

 

Le 18, une délégation centrafricaine composée du ministre de la Sécurité, Henri Wanzet Linguissara, de la ministre de la Défense, Marie-Noëlle Koyara, et du ministre de la Justice, Flavien Mbata, s'est rendue à Yaoundé pour y rencontrer le Ministère des affaires étrangères camerounais au sujet du "coup d'Etat" de Guinée, selon des sources à Bangui.

 

Le 9 janvier, Faustin-Archange Touadéra s'était rendu à Malabo pour "apporter tout le soutien" de la Centrafrique à son voisin, selon la présidence de RCA. Auparavant, des délégations ministérielles tchadienne et gabonaise avaient fait le déplacement en Guinée pour y rencontrer M. Obiang.

 

Le président équato-guinéen a limogé ces dernières semaines plusieurs hauts responsables du régime, dont son petit-fils, sur fond de soupçons de connivence avec le "coup d'Etat" que Malabo affirme avoir déjoué fin décembre.

 

 

Guinée équatoriale – Centrafrique : Yaoundé apaise les tensions

 

https://africtelegraph.com

 

 

Après le coup d’État manqué de décembre, les rapports entre  le pays d’Obiang Nguema et Touadéra sont devenus froids. Le gouvernement camerounais joue les médiateurs.

 

Depuis le coup d’État manqué du 24 décembre dernier, les rapports entre la Guinée équatoriale et la République Centrafricaine sont devenus tendus. Il faut dire que la Guinée équatoriale en veut sérieusement à la Centrafrique parce que plusieurs ressortissants centrafricains figurent parmi les mercenaires arrêtés.

 

 

Bien plus, un proche du président Centrafricain Faustin Archange Touadéra, également aux arrêts, faisait partie du complot contre la Guinée Equatoriale. Il s’agit de Hamed Yalo, un homme d’affaires centrafricain qui aurait même recruté les mercenaires centrafricains impliqués dans le coup d’État.

 

 

Le Cameroun a joué un rôle majeur dans cette affaire. Rappelons que c’est grâce aux services de sécurités et de renseignement camerounais que le président Téodoro Obiang Nguema Mbasogo n’a pas été renversé. D’ailleurs, lui même l’a reconnu au cours de son récent entretien avec les confrères de France 24. Même si les autorités équato-guinéennes affirment avoir déjoué le coup d’État à Malabo, leur chef d’État par contre reconnait avoir été sauvé par Paul Biya.

 

 

Raison pour laquelle le gouvernement camerounais joue un rôle de médiation, d’intermédiaire entre les deux pays dans le but d’apaiser les tensions. Depuis mi-janvier, les membres des gouvernements des deux États sont dépêchés à Yaoundé pour normaliser les relations entre leurs pays respectifs. Ainsi, le ministre des affaires étrangères de la Guinée équatoriale, Agapito Mba Mokuy a rencontré le chef de la diplomatie camerounaise, Lejeune Mbella Mbella.

 

 

Il y quelques jours encore, trois ministres Centrafricains ( Défense, justice, sécurité) ont également rencontré à Yaoundé le ministre des relations extérieures pour les mêmes raison. Même si le président Faustin Archange Touadéra s’était rendu au lendemain de la tentative de Putsch chez son homologue Obiang Nguema, la situation reste tendue.

 

 

A en croire des sources, Malabo soupçonnerait Bangui d’avoir été au courant de l’implication des mercenaires centrafricains mais n’aurait rien fait.

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 23:05
Centrafrique : une enquête de l'ONU note des déficiences dans la protection des civils
Centrafrique : une enquête de l'ONU note des déficiences dans la protection des civils
Centrafrique : une enquête de l'ONU note des déficiences dans la protection des civils

 

 

 

http://www.un.org 25 janvier 2018 – Une enquête spéciale indépendante portant sur un certain nombre d'incidents survenus dans le sud-est de la République centrafricaine entre le 1er mai et le 31 août 2017 a conclu à un certain nombre de déficiences de la part des Casques bleus de la Mission des Nations Unies dans le pays (MINUSCA) concernant la protection des civils.

 

« La Mission a mis en place une stratégie bien établie de protection des civils et des mécanismes opérationnels d'alerte rapide. Cependant, dans les cas étudiés, ceux-ci ne se sont pas traduits par des actions préventives et il y a eu des déficiences dans la planification civile-militaire-policière et dans les opérations, en particulier sur le terrain », a conclu l'enquête, selon un compte-rendu du porte-parole du Secrétaire général de l'ONU publié mercredi.

 

L'enquête, qui était menée par le général à la retraite Fernand Amoussou, du Bénin, avait été annoncée le 13 novembre 2017 par le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix. Les membres de l'équipe d'enquête comprenaient des experts politiques et juridiques, ainsi que des experts des droits de l'homme et de la protection civile.

 

La situation sécuritaire dans le sud-est de la République centrafricaine s'est détériorée en mai 2017, avec des attaques accrues contre des civils, des acteurs humanitaires ainsi que des Casques bleus.

 

Parmi ses conclusions, l'enquête note qu'un certain nombre de lacunes ont été identifiées en ce qui concerne la formation fournie aux militaires et policiers déployés au sein de la MINUSCA et leur compréhension de la protection des civils.

 

Le rapport souligne par ailleurs qu'aucune preuve n'a été trouvée sur le fait que l'un des contingents de la Mission dans le sud-est ait agi de manière partiale envers certaines communautés ou groupes armés.

 

Le général Amoussou a présenté un certain nombre de recommandations à l'intention du Secrétariat de l'ONU à New York et de la MINUSCA et des pays fournisseurs de militaires et de policiers.

 

Il suggère notamment que la MINUSCA revoit « sa stratégie de protection des civils pour s'assurer que sa réponse opérationnelle soit mieux alignée et soutenue par son engagement politique et que les composantes civiles de la Mission soient plus activement impliquées ».

 

Il estime également que le Secrétariat de l'ONU à New York devrait « élaborer et renforcer les outils pour remédier aux insuffisances et engager les pays fournisseurs de militaires et de policiers présentant des lacunes en matière de performance à assurer une meilleure préparation opérationnelle ».

 

Enfin, le siège de l'ONU et la MINUSCA, en collaboration avec les pays contributeurs, « devraient examiner la formation préalable au déploiement et en mission pour s'assurer de la bonne compréhension de la protection des civils, en mettant l'accent sur le rôle des commandants».

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 22:51
Un déplacé lynché à mort au milieu des tensions à Paoua, en Centrafrique
Un déplacé lynché à mort au milieu des tensions à Paoua, en Centrafrique
Un déplacé lynché à mort au milieu des tensions à Paoua, en Centrafrique

 

 

 

Des déplacés ont lynché à mort un des leurs mercredi à Paoua, dans le nord de la RCA, ville où règne un regain de tension consécutif à l'arrestation de 18 personnes par la force de l'ONU (Minusca).

 

L'homme lynché était un Peul musulman déplacé, qui se trouvait devant la base. Il a été lynché par la foule en colère et son corps a été brûlé, rapportent des sources humanitaires concordantes à Paoua. Une boutique appartenant à un musulman a été pillée.

 

Un fort regain de tension a suivi le rapatriement de 18 membres présumés du groupe armé Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC, créé en octobre par le "général" autoproclamé Ahamat Bahar), qui ont été arrêtés mercredi au cours d'une opération onusienne, selon le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro.

 

En apprenant la nouvelle, certains déplacés se sont rendus devant la base pour réclamer vengeance et brûlant des pneus. Des tirs de sommation de la force Minusca ont été nécessaires, selon des sources concordantes.

 

"Ils sont venus pour réclamer leurs bourreaux, pour que la Minusca les leur remettent afin qu'ils en finissent avec eux", a déclaré à l'AFP au téléphone une source humanitaire.

 

L'opération Mbaranda est en cours depuis le 12 janvier dans le nord de Paoua pour repousser les groupes armés qui combattent depuis le 27 décembre. Ceux-ci sont le MNLC et le groupe armé Révolution et justice (RJ, emmené par Armel Sayo). Les combats et exactions contre les civils, qui se déroulent autour de la ville, majoritairement au nord, ont provoqué un afflux de plus de 65.000 déplacés à Paoua, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L'Etat n'a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l'or et du bétail dans ce pays qui est l'un des plus pauvres du monde.

 

Avec AFP

 

 

Centrafrique : Le président Touadera appelle à la fin des combats entre groupes rebelles

 

Le président de la République Centrafricaine, Faustin ArchangeTouadera, appelle les groupes armés du pays à une cessation des combats.

 

L’appel du président centrafricain intervient lors d’une visite effectuée dans la région de Paoua dans le nord-ouest, en proie à des violences depuis décembre dernier.

 

‘‘Je viens dire aux groupes armés que le mal qu’ils font à leurs voisins n’est pas du tout normal, il faut s’arrêter, il faut arrêter, les groupes armés d’Armel Sayo et de Bahar doivent s’arrêter, ce n’est pas toi qui va protéger. Le peuple et le pays.” A martelé Faustin Archange Touadera.

 

“Les engagements pris par le gouvernement seront remplis et nous l’aiderons à débarrasser cette région de tous ceux qui ont causé la mort et la désolation à Paoua et dans les environs pour que les gens puissent retrouver la tranquillité et la paix qu’ils méritent.” Ajoute Parfait Onanga Anyanga, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique et chef de la Minusca


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Selon la mission des Nations Unies dans le pays, la violence dans cette région a été engendrée par des combats entre le groupe armé Révolution et Justice et le Mouvement National pour la Libération de l’Afrique Centrale

 

Plus de 60 000 personnes ont été déplacées au cours de ces violences qui ont provoqué une grave crise humanitaire dans la région.

 

 

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