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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 16:39

 

 

 

https://www.afdb.org  09/02/2018

 

Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) apporte un appui budgétaire à la République centrafricaine comme prévu dans son plan de trésorerie.

 

C’est dans cette dynamique que le ministre centrafricain de l’économie, du plan et de la coopération, Gouverneur de la Banque, Felix Moloua et le Responsable-pays de la BAD pour la RCA, Joel Sibaye Tokindang, ont signé le 5 février 2018 à Bangui, un accord de don d’environ 10,2 millions de dollars américains destiné à financer la seconde phase du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (PAREF II).

 

Signé en présence des représentants des partenaires financiers en RCA et de plusieurs hauts cadres de l’administration centrafricaine, cet appui budgétaire programmatique contribuera à l’amélioration de la gestion des finances publiques et à la relance de la croissance économique qui est une des priorités du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix pour la Centrafrique (RCPCA) adopté en octobre 2016.

 

De manière spécifique, cet appui vise à améliorer le recouvrement des recettes fiscales; la transparence et le taux d’exécution du budget (notamment dans les secteurs sociaux; et à consolider la croissance économique à travers une amélioration du climat des affaires et de la gouvernance dans les secteurs productifs comme l’agriculture, la forêt et les mines.

 

Cette opération, qui est en parfaite cohérence avec les High 5 de la Banque, a été conçue en collaboration avec les autres partenaires au développement et facilitera également la mise en œuvre harmonieuse du programme financé par la Facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international (FMI). 

 

S’exprimant à cette occasion, Felix Moloua s’est félicité de cet accord de don (appui budgétaire) qui permettra au pays de faire face aux tensions budgétaires du moment, saluant l’excellente coopération entre le Groupe de la Banque africaine de développement et la République centrafricaine.

 

La Banque africaine de développement octroie 10,2 millions de dollars EU pour la réforme économique en Centrafrique
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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 16:35

 

                                              

 

Entre les deux tours des présidentielles, la vingtaine des candidats malheureux s’est muée en sympathisants à travers des alliances contre nature. Animé majoritairement par le souci de partager le gâteau, le collectif de zéro pour cent (0%) a proposé ses services à l’élu de la nation qui, sans s’interroger sur le bien fondé de ces alliances a opté de piétiner les besoins primaires du peuple au bénéfice de ses soutiens. C’est ainsi qu’après la prestation de serment et la mise en place du gouvernement, le maire de la ville de Bangui a été désigné par décret présidentiel le 06 mai 2016. Logiquement, le maire qui depuis des décennies est nommé par le président de la république est une autorité communale élue par le conseil municipal et tout cela par le biais d’une élection municipale qui tarde à voir le jour alors qu’elle est prévue par les textes en vigueur.

 

Le maire exécute sous contrôle du conseil municipal les délibérations de ce dernier. Premier citoyen et premier représentant de l’Etat dans la ville, le maire est chargé de l’exécution des mesures administratives, de mesures de sûreté générale, du maintien de l’ordre public local à travers son pouvoir de police administrative. La gestion des maternelles, des crèches, voiries, l’assainissement de la ville, les pompes funèbres, l’éclairage public, les panneaux publicitaires etc...relèvent en général de la compétence de la municipalité. Ordonnateur principal des dépenses municipales, la ville de Bangui estimée au tiers de la population centrafricaine centralise les activités des huit (8) arrondissements et jouit d’une autonomie de gestion. En outre, la mairie de Bangui reçoit traditionnellement et en plus de ses recettes propres des aides de l’Etat ainsi que des fonds provenant des partenaires au développement.

 

À l’orée de deux ans de gouvernance, la gestion du Premier citoyen de la ville de Bangui est caractérisée par un amateurisme poussé à l’extrême, le népotisme galopant, le laxisme, le clientélisme, des voyages abusifs et budgétivores sur des fonds publics, et surtout son goût démesuré des affaires. Agacé, le citoyen lambda, adepte de la bonne gouvernance s’évertue à comprendre en s’interrogeant : Après plus de trois semestres de drapeau autour de la ceinture, peut-on esquisser un bilan en faveur de la municipalité ? Depuis son arrivée, qu’est-ce qui a sensiblement changé ? Le budget prévisionnel de l’exercice était-il conséquent pour mener à bien ses missions ? L’existence avérée d’une caisse parallèle à la caisse publique est-elle la règle ?

 

Comment les différentes aides de l’Etat et fonds de partenaires sont-ils gérés ? Existe t-il une traçabilité ou un brin de transparence dans la gestion des fonds communaux ? Tous les engagements financiers de la municipalité sont-ils fait avec l’assentiment du conseil municipal ? Les innombrables recrutements hors personnels communaux sont-ils en adéquation avec le budget prévisionnel ? Les recrutements taxés de népotisme ont-ils respecté les textes en vigueur ? Les recrutements sont-ils fait en coordination avec les services compétents de la mairie ? Quels sont les apports des voyages abusifs et budgétivores pour la municipalité ? Par ailleurs, qu’en est-il de la convention de transport urbain avec la société Benafrique ? Pourquoi les vingtaines de maires qui se sont succédé baignent toujours dans des malversations financières ?

 

Pourquoi ils ne se démarquent jamais de leurs prédécesseurs ? À l’instar de l’ancien maire de Dakar au Sénégal, aucun des maires qui se sont succédé n’a été inquiété par une quelconque procédure alors que des malversations financières se comptent par dizaine. On ne se prive pas également de rappeler les autorités sur une question primordiale. À quand les élections municipales prévues par l’agenda de la rupture ? Le pouvoir discrétionnaire du président de la république qui lui permet de nommer une personnalité de son choix en dépit de sa moralité, cause à certains égards des préjudices aux intérêts du peuple. Toutes ces pratiques mafieuses sont rendues possibles parce que les maires ne sont pas élus...donc pas de majorité ni de l’opposition pour jouer le contrepoids au niveau du conseil municipal.

 

Ainsi le premier citoyen est libre de nommer ses acolytes comme collaborateurs et l’équation mafieuse devient juste, légitime et légale. Sachant que l’actuel maire fut par deux fois candidats malheureux aux présidentielles antérieures, s’agissait-il d’une course à la récupération de dépenses des précédentes campagnes ? Mais le maire et ses acolytes ont-ils les compétences et qualités requises pour occuper ces postes ? Leur affection pour les affaires n’était-elle pas connue des autorités de la rupture ? Aux dernières nouvelles, deux containers destinés à la municipalité se retrouvent curieusement devant le domicile du premier citoyen...chut, peut être que l’endroit est bien indiqué pour le stockage de matériels municipaux. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.                                                                                                                                   

 

Paris le 09 février 2018

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.

 

LE MAIRE DE BANGUI JÈTTERA-T-IL L’ÉPONGE AU BOUT DE COMBIEN DE ROUNDS DE PRATIQUES MAFIEUSES ?  par Bernard Selemby Doudou
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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 16:30
Nouvelles nationales sur Xinhua
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Centrafrique : évasion massive du cachot d'une brigade de gendarmerie

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 09-02-2018

 

Dix-huit prisonniers ont réussi à s'évader collectivement mercredi de la geôle de la brigade de gendarmerie de la ville centrafricaine de Paoua (extrême nord-ouest), a appris Xinhua jeudi d'une source locale.

 

"Ces personnes qui ont réussi à s'évader ont profité de l'heure du repas, autour de 11h, pour jouer leur coup, après que le semainier ait ouvert la porte de la cellule dans laquelle elles étaient enfermées", a précisé la source, indiquant que la plupart des prévenus étaient des criminels et braqueurs issus surtout des rangs du groupe rebelle Révolution justice (RJ) d'Armel Nigatouloum Sayo.

 

Pour le malheur de l'un d'eux, il a été rattrapé et reconduit en prison.

 

En décembre et janvier dernier, des affrontements très meurtriers ont opposé des éléments de groupes armés rivaux dans la préfecture de l'Ouham Pendé (extrême nord-ouest), opposant ceux de RJ à bien d'autres, dont le Mouvement national pour la libération de Centrafrique (MNLC) de Ahmat Bahar.

 

Ces attaques ont fait fuir les populations de tous les villages environnants, qui ont trouvé mieux de converger vers le centre-ville de Paoua, provoquant une situation humanitaire très alarmante. La communauté des humanitaire a été obligée de se mobiliser d'urgence.

 

Devant l'ampleur des hostilités, le gouvernement a dépêché dans la ville une mission gouvernementale puis une section des Forces armées centrafricaines (FACA) qui opèrent aux côtés des Casques bleus de l'organisation onusienne en Centrafrique (MINUSCA) afin de sécuriser la ville.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : le FMI critique la capacité de mobilisation des recettes publiques

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 10-02-2018

 

Le chef de la mission du Fonds monétaire international (FMI) en République centrafricaine (RCA), Samir Jahjah, a constaté que des efforts restent à faire par le gouvernement pour mobiliser les recettes publiques, a appris Xinhua vendredi.

 

"Nous sommes ici dans le cadre de la quatrième revue du programme du gouvernement appuyé par la facilitation élargie de crédit. Nous profitons de cette présence pour faire le point sur la situation économique en 2017 et la mise en œuvre des réformes et programmes économiques en dépit des efforts de mobilisation des recettes qui sont encore critiques", a déclaré M. Jahjah.

 

"Ces recettes pourraient permettre au gouvernement d'avoir des ressources pour mettre en œuvre un programme social, un programme d'investissement et la relance des activités économiques", a-t-il poursuivi.

 

Malgré ce constat, M. Jahjah a annoncé une augmentation des ressources financières du FMI vis-à-vis de la RCA, conformément à la décision du conseil d'administration de l'institution financière internationale, en plus d'un décaissement en appui à la balance commerciale.

 

En décembre dernier, le conseil d'administration du FMI avait approuvé la troisième revue du projet économique du gouvernement de la RCA.

 

Arrivée mardi dans le pays, la mission d'évaluation du FMI en RCA prendra fin mardi prochain.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

Centrafrique : le couloir humanitaire vers les déplacés musulmans de Bangassou enfin accessible

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 10-02-2018

 

Après le blocus du couloir d'assistance depuis près d'un mois, les humanitaires peuvent finalement accéder aux déplacés musulmans ayant trouvé refuge dans la ville centrafricaine de Bangassou (sud-est), a appris Xinhua vendredi d'une source locale.

 

Suite à une réunion commanditée le 25 janvier dernier par le préfet de la région portant sur le réouverture du couloir humanitaire, les groupes d'autodéfense de Bangassou a finalement répondu par l'affirmative, permettant ainsi d'approvisionner en vivres et en médicaments, le mardi et le samedi, à quelque 2.000 déplacés musulmans qui se sont rétractés au petit séminaire Saint Louis, a indiqué la source.

 

Depuis mai dernier, un affrontement d'envergure a éclaté dans la ville de Bangassou, obligeant une grande partie des habitants à se réfugier en République démocratique du Congo. Environ 2.000 sujets musulmans armés, hommes, femmes et enfants, se sont retranchés au petit séminaire Saint Louis.

 

A partir de la mi-janvier dernier, les groupes d'autodéfense ont organisé un blocus autour du site du petit séminaire, rendant alors la vie très difficile aux déplacés musulmans. Le préfet de la région, Auguste Syllo, a tenté une médiation à travers des réunions élargies, qui ont porté fruits.

 

Bien qu'ayant subi des pertes énormes, après le braquage de sa base, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), après la suspension de ses interventions, a manifesté de bons signes, par la sensibilisation des populations dans la perspective de sa réimplantation.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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11 février 2018 7 11 /02 /février /2018 16:24
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Les enquêtes de la Cour Pénale Spéciale pourront débuter en avril

 

PAR FLEURY AGOU LE 10 FÉVRIER 2018

 

Créée officiellement en 2015, la Cour Pénale Spéciale (CPS) entameront d’ici deux mois ses enquêtes, a déclaré le Procureur Toussaint Muntazini Mukimapa.

 

Mise en place pour « enquêter, instruire et juger les violations graves des droits humains et les violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire de la République Centrafricaine depuis le 1er janvier 2003 », la Cour Pénale Spéciale (CPS) pourra être à l’ouvrage dans sa mission principale.

 

A cet effet, le Procureur de la Cour pénale spéciale pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa a déclaré que « la CPS pourra commencer les enquêtes à la fin du mois d’avril », a twitté @PNUD_RCA. L’ouverture des enquêtes est l’étape avant le jugement des accusés. « Tant qu’on n’a pas débuté une enquête, il est impossible de dire qu’un potentiel procès aura lieu à telle date », avait indiqué le Procureur dans l’un de ses interviews à nos confrère de Jeune Afrique.

 

Aussi, le magistrat Toussaint Muntazini Mukimapa a apprécié le déroulement de la session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui « parce que la CPS prévoit une complémentarité avec les juridictions de Droit commun centrafricain ».

 

Difficile équation sécuritaire :

 

Dans une République Centrafricaine où les groupes armés sévissent, la protection des enquêteurs ainsi que celles des victimes et des témoins risque de compromettre d’une certaine manière les enquêtes de la CPS. Son Procureur a reconnu cela en déclarant novembre 2017 que « l’aspect sécuritaire va impacter énormément le travail de la Cour ». Mais pour y remédier il existe le document sur « La stratégie de protection des victimes et des témoins ».

 

A la session de la cour criminelle de Bangui, un chef de guerre Anti-Balaka, Rodrigue Ngaibona, alias général Andjilo a été condamné le 22 janvier aux travaux forcés et à perpétuité.

 

 

Centrafrique : Vers la construction d’une laiterie et d’une fromagerie à Baboua

 

PAR JOB MOHOUNA LE 10 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, le 09 Février 2018 (RJDH)—Les éleveurs de bovins de Baboua dans la Nana-Mambéré ont été sensibilisés sur la production de lait et du fromage. Une initiative du Ministère de l’Elevage.

 

La Nana Mambéré dispose de communes d’élevage mais ne produit paradoxalement pas de lait encore moins du fromage. C’est fort de ce constat que le Ministère en charge de l’Elevage envisage lancer la production de lait qui sera ensuite transformé en fromage. Cette initiative sera porteuse de création d’emplois pour les populations environnantes. Pour y parvenir, les experts en la matière tablent sur  6000 têtes de vaches laitières en vue de booster ce volet de l’économie bovine.

 

Médard Witéndé,  Chef Secteur élevage dans la zone de Baboua et Abba, parle d’une mission précurseur devant prospecter les voies et moyens aux fins d’optimiser la productivité  « Il s’agit là d’une mission de sensibilisation des éleveurs des communes et d’évaluation des têtes des bovins avant la construction de la laiterie et de la fromagerie à Baboua. Ceci étant, si les vaches n’atteignent pas 6000 têtes, nous allons profiter de l’occasion pour fournir des conseils techniques aux éleveurs, les interpeller sur les textes et lois à respecter qui sont primordiaux avant toute chose» a-t-il indiqué.

 

En choisissant la laiterie et la fromagerie, le gouvernement compte sur l’expertise française à travers une ONG en vue d’atteindre l’objectif. Pour ce faire, les éleveurs doivent accroître le nombre des troupeaux en s’appuyant sur les orientations et l’appui au volet des bovins et l’appui technique qui seront portés par cette structure au profit des éleveurs selon des sources proches du dossier.

 

La crise politico-sécuritaire que le pays a connue a affecté le secteur bovin limité à la consommation et fortement concentré à Bambari, à Kaga-Bandoro en défaveur des communes d’élevage. Cette laiterie serait une bouffée d’oxygène pour les éleveurs.

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 22:43

 

 

 

http://www.africatopsuccess.com  8 février 2018   par Ismaël ALI

 

 

Le choix de Patrice Edouard Ngaïssona au Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) déchaîne les passions. Pour cause, celui qui dirige la Fédération centrafricaine de football est accusé par de nombreuses organisations internationales de défense des droits de l’Homme d’avoir du « sang sur les mains ».

 

Le vendredi 2 février, en marge de la phase finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), des élections au Comité exécutif de la CAF se déroulait en toute discrétion. Mais l’instance africaine de s’attendait surement pas à ce qu’elle fasse autant débat. Ngaïssona, ancien ministre, qui a été élu, va faire l’objet de critiques acerbes. L’homme est soupçonné d’avoir joué un rôle trouble dans la guerre civile de son pays.

 

« Coordinateur » auto-proclamé des anti-balaka, il a échappé de peu, en février 2014, à une arrestation au cour d’une opération menée conjointement à Bangui par la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous Conduite Africaine) et l’armée française.

 

Il était parvenu à prendre la fuite. Finalement arrêté en février 2014 au Congo-Brazzaville, il avait ensuite été remis à la Misca. Il sera remis en liberté sous contrôle judiciaire en avril de la même année, après avoir été auditionné par la gendarmerie centrafricaine.


Plusieurs voix se sont élevées au sein des ONG de défense des droits de l’homme pour s’émouvoir de la situation.

 

Selon elles, l’homme était alors à la tête d’une faction anti-balaka « bien équipée, composée notamment d’officiers des Forces armées centrafricaines et d’ex-membres de la garde présidentielle, opérant principalement à Boy-Rabe », un quartier de Bangui, la capitale centrafricaine. « Comme d’autres, il a du sang sur les mains », glisse-t-on.

 

Décrit comme un homme « autoritaire », Ngaïssona, très bien implanté dans le IVème arrondissement de Bangui, est un dur. « C’est un vrai leader, qui n’accepte pas vraiment d’être contredit », raconte-t-on sur lui. « Quand la justice centrafricaine fonctionnera normalement, Ngaïssona devrait logiquement répondre de ses actes », assène une source.

 

La Confédération africaine de football et ses membres n’ont, pour l’heure, fait aucun commentaire. Mais en privé, certains auraient avoué« ne pas être emballés » à l’idée de siéger en compagnie d’un homme à la réputation aussi sulfureuse. « C’est un homme à qui je ne confierais pas mes affaires », souligne un ancien membre de la FIFA, qui a croisé ce touche-à-tout à plusieurs reprises.

Lu pour vous : CAF: polémique autour de l’élection d’un ancien chef de guerre au Comité exécutif
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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 22:40
Une mission du FMI à Bangui, pour évaluer le programme économique de la RCA

 

 

 

APA-Bangui(Centrafrique)  février 08, 2018 à 15:27

 

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI) a entamé ce jeudi à Bangui une visite de travail de 10 jours, à l’effet d’évaluer les réformes et le programme économique de la République Centrafricaine de 2018.

 

Conduite par le chef de division adjoint du département Afrique de cette institution, Samyr Jahjah, la mission du FMI n’entre pas dans le cadre de la quatrième revue de facilité élargie de crédit.

 

« Le calendrier de la quatrième revue va être discuté dans les semaines à venir », a expliqué Samyr Jahjah.

 

« … Nous sommes là pour faire le point sur la situation économique en 2017 et la mise en œuvre des réformes et du programme économique, sur les résultats des efforts de mobilisation des recettes qui seront examinés pour permettre au gouvernement d’avoir les ressources permettant de mettre en œuvre son programme social, le programme d’investissement et de relance des activités économique », a-t-il précisé.

 

En décembre dernier, le conseil d’administration du FMI a approuvé les conclusions des discussions au titre de la 3ème revue du programme économique du gouvernement.

 

Il a non seulement permis un appui à la balance de paiement envers la Centrafrique mais également le conseil d’administration a répondu positivement à la demande des autorités d’augmenter les ressources financières vis-à-vis de la Centrafrique.

 

C’est grâce aux financements du FMI que l’Etat centrafricain arrive à faire face à ses obligations régaliennes à cause de conflit dans lequel il se trouve.

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 22:26
Munitions et drogue dans un camion d'un sous-traitant de l'ONU en Centrafrique

 

 

 

 

https://www.voaafrique.com  08 février 2018

 

De la drogue et des munitions ont été découvertes dans le centre de la Centrafrique, cachées dans un camion affrété par une entreprise privée sous contrat avec l'ONU, a déclaré jeudi la mission des Nations unies en RCA, la Minusca.

 

"La Minusca a ouvert une enquête", a indiqué à l'AFP le porte-parole de la mission, Vladimir Monteiro, après la découverte par des Casques bleus, à Ippy (centre), de plusieurs centaines de munitions de fusil de chasse cachées dans des bidons et d'une drogue dont la nature n'a pas été précisée.

 

"Ces marchandises n'étaient pas dans les containers scellés mais sous" le chargement, a précisé M. Monteiro. Tous les matériels onusiens transportés par des compagnies privées en Centrafrique le sont dans des containers scellées et marqués du sigle "ONU".

 

Le camion appartenait à un sous-traitant de l'entreprise Ecolog -fournisseur de services, notamment de transport, dont le siège social est à Dubaï-, en contrat avec l'ONU en Centrafrique. La Minusca a convoqué les dirigeants à Bangui de l'entreprise, selon M. Monteiro.

 

(Video) #Confpress hebdomadaire #MINUSCA du mercredi 07 février https://t.co/ryW8pAhJn1

— MINUSCA (@UN_CAR) 7 February 2018

 

"Ce sont nos hommes qui ont constaté la présence de ces marchandises", a tenu à préciser M. Monteiro, tandis qu'un groupe armé opérant dans la zone, le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC emmené par Noureddine Adam) avait fait savoir dans un communiqué dimanche que la cargaison "frauduleuse" avait été découverte par ses éléments.

 

"Pourquoi le gouvernement qui parle de la restauration de l'autorité de l'Etat a pu laisser circuler librement ces produits? N'est-t-il pas complice dans la distribution des munitions dans l'arrière-pays avec ce système?", indiquait le communiqué du groupe armé.

 

Selon son site internet, l'entreprise Ecolog travaille en Centrafrique avec l'ONU, mais aussi avec des ONG et d'autres clients privés. Ailleurs dans le monde, la société a notamment travaillé avec les armées américaine, française et allemande.

 

La Centrafrique, où de nombreux groupes armés continuent de sévir, est visée par un embargo sur les armes depuis 2013.

 

Le carrefour stratégique du centre du pays, entre les villes de Bakala, Ippy et Bambari, est sujet à de nombreux combats entre des groupes armés qui s'allient selon les circonstances et leurs intérêts locaux (contrôle de mines, racket routier, vol de bétail).

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L'Etat n'a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national, tandis que les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l'or et du bétail dans ce pays qui est un des plus pauvres du monde.

 

Avec AFP

 

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 22:25

 

 

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 08/02/2018 à 18:36 

 

Environ 7.400 habitants ont été forcés de fuir leurs habitations pour se réfugier à Markounda, dans le nord-ouest de la Centrafrique, en raison de combats entre groupes armés dans la région depuis fin décembre, a annoncé jeudi le Comité international de la Croix-rouge (CICR). Les conditions de vie de ces nouveaux déplacés à Markounda "sont extrêmement difficiles", selon le CICR, qui travaille dans cette ville aux côtés de la Croix rouge centrafricaine et de l'ONG Médecins Sans Frontières.

 

"Les familles sont confinées dans des huttes de fortune. L'unique centre de santé à Markounda a été pillé dès le déclenchement des hostilités, il n'y a pas assez de douches et de latrines", a déclaré devant la presse Jean-François Sangsue, chef de la délégation du CICR à Bangui. Plus de 65.000 personnes ont déjà fui les combats dans la zone pour se réfugier à Paoua, l'un des chef-lieux de la préfecture de l'Ouham Pendé.

 

Les combats opposent dans la région depuis plus d'un mois deux groupes armés rivaux, le Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC, créé en octobre par le "général" autoproclamé Ahamat Bahar), et le groupe armé Révolution et justice (RJ, emmené par Armel Sayo). Une opération de la force des Nations unies (Minusca) est en cours depuis mi-janvier pour neutraliser ces groupes armés.

 

Le 2 février, le chef de RJ avait déclaré son intention de déposer les armes et d'intégrer son mouvement au programme national de désarmement (DDRR). "On a rien vu de concret sur le terrain. Pour l'instant, (les combattants) sont toujours en brousse, ils ont lancé encore récemment des attaques contre des camions", avait déclaré à l'AFP dimanche une source humanitaire de Paoua. La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L'Etat n'a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l'or et du bétail dans ce pays qui est l'un des plus miséreux au monde.

 

Le Figaro.fr avec AFP

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 22:18

 

 

 

Centrafrique : La Population de Paoua rassurée de la restauration progressive de la sécurité

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 8 FÉVRIER 2018

 

PAOUA, 8 Février 2018 (RJDH)—Le capitaine Eric Gambi, Commandant des Forces Armées Centrafricaines (FACA) déployées à Paoua au nord, a rassuré la population de la restauration progressive de la sécurité dans cette région. Assurance exprimée dans une déclaration faite lors d’une mission d’évaluation des besoins des déplacés dans cette localité.

 

Plusieurs personnes sont tuées dans la région suite à des conflits armés, violences attribuées aux éléments de Bahar et de la Révolution Justice (RJ) d’Armel Sayo. Malgré le calme précaire, la situation sécuritaire est loin de rassurer les habitants de Paoua et de ses environs. C’est dans ce contexte que le Capitaine Eric Gambi a rassuré les habitants de la présence de l’Armée qui va restaurer la confiance.

 

Les patrouilles des FACA a pour objectif de redonner confiance à la population selon le capitaine Eric Gambi « avec les patrouilles organisées conjointement avec la Minusca à Paoua, la situation sécuritaire s’améliore progressivement. Avant, les rondes militaires ne se limitaient qu’à environ dix kilomètres de la ville. Mais maintenant les patrouilles s’étendent au-delà de cette distance. C’est pour dire qu’il y a des avancées » a-t-il confié.

 

Cette amélioration, selon lui, ne permet pas encore le retour des personnes déplacées retour. Il faut du temps «nous ne pouvons pas autoriser ce retour en ce moment. La sécurité n’est pas encore totalement rétablie. Ils doivent patienter pendant que les opérations de restauration de la sécurité s’effectuent»

 

La population de Paoua a accueilli avec joie le déploiement des FACA. L’assurance du chef de l’armée dans la région intervient alors qu’une mission de haut niveau composée des leaders politiques et des élus est attendue à Paoua

 

 

Centrafrique : Le MPC exige du gouvernement la libération d’un de ses éléments détenu par l’OCRB

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 8 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, 08 Février 2017(RJDH)—Le MPC a accusé le gouvernement d’avoir arrêté un de ses éléments à l’Office Centrafricain de Répression du Banditisme (OCRB) il y a 4 jours. Il menace de quitter les accords qu’il a signés avec le gouvernement si cet élément n’était pas libéré. Position exprimée par le porte- parole du mouvement dans un entretien au RJDH.

 

L’arrestation de l’élément de MPC par l’Office Centrafricain de Répression du Banditisme a été signalée par le porte-parole du Mouvement Abdoul Kasim Tidjiani qui parle d’une arrestation injustifiée, «notre élément est un sergent-chef de l’armée sous François-Bozizé. Lors des évènements de Bozoum en 2002, il a reçu une balle et il a été amputé du pied. En trouvant refuge quelque temps au Tchad, il est venu à Kaga-Bandoro et le CICR l’a pris pour Bangui afin de changer sa prothèse. Arrivé à Bangui, l’OCRB l’a arrêté. On ne comprend plus rien» s’est-il interrogé.

 

Il menace le gouvernement de passer à une autre étape si rien n’est fait d’ici là. « Nous demandons tout simplement sa libération, notre mouvement est capable de kidnapper les membres du gouvernement qui vont dans notre région. Si nous ne le faisons pas c’est parce que nous avons des accords que nous respectons. Donc, il faut que le gouvernement aussi respecte ses accords-là. Dans le cas contraire, on va remettre en cause tous les accords signés et sortir du processus DDRR », a-t-il déclaré.

 

Contacté sur la question par le CICR, son représentant Jean François Sangsue précise que l’élément arrêté était mis à la disposition d’un de ses partenaires pour changer son prothèse, « il s’est rendu trois fois de suite à ANRAC et nous avons appris hier qu’il a été appréhendé. Nous allons faire le suivi que nous avons à faire. Ce que j’ai à dire, ce que la mission médicale doit être respectée jusqu’à la fin des soins du patient. Il y’a la mission médicale et la mission de la justice. Le CICR accorde la même importance aux deux à condition que la mise en œuvre de l’une n’entrave pas celle de l’autre », a-t-il réagit.

 

Contacté sur la question, le directeur général de l’OCRB confirme l’information mais se réserve de tout commentaire et renvoie la balle dans le camp du parquet de Bangui que le RJDH n’a pas eu sa version.

 

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 16:48

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

LA MINUSCA CONDAMNE AVEC FERMETÉ L’ATTAQUE D’UN HOPITAL PAR LES GROUPES ARMÉS DE L'UPC ET DU FPRC A IPPY

 

Bangui, le 5 février 2018 - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne avec fermeté l'attaque d’un hôpital civil dans la préfecture de la Ouaka par les groupes armés de l’UPC (Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique) et du FPRC (Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique). Cette attaque armée s’est déroulée le 12 décembre 2017 dans la ville d’Ippy et a entraîné la mort de 17 civils.

 

La MINUSCA a dépêché une mission d’établissement des faits au mois de janvier 2018, qui a confirmé l’attaque délibérée contre les civils à l’hôpital d’Ippy. Selon les témoins oculaires entendus, les combattants de l’UPC et du FPRC ont encerclé l’hôpital le 12 décembre 2017 et ont ouvert le feu sans discrimination sur le personnel civil de l’hôpital et sur les patients, tuant 12 hommes, une femme, trois enfants et un bébé. Les assaillants ont ensuite forcé un groupe de civils, principalement des femmes et des enfants, à accompagner les combattants alors qu’ils se retiraient en direction de la ville, à pied.

 

La MINUSCA exhorte tous les groupes armés à s’abstenir immédiatement de toute attaque contre les civils et rappelle à tous les acteurs concernés du statut de protection particulier accordé aux hôpitaux et aux structures médicales en vertu du droit international humanitaire. La MINUSCA rappelle aux commandants de l’UPC et du FPRC à Ippy, respectivement le ‘Général’ Ahmat Wadal Woundal et le ‘Colonel’ Adam Moktar, que les attaques dirigées contre les hôpitaux et l’utilisation de civils comme boucliers humains constituent de graves violations du droit international des droits de l’homme, et peuvent également constituer des crimes de guerre. La MINUSCA exhorte, de surcroît, la hiérarchie de l'UPC et du FPRC à prendre des mesures immédiates pour minimiser les victimes civiles et pour punir les combattants impliqués dans l’incident d’Ippy ou d’autres attaques contre les civils.

 

La MINUSCA partagera les conclusions de sa mission d’établissement des faits sur l’attaque de l’hôpital à Ippy avec les autorités centrafricaines et fournira son appui à la mise en œuvre des mesures qu’elles jugeront appropriées pour s’assurer que les responsabilités pour les crimes commis soient établies et que l’autorité de l’Etat soit restaurée à Ippy. La MINUSCA demeure engagée à travailler aux cotes du Gouvernement et des communautés locales pour promouvoir la stabilité à Ippy et ses environs.

LA MINUSCA CONDAMNE AVEC FERMETÉ L’ATTAQUE D’UN HOPITAL PAR LES GROUPES ARMÉS DE L'UPC ET DU FPRC A IPPY
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