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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 11:28
Terrorisme ou déstabilisation : Deux africains arrêtés à Tsaralalàna
Terrorisme ou déstabilisation : Deux africains arrêtés à Tsaralalàna

 

 

 

https://www.madagascar-tribune.com  mercredi 23 mai | Vavah Rakotoarivonjy

 

L’arrestation musclée de deux ressortissants africains, à proximité de l’hôpital des enfants, à Tsaralalana, a surpris plus d’un mardi matin. Les éléments de l’Emmoreg les ont fait coucher à l’arrière de leur voiture tout terrain, avant de les conduire au commissariat du 1er arrondissement. Les badauds se sont très vite rassemblés. Quelques minutes plus tard, deux voitures de l’Unité d’intervention rapide (UIR) sont arrivées sur place. Ces derniers ont emmené les deux individus à la Brigade criminelle (BC) à Anosy.

 

Les forces de l’ordre auraient reçu des informations sur le comportement suspect de ces deux personnes et se sont mises à leurs trousses. Les deux suspects auraient arpenté les rues de la capitale avec des sachets en plastique noirs. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de savoir que les sachets contenaient des outils nécessaires à la fabrication de cocktail Molotov : des bouteilles contenant de l’essence munies de mèche et deux charges explosives qui contiendraient du gaz butane.

 

Ces deux africains seraient originaires de la Centrafrique. Ils ont débarqué à l’aéroport d’Ivato le 17 mai dernier. Le motif inscrit dans leur visa : tourisme. Pour l’heure, les forces de l’ordre ne sont pas encore en mesure de déterminer les véritables intentions de ces deux individus : acte de terrorisme ou tentative de déstabilisation de la manifestation sur la place du 13 mai ? L’enquête est actuellement menée par la gendarmerie et les deux personnes sont transférées à la caserne Ratsimandrava à Ambohijanahary-Ouest.

 

C’est la deuxième fois en un mois que les forces de l’ordre ont découvert des cocktails Molotov dans les environs d’Analakely. Les premières bouteilles découvertes il y seulement quelques semaines, avaient explosé sur l’estrade installée par les manifestants sur le parvis de l’Hôtel de ville, incendiant une partie de cette infrastructure.

 

Lu pour vous dans https://www.madagascar-tribune.com 

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 11:10
Centrafrique: 12 morts dans un quartier de Bangui
Centrafrique: 12 morts dans un quartier de Bangui

 

 

Centrafrique: l'ONU appelle "au calme et à la retenue"

 

(AFP) 24 MAI 2018  Mise à jour 24.05.2018 à 08:00

 

Le Conseil de sécurité, inquiet des tensions communautaires croissantes en Centrafrique, a, à nouveau, appelé mercredi ce pays "au calme et à la retenue", dans une déclaration, demandant notamment aux groupes armés de déposer leurs armes.

 

Lors d'une réunion, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies "ont exprimé leur profonde préoccupation face aux tensions persistantes perçues dans plusieurs régions du pays". "Ils appellent tous les acteurs au calme et à la retenue", précise la déclaration qui a été lue à l'issue de la réunion par la présidente en exercice du Conseil de sécurité, l'ambassadrice polonaise auprès de l'ONU, Joanna Wronecka.

 

Le Conseil de sécurité s'inquiète notamment des informations évoquant de plus en plus de discours haineux et de tensions communautaires en Centrafrique, selon sa déclaration.

 

Ses membres "demandent à tous les groupes armés de cesser toute forme de violence et activités déstabilisatrices, de déposer leurs armes et de s'engager de manière constructive dans un processus de paix immédiatement et sans conditions", ajoute la déclaration.

 

La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par la Séléka pro-musulmane, entraînant la contre-offensive de groupes antibalaka, ces milices autoproclamées d'"autodéfense" peu organisées et implantées localement.

 

Une mission de paix de l'ONU (Minusca, 10.000 soldats), présente depuis 2014, tente de maintenir la sécurité dans ce pays où l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national.

 

L'armée nationale n'est présente que dans quelques villes, tandis que les groupes armés contrôlent une majorité du pays, où ils combattent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

 

 

Centrafrique: 12 morts dans un quartier de Bangui

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP  24/05/2018 à 11:02 

 

Douze personnes ont été tuées hier dans des violences consécutives à l'explosion d'une grenade dans le quartier musulman du PK5 de Bangui, a indiqué aujourd'hui à l'AFP la Croix-Rouge centrafricaine. L'information a été confirmée par l'imam de la mosquée Ali Babolo du quartier commerçant et à majorité musulmane du PK5, théâtre de violences régulières depuis avril.

 

La Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca, 10.000 soldats) a annoncé avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ces violences. Les boutiques de ce quartier qui est le poumon économique de la capitale centrafricaine ont de nouveau fermé après ces nouvelles violences.

 

Un calme relatif était pourtant revenu peu à peu au PK5 depuis quelques jours après des semaines de tension qui avaient bloqué toute activité économique. Le centre de santé Henry Dunand, géré par la Croix-Rouge centrafricaine et situé au coeur du PK5, avait pu reprendre ses activités, alors qu'il était paralysé depuis le début du mois. Plusieurs victimes des violences de mercredi y ont été accueillies, selon la Croix-Rouge.

 

En avril, une opération de démantèlement des bases des milices du quartier par l'ONU, accompagnée des forces de sécurité centrafricaines avait abouti à des combats qui ont fait plusieurs dizaines de morts dans le quartier. Les violences s'étaient ensuite propagées à proximité du quartier, avec en particulier l'attaque d'une église catholique le 1er mai qui avait fait au moins 24 morts et 170 blessés.

 

Des barricades de fortune avaient dans la foulée été érigées dans plusieurs quartiers de la capitale. Plusieurs marches et des journées "ville morte" ont été organisées en protestation contre les violences à Bangui. La Centrafrique a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement de l'ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka pro-musulmane, entraînant la contre-offensive de groupes antibalaka, milices se présentant essentiellement comme chrétienne.

 

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 11:05
Au Cameroun, interrogations sur le sort d’une réfugiée centrafricaine portée disparue depuis 2016

 

 

 

https://www.journalducameroun.com  24.05.2018 à 08h38 par Louise Nsana

 

Eliana, ressortissante centrafricaine, s’était retrouvée dans la rue à Yaoundé. Elle y a été trouvée par une activiste des droits de l’Homme qui se souvient amèrement de la façon dont elle a été éconduite au Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr).

 

Corinne Ndoung garde un souvenir du jour où elle a trouvé Eliana, une réfugiée centrafricaine, en 2016 dans la rue au quartier Odza, à Yaoundé. Elle se souvient aussi des événements qui ont suivi cette rencontre fortuite. Elle décrit une jeune fille, 25 ans environ, vêtue d’une longue jupe noire et d’un tee-shirt bleu, portant des rastas de couleurs noire et bleue. Rien n’aurait alors attiré l’attention de Corinne Ndoung si elle n’avait constaté que la jeune femme avait les pieds nus. Assise à même le sol, la jeune fille se parlait à elle-même et cela a intrigué des passants qui se sont attroupés autour d’elle. A son tour, l’activiste des droits humains s’approche et interroge l’inconnue sur son identité. Pour toute réponse, la jeune fille sort sa carte de réfugiée d’un emballage en plastique qu’elle tient à la main. « Elle a demandé qu’on la conduise au Hcr [Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Ndlr]. Elle était émaciée, semblait fatiguée et ressemblait à une personne qui avait beaucoup marché», raconte Corinne Ndoung.

 

Des commerçantes offrent des boissons à Eliana qui en boit goulûment, Corinne Ndoung la ramène chez elle et lui offre deux paires de chaussures. Ensemble, elles se rendent au siège de la représentation du Hcr au Cameroun.  Sur la place, des vigiles reconnaissent Eliana. « L’un des gardiens qui s’adressait à son collègue a dit qu’Eliana y  était déjà venue plusieurs fois.  Et là, grande a été ma surprise. Eliana qui était restée silencieuse durant tout le trajet s’est mis à parler. Elle m’a d’ailleurs remis les deux paires de chaussures que je lui avais données. Nous avons été reçus par les responsables qui ont procédé à l’audition d’Eliana. Elle a déclaré qu’elle ne se sentait en sécurité nulle part et donc qu’elle préférait marcher, là où la nuit la trouve elle cherche un coin pour dormir», rapporte l’activiste des droits de l’Homme.

 

« A la fin de l’entretien, les responsables du Hcr m’on demandé de la conduire à Elig-Essono. Ils y ont un centre d’accueil. Nous y sommes allés et on a trouvé l’infirmière qui a commencé à poser des questions à Eliana. Au fil de la conversation elle a compris qu’ Eliana n’était pas stable mentalement. Et là, Eliana a sorti un vieux carnet qui attestait qu’elle avait déjà été interné dans un hôpital psychiatrique à Bangui (Centrafrique). L’infirmière a dit que le lieu n’est pas indiqué pour la garder»ajoute Corinne Ndoung.

 

Aucune trace d’Eliana

 

Corinne Ndoung est la présidente de l’association Fafed, une organisation qui œuvre à l’assistance des femmes violentées. Elle affirme avoir fait jouer ses relations pour lui trouver un abri. Hélas, en vain. Elle appelle alors un responsable de l’un des centres d’accueil du ministère de la Promotion de la femme et de la famille, qui lui explique qu’il lui est impossible d’accueillir Eliana vu l’heure (plus de 18h). Les consignes de leurs administrations sont claires: les portes doivent être fermées dès 18h pour plus de sécurité.

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 10:57
Bangui et Moscou officialisent leur rapprochement

 

 

 

24/05/2018 à 09:22 

 

C’est officiel, la République Centrafricaine et la Russie ont décidé de se rapprocher, politiquement et économiquement parlant. En effet, désireuse de se « réimplanter » en Afrique, Moscou a exprimé son envie de collaborer avec certains Etats afin que chacun y trouve son compte : « Nous serons heureux de réfléchir à différents moyens d’intensifier nos relations, en premier lieu et avant tout dans les sphères économique et humanitaire », a ainsi déclaré Vladimir Poutine à son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadera à l’occasion de sa venue à Saint-Pétersbourg.

 

 

Engluée dans une situation interne désastreuse, marquée notamment par de nombreux conflits, la Centrafrique est également visée par l’ONU qui a décidé d’appliquer un embargo sur les armes jusqu’en 2019. Or, la Russie a réussi à obtenir une exemption et peut de fait, vendre des armes au gouvernement – armes de poing, fusils d’assaut, mitrailleuses et lance-roquettes.. Une aubaine pour le président Touadera qui n’a pas hésité à remercier chaleureusement la Russe et Vladirmir Poutine pour l’aide  apportée alors que son pays vit une « situation humanitaire difficile » et « un processus de consolidation et de réconciliation du pays ».

 

 

La Russie et la Centrafrique veulent renforcer leur coopération

 

23 mai 2018 à 20h47 (AFP)

 

La Russie, désireuse de reprendre pied en Afrique, souhaite renforcer ses liens avec la République centrafricaine, a indiqué mercredi Vladimir Poutine au président centrafricain dont le pays, déchiré par la guerre, est riche en ressources naturelles.

«Nous serons heureux de réfléchir à différents moyens d'intensifier nos relations, en premier lieu et avant tout dans les sphères économique et humanitaire», a déclaré le président russe à son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadera, présent à Saint-Pétersbourg.

M. Touadera a remercié M. Poutine pour l'aide de la Russie alors que son pays vit une «situation humanitaire difficile» et «un processus de consolidation et de réconciliation du pays».

«Notre pays est actuellement parmi les moins développés mais nous avons un énorme potentiel», a-t-il ajouté, dans des propos traduits en russe et publiés par le Kremlin.

Les deux présidents ont par ailleurs loué les liens entre leurs pays pendant l'époque soviétique.

Pendant la guerre froide, les États-Unis et l'Union soviétique menaient une lutte d'influence sur le continent africain. Aujourd'hui, la Russie tente de reconstruire sa présence en Afrique.

Divisé par des conflits ethniques et religieux, la République centrafricaine est visée par un embargo sur les armes décidé par l'ONU et prolongé jusqu'en février 2019.

Mais la Russie a récemment réussi à obtenir une exemption afin de vendre des armes au gouvernement centrafricain. En décembre, Moscou a ainsi livré un important stock d'armes, incluant des armes de poing, des fusils d'assaut, des mitrailleuses et des lance-roquettes.

La Russie a également obtenu l'autorisation de l'ONU pour dispenser une formation militaire à deux bataillons - environ 1300 hommes - des Forces armées centrafricaines.

Officiellement, le programme russe vise à renforcer une armée en grande difficulté dans un pays où des pans entiers de territoire sont contrôlés par des groupes armés.

Mais par cette mission, Moscou vise également à renforcer son influence dans un État stratégique, riche en ressources telles que les diamants, l'or, l'uranium et le bois.

M. Touadera doit assister cette semaine au Forum international économique de Saint-Pétersbourg, où plusieurs chefs d'État sont attendus, dont le président français Emmanuel Macron.

Les interventions de la France (2013-2016) et des Nations Unies (depuis 2014) ont permis un relatif retour au calme en Centrafrique, mais, depuis le départ de la force française Sangaris, les violences ont progressivement repris dans les provinces qui restent majoritairement contrôlées par les groupes armés.

 

Bangui et Moscou officialisent leur rapprochement
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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 22:27
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG
RENCONTRE ENTRE LES PRESIDENTS POUTINE ET TOUADERA CE 23 MAI A ST PETERSBOURG

 

 

 (Texte original en anglais)



Président de la Russie #vladimirputin : Monsieur le président (Touadera),

C'est un plaisir de vous accueillir à Saint-Pétersbourg.

Je voudrais vous remercier d'être venu au forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Tout d'abord, je voudrais rappeler que notre pays a été l'un des premiers à reconnaître l'indépendance de la République Centrafricaine.

Dans les années 1960 et 70, des spécialistes de notre pays ont travaillé dans de nombreux domaines dans votre pays, des dizaines de spécialistes hautement qualifiés dans de nombreux domaines. Plus de 500 500 personnes ont été formées en Russie et ont réussi à appliquer les connaissances et les compétences qu'elles ont reçues pour développer leur patrie.

Plus tard, pour de nombreuses raisons, notre coopération a été, si elle n'était pas complètement réduite, bloquée à un niveau assez bas. Nous serons heureux d'envisager divers plans visant à renforcer nos relations, tout d'abord dans les domaines économique et humanitaire, y compris la formation du personnel.

Je suis heureux de vous voir, monsieur le président, et j'espère qu'aujourd'hui nous pourrons trouver des domaines où nous pourrons travailler ensemble pour faire avancer nos relations.


 

REPONSE DE TOUADERA 



Président de la République Centrafricaine #Faustinarchangetouadera(retraduite) (parle en anglais) : merci beaucoup, monsieur le président (Putine).

Je vous suis très reconnaissant personnellement et au gouvernement de la fédération de Russie pour l'invitation. C'est un grand honneur pour moi de participer au forum économique de Saint-Pétersbourg.

Vous avez évoqué la coopération historique très importante entre notre pays et la fédération de Russie dans les années 1960 et 1970 Au cours de ces périodes, nos contacts étaient beaucoup plus proches.

Vous avez parlé de la formation du personnel. Certains étudiants ont reçu une éducation en Union soviétique, tandis que d'autres ont étudié dans notre pays. Par exemple, j'ai étudié chez moi, mais mes professeurs étaient russes, ce qui illustre le très haut niveau de nos relations.

Je suis très heureux d'être ici à votre invitation. Je pense qu'il s'agit là d'une excellente occasion de renforcer notre coopération dans de nombreux domaines. Je pense que nous pouvons tracer des voies, des domaines et des moyens pour une coopération plus active. Vous avez parlé de l'économie et des contacts humanitaires et je suis d'accord avec vous.

Aujourd'hui, notre pays est parmi les moins développés, mais nous avons un énorme potentiel. Je pense que la participation au forum économique nous permettra de dire à ses participants ce potentiel et les opportunités économiques et économiques qui s'ouvrent dans notre pays.

Je suis allé à Sotchi le 7 octobre et j'ai vu qu'il y avait une opportunité pour un partenariat à grande échelle fondé sur la confiance entre nos pays.

Je voudrais encore une fois vous remercier, monsieur le président, tout le gouvernement et le peuple de la fédération de Russie pour votre soutien dans le processus de consolidation et de réconciliation dans notre pays.

D'ailleurs, récemment, un convoi russe a couvert une route très difficile de l'est à l'ouest dans le cadre de ce partenariat. Son objectif était de mettre en place des hôpitaux mobiles qui rendraient tout simplement un soutien inestimable à notre population qui se trouve actuellement dans une situation humanitaire très difficile.

Nous avons de grandes attentes en ce qui concerne les échanges économiques et humanitaires potentiels. Nous discuterons des moyens de promouvoir notre coopération.

 

 

President of Russia #VladimirPutin: Mr President (TOUADERA),

 

It is a pleasure to welcome you to St Petersburg.

I would like to thank you for coming to the St Petersburg International Economic Forum.

At the outset, I would like to recall that our country was one of the first to recognise the independence of the Central African Republic.

In the 1960s and 70s, specialists from our country worked in many spheres in your country, dozens of highly qualified specialists in many fields. Over 500 people were trained in Russia and managed to apply the knowledge and skills they received to develop their homeland.

Later, for many reasons our cooperation was, if not completely curtailed, stuck at a rather low level. We will be happy to consider various plans to boost our relations, first of all in the economic and humanitarian fields, including personnel training.

I am happy to see you, Mr President, and hope that today we will manage to find areas where we can work together to advance our relations.

 

REPONSE DE TOUADERA

 

President of the Central African Republic #FaustinArchangeTouadera(retranslated): Thank you very much, Mr President (Putine).

 

I am most grateful to you personally and the Government of the Russian Federation for the invitation. It is a great honour for me to take part in the St Petersburg Economic Forum.

You mentioned the very important historical cooperation between our country and the Russian Federation in the 1960s and 1970s. In these periods, our contacts were much closer.

You spoke about personnel training. Some students received education in the Soviet Union, while others studied in our country. For example, I studied at home but my teachers were Russian, which illustrates the very high level our relations were at.

I am very happy to be here at your invitation. I think this is a wonderful opportunity to enhance our cooperation in many areas. I believe we can map out ways, areas and means for more active cooperation. You mentioned the economy and humanitarian contacts and I agree with you.

Today our country is among the least developed but we have huge potential. I think participation in the economic forum will allow us to tell its participants about this potential and the business and economic opportunities opening up in our country.

I went to Sochi on October 7 and saw that there is an opportunity for large-scale partnership based on trust between our countries.

I would like to once again thank you, Mr President, the entire Government and the people of the Russian Federation for your support in the process of consolidation and reconciliation in our country.

Incidentally, recently a Russian convoy covered a very difficult route from the East to the West in the framework of such partnership. Its goal was to set up mobile hospitals that will render simply invaluable support to our population that is currently in a very difficult humanitarian situation.

We have big expectations for potential economic and humanitarian exchanges. We will discuss ways of promoting our cooperation.

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 21:54
Lu pour vous : Les Russes reviennent en Afrique
Lu pour vous : Les Russes reviennent en Afrique
Lu pour vous : Les Russes reviennent en Afrique
Lu pour vous : Les Russes reviennent en Afrique

 

 

 

http://forcesoperations.com   Alain Henry de Frahan 23 mai, 2018

 

La situation chaotique en Centrafrique facilite l’étrange politique russe qui consiste à protéger le président et négocier simultanément avec des chefs rebelles pour accéder aux richesses minières centrafricaines

 

Il n’y a donc pas que les Chinois… Après s’être massivement retirée d’Afrique à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique au début des années 1990, la Russie commence à revenir sur le continent de manière parfois étrange. Par exemple, depuis décembre 2017, elle a signé des accords avec le gouvernement centrafricain mais également avec des chefs rebelles, soulevant des questions au sujet de ses intentions dans ce pays africain en proie à de violents troubles ethniques, religieux, économiques et politiques.

 

En décembre 2017, la Russie a demandé au Conseil de Sécurité de l’ONU de l’autoriser à fournir des armes à la nouvelle armée entraînée par l’UE en Centrafrique. Après quelques objections de la France, la Russie a obtenu une exception à l’embargo UN sur les armes et a commencé à en expédier à partir de janvier 2018. D’ici la fin de l’année, la Russie compte livrer 5.200 fusils d’assaut, diverses autres armes légères et envoyer 170 instructeurs « civils » (souriez !).

 

Fin mars 2018, le président de Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, est apparu en public avec un garde personnelle russe, un complément aux gardes du corps rwandais qui lui ont été assignés par la mission de maintien de la paix des Nations-Unies. Au moins 40 soldats des forces spéciales russes – et peut-être des mercenaires du groupe Wagner lié au Kremlin – sont dans le pays pour protéger le président, et d’autres seraient en route. Le porte-parole du président Albert Yaloke-Mokpem a déclaré au magazine Jeune Afrique que les Russes travaillent à tous les niveaux et sont là pour observer et former la garde présidentielle.

 

Le président Touadéra se sent davantage incité à travailler avec la Russie plutôt qu’avec la France ou les Nations-Unies. L’aide de la Russie pour l’armement de l’armée centrafricaine constitue un énorme avantage pour l’État chroniquement sous-financé. La mission de formation de l’UE en Centrafrique est, depuis le début, terriblement lente, laissant une armée sous-équipée faire face à une situation de sécurité qui se détériore sans cesse. Les instructeurs russes, certes moins préoccupés par les dilemmes moraux ou éthiques engendrés par la guerre, peuvent donner à Touadéra l’armée dont il a besoin pour combattre les groupes rebelles à travers le pays.

 

La présence de gardes russes contribue également à protéger le président d’un coup d’État, voir même d’un assassinat. En avril dernier, un groupe armé a attaqué la base des Nations-Unies située près de la résidence présidentielle, probablement en représailles aux efforts déployés par les Nations-Unies et le gouvernement centrafricain pour déraciner les milices qui se cachent à Bangui, la capitale. Il semble que cette attaque ait effrayé le président. Sa garde personnelle a dès lors intensifié les patrouilles dans la région et il a demandé l’envoi de forces spéciales russes supplémentaires.

 

Le président se méfie également de la présence militaire occidentale dans le pays. Alors que les forces UN et centrafricaines combattent les groupes armés dans la capitale et au-delà, l’équipe du président est davantage soucieuse de résister à l’Occident. Le soutien de la communauté internationale à Touadéra est en train de fléchir en raison de la lenteur des progrès enregistrés dans la reconstruction du pays. Un conseiller présidentiel a déclaré à Jeune Afrique qu’il pensait que les occidentaux sont capables d’organiser la chute de Touadéra ; il a précisé que le président était conscient des « choses » qui sont en train d’être orchestrées contre lui. Alors, pour Touadéra, la situation est gagnant-gagnant : la Russie acquiert une influence régionale et le président se sent à l’abri de la menace représentée par l’ONU (un comble !).

 

Mais Touadéra peut avoir plus à craindre des Russes qu’il ne le pense. De janvier à mars 2018, les autorités russes ont rencontré au moins trois grands chefs rebelles dans le pays. Deux d’entre eux – Michel Djotodia, ancien président de la République, et le musulman Noureddine Adam, qui dirige le Front populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC) – sont actuellement sanctionnés respectivement par les États-Unis et l’ONU pour leur rôle dans le coup d’État de 2013 et le règne de la terreur qui a provoqué la crise humanitaire actuelle du pays. Dès lors, vu que les Russes démontrent leur soutien à Touadéra, leurs négociations avec ses ennemis paraît vraiment étrange.

 

Le motif de cette « double conduite » est vraisemblablement économique : les groupes rebelles contrôlent la majeure partie du pays, y compris les régions riches en pétrole, en uranium et en diamants. La réunion des Russes avec Michel Djotodia en mars aurait concerné l’accès aux gisements de platine et de mercure sur ses terres. Le ministère russe des Affaires étrangères a publié une déclaration indiquant que Moscou avait l’intention de travailler avec le gouvernement pour obtenir des concessions minières, mais comme Touadéra est peu susceptible de négocier la paix ou de reprendre la terre, la Russie pourrait essayer d’acquérir de manière détournée les richesses minières qu’elle vise.

 

D’autre part, les actions de la Russie la placent dans une position unique pour exercer une influence politique dans le pays. En équipant son armée, en signant des accords commerciaux avec des groupes rebelles et en assurant la sécurité personnelle du président, la Russie peut poursuivre beaucoup plus efficacement ses intérêts, financiers, économiques et autres. Contrairement à d’autres acteurs de la région tels que le Rwanda ou le Tchad, l’engagement de la Russie est indépendant de la mission des Nations-Unies, avec plus de liberté pour opérer ou jouer le rôle de « faiseur de roi » si la mission de maintien de la paix se retire.

 

La présence déstabilisatrice de la Russie est une source de préoccupation pour les décideurs politiques américains. À l’heure où l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Nikki Haley, cherche à réduire considérablement le budget des opérations de maintien de la paix, la mission en Centrafrique – la troisième intervention de l’ONU depuis vingt ans – se révèle très coûteuse et même, comme d’autres, un Tonneau des Danaïdes… La situation sécuritaire déjà précaire laisse également le pays dans l’impossibilité de faire face à l’éventualité d’une irruption de l’épidémie d’Ebola de plus en plus grave qui sévit dans la République démocratique du Congo voisine.


Une Centrafrique instable constitue également un refuge pour des groupes armés tels que l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA, Lord’s Resistance Army) de Joseph Kony, un groupe terroriste que les États-Unis pourchassent depuis 2008, et les milices Janjaweed qui ont perpétré une grande partie des violences dans la région soudanaise du Darfour. Les groupes rebelles du Tchad voisin – un partenaire clé du contre-terrorisme pour les États-Unis en Afrique – se cachent également fréquemment en Centrafrique pour se renforcer.

 

On ne sait pas comment la France, qui a encore plus d’intérêt historique et économique dans les affaires de la Centrafrique, répondra à cette situation. L’ancienne puissance coloniale a été politiquement active en Centrafrique depuis l’indépendance du pays, le 13 août 1960, et a été l’un des acteurs clés du pays après que l’ONU ait détrôné Djotodia en 2014. Mais deux ans plus tard, la France a retiré la plupart des soldats impliqués dans la mission de l’ONU en Centrafrique, bien que 900 d’entre eux restent sur place comme force de réaction rapide, ostensiblement pour aider l’ONU si nécessaire. La France a apparemment tenté de fournir des armes au gouvernement centrafricain mais une exception à l’embargo UN a été refusée par la Russie qui, elle, s’est empressée d’offrir ses propres armes…

 

La France craint sans doute que la Russie ne défende efficacement sa position de mécène officieux en Centrafrique, mais elle pourrait néanmoins hésiter à s’affirmer dans le climat politique actuel. L’ambassade de France en Centrafrique a été obligée de publier une déclaration exprimant son soutien total à la mission des Nations-Unies après que, à Bangui, des groupes armés aient commencé à accrocher des drapeaux français et à distribuer des affichettes annonçant qu’ils combattent les soldats de la paix.

 

Les intentions de Moscou en Centrafrique ne sont toujours pas claires. Soutenir à la fois le gouvernement et les rebelles met la Russie dans une position privilégiée pour exercer une influence dans le pays, mais il ne semble pas y avoir de raison évidente de soutenir les deux, alors que soutenir l’un ou l’autre parti seulement lui permettrait d’accéder aux minerais du pays. Quel que soit le résultat final de la politique menée par Moscou, capitaliser sur l’insécurité du pays et l’inaction de la communauté internationale donne à la Russie une influence sans précédent dans un pays traditionnellement aligné sur l’Occident et très riche en ressources naturelles.

 

La Russie va-t-elle essayer d’étendre son retour à d’autres pays africains, en négociant simultanément avec les gouvernements et les rebelles ?

 

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 21:52
La République centrafricaine, vitrine africaine d’un modèle de justice (HRW)

 

 

 

La Cour pénale spéciale jugera les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité

 

La Cour pénale spéciale, une nouvelle opportunité pour les victimes en République centrafricaine

 

Les gouvernements de toute l’Afrique devraient prendre note des événements récents, en République centrafricaine, qui visent à rendre justice aux victimes des crimes graves qui ont été commis dans le pays.

 

La Cour pénale spéciale (CPS), mise en place en 2015, est un tribunal national qui travaille avec un important appui international. La Cour emploie des juges, procureurs et administrateurs issus de la communauté internationale, qui travaillent aux côtés de professionnels centrafricains. Les Nations Unies apportent leur contribution dans les domaines de la sécurité du tribunal, du recrutement, de la formation des enquêteurs et de la protection des témoins. (Nous avons étudié les avancées de la Cour dans un rapport publié la semaine dernière.)

 

Trop souvent, les pays qui subissent des atrocités de masse n'ont pas la capacité, ou la volonté, de juger ce type de crimes. La CPS est un bon exemple de la façon dont les gouvernements peuvent faire preuve de leur implication envers les victimes en s’associant à des partenaires internationaux pour œuvrer à surmonter leurs difficultés. Par ailleurs, les procès au sein du pays – ou à proximité – peuvent avoir plus d’impact et de résonance que ceux qui se tiennent dans des tribunaux éloignés.

 

Juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité en République centrafricaine ne sera pas chose facile. La Cour aura besoin de gérer des problèmes de sécurité – des groupes armés contrôlent toujours de grandes zones du pays et la violence a récemment refait surface à Bangui, la capitale. De plus, pour réussir, le tribunal a besoin de beaucoup plus de financements de la part des donateurs.

 

Mais la Cour a réalisé des avancées importantes. Ses membres principaux – notamment le procureur spécial, le greffier en chef, les enquêteurs et les juges – sont désormais en poste, et déjà au travail, dans des locaux de fortune à Bangui. Le programme de sensibilisation a démarré pour expliquer la mission de la Cour aux communautés locales. Si ce tribunal parvient à mener des poursuites judiciaires crédibles contre les auteurs des atrocités, cela représenterait une rupture radicale par rapport au passé chaotique du pays, un passé de violences encouragées par l’impunité.

 

La CPS œuvrera également aux côtés de la Cour pénale internationale (CPI). La CPI a ouvert deux enquêtes dans le cadre de la République centrafricaine, qui lui ont été renvoyées par le gouvernement, et elle jugera probablement quelques criminels de haut rang.

 

La CPS ne sera pas le remède de tous les maux qui rongent la République centrafricaine, mais elle pourrait aider à remettre le pays sur le bon chemin. Dans ce pays, comme cela a pu être le cas dans beaucoup d’autres, l’absence de justice alimente la criminalité. Pour obtenir une paix durable, il est crucial que les auteurs des très nombreux graves crimes internationaux commis à l’encontre des civils soient forcés de rendre des comptes devant la justice.

 

Quant aux gouvernements du monde entier qui sont confrontés à des crimes graves commis chez eux, ils peuvent voir la CPS comme un modèle qu’ils devraient explorer afin de traduire en justice leurs propres responsables.

 

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 21:50
Rapatriement du corps du soldat mauritanien, tué en Centrafrique

 

 

Mauritanie: Arrivée à Nouakchott de la dépouille du martyr tombé sur le champ d'honneur en Centrafrique

 

https://www.maghrebemergent.info  mercredi 23 mai 2018 14:26

 

La dépouille du militaire mauritanien, tombé jeudi dernier, en martyr en République de Centrafrique (RCA) est arrivée mercredi matin à Nouakchott.


Le soldat principal Hachem Maalaïnine Ould Touhamy est décédé lors d’une attaque perpétuée par les milices anti-balaka contre le contingent mauritanien de maintien de paix, qui assurait la sécurité d’un cortège de l’ONU.


La dépouille a été accueillie à l’aéroport international de Nouakchott, Oumoutounsy, par le ministre de la Défense nationale, M. Diallo Mamadou Bathia, accompagné du chef d'état-major adjoint des armées, le général de division Hanana Ould Sidi et en présence des chefs des états-majors de la marine nationale et de l’armée de l’Air, du père du défunt et d’un certain nombre d'officiers supérieurs à L’état- major général national des armées.


Le ministre de la Défense nationale a remis au père du martyr une médaille d'honneur de la première classe, un drapeau national et le casque du soldat.


La dépouille du martyr, qui a été couverte du drapeau national, a été portée par des éléments de l'armée nationale à la mosquée Ibn Abass où une prière du mort a été effectuée avant la mise en terre aux cimetières de Riyad, Nouakchott Sud.

 

AMI

 

Rapatriement du corps du soldat mauritanien, tué en Centrafrique

 

ALAKHBAR (Nouakchott) 23.05.2018  Heure: 19:46 GMT- La dépouille du militaire mauritanien, "tombé jeudi dernier, en martyr en République de Centrafrique (RCA) est arrivée mercredi matin à Nouakchott", a rapporté l'Agence Mauritanienne d'Information (AMI).

 
Hachem Maalaïnine Ould Touhamy est décédé lors d’une attaque des milices anti-balaka contre les forces mauritaniennes qui assuraient la sécurité d’un cortège de l’ONU.

Le ministre mauritanien de la Défense, Mamadou Bathia, a remis au père du martyr une médaille d'honneur de la première classe, un drapeau national et le casque du soldat.

La dépouille du martyr a été couverte du drapeau national et portée par des éléments de l'armée à la mosquée Teouba où la prière mortuaire a été effectuée avant son inhumation aux cimetières de Riyad, Nouakchott Sud.

 

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 21:48
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : L’idée de destitution du président de l’Assemblée Nationale, portée par Bea du KNK intéresse la presse écrite

 

PAR RJDH LE 23 MAI 2018

 

BANGUI, 23 mai 2018 (RJDH)–Les différends politiques entre Bertin Bea, député de Boali et le président de l’assemblée nationale Karim Meckassoua, préoccupent nos confrères de la presse écrite.

 

Une crise parlementaire à l’heure actuelle ? C’est un titre de nos confrères de l’Agora pour qui l’Assemblée Nationale est en phase de connaitre une crise spectaculaire. Nos confrères sont revenus sur les accusations portées contre le président de l’Assemblée Nationale et l’appel de sa destitution lancée par le député du KNK Bertin Bea. L’Agora trouve sérieuses et graves les accusations de clientélisme, de gestion opaque des fonds alloués et de corruption lors du vote du premier bureau de l’Assemblée Nationale. Le journal estime que si ces faits sont fondés, ce n’est pas seulement la destitution du président de l’Assemblée Nationale qu’il faut mais la dissolution pure et simple du parlement.

 

« Bertin Bea accuse », c’est le titre du journal le petit observateur centrafricain qui est revenu sur l’essentiel des propos tenus par l’honorable Bertin Bea lors de la conférence de presse qu’il a tenue à son domicile de Bangui. L’auteur de l’article, met en relief les accusations de forfaiture, des faits délictueux qui ne permettent plus à Karim Meckassoua de présider l’Assemblée Nationale. Reprenant le conférencier, Le petit observateur centrafricain estime que Karim Meckassoua n’a plus l’honorabilité nécessaire pour garder son poste.

 

C’est l’appel à la destitution du président de l’Assemblée Nationale qui intéresse nos confrères d’Adrénaline Info. Mettant cote à cote les images de Bea et Meckassoua pour illustrer son article, le journal trouve fondées les accusations portées contre le président de l’Assemblée Nationale et soutient l’idée de sa destitution.

De tous les articles écrits, aucune réaction du Camp Meckassoua, réaction qui pourrait se faire enregistrer dans les prochains jours.

 

Un autre sujet paru dans les kiosques, c’est le déplacement manqué du président de la République à Bria. Le confident accuse les combattants du FPRC d’avoir boycotté ce voyage présidentiel en tirant, la vieille, un peu partout dans la ville. Le journal regrette l’attitude de ces groupes armés car, selon nos confrères, le chef de l’Etat devrait, lors de ce déplacement poser la première pierre d’une infrastructure sanitaire.

 

Adrénaline Info développe ce jour un certain optimisme sur l’issue de la crise. Selon ce journal, les auteurs des crimes en Centrafrique, ne sauraient échapper à la justice, une position exprimée dans l’article, intitulé « quelle que soit la durée de la nuit, les auteurs des violences interminables finiront par être rattrapés ».

 

Des sujets politiques dans les kiosques. L’Agora publie ce mercredi 23 mai 2018, l’intégralité de la déclaration de la plateforme Front des partis politiques pour la protection de la démocratie, déclaration dans laquelle, elle s’en prend à l’ancien ministre Jean Serge Bokassa qui a appelé à une union sacrée autour de lui. Cet appel, selon cette plateforme cache mal l’intention déstabilisatrice de son auteur, intention qu’elle promet combattre par tous les moyens.

 

Le Confident s’oppose à l’initiative de l’union africaine qui, selon nos confrères, est une stratégie pour faire passer et légitimer l’amnistie contre quoi les Centrafricains battent depuis le début de cette crise. Le contenu et la position du journal sur la question sont résumé par le titre « l’initiative panafricaine de la paix ou l’une des facettes du complot »./

 

Sylvestre Sokambi

 

 

Centrafrique : Des policiers de la Minusca prêtent serment comme OPJ de la CPS en violation de la loi

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 23 MAI 2018

 

BANGUI, le 23 Mai 2018 (RJDH)—Six policiers internationaux ont prêté serment le 22 mai dernier comme Officiers de Police judiciaires de la Cour Pénale Spéciale. Ce serment semble violer certaines dispositions de la loi portant création et fonctionnement de cette cour mixte.

 

Le travail des Officiers de la police Judiciaire de la Cour Pénale Spéciale est réservé aux policiers et gendarmes centrafricains comme le stipule  l’article 30 de la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de la Cour Pénale Spéciale, « l’Unité spéciale de police judiciaire est composée d’officiers de police judiciaire nationaux issus des rangs de la Gendarmerie nationale et de la police Centrafricaine…… ».

 

Contrairement à cette disposition qui semble assez claire, six policiers de la Minusca ont prêté serment comme Officiers de Police Judiciaire de la CPS lors d’une cérémonie présidée par le numéro 1 de la cour d’appel de Bangui en présence du ministre de la justice Flavien Mbata. Interrogé sur ce qui parait clairement être la violation de la loi, Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’Appel de Bangui brandit l’article 32 de la loi sur la CPS et le mémorandum d’entente entre le gouvernement et la Minusca.

 

En réalité, l’article 32 cité par ce magistrat note que, « sur requête motivée le Procureur spécial, la Minusca peut décider de mettre à la disposition de la Cour Pénale Spéciale autant de policiers que le chef de la composante police de cette mission des Nations Unies jugera nécessaire ». Mais de sources bien introduites, aucune demande motivée n’existe pour que l’article 32 soit évoqué pour justifier ce qui est en réalité, la violation de la loi créant et définissant le fonctionnement de la CPS. En plus, ledit article ne parle pas expressément des OPJ comme le précise l’article 30 qui consacre ce poste aux nationaux.

 

Ce qui semble être encore plus insolite, c’est que l’on essaie de placer un mémorandum au-dessus d’une loi pour tenter d’asseoir une forfaiture. La prestation de serment de ces OPJ internationaux alimente déjà les débats dans plusieurs institutions de la République dont l’Assemblée Nationale. Plusieurs cadres de la justice et d’imminents magistrats, contactés se disent surpris par cette situation même s’ils évitent encore d’utiliser le mot violation./

 

Sylvestre Sokambi et Jean Fernand Koena

 

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 21:39

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

 

 

Bangui, le 23 mai 2018 – La mobilité de Bangui vers l’intérieur de la Centrafrique constitue l’un des principaux défis auxquels est confrontée la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) dans la mise en œuvre de son mandat, à cause de l’état de la plupart des infrastructures routières. Lors de la conférence hebdomadaire de ce mercredi, la MINUSCA a fait le point sur l’impact de l’état des routes, des ponts et des ferryboats sur ses convois logistiques depuis la capitale vers ses 11 bureaux régionaux.

 

“Sur certains axes, cela ne pose pas de problème. La route nationale 1 permet de circuler sans difficulté. Mais dans ce veste pays qu’est la Centrafrique, ce n’est pas toujours le cas. L’état des routes ou des pistes, le manque de ponts affectent considérablement le travail de la Mission. La mobilité des casques bleus, essentielle pour pouvoir prévenir les attaques contre les civils, devient compliquée”, a indiqué Paulo O. Martins, du centre de soutien de la MINUSCA. La saison des pluies aggrave la situation, particulièrement dans la partie orientale. Selon les chiffres de la Mission, dans l’ouest de la Centrafrique, la différence entre un voyage en saison sèche et un voyage en saison de pluies est d’un voire deux jours. “Par contre, pour Bangassou, ville de l’est située à 700 km de la capitale, le voyage passe de sept jours en saison sèche à 14 jours pendant la saison des pluies. Birao, au nord-est, est tout simplement inaccessible pendant les pluies alors qu’il faut 13 jours pour y accéder en saison sèche”, selon la MINUSCA.

 

Pour faire face à ces difficultés logistiques, les compagnies de génie de la Force de la MINUSCA “travaillent régulièrement pour réhabiliter les routes et arranger les ponts pour permettre la mobilité” à l’est, au centre et à l’ouest du pays. “C’est un travail pour permettre à la MINUSCA mais aussi aux autorités et à la population centrafricaines de se déplacer”, a souligné ce responsable. Le fonctionnaire de la Mission a par ailleurs indiqué que le recours aux avions pour l’acheminement des équipements ne peut être une alternative vu la taille des pistes des aérodromes. “Dans ce cas, nous ne pouvons transporter que des quantités très limitées”, a-t-il ajouté.

 

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, est revenu sur les contacts en cours depuis vendredi, tant à Bangui que dans les préfectures, entre le leadership de la MINUSCA et les acteurs centrafricains pour évoquer la situation actuelle dans le pays. « Le Représentant spécial du Secrétaire général a reçu une délégation du Groupe de travail de la société civile lundi, après la rencontre de vendredi dernier avec des responsables de partis politiques, dans le cadre du G5+ RCA. Le Représentant spécial adjoint s’est rendu ce mercredi à Paoua, après Ndélé la semaine dernière Pour sa part, le Commandant de la Force de la MINUSCA s’est rendu lundi à Bambari où il a transmis un message fort aux différents interlocuteurs sur la détermination de la Mission à ce que Bambari reste une ville sans groupes armés », a rappelé le porte-parole.

 

La MINUSCA a par ailleurs salué la prestation de serment, le mardi 22 mai, des six officiers de police judiciaire (OPJ), en soulignant que « cette prestation de serment rend désormais opérationnelle l’Unité spéciale de police judiciaire bras opérationnel  de la Cour pénale spéciale en matière d’enquête ». « Le fait que cette prestation de serment coïncide avec l’examen par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale, du projet de Règlement de Procédure et de Preuve de la CPS transmis au Parlement par lettre du 15 mai 2018 révèle un progrès dont la MINUSCA se réjouit et voudrait féliciter les plus hautes autorités nationales », a précisé le porte-parole.

 

Le porte-parole a également présenté les chiffres sur les incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, estimés à 95 et ayant affecté au moins 124 victimes du 16 au 22 mai. «Les auteurs présumés sont les éléments des groupes armés et des agents de l’Etat », a ajouté le porte-parole. Il a également annoncé la tenue d’une formation de deux jours sur le suivi, la vérification et la notification des violations graves des droits de l'enfant, organisée par la MINUSCA, en collaboration avec l'UNICEF, dans le cadre de la mise en œuvre du mécanisme de suivi et d'information.​

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

LA MINUSCA TENTE DE SURMONTER LES PROBLEMES DE MOBILITE POUR METTRE EN ŒUVRE SON MANDAT
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